Domaine technique
[0001] La présente invention concerne un fermoir pour connecter deux extrémités d'une ou
de plusieurs bandes, par exemple les deux extrémités de la sangle d'une ceinture.
Plus particulièrement, l'invention concerne un fermoir possédant une partie amovible.
Etat de la technique et problèmes à l'origine de l'invention
[0002] Depuis quelques années, on trouve sur le marché des ceintures qui sont dites "automatiques"
ou "à fermoir automatique". Les fermoirs de ces ceintures permettent de régler de
manière précise la longueur de la ceinture sans l'ouvrir.
US2015113770 (A1) et
US9149090B 1 sont des exemples basés sur ce concept, dans lequel une courroie crantée est intégrée
dans le bout (l'extrémité) de la ceinture, sur la face intérieure, c'est-à-dire, la
face tournée vers le porteur de la ceinture. Ces fermoirs comportent une contre-dent
agencée sur la boucle pour coopérer avec les dents de la courroie. La contre-dent
est reliée à un levier d'actionnement qui permet au porteur de désengager la contre-dent
de l'interstice entre les dents de la courroie, pour ouvrir la ceinture ou régler
sa longueur. La ceinture permet ainsi un réglage de la longueur utile sans ouvrir
le fermoir, ce qui est un avantage comparé à un fermoir du type boucle à ardillon,
dans lequel on doit complètement sortir l'ardillon du trou dans lequel il est inséré
pour pouvoir ensuite l'insérer dans un autre trou. Le réglage de longueur à l'aide
des fermoirs dits "automatiques" est également plus fin, permettant d'ajuster plus
finement la longueur de la ceinture, la rendant ainsi plus confortable pour le porteur.
[0003] Les documents
US2015113770 (A1) et
US9149090B1 sont des exemples pour illustrer l'objectif général d'augmenter le confort du porteur
d'une ceinture, par exemple en permettant un réglage facilité et plus fin. Un objectif
est de fournir un fermoir permettant de raccourcir la longueur d'une ceinture sans
ouvrir le fermoir et/ou sans actionner un organe d'actionnement pour déverrouiller
un mécanisme d'arrêt.
[0004] Outre les objectifs susmentionnés, la présente invention cherche à augmenter le confort
du porteur d'une ceinture par d'autres biais également. Un objectif de l'invention
est de faciliter le passage du porteur à travers un portique détecteur de métal, utilisé
dans le cadre d'un contrôle de sécurité, par exemple dans les aéroports ou encore
dans les zones d'accès à un site ou un immeuble protégé ou sécurisé. Les fermoirs
de ceintures, tels que décrits ci-dessus, sont fabriqués en métal. Pour passer un
portique de détection de métal, il est nécessaire d'enlever la ceinture avec son fermoir
métallique afin d'éviter une fausse alerte. Comme la ceinture est normalement retenue
par les passants d'un vêtement, il peut être très incommode de l'enlever, selon les
vêtements portés. Généralement il est nécessaire de retirer la ceinture des passants
d'un pantalon, ce qui constitue souvent une opération désagréable à entreprendre en
public.
[0005] Selon un objectif, l'invention cherche à permettre un réglage plus fin et/ou plus
précis encore, comparé aux ceintures utilisant une courroie crantée. Il est aussi
un objectif de fournir un fermoir qui peut être utilisé avec un nombre plus élevé
de sangles de ceintures préexistants et/ou sans besoin d'une sangle adaptée au fermoir.
[0006] Selon un autre objectif, l'invention cherche à offrir à un porteur de ceintures un
plus grand choix de combinaisons de différents fermoirs avec différentes ceintures.
Par exemple, un porteur peut souhaiter choisir, de manière spontanée, une couleur
de ceinture et/ou du fermoir assortie aux couleurs et aux motifs de ses vêtements,
ou encore des couleurs et motifs correspondant à son humeur actuelle.
[0007] Un objectif de l'invention est également de fournir un fermoir ayant un aspect extérieur
harmonieux et esthétique, présentant, par exemple, des dimensions réduites et/ou des
contours homogènes et arrondis, et de préférence dépourvu d'éléments saillants, comme
par exemple un levier d'actionnement latéral, susceptible de s'accrocher à des vêtements.
Résumé de l'invention
[0008] Par un aspect, la présente invention concerne un fermoir pour connecter des première
et deuxième extrémités d'au moins une bande, le fermoir comportant : un corps ; un
élément d'actionnement et un élément de blocage agencés sur ledit corps, ledit élément
de blocage étant agencé de manière à pouvoir coopérer avec ladite bande pour pouvoir
retenir ladite première extrémité au corps, l'élément d'actionnement étant agencé
pour agir sur l'élément de blocage de manière que l'élément de blocage cesse de coopérer
avec la bande lorsque l'élément d'actionnement est activé, de façon que l'élément
de blocage relâche la bande et pour permettre un ajustement de la longueur utile de
la ceinture ; caractérisé en ce que ledit fermoir comporte en outre : un dispositif
d'accouplement, prévu pour être rendu solidaire de la deuxième extrémité de la bande,
le dispositif d'accouplement comportant un premier élément d'accouplement ; et en
ce que ledit corps comporte un deuxième élément d'accouplement, agencé pour permettre
un accouplement du dit deuxième élément d'accouplement avec ledit premier élément
d'accouplement, ledit deuxième élément d'accouplement ou ledit dispositif d'accouplement
comportant un organe d'actionnement agencé pour être actionné par un porteur pour
permettre le désaccouplement des première et deuxième éléments d'accouplement et de
séparer le dispositif d'accouplement et/ou la deuxième extrémité de la bande dudit
corps.
[0009] Dans un mode de réalisation préféré, le corps est muni d'une structure de guidage
définissant un passage agencé pour permettre d'enfiler et/ou de supporter la bande
à proximité de la première extrémité et en ce que ledit élément de blocage est positionné
dans ledit passage pour pouvoir coopérer avec ladite bande lorsque la première extrémité
est enfilée dans ledit passage et pour pouvoir ainsi retenir la bande à proximité
de ladite première extrémité.
[0010] Dans un mode de réalisation préféré, le fermoir comporte un dispositif de verrouillage
agencé pour verrouiller ensemble les premier et deuxième éléments d'accouplement lorsqu'ils
sont connectés et pour permettre une séparation desdits éléments d'accouplements par
l'activation dudit organe d'actionnement.
[0011] Dans un mode de réalisation préféré, le fermoir est un fermoir de ceinture.
[0012] Par un aspect, la présente invention concerne une ceinture comportant le fermoir.
Par un autre aspect, l'invention concerne une montre-bracelet comportant le fermoir.
[0013] Par un autre aspect, l'invention concerne un bracelet comportant le fermoir, par
exemple un bracelet de montre-bracelet. De préférence, la ceinture et/ou le bracelet
comporte au moins une bande. De préférences la bande ou les bandes comporte (chacune)
deux extrémités libres qui peuvent être connectées et de préférence détachées à l'aide
du fermoir.
[0014] Dans un mode de réalisation, le fermoir est agencé pour permettre de le détacher
de la première extrémité de la bande, en particulier pour détacher le corps du fermoir
de la première extrémité de la bande. Le corps du fermoir comporte de préférence un
dispositif de réglage de longueur permettant l'ajustement de la longueur utile d'une
ceinture et/ou d'un bracelet de montre comportant le fermoir.
[0015] Dans un mode de réalisation, le fermoir est amovible, en particulier le corps du
fermoir est agencé pour être détaché complètement de la bande.
[0016] De préférence, la deuxième extrémité de la bande est reliée à un dispositif d'accouplement,
le dispositif d'accouplement étant agencé pour pouvoir être déconnecté du corps du
fermoir, de préférence manuellement. De cette manière, le fermoir est agencé pour
permettre de détacher son corps des deux extrémités de la bande. Lorsque le corps
est fabriqué en métal, l'invention permet d'enlever de manière aisée le corps du fermoir,
par exemple avant de passer un portique de détection de métal dans le cadre d'un contrôle
de sécurité. De préférence, le dispositif d'accouplement comporte une ou plusieurs
matières non-métalliques.
[0017] Dans un mode de réalisation, ledit premier élément d'accouplement comporte une ou
plusieurs protubérance munie chacune d'un rebord de retenue et en ce que ledit deuxième
élément d'accouplement comporte un élément de verrouillage agencé pour coopérer avec
ledit rebord de retenue afin d'empêcher la séparation desdits premier et deuxième
éléments d'accouplement lorsqu'ils sont connectés.
[0018] Dans un mode de réalisation, ledit organe d'actionnement est relié audit élément
de verrouillage de manière à permettre le déplacement dudit élément de verrouillage
et son désengagement d'avec ledit premier élément d'accouplement lorsque l'organe
d'actionnement est actionné.
[0019] Dans un mode de réalisation, l'élément de blocage et agencé mobile sur ledit corps
et séparée de l'élément d'actionnement, l'élément de blocage comportant une ou plusieurs
surfaces d'appui l'élément d'actionnement étant agencé pour pouvoir agir sur lesdites
surfaces d'appui et ainsi dégager l'élément de blocage vers une position activée du
fermoir, dans laquelle l'élément de blocage est relâché par rapport à la bande.
[0020] Dans un mode de réalisation, l'élément de blocage comporte une structure de coopération
centrale et une paire de surfaces d'appui latérales l'élément d'actionnement étant
muni d'une paire de plaquettes espacées, agencées pour agir sur les surfaces d'appui
et pour faire dégager et/ou faire pivoter l'élément de blocage afin de relâcher la
bande lors de l'actionnement de l'élément d'actionnement par un porteur.
[0021] Dans un mode de réalisation, le dispositif d'accouplement se trouve inséré dans le
corps lorsqu'il est accouplé au deuxième élément d'accouplement, de manière que le
dispositif d'accouplement soit sensiblement caché et/ou couvert par le corps et/ou
de préférence de manière qu'il ne soit pas visible depuis l'extérieur, lorsqu'il est
accouplé au deuxième élément d'accouplement.
[0022] Dans un mode de réalisation, une crémaillère est agencée sur la face intérieure de
la bande à proximité de la première extrémité. De préférence, élément de blocage est
positionné dans ledit passage pour pouvoir coopérer avec ladite crémaillère et pour
pouvoir retenir ladite première extrémité. De préférence, l'élément d'actionnement
est agencé pour pouvoir agir sur l'élément de blocage lorsque l'élément d'actionnement
est activé, afin de désengager l'élément de blocage de la crémaillère. Dans un mode
de réalisation préféré, la crémaillère est agencée sur la face intérieure de la bande
à proximité de la première extrémité.
[0023] D'autres aspects et des modes de réalisation préférés de l'invention sont définis
dans les revendications dépendantes et dans la description ci-après.
Description des dessins
[0024] Les caractéristiques et les avantages de l'invention apparaîtront plus clairement
à la lecture d'une description nullement limitative de quatre formes d'exécution préférentielles.
Cette description est donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant
aux figures schématiques dans lesquelles :
La figure 1 est une vue en perspective d'un fermoir selon un mode de réalisation de
la présente invention. Les extrémités libres d'une ceinture sont également montrées.
La figure 2 est une vue en perspective de dessous du fermoir de la figure 1, dans
lequel les extrémités libres de la ceinture sont connectés au fermoir.
La figure 3 est une vue en perspective éclatée du fermoir montré aux figures 1 et
2.
La figure 4A est une vue semi-transparente en plan de dessus du fermoir de la figure
1 en position fermée, montrant la position des coupe A-A de la figure 4D et B-B des
figures 4B et 4C. A la figure 4A, le dispositif d'accouplement 50 est détaché du corps
20 du fermoir et les bandes de la ceinture sont absentes, contrairement aux figures
4B et 4C.
Les figures 4B et 4C sont des vues en coupe longitudinales correspondant à B-B de
la figure 4A, dans lesquels un mécanisme de réglage fin de la longueur utile est en
position de repos (figure 4B) et en position activée (figure 4C). Comparé à la figure
4A, les bandes de la ceinture sont montrées et le dispositif d'accouplement est connecté
au corps du fermoir.
La figure 4D est une vue en coupe transversale selon A-A de la figure 4A.
La figure 4E montre des vues en coupe transversale de supports de dispositifs d'accouplement
pour des fermoirs selon des différents modes de réalisation.
La figure 5 est une vue en perspective semi-transparente du fermoir montré aux figures
1 à 4C.
La figure 6 est une vue en perspective d'un fermoir selon un autre mode de réalisation.
La figure 7 est une vue en perspective d'un dispositif d'accouplement du fermoir montré
à la figure 6 et d'une extrémité libre d'une bande de ceinture.
La figure 8 est une vue en perspective de dessous du fermoir montré aux figures 6
et 7, dans lequel un dispositif d'accouplement est montré en détaché par rapport au
corps du fermoir.
Les figures 9A à 9C sont des vues en perspective d'un dispositif d'accouplement pour
un fermoir selon encore un autre mode de réalisation.
La figure 10 est une vue en perspective d'un fermoir selon encore un autre mode de
réalisation.
La figure 11 est une vue semi-transparente en plan de dessus du fermoir de la figure
10 en position fermée, montrant les plans de coupe A-A des figures 13A et 13B et B-B
de la figure 13C.
La figure 12 est une vue en perspective éclatée du fermoir montré aux figures 10 et
11.
Les figures 13A et 13B sont des vues en coupe longitudinale selon A-A de la figure
11, dans lesquelles un mécanisme de réglage fin de la longueur utile est en position
de repos (figure 13A) et en position activée (figure 13C). Comparé à la figure 11,
les bandes de la ceinture sont montrées et le dispositif d'accouplement est connecté
au corps du fermoir.
La figure 13C est une vue en coupe longitudinale selon B-B de la figure 11, dans laquelle
un mécanisme de réglage fin de la longueur utile est en position de repos.
La figure 14 est une vue semi-transparente en plan de dessus du fermoir des figure
10 à 13C, montrant le dispositif d'accouplement en position désaccouplée. La ligne
C-C est la trace d'un plan de coupe transversal au support du dispositif d'accouplement.
Description détaillée des modes de réalisations préférés
[0025] Les fermoirs illustrés à titre non limitatifs sur les figures correspondent à des
modes de réalisation préférés de la présente invention.
[0026] L'invention concerne un fermoir pour connecter deux extrémités libres d'une bande
ou de deux bandes différentes. Dans le contexte de la présente invention, le terme
"bande" peut désigner un ruban, une sangle, un brin ou une ceinture. Dans le cas montré
dans les dessins, le fermoir est un fermoir de ceinture. Le fermoir pourrait également
être un fermoir pour un bracelet de montre-bracelet, notamment pour relier les extrémités
libres de deux brins de bracelets attachés au boitier d'une montre. La bande peut
être fabriquée en diverses matières. Il peut s'agir par exemple d'une bande essentiellement
en tissu, en cuire, en matière plastique, en caoutchouc, ou d'une combinaison de deux
ou plus des matières précitées. Les bandes en cuire pour ceintures ou bracelets, par
exemple, sont généralement cousues à l'aide de fils synthétiques ou naturels.
[0027] Conformément à ce qui sera décrit plus en détail ci-après, le fermoir de l'invention
est de préférence muni d'un mécanisme permettant un réglage de la longueur utile de
la ceinture et/ou du bracelet. De préférence, ce mécanisme est associé à un corps
du fermoir.
[0028] Par l'expression "longueur utile" l'on entend de manière générale la longueur du
pourtour défini par la ceinture ou la bande lorsque les deux extrémités sont connectées
et que le déplacement longitudinal relatif entre les deux extrémités est bloqué par
le fermoir dans au moins un sens. La longueur utile est donc la longueur telle qu'elle
peut être ajustée par un utilisateur à l'aide du fermoir. D'autre part, la "longueur
absolue" d'une ceinture désigne la longueur fixe de la bande de la ceinture, qui en
général, ne peut être raccourcie qu'en coupant la bande. Un tel raccourcissement de
la bande est généralement effectué à proximité de l'extrémité opposée de l'extrémité
portant la crémaillère. Il peut se faire en amont pour adapter de manière grossière
la ceinture à la taille d'un porteur particulier. Ce type de changement de longueur
n'est généralement pas lié au réglage de la longueur utile conformément à la présente
invention.
[0029] Dans le cadre de la présente invention, on appelle direction "longitudinale" la direction
selon la ligne B-B à la figure 4A ou parallèle à celle-ci. On appelle direction "transversale"
la direction selon la ligne A-A à la figure 4A ou parallèle à celle-ci. Une "verticale"
(ou radiale) est une direction qui est sensiblement perpendiculaire aux directions
longitudinale et transversale.
[0030] Une possibilité est que le mécanisme de réglage de la longueur utile permette l'ajustement
de longueur à une valeur choisie parmi une pluralité de valeurs discrètes, à l'instar
des mécanismes des modes de réalisation montrés aux figures 1 à 9B. La finesse de
l'ajustement de la longueur est alors déterminée de préférence par l'espacement des
dents d'une crémaillère agencée sur l'une des extrémités de la bande. Une autre possibilité
et d'avoir un mécanisme de réglage de la longueur utile qui permette un réglage en
continu, sans crémaillère, à l'instar du mécanisme du mode de réalisation montré dans
les figures 11 à 14 décrites plus loin.
[0031] La crémaillère est généralement agencée à proximité de l'extrémité "libre" de la
bande, c'est-à-dire l'extrémité que peut être complètement séparé de tout élément
du fermoir (sauf de la crémaillère) lorsque le fermoir est ouvert.
[0032] L'espacement des dents de la crémaillère peut dépendre du type et de l'utilisation
du fermoir. Par exemple, dans le cas d'un fermoir de ceinture, les dents sont espacées
d'une distance de 0.2-1.5 cm, avantageusement de 0.3-1 cm, et de préférence 0.35-0.8
cm. Dans le cas d'un fermoir de bracelet de montre-bracelet, les distances sont de
préférence inférieures, par exemple de 0.1-1 cm, et de préférence de 0.2-0.5 cm.
[0033] A titre d'illustration, la crémaillère peut comporter au moins dix dents, avantageusement
au moins 15 dents, et de préférence au moins 20 dents, par exemple 25 dents, 30 dents,
ou plus de 30 dents. Le nombre des dents est équivalent au nombre des valeurs discrètes
de la longueur qui peuvent être sélectionnées avec le fermoir.
[0034] Dans le cadre de la présente invention, l'expression "crémaillère" comprend un ensemble
de dents ou d'autres protubérances ou structures qui émergent d'une structure de référence
sur laquelle les dents ou autres structures sont de préférence agencées. De préférence,
les dents ou autres structures ont des formes et dimensions identiques et sont agencées
dans une suite l'une après l'autre, de préférence une suite linéaire, de préférence
régulièrement espacées le long de la crémaillère. Les dents ou autres structures sont
agencées pour pouvoir servir d'élément d'accrochage et/ou de retenue pour que la crémaillère
puisse fonctionner en tant que telle.
[0035] Dans un mode de réalisation préféré, la crémaillère est souple et/ou flexible, fabriquée
en matière plastique souple et/ou flexible. De préférence, la crémaillère peut être
intégrée dans la bande d'une ceinture sans diminuer la capacité de la bande à s'incurver
et/ou à s'adapter, par exemple au tour de ventre ou de la taille d'un porteur, ou
du poignet dans le cas d'un bracelet.
[0036] La
figure 1 montre un fermoir 10 pour une ceinture. Le fermoir comporte un corps 20 agencé pour
être relié à une première extrémité 81 (ou extrémité libre) d'une bande 80, et un
dispositif d'accouplement 50, relié à une deuxième extrémité 82 de la bande. La bande
80 peut être d'un seul tenant, possédant deux extrémités 81 et 82. Toutefois, dans
le cas de certaines ceintures, ainsi que dans le cas de bracelets de montre, deux
(ou même plus de) bandes peuvent être présentes, chacune des bandes comportant deux
extrémités. Dans le cas d'une montre-bracelet, les bandes sont deux brins de bracelets,
une extrémité de chacun des brins étant reliée au boîtier de la montre et les deux
autres extrémités des brins étant reliées par le fermoir.
[0037] La bande 80 comporte généralement des première et seconde faces opposées 83, 84,
qui forment ensemble la majeure partie des surfaces de la bande. La première face
83 est la face extérieure qui est visible lorsque la ceinture est portée sur un vêtement,
et la seconde face 84 est la face intérieure, qui est tournée vers le corps du porteur
et n'est donc pas visible lorsque la ceinture ou la montre-bracelet est portée.
[0038] Le fermoir 10 est agencé pour permettre la séparation complète de la première extrémité
libre 81 d'avec le corps 20 du fermoir, ce qui est habituel dans le cas d'un fermoir
de ceinture. Grâce à cette séparation, il est possible de mettre la ceinture sur un
vêtement en enfilant l'extrémité libre 81 à travers des passants prévus à cet effet,
avant de joindre l'extrémité libre au corps 20 du fermoir pour rendre solidaire les
première et deuxième extrémités 81, 82 de la ceinture.
[0039] Une particularité du fermoir 10 concerne la possibilité qu'il offre de détacher,
manuellement et de manière facile, le corps 20 du fermoir de la deuxième extrémité
82 de la bande 80, grâce à un dispositif d'accouplement 50 solidaire de la deuxième
extrémité 82, et à un mécanisme de verrouillage agencé sur le corps 20 pour permettre
le rattachement du dispositif d'accouplement 50 au corps 20. Ce mécanisme de verrouillage
sera décrit en plus de détail plus loin ci-après.
[0040] Comme on peut le voir à la figure 4B, une structure de guidage 30 est agencée sur
le corps 20 de façon à définir un passage 31 à travers lequel la première extrémité
libre 81 sera enfilée lors de la fermeture de la ceinture.
[0041] En outre, un élément pivotant 40 est articulé sur le corps 20. Comme mieux visible
à la figure 3, l'élément pivotant comporte un élément d'actionnement, en particulier
un levier d'actionnement 42, relié à un élément transversal 43. Une oreille 45a, 45b
est agencée à chacune des extrémités latérales de l'élément transversal. Chaque oreille
comporte un trou traversant transversal 61 qui est agencé dans le prolongement d'un
trou correspondant 62 ménagé sur une face latérale du corps 20. Une goupille ou une
tige de pivotement 47 est insérée à travers les trous 61 et 62.
[0042] Dans le cadre de la présente invention, un "élément d'actionnement" ou encore un
"organe d'actionnement" désigne un élément structurel prévu et agencé pour être manipulé
et/ou activé par un utilisateur, par exemple enfoncé, dans le cas d'un poussoir, et
soulevé ou pivoté, dans le cas d'un levier. De préférence, les éléments et/ou organes
d'actionnement sont agencés pour être activés manuellement, sans utilisation d'un
outil, tel qu'un tournevis, une clé, une pièce de monnaie, ou un outil dédié, par
exemple. De préférence, ils sont agencés pour être activés par l'utilisateur d'une
seule main, à l'aide d'un ou de deux doigts.
[0043] L'élément pivotant 40 comprend encore un deuxième élément transversal 44, qui s'étend
parallèlement à l'élément transversal 43, (ci-après : le premier élément transversal).
Les premier et deuxième éléments transversaux sont espacés de manière à délimiter,
avec les oreilles 45a, 45b, un canal 46, au travers duquel est guidée et cadrée la
bande 80 de la ceinture quand la première extrémité 81 est reliée au fermoir 10 (fig.
3).
[0044] Le deuxième élément transversal 44 comporte un élément de blocage 41, ayant la forme
d'une patte ou d'un patin. Dans ce mode de réalisation, l'élément de blocage 41 est
rigidement relié à l'élément pivotant est ainsi solidaire de ce dernier. Dans ce mode
de réalisation, l'élément de blocage vient de matière avec l'élément pivotant 40.
L'élément 41 s'étend dans une direction sensiblement longitudinale et il est centré
par rapport à la direction transversale. Comme on le verra encore plus loin, la patte
41 émerge dans le passage aménagé par la structure de guidage 30 lorsque le fermoir
se trouve en position de repos, afin de coopérer avec la crémaillère 85 qui est agencée
sur la face intérieure 84 de la bande 80 (figure 2).
[0045] La crémaillère 85 est de préférence agencée à proximité de la première extrémité
81 de la bande 80. Dans le cadre de la présente description, le terme "à proximité
de", par exemple dans les expressions "à proximité de la première extrémité" et "à
proximité de la deuxième extrémité" indique que l'élément en question est plus proche
de l'extrémité indiquée que de l'extrémité opposée. L'élément en question, comme par
exemple la crémaillère, peut aller jusqu'à l'extrémité indiquée, mais peut également
s'arrêter à une certaine distance de l'extrémité. On comprendra que l'élément en question
est associé avec l'extrémité pour des raisons techniques. Par exemple, "la crémaillère
est à proximité de la première extrémité" comprend les cas où la crémaillère se trouve
de 0.01 à 30 cm, de préférence de 5 à 25 cm de la première extrémité 81 de la bande
d'une ceinture. Dans le cas d'un fermoir pour un bracelet, ces distances peuvent être
divisées par un nombre entre 4 à 8, par exemple.
[0046] Comme on peut le voir dans la figure 3, le corps 20 comporte et/ou peut être subdivisé
longitudinalement en trois segments 21, 65, 70 successifs. Ces segments comportant
(i) un bâti 21 qui comporte essentiellement un élément d'accouplement 22, (ii) une
partie centrale 65, sur laquelle l'élément de pivotement 40 est articulé, et (iii)
un cadre 70, agencé pour guider la bande 80 lorsque la première extrémité est connectée
au fermoir.
[0047] Le cadre 70 comporte deux longerons latéraux 71, connectés à la partie centrale 65,
et une entretoise transversale 72, reliant les extrémités des longerons qui sont à
l'opposé de la partie centrale. L'entretoise 72 comporte une entaille 73, agencée
pour recevoir l'extrémité libre du levier de pivotement 42 lorsque ce dernier est
en position de repos.
[0048] Une patte de guidage 74 est agencée sur la face intérieure de chacun des longerons
latéraux 71. Ensemble avec les longerons 71 et l'entretoise 72, les pattes 74 constituent
un autre élément de cadrage, servant à recevoir et à cadrer la bande 80 suite à l'insertion
de la première extrémité 81 dans le fermoir. Au lieu d'une paire de pattes opposées
74, il serait également possible de prévoir une deuxième entretoise transversale à
la même extrémité des longerons 71, par exemple, afin de définir le contour fermé
d'un passage pour la bande 80, similaire à ce qui a été décrit ci-dessus par rapport
au canal 46 formé par l'élément pivotant 40.
[0049] Il convient encore de noter que les dimensions transversales de la partie centrale
65, qui est située entre le cadre 70 et le bâti 21, sont diminuées ou rétrécies, de
manière à ce que les faces latérales 66 de la partie centrale soient déplacées vers
l'intérieur du fermoir. L'on pourrait aussi dire que chacun des deux côtés latéraux
du corps 20 présente une niche agencée pour recevoir les oreilles 45a et 45b de l'élément
pivotant 40, comme visible à la figure 1. Grâce aux niches 66, les dimensions latérales
(en direction transversale) de l'élément pivotant 40 ne dépassent pas ou peu les dimensions
latérales correspondantes du cadre 70 et de l'élément d'accouplement 22. Comme visible
dans la figure 4A, l'ensemble du fermoir présente un aspect homogène, généralement
longitudinal et fin, avec une extension transversale (largeur) adaptée à celle de
la bande 80. En particulier, la dimension transversale "d" (fig. 4A) du fermoir 10
n'est que légèrement supérieure à la largeur de la bande 80 formant la ceinture. En
outre, les poussoirs 23 ne dépassent pas ou de très peu (p.ex. moins que 5% de la
largeur) au-delà de la largeur "d" définie par le cadre 70.
[0050] Le bâti 21 du corps 20 comporte deux trous borgnes 67 qui s'étendent dans une direction
"verticale", perpendiculaire aux directions longitudinale et transversale du fermoir,
et qui débouchent dans une niche 68 agencée dans le bâti 21. La niche 68 est prévue
pour recevoir l'élément de blocage 41. Une tige 69 prolongée par un ressort 75 est
logée dans chacun des trous borgnes 67. Comme montré dans les figures 4A-4C et visible
dans la
figure 5, les tiges 69 se trouvent en appui contre une face inférieure de l'élément de blocage
41, et par ce biais, sollicitent l'élément pivotant 40 vers la position de repos montrée
dans les figures 1, 2 4B, et 5 à 7.
[0051] Le corps 20, en particulier le bâti 21, l'élément pivotant 40, la structure de guidage
30 et les ressorts 75 (de préférence les tiges 69 emmanchées chacune sur un ressort),
forment le dispositif de réglage de longueur utile de la ceinture, dont le principe
de fonctionnement sera décrit avec référence aux figures 4B et 4C. La crémaillère
85 fait également partie du dispositif de réglage de longueur.
[0052] En se référant à la figure 4B, on peut voir que la première extrémité 81 de la bande
80 a été enfilée à travers les passages que comporte le corps 20. Dans l'exemple illustré,
d'abord le passage formé par le cadre 70, ensuite le canal 46 formé par l'élément
pivotant 40 et enfin le passage formé par la structure de guidage 30. Dans cette configuration,
la bande 80 est cadrée par le corps 20 et la crémaillère 85 (aussi montrée dans la
figure 2) fait face à l'élément de blocage 41 de l'élément pivotant 40. Deux ressorts
75, sur lesquels des tiges 69 sont agencées, sollicitent l'élément pivotant 40 dans
le sens antihoraire tel que représenté dans les figures 4B et 4C, ce qui veut dire
que l'extrémité libre de l'élément de blocage 41 est poussée dans l'interstice entre
deux dents de la crémaillère. Au même temps, le levier d'actionnement 42 est sollicité
vers une position de repos, dans laquelle il se trouve placé de manière précise dans
l'entaille 73 faite sur mesure pour accommoder son extrémité libre.
[0053] Les dents de la crémaillère 85 ont un profil asymétrique et comportent, en vue de
profil comme montré dans les figures 4B et 4C, un premier flanc 76 qui est plus court
(ou plus petit) et pratiquement vertical (ou plus proche de la verticale que de l'horizontale),
et un deuxième flanc 77 opposé au premier flanc, qui est plus long (ou plus grand)
et dont l'inclinaison est plus proche de l'horizontale. L'élément de blocage 41 est
réalisé sous forme d'un patin dont l'extrémité butte directement contre le premier
flanc 76 d'une dent, afin de bloquer tout déplacement de la première extrémité 81
dans le sens correspondant à un rallongement de la longueur utile de la ceinture.
La structure de guidage 30 est agencée pour empêcher la bande 80 de s'écarter de l'élément
de blocage 41 au-delà d'une distance prédéfinie, de façon à empêcher la crémaillère
de se dégager de son engagement avec l'élément de blocage 41.
[0054] A la figure 4C, le levier d'actionnement 42 a été soulevé pour passer en position
activée du dispositif de réglage. Ce pivotement a engendré le rabaissement de l'élément
de blocage 41 à l'encontre des ressorts 75. En particulier, l'élément de blocage 41
est rabaissé dans sa niche 68 pour libérer le passage entre la structure de guidage
30 et le corps 20. Dans la configuration montrée dans la figure 4C, l'élément de blocage
41 est désengagé de la crémaillère 85, raison pour laquelle la première extrémité
81 de la bande peut maintenant être déplacée dans les deux sens en direction longitudinale.
Il est également possible de séparer complètement la première extrémité 81 du fermoir,
comme montré dans la figure 1, par exemple dans le but d'enlever la ceinture du vêtement.
[0055] Notons que, dans la configuration de repos montrée dans la figure 4B, le dispositif
de réglage de longueur n'empêche pas le déplacement de la première extrémité 81 dans
le sens correspondant au raccourcissement de la longueur utile de la ceinture (vers
la droite aux figures 4B et 4C). Un utilisateur peut saisir la bande 80 en amont du
fermoir (du côté gauche dans les figures 4B et 4C) pour pousser la première extrémité
81 de manière à raccourcir la longueur utile en enfonçant la bande 80 davantage à
travers la ou les structures de guidage 70, 46, 30 du fermoir. Alternativement, l'utilisateur
peut saisir l'extrémité libre 81 alors qu'elle émerge de la structure de guidage 30,
à droite dans les figures 4B et 4C, pour exercer une traction. Le deuxième flanc 77
d'une dent de la crémaillère va ensuite communiquer la force exercée en poussée ou
en traction au patin de blocage 41. En raison de l'orientation des surfaces de coopération
entre le patin 41 et le deuxième flanc 77 des dents asymétriques, cette force engendre
le rabaissement du patin 41 à l'encontre des ressorts 75 et fait donc pivoter légèrement
l'élément pivotant 40 dans le sens du déblocage, comme dans le cas d'une activation
par un utilisateur qui aurait saisi et soulevé le levier d'actionnement 42. Grâce
aux formes et/ou orientations des structures coopérantes entre la crémaillère 85 et
l'élément de blocage 41, il n'est pas nécessaire d'activer l'organe d'activation 42
pour effectuer le raccourcissement de la longueur utile. Ces caractéristiques permettent
un raccourcissement très facile et aisé sans pour autant engendrer le risque d'une
ouverture accidentelle du fermoir.
[0056] Le fermoir 10 comporte en outre un dispositif d'accouplement 50 qui est rendu solidaire
de la deuxième extrémité libre 82 de la bande 80, ladite deuxième extrémité étant
l'extrémité opposée à l'extrémité (libre) comportant la crémaillère.
[0057] Le dispositif d'accouplement comporte un support 52. Dans un mode de réalisation
préféré, le support est une plaquette présentant une surface plane qui s'étend dans
le plan transversal et radial.
[0058] Comme on peut le voir dans la figure 1, un premier élément d'accouplement 51, formé
de deux protubérances 51a et 51b, émerge dudit support 52. Le dispositif d'accouplement
50 comporte en outre un dispositif de liaison 55 prévu pour rendre le dispositif d'accouplement
50 solidaire de l'extrémité 82 de la bande 80. Dans le mode de réalisation montré
dans les figures 1 à 5, le dispositif de liaison 55 comporte un logement ou une cavité
56 agencé dans le support 52 pour recevoir l'extrémité 82, ainsi que des éléments
de fixation 57, par exemple des rivets 57 ayant des extrémités pointues, les rivets
étant insérés à travers des trous 59 dans le dispositif d'accouplement pour le rendre
solidaire de l'extrémité 82 lorsque cette dernière a été placée dans le logement 56.
Grâce au logement 56 et aux rivets 59, le dispositif d'accouplement 50 peut ainsi
être rendu solidaire de la deuxième extrémité 82.
[0059] Le corps 20 comporte un deuxième élément d'accouplement 22, agencé pour permettre
un accouplement verrouillable et détachable avec le dispositif d'accouplement 50,
en particulier grâce à la coopération avec le premier élément d'accouplement 51 agencé
sur ce dernier. De préférence, le corps 20 est amovible.
[0060] Le deuxième élément d'accouplement 22 comporte deux trous 22a et 22b agencés dans
le corps 20, comme visible dans les figures 4D et 8. Les trous sont agencés respectivement
pour permettre l'insertion des deux protubérances 51a, 51b, du premier élément d'accouplement.
Les trous mènent vers un logement transversal continu 29, dans lequel sont logés deux
pièces 33 essentiellement cylindriques. L'extrémité extérieure de chacune de ces pièces
33 forme un poussoir 23a, 23b, qui émerge à travers une ouverture du logement 29 sur
l'une et l'autre des faces latérales 35 du corps, formant ainsi l'organe d'actionnement
23 d'un dispositif de verrouillage permettant de verrouiller et de détacher le dispositif
d'accouplement 50 et ainsi la deuxième extrémité 82 de la bande du corps 20 du fermoir
10.
[0061] Un ressort 28 logé transversalement dans le logement 29 entre les pièces 33 sollicite
chacune de celles-ci en direction latérale, vers les ouvertures dans les faces latérales
35 du corps. Deux tenons 34 sont chacun ancrés dans un trou correspondant agencé sur
la face inférieure du corps, chacun des tenons émergeant dans le logement transversale
29 et s'étendant dans un logement oblong 36 que présente chacune des pièces 33. Le
logement oblong 36 limite le déplacement transversal que chacune des pièces 33, de
sorte que les pièces 33 sont retenues à l'intérieur du logement 29.
[0062] Chacune des pièces 33 comporte, vers la partie opposée au poussoir (respectivement
23a, 23b), une structure ou un élément de verrouillage 26a, 26b, agencé pour coopérer
avec un rebord de retenue 51c formé par chacune des protubérances 51a, 51b du premier
élément de fixation 51, lorsque le dispositif d'accouplement 50 est en position verrouillée
par rapport au corps 20. Dans le mode de réalisation montré, les structures de verrouillage
26a, 26b sont réalisées sous forme d'un rebord formé par une entaille 36 usinée dans
chacune des pièces cylindriques 33. Les entailles 36 sont en outre conformées de manière
à créer un passage pour les protubérances 51a, 51b, afin de permettre à ces dernières
de coopérer avec la structure de verrouillage 26a, 26b lorsque le dispositif d'accouplement
50 est connecté avec le corps.
[0063] Dans un mode de réalisation, le dispositif de verrouillage comporte, du côté du premier
élément d'accouplement 51, les protubérances 51a, 51b et le rebord 51c de ces dernières,
et du côté du deuxième élément de fixation 22, les ouvertures 22a, 22b permettant
l'insertion des protubérances, les pièces 33, permettant de retenir les protubérances
51a, 51b grâce au rebord 51c, le ressort 28 et le logement 29. Les poussoirs latéraux
23a, 23b font également partie du dispositif de verrouillage.
[0064] Lorsqu'un utilisateur appuie sur les deux poussoirs latéraux 23a, 23b, les pièces
33 se rapprochent en direction transversale à l'encontre du ressort 28, ce qui engendre
la séparation des structures de verrouillage 26a, 26b des rebords 51c du premier élément
de fixation 51. De cette manière, le dispositif d'accouplement 50, et la deuxième
extrémité 82 de la bande 80 dont il est solidaire, peuvent être séparés du corps 20
du fermoir.
[0065] Les deux poussoirs latéraux 23a, 23b sont agencés pour être actionnés à la main,
plus spécifiquement pour être actionnées simultanément par le pouce et l'index d'une
main d'un porteur. En d'autres termes, la deuxième extrémité peut être séparée du
corps de fermoir 20 sans utilisation d'un outil particulier, de manière très aisée
et en évitant une exposition à des clous, ou à d'autres structures pointues, qui sont
parfois agencés pour connecter la deuxième extrémité 82 au fermoir.
[0066] Comme décrit ci-dessus, la première extrémité 81 de la bande 80 peut être séparée
du corps 20 par l'actionnement de l'élément d'actionnement 42, ce qui peut naturellement
être effectué à la main. Le fermoir 10 de l'invention permet ainsi une séparation
complète du corps 20 du fermoir par rapport à la bande 80. Le dispositif d'accouplement
50 reste attaché à la deuxième extrémité 82 de la bande lors d'un détachement du corps
20. Il est de préférence attaché de manière permanente à la deuxième extrémité 82,
par exemple à l'aide de rivets 57 comme décrit ci-dessus. Dans un autre mode de réalisation,
non montré, le dispositif d'accouplement 50 peut être déconnecté de la deuxième extrémité
à l'aide d'un outil général tel qu'un tournevis ou encore à l'aide d'un outil dédié
prévu spécifiquement pour le détachement du dispositif d'accouplement. Dans ce dernier
cas, l'outil dédié est de préférence livré avec le fermoir 10 et/ou fait partie de
ce dernier. Dans un autre mode de réalisation, de fermoir comporte un agencement permettant
de détacher la deuxième extrémité 82 manuellement du dispositif d'accouplement.
[0067] Le corps 20, comportant l'élément pivotant 40, la structure de guidage 30 et le deuxième
élément d'accouplement 22, constitue la partie principale du fermoir 10. Le dispositif
d'accouplement 50 présente des dimensions plus petites que le corps et est également
plus léger.
[0068] Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif d'accouplement 50 et fabriqué
en un ou plusieurs matériaux non-métalliques, choisis de préférence parmi les composites
et les matières plastiques. Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif d'accouplement
est dépourvu de métal. Le corps 20 peut être fabriqué en métal ou en un ou plusieurs
autres matériaux, y compris les matériaux non-métalliques susmentionnés. Lorsqu'un
utilisateur doit passer un portique de détection de métal, par exemple dans le cadre
d'un contrôle de sécurité à l'aéroport, l'utilisateur peut aisément, et en particulier
manuellement, détacher le corps 20 tout en laissant la bande 80 de la ceinture (et
le dispositif d'accouplement 50) enfilée à travers les passants du vêtement. Comme
le dispositif d'accouplement 50 et la bande 80 sont de préférence composés de matériaux
non-métalliques, il n'est plus nécessaire d'ôter complètement la ceinture du vêtement
avant de passer le portique.
[0069] Dans un mode de réalisation alternatif, le dispositif d'accouplement est fabriqué
en métal.
[0070] L'invention permet également d'échanger un corps 20 avec un autre corps, ayant, par
exemple une autre couleur, un design, ou forme, mais présentant un deuxième élément
d'accouplement 22 compatible avec le dispositif d'accouplement 50. De cette manière,
un porteur peut choisir un corps en fonction de son humeur, goût et/ou encore assorti
aux vêtements, l'invention mettant ainsi en oeuvre un système d'interchangeabilité.
[0071] Dans un mode de réalisation, le dispositif d'accouplement 50, une fois inséré dans
le deuxième élément d'accouplement, n'est plus ou presque plus visible extérieurement.
De préférence, le dispositif d'accouplement 50 est inséré dans le corps 20 de manière
à être sensiblement caché et/ou couvert par le corps. Tout au moins lorsque la ceinture
comportant le fermoir est portée et que la face intérieure 84 est tournée vers le
corps du porteur.
[0072] Selon ce mode de réalisation, le design du dispositif d'accouplement 50 n'affecte
pas le design de l'ensemble du fermoir, notamment du corps 20, une fois que le corps
est le dispositif d'accouplement 50 sont accouplés.
[0073] Le corps 20 du fermoir peut être fabriqué en métal ou en un ou plusieurs matériaux
non-métalliques, ou en une combinaison de matériaux non-métalliques et métalliques.
Comme le corps peut être détaché de manière aisée et/ou manuellement des deux extrémités
de la bande 80, grâce notamment au dispositif d'accouplement 50 à la deuxième extrémité,
il peut être fabriqué en métal, mais il peut être fabriqué en d'autres matériaux si
c'est souhaité.
[0074] Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif d'accouplement 50 comporte un
support 52, ledit premier élément d'accouplement 51a, 51b étant agencé sur ledit support,
ledit corps 20 et ledit support 52 formant un ensemble mâle-femelle agencé pour guider
ledit dispositif d'accouplement 50 par rapport au corps 20 lors de l'accouplement
desdits premier et deuxième éléments d'accouplement 51, 22 par un utilisateur.
[0075] Dans un mode de réalisation préféré, ledit corps 20 et ledit support 52, qui forment
l'ensemble mâle-femelle, présentent des formes et/ou contours complémentaires, permettant
et guidant le rapprochement des première et deuxième éléments d'accouplement 51, 22.
Selon un mode de réalisation montré aux figures 1-5, le rapprochement est contraint
en ce qu'il peut être effectué dans un sens et/ou dans une orientation relative seulement,
en particulier dans un sens prédéfini.
[0076] De préférence, le corps 20 et en particulier le deuxième élément de fixation 22,
forme une partie femelle, alors que le support 52 du dispositif d'accouplement et
éventuellement les protubérances 51 forment la partie mâle de l'ensemble mâle-femelle.
[0077] Dans un mode de réalisation préféré, ledit corps 20 comporte une ouverture 25 donnant
sur un logement 24 formant la partie femelle dudit ensemble mâle-femelle, ladite ouverture
ayant un contour défini permettant une insertion dudit dispositif d'accouplement 50
afin de connecter ledit corps 20 et ledit dispositif d'accouplement 50.
[0078] Dans un mode de réalisation préféré, le contour en coupe transversale dudit support
52 présente une forme géométrique n'ayant aucun, un seul ou au maximum deux axes de
symétrie, ledit contour permettant l'insertion dudit dispositif d'accouplement 50
à travers ladite ouverture 24 dans le corps.
[0079] La
figure 4E montre quatre exemples de support (i) à (iv) vus en coupe transversale. L'exemple
(i) correspond à la forme du support du mode de réalisation des figures 1 à 5. Les
deux premiers exemples (i)-(ii), présentent en coupe transversale un contour possédant
un axe de symétrie indiqué par la ligne S-S. La forme définie par la coupe transversale
du support (iv) à la figure 4E ne possède aucun axe de symétrie. Enfin, le support
de l'exemple (iii) possède deux axes de symétrie, correspondant aux modes de réalisation
montrés aux figures 9A, 9B et 10 à 14, respectivement. Au lieu de la coupe transversale,
une vue de devant sur le dispositif d'accouplement, avec une vue en direction longitudinal
(comme à la Fig. 4D mais sur le dispositif d'accouplement au lieu du corps), permet
également d'identifier le nombre d'axes de symétrie du support.
[0080] La première forme (toute à gauche à la figure 4E) permet une insertion précise et
guidée dans le logement 24 défini par l'ouverture 25 prévue dans le corps 20 du fermoir,
comme on peut le voir dans la
figure 4D. Le support 52 (ou l'ensemble du dispositif d'accouplement 50) et le logement 24 de
ce mode de réalisation forment ainsi un ensemble mâle-femelle conformément aux modes
de réalisations susmentionnés, dans lequel le support 52, et en particulier la forme
définie par le contour de la coupe transversale du support, possède un seul axe de
symétrie.
[0081] Aux figures 4D et 5, la structure de guidage 30 a été omise pour des raisons de clarté.
[0082] Les
figures 6, 7 et
8 montrent un fermoir 110 selon un deuxième mode de réalisation, qui se distingue du
fermoir 10 du premier mode de réalisation en ce que le dispositif d'accouplement 150
comporte un dispositif de liaison 155 comportant une languette 58, mieux visible dans
la figure 7, pour être rendu solidaire d'une bande 80 en cuir, tissu, matière plastique
ou caoutchouc. Dans le cas d'une bande en cuir ou en tissu, la languette peut être
insérée dans une fente 86 entre deux couches de cuir ou de tissu, par exemple. La
languette peut présenter des trous 59, permettant de coudre le dispositif d'accouplement
à la deuxième extrémité 82 de la bande 80 ou de les rendre solidaires l'un de l'autre.
[0083] Le support 152 du dispositif d'accouplement 150 présente une forme légèrement différente
du support 52 du premier mode de réalisation. La coupe transversale du support 152
correspond à la forme montrée à (ii) de la figure 4E et possède également un axe de
symétrie. Par conséquent, le deuxième élément d'accouplement 122, en particulier l'ouverture
125 et le logement 124 agencés dans le corps 120 du fermoir 110 présentent des formes
légèrement différentes du premier mode de réalisation, adaptées pour fonctionner comme
partie femelle de l'ensemble mâle-femelle constitué par le support 152 du dispositif
d'accouplement et le corps 120. Les éléments d'accouplement 51 agencés sur le support
152 ont la même forme que dans le cas du premier mode de réalisation.
[0084] Les
figures 9A, 9B et
9C montrent un dispositif d'accouplement 250 selon un troisième mode de réalisation.
Dans ce cas, le dispositif de liaison 255 comporte deux plaquettes 91, 92 reliées
au support 252 du dispositif d'accouplement. Les plaquettes s'étendent de préférence
dans des plans parallèles au plan défini par les axes longitudinaux et transversaux
du fermoir (sensiblement parallèles aux deux faces opposées 83, 84 de la bande 80
à proximité du fermoir). Les plaquettes 91, 92 sont de préférence sensiblement parallèles
et espacées l'une de l'autre pour former une sorte de logement 256 adapté pour recevoir
l'extrémité libre 82 de la bande. Les plaquettes comportent des trous 93 munis de
rebords annulaires 94, ce qui permet de placer des rivets doubles 257, la tête d'un
rivet étant retenu par le rebord. Les rivets sont insérés dans les trous 93 et traversent
la bande 80 à proximité de la deuxième extrémité 82 pour rendre le dispositif d'accouplement
250 solidaire de la bande 80, comme montré dans la figure 9C. Le dispositif d'accouplement
250 peut fonctionner comme partie mâle avec le logement 24 agencé par le corps 20
montré dans les figures 1 à 5.
[0085] Le dispositif d'accouplement 250, comme les dispositifs d'accouplement 50 et 150
décrits ci-dessus, est de préférence fabriqué en matériaux non-métalliques, par exemple
en composite ou en matières plastiques ayant une dureté suffisante. Les rivets 257
sont de préférence également fabriqués en matériaux non-métalliques.
[0086] Les figures 10 à
14 montrent un fermoir 130 selon un quatrième mode de réalisation, qui se distingue
des modes de réalisation des figures 1 à 9B principalement par l'absence d'une crémaillère
sur la bande 87 de la ceinture et par la structure différente de l'élément de blocage
349 prévu pour bloquer la première extrémité 81 de la bande, lorsque le mécanisme
de réglage fin de la longueur utile est en position de repos. Comme on peut le voir
à la figure 12 en particulier, la partie centrale 365 du corps 320 est adaptée à la
structure de l'élément de blocage 349. Ce dernier est une pièce séparée et n'est ainsi
pas solidaire de l'élément pivotant 340, contrairement aux modes de réalisation précédents.
La partie centrale 365 comporte deux montants latéraux 97, définissant entre eux un
espace 368 dans lequel est logé l'élément de blocage 349.
[0087] Comme la pièce pivotante 340 avec son l'élément d'actionnement 42, l'élément de blocage
349 est agencé pivotant sur le corps. Les éléments 340 et 349 peuvent également être
considérés respectivement comme des premier et deuxième éléments pivotants. Des trous
96 sont percés dans les deux montants latéraux en direction transversale, pour loger
une goupille de pivotement 98, qui passe en outre à travers un logement de pivotement
transversal 11 de l'élément de blocage. Les axes de pivotement de l'élément de blocage
et du premier élément pivotant sont parallèles, et sont tous les deux agencés au niveau
de la partie centrale du corps. En particulier, ils sont maintenus en position par
les deux montants latéraux 97.
[0088] L'élément de blocage 349 comprend un apex central 15 muni de rainures, prévu pour
être en contact avec la face intérieure 84 de la bande de la ceinture vers sa première
extrémité 81, afin de la bloquer par friction. Au moins l'apex 15 est formé d'un élastomère
comme du caoutchouc naturel ou synthétique présentant de préférence un coefficient
de friction élevé. Dans le mode de réalisation montré, toute la pièce 349 est faite
en élastomère. Sur sa face arrière, tournée vers le bâti 321, l'élément de blocage
comporte un trou borgne 12, prévu pour recevoir une extrémité d'un ressort cylindrique
14, dont l'autre extrémité s'appuie dans un logement agencé entre la partie centrale
367 et le bâti 321. Ce ressort sollicite l'élément de blocage vers une position d'élévation
limite, en direction de la face intérieure 84 de la bande 87, comme visible aux figures
13A à 13C.
[0089] L'élément de blocage 349 comporte en outre, au niveau de ses deux flancs latéraux,
des surfaces d'appui 17. Ces surfaces sont situées dans un plan transversal oblique,
faisant face à une paire de patins ou plaquettes 341 reliées à l'élément pivotant
340. Les plaquettes 341 sont agencées sur l'élément transversal 44 de l'élément pivotant,
similaire à l'élément de blocage 41 des modes de réalisation précédents, à la différence
près qu'il a deux plaquettes et qu'elles sont agencées latéralement sur la transversale
44, afin de laisser de l'espace entre elles pour l'apex 15 de l'élément de blocage
349. La partie centrale de la transversale 44 fonctionne toutefois comme butée pour
l'élément de blocage 349, l'empêchant de dépasser, sous l'effet du ressort 14, une
élévation limite en l'absence d'une bande 87 insérée dans le fermoir.
[0090] Un trou borgne 367 est également agencé sur la face supérieure de chacun des montants
97, pour loger une tige 69 prolongée par un ressort 75. Dans le fermoir assemblé,
la tige 69 est en appui contre la face inférieure de chacune des plaquettes 341, afin
de solliciter l'ensemble de l'élément pivotant 340 en position de repos.
[0091] Outre la partie centrale 367, l'agencement de l'élément de blocage et l'élément pivotant
340, les autres segments et/ou parties du fermoir sont sensiblement identiques, analogues
ou très similaires à ce qui a été décrit ci-dessus par rapport aux modes de réalisation
précédents, et des numéros de référence identiques sont utilisées dans les figures
10-14 lorsque la structure et/ou la fonction d'un élément structurel est largement
identique à un élément correspondant montré dans une figure précédente, et que l'homme
du métier n'aura pas de difficulté à comprendre le fonctionnement à partir du descriptif
de la structure donné précédemment ci-dessus. Par exemple, le cadre 70 et la structure
de guidage 30 du fermoir 130 sont structurellement quasi identiques aux éléments correspondants
des fermoirs 10, 110 et 120. Comme dans ces modes de réalisation précédents, le guidage
et la stabilisation de la première extrémité 81 de la bande 87 est obtenue par le
cadre 70, le passage 46 dans l'élément pivotant et la structure 30.
[0092] Comme dans le cas des modes de réalisation précédents, le segment 321 du fermoir
formant le bâti comporte le dispositif de verrouillage avec ses organes d'actionnement
23, l'ouverture 325 pour insérer le dispositif d'accouplement 350 et pour le loger
et attacher de manière détachable dans le logement 324. L'ouverture 325 est similaire
à l'ouverture 125 du fermoir 110, mais un peu plus étendue en direction radiale.
[0093] La section transversale du dispositif d'accouplement 350 présente, au niveau de son
support 362 (plan de coupe C-C de la figure 14), deux axes de symétrie (S1-S1 et S2-S2)
comme dans l'exemple (iii) illustré à la figure 4E. Toutefois, la réduction du nombre
d'axes de symétrie du support n'est pas le seul moyen de prévenir le risque d'un attachement
incorrect et/ou erroné du l'élément d'accouplement 51 avec l'élément d'accouplement
322 du corps 320. D'autres adaptations structurelles peuvent remplir cette fonction.
Par exemple, l'agencement des éléments d'accouplement 51 et/ou des trous 22a, 22b
(fig. 4D et 8) peut être utilisé pour permettre la connexion selon une orientation
relative seulement entre les premier et deuxième éléments d'accouplement 51, 322.
Par exemple, dans le cas du fermoir 110 montré à la figure 8, les ouvertures 22a et
22b sont situées vers le bas au fond du logement 124 (montré en haut dans la vue de
la fig. 8). Dans ce cas, l'agencement des éléments d'accouplement 51a, 51b sur le
support en combinaison avec l'agencements des ouvertures permet d'empêcher une connexion
erronée.
[0094] A l'intérieur du logement 324 du fermoir 130, des ouvertures 22a et 22b sont prévues
à l'instar des ouvertures correspondantes montrées à la figures 4D et 8. La connexion
et le détachement du dispositif d'accouplement 350 d'avec le deuxième élément d'accouplement
322 fonctionne de manière analogue à ce qui a été décrit ci-haut concernant les autres
modes de réalisation.
[0095] À l'instar de ce qui était déjà le cas avec le mode de réalisation 10 montré à la
figure 3, le dispositif d'accouplement 350 du fermoir 130 comporte un dispositif de
liaison 55 prévu pour rendre le dispositif d'accouplement 350 solidaire de la deuxième
extrémité 82 de la bande 87. Ce dispositif comporte une cavité ou une niche 56 agencée
dans le support 52 pour recevoir la deuxième extrémité 82, ainsi que des éléments
de fixation 57, par exemple des rivets ou clous 57 ayant des extrémités pointues,
pour fixer l'extrémité dans la niche. Le détachement du dispositif d'accouplement
350 (relié à la deuxième extrémité 82 de la bande) du corps 320 du fermoir par l'activation
des poussoirs 23 fonctionne de la même manière que ce qui a été décrit ci-dessus.
[0096] Le fonctionnement du mécanisme permettant de retenir la première extrémité 81 dans
le fermoir 130 et de l'enlever est illustré aux figures 13A à 13B. En position de
repos (fig. 13A), sous l'action du ressort 14, l'apex 15 de l'élément de blocage 349
se trouve en appui sur la face intérieure 84 de la partie de la bande 87 insérée dans
le passage 31 délimité du côté extérieur par la structure 30, et du côté intérieur
par l'élément de blocage. La bande est ainsi complètement bloquée dans la direction
correspondant à un allongement de la longueur utile. Ce blocage est obtenu d'une part
grâce à la force de friction susmentionnée, mais également grâce à l'inclinaison de
l'élément de blocage 349 par rapport à la verticale. Si un porteur saisit la bande
87 en amont du fermoir (du côté gauche dans les figures 13A-13C) pour la tirer dans
la direction correspondant à un allongement (vers la gauche dans ces figures), la
friction entre la bande 87 et l'élément de blocage a comme effet de faire pivoter
ce dernier dans le sens antihoraire et ainsi de diminuer encore davantage l'ouverture
du passage 31. Ceci a comme effet de coincer la bande 87 dans ce passage à la manière
d'un noeud qui se resserre.
[0097] Pour rallonger la longueur utile de la ceinture, l'utilisateur peut saisir et soulever
l'élément d'actionnement 42 pour le faire pivoter vers l'extérieur comme montré aux
figures 13B et 13C, passant ainsi en position activée du fermoir. Le pivotement de
l'élément de pivotement 340 engendre le rabaissement des plaquettes 341, qui viennent
en contact avec les surfaces d'appui 17 de l'élément de blocage pour agir sur ce dernier
et le faire pivoter vers le bas, dans le sens horaire aux fig. 13A-C. Ce pivotement
sépare ou du moins desserre le contact entre l'élément de blocage et la face intérieure
de la bande 87, ce qui permet au porteur de tirer sur la partie de la ceinture en
amont du fermoir pour retirer la première extrémité de la bande hors de ce dernier,
ou simplement pour rallonger la longueur utile.
[0098] L'agencement et/ou la structure de l'élément de blocage 349 permet également le raccourcissement
de la longueur utile sans besoin d'activer l'élément d'actionnement 42. L'utilisateur
saisit la bande en amont du fermoir et la pousse dans la direction du raccourcissement.
Dans ce cas aussi, la force exercée par l'utilisateur agit sur l'élément de blocage.
Toutefois, dans ce cas, l'élément de blocage est amené à pivoter dans le sens horaire.
Autrement dit, dans le sens associé à un élargissement du passage 31. La première
extrémité 81 est ainsi davantage insérée dans le fermoir et la longueur utile raccourcie.
[0099] Les manipulations que l'utilisateur peut effectuer pour rallonger et raccourcir la
longueur utile de la ceinture munie du fermoir 130 sont les mêmes que celles effectuées
sur fermoirs précédents 10, 110, 120.
[0100] Dans une variante non illustrée du fermoir, il est envisagé de rendre l'élément de
blocage 349 solidaire de la pièce pivotante 349, selon un mode de réalisation qui
combine des caractéristiques du fermoir 10 avec celles fermoir 130, par exemple.
[0101] Les mécanismes des fermoirs de l'invention sont avantageux entre autres parce qu'un
organe d'activation levier séparé, par exemple latéral, formant une protubérance et/ou
émergeant du contour général du fermoir est absent. L'organe d'activation constitue,
est intégré et/ou fait partie d'un capot exposé vers l'extérieur du fermoir et est
de préférence plat. De préférence, l'organe d'activation 42 est réalisé sous forme
d'une plaquette pivotante. L'absence d'un levier latéral protubérant permet de diminuer
le risque que le fermoir ne s'accroche à un vêtement, par exemple.
[0102] Dans un mode de réalisation préféré, le fermoir comporte un couvercle et/ou un capot
48, et l'élément d'actionnement 42 est intégré dans ledit capot et/ou forme au moins
une partie dudit capot. Le capot définit de préférence au moins partiellement la face
extérieure principale 48, le devant et/ou la façade du fermoir, exposé(e) et ainsi
visible depuis l'extérieur lorsque le fermoir est porté et en position de repos.
[0103] Dans un mode de réalisation, dans sa fonction de capot, l'élément d'actionnement
42 couvre au moins une partie de la face extérieure 83 de la bande placée dans le
fermoir.
[0104] Dans le mode de réalisation montré, un capot 48 ou une partie du dernier est formé
par l'ensemble de l'élément d'actionnement 42.
[0105] L'homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter le contenu
de la présente divulgation à ses propres besoins et mettre en oeuvre un fermoir, sans
sortir du cadre de la présente invention.
[0106] Par exemple, l'homme du métier pourrait adapter l'enseignement de l'invention pour
mettre en oeuvre un fermoir pour le bracelet d'une montre-bracelet.
[0107] Une autre modification prévue dans le cadre de l'invention serait un premier élément
d'accouplement 51 formé par une seule protubérance au lieu des deux protubérances
51a et 51b. Ensuite, l'invention envisage l'inversion des parties mâle et femelle,
respectivement, de l'ensemble mâle-femelle, par exemple de manière à ce que la partie
femelle soit associé au dispositif d'accouplement 50, 150, 250, 350 et la partie mâle
au corps 20, 120, 320.
[0108] Dans un mode de réalisation, l'invention envisage en outre que l'organe d'actionnement
23 soit agencé sur le dispositif d'accouplement 50, 150, 250, 350 et non pas sur le
corps. Un avantage d'associer l'organe d'actionnement 23 sur le corps est que cet
organe ainsi que, le cas échéant, le ressort 28 peut être fabriqué en métal, puisque
l'ensemble du corps peut être déconnecté comme décrit ci-dessus.
[0109] L'invention envisage en outre que l'organe d'actionnement 23 est réalisé sous forme
d'un seul organe ou poussoir au lieu d'une paire de poussoirs 23a, 23b. Dans un mode
de réalisation, l'organe d'actionnement 23 est réalisé non sous forme d'un poussoir
mais sous une autre forme, par exemple un coulisseau et/ou un levier.
1. Fermoir (10) pour une ceinture, la ceinture comportant au moins une bande (80) comportant
des première et deuxième extrémités (81, 82), le fermoir permettant de connecter les
première et deuxième extrémités, le fermoir comportant :
- un corps (20) muni d'une structure de guidage (30) définissant un passage agencé
pour permettre d'enfiler et/ou de supporter la bande (80) à proximité de la première
extrémité (81) ;
- un élément d'actionnement (42) et un élément de blocage (41) agencés sur ledit corps
(20), de manière à ce que ledit élément de blocage (41) est positionné dans ledit
passage pour pouvoir coopérer avec ladite bande (80) lorsque la première extrémité
(81) est enfilée dans ledit passage et pour pouvoir ainsi retenir la bande (80) à
proximité de ladite première extrémité (81), l'élément d'actionnement (42) étant agencé
pour agir sur l'élément de blocage de manière que l'élément de blocage (41) cesse
de retenir la bande (80) lorsque l'élément d'actionnement est activé, de façon que
l'élément de blocage (41) relâche la bande pour permettre un ajustement de la longueur
utile de la ceinture ;
caractérisé en ce que ledit fermoir comporte en outre :
- un dispositif d'accouplement (50), prévu pour être rendu solidaire de la deuxième
extrémité (82) de la bande (80), le dispositif d'accouplement (50) comportant un premier
élément d'accouplement (51) ;
et
en ce que ledit corps (20) comporte un deuxième élément d'accouplement (22) agencé pour permettre
un accouplement du dit deuxième élément d'accouplement avec ledit premier élément
d'accouplement (51), ledit deuxième élément d'accouplement (22) ou ledit dispositif
d'accouplement (50) comportant un organe d'actionnement (23) agencé pour être actionné
par un porteur pour permettre le désaccouplement des première et deuxième éléments
d'accouplement (51, 22) et de séparer ladite deuxième extrémité (82) dudit corps (20).
2. Fermoir selon la revendication 1, comportant un dispositif de verrouillage (22a, 22b;
23a, 23b; 23; 26a, 26b; 28; 29; 33) agencé pour verrouiller ensemble les premier et
deuxième éléments d'accouplement (51, 22) lorsqu'ils sont connectés et pour permettre
une séparation desdits éléments d'accouplements par l'activation dudit organe d'actionnement
(23).
3. Fermoir selon la revendication 2, dans lequel ledit dispositif de verrouillage comporte
un élément élastique (28) agencé pour agir sur ledit organe d'actionnement (23) afin
de maintenir ledit dispositif de verrouillage en position verrouillée.
4. Fermoir (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit organe d'actionnement (23) comporte deux poussoirs (23a, 23b) agencés de part
et d'autre sur des faces latérales (35) du corps (20).
5. Fermoir (10) selon la revendication 4, le corps (20) comportant un logement transversal
(29), lesdits poussoirs (23a, 23b), reliés chacun à un élément de verrouillage (26a,
26b), étant agencés dans ledit logement, le corps comportant de préférence un ou plusieurs
élément élastique (28) agencé pour maintenir les éléments de verrouillage en position
de verrouillage.
6. Fermoir (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit
dispositif d'accouplement (50) comporte un support (52), ledit premier élément d'accouplement
(51) étant agencé sur ledit support, ledit corps (20) et ledit support (52) formant
un ensemble mâle-femelle agencé pour guider ledit dispositif d'accouplement (50) par
rapport au corps (20) lors de l'accouplement desdits premier et deuxième éléments
d'accouplement (51, 22) par un utilisateur.
7. Fermoir (10) selon la revendication 6, dans lequel ledit corps (20) et ledit support
(52) qui forment ledit ensemble mâle-femelle, présentent des formes et/ou des contours
complémentaires, permettant et guidant le rapprochement des première et deuxième éléments
d'accouplement (51, 22).
8. Fermoir (10) selon l'une quelconque des revendications 6 et 7, ledit corps (20) comportant
une ouverture (25) donnant sur un logement (24) formant la partie femelle dudit ensemble
mâle-femelle, ladite ouverture ayant un contour défini permettant une insertion dudit
dispositif d'accouplement (50) afin de connecter ledit corps (20) et ledit dispositif
d'accouplement (50).
9. Fermoir (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit
dispositif d'accouplement (50) comporte un dispositif de liaison permettant de rendre
le dispositif d'accouplement solidaire de la deuxième extrémité (82) de la bande (80),
le dispositif de liaison étant de préférence choisi parmi :
- un logement (56) agencée pour recevoir ladite extrémité (82), et un élément de fixation
(57) agencé sur le dispositif d'accouplement pour agir sur ladite extrémité (82) et
la retenir dans le logement; et,
- une languette (58) agencée pour être placée dans une fente (86) à l'extrémité de
ladite bande (80) ou entre deux couches de la bande, ou pour être rendue solidaire
d'une bande par couture ou par surmoulage.
10. Fermoir (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit
dispositif d'accouplement (50) est fabriqué en un ou plusieurs matériaux non-métalliques,
choisis de préférence parmi les composites et les matières plastiques, et en ce que
ledit corps est de préférence fabriqué en métal.
11. Fermoir (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le
dispositif d'accouplement (50, 150, 250) se trouve inséré dans le corps (20) lorsqu'il
est accouplé au deuxième élément d'accouplement (22), de manière que le dispositif
d'accouplement (50, 150, 250) soit sensiblement caché et/ou couvert par le corps et/ou
de préférence de manière qu'il ne soit pas être visible depuis l'extérieur, lorsqu'il
est accouplé au deuxième élément d'accouplement (22).
12. Fermoir (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant un
élément pivotant (40) comportant ledit élément d'actionnement (42), ce dernier étant
réalisé sous forme d'un levier d'actionnement (42), agencé pivotant sur ledit corps
(20).
13. Le fermoir selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant un capot
ou un couvercle (48), l'élément d'actionnement (42) étant intégré dans ledit capot
et/ou formant au moins une partie dudit capot.
14. Le fermoir selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément d'actionnement et l'élément de blocage sont des premier et deuxième éléments
pivotants, agencés séparément de manière pivotante sur le corps.
15. Fermoir (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant un
élément pivotant (40) comportant un premier élément transversal (43) relié audit élément
d'actionnement (42) et un deuxième élément transversal (44), les premier et deuxième
éléments transversaux (43, 44) étant reliés par deux extensions latérales (45a, 45b),
les éléments transversaux et les extensions latérales formant un canal (46) agencé
pour cadrer la bande (80) de préférence à proximité de ladite première extrémité (81),
ledit élément pivotant étant monté pivotant sur ledit corps (20).
16. Fermoir (10) pour connecter des première et deuxième extrémités libres (81, 82) d'au
moins une bande (80), le fermoir permettant de connecter les première et deuxième
extrémités, le fermoir comportant :
- un corps (20) ;
- un élément d'actionnement (42) et un élément de blocage (41) agencés sur ledit corps
(20), ledit élément de blocage (41) étant agencé de manière à pouvoir coopérer avec
ladite bande (80) pour pouvoir retenir ladite première extrémité (81), l'élément d'actionnement
(42) étant agencé pour agir sur l'élément de blocage (41) de manière que l'élément
de blocage cesse de coopérer avec la bande (80) lorsque l'élément d'actionnement est
activé, de façon que l'élément de blocage (41) relâche la bande pour permettre un
ajustement de la longueur utile de la ceinture;
caractérisé en ce que ledit fermoir comporte en outre :
- un dispositif d'accouplement (50), prévu pour être rendu solidaire de la deuxième
extrémité (82) de la bande (80), le dispositif d'accouplement (50) comportant un premier
élément d'accouplement (51) ;
et
en ce que ledit corps (20) comporte un deuxième élément d'accouplement (22), le premier et
le deuxième élément d'accouplement étant complémentaires et étant agencés pour permettre
un accouplement détachable du premier et du deuxième élément d'accouplement (51),
ledit deuxième élément d'accouplement (22) ou ledit dispositif d'accouplement (50)
comportant un ou plusieurs organe d'actionnement (23) agencé pour être actionné par
un porteur pour permettre le désaccouplement des première et deuxième éléments d'accouplement
(51, 22) et de séparer le dispositif d'accouplement (50) dudit corps (20).