[0001] L'invention concerne un système d'actionnement d'un mécanisme à pêne. L'invention
concerne également un bandeau de porte comportant ce système d'actionnement ainsi
qu'un ensemble pour la réalisation de ce système d'actionnement.
[0002] Les systèmes d'actionnement sont utilisés dans des serrures et, en particulier, dans
des serrures électroniques de porte. Les systèmes d'actionnement permettent de déplacer
le mécanisme à pêne entre un état saillant et un état escamoté. Dans l'état saillant,
les pênes du mécanisme à pêne sont dans une position sortie dans laquelle ils verrouillent
la porte dans une position fermée par coopération de forme avec un dormant de la porte.
Dans l'état escamoté, les pênes sont dans une position rentrée dans laquelle la porte
peut librement être déplacée de sa position fermée vers sa position ouverte.
[0003] Des systèmes d'actionnement connus comportent notamment un moteur électrique qui
permet, lorsqu'une commande de déverrouillage est reçue, de déplacer automatiquement
le mécanisme à pêne de son état saillant vers son état escamoté. Ces systèmes d'actionnement
connus comportent également un cylindre mécanique pour être capable d'ouvrir la porte
même en cas de défaillance du moteur électrique.
[0004] Ainsi, ces systèmes d'actionnement comportent un mécanisme de couplage qui raccorde
mécaniquement le mécanisme à pêne :
- à l'arbre du moteur électrique pour le déplacer vers son état escamoté à l'aide du
moteur électrique, et en alternance.
- au cylindre mécanique pour le déplacer vers son état escamoté à l'aide d'une clé autorisée
tournée à l'intérieur du cylindre mécanique.
[0005] Des exemples de tels mécanismes de couplage sont décrits dans les demandes
WO0188315A1 et
EP3196388A1. Dans ces mécanismes de couplage, une pièce mobile est déplacée en translation pour
raccorder le mécanisme à pêne à l'arbre du moteur électrique et, en alternance, au
cylindre mécanique. Ces mécanismes de couplage comportent aussi généralement au moins
un ressort qui permet de ramener automatiquement le mécanisme de couplage dans une
position où le mécanisme à pêne est mécaniquement raccordé à l'arbre du moteur électrique.Ces
mécanismes de couplage sont complexes et peu robustes.
[0006] Un autre mécanisme de couplage est divulgué dans la demande
FR2696493A1. Ce mécanisme de couplage utilise un différentiel. Par rapport aux mécanismes de
couplage précédent, il est moins complexe et plus robuste. Il présente cependant quelques
inconvénients :
- 1) Si une clé autorisée à ouvrir la serrure est oubliée dans le cylindre de la serrure,
il n'est plus possible de déplacer le mécanisme à pêne à l'aide du moteur électrique.
- 2) Lorsque le mécanisme à pêne est déplacé par le moteur électrique, un effort s'exerce
sur des goupilles ou des paillettes du cylindre, ce qui peu entraîner une usure prématurée
du cylindre.
- 3) En cas de perte ou de vol de la clé mécanique, il faut très rapidement remplacer
le cylindre pour restaurer la sécurité de la serrure.
- 4) Le cylindre n'est pas standard du fait que le panneton habituel est remplacé par
une roue crantée.
[0007] De l'état de la technique relatif à l'utilisation d'engrenages dans le domaine de
la serrurerie est également divulgué dans
EP3933153A1 et
US2019/271175A1.
[0008] L'invention vise à remédier à au moins l'un des inconvénients du système d'actionnement
d'un mécanisme à pêne de
FR2696493A1.
[0009] L'invention est exposée dans le jeu de revendications joint.
[0010] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée
uniquement au titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur
lesquels :
- la figure 1 est une illustration schématique et en perspective d'une porte équipée
d'un bandeau de porte,
- la figure 2 est une illustration schématique de l'architecture du bandeau de porte
de la figure 1 ;
- la figure 3 est une illustration schématique d'une liaison mécanique entre l'arbre
d'un moteur électrique et un arbre d'entrée d'un différentiel, mis en oeuvre dans
le bandeau de porte de la figure 1 ;
- la figure 4 est une illustration schématique, en perspective, d'une liaison mécanique
entre un cylindre mécanique et un arbre d'entrée d'un différentiel, mis en oeuvre
dans le bandeau de porte de la figure 1 ;
- les figures 5, 6 et 7 sont des illustrations en vue de face de la liaison mécanique
de la figure 4 dans différents états de fonctionnement;
- la figure 8 est une illustration schématique d'une partie d'un différentiel mis en
oeuvre dans le bandeau de la figure 1 ;
- la figure 9 est une illustration schématique de l'architecture d'un autre mode de
réalisation possible pour le différentiel du bandeau de la figure 1.
[0011] Dans la suite de cette description, les caractéristiques et fonctions bien connues
de l'homme du métier ne sont pas décrites en détail. Dans ces figures, les mêmes références
sont utilisées pour désigner les mêmes éléments.
[0012] Dans cette description, des exemples détaillés de modes de réalisation sont d'abord
décrits dans un chapitre I en référence aux figures. Ensuite, dans un chapitre II,
des variantes de ces modes de réalisation sont présentées. Enfin, les avantages des
différents modes de réalisation sont introduits dans un chapitre III.
CHAPITRE I : EXEMPLES DE MODES DE RÉALISATION
[0013] La figure 1 représente une porte 2 d'un logement. Cette porte 2 est déplaçable entre
une position ouverte, représentée sur la figure 1, et une position fermée. Dans la
position ouverte, l'accès à l'intérieur du logement est possible. Dans la position
fermée, l'accès à l'intérieur de ce logement est interdit.
[0014] Pour verrouiller la porte 2 dans sa position fermée, une serrure électronique est
fixée sans aucun degré de liberté sur la porte 2. Ici, cette serrure électronique
est un bandeau de porte multipoints 4 monté sur le côté intérieur de la porte 2.
[0015] Ce bandeau 4 se présente sous la forme d'un boîtier 6 à l'intérieur duquel sont logés
un mécanisme à pêne 10 (figure 2) et un système 12 (figure 2) d'actionnement du mécanisme
10. Ici, le bandeau 4 comporte aussi une poignée 14 qui permet de déplacer la porte
2 entre ses positions ouverte et fermée. Le boîtier 6 est ici fixé le long de la tranche
verticale de la porte 2 située du côté opposé aux gonds.
[0016] Le mécanisme 10 à pêne comporte des pênes. Chacun de ces pênes est déplaçable entre
une position sortie et une position rentrée. Dans la position sortie, chaque pêne
est reçu dans une cavité correspondante aménagée dans un dormant ou un châssis 14
fixé sans aucun degré de liberté sur le dormant, pour verrouiller la porte 2 dans
sa position fermée. Dans sa position rentrée, chaque pêne est enfoncé à l'intérieur
du boîtier 6 et situé en dehors de la cavité aménagée dans le dormant 14. Ainsi, lorsque
tous les pênes sont dans leur position rentrée, la porte 2 peut librement être déplacée
de sa position fermée vers sa position ouverte.
[0017] Sur la figure 1, quatre pênes 20 sont représentés dans leur position sortie pour
les rendre plus visibles même si la porte 2 est dans sa position ouverte. Par exemple,
chaque pêne 20 est un barreau cylindrique déplaçable en translation entre ses positions
sortie et rentrée.
[0018] Le système 12 d'actionnement permet de déplacer le mécanisme 10 depuis un état saillant
vers un état escamoté et vice versa. Dans l'état saillant, au moins un pêne 20 est
dans sa position sortie. Ici, dans l'état saillant, tous les pênes 20 sont dans leur
position sortie. Dans l'état escamoté, tous les pênes 20 sont dans leur position rentrée.
A cet effet, par exemple, le système 12 comporte une roue dentée engrenée avec une
crémaillère du mécanisme 10 à pêne. Lorsque cette roue dentée tourne, dans un premier
sens, cela déplace le mécanisme 10 de son état saillant vers son état escamoté. Lorsque
cette même roue dentée tourne en sens inverse, cela déplace le mécanisme 10 de l'état
escamoté vers son état saillant.
[0019] Le fonctionnement du système 12 pour déplacer le mécanisme 10 de son état escamoté
vers son état saillant se déduit des explications données dans le cas où le système
12 est utilisé pour déplacer le mécanisme 10 de son état saillant vers son état escamoté.
Ainsi, par la suite, la description est principalement faite dans le cas où le système
12 est utilisé pour déplacer le mécanisme 10 vers son état escamoté.
[0020] Pour déplacer le mécanisme 10 entre ses états saillant et escamoté, le système 12
comporte un moteur électrique 30 (figure 2) et un dispositif 32 de secours. Sur la
figure 1, seul le dispositif 32 est visible.
[0021] Le dispositif 32 est qualifié « de secours » car il est principalement destiné à
déplacer le mécanisme 10 de son état saillant vers son état escamoté en cas d'indisponibilité
du moteur électrique 30. Le moteur 30 est dit "indisponible" lorsqu'il ne peut pas
être utilisé pour déplacer le mécanisme 10 de son état saillant vers son état escamoté.
Une telle indisponibilité peut résulter d'une panne du moteur 30 ou d'un autre élément
du système 12 d'actionnement. Cette indisponibilité peut aussi résulter, par exemple,
d'une coupure de l'alimentation électrique du moteur 30.
[0022] La figure 1 représente également un repère orthogonal XYZ. La direction Z de ce repère
correspond à la verticale. Les directions X et Y sont horizontales. La direction X
est parallèle au plan vertical dans lequel s'étend principalement la porte. La direction
X est dirigée de la tranche de la porte le long de laquelle est fixé le bandeau 4,
vers les gonds de cette porte. La direction Y est dirigée du côté intérieur vers le
côté extérieur de la porte 2. Les figures 3 à 8 sont orientées par rapport à ce même
repère XYZ.
[0023] La figure 2 représente schématiquement l'architecture du système 12 d'actionnement.
Pour être capable de déplacer le mécanisme 10 vers son état escamoté même en cas de
coupure d'alimentation du moteur 30 et sans compromettre la sécurité de l'accès au
logement, le dispositif 32 comporte :
- un organe 46 de déverrouillage apte à déplacer le mécanisme 10 à pêne dans son état
escamoté lorsqu'il est entraîné en déplacement, et
- un mécanisme d'autorisation d'accès apte à autoriser l'entraînement en déplacement
de l'organe 46 uniquement lorsqu'une clé autorisée à ouvrir la porte est utilisée.
[0024] Dans ce mode de réalisation, le dispositif 32 est un cylindre mécanique dépourvu
de tout composant électronique qui nécessite d'être alimenté pour fonctionner. Dans
ce cas, l'organe 46 de déverrouillage est un panneton qui se déplace en rotation.
Par la suite, les mêmes références numériques 32 et 46 sont utilisées pour désigner,
respectivement, ce cylindre mécanique et ce panneton.
[0025] Ici, le cylindre 32 est un cylindre mécanique au format européen. Dans ce mode de
réalisation, il comporte deux demi-cylindres accessibles, respectivement, depuis les
côtés intérieur et extérieur de la porte 2. Ainsi, le cylindre 32 peut être utilisé
aussi bien à partir du côté extérieur de la porte 2 qu'à partir de son côté intérieur.
Pour cela, le bandeau 4 comporte un logement traversant de part en part le boîtier
6 dans la direction Y et dans lequel une première portion du cylindre 32 peut être
insérée. Ce logement est situé en vis-à-vis d'un trou traversant la porte 2 dans la
direction Y et dans lequel une seconde portion du cylindre 32 peut être insérée. Ici,
la section verticale du logement et du trou sont identiques est apte chacune à permettre
l'insertion du cylindre 32. Ainsi, lorsque le cylindre 32 est reçu dans ce logement
et ce trou, le cylindre 32 est accessible aussi bien du côté extérieur que du côté
intérieur. Classiquement, le cylindre 32 est uniquement fixé, sans aucun degré de
liberté, à la porte 2 à l'aide d'une vis dont la tête de vis est seulement accessible
à partir de la tranche verticale de la porte 2 ou à partir d'une face verticale du
boîtier 6 parallèle à cette tranche verticale de la porte 2.
[0026] Le cylindre 32 comporte un rotor 40 monté à rotation à l'intérieur d'un stator fixe
42. Le stator 42 est fixé, sans aucun degré de liberté, sur la porte 2. Le rotor 40
comporte un canal 44 de clé qui débouche du côté intérieur et du côté extérieur. Ce
canal 44 est destiné à recevoir une clé. Le rotor 40 peut être entraîné en rotation
autour de son axe de rotation uniquement lorsqu'une clé autorisée est introduite à
l'intérieur du canal 44 puis tournée. Une clé autorisée est une clé autorisée à déplacer
le mécanisme 10 vers son état escamoté. A l'inverse, en l'absence de clé à l'intérieur
du canal 44 ou en présence d'une clé non autorisée à l'intérieur du canal 44, le rotor
40 est bloqué en rotation et ne peut pas tourner autour de son axe de rotation.
[0027] Typiquement, à cet effet, le mécanisme d'autorisation d'accès du cylindre 32 comporte
un premier jeu de goupilles déplaçables en translation à l'intérieur du stator 42
et, en vis-à-vis, un second jeu de goupilles déplaçables en translation à l'intérieur
du rotor 40 par la clé introduite dans le canal 44. Les goupilles du premier jeu sont
également connues sous le terme de "contre-goupilles". Lorsqu'une clé autorisée est
introduite à l'intérieur du canal 44, les interfaces entre les goupilles du premier
et du second jeux de goupilles sont toutes situées au niveau de l'interface entre
le rotor 40 et le stator 42, ce qui libère la rotation du rotor 40. L'interface entre
le rotor 40 et le stator 42 est également connue sous le terme de "ligne de césure".
A l'inverse, en l'absence de clé dans le canal 44 ou en présence d'une clé non autorisée,
les interfaces entre les goupilles du premier et du second jeux de goupilles ne sont
pas toutes situées au niveau de l'interface entre le rotor 40 et le stator 42, ce
qui interdit la rotation du rotor 40 et donc la rotation du panneton 46.
[0028] Lorsque la rotation du rotor 40 est interdite par les premier et second jeux de goupilles,
le rotor 40 se trouve dans une position angulaire particulière par rapport au stator
42. Cette position angulaire particulière est appelée, par la suite, position de repos.
Une clé peut être complètement introduite ou retirée du canal 44 uniquement lorsque
le rotor 40 est dans cette position de repos. Dès que le rotor 40 est décalé angulairement
par rapport à cette position de repos, généralement, la clé ne peut pas être retirée
du canal 44. Par la suite, ces positions du rotor 40 décalées angulairement par rapport
à la position de repos sont appelées « positions tournées ».
[0029] Dans le cylindre 32, le panneton 46 est entraîné en rotation par le rotor 40 lorsque
ce rotor est tourné. C'est la rotation de ce panneton 46 qui permet d'actionner le
déplacement du mécanisme 10 vers son état escamoté.
[0030] Le moteur 30 comporte un arbre 48 d'entraînement. Lorsque le moteur 30 est commandé
pour déplacer le mécanisme 10 vers son état escamoté, c'est la rotation de l'arbre
48 qui actionne le déplacement du mécanisme 10.
[0031] Pour commander le moteur 30, le système 12 comporte une unité 50 de commande. Cette
unité 50 est apte à recevoir une commande de déverrouillage et, en réponse, à commander
le moteur 30 pour que l'arbre 48 tourne dans un premier sens qui déplace le mécanisme
10 vers son état escamoté. A cet effet, l'unité 50 comporte un microprocesseur 52
programmable et une mémoire 54 non volatile comportant les instructions à exécuter
par le microprocesseur 52. La mémoire 54 comporte l'ensemble des instructions et des
données nécessaires pour exécuter les différentes fonctions décrites dans ce texte.
De plus, les différents composants de l'unité 50 sont raccordés les uns aux autres
par l'intermédiaire d'un bus 58 de transmission d'informations.
[0032] Ici, pour recevoir la commande de déverrouillage, l'unité 50 comporte un émetteur/récepteur
56 apte à établir une liaison sans fil de communication avec un terminal mobile distant
55 par l'intermédiaire d'un réseau 59 de télécommunication grande distance tel qu'un
réseau de téléphonie sans-fil. A cet effet, typiquement, le terminal 55 exécute une
application qui acquiert une commande de déverrouillage par l'intermédiaire d'une
interface homme-machine puis transmet cette commande de déverrouillage à l'émetteur/récepteur
56. Par exemple, le terminal 55 est un smartphone.
[0033] Ici, l'unité 50 est aussi capable de commander le moteur 30 pour faire tourner l'arbre
48 en sens inverse et ainsi ramener le mécanisme 10 dans son état saillant. Par exemple,
après une durée prédéterminée écoulée depuis que l'unité 50 a reçu la commande de
déverrouillage, l'unité 50 commande automatiquement le moteur 30 pour ramener le mécanisme
10 dans son état saillant si la porte 2 est dans sa position fermée. Pour savoir si
la porte 2 est dans sa position fermée, ici, le système 12 comporte un capteur 60
d'ouverture capable de détecter si la porte 2 est dans sa position fermée. Ce capteur
60 est raccordé à l'unité 50.
[0034] D'autres fonctionnalités de l'unité 50 sont décrites plus loin.
[0035] Le système 12 comporte un arbre 70 de sortie et un mécanisme 72 de couplage mécanique
du panneton 46 et de l'arbre 48 à cet arbre 70 pour l'entraîner en rotation. L'arbre
70 déplace le mécanisme 10 de son état saillant vers son état escamoté lorsqu'il est
tourné dans un sens et de son état escamoté vers son état saillant lorsqu'il est tourné
en sens inverse.
[0036] Le mécanisme 72 de couplage transmet le mouvement de rotation du panneton 46 à l'arbre
70 lorsque le rotor 40 est entraîné en rotation par la clé autorisée. En alternance,
il transmet le mouvement de rotation de l'arbre 48 à l'arbre 70 lorsque le moteur
30 entraîne cet arbre 48 en rotation. Pour cela, le mécanisme 72 de couplage comporte
:
- un différentiel 80 comportant deux arbres 82 et 84 d'entrée et l'arbre 70 de sortie,
- une liaison mécanique 86 qui raccorde mécaniquement en permanence l'arbre 48 à l'arbre
82, et
- une liaison mécanique 88 qui raccorde mécaniquement le panneton 46 à l'arbre 84.
[0037] Un différentiel est habituellement utilisé pour répartir la vitesse de rotation d'un
arbre d'entrée sur deux arbres de sortie. Ici, le différentiel 80 est utilisé différemment.
Plus précisément, lorsque l'arbre 84 est bloqué en rotation, il transmet le mouvement
de rotation de l'arbre 82 à l'arbre 70. A l'inverse, lorsque l'arbre 82 est bloqué
en rotation, le différentiel 80 transmet le mouvement de rotation de l'arbre 84 à
l'arbre 70.
[0038] Dans ce mode de réalisation, le différentiel 80 est un différentiel épicycloïdal.
Un tel différentiel est formé à l'aide de roues dentées. Un exemple de réalisation
de ce différentiel 80 est décrit plus loin en référence aux figures 3 à 8. Dans l'exemple
de réalisation décrit, le différentiel 80 permet en plus d'amplifier le couple du
paneton 46 et donc d'obtenir un couple plus important sur l'arbre 70. Cela permet
d'augmenter l'effort exercé sur le mécanisme 10 à pêne pour en faciliter le déplacement.
[0039] La liaison 86 transmet systématiquement le mouvement de rotation de l'arbre 48 à
l'arbre 82. De plus, cette liaison 86 comporte un dispositif 90 d'immobilisation.
Le dispositif 90 permet de bloquer la rotation de l'arbre 82 lorsque l'arbre 84 est
entraîné en rotation par le panneton 46. Ici, pour cela, le dispositif 90 autorise
la transmission du mouvement de rotation uniquement dans le sens allant de l'arbre
48 vers l'arbre 82 et, à l'inverse, interdit la transmission d'un mouvement de rotation
de l'arbre 82 vers l'arbre 48.
[0040] La liaison mécanique 88 transmet le mouvement de rotation du panneton 46 à l'arbre
84. De plus, cette liaison 88 comporte un dispositif 92 d'immobilisation. Le dispositif
92 permet de bloquer la rotation de l'arbre 84 lorsque l'arbre 82 est entraîné en
rotation par le moteur 30. Ici, pour cela, le dispositif 92 autorise la transmission
du mouvement de rotation uniquement dans le sens allant du panneton 46 vers l'arbre
84 et, à l'inverse, interdit la transmission d'un mouvement de rotation de l'arbre
84 vers le panneton 46. Comme décrit plus loin, la liaison 88 est aussi réalisée à
l'aide de roues dentées.
[0041] Dans cet exemple de réalisation, la liaison 88 comporte en plus un dispositif électronique
94 de blocage de la rotation de l'arbre 84. Le dispositif 94 est déplaçable de façon
réversible entre un état actif et un état passif. Dans l'état actif, il bloque la
rotation de l'arbre 84. Dans l'état passif, ils libèrent la rotation de l'arbre 84.
[0042] Le dispositif 92 n'empêche pas de tourner, à l'aide de la clé autorisée, le rotor
40 de sa position de repos vers une position tournée et donc d'entraîner en rotation
l'arbre 84. Ainsi, le dispositif 92 ne permet pas de condamner l'utilisation du cylindre
32.
[0043] A l'inverse, le dispositif 94 permet de condamner l'utilisation du cylindre 32. A
cet effet, il interdit la rotation de l'arbre 84 même à l'aide d'une clé autorisée.
De plus, ici, en bloquant la rotation de l'arbre 84, le dispositif 94 bloque aussi
la rotation du rotor 40.
[0044] Le dispositif 94 est apte à condamner l'utilisation du cylindre 32, et donc à se
déplacer dans son état actif, en réponse à la réception d'une commande de condamnation.
Ensuite, le dispositif 94 reste dans son état actif tant qu'une commande de réhabilitation
n'est pas reçue. En réponse à la réception d'une commande de réhabilitation, le dispositif
94 se déplace de son état actif vers son état passif. A cet effet, le dispositif 94
comporte l'unité 50 de commande et l'unité 50 est configurée pour recevoir par l'intermédiaire
de l'émetteur/récepteur 56 une commande de condamnation et, en alternance, une commande
de réhabilitation transmise par le terminal 55. Ainsi, l'utilisation du cylindre 32
peut être condamnée et, en alternance, réhabilitée à distance. Cette fonctionnalité
est utile, par exemple, dans le cas où la clé autorisée est perdue. Lorsque l'utilisateur
détecte la perte de la clé autorisée, il interagit avec le terminal 55 pour transmettre
la commande de condamnation. Ensuite, il remplace le cylindre 32 par un cylindre mécanique
ayant une clé autorisée différente. Enfin, il interagit avec le terminal 55 pour transmettre
la commande de réhabilitation.
[0045] Il est souligné ici que le cylindre 32 peut être remplacé par n'importe quel cylindre
mécanique au format européen couramment commercialisé. Ceci est rendu possible par
le fait que les dispositifs 92 et 94 sont situés à l'extérieur du cylindre 32, c'est-à-dire
qu'aucune des parties des dispositifs 92 et 94 n'est reçue, au moins en partie, dans
ce cylindre 32. Ainsi, le cylindre mécanique 32 n'a rien de spécifique par rapport
au cylindre mécanique actuellement commercialisé. Le cylindre 32 est donc interchangeable
avec des cylindres mécaniques actuellement commercialisés au format européen qui présentent
la même longueur.
[0046] Un exemple détaillé de réalisation du mécanisme 72 de couplage est maintenant décrit
en référence aux figures 3 à 8.
[0047] La figure 3 représente un exemple de réalisation de la liaison mécanique 86. Dans
ce mode de réalisation, la liaison 86 et le dispositif 90 d'immobilisation sont confondus.
A cet effet, ici, le dispositif 90 d'immobilisation comporte un étage de réduction
qui permet d'obtenir une vitesse de rotation de l'arbre 82 plusieurs fois inférieure
à la vitesse de rotation de l'arbre 48. Un tel étage de réduction multiplie par un
facteur F
c supérieur à deux le couple de l'arbre 82 par rapport au couple de l'arbre 48. De
préférence, le facteur F
c est supérieur à dix ou trente. Le facteur F
c est aussi généralement inférieur à 500. Dès lors, de ce seul fait, il est beaucoup
plus difficile d'entraîner en rotation d'arbre 48 en faisant tourner l'arbre 82 que
l'inverse. Ici, le dispositif 90 interdit complètement la rotation de l'arbre 48 à
partir de l'arbre 82. Pour cela, le dispositif 90 comporte :
- une vis sans fin 100 entraînée en rotation par l'arbre 48, et
- une couronne dentée 102 dont la denture extérieure est engrenée avec la vis sans fin
100.
[0048] La vis sans fin 100 est fixée, sans aucun degré de liberté, sur l'arbre 48 et tourne
sur elle-même autour d'un axe 104 de rotation confondu avec l'axe de rotation de l'arbre
48.
[0049] La couronne 102 tourne sur elle-même autour d'un axe 106 de rotation perpendiculaire
à l'axe 104. Par exemple, l'axe 106 est parallèle à la direction Y. La couronne 102
constitue en plus l'arbre 82 d'entrée du différentiel 80. Dans ces conditions, la
couronne 102 est bloquée en rotation tant que l'arbre 48 n'est pas entraîné en rotation.
[0050] Les figures 4 à 7 représentent un exemple détaillé de la liaison mécanique 88. Les
figures 5 et 6 correspondent aux états de la liaison 88 lorsque le rotor 40 est, respectivement,
dans sa position de repos et une position tournée. La figure 7 illustre l'état actif
du dispositif 92 d'immobilisation atteint lorsque l'arbre 82 est entraîné en rotation
alors que le rotor 40 est dans une position tournée. Pour simplifier la figure 7,
le dispositif 94 de blocage n'a pas été représenté sur cette figure 7.
[0051] La liaison 88 comporte :
- une couronne dentée 110 entraînée en rotation par le panneton 46, et
- un mécanisme 112 à croix de Malte engrené avec la couronne 110.
[0052] La couronne 110 tourne sur elle-même autour d'un axe 114 (Fig. 4) de rotation confondu
avec l'axe de rotation du panneton 46. Plus précisément, le cylindre 32 comporte une
encoche traversée par le panneton 46 lorsque celui-ci est entraîné en rotation par
le rotor 40. Lorsque le panneton 46 tourne, son extrémité distale décrit un cercle,
de rayon R
46, centré sur l'axe 114. La couronne 110 traverse également cette encoche lorsqu'elle
tourne sur elle-même. A cet effet, le rayon extérieur R
ext110 de la couronne 110 est inférieur ou égal au rayon R
46. De plus, la couronne 110 comporte une fente radiale 116 (Fig. 4) à l'intérieur de
laquelle est reçu le panneton 46. Ainsi, lorsque le panneton 46 tourne, il vient en
appui sur un des flancs de cette fente 116 et entraîne ainsi la rotation de la couronne
110. Enfin, ici, le rayon intérieur R
int110 de la couronne 110 et la largeur de la fente 116 sont suffisamment grand pour que
le cylindre 32 puisse être inséré à l'intérieur de la couronne 110 par un mouvement
de translation dans la direction Y lorsque le panneton 46 est reçu à l'intérieur de
l'encoche du cylindre. La couronne 110 est maintenue en place à l'intérieur du système
12, même en absence du cylindre 32. Par exemple, pour cela, le principe divulgué dans
la demande
FR2821381A1 est implémenté. Pour cela, la couronne 110 comporte, en plus d'une denture extérieure,
une bague circulaire lisse 118 dont le rayon extérieur est égal à R
46. Le système 12 comporte un trou circulaire, non représenté, centré sur l'axe 114
et à l'intérieur duquel est reçu la bague 118. Le diamètre de ce trou circulaire est
choisi pour maintenir la bague 118 centrée sur l'axe 114 même en absence du cylindre
32 tout en autorisant le déplacement en rotation de la bague 118 autour de l'axe 114.
Pour cela, le rayon du trou circulaire est légèrement supérieur au diamètre R
46.
[0053] Le mécanisme 112 à croix de Malte comporte :
- une roue menante 120 engrenée avec la couronne 110,
- un doigt 122 excentré fixé, sans aucun degré de liberté, sur une face de la roue 120,
et
- une croix de Malte 124 entraînée en rotation par le doigt 122.
[0054] La roue 120 tourne sur elle-même autour d'un axe 126 de rotation parallèle à l'axe
114. Elle comporte une denture conformée pour s'engrener avec la denture de la couronne
110. Ici, les dentures de la couronne 110 et de la roue 120 sont conformées pour autoriser
une rotation du panneton 46 sur plus d'un tour complet. A cet effet, la denture de
la roue 120 comporte un espace 128 (Fig. 4) autorisant le passage du panneton 46 sans
pour autant bloquer sa rotation autour de l'axe 114.
[0055] Le doigt 122 est excentré par rapport à l'axe 126. Ici, le doigt 122 est un cylindre,
de section circulaire, dont l'axe s'étend parallèlement à l'axe 126.
[0056] La croix de Malte 124 comporte des rainures radiales 130 aptes chacune à recevoir
le doigt 122. Lorsque le doigt 122 est reçu à l'intérieur de l'une de ces rainures
130, la roue 120 entraîne en rotation la croix de Malte 124. Ici, à chaque fois que
la couronne 110 entraîne en rotation la croix de Malte 124, cette croix de Malte 124
tourne de 40 degrés autour d'un axe de rotation confondu avec l'axe 106 de rotation
de la croix de Malte 124.
[0057] Dans ce mode de réalisation, la croix de Malte 124 constitue en plus l'arbre 84 d'entrée
du différentiel 80.
[0058] Le dispositif 92 d'immobilisation comporte :
- une butée cylindrique 140 entraînée en rotation sur elle-même autour de l'axe 126,
et
- des faces concaves 142 solidaires de la croix de Malte 124.
[0059] Ici, la butée 140 est fixée, sans aucun degré de liberté, sur une face verticale
de la roue 120. La butée 140 comporte une face cylindrique convexe 144 dont la courbe
directrice est un arc de cercle centré sur l'axe 126.
[0060] Chaque face concave 142 est située entre deux rainures 130 et tournée vers la butée
140. Les faces concaves 142 et la face convexe 144, sont conformées pour bloquer,
par coopération de forme l'une avec l'autre, toute transmission de la rotation de
la croix de Malte 124 vers le panneton 46. Pour cela, dans la position de repos, la
face convexe 144 est emboîtée à l'intérieur d'une des faces concave 142 comme illustré
sur la figure 5. Dans cette position de repos, le doigt 122 est en dehors des rainures
130. Cela empêche toute transmission d'un mouvement de rotation de la croix de Malte
124 vers la roue 120. Par contre, dans la position de repos, la rotation de la roue
120 autour de son axe 126 reste autorisée. Ainsi, le déplacement en rotation du panneton
46 entraîne la rotation de la roue 120 et donc de la croix de Malte 124.
[0061] Dans le cas où le rotor 40 est dans une position tournée où la face concave 144 n'est
pas emboîtée à l'intérieur d'une des faces convexes 142, le mécanisme 112 ne permet
pas non plus de transmettre un mouvement de rotation de la croix de Malte 124 vers
le panneton 46. En effet, dans ce cas, comme illustré sur la figure 7, l'une des faces
concaves 142 vient en butée contre une extrémité de la face convexe 144 ce qui bloque
la rotation de la croix de Malte 124. Par contre, dans la position de la figure 7,
la rotation de la roue 120 autour de son axe 126 reste autorisée. Ainsi, le déplacement
en rotation du panneton 46 entraîne la rotation de la roue 120 et donc de la croix
de Malte 124. La position représentée sur la figure 7 peut être atteinte, par exemple,
quand une clé autorisée est oubliée dans le canal 44 et que le rotor est dans une
position tournée et que, ensuite, l'arbre 82 est entraîné en rotation par le moteur
30.
[0062] La figure 5 représente aussi schématiquement un mode de réalisation possible du dispositif
94 de blocage dans son état actif. Le dispositif 94, en plus de l'unité 50 de commande,
comporte :
- un arrêtoir 150, et
- un actionneur électrique 152.
[0063] L'arrêtoir 150 est déplaçable de façon réversible entre une position active et une
position inactive. Dans la position active, l'arrêtoir 150 interdit la rotation de
la croix de Malte 124 même à l'aide d'une clé autorisée. Dans la position inactive,
l'arrêtoir 150 libère la rotation de la croix de Malte 124. Pour cela, l'arrêtoir
150 est ici un pion comportant une pointe 154 qui, dans sa position active représentée
sur la figure 5, est introduite entre deux dents de la roue 120. Dans la position
inactive, cette pointe 154 n'est pas en prise avec les dents de la roue 120. L'arrêtoir
150 se déplace entre ces positions active et inactive en translation le long d'un
axe qui coupe l'axe 126.
[0064] L'actionneur 152 déplace l'arrêtoir 150 entre ses positions active et inactive en
réponse à une commande correspondante transmise par l'unité 50 de commande.
[0065] Par exemple, ici, l'actionneur 152 est un actionneur monostable qui comporte un ressort
de rappel qui sollicite en permanence l'arrêtoir 150 vers sa position inactive. Dans
ces conditions, en réponse à la réception d'une commande de condamnation, l'actionneur
152 est alimenté pour déplacer l'arrêtoir 150 de sa position inactive jusqu'à sa position
active. Ensuite, l'alimentation de l'actionneur 152 est maintenue jusqu'à la réception
d'une commande de réhabilitation. Si lors du déplacement de l'arrêtoir 150 vers sa
position active, la pointe 154 vient en butée, par exemple, sur le sommet d'une dent,
alors l'arrêtoir 150 reste dans cette position intermédiaire jusqu'à ce que la clé
autorisée soit introduite dans le canal 44 puis tournée. Lorsque la clé autorisée
est tournée, cela fait tourner la roue 120 et la pointe 154 s'enfonce alors entre
deux dents bloquant ainsi immédiatement la rotation de la roue 120. Ensuite, Lorsque
la commande de réhabilitation est reçue, l'alimentation de l'actionneur est coupée
et le ressort de rappel ramène automatiquement l'arrêtoir 150 jusqu'à sa position
passive.
[0066] La figure 8 représente les éléments du différentiel 80 non visibles sur les figures
4 et 5. Le différentiel 80 comporte, en plus de la couronne 102 et de la croix de
Malte 124 :
- une roue solaire 160 montée à rotation autour de l'axe 106, et
- trois satellites 162 à 164 engrenés chacun, d'un côté, avec une denture intérieure
de la couronne 102 (Fig. 3) et, de l'autre côté, avec la roue solaire 160.
[0067] La roue 160 est mécaniquement raccordée, sans aucun degré de liberté, avec une roue
dentée 166. La roue dentée 166 tourne sur elle-même autour de l'axe 106 lorsque la
roue 160 tourne. La roue 166 constitue l'arbre 70 de sortie du différentiel 80. Par
exemple, la roue 166 est engrenée avec la crémaillère du mécanisme 10 à pêne pour
le déplacer entre ses états saillant et escamoté.
[0068] Les satellites 162 à 164 sont montés libres en rotation autour, respectivement, d'axe
170 à 172 de rotation. Les axes 170 à 172 sont parallèles à l'axe 106. Ces axes 170
à 172 sont solidaires de la croix de Malte 124. Dès lors, une rotation de cette croix
de Malte 124 autour de l'axe 106 déplace ces satellites 162 à 164 le long d'une trajectoire
circulaire centrée sur l'axe 106. Ainsi, dans ce mode de réalisation, la croix de
Malte 124 remplit également la fonction de porte-satellite pour les satellites 162
à 164. Ici, les satellites 162 à 164 sont espacés angulairement les uns des autres
de 120 degrés.
[0069] Les satellites 162 à 164 sont reçus à l'intérieur de la couronne 102. Pour cela,
comme visible sur la figure 3, la couronne 102 comporte en plus une denture intérieure
engrenée avec chacun des satellites 162 à 164.
[0070] Lorsque la croix de Malte 124 est bloquée en rotation, une rotation de la couronne
102 entraîne en rotation les satellites 162 à 164 autour de leurs axes respectifs
170 à 172, ce qui fait tourner la roue 160 et donc la roue 166. A l'inverse, lorsque
la couronne 102 est bloquée en rotation, une rotation de la croix de Malte 124 fait
rouler les satellites 162 à 164 sur la denture intérieure de la couronne 102. Les
satellites 162 à 164 tournent alors autour de leurs axes respectifs 170 à 172 de rotation,
ce qui entraîne en rotation les roues 160 et 166.
[0071] La figure 9 représente un différentiel 200 susceptible d'être utilisé à la place
du différentiel 80. Contrairement au différentiel 80, le différentiel 200 n'est pas
un différentiel épicycloïdal mais un différentiel à pignons coniques. Il comporte
:
- une roue dentée 202 entraînée en rotation sur elle-même autour d'un axe 204 par la
couronne 110 associée au panneton 46,
- une roue dentée 206 entraînée en rotation autour de l'axe 204 par la vis sans fin
100,
- un porte-satellite 210 solidaire de la roue 206 et entraîné en rotation par la roue
206 autour de l'axe 204,
- deux satellites 212 et 214 montés en rotation chacun autour d'un axe, respectivement
216 et 218, solidaires du porte-satellite 210, et
- deux pignons 220 et 222 engrenés chacun avec les satellites 212 et 214.
[0072] Les satellites 212 et 214 sont des pignons coniques. Les axes 216 et 218 sont perpendiculaires
à l'axe 204 et coupent cet axe 204.
[0073] Le pignon 220 est entraîné en rotation par la roue 202. Son axe de rotation est confondu
avec l'axe 204.
[0074] Le pignon 222 tourne sur lui-même autour de l'axe 204. Lorsqu'il tourne, il entraîne
en rotation la roue 166.
[0075] Dans ce mode de réalisation, les roues 202 et 206 correspondent aux arbres d'entrée
du différentiel 200 et la roue 166 correspond à l'arbre de sortie du différentiel
200.
[0076] Dans le mode de réalisation de la figure 9, la liaison mécanique entre le panneton
46 et la roue 202 comprend le mécanisme 112 à croix de Malte et le dispositif 92 d'immobilisation.
Par exemple, la roue 202 et la croix de Malte 124 ne forment qu'une seule et même
pièce. Pour simplifier la figure 9, le mécanisme 112 et le dispositif 92 n'ont pas
été représentés. Ils fonctionnent comme précédemment décrit en référence aux figures
5 à 7.
[0077] De plus, dans le mode de réalisation de la figure 9, aucun dispositif électronique
de blocage de la rotation de la roue 202, tel que le dispositif 94 précédemment décrit,
n'est mis en oeuvre.
[0078] Le fonctionnement du dispositif 200 se déduit du fonctionnement décrit pour le dispositif
80. En particulier, tant qu'une clé autorisée n'est pas tournée dans le canal 44,
la roue 202 est bloquée en rotation par le dispositif 92 d'immobilisation. Dans cette
situation, une rotation de l'arbre 48 entraîne une rotation de la roue 206 et du porte-satellite
210 autour de l'axe 204. La rotation du porte-satellite 210 déplace les satellites
212 et 214 le long d'une trajectoire circulaire centrée sur l'axe 204. Puisque la
roue 202 est bloquée en rotation, ce déplacement fait tourner les satellites 212 et
214 autour, respectivement, des axes 216 et 218, ce qui provoque la rotation du pignon
222 et donc de la roue 166. A l'inverse, lorsque la roue 206 est bloquée en rotation,
c'est seulement une rotation du panneton 46 qui peut entraîner en rotation la roue
166.
Chapitre II : Variantes
Variantes du différentiel :
[0079] En variante, le nombre de satellites du différentiel peut être différent. Par exemple,
dans un autre mode de réalisation, le différentiel comporte seulement un ou deux satellites
ou, au contraire, plus de trois satellites.
[0080] Les fonctions des arbres d'entrée et de sortie peuvent être interverties. Ainsi,
dans un mode de réalisation alternatif, la vis-sans-fin 100 engrène la roue 166 et
la denture extérieure de la couronne 102 engrène, par exemple, une crémaillère du
mécanisme 10 à pêne. Dans ce cas, l'arbre 70 devient un arbre d'entrée tandis que
l'arbre 82 devient un arbre de sortie.
[0081] De façon similaire, l'arbre 70 peut, en variante, être entraîné en rotation par le
panneton 46 grâce à une liaison mécanique, similaire à la liaison 88, qui raccorde
mécaniquement le panneton 46 à l'arbre 70. Dans ce cas, l'arbre de sortie correspond
à l'arbre 84. Il est également possible, en variante, de transmettre le mouvement
de rotation du panneton 46 à l'arbre 82 et de transmettre le mouvement de rotation
de l'arbre 48 à l'arbre 84.
Variantes de la liaison mécanique 86 :
[0082] D'autres modes de réalisation de la liaison mécanique 86 sont possibles. Par exemple,
la liaison mécanique peut comporter des engrenages supplémentaires qui n'appartiennent
pas à l'étage de réduction. Ainsi, au lieu de fixer directement la vis sans fin 100
sur l'arbre 48, une roue dentée est fixée sur l'arbre 48. Cette roue dentée est engrenée
avec une autre roue dentée solidaire de la vis sans fin 100 de sorte que la rotation
de l'arbre 48 entraîne la rotation de la vis sans fin 100 sans pour cela qu'il soit
nécessaire que cette vis sans fin 100 soit directement montée sur l'arbre 48.
[0083] L'étage de réduction peut être aussi réalisé sans utiliser de vis sans fin et en
utilisant à la place des roues dentées de petit diamètre engrenées avec des roues
dentées de grand diamètre pour obtenir une réduction importante de la vitesse angulaire
de l'arbre du moteur électrique. Ici, une réduction est considérée comme "importante"
si elle permet de bloquer en rotation l'arbre 82 lorsque la clé est tournée dans le
cylindre de secours.
[0084] Le dispositif mécanique 90 d'immobilisation peut être remplacé par un dispositif
électronique d'immobilisation. Typiquement, ce dispositif électronique d'immobilisation
est réalisé comme le dispositif 94 de blocage. Dans ce cas, par exemple, un capteur
détecte la présence de la clé autorisée dans le canal de clé. En réponse, l'unité
50 commande le dispositif électronique d'immobilisation pour venir bloquer la rotation
de l'arbre 82. A l'inverse, lorsque l'absence de clé autorisée dans le canal de clé
est détectée, le dispositif électronique d'immobilisation libère la rotation de l'arbre
82.
[0085] En variante, le dispositif électronique d'immobilisation consiste simplement à commander
le moteur électrique pour bloquer la rotation de son arbre 48. Lorsqu'un tel dispositif
électronique d'immobilisation est prévu, il n'est pas nécessaire que la fonction de
blocage de la rotation de l'arbre 82 lorsque l'arbre 84 tourne soit assurée par l'étage
de réduction. Ainsi, dans ce cas, l'étage de réduction peut être omis ou réalisé différemment.
[0086] Enfin, la liaison 86 peut aussi utiliser un mécanisme à croix de Malte à la place
de la vis sans fin 100. Par exemple, dans ce cas, l'arbre 48 entraîne en rotation
la roue menante de ce mécanisme à croix de Malte. La croix de Malte de ce mécanisme
entraîne alors en rotation la couronne 102. Le dispositif d'immobilisation 90 est
dans ce cas remplacé par un dispositif d'immobilisation, de préférence, réalisé comme
le dispositif 92 d'immobilisation.
Variantes de la liaison mécanique 88 :
[0087] D'autres modes de réalisation du mécanisme à croix de Malte sont possibles. Par exemple,
en variante, le mécanisme 112 à croix de Malte externe est remplacé par un mécanisme
à croix de Malte interne.
[0088] En variante, la transmission du mouvement de rotation du panneton 46 à la roue menante
120 se fait par l'intermédiaire d'un pièce de liaison qui se déplace en translation
lorsque le panneton tourne. Par exemple, cette pièce est une crémaillère. Dans ce
cas, le dispositif 94 de blocage est, par exemple, adapté pour bloquer, dans son état
actif, se mouvement de translation afin de bloquer la rotation de l'arbre 84.
[0089] En variante, l'amplification du couple du panneton 46 est seulement réalisée par
la liaison mécanique 88 ou seulement par le différentiel 80. Dans une autre variante,
la liaison mécanique 88 et le différentiel 80 amplifient tous les deux le couple du
panneton 46 lorsqu'il tourne.
Variantes du dispositif 94 de blocage :
[0090] D'autres modes de réalisation du dispositif 94 de blocage sont possibles. En particulier,
l'arrêtoir 150 peut coopérer avec d'autres pièces de la liaison mécanique 88 pour
condamner le cylindre 32. Par exemple, dans sa position active, la pointe 154 de l'arrêtoir
150 est insérée entre deux dents de la couronne 110 ou à l'intérieur d'une des rainures
radiales 130 de la croix de Malte 124. Dans un autre mode de réalisation, l'arrêtoir
150 se déplace entre ces positions active et inactive en translation le long d'un
axe parallèle à l'axe 126. Dans ce cas, la pointe 154 peut être introduit dans un
trou aménagé dans une face verticale de la couronne 110 ou de la roue 120 et, de préférence,
dans une face verticale de la croix de Malte 124 pour la bloquer en rotation. Ce dernier
mode de réalisation est avantageux car, en absence de clé autorisée, la croix de Malte
occupe un nombre très limité de positions angulaires. Il est donc facile de garantir
que pour chacune de ces positions angulaires, la pointe 154 se trouve exactement en
face d'un trou aménagé dans la face verticale de la croix 124. Par exemple, pour cela,
la croix 124 comporte, pour chaque rainure 130, un trou associé à cette rainure dans
la face verticale de la croix 124. La position du trou par rapport à la rainure 130
à laquelle il est associé est la même pour toutes les autres associations trou/rainure
130 de la croix 124.
[0091] En variante, à la place d'un pion, l'arrêtoir 150 comporte deux mâchoires qui viennent
enserrer une pièce de la liaison mécanique 88 pour bloquer la rotation de l'arbre
84 d'entrée.
[0092] Dans un mode de réalisation simplifié, le dispositif électronique 94 de blocage est
omis.
Variantes du dispositif de secours :
[0093] D'autres modes de réalisation du dispositif de secours sont possibles. Par exemple,
dans un mode de réalisation particulier, le dispositif de secours ne comporte pas
de rotor. Dans ce cas, par exemple, le stator comporte un canal de clé de section
transversal circulaire et la rotation de la lame de la clé autorisée à l'intérieur
de ce canal entraîne la rotation du panneton.
[0094] Dans un autre mode de réalisation, le dispositif de secours ne se présente pas sous
la forme d'un cylindre au format européen. Par exemple, le dispositif de secours est
un cylindre dont le stator n'est pas conforme au format européen mais à un autre format.
Le dispositif de secours ne se présente pas non plus nécessairement sous la forme
d'un cylindre. Par exemple, le dispositif de secours peut être intégré au bandeau
de porte sans possibilité de le remplacer simplement par un autre dispositif de secours.
Dans ce dernier cas, le dispositif de secours ne comporte pas de stator ou le stator
est fixé, sans possibilité de démontage, au bandeau de porte.
[0095] D'autres modes de réalisation de l'organe 46 de déverrouillage sont possibles. Par
exemple, en variante, l'organe de déverrouillage est déplacé en translation le long
de l'axe 114 lorsqu'une clé autorisée est utilisée. Par exemple, c'est le coulissement
de la clé autorisée à l'intérieur du canal de clé qui entraîne le déplacement en translation
de l'organe de déverrouillage. Dans ce cas, la liaison 88 comporte un mécanisme de
conversion pour transformer le déplacement en translation de l'organe de déverrouillage
en un mouvement de rotation transmis à l'arbre 84. A titre d'illustration, un tel
mécanisme de conversion est obtenu avec un crémaillère déplacée en translation par
l'organe de déverrouillage et une roue dentée engrenée dans cette crémaillère. Tous
les modes de réalisation et toutes les variantes décrites ici peuvent être adaptés
au cas où l'organe de déverrouillage se déplace en translation et non pas en rotation.
[0096] Dans un autre mode de réalisation, l'organe 46 de déverrouillage est mécaniquement
isolé de toute clé ou bouton de porte susceptible d'être utilisé pour le déplacer
tant qu'une clé autorisée n'est pas utilisée. Lorsqu'une clé autorisée est utilisée,
le mécanisme d'autorisation d'accès raccorde mécaniquement l'organe de déverrouillage
à la clé autorisée ou à un bouton de porte de sorte que l'organe de déverrouillage
peut maintenant être déplacé en tournant la clé ou le bouton de porte. Lorsque l'organe
de déverrouillage est mécaniquement isolé de la clé ou du bouton de porte, il peut
être laissé libre de se déplacer en rotation ou en translation.
[0097] D'autres modes de réalisation du mécanisme d'autorisation d'accès sont possibles.
Par exemple, les jeux de goupilles et de contre-goupilles peuvent être remplacés par
des paillettes. Un cylindre équipé de telles paillettes est connu sous le terme de
"cylindre à paillettes" ou "serrure à paillettes".
[0098] En variante, le mécanisme d'autorisation d'accès n'est pas entièrement mécanique
mais comporte un circuit électronique qui autorise l'entraînement en rotation du panneton
uniquement si la clé transmet au mécanisme d'autorisation d'accès un code d'accès
autorisé à ouvrir la porte. Dans le cas où le dispositif de secours est un cylindre
comportant un tel circuit électronique, le cylindre est connu sous le terme de "cylindre
électronique". Dans ce cas, de préférence, le cylindre électronique est un cylindre
électronique qui produit lui-même l'énergie nécessaire à son fonctionnement, typiquement,
à partir du mouvement de la clé à l'intérieur du canal 44. Par exemple, de tels cylindres
électroniques pouvant convenir sont divulgués dans la demande
EP1808816A1 ou la demande
EP2765264A1. Dans d'autres modes de réalisation, l'énergie nécessaire au fonctionnement du cylindre
électronique de secours provient d'une batterie logée dans la clé ou dans le cylindre
électronique. L'énergie nécessaire au fonctionnement d'un tel cylindre électronique
peut aussi être obtenue en raccordant ce cylindre électronique à un réseau de distribution
d'électricité.
[0099] Dans le cas où le mécanisme d'autorisation d'accès comporte un circuit électronique,
le canal 44 de clé peut être omis. Par exemple, le code d'accès est transmis à ce
mécanisme d'autorisation d'accès par l'intermédiaire d'une liaison sans fil.
[0100] Le panneton correspond à la pièce du dispositif de secours qui est entraînée en rotation
lorsqu'une clé autorisée est utilisée. Dans le cas où le dispositif de secours est
dépourvu de canal de clé, le panneton est, par exemple, entraîné en rotation par un
actionneur électrique ou un bouton de porte tourné manuellement par l'utilisateur
lorsqu'une clé autorisée est utilisée pour ouvrir la porte.
[0101] Dans un mode de réalisation simplifié, le cylindre de secours permet uniquement de
déplacer le mécanisme 10 à pêne vers sa position escamotée et non pas l'inverse.
Autres variantes :
[0102] Le système d'actionnement décrit ici peut être mis en oeuvre dans toute serrure.
Par exemple, le système d'actionnement peut être implémenté dans une serrure à larder
encastrable. Il peut aussi être implémenté dans une serrure mono-point ou multipoints.
[0103] L'unité 50 de commande peut comporter une interface homme-machine pour acquérir les
commandes de verrouillage, de déverrouillage, de condamnation et/ou de réhabilitation
sans passer par l'intermédiaire du réseau 59 de télécommunication. Par exemple, à
cet effet, l'interface homme-machine comporte un bouton ou un écran tactile. Dans
ce cas, l'émetteur/récepteur sans fil 56 de l'unité 50 de commande peut être omis.
[0104] En variante, à la place ou en plus de l'émetteur/récepteur 56, l'unité 50 comporte
un émetteur/récepteur sans-fil courte distance apte à recevoir les commandes de verrouillage
et de déverrouillage par l'intermédiaire d'une liaison courte distance de transmission
d'informations. Une liaison courte distance de transmission d'informations est une
liaison qui peut s'établir que si le terminal 55 est à moins de 100 m ou de 50 m de
l'émetteur/récepteur courte distance. Par exemple, une telle liaison courte distance
est conforme au standard NFC ("Near-Field Communication) ou Bluetooth ou WiFi. Les
commandes de condamnation et/ou de réhabilitation peuvent aussi être reçues par l'intermédiaire
de cet émetteur/récepteur sans-fil courte distance.
[0105] Les différents éléments du système 12 d'actionnement ne sont pas nécessairement logés
à l'intérieur d'un même boîtier. Par exemple, l'unité 50 de commande est logée dans
un boîtier mécaniquement indépendant d'un autre boîtier comportant les autres éléments
de système 12 d'actionnement.
[0106] Le mécanisme 10 à pêne peut comporter un seul pêne. Les pênes peuvent être déplacés
entre leur position rentrée et sortie par une rotation.
[0107] Plusieurs des variantes décrites ci-dessus peuvent être combinées dans un même mode
de réalisation.
Chapitre III : Avantages des modes de réalisation décrits
[0108] Contrairement aux mécanismes de couplage utilisés dans l'état de la technique, un
différentiel n'utilise pas de pièces qui se déplacent en translation entre une position
couplée et une position découplée. Il n'utilise pas non plus de ressort de rappel
ou similaire. Ainsi, à cause de ces différences, pour remplir la même fonction, le
différentiel est plus robuste et permet donc de limiter les pannes.
[0109] L'utilisation d'un mécanisme 112 à croix de Malte permet d'obtenir un dispositif
mécanique 92 d'immobilisation particulièrement simple. De plus, il permet de bloquer
la rotation de l'arbre 84 lorsque l'arbre 82 est entraîné en rotation même dans des
situations où l'organe de déverrouillage est libre de se déplacer comme dans le cas
où une clé autorisée est oubliée dans le canal 44 de clé. Enfin, le mécanisme à croix
de Malte permet d'éviter le recours à une vis sans fin.
[0110] Le fait d'intégrer le dispositif 92 dans la liaison 88 en plus des jeux de goupilles
du cylindre 32 permet de bloquer la rotation de l'arbre 84 lorsque l'arbre 82 est
entraîné en rotation sans exercer d'effort sur les jeux de goupilles ou les paillettes
du mécanisme d'autorisation d'accès.
[0111] Le fait que le dispositif 94 de blocage soit situé en dehors du cylindre de secours
permet d'utiliser, en tant que cylindre de secours, n'importe quel cylindre couramment
commercialisé. Cela simplifie la fabrication et l'entretien du système 12 d'actionnement.
De plus, quand le moteur 30 est utilisé pour déplacer le mécanisme 10 à pêne et que
le dispositif 94 est dans son état actif, alors les goupilles ou les paillettes du
mécanisme d'autorisation d'accès ne sont pas mécaniquement sollicitées.
[0112] L'utilisation du dispositif électronique 94 de blocage permet de condamner l'usage
du cylindre 32 en cas de perte de la clé autorisée.
[0113] L'utilisation du récepteur 56 permet de condamner à distance l'usage du cylindre
32.
[0114] La présence d'un étage de réduction permet de bloquer simplement la rotation de l'arbre
82 du différentiel en absence de commande de verrouillage ou de déverrouillage.
[0115] Le fait que l'étage de réduction utilise une vis sans fin 100 et une couronne dentée
102 engrenée avec cette vis sans fin permet d'obtenir simplement un blocage en rotation
très robuste de l'arbre 82 du différentiel en absence de commande de verrouillage
ou de déverrouillage.
[0116] Le fait d'utiliser un différentiel épicycloïdal 80 simplifie la fabrication du système
car les axes de rotation de la couronne 102, de la roue solaire 160 et du porte-satellites
124 sont tous confondus. De plus, cela diminue l'encombrement du différentiel dans
le sens de l'épaisseur de la porte.
[0117] Le fait que la croix de Malte 124 soit en plus utilisée en tant que porte-satellites
du différentiel 80 simplifie la fabrication du système 12 d'actionnement car la même
pièce est utilisé pour remplir plusieurs fonctions ce qui limite le nombre total de
pièces du système.
[0118] Le fait que le cylindre 32 soit un cylindre mécanique garantie que l'actionnement
du mécanisme 10 à pêne est possible même en absence de source d'alimentation.
1. Système d'actionnement d'un mécanisme à pêne apte à être déplacé :
- depuis un état saillant dans lequel au moins un pêne est dans une position sortie
dans laquelle il verrouille une porte dans une position fermée par coopération de
forme avec une cavité correspondante solidaire d'un dormant de la porte,
- vers un état escamoté dans lequel chaque pêne est dans une position rentrée dans
laquelle la porte peut librement être déplacée de sa position fermée vers une position
ouverte,
ce système d'actionnement comportant à cet effet :
- un moteur électrique (30) équipé d'un arbre (48) d'entraînement apte à déplacer
le mécanisme à pêne entre ses états saillant et escamoté,
- une unité (50) de commande apte à recevoir une commande de déverrouillage de la
porte et, en réponse, à commander le moteur électrique pour faire tourner son arbre
dans un sens qui déplace le mécanisme à pêne vers son état escamoté,
- un dispositif (32) de secours permettant de déplacer le mécanisme à pêne dans son
état escamoté en cas d'indisponibilité du moteur électrique, ce dispositif de secours
comportant :
- un organe (46) de déverrouillage apte à déplacer le mécanisme à pêne dans son état
escamoté lorsqu'il est entraîné en déplacement, et
- un mécanisme d'autorisation d'accès apte à autoriser l'entraînement en déplacement
de l'organe de déverrouillage uniquement lorsqu'une clé autorisée à ouvrir cette porte
est utilisée,
- un mécanisme (72) de couplage apte :
- à transmettre le mouvement de déplacement de l'organe de déverrouillage au mécanisme
à pêne pour le déplacer de son état saillant vers son état escamoté, et en alternance,
- à transmettre le mouvement de rotation de l'arbre d'entraînement du moteur électrique
au mécanisme à pêne pour le déplacer de son état saillant vers son état escamoté,
dans lequel le mécanisme (72) de couplage comporte :
- un différentiel (80; 200) équipé :
- d'un premier arbre d'entrée (82) mécaniquement raccordé à l'arbre du moteur électrique
pour être entraîné en rotation par cet arbre du moteur,
- d'un second arbre d'entrée (84) mécaniquement raccordé à l'organe (46) de déverrouillage
pour être entraîné en rotation par le déplacement de cet organe de déverrouillage,
- d'un arbre de sortie (70) apte à déplacer le mécanisme à pêne de son état saillant
vers son état escamoté lorsqu'il est entraîné en rotation, cet arbre de sortie étant
mécaniquement en prise en permanence avec les premier et second arbres d'entrée,
- un premier dispositif (90) d'immobilisation apte à bloquer la rotation du premier
arbre d'entrée pendant que le second arbre d'entrée est entraîné en rotation par le
déplacement de l'organe de déverrouillage, et
- un second dispositif (92) d'immobilisation apte à bloquer la rotation du second
arbre d'entrée pendant que le premier arbre d'entrée est entraîné en rotation par
l'arbre du moteur,
caractérisé en ce que :
- le mécanisme de couplage comporte une liaison mécanique (88) apte à entraîner en
rotation le second arbre d'entrée à partir du déplacement de l'organe de déverrouillage,
cette liaison mécanique contenant un mécanisme à croix de Malte, ce mécanisme à croix
de Malte comportant :
- une roue menante (120) entraînée en rotation par le déplacement de l'organe de verrouillage,
- un doigt (122) solidaire de la roue menante, ce doigt étant excentré par rapport
à l'axe de rotation de la roue menante, et
- une croix (124) de Malte entraînant en rotation le second arbre d'entrée, cette
croix de Malte comportant des rainures radiales (130) aptes chacune à recevoir le
doigt pour déplacer en rotation la croix de Malte lorsque la roue menante tourne autour
de son axe de rotation, et
- le second dispositif (92) d'immobilisation comporte :
- un butée (140) solidaire de la roue menante, cette butée comportant une face cylindrique
(144) convexe dont la courbe directrice est un arc de cercle centré sur l'axe de rotation
de la roue menante, et
- des faces concaves (142) entre chacune des rainures de la croix de Malte dont les
rayons de courbure sont identiques à celui de la face cylindrique convexe, chacune
de ces faces concaves étant apte à venir s'emboîter à tour de rôle sur la face cylindrique
pour bloquer la rotation de la croix de Malte tant que le doigt est en-dehors des
rainures radiales.
2. Système selon la revendication 1, dans lequel :
- le mécanisme d'autorisation d'accès est apte à bloquer le déplacement de l'organe
de déverrouillage tant qu'une clé autorisée à ouvrir la porte n'est pas utilisée,
et
- le second dispositif (92) d'immobilisation est intégré dans la liaison mécanique
(88) de sorte qu'il est indépendant du mécanisme d'autorisation d'accès.
3. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel :
- le dispositif (32) de secours est un cylindre de secours comportant :
- un rotor (40) équipé d'un canal (44) de clé, ce rotor étant déplaçable en rotation
uniquement lorsqu'une clé autorisée à ouvrir la porte est présente dans le canal de
clé,
- un stator fixe (42) à l'intérieur duquel est monté à rotation le rotor,
- l'organe de déverrouillage est un panneton (46) entraîné en rotation par la rotation
du rotor,
- le mécanisme de couplage comporte un dispositif électronique (94) de blocage apte
à bloquer la rotation du second arbre d'entrée en réponse à la réception d'une commande
de condamnation, ce dispositif électronique de blocage étant intégré dans la liaison
mécanique de sorte qu'il est entièrement situé à l'extérieure du cylindre (32) de
secours.
4. Système selon la revendication 3, dans lequel le dispositif électronique (94) de blocage
comporte :
- un arrêtoir (150) déplaçable entre :
- une position active dans laquelle l'arrêtoir bloque le déplacement du second arbre
d'entrée même lorsque la clé autorisée à ouvrir la porte est utilisée, et
- une position inactive dans laquelle l'arrêtoir autorise l'entraînement en rotation
du second arbre d'entrée par le déplacement de l'organe (46) de déverrouillage lorsque
la clé autorisée à ouvrir la porte est utilisée,
- un actionneur électrique (152) commandable apte à déplacer l'arrêtoir de sa position
inactive jusqu'à sa position active, et
- l'unité (50) de commande est apte à recevoir une commande de condamnation du dispositif
de secours et, en réponse, à commander l'actionneur électrique pour déplacer l'arrêtoir
de sa position inactive vers sa position active.
5. Système selon la revendication 4, dans lequel l'unité (50) de commande comporte un
récepteur (56) sans fil apte à recevoir la commande de condamnation par l'intermédiaire
d'un réseau (59) sans fil grande distance de transmission d'informations.
6. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le premier
dispositif (90) d'immobilisation comporte un étage de réduction mécaniquement raccordé
entre l'arbre (48) du moteur électrique et le premier arbre d'entrée (82) du différentiel
(80; 200) pour réduire la vitesse de rotation du premier arbre d'entrée par rapport
à la vitesse de rotation de l'arbre du moteur électrique.
7. Système selon la revendication 6, dans lequel le premier dispositif d'immobilisation
comporte :
- une vis sans fin (100) entraînée en rotation par l'arbre du moteur électrique autour
d'un axe de rotation, et
- une couronne dentée (102) engrenée avec la vis sans fin et montée en rotation autour
d'un axe de rotation perpendiculaire à l'axe de rotation de la vis sans fin.
8. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le différentiel
(80) comporte :
- une couronne dentée (102) extérieure,
- une roue solaire (160) située à l'intérieur de la couronne dentée dont l'axe de
rotation est confondu avec l'axe de rotation de la couronne dentée,
- au moins un satellite (162-164) engrené à la fois avec la roue solaire et la couronne
dentée et dont l'axe de rotation est parallèle à l'axe de rotation de la couronne
dentée, et
- un porte-satellites (124) sur lequel le satellite est monté libre en rotation et
dont l'axe de rotation est confondu avec l'axe de rotation de la couronne dentée,
les premier et second arbres d'entrée et l'arbre de sortie étant fixés, sans aucun
degré de liberté en rotation, à l'un respectif de la couronne dentée, de la roue solaire
et du porte-satellites.
9. Système selon la revendication 8, dans lequel le satellite (162-164) est monté libre
en rotation sur la croix de Malte (124) de sorte que la croix de Malte du mécanisme
(112) à croix de Malte et le porte-satellites du différentiel ne constitue qu'une
seule et même pièce.
10. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le dispositif
(32) de secours est un cylindre mécanique dépourvu de composant électronique.
11. Bandeau de porte comportant :
- un mécanisme (10) à pêne déplaçable entre :
- un état saillant dans lequel au moins un pêne est dans une position sortie dans
laquelle il verrouille une porte dans une position fermée par coopération de forme
avec une cavité correspondante solidaire d'un dormant de la porte, et
- un état escamoté dans lequel chaque pêne est dans une position rentrée dans laquelle
la porte peut librement être déplacée de sa position fermée vers une position ouverte,
- une système (12) d'actionnement du mécanisme à pêne,
caractérisé en ce que le système (12) d'actionnement est conforme à l'une quelconque des revendications
précédentes.
12. Ensemble pour la réalisation d'un système d'actionnement conforme à l'une quelconque
des revendications 1 à 10, cet ensemble comportant :
- un moteur électrique (30) équipé d'un arbre d'entraînement apte à déplacer le mécanisme
à pêne entre ses états saillant et escamoté,
- une unité (50) de commande apte à recevoir une commande de déverrouillage de la
porte et, en réponse, à commander le moteur électrique pour faire tourner son arbre
dans un sens qui déplace le mécanisme à pêne vers son état escamoté,
- un logement apte à recevoir le dispositif de secours apte à déplacer le mécanisme
à pêne dans son état escamoté en cas d'indisponibilité du moteur électrique, ce dispositif
de secours comportant :
- un organe (46) de déverrouillage apte à déplacer le mécanisme à pêne dans son état
escamoté lorsqu'il est entraîné en déplacement, et
- un mécanisme d'autorisation d'accès apte à autoriser l'entraînement en déplacement
de l'organe de déverrouillage uniquement lorsqu'une clé autorisée à ouvrir cette porte
est utilisée,
- un mécanisme (72) de couplage apte :
- à transmettre le mouvement de déplacement de l'organe de déverrouillage au mécanisme
à pêne pour le déplacer de son état saillant vers son état escamoté, et en alternance,
- à transmettre le mouvement de rotation de l'arbre d'entraînement du moteur électrique
au mécanisme à pêne pour le déplacer de son état saillant vers son état escamoté,
dans lequel le mécanisme de couplage comporte :
- un différentiel (80; 200) équipé :
- d'un premier arbre d'entrée (82) mécaniquement raccordé à l'arbre du moteur électrique
pour être entraîné en rotation par cet arbre du moteur,
- d'un second arbre d'entrée (84) apte à être mécaniquement raccordé à l'organe (46)
de déverrouillage pour être entraîné en rotation par le déplacement de cet organe
de déverrouillage,
- d'un arbre de sortie (70) apte à déplacer le mécanisme à pêne de son état saillant
vers son état escamoté lorsqu'il est entraîné en rotation, cet arbre de sortie étant
mécaniquement en prise en permanence avec les premier et second arbres d'entrée, et
- un premier dispositif (90) d'immobilisation apte à bloquer la rotation du premier
arbre d'entrée pendant que le second arbre d'entrée est entraîné en rotation par le
déplacement de l'organe de déverrouillage, et
- un second dispositif (92) d'immobilisation apte à bloquer la rotation du second
arbre d'entrée pendant que le premier arbre d'entrée est entraîné en rotation par
l'arbre du moteur
caractérisé en ce que :
- le mécanisme de couplage comporte une liaison mécanique (88) apte à entraîner en
rotation le second arbre d'entrée à partir du déplacement de l'organe de déverrouillage,
cette liaison mécanique contenant un mécanisme à croix de Malte, ce mécanisme à croix
de Malte comportant :
- une roue menante (120) entraînée en rotation par le déplacement de l'organe de verrouillage,
- un doigt (122) solidaire de la roue menante, ce doigt étant excentré par rapport
à l'axe de rotation de la roue menante, et
- une croix (124) de Malte entraînant en rotation le second arbre d'entrée, cette
croix de Malte comportant des rainures radiales (130) aptes chacune à recevoir le
doigt pour déplacer en rotation la croix de Malte lorsque la roue menante tourne autour
de son axe de rotation, et
- le second dispositif (92) d'immobilisation comporte :
- un butée (140) solidaire de la roue menante, cette butée comportant une face cylindrique
(144) convexe dont la courbe directrice est un arc de cercle centré sur l'axe de rotation
de la roue menante, et
- des faces concaves (142) entre chacune des rainures de la croix de Malte dont les
rayons de courbure sont identiques à celui de la face cylindrique convexe, chacune
de ces faces concaves étant apte à venir s'emboîter à tour de rôle sur la face cylindrique
pour bloquer la rotation de la croix de Malte tant que le doigt est en-dehors des
rainures radiales.