[0001] La présente invention concerne un oreiller ergonomique pour la prévention des rides
du sommeil.
[0002] [Elle trouve une application générale dans le maintien de la tête d'un utilisateur
lors de phase de sommeil, et plus particulièrement dans la réduction d'effets dermatologiques
délétères sur le visage dudit utilisateur.
[0003] L'écrasement que subit la peau du visage lors de mouvement de la tête de l'utilisateur
est responsable de la formation de rides de sommeil et abiment la peau de l'utilisateur.
[0004] De nombreux progrès ont été fait dans le domaine des oreillers, et notamment dans
le domaine des oreillers ergonomiques, et de nombreux dispositifs de type oreiller
se concentrent sur un soutien anatomique permettant au cou et à la tête de l'utilisateur
d'être correctement supportés.
[0005] Ces oreillers ergonomiques présentent l'inconvénient d'augmenter l'effet de cisaillement
de la peau lors de mouvement de la tête de l'utilisateur pendant le sommeil.
[0006] On définit l'effet de cisaillement sur la peau comme la conjonction de deux forces
de surface opposées parallèles à la peau. Ces deux forces résultent en général du
frottement de la peau lorsque le patient glisse sur un support. Plus l'effet de cisaillement
sera important, plus il entrainera un écrasement lequel aura pour conséquence la formation
de tensions ou lésions au niveau des capillaires sanguins, et par conséquent la formation
de rides du sommeil.
[0007] On connait des oreillers ergonomiques en mousse comportant une structure de forme
choisie disposant d'une dépression centrale apte à accueillir la tête d'un utilisateur,
ainsi que des dépressions disposées latéralement configurées pour accueillir les faces
latérales de la tête d'un utilisateur effectuant une rotation latérale et ainsi, en
combinaison avec l'utilisation d'une matière choisie de type mousse permet de réduire
l'écrasement de la peau du visage de l'utilisateur et ainsi la formation de rides
de sommeil.
[0008] Ces oreillers présentent l'inconvénient de disposer d'un effet de cisaillement très
élevé et de concentrer leur effet technique sur une ergonomie ayant pour vocation
à réduire efficacement la formation de rides de sommeil d'un utilisateur.
[0009] On connait aussi des systèmes de type oreiller ergonomiques disposant d'une structure
alvéolaire en silicone, permettant un effet de mémoire de forme pour adapter la forme
de l'oreiller à l'anatomie cervicale d'un utilisateur.
[0010] De tels oreillers ergonomiques à alvéoles ont pour inconvénient majeur de limiter
le soutien apporté à la région cervicale et à la tête d'un utilisateur, tout en disposant
d'un effet de cisaillement haut et de ne pas adresser la formation ou la réduction
de rides du sommeil.
[0011] Ces problématiques sont d'autant plus importantes que les oreillers existants se
concentrent en général sur le soutien cervical/anatomique ou sur la réduction de l'effet
de cisaillement mais n'adresse pas la combinaison des deux problématiques sans que
l'une d'entre elles ne soit que partiellement répondu.
[0012] Le document
DE20062008768U enseigne une structure de coussin et, plus particulièrement, une structure de coussin
à mémoire de forme améliorée, laquelle structure de coussin comprend au moins trois
couches de support séparées, chacune ayant une élasticité différente. Celui-ci présente
l'inconvénient de ne pas permettre de réduire l'effet de cisaillement sur la peau
du visage de l'utilisateur de l'oreiller tout en garantissant la stabilité et le support
anatomique dudit utilisateur lors d'un mouvement de rotation de ladite tête de l'utilisateur.
[0013] Aucun de dispositifs connus ne permet à ce jour de résoudre les deux problématiques
simultanées de réduction d'effet de cisaillement sur la peau du visage combinées à
une garantie de stabilité et de support anatomique dudit utilisateur lors d'un mouvement
de rotation de ladite tête de l'utilisateur
[0014] La présente invention remédie à ces inconvénients.
[0015] L'invention porte sur un oreiller ergonomique à mémoire de forme comprenant deux
couches de propriétés mécaniques choisies comprenant :
- une couche supérieure configurée pour accueillir la tête d'un utilisateur et composé
d'une mousse viscoélastique de densité choisie, et apte à absorber et répartir partiellement
le poids de la tête sur la surface de contact supérieure de l'oreiller ; et
- une couche inférieure formant base, apte à supporter la couche supérieure.
[0016] Selon une définition générale de l'invention, la couche inférieure comprend une structure
de densité choisie formant des alvéoles orientées verticalement, de dureté comprise
entre 30 et 60 degrés SHORE A, configurées pour répartir de manière sensiblement égale
le poids restant sur toute la structure dudit oreiller, la structure en alvéoles est
en outre configurée pour permettre à la couche inférieure d'adopter des propriétés
semi-rigides selon un axe vertical, tout en conservant des propriétés déformables
selon les autres axes de l'espace, et apte à limiter la résistance mécanique et la
densification locale dudit oreiller lors d'un mouvement de rotation latérale de la
tête de l'utilisateur, et permettant de limiter l'effet de cisaillement contre la
peau de l'utilisateur, ; - la couche inférieure et la couche supérieure lorsqu'elles
sont assemblées l'une à l'autre disposent d'une structure de forme comprenant d'une
partie centrale disposant d'une dépression configurée pour accueillir la tête de l'utilisateur,
et d'au moins deux extensions solidaires de la partie centrale et disposées latéralement,
chaque extension latérale disposant chacune d'une dépression configurée pour accueillir
les faces latérales de la tête de l'utilisateur lorsque ladite tête effectue une rotation
latérale, et apte à limiter en combinaison avec les alvéoles de la couche inférieure,
les effets de cisaillement de la peau de la tête de l'utilisateur lors d'un mouvement
de rotation latérale de la tête, la couche inférieure disposant d'une épaisseur verticale
variable suivant la forme dudit oreiller, et configurée pour qu'elle soit inférieure
au niveau du centre des dépressions par rapport à la bordure desdites dépressions,
ladite variation d'épaisseur étant progressive et configurée pour permettre une déformation
selon des lignes de forces tangentielles par rapport à la force appliquée par le mouvement
de la tête de l'utilisateur.
[0017] Avantageusement, l'oreiller selon l'invention permet une répartition des forces appliquées
sur l'oreiller tout en réduisant uniformément et progressivement les effets de cisaillement
de la peau de la tête de l'utilisateur lors d'un mouvement, et tout en garantissant
un soutien anatomique optimal.
[0018] Le Demandeur a observé que l'invention permet de réduire activement l'effet de cisaillement
sur la peau du visage de l'utilisateur de l'oreiller, tout en garantissant la stabilité
et le support anatomique dudit utilisateur lors d'un mouvement de rotation de ladite
tête de l'utilisateur.
[0019] En outre, la fermeté du matériau et de la structure de l'oreiller affecte à la fois
l'effet de cisaillement et la stabilité. En effet, plus une surface est ferme, plus
l'effet de cisaillement est important. Au contraire, une surface trop souple diminue
la stabilité.
[0020] Les alvéoles s'alignent dans le prolongement du corps et fléchissent selon le mouvement
de façon à diminuer l'effet de cisaillement contre la peau de la partie du corps en
contact avec ledit oreiller selon l'invention.
[0021] De manière surprenante, le Demandeur a observé que la combinaison des couches inférieure
et supérieure de l'oreiller selon l'invention minimisent l'effet de cisaillement sans
pour autant sacrifier la stabilité et le support anatomique de l'utilisateur et réduit
drastiquement les conditions de formation de rides de sommeil.
[0022] En pratique, les alvéoles de la couche inférieure appartiennent au groupe formé par
hexagonale, nid d'abeille.
[0023] Avantageusement, la structure alvéolaire permet l'évacuation de la chaleur et de
l'humidité grâce à la structure alvéolaire de la couche inférieure.
[0024] Selon un mode de réalisation conforme à l'invention, la couche inférieure dispose
d'une épaisseur verticale variable suivant la forme dudit oreiller, et configurée
pour qu'elle soit inférieure au niveau du centre des dépressions par rapport à la
bordure desdites dépressions, ladite variation d'épaisseur étant progressive et configurée
pour permettre une déformation selon des lignes de forces tangentielles par rapport
à la force appliquée par le mouvement de la tête de l'utilisateur.
[0025] En pratique, la couche inférieure et la couche supérieure sont assemblées par collage.
[0026] Selon un mode de réalisation conforme à l'invention, la couche inférieure est constituée
d'un matériau appartenant au groupe formé par caoutchouc souple de polyuréthane moulé,
silicone, ou analogue.
[0027] En pratique, la dureté de la couche inférieure est comprise entre 30 et 60 degrés
SHORE A.
Avantageusement,
[0028] Selon un mode de réalisation conforme à l'invention, la couche supérieure est constituée
de mousse de polyuréthane moulée.
[0029] A titre d'exemple non limitatif, la densité de la couche supérieure est comprise
entre 50Kg/m3 et 90 Kg/m3.
[0030] En pratique, l'oreiller comprend en outre une protection de type taie d'oreiller,
configurée pour envelopper la totalité de la surface de l'oreiller en suivant sensiblement
la forme dudit oreiller.
[0031] A titre d'exemple non limitatif, la taie d'oreiller est composée de plusieurs panneaux
de tissu appartenant au groupe formé par : fibre de bambou, soie, coton et matériau
analogue configurée pour permettre l'évacuation de l'humidité.
[0032] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaitront à l'examen de
la description et des dessins dans lesquels :
- [Fig 1] représente schématiquement l'oreiller conforme à l'invention ;
- [Fig 2] représente schématiquement une vue de côté de la couche supérieure de l'oreiller
conforme à l'invention ;
- [Fig 3] représente schématiquement une vue arrière de la couche supérieure de l'oreiller
conforme à l'invention ;
- [Fig 4] représente schématiquement une vue de haut de la couche inférieure de l'oreiller
conforme à l'invention ;
- [Fig 5] représente schématiquement une vue éclatée de la couverture de l'oreiller conforme
à l'invention ; et
- [Fig 6] représente schématiquement des alvéoles de la couche inférieure selon l'invention.
[0033] En référence aux
figures 1 à 6, l'oreiller 1 selon l'invention comprend une couche inférieure 3 et une couche supérieure
2, configurées pour répartir les forces appliquées sur ledit oreiller en utilisation
et assurer une déformation progressive lors de mouvement de l'utilisateur.
[0034] L'oreiller selon l'invention comprend une couche supérieure 2, configurée pour accueillir
la tête d'un utilisateur et composé d'une mousse viscoélastique de densité choisie,
apte à absorber et répartir au moins partiellement la pression exercée par la tête
de l'utilisateur sur la surface de contact supérieure de l'oreiller 1, et absorber
au moins en partie les forces appliquées.
[0035] A titre d'exemple non limitatif, la couche supérieure 3 est constituée de mousse
de polyuréthane PU moulée.
[0036] Avantageusement, la structure interne en nid d'abeille de ce matériau le rend extrêmement
respirant, empêchant l'humidité et les mauvaises odeurs de stagner. De plus, étant
un matériau naturel, il a l'avantage d'être totalement antibactérien et hypoallergénique.
[0037] Elle présente également l'avantage de s'adapter aux courbes et aux lignes de la tête,
du cou et des épaules.
[0038] A titre d'exemple non limitatif, la densité de la couche supérieure 3 est comprise
entre 50Kg/m3 et 90 Kg/m3.
[0039] L'oreiller 1 selon l'invention comprend en outre une couche inférieure 3 formant
base, apte à supporter la couche supérieure 2, comprend une structure de densité choisie
formant des alvéoles 300 orientées verticalement, configurées pour répartir de manière
sensiblement égale le poids restant sur toute la structure dudit oreiller.
[0040] La structure en alvéoles de la couche inférieure 3 est en outre configurée pour adopter
des propriétés semi-rigides selon un axe vertical, tout en conservant des propriétés
déformables selon les autres axes de l'espace, et apte à limiter la résistance mécanique
et la densification locale dudit oreiller 1 lors d'un mouvement de rotation latérale
de la tête de l'utilisateur, et permettant de limiter l'effet de cisaillement contre
la peau de l'utilisateur.
[0041] En pratique, les alvéoles 300 de la couche inférieure 3 appartiennent au groupe formé
par hexagonale, nid d'abeille, chacune disposant d'une section choisie A.
[0042] On entend par hexagonale, des structures hexagonales de section comprise entre 25
mm inclus et 40 mm.
[0043] A titre d'exemple non limitatif, l'alvéole hexagonale disposent d'une section de
37mm.
[0044] On entend par nid d'abeille, des structures hexagonales de section comprise entre
10 mm et 25 mm.
[0045] A titre d'exemple non limitatif, l'alvéole en nid d'abeille disposent d'une section
de 13 mm.
[0046] Les alvéoles 300 permettent d'éliminer les points de pression sur la peau de l'utilisateur
tout en entourant et soutenant l'anatomie, permettant ainsi un ajustement personnalisé
à chacun tout en offrant une excellente stabilité.
[0047] En outre, les alvéoles 300 sont compressées de manière dynamique lors d'une rotation
de la tête de l'utilisateur.
[0048] Lesdites alvéoles 300 se compressent selon un axe vertical tout en se déformant selon
le plan de rotation de la tête de l'utilisateur pour garantir une force de rappel
uniforme et réduite, appliquée sur le visage de l'utilisateur, et ceci tout le long
de la rotation ou du mouvement.
[0049] L'effet de cisaillement est donc réduit fortement et limite la compression locale
de la peau du visage de l'utilisateur, réduisant ainsi les rides de sommeil.
[0050] Avantageusement, les alvéoles 300 permettent en outre permettant à l'air de circuler
librement et à l'humidité d'être évacuée, ce qui contribue à conserver une humidité
et une température locale choisie de la peau en contact avec l'oreiller.
[0051] En pratique, les alvéoles 300 sont semi-rigides, et disposent d'une capacité de déformation
par flexion permettant avantageusement la stimulation du flux sanguin et favorisent
la circulation de la peau au contact dudit oreiller.
[0052] Selon un mode de réalisation, la couche inférieure 2 est constituée d'un matériau
appartenant au groupe formé par caoutchouc souple de polyuréthane moulé, silicone,
ou analogue, et disposant d'une dureté choisie.
[0053] A titre d'exemple non limitatif, la dureté de la couche inférieure 2 est comprise
entre 30 et 60 degrés SHORE A.
[0054] Selon un mode de réalisation de l'invention, la couche inférieure 3 et la couche
supérieure 2 sont assemblées l'une à l'autre, et forment une structure de forme décrivant
une partie centrale 21 disposant d'une dépression 211, configurée pour accueillir
la tête de l'utilisateur, et d'au moins deux extensions 22,23 solidaires de la partie
centrale et disposées latéralement par rapport à la partie centrale 21.
[0055] En pratique, chaque extension latérale 22,23 dispose d'une dépression 221,231 configurée
pour accueillir les faces latérales de la tête de l'utilisateur lorsque ladite tête
effectue une rotation latérale, et apte à limiter en combinaison avec les alvéoles
de la couche inférieure 3, les effets de cisaillement de la peau de la tête de l'utilisateur
lors d'un mouvement de rotation latérale de la tête, et plus particulièrement du visage
de l'utilisateur.
[0056] Selon un mode de réalisation de l'invention, la couche inférieure 2 dispose d'une
épaisseur verticale variable suivant la forme dudit oreiller, et configurée pour qu'elle
soit inférieure au niveau du centre des dépressions 211,221,231 par rapport à la bordure
desdites dépressions 211,221,231.
[0057] On entend par épaisseur verticale de la couche inférieure 3, la hauteur des alvéoles
300 formant la couche inférieure 3.
[0058] En pratique, ladite variation d'épaisseur est progressive et configurée pour permettre
une déformation selon des lignes de forces tangentielles par rapport à la force appliquée
par la tête de l'utilisateur en mouvement et ainsi réduire l'effet de cisaillement
en limitant la force appliquée lors de l'écrasement de la peau du visage de l'utilisateur.
[0059] En d'autres termes, les propriétés de résistance à la pression verticalement, en
combinaison avec la déformabilité des alvéoles sur les autres axes de l'espace et
la réduction progressive de l'épaisseur de la couche inférieure pour accompagner la
trajectoire de mouvement de la tête de l'utilisateur, permet une compression progressive
et séquentielle des alvéoles et ainsi réduire la pression exercée localement sur la
peau.
[0060] Selon un mode de réalisation de l'invention, l'oreiller 1 comprend en outre une protection
de type taie d'oreiller 12, configurée pour envelopper la totalité de la surface de
l'oreiller 1 en suivant sensiblement la forme dudit oreiller 1.
[0061] En pratique, ladite taie d'oreiller 12 est composée de plusieurs panneaux de tissu
de fibre de bambou, assemblés en trois dimensions, et configurée pour permettre l'évacuation
de l'humidité.
[0062] A titre d'exemple, la taie d'oreiller comprend des moyens de fermetures, aptes à
verrouiller l'oreiller 1 dans la taie d'oreiller 12.
[0063] Avantageusement, la combinaison de la structure alvéolaire 300 de la couche inférieure
3, et ses propriétés de dureté et de déformation, conjuguée à son positionnement par
rapport à la couche supérieure 2 qui permet une répartition des contraintes de poids
en utilisation décrit un effet technique obtenue par des caractéristiques fonctionnelles
et structurelles dont la combinaison produit un effet permettant de résoudre le problème
posé par l'invention de minimiser l'effet de cisaillement sans pour autant sacrifier
la stabilité et le support anatomique de l'utilisateur et réduit drastiquement les
conditions de formation de rides de sommeil.
[0064] De manière surprenante, l'oreiller selon l'invention permet une adaptation dynamique
de la surface de contact avec la tête de l'utilisateur et de répartir les forces appliquées
de manière à ne pas générer de compression épidermique suffisamment concentrée pour
plisser et déformer la peau de l'utilisateur et ainsi former des rides du sommeil.
1
1. Oreiller (1) ergonomique à mémoire de forme comprenant deux couches de propriétés
mécaniques choisies comprenant :
- une couche supérieure (2) configurée pour accueillir la tête d'un utilisateur et
composé d'une mousse viscoélastique de densité choisie, et apte à absorber et répartir
partiellement le poids de la tête sur la surface de contact supérieure de l'oreiller
(1) ;
- une couche inférieure (3) formant base, apte à supporter la couche supérieure (2)
;
caractérisé en ce que :
- la couche inférieure (3) comprend une structure de densité choisie formant des alvéoles
(300) orientées verticalement, de dureté comprise entre 30 et 60 degrés SHORE A, configurées
pour répartir de manière sensiblement égale le poids restant sur toute la structure
dudit oreiller, la structure en alvéoles est en outre configurée pour permettre à
la couche inférieure d'adopter des propriétés semi-rigides selon un axe vertical,
tout en conservant des propriétés déformables selon les autres axes de l'espace, et
apte à limiter la résistance mécanique et la densification locale dudit oreiller (1)
lors d'un mouvement de rotation latérale de la tête de l'utilisateur, et permettant
de limiter l'effet de cisaillement contre la peau de l'utilisateur, ; et en ce que
- la couche inférieure (3) et la couche supérieure (2) lorsqu'elles sont assemblées
l'une à l'autre disposent d'une structure de forme comprenant d'une partie centrale
(21) disposant d'une dépression (211) configurée pour accueillir la tête de l'utilisateur,
et d'au moins deux extensions (22,23) solidaires de la partie centrale et disposées
latéralement, chaque extension latérale disposant chacune d'une dépression (221,231)
configurée pour accueillir les faces latérales de la tête de l'utilisateur lorsque
ladite tête effectue une rotation latérale, et apte à limiter en combinaison avec
les alvéoles de la couche inférieure (3), les effets de cisaillement de la peau de
la tête de l'utilisateur lors d'un mouvement de rotation latérale de la tête, la couche
inférieure disposant d'une épaisseur verticale variable suivant la forme dudit oreiller,
et configurée pour qu'elle soit inférieure au niveau du centre des dépressions par
rapport à la bordure desdites dépressions, ladite variation d'épaisseur étant progressive
et configurée pour permettre une déformation selon des lignes de forces tangentielles
par rapport à la force appliquée par le mouvement de la tête de l'utilisateur.
2. Oreiller (1) ergonomique selon la revendication 1, caractérisé en ce que les alvéoles (300) de la couche inférieure (3) appartiennent au groupe formé par
hexagonale, nid d'abeille.
3. Oreiller (1) ergonomique selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la couche inférieure (2) et la couche supérieure (3) sont assemblées par collage.
4. Oreiller (1) ergonomique selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la couche inférieure (2) est constituée d'un matériau appartenant au groupe formé
par caoutchouc souple de polyuréthane moulé, silicone, ou analogue.
5. Oreiller (1) ergonomique selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la couche supérieure (3) est constituée de mousse de polyuréthane (PU) moulée.
6. Oreiller (1) ergonomique selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la densité de la couche supérieure (3) est comprise entre 50Kg/m3 et 90 Kg/m3.
7. Oreiller (1) ergonomique selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'oreiller (1) comprend en outre une protection de type taie d'oreiller (12), configurée
pour envelopper la totalité de la surface de l'oreiller (1) en suivant sensiblement
la forme dudit oreiller (1).
8. Oreiller (1) ergonomique selon la revendication 7, caractérisé en ce que la taie d'oreiller (1) est composée de plusieurs panneaux de tissu appartenant au
groupe formé par : fibre de bambou, soie, coton et matériau analogue configurée pour
permettre l'évacuation de l'humidité. 1