[0001] L'invention concerne un fauteuil roulant motorisé en particulier en partie pliable
et démontable.
[0002] Les fauteuils roulants motorisés sont des fauteuils lourds, et leur pliage nécessite
l'utilisation de nombreuses pièces au niveau du piètement reliant l'assise à l'embase,
telles que notamment des vérins pneumatiques et des bielles comme le décrit la demande
de brevet
FR2860709. La conception complexe d'un tel fauteuil ne participe pas à une réduction des coûts
de fabrication. En outre, le châssis de ce fauteuil ne permet pas si besoin, à une
personne accompagnante de pousser manuellement le fauteuil. Enfin, le piètement de
l'assise du fauteuil empêche de disposer d'un volume libre et utile qui soit conséquent
sous l'assise et soit aisément accessible.
[0003] Par ailleurs, on connaît des fauteuils roulants motorisés dont le châssis est conçu
d'une part, pour que le fauteuil puisse être poussé par un accompagnant, et d'autre
part, qu'un volume libre et d'accès facile soit agencé sous l'assise du fait que l'assise
est en porte-à-faux. Cependant, ces fauteuils sont encombrants et ne sont pas compacts
hors utilisation.
[0004] L'invention a donc pour but d'obvier aux inconvénients précités en proposant un fauteuil
dont l'assise est en porte-à-faux pour disposer d'un volume utile sous l'assise qui
soit d'accès aisé, et qui puisse être poussé par l'arrière manuellement ou avec assistance,
tout en le rendant compact hors utilisation pour son rangement et/ou son transport,
les opérations pour passer d'une position d'utilisation à la position de rangement,
et inversement, devant être simples et rapides. En outre, le fauteuil comprendra avantageusement
un mécanisme de mise en oeuvre pour les opérations de rangement et de mise position
d'utilisation, qui soit robuste et dont les coûts de fabrication sont optimisés.
[0005] Selon l'invention, le fauteuil roulant motorisé est conforme à la revendication 1.
En particulier, le fauteuil roulant motorisé comporte une embase (s'étendant dans
un plan horizontal en position d'utilisation du fauteuil), des moyens de roulement,
un siège comportant une assise et un dossier, deux pièces de support et de liaison
disposées entre l'embase et le siège et de façon à porter l'assise en porte-à-faux,
et une structure de préhension et de poussée du fauteuil (pour un accompagnant), dite
structure de préhension (ladite structure de préhension s'étendant en position d'utilisation
du fauteuil, dans un plan plutôt oblique proche de la verticale (plan dit sensiblement
vertical)), la structure étant avantageusement divergente vers le haut par rapport
à l'embase), le fauteuil étant caractérisé en ce que le siège est pliable en rabattant
le dossier parallèlement et contre l'assise et en ce que la structure de préhension
est accouplée de manière amovible à la fois à l'embase et au siège (la structure de
préhension est d'une part fixée à l'embase de manière amovible, et d'autre part, fixée
au siège de manière amovible).
[0006] On entend dans la suite de la description par « structure de préhension et de poussée
du fauteuil », dite par la suite « dite structure de préhension », une structure qui
permet à une tierce personne de se saisir du fauteuil et de le pousser manuellement
ou avec assistance depuis l'arrière du fauteuil.
[0007] Ainsi, le fauteuil peut être poussé en position d'utilisation par une personne accompagnante
grâce à la structure de préhension et de poussée, il présente un espace libre important
avec un accès latéral aisé sous l'assise du fait de l'assise en porte-à-faux, et peut
être rendu compact hors utilisation. La structure de préhension constitue une partie
indépendante du reste du fauteuil qui peut être manipulée indépendamment pour être
rangée, stockée pas nécessairement contre le reste du fauteuil. L'encombrement du
fauteuil correspond alors à un parallélépipède de surface équivalente à l'embase avec
les moyens de roulement et d'épaisseur correspondant à la hauteur séparant les moyens
de roulement de la hauteur de l'assise.
[0008] L'amovibilité de la structure de préhension rend donc le fauteuil compact en hauteur,
la hauteur se limitant entre le sol et le plan de l'assise.
[0009] Dans la suite de la description, les termes « avant », « arrière », « supérieur »,
« inférieur », « haut », « bas », s'entendent en qualifiant des éléments dans le cadre
d'une utilisation normale du fauteuil, un utilisateur s'asseyant à l'avant du fauteuil.
Le terme « latéral » qualifie un élément disposé dans un plan perpendiculaire à l'avant
et à l'arrière du fauteuil.
[0010] Selon exemple de réalisation, les deux pièces de support et de liaison sont solidaires
du siège, et l'embase est accouplée de manière amovible aux deux pièces de support
et de liaison. Cela permet de démonter le siège par rapport à l'embase, rendant encore
le fauteuil plus compact.
[0011] En particulier, l'amovibilité du siège par rapport à l'embase est obtenue une fois
la structure de préhension désaccouplée de l'embase et du siège.
[0012] Selon une autre caractéristique, la structure de préhension est accouplée de manière
amovible aux deux pièces de support et de liaison.
[0013] Le fauteuil peut alors être désassemblé en trois parties (structure de préhension,
siège et embase), ce qui permet de le manipuler aisément et de le stocker comme souhaité
de manière empilée ou avec les parties séparées.
[0014] Selon une autre caractéristique, la structure de préhension comporte des moyens de
verrouillage aptes à verrouiller en position accouplée ladite structure de préhension
à l'embase et au siège, et aptes à verrouiller le siège à l'embase, les moyens de
verrouillage étant destinés à coopérer avec les pièces de support et de liaison.
[0015] Les moyens de verrouillage peuvent notamment être constitués de molettes de serrage.
[0016] Selon encore une autre caractéristique, chacune des pièces de support et de liaison
comporte une partie de support apte à coopérer avec l'embase par engagement de formes
mâles-femelles, et une partie de liaison apte à coopérer avec la structure de préhension
par engagement de formes mâles-femelles, et en ce que la structure de préhension comporte
des moyens de verrouillage qui sont aptes à coopérer avec la partie de liaison une
fois celle-ci accouplée selon un engagement des formes mâles-femelles, notamment les
moyens de verrouillage étant constitués de molettes de serrage.
[0017] Selon encore une autre caractéristique, la partie de support des pièces de support
et de liaison s'étend, en position d'utilisation du fauteuil, dans une direction sensiblement
verticale entre l'embase et le siège, depuis un coin arrière de l'embase et rejoint
le siège (le cadre inférieur du siège) de manière inclinée en direction de l'avant
du fauteuil. En particulier, la partie de support est orientée vers l'avant du fauteuil
en formant un angle sensiblement de 45° par rapport à l'embase qui s'étend dans un
plan horizontal. La partie de support possède de préférence une forme générale cylindrique
(en particulier pour des raisons de design et d'usinage).
[0018] Selon encore une autre caractéristique, la partie de liaison de chacune des pièces
de support et de liaison est fixée au siège, en particulier au bord latéral du cadre
de l'assise, et s'étend vers l'extérieur du fauteuil au-delà du dossier du siège.
[0019] Selon un mode de réalisation particulier, chacune des pièces de support et de liaison
comporte une partie de support apte à coopérer avec l'embase, et une partie de liaison
apte à coopérer avec la structure de préhension. Avantageusement, la partie de support
et la partie de liaison formant un ensemble de forme en V ; de cette façon, en position
accouplée de la structure de préhension, les parties de support et de liaison d'une
pièce de support et de liaison forment avec la structure de préhension (une portion
de la structure de préhension), un triangle de forces. Cette conception permet un
nombre réduit de pièces et de moyens d'assemblage pour assurer une fixation de l'assise
en porte-à-faux de manière robuste. Les deux pièces de support et de liaison de chaque
côté du fauteuil et en partie inférieure procure avec la structure de préhension,
deux paires de triangles de forces. La partie de support de chacune des pièces de
support et de liaison est considérée comme un contreventement dans le triangle de
forces. Le fauteuil est ainsi résistant aux contraintes statiques et dynamiques.
[0020] De préférence, la partie de support est articulée par rapport à la partie de liaison
de sorte à permettre un pliage de la partie de support contre la partie de liaison
et cela lorsque la structure de préhension est démontée. Les pièces de support et
de liaison sont donc avantageusement pliables. La partie de support et la partie de
liaison sont articulées l'une par rapport à l'autre de sorte à permettre un pliage
d'une partie contre l'autre partie et cela lorsque la structure de préhension est
démontée. Ainsi, il est possible de réduire encore davantage la hauteur du siège hors
utilisation, par pliage d'une partie, en particulier de la partie de support, de chacune
des pièces de support et de liaison, procurant un siège totalement ramassé en épaisseur.
[0021] Selon une autre caractéristique, la partie de liaison de chaque pièce de support
et de liaison comporte une extrémité libre apte à s'engager dans une lumière dont
est dotée la structure de préhension, et l'extrémité libre de la partie de liaison
comporte un orifice apte à recevoir dans une direction transversale à la partie de
liaison, un moyen de verrouillage tel qu'une molette de serrage.
[0022] Avantageusement, l'embase (qui présente une forme générale en quadrilatère, comprend
deux coins arrière et deux coins avant) comporte en chacun de ses deux coins dits
arrière, une partie d'accueil de l'extrémité distale inférieure de la partie de support
de la pièce de support et de liaison, et une partie de réception de l'extrémité inférieure
de la structure de préhension, de préférence le verrouillage de la structure de préhension
étant réalisée au niveau de l'extrémité distale de la partie de liaison de la pièce
de support et de liaison coopérant avec une partie proximale de ladite structure de
préhension, le verrouillage étant par exemple réalisé par une molette de serrage.
Plus particulièrement, l'embase (le châssis) comporte en chacun de ses deux coins
arrière une excroissance comportant une partie tubulaire destinée à accueillir l'extrémité
distale inférieure de la pièce de support et de liaison (extrémité distale de la partie
de support de la pièce de support et de liaison, opposée à l'extrémité solidaire du
siège), et une partie adjacente apte à recevoir l'extrémité inférieure de la structure
de préhension, en particulier ladite partie adjacente comprenant une forme femelle
tandis que l'extrémité inférieure de la structure de préhension présente une chape
de fixation dotée d'un axe apte à s'engager dans ladite forme femelle. Le verrouillage
de la structure de préhension n'a pas besoin de se faire au niveau de ses extrémités
inférieures, l'axe de la chape vient en appui dans la forme femelle du châssis, et
l'inamovibilité est obtenue par le serrage de la molette de serrage lors de la fixation
de l'élément de liaison à la structure de préhension.
[0023] Dans un exemple de réalisation, le siège comporte deux flasques qui sont solidaires
des bords latéraux du siège (du cadre de l'assise), les flasques comportant des moyens
de réglage de la position angulaire du dossier par rapport à l'assise, tandis que
le dossier comporte des organes de verrouillage aptes à coopérer avec les moyens de
réglage pour maintenir le dossier dans la position angulaire souhaitée.
[0024] Avantageusement, les moyens de réglage de chacun des deux flasques comportent plusieurs
crans espacés, s'étendant dans un plan vertical et d'orientation angulaire différent,
tandis que les organes de verrouillage consistent pour chaque flasque en une clavette
mobile solidaire de la tranche (du bord) du dossier.
[0025] L'invention se rapporte aussi à un fauteuil roulant motorisé qui comporte une embase
(s'étendant dans un plan horizontal en position d'utilisation du fauteuil), des moyens
de roulement, un siège comportant une assise et un dossier, deux pièces de support
et de liaison disposées entre l'embase et le siège et de façon à porter l'assise en
porte-à-faux, et une structure de préhension et de poussée du fauteuil (pour un accompagnant),
dite structure de préhension, le fauteuil étant caractérisé en ce que le siège est
pliable en rabattant le dossier parallèlement et contre l'assise et en ce que le siège
comporte deux flasques opposés qui sont solidaires des bords latéraux opposés de l'assise,
les flasques comportant des moyens de réglage de la position angulaire du dossier
par rapport à l'assise, tandis que le dossier comporte (sur deux bords opposés) des
organes de verrouillage aptes à coopérer avec les moyens de réglage pour maintenir
le dossier dans la position angulaire souhaitée. En particulier, les organes de verrouillage
sont mobiles en translation pour soit coopérer avec les moyens de réglage et verrouiller
le dossier dans une position angulaire, soit se désaccoupler des moyens de réglage
pour permettre le pivotement du dossier (lorsque l'utilisateur souhaite change de
position angulaire). De préférence, les organes de verrouillage sont constitués de
deux clavettes, une clavette pour chaque bord du dossier. De préférence, le siège
du fauteuil roulant comporte une barre d'actionnement qui relient les deux clavettes,
la barre étant transversale et à l'arrière du dossier, et étant apte à pivoter pour
engendrer le mouvement en translations des clavettes. La barre d'actionnement permet
d'actionner concomitamment les deux clavettes, et permet de changer la position du
dossier d'une seule main. Avantageusement, le siège comporte sur chacun de ses bords
un système à came qui est agencé pour coopérer avec l'une des extrémités de la barre
et avec une clavette. De préférence, chaque système à came est invisible et logé dans
le cadre du siège.
[0026] Selon une caractéristique, le fauteuil est doté d'une ceinture transversale dont
les points de fixation sont sur les flasques.
[0027] Selon une caractéristique, le siège du fauteuil comporte un appui-tête réglable en
hauteur et en inclinaison. En particulier, le siège comporte un système mécanique
de réglage de l'inclinaison de l'appui-tête, le système de réglage de l'inclinaison
comportant deux leviers de serrage à excentrique. En particulier, le siège comporte
un système de réglage de hauteur de l'appui-tête, le système de réglage de hauteur
comportant deux tiges coulissantes et une seule molette de serrage.
[0028] Le fauteuil peut comporter un repose-pieds apte à adopter une position rangée telle
que repliée sur l'embase et sous l'assise, et une position déployée en saillie de
l'embase et pour laquelle ledit repose-pieds est conçu pour être réglable en hauteur,
en profondeur et est inclinable par rapport à l'embase. On entend par « profondeur
», la distance de séparation par rapport à l'embase. On entend par « inclinable »,
le fait de pouvoir modifier la position angulaire par rapport au plan de l'embase.
[0029] L'invention se rapporte aussi à un fauteuil roulant motorisé qui comporte une embase
(s'étendant dans un plan horizontal en position d'utilisation du fauteuil), des moyens
de roulement, un siège comportant une assise et un dossier, deux pièces de support
et de liaison disposées entre l'embase et le siège et de façon à porter l'assise en
porte-à-faux, et une structure de préhension et de poussée du fauteuil (pour un accompagnant),
dite structure de préhension, le fauteuil étant caractérisé en ce qu'il comporte un
repose-pieds apte à adopter une position rangée qui est une position repliée sur l'embase
et sous l'assise, et une position déployée en saillie de l'embase et pour laquelle
ledit repose-pieds est conçu pour être réglable en hauteur, en profondeur et est inclinable
par rapport à l'embase
Dans un mode de réalisation préféré, le repose-pieds comporte deux biellettes de liaison
de chaque côté de l'embase, chaque biellette présentant une forme générale plate et
en arc de cercle, de préférence en étant fabriquée dans un matériau ajouré, et comportant
une première articulation en pivotement à l'une de ses extrémités, qui est rendue
solidaire de l'embase et une seconde articulation en pivotement à son extrémité opposée,
qui est rendue solidaire du repose-pieds, une molette de serrage et desserrage étant
couplée à chaque articulation. Par cet exemple de conception qui est de coûts de fabrication
abordables, le repose-pieds est inclinable et est réglable en hauteur et en profondeur
lorsqu'il est basculé.
[0030] Le fauteuil comporte avantageusement une ou plusieurs batteries qui sont de préférence
agencées dans un logement fermé, à l'arrière du châssis. L'amovibilité du siège permet
d'aisément accéder à la batterie.
[0031] Des caractéristiques et autres avantages de l'invention apparaîtront à la lecture
de la description qui va suivre, donné uniquement à titre d'exemple non limitatif,
et faite en référence aux dessins annexés et sur lesquels
La présente invention est maintenant décrite à l'aide d'exemples uniquement illustratifs
et nullement limitatifs de la portée de l'invention, et à partir des illustrations
jointes, dans lesquelles :
- [Fig. 1] représente une vue en perspective d'un exemple de fauteuil selon l'invention
en position d'utilisation.
- [Fig. 2] représente une vue en perspective du fauteuil de la figure 1 plié et semi-démonté.
- [Fig. 3] est une vue en perspective du fauteuil démonté en ses trois parties amovibles.
- [Fig. 4] montre une vue en perspective de détail de la pièce de support et de liaison
au cours du démontage de la structure de préhension.
- [Fig. 5] correspond à la figure 4 après démontage de la structure de préhension.
- [Fig. 6] illustre une vue arrière de la figure 5 et montrant des roulettes pour faciliter
le transport du fauteuil en position démontée.
- [Fig. 7] correspond à la figure 6 avec les pièces de support et de liaison repliées.
- [Fig. 8A] est une vue en perspective de détail montrant des moyens d'articulation
du dossier du siège du fauteuil par rapport à l'assise, le dossier présentant une
certaine inclinaison.
- [Fig. 8B] correspond à la figure 8A selon un autre angle d'inclinaison.
- [Fig. 9] correspond à une étape de modification de l'inclinaison du siège.
- [Fig. 10] correspond à une étape en vue du repliage du dossier contre l'assise.
- [Fig. 11] est une vue de côté et en perspective de l'avant de l'embase montrant le
repose-pieds dans sa position rangée.
- [Fig. 12] correspond à la figure 11 montrant le repose-pieds dans une position déployée.
[0032] Le fauteuil roulant motorisé et pliable 1 de l'invention est illustré dans sa position
d'utilisation sur la figure 1, dans sa position pliée et compacte sur la figure 2,
et totalement démonté sur la figure 3.
[0033] Le fauteuil 1 comporte une embase 2 s'étendant dans un plan horizontal en position
d'utilisation du fauteuil, un siège 3 agencé en hauteur par rapport l'embase et dans
un plan parallèle à celle-ci en position d'utilisation, deux pièces de support et
de liaison 4 assurant la fixation du siège 3 à l'embase 2, et une structure 5 de préhension
et de poussée du fauteuil, dite structure de préhension car s'étendant dans un plan
sensiblement vertical en position d'utilisation du fauteuil, ladite structure de préhension
5 étant disposée derrière le siège 3, et fixée à l'embase 2 et au siège 3.
[0034] Comme illustré sur la figure 2, afin de rendre compact le fauteuil 1 hors utilisation,
le siège 3 est pliable et la structure de préhension 5 est amovible. La structure
de préhension 5 est amovible par rapport à l'embase 2 et par rapport au siège 3, de
sorte à constituer une partie indépendante.
[0035] De préférence, pour rendre encore davantage compact le fauteuil 1, le siège 3 étant
également amovible par rapport à l'embase 2, conduisant à un fauteuil constitué de
trois parties indépendantes que l'on peut manipuler indépendamment (ce qui est moins
lourd) et ranger indépendamment (procurant une liberté d'agencement).
[0036] La structure de préhension 5 présente une forme générale de U renversé et comporte
deux montants 50 et 51 et au moins une traverse ou barre 52 d'extrémité supérieure
reliant les deux montants en leur extrémité supérieure. La barre 52 sert de moyen
de préhension pour une tierce personne qui souhaite pousser le fauteuil 1. Pour assurer
une meilleure rigidité de la structure de préhension 5, celle-ci peut comprendre,
comme illustré, deux autres traverses 53 et 54. Les extrémités inférieures 55 des
montants 50 et 51 sont libres est sont destinées à coopérer de manière amovible avec
le châssis 20 de l'embase 2, tel qu'il sera vu ultérieurement. La barre 52 peut comprendre
des moyens de commande 52' de la motorisation du fauteuil, qui puisse être accessibles
à la tierce personne pour conduire et déplacer le fauteuil. De préférence, l'extrémité
supérieure des montants 50 et 51, à distance de la barre 52, est courbée vers l'arrière
ce qui participe à la rigidité de la structure de préhension.
[0037] L'embase 2 comprend un châssis inférieur 20 et des moyens de roulement 21 fixés au
châssis 20. Le châssis inférieur 20 comprend une plateforme 22 qui accueille à l'arrière,
sans dépasser du châssis, un boîtier 23 logeant une ou des batteries pour alimenter
électriquement la motorisation. De préférence, la motorisation est intégrée de manière
connue aux moyens de roulement 21. Les moyens de roulement 21 sont par exemple deux
grandes roues à l'arrière et deux petites roues à l'avant.
[0038] De préférence, le fauteuil 1 comporte un repose-pieds 24 qui est fixé au châssis
inférieur 20 de l'embase 2. Avantageusement, il est ici escamotable en adoptant soit
une position déployée (figure 1), soit une position rangée (figure 3 et figure 11)
en s'intégrant dans la partie supérieure de la plateforme 22 du châssis 20, parallèlement
à celle-ci. Le repose-pieds 24 dans sa position rangée est plat et n'encombre pas
l'espace libre sous le siège 3. La manière dont il est escamotable sera décrite plus
loin à titre d'exemple nullement limitatif. En position déployée, il peut prendre
plusieurs positions inclinables. Le repose-pieds 24 est fixé en deux points opposés
le rendant stable et costaud ; il peut ainsi également constituer un marchepied.
[0039] Le siège 3 comporte une assise 30, un dossier 31, et de préférence des accoudoirs
32. L'assise 30 comporte un cadre 33 et une matelassure 34. Le dossier 31 comporte
un cadre 35 et une matelassure 36. Le siège 3 est pliable. Le dossier 31 se replie
parallèlement et contre l'assise 30 par des moyens d'articulation 6.
[0040] En rabattant le dossier 31 du siège sur l'assise 30, et en démontant la structure
de préhension 5, le fauteuil roulant motorisé de l'invention peut être agencé de manière
plus compacte hors utilisation comme montré sur la figure 2.
[0041] Avantageusement, les moyens d'articulation 6 sont conçus pour agencer le dossier
31 selon au choix plusieurs positions angulaires. Un exemple préféré de moyens d'articulation
6 sera décrit plus loin.
[0042] Les accoudoirs 32 peuvent comporter en extrémité distale avant 32' des moyens de
support pour accessoires (figure 1) du type téléphone, télécommande, etc.
[0043] Le siège 3 est porté par l'embase 2 grâce à deux pièces de support et de liaison
4. Les pièces de support et de liaison 4 sont agencés en partie arrière du fauteuil
1 et sont aptes à porter le siège 3 en porte-à-faux de sorte à engendrer un volume
libre sous tout le siège. Le volume libre qui se trouve au-dessus de la plateforme
22 du châssis 20 de l'embase est accessible non seulement depuis l'avant du fauteuil
mais surtout avantageusement au niveau des deux côtés latéraux du fauteuil.
[0044] Les deux pièces de support et de liaison 4 sont solidaires du siège 3 et sont accouplés
à l'embase 2 de manière amovible. Ainsi, lorsque la structure de préhension 4 a été
démontée, le siège 3 peut également être démonté par rapport à l'embase, de sorte
à présenter le fauteuil de la figure 3 en trois parties, le rendant encore plus compact.
[0045] Les deux pièces de support et de liaison 4 sont identiques. Ils sont espacés et solidaires
du siège 3. Ils sont fixés au cadre 33 de l'assise 30 au niveau des bords latéraux
33' du cadre et dans la zone d'extrémité arrière.
[0046] Les deux pièces de support et de liaison 4 coopèrent, d'une part avec l'embase 2,
en particulier avec le châssis 20, et d'autre part, avec la structure de préhension
5.
[0047] Les pièces de support et de liaison 4, la structure de préhension 5, le châssis 20
de l'embase et le cadre 33 de l'assise sont de préférence en matériau plastique ou
composite. En variante, ils pourraient être métalliques.
[0048] Chacune des pièces de support et de liaison 4 comporte deux parties, une partie de
support 40 à fonction de contreventement ou de jambe de force (destinée à relier l'embase
à l'assise) et une partie de liaison 41 (destinée à relier la partie de support à
la structure de préhension 5). En position assemblée du siège 3 à l'embase 2, chaque
pièce de support et de liaison 4 présente une forme générale en V. Ainsi, en position
assemblée de la structure de préhension 5 à la pièce de support et de liaison 4 et
à l'embase 2, chaque pièce de support et de liaison 4 forme avec (une portion de)
de la structure de préhension 5, un triangle de forces. Chaque triangle de force s'étend
dans un plan vertical et latéral du fauteuil en étant disposé en extrémité inférieure
de la structure de préhension 5 et à l'extrémité arrière de l'embase 2 et du siège
3.
[0049] Plus précisément, pour chacune des parties de support 40 et de liaison 41 d'une pièce
de support et de liaison 4, en position d'utilisation du fauteuil 1, la partie de
support 40 s'étend dans un plan vertical en partant depuis un bord latéral 20' et
en extrémité arrière 20A du châssis 20, et rejoint le bord latéral 33' juste au-dessus
du cadre 33 de l'assise 30. La partie de support 40 est disposée de manière inclinée
depuis l'extrémité arrière 20A du châssis 20 vers l'avant du siège 3, la partie de
support restant agencée dans un plan du bord latéral du siège et en extrémité arrière
du siège. L'inclinaison de la partie de support 40 est de préférence d'environ 45°.
Quant à la partie de liaison 41 avec la structure de préhension 5, elle coopère avec
la structure de préhension 5 à une hauteur correspondant au plan de l'assise 30. La
partie de liaison 41 s'étend parallèlement et contre le bord latéral 33' dans la zone
de coin du siège 3 tout en dépassant à l'arrière de l'assise 30 pour pouvoir coopérer
avec la structure de préhension 5.
[0050] La partie de support 40 présente une géométrie cylindrique, tandis que la partie
de liaison 41 présente une forme longiligne plate. La partie de support 40 est solidaire
de la partie de liaison 41. La partie de support 40 comporte une extrémité distale
libre 40A destinée à s'accoupler avec le châssis 20 de l'embase 2. La partie de liaison
41 comporte une extrémité distale libre 41A destinée à s'accoupler à la structure
de préhension 5.
[0051] La pièce de support et de liaison 4 est solidaire de manière fixe au siège 3, en
particulier au cadre 33 du siège par sa partie de liaison 41. La partie de liaison
41 est fixée au cadre 33 par son extrémité proximale 42, par exemple par soudage.
La partie de support 40 est reliée à l'extrémité proximale 42 de la partie de liaison
41 juste en dessous du point de fixation au cadre 33. De préférence, la partie de
support 40 à la partie de liaison 41 est apte à être mobile (en particulier par pliage
en pivotement) en position totalement démontée du siège 3 par rapport à l'embase 2.
La partie de support 40 est de préférence reliée à la partie de liaison 41 via une
articulation 43, de sorte qu'en position totalement démontée du siège 3 par rapport
à la structure de préhension 5 et à l'embase 2, la partie de support 40 peut être
repliée contre la partie de liaison 41 (figure 7).
[0052] Comme déjà exprimé, la structure de préhension 5 est amovible par rapport au siège
3 et par rapport à l'embase 2. Par conséquent, l'extrémité libre 41A de la partie
de liaison 41 (à l'opposé de l'extrémité proximale 42) est fixée de manière amovible
avec la structure de préhension 5, et la fixation de l'extrémité libre 40A de la partie
de support 40 est fixée de manière amovible avec le châssis 20 de l'embase 2.
[0053] Dans l'exemple de réalisation illustré, la structure de préhension 5 (figures 2 et
4) comporte dans chacun des montants 50 et 51 (face avant des montants), à proximité
de l'extrémité libre 55 des montants, une lumière 56 dans laquelle est destinée à
s'engager l'extrémité libre 41A de la partie de liaison 41. La structure de préhension
5 comporte en outre pour chacun des montants 50 et 51, un moyen de verrouillage 57
qui bloque en position l'extrémité libre 41A de la partie de liaison 41 dans la lumière
56. Ce moyen de verrouillage 57 est par exemple une molette de serrage 57 qui est
apte à traverser l'intérieur du montant et à coopérer avec un orifice 41B de l'extrémité
libre 41A de la partie de liaison 41 transversalement à la direction de ladite partie
de liaison.
[0054] Quant à la fixation de la partie de support 40 de la pièce de support et de liaison
4 avec le châssis 20, l'exemple illustré (notamment en regard des figures 4 à 7) montre
que chaque bord latéral 20' du châssis 20 comporte en son extrémité distale arrière
20A une excroissance ramassée 25 tournée vers le haut. L'excroissance 25 comporte
une première partie 26 qui est ici creuse et destinée à accueillir l'extrémité distale
mâle 40A de la partie de support 40, et une seconde partie 27 adjacente à la première
partie et apte à recevoir l'une des extrémités inférieures 55 des montants de la structure
de préhension 5. En particulier, l'extrémité inférieure 55 de la structure de préhension
5 présente une chape de fixation 58 dotée d'un axe 59 destiné à s'engager dans un
berceau 28 de ladite seconde partie 27 de l'excroissance 25. Le verrouillage de la
structure de préhension 5 pour rendre cette dernière inamovible en position d'utilisation
du fauteuil n'a pas besoin de se faire au niveau de l'excroissance 25 ; il se fait
par la coopération de la molette de serrage 57 avec la partie de liaison 41 solidaire
du siège 3. Les extrémités inférieures 55 de la structure de préhension 5 ont seulement
besoin d'être mises en appui sur le châssis 20. L'axe 59 de la chape 58 sert d'axe
de rotation pour faciliter la mise en place de la structure de préhension 5 et son
pivotement de bas en haut pour engager les lumières 56 dans les pièces de liaison
41, et inversement de haut en bas pour s'en désengager. De plus, le berceau 28 qui
est destiné à accueillir ledit axe 59 de la chape de fixation 58, peut avantageusement
être dans sa partie supérieure à profil biaisé (comme illustré) pour faciliter l'engagement
de l'axe et son guidage jusqu'au fond du berceau.
[0055] Ainsi, la conception d'assemblage du siège 3 à l'embase 2 d'une part, et de la structure
de préhension et de poussée 5 à l'embase 2 d'autre part, est simple et rapide, grâce
à une forme appropriée en V des pièces de support et de liaison 4 qui sont solidaires
du siège 3, de formes mâles et femelles de coopération mutuelle entre les différents
composants, et d'un unique verrouillage (au niveau des montants 50 et 51) de la structure
de préhension 5 avec les pièces de support et de liaison. En effet :
- une seule paire de pièces de support et de liaison4 suffit à assembler les trois parties
formées par l'embase 2, le siège 3 et la structure de préhension 5 ;
- chacune des pièces de support et de liaison 4 permet par sa forme en V d'assembler
à la fois le siège 3 et la structure de préhension 5 à l'embase 2 ;
- chacune des pièces de support et de liaison 4 permet par sa forme en V de fournir
avec la structure de préhension 5 un triangle de forces, procurant un assemblage robuste
;
- les deux extrémités libres 40A et 41B (des pièces respectives de support 40 et de
liaison 41) de chacune des pièces de support et de liaison 4 constituent des formes
mâles aptes à s'engager directement dans des formes femelles respectivement du châssis
20 et de la structure de préhension 5, en particulier les formes femelles étant constituées
respectivement par la première partie creuse 26 de chacune des excroissances 25 du
châssis 20 et de l'une des lumières 56 de la structure de préhension 5 ;
- chaque extrémité libre inférieure 55 de la structure de préhension 5 (via l'axe 59
de la chape de fixation) constitue une forme mâle s'engageant directement dans une
forme femelle du châssis 20 constituée en particulier par le berceau 28 pour servir
d'appui à ladite structure de préhension 5 ;
- le verrouillage de la structure de préhension 5 une fois montée empêche à la fois
le désassemblage de ladite structure de préhension 5 et le désassemblage du siège
3, le siège 3 ayant juste à être emboîté sur l'embase 2 sans aucune fixation de verrouillage
entre ledit siège et l'embase ;
- le verrouillage et le déverrouillage de la structure de préhension 5 s'effectue de
manière simple et rapide grâce aux deux molettes de serrage 57 qu'il suffit de serrer
ou de desserrer.
[0056] De plus, le fait que chaque pièce de support et de liaison 4 en V soit articulé permet
(lorsque ses deux extrémités libres 40A et 41A sont désaccouplées de l'embase 2 et
de la structure de préhension 5) de se replier sur lui-même, permettant d'agencer
tous les composants du siège 3 dans des plans parallèles, procurant un siège totalement
replié sur lui, le rendant facile à ranger.
[0057] Par ailleurs, le siège 3 est pliable par les moyens d'articulation 6 reliant l'assise
30 au dossier 31 de façon que le dossier 31 se replie parallèlement et contre l'assise
30. Les moyens d'articulation 6 sont conçus pour permettre d'agencer le dossier 31
selon plusieurs positions angulaires d'inclinaison pour l'utilisateur.
[0058] Dans l'exemple préféré illustré et montré en détail sur les figures 8A à 10, les
moyens d'articulation 6 comportent deux flasques opposés 60 agencés sur les deux côtés
latéraux respectifs du siège, des moyens de réglage 61 de la position angulaire du
dossier 31 par rapport à l'assise 30, des organes de verrouillage 62 de la position
angulaire sur chacun des côtés latéraux du siège, et de préférence un organe d'actionnement
63 pour actionner de manière concomitante les organes de verrouillage 62 de chaque
côté du siège.
[0059] Les deux flasques 60 sont fixés aux bords latéraux 33' du cadre 33 de l'assise 30,
en particulier sont fixés aux deux parties de liaison 41 des deux pièces respectives
de support et de liaison 4. La fixation est faite par exemple par vissage.
[0060] Les flasques 60 s'étendent de manière verticale et comportent en leur partie supérieure
les moyens de réglage 61 de la position angulaire du dossier 31 par rapport à l'assise
30. Le dossier 31, en particulier le cadre 34, comporte les organes de verrouillage
62 aptes à coopérer avec les moyens de réglage 61 pour maintenir le dossier dans la
position angulaire souhaitée.
[0061] Les moyens de réglage 61 de chaque flasque 60 comportent plusieurs crans espacés
61', s'étendant dans un plan vertical et d'orientation angulaire différent, tandis
que chaque organe de verrouillage 62 consiste sur chaque bord latéral du cadre 34
du dossier (pour coopérer avec chaque flasque) en une clavette apte à être mobile
en translation verticale. En position basse, la clavette 62 est logée dans l'un des
crans 61' selon la position d'inclinaison souhaitée du dossier (figures 8A et 8B),
et en position haute, elle est sortie (figure 9) pour pouvoir basculer vers l'avant
le dossier 31 (figure 10) jusqu'à le replier contre l'assise 30 (figure 2).
[0062] De préférence, l'organe d'actionnement 63 des clavettes 62 situées de chaque côté
latéral du siège est une barre d'actionnement qui est transversale, située à l'arrière
du dossier 31 et qui est reliée par ses terminaisons aux clavettes 62.
[0063] Le siège 3 peut comprendre un appui-tête 64 (figure 1) qui peut être réglable en
hauteur et en inclinaison.
[0064] Concernant le repose-pieds 24, celui-ci est avantageusement escamotable comme mentionné
plus haut. En regard des figures 11 et 12, le repose-pieds 24 peut passer d'une position
escamotée en étant rangé à plat sur la plateforme 22 de l'embase 2 (figure 11), à
une position déployée pour son utilisation (figure 12), en saillie de l'embase vers
l'avant du fauteuil. Le repose-pieds 24 est escamotable par pivotement. En outre,
le repose-pieds 24 est avantageusement réglable en hauteur, en profondeur et en inclinaison
par rapport à l'embase. Son inclinaison se fait par rapport à un axe horizontal lorsqu'il
est en position déployée. Pour assurer son pivotement d'une position déployée à une
position rangée et inversement, ainsi que pour être inclinable en position déployée,
le repose-pieds 24 comporte deux biellettes de liaison 240 de chaque côté de l'embase
2 (en extrémité avant et entre les deux bords latéraux 20' de l'embase). Chaque biellette
240 peut présenter une forme en arc de cercle. De préférence, chaque biellette 240
est en matériau ajouré pour gagner en poids. Chaque biellette 240 comporte une première
articulation 241 à l'une de ses extrémités, qui est rendue solidaire du châssis 20,
et une seconde articulation 242 à son extrémité opposée, qui est rendue solidaire
du repose-pieds 24.
[0065] Les premières articulations 241 des biellettes 240 assure le pivotement du repose-pieds
24 par rapport à l'embase 2 et autour d'un axe passant par lesdites premières articulations,
pour d'une part, permettre de passer d'une position rangée à une position déployée,
et d'autre part, pouvoir régler en hauteur et en profondeur le repose-pieds par rapport
au plan de l'embase 2.
[0066] Les secondes articulation 242 des biellettes 240 (fixées au repose-pieds) assurent
le pivotement du repose-pieds 24 autour d'un axe horizontal passant par lesdites articulations
pour permettre l'inclinaison du repose-pieds.
[0067] De plus, le repose-pieds 24 comporte deux systèmes de verrouillage 241' et 242',
respectivement couplés aux deux articulations 241 et 242 de la paire de biellettes
240. Les deux systèmes de verrouillage 241' et 242' sont par exemple des molettes.
En desserrant les molettes 241' couplées aux premières articulations 241, l'utilisateur
peut faire pivoter le repose-pieds 24 par rapport au châssis 20 de l'embase de façon
à l'escamoter ou régler sa hauteur et sa profondeur ; en serrant lesdites molettes
241', le repose-pieds 24 est bloqué en position. En desserrant les molettes 242' couplées
aux secondes articulations 242, l'utilisateur peut faire pivoter le repose-pieds 24
par rapport à l'axe passant par lesdites articulations de façon à l'incliner selon
l'angle voulu ; en les resserrant l'utilisateur bloque l'angle d'inclinaison. Par
ailleurs, le repose-pieds 24 peut comprendre un élément de butée 24' pour le talon
des pieds de l'utilisateur.
[0068] Enfin, comme visible sur la vue de détail des figures 6 et 7, l'embase 2 comporte
avantageusement une poignée 7 à l'arrière (sous le boîtier 23 et entre les moyens
de roulement 21) afin de faciliter la prise en main de l'embase 2 et sa manipulation
lorsqu'elle est désassemblée du siège 3 et de la structure de préhension 5. De plus,
l'embase 2 peut comporter également à l'arrière et entre les moyens de roulement 21
des roulettes 8. Ces roulettes 8 permettent de faire rouler l'embase 2 à la verticale
lorsqu'elle est désaccouplée du siège 3 et de la structure de préhension 5, de manière
à aider à son déplacement.
1. Fauteuil roulant motorisé (1) comportant une embase (2), des moyens de roulement (21),
un siège (3) comportant une assise (30) et un dossier (31), deux pièces de support
et de liaison (4) disposés entre l'embase (2) et le siège (3) et de façon à porter
l'assise en porte-à-faux, et une structure (5) de préhension et de poussée du fauteuil,
dite structure de préhension, caractérisé en ce que le siège (3) est pliable en rabattant le dossier (31) parallèlement et contre l'assise
(30) et en ce que la structure de préhension (5) est accouplée de manière amovible à la fois à l'embase
(2) et au siège (3).
2. Fauteuil selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux pièces de support et de liaison (4) sont solidaires du siège (3), et l'embase
(2) est accouplée de manière amovible aux deux pièces de support et de liaison (4).
3. Fauteuil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la structure de préhension (5) comporte des moyens de verrouillage (57) aptes à verrouiller
en position accouplée ladite structure de préhension (5) à l'embase (2) et au siège
(3), et aptes à verrouiller le siège (3) à l'embase (2), les moyens de verrouillage
(57) étant destinés à coopérer avec les pièces de support et de liaison (4).
4. Fauteuil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chacune des pièces de support et de liaison (4) comporte une partie de support (40)
apte à coopérer avec l'embase (2) par engagement de formes mâles-femelles, et une
partie de liaison (41) apte à coopérer avec la structure de préhension (5) par engagement
de formes mâles-femelles, et en ce que la structure de préhension (5) comporte des moyens de verrouillage (57) qui sont
aptes à coopérer avec la partie de liaison (41) une fois celle-ci accouplée selon
un engagement des formes mâles-femelles.
5. Fauteuil selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage (57) sont constitués de molettes de serrage.
6. Fauteuil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chacune des pièces de support et de liaison (4) comporte une partie de support (40)
apte à coopérer avec l'embase (2), et une partie de liaison (41) apte à coopérer avec
la structure de préhension (5), la partie de support (40) et la partie de liaison
(41) formant un ensemble de forme en V, de façon qu'en position accouplée de la structure
de préhension (5), les parties de support et de liaison (40, 41) de chaque pièce de
support et de liaison (4) forment avec la structure de préhension (5), un triangle
de forces.
7. Fauteuil selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que la partie de support (40) est articulée par rapport à la partie de liaison (41) de
sorte à permettre un pliage de la partie de support (40) contre la partie de liaison
(41) et cela lorsque la structure de préhension (5) est démontée.
8. Fauteuil selon l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que l'embase (2) comporte en chacun de ses deux coins dits arrière, une partie d'accueil
(26) de l'extrémité distale inférieure (40A) de la partie de support (40) de la pièce
de support et de liaison (4), et une partie de réception (27) de l'extrémité inférieure
(55) de la structure de préhension (5).
9. Fauteuil selon la revendications précédente, caractérisé en ce que le verrouillage de la structure de préhension (5) est réalisée au niveau de l'extrémité
distale (41A) de la partie de liaison de la pièce de support et de liaison (4) coopérant
avec une partie proximale de ladite structure de préhension.
10. Fauteuil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le siège comporte deux flasques (60) qui sont solidaires des bords latéraux du siège,
les flasques comportant des moyens de réglage (61) de la position angulaire du dossier
(31) par rapport à l'assise (30), tandis que le dossier (31) comporte des organes
de verrouillage (62) aptes à coopérer avec les moyens de réglage (61) pour maintenir
le dossier dans la position angulaire souhaitée.
11. Fauteuil selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de réglage (61) de chacun des deux flasques comportent plusieurs crans
(61') espacés, s'étendant dans un plan vertical et d'orientation angulaire différent,
tandis que les organes de verrouillage (62) consistent pour chaque flasque en une
clavette mobile solidaire de la tranche du dossier.
12. Fauteuil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un repose-pieds (24) apte à adopter une position rangée qui est une position
repliée sur l'embase (2) et sous l'assise (30), et une position déployée en saillie
de l'embase (2) et pour laquelle ledit repose-pieds est conçu pour être réglable en
hauteur, en profondeur et est inclinable par rapport à l'embase.
13. Fauteuil selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le repose-pieds (24) comporte deux biellettes de liaison (240) de chaque côté de
l'embase (2), chaque biellette (240) présentant une forme générale en arc de cercle,
et comportant une première articulation en pivotement (241) à l'une de ses extrémités,
qui est rendue solidaire de l'embase (20) et une seconde articulation en pivotement
(242) à son extrémité opposée, qui est rendue solidaire du repose-pieds (24), une
molette de serrage et desserrage (241', 242') étant couplée à chaque articulation.
14. Fauteuil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une ou plusieurs batteries qui sont agencées dans un logement fermé, à
l'arrière du châssis.
15. Fauteuil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le siège du fauteuil comporte un appui-tête réglable en hauteur et en inclinaison.