[0001] La présente invention est relative à un procédé de refroidissement d'un gaz, voire
de liquéfaction d'un gaz, au moyen d'un cycle de réfrigération.
[0002] Il est fréquent de refroidir un gaz au moyen d'un cycle fermé de réfrigération, en
produisant du froid avec une turbine qui détend le gaz de cycle, cette turbine étant
couplée à un compresseur qui comprime le gaz de cycle (généralement l'air ou l'azote).
[0003] Le gaz à la sortie de la turbine est généralement sous forme gazeuse, avec 0% de
liquide, mais parfois le procédé requiert une production de liquide, par exemple pour
alimenter un thermosiphon. Ainsi une phase liquide peut être formée, constituant jusqu'à
typiquement 10% mol ou plus du débit détendu total. Afin de produire une telle augmentation
de la fraction liquide à la sortie de la turbine, le rapport de détente de la turbine
est maintenu constant (ou au moins en dessous de 11) mais la température d'entrée
de la turbine est réduite, typiquement inférieure à -115°C (de préférence en dessous
de -130°C pour un cycle azote).
[0004] Un objectif de la présente invention est de présenter un procédé qui permette de
produire la fraction liquide requise à la sortie de la turbine, sans réduire la température
à l'entrée de la turbine mais éventuellement en augmentant le rapport entre la pression
de sortie de la turbine et la pression d'entrée de la turbine à 11 ou au-delà de 11
(de préférence au-delà de 12, voire de 16), les deux pressions étant en bars absolus.
[0005] Un autre objectif est simplifier la conception de l'échangeur de chaleur.
[0006] Un autre objectif est de réduire l'énergie spécifique du cycle.
[0007] Un autre objectif est de produire une partie du fluide de cycle comme produit liquide.
L'invention s'applique aux procédés tels que la récupération du froid du gaz naturel
liquéfié, où la température d'entrée du gaz passant dans la turbine est fixée par
les conditions externes (par exemple si le gaz à détendre a été refroidi par vaporisation
de gaz naturel liquéfié à travers une unité de récupération de chaleur, la température
d'entrée du gaz passant dans la turbine est fixée en fonction de température du gaz
naturel liquéfié à vaporiser (typiquement -120°C).
[0008] Des unités de refroidissement et éventuellement de liquéfaction, par exemple les
unités produisant du GNL, de l'azote, de l'oxygène ou de l'hydrogène, sont refroidies
par un cycle fermé d'un fluide intermédiaire (typiquement de l'azote avec une pureté
supérieure à 90%mol, de préférence supérieure à 99% mol, voire à 99,9% mol) comprenant
au moins un compresseur, au moins un surpresseur, au moins une turbine et au moins
une vanne de détente Joule-Thomson. Les turbines fournissent une grande partie des
frigories en extrayant de l'énergie du cycle (en extrayant de l'enthalpie du fluide
intermédiaire).
[0009] Dans certains cas, en plus de la production de gaz froid, le procédé requiert la
production de gaz liquéfié, soit pour l'export soit pour la fourniture de frigories
nécessaires pour le refroidissement et/ou la liquéfaction au moins partielle du débit
d'alimentation, par exemple pour alimenter un thermosiphon.
[0010] Le liquide est produit soit avec une vanne de détente Joule-Thomson soit par la turbine.
Cette production de liquide est plus efficace si elle est effectuée dans la turbine
mais ceci nécessite une turbine avec un grand rapport de détente.
[0011] Il est bien connu en séparation d'air de produire jusqu'à 10% de liquide à la sortie
d'une turbine d'air. Cette production est réalisée en baissant la température de l'entrée
et avec un rapport de détente inférieur à 11.
[0012] Le problème résolu par la présente invention est de produire une fraction de liquide
à la sortie de la turbine en augmentant le rapport entre la pression de sortie et
la pression d'entrée de la turbine. Ceci donne un paramètre additionnel à ajuster
et permet que le cycle soit bien efficace.
[0014] Dans
CN112361713A, le fluide de cycle est de l'hydrogène et le gaz d'alimentation aussi. On peut constater
que le cycle sert à amener le gaz d'alimentation jusqu'à sa température de liquéfaction.
Dans le cas présent, l'azote ne peut amener l'hydrogène à son point de liquéfaction
puisque l'azote se gèlerait à une température plus élevée.
[0015] Selon un objet de l'invention, il est prévu un procédé de refroidissement d'un gaz
d'alimentation, qui est de l'hydrogène, au moyen d'un cycle de réfrigération dans
lequel :
- a) Un fluide de cycle, qui est de l'azote, est refroidi jusqu'à une température inférieure
à -100°C, voire inférieure à -120°C
- b) Au moins une partie du fluide de cycle refroidi est détendue dans une turbine pour
refroidir l'au moins une partie du fluide de cycle en produisant un fluide diphasique
à la sortie de la turbine
Et soit
- c) Le fluide diphasique est séparé dans un séparateur de phase et
- d) Au moins une partie du gaz produit dans le séparateur de phase est envoyé à un
premier échangeur de chaleur pour échanger de la chaleur indirectement avec le gaz
d'alimentation à refroidir en produisant un gaz d'alimentation refroidi et un gaz
de cycle réchauffé, qui est comprimé dans un compresseur et ensuite refroidi en cycle
selon l'étape a) et
- e) Au moins une fraction du liquide du séparateur de phases se vaporise dans un deuxième
échangeur de chaleur par échange de chaleur indirecte avec le gaz d'alimentation refroidi
pour refroidir le gaz d'alimentation encore plus voire de le liquéfier
Soit
- f) le fluide diphasique se réchauffe directement dans un premier échangeur par échange
de chaleur avec le gaz d'alimentation à refroidir en produisant un gaz d'alimentation
refroidi et un gaz de cycle réchauffé qui est envoyé à un compresseur comme fluide
de cycle avant d'être refroidi selon l'étape a).
[0016] Selon d'autres caractéristiques optionnelles :
- le rapport entre la pression d'entrée et la pression de sortie en bars absolus de
la turbine est égal ou supérieur à 11, de préférence supérieur à 12, voire supérieure
à 16.
- le fluide diphasique contient une proportion de liquide entre 5 et 20% mol de liquide.
- le fluide diphasique contient une proportion de liquide, supérieure à 5% mol sinon
supérieure à 7% mol, sinon supérieure à 9% mol de préférence jusqu'à 15% mol de liquide.
- la quantité de liquide produit dans la turbine est ajustée en ajustant la pression
de sortie du compresseur de cycle et donc la pression d'entrée de la turbine, modifiant
ainsi le taux de détente de la turbine.
- une partie du fluide refroidi est détendue dans la turbine et une autre partie du
fluide de cycle refroidi se refroidit dans le premier échangeur jusqu'à être totalement
liquéfiée formant un liquide, ce liquide est ensuite détendu dans une vanne, le liquide
détendu et le fluide diphasique à la sortie de la turbine sont soit mélangés dans
le séparateur de phase soit mélangés avant d'être directement envoyés vers le premier
échangeur de chaleur pour se réchauffer.
- tout le liquide du fluide diphasique envoyé au séparateur de phases ou directement
à l'échangeur de chaleur provient de la turbine.
- le fluide de cycle contient au moins 90% mol, voire au moins 99% mol d'azote.
- -au cours de l'étape a) le fluide de cycle est refroidi par une source externe de
froid dans un troisième échangeur de chaleur, par exemple par la vaporisation de gaz
naturel liquéfie à moins de -100°C ou le réchauffement de gaz naturel à moins de -100°C,
et est envoyé directement à la turbine sans passer par le premier échangeur de chaleur.
- une partie du liquide formé dans le séparateur de phases sert de produit liquide du
procédé.
- on rajoute du gaz d'une source extérieure au cycle en aval du compresseur, ce gaz
ayant la même composition que le fluide de cycle, afin d'augmenter la pression d'entrée
du compresseur afin d'augmenter la proportion de liquide produit par la turbine.
- le refroidissement de l'étape a) a lieu dans un échangeur de chaleur par échange de
chaleur indirect, autre que le premier échangeur de chaleur (ou le deuxième échangeur
de chaleur si présent).
- le fluide de cycle est refroidi dans l'étape a) jusqu'à une température supérieure
à -192°C.
- le fluide de cycle n'est pas refroidi est refroidi dans l'étape a) jusqu'à une température
inférieure à -192°C.
- le gaz d'alimentation refroidi est ensuite liquéfié.
- le gaz d'alimentation refroidi est ensuite liquéfié par un cycle de réfrigération
dans lequel circule de l'hydrogène ou de l'hélium.
[0017] Selon l'invention, un cycle de réfrigération comprenant un fluide de cycle (qui est
de l'azote) est comprimé dans un compresseur de cycle, refroidi par échange de chaleur
avec une source de frigories externe (tel que du gaz naturel liquéfié) et introduit
à moins que -100°C, de préférence moins que -120°C, dans une turbine de détente pour
extraire du travail du fluide de cycle. Le taux de détente de la turbine peut être
égal ou supérieur à 11 (de préférence supérieur à 12, voire supérieur à 16) et donc
le fluide détendu comprend au moins 5% mol jusqu'à 10% voire même jusqu'à 20% mol
de liquide. Le taux de détente est le rapport entre la pression d'entrée et la pression
de sortie, les deux pressions étant en bars absolus.
[0018] L'invention sera décrite de manière plus détaillée en se référant à la figure.
[0019] [FIG.1] montre un procédé selon l'invention.
[0020] Dans cette figure, un gaz 1, qui est de l'hydrogène, est refroidi dans un premier
échangeur de chaleur E1 par échange de chaleur indirect avec un cycle fermé de réfrigération
8.
[0021] Ensuite le gaz est éventuellement refroidi dans un deuxième échangeur de chaleur
E2 pour former un fluide 3 à -190°C (gaz ou liquide) contre une fraction liquide 8-1
du fluide de cycle.
[0022] Le compresseur de cycle C1 comprime le fluide de cycle, qui est de l'azote, depuis
une première pression à une deuxième pression. Le gaz comprimé 4 à typiquement une
température ambiante est refroidi dans un troisième échangeur de chaleur E3 par échange
de chaleur avec du gaz naturel liquéfié 10 ou un autre fluide à -120°C. Le gaz naturel
liquéfié 10 se réchauffe, voire se vaporise, dans l'échangeur de chaleur E3 formant
un fluide réchauffé 11. Le fluide de cycle sort de l'échangeur E3 à -115°C comme gaz
5.
[0023] Sinon le gaz 4 peut se refroidir dans l'échangeur de chaleur E1.
[0024] Le gaz 5 est éventuellement divisé en deux parties, dont une 5-1 est détendue dans
une turbine T1, le rapport entre la pression de sortie et la pression d'entrée dépassant
11. Une fraction liquide est produite à la sortie de la turbine, représentant de 5
à 20% mol du débit détendu 6. La fraction est de préférence supérieure à 5% mol sinon
supérieure à 7% mol, sinon supérieure à 9% mol.
[0025] L'autre partie 5-2 du gaz se refroidit dans le premier échangeur de chaleur E1 étant
envoyée à l'échangeur à une température intermédiaire de celui-ci. A la sortie du
premier échangeur E1, elle est détendue comme fluide 7 dans une vanne JT1. Ensuite
les deux débits détendus 6,7 sont mélangés et envoyés à un séparateur de phases V1
formant un gaz 8 et un liquide. Le liquide est éventuellement divisé en deux, une
partie 8-1 étant envoyée à un échangeur de chaleur E2 où elle se vaporise. Le reste
8-2 sert de produit secondaire. Le liquide vaporisé en vaporisant la partie 8-1 est
renvoyé au séparateur V1. Le gaz 8 se réchauffe dans l'échangeur de chaleur E1 formant
le gaz 9 qui est envoyé au compresseur C1 à la première pression.
[0026] Tout le liquide du séparateur de phases V1 provient de préférence de la turbine T1.
La quantité de liquide produit par la turbine est régulée par la pression du cycle
: le niveau de liquide dans le séparateur de phases V1 (thermosiphon) situé en aval
de la turbine T1 est détecté par le régulateur de niveau LC1 (en anglais « Level Control
») qui va agir en cascade sur le régulateur de pression PC1 (en anglais « Pressure
Control ») en aval du compresseur C1 qui, en cas de niveau bas de liquide dans le
séparateur V1, va ouvrir la vanne d'appoint JT2 de l'inventaire du cycle 12 pour faire
venir un débit gazeux d'appoint d'une source extérieure, par exemple un appareil de
séparation d'air, ayant la même composition que le fluide de cycle. L'appoint d'inventaire
de cycle supplémentaire va permettre de vaporiser plus de liquide 8, donc augmenter
la pression en entrée compresseur C1. Les aubes directrices d'admission (en anglais
IGV Inlet Guide Vanes) du compresseur C1 vont s'ouvrir et augmenter la pression du
cycle jusqu'à atteindre l'équilibre du niveau liquide dans le séparateur de phases
V1. Il sera noté que la présence du débit 5-2 et de la vanne JT1 n'est pas essentielle
à l'invention. Cependant, si l'augmentation de la pression du cycle décrite ci-dessus
ne suffit pas atteindre l'équilibre du niveau liquide du séparateur V1, un second
point de consigne du LC1 (niveau liquide inférieur au point de consigne précédent)
peut réguler cette vanne JT1 pour augmenter encore la production liquide vers le séparateur
de phases V1.
[0027] La vanne JT1 remplit donc deux fonctions : tout d'abord, assurer un ajustement pouvant
être plus réactif de la quantité de liquide dans le séparateur de phases V1 et d'autre
part, assurer une partie de la production de liquide alimentant le séparateur de phases
V1 sans dépendre des performances de la turbine T1 ou des conditions de pression et
de température à l'aspiration de la turbine (fluide 5, 5-1). Enfin, cette vanne JT1
permet d'augmenter la flexibilité de l'unité pour la production de liquide, notamment
pour les cas de marche réduite.
[0028] Ce passage du débit 5-2 dans le premier échangeur E1 et la vanne JT1 permettent donc
chacun d'augmenter la fiabilité et la flexibilité du système de production de liquide.
[0029] Il est également possible d'envoyer le fluide diphasique 6 ou le mélange des fluides
6,7 directement à l'échangeur de chaleur E1 pour se réchauffer, sans passer par le
séparateur de phases.
[0030] L'invention permet d'une part de simplifier la conception de l'échangeur de chaleur
en s'affranchissant d'un passage de liquéfaction dédié à la production de liquide
et d'autre part de réduire l'énergie spécifique du cycle de jusqu'à 5%, voire de jusqu'à
10%, selon les arrangements.
1. Procédé de refroidissement d'un gaz d'alimentation qui est de l'hydrogène au moyen
d'un cycle de réfrigération dans lequel :
a) Un fluide de cycle (4), qui est de l'azote,est refroidi jusqu'à une température
inférieure à -100°C, voire inférieure à -120°C
b) Au moins une partie (8-1) du fluide de cycle refroidi est détendue dans une turbine
(T1) pour refroidir l'au moins une partie du fluide de cycle en produisant un fluide
diphasique (6) à la sortie de la turbine
Et soit
c) Le fluide diphasique est séparé dans un séparateur de phase (V1) et
d) Au moins une partie du gaz (8) produit dans le séparateur de phase est envoyée
à un premier échangeur de chaleur (E1) pour échanger de la chaleur indirectement avec
le gaz d'alimentation à refroidir (1) en produisant un gaz d'alimentation refroidi
(2) et un gaz de cycle réchauffé (9), qui est comprimé dans un compresseur (C1) et
ensuite refroidi en cycle selon l'étape a) et
e) Au moins une fraction (8-1) du liquide du séparateur de phases se vaporise dans
un deuxième échangeur de chaleur (E2) par échange de chaleur indirect avec le gaz
d'alimentation refroidi pour refroidir le gaz d'alimentation encore plus voire de
le liquéfier (3)
soit
f) le fluide diphasique (6) se réchauffe directement dans un premier échangeur (E1)
par échange de chaleur avec le gaz d'alimentation (1) à refroidir en produisant un
gaz d'alimentation refroidi et un gaz de cycle réchauffé (9) qui est envoyé à un compresseur
(C1) comme fluide de cycle avant d'être refroidi selon l'étape a).
2. Procédé selon la revendication 1 dans lequel le rapport entre la pression d'entrée
et la pression de sortie en bars absolus de la turbine (T1) est égal ou supérieur
à 11, de préférence supérieur à 12, voire supérieure à 16.
3. Procédé selon l'une des revendications précédentes dans lequel le fluide diphasique
(6) contient une proportion de liquide, entre 5 et 20% mol de liquide.
4. Procédé selon la revendication 3 dans lequel la quantité de liquide produit dans la
turbine (T1) est ajustée en ajustant la pression de sortie du compresseur de cycle
(C1) et donc la pression d'entrée de la turbine, modifiant ainsi le taux de détente
de la turbine.
5. Procédé selon l'une des revendications précédentes dans lequel une partie (5-1) du
fluide refroidi est détendue dans la turbine (T1) et une autre partie (5-2) du fluide
de cycle refroidi se refroidit dans le premier échangeur (E1) jusqu'à être totalement
liquéfiée formant un liquide, ce liquide est ensuite détendu dans une vanne (JT1),
le liquide détendu et le fluide diphasique à la sortie de la turbine sont soit mélangés
dans le séparateur de phase soit mélangés avant d'être directement envoyés vers le
premier échangeur de chaleur pour se réchauffer.
6. Procédé selon la revendication 5 dans lequel le débit de la partie (5-2) refroidi
dans le premier échangeur (E1) est variable pour régler le niveau de liquide dans
le séparateur de phases (V1).
7. Procédé selon l'une des revendications précédentes dans lequel tout le liquide du
fluide diphasique envoyé au séparateur de phases (V1) ou directement à l'échangeur
de chaleur (E1) provient de la turbine (T1).
8. Procédé selon l'une des revendications précédentes dans lequel le fluide de cycle
(4) contient au moins 90% mol, voire au moins 99% mol d'azote.
9. Procédé selon l'une des revendications précédentes dans lequel au cours de l'étape
a) le fluide de cycle est refroidi par une source externe de froid (10) dans un troisième
échangeur de chaleur (E3), par exemple par la vaporisation de gaz naturel liquéfie
à moins de -100°C ou le réchauffement de gaz naturel à moins de -100°C, et est envoyé
directement à la turbine (T1) sans passer par le premier échangeur de chaleur (E1).
10. Procédé selon l'une des revendications précédentes dans lequel une partie (8-2) du
liquide formé dans le séparateur de phases (V1) sert de produit liquide du procédé.
11. Procédé selon l'une des revendications précédentes dans lequel on rajoute du gaz (12)
d'une source extérieure au cycle en aval du compresseur (C1), ce gaz ayant la même
composition que le fluide de cycle (4), afin d'augmenter la pression d'entrée du compresseur
afin d'augmenter la proportion de liquide produit par la turbine (T1).
12. Procédé selon l'une des revendications précédentes dans lequel le fluide de cycle
est refroidi est refroidi dans l'étape a) jusqu'à une température supérieure à - 192°C.
13. Procédé selon l'une des revendications précédentes dans lequel le gaz d'alimentation
refroidi (3) est ensuite liquéfié.
14. Procédé selon la revendication 13 dans lequel le gaz d'alimentation refroidi est ensuite
liquéfié par un cycle de réfrigération dans lequel circule de l'hydrogène ou de l'hélium