Domaine technique
[0001] La présente invention concerne un procédé de construction d'une structure autoportante
modulaire pour créer un bassin tel qu'une piscine, ladite structure autoportante comportant
au moins une pluralité de panneaux droits agencés pour être assemblés côte à côte
en vue de former les parois du bassin définissant au moins en partie le contour dudit
bassin, et une pluralité de jambes de force associées à tout ou partie desdits panneaux
droits et disposées au moins en partie autour de ladite structure autoportante.
[0002] La présente invention concerne également un kit de construction permettant de mettre
en oeuvre ledit procédé de construction, et un bassin défini par ladite structure
autoportante modulaire et obtenu par ledit procédé de construction.
Technique antérieure
[0003] Les piscines de la demanderesse vendues en kit sont bien connues du public notamment
pour leur forme libre et personnalisable, leur installation simple et rapide pouvant
réalisée soi-même, leur rapport qualité/prix. Ces piscines comportent une structure
autoportante, de construction modulaire, à partir de panneaux préfabriqués, et peuvent
être enterrées ou montées hors-sol, conformément à la publication
FR 2 420 626 A1 appartenant à la demanderesse. Les panneaux sont constitués de tôles ondulées horizontalement,
poinçonnées, pour s'assembler par boulonnage en creux d'ondes dans les zones de recouvrement.
Ils peuvent être droits ou cintrés afin d'obtenir une structure portante de forme
libre. L'étanchéité du bassin est assurée par une poche souple en PVC, appelée communément
liner, fixée sur la périphérie de la structure portante par un profilé de bordure.
Cette structure autoportante bien que très avantageuse pour créer des formes libres,
n'est cependant pas adaptée à la construction de bassins de forme géométrique par
exemple rectangulaire, et ce de manière économique. En effet, elle nécessite un nombre
de jambes de force conséquent, et donc un temps de montage plus long et un coût plus
élevé.
[0004] La publication
FR 3 084 387 B1 décrit une structure autoportante modulaire pour la construction de piscines hors-sol.
Elle est constituée d'une pluralité de panneaux métalliques droits et rigides, comportant
des ailes latérales et supérieure obtenues par pliage de la tôle des panneaux pour
créer des raidisseurs verticaux et des supports de margelle. Les panneaux sont assemblés
entre eux par boulonnage des raidisseurs positionnés dos à dos. Cette technique de
construction est particulièrement fastidieuse et onéreuse : elle nécessite de réaliser
avec précision une dalle de propreté plane et de niveau, de positionner et d'assurer
un maintien temporaire de chaque panneau par rapport à un autre panneau avant assemblage,
de recourir à un nombre inconsidéré de boulons, de visser tous les boulons avec une
force de serrage contrôlée, de faire appel à des ouvriers qualifiés. Les mêmes inconvénients
se posent dans la structure autoportante proposée dans la publication
FR 2 843 769 A1, les panneaux étant assemblés entre eux par des poteaux intermédiaires auxquels ils
sont boulonnés.
[0005] D'autres procédés de construction mettent en oeuvre des panneaux métalliques droits
et rigides, assemblés non pas par boulonnage mais par encliquetage de languettes dans
des ouvertures prévues dans les ailes latérales des panneaux, comme dans la publication
FR 2 829 788 A1. Il s'agit d'un assemblage autoverrouillé obtenu par un emboîtement perpendiculairement
au plan des panneaux. En outre, les panneaux comportent des coffrages pour couler
sur site des piliers en béton. Ces panneaux à bancher sont lourds à manipuler, nécessitent
le recours à une main d'oeuvre qualifiée, et le ferraillage des piliers avant coulage
du béton. Le montage d'une structure autoportante de ce type représente au minimum
une à deux journées de travail. Cette technique de construction n'intéresse pas l'invention.
[0006] La publication
FR 2 846 991 A1 propose de s'affranchir d'un assemblage boulonné, par un profilé d'assemblage emboité
verticalement autour et le long des ailes latérales de deux panneaux adjacents. Ce
profilé d'assemblage peut être équipé d'une jambe de force. Cette technique de construction
est cependant laborieuse à mettre en oeuvre car chaque jonction entre deux panneaux
adjacents nécessite d'emboiter verticalement le profilé d'assemblage en partant du
haut des panneaux vers le bas des panneaux. Généralement, la hauteur des panneaux
d'une structure de piscine est au moins égale à 1 mètre et peut s'étendre jusqu'à
1,5 mètre voire plus, d'où une pénibilité inhérente à ce procédé d'assemblage et des
risques de blessure.
[0007] Les publications
US 4,464,802 et
US 2011/0265405 A1 proposent un assemblage des ailes latérales des panneaux par un coin de verrouillage
inséré en force dans chaque languette saillante traversant une ouverture correspondante,
ce qui prend beaucoup de temps. Et la publication
US 6,647,562 B1 propose un assemblage des ailes latérales des panneaux par une liaison tenon-mortaise
nécessitant un emboîtement horizontal perpendiculairement au plan des ailes latérales
suivi d'un emboîtement vertical, ce qui demande une manipulation complexe des panneaux.
Exposé de l'invention
[0008] La présente invention vise à pallier ces inconvénients en proposant une nouvelle
structure autoportante pour piscine, proposée en kit de pièces préfabriquées, conçue
pour être modulable, personnalisable, facile et rapide à poser, en moins d'une journée,
sans compétence particulière, ni pénibilité, pouvant être implantée enterrée, semi-enterrée,
hors-sol ou une combinaison entre ces modes d'implantation si le terrain est en pente,
simple et économique à produire, ne nécessitant qu'un nombre réduit de références
de pièces à fabriquer, stocker, transporter et gérer.
[0009] Dans ce but, l'invention concerne un procédé de construction du genre indiqué en
préambule, caractérisé en ce que le procédé consiste à :
- assembler lesdits panneaux droits entre eux et à des poteaux d'angle pour former un
contour du bassin fermé ou partiel,
- utiliser des panneaux droits et des poteaux d'angle pourvus chacun de deux ailes de
jonction latérales comportant des formes d'emboîtement complémentaires à emboîtement
vertical,
- pour assembler lesdits panneaux droits entre eux et auxdits poteaux d'angle, positionner
les ailes de jonction correspondantes dos à dos et déplacer relativement l'un quelconque
d'un panneau ou d'un poteau par rapport à l'autre quelconque d'un panneau ou d'un
poteau en translation verticale parallèlement au plan des panneaux pour emboiter lesdites
formes d'emboîtement complémentaires correspondantes et créer une j onction.
[0010] Ainsi ce procédé permet de simplifier considérablement le montage des éléments modulaires
de la structure autoportante du bassin.
[0011] Ledit procédé de construction consiste en outre à utiliser des formes d'emboitement
complémentaires agencées pour réaliser une jonction sans jeu dans les axes horizontaux,
assurant ainsi un alignement automatique des panneaux et des poteaux.
[0012] Il consiste également à : utiliser des jambes de force comportant chacune au moins
une branche de renfort oblique solidaire à une branche d'appui horizontale, disposer
chaque jambe de force à l'extérieur du contour du bassin en positionnant la branche
d'appui horizontale sous lesdits panneaux pour qu'elle s'étende en partie à l'extérieur
et en partie à l'intérieur du contour du bassin, et fixer la branche de renfort oblique
de chaque jambe de force au droit d'une j onction pour verrouiller ladite j onction.
[0013] Le procédé de construction peut consister à positionner des dispositifs de réglage
en hauteur sous lesdits poteaux d'angle et/ou lesdites jambes de force pour mettre
à niveau ladite structure autoportante et d'aplomb lesdits panneaux.
[0014] De manière préférentielle, il consiste à utiliser des panneaux droits renforcés par
des raidisseurs horizontaux prévus au dos des panneaux, et à sélectionner au moins
le nombre et la répartition desdits raidisseurs horizontaux sur la hauteur desdits
panneaux pour adapter la résistance des panneaux aux caractéristiques et au type d'implantation
du bassin et à la nature du remblai.
[0015] Avantageusement, le procédé de construction consiste à utiliser au moins deux largeurs
différentes de panneaux droits et à combiner les panneaux droits de largeurs différentes
pour construire un bassin de dimensions personnalisées. Il peut consister à utiliser
uniquement trois largeurs différentes de panneaux droits dont les ratios de largeur
sont tels que L1/L0 = ¾ et L2/L0 = ½, pour obtenir un pas = ¼ de L0 et répondre ainsi
auxdites dimensions personnalisées d'un bassin.
[0016] Selon les variantes de réalisation, le procédé de construction consiste à utiliser
au moins deux hauteurs différentes de panneaux droits et à répartir des panneaux d'une
première hauteur sur une première partie du bassin et des panneaux d'une deuxième
hauteur sur une deuxième partie du bassin pour construire un bassin à au moins deux
profondeurs.
[0017] Il peut en outre consister à utiliser des poteaux d'angle de formes différentes pour
construire un bassin pourvu d'angles identiques ou différents choisis dans le groupe
comprenant un angle droit entrant ou sortant, un angle cassé, un angle compris entre
1° et 89°, un angle compris entre 91 et 179°, un angle arrondi.
[0018] Préférentiellement, le procédé de construction consiste à faire chevaucher un profilé
de bordure au sommet au moins des panneaux droits sur tout ou partie du contour du
bassin pour accrocher une poche souple d'étanchéité du bassin et améliorer l'alignement
du haut des panneaux.
[0019] Il peut enfin consister à créer un coffrage autour du bassin et à couler une dalle
dans un matériau durcissable, après construction de ladite structure autoportante,
pour réaliser en une seule opération une semelle à l'intérieur et à l'extérieur du
contour du bassin et simultanément un ancrage des jambes de force et des dispositifs
de réglage.
[0020] Le but de l'invention est également atteint par un kit de construction d'une structure
autoportante modulaire pour créer un bassin tel qu'une piscine, caractérisé en ce
qu'il comporte au moins des panneaux droits, des poteaux d'angle, des jambes de force,
des dispositifs de réglage en hauteur et des profilés de bordure agencés pour mettre
en oeuvre le procédé de construction tel que décrit ci-dessus, et en ce que lesdits
panneaux droits et lesdits poteaux d'angle sont pourvus chacun de deux ailes de j
onction latérales comportant des formes d'emboîtement complémentaires à emboîtement
vertical.
[0021] L'invention concerne également un bassin tel qu'une piscine comportant une structure
autoportante modulaire obtenue par le procédé de construction décrit ci-dessus, caractérisé
en ce qu'il comporte des parois formant un contour choisi dans le groupe comportant
un carré, un rectangle, un polygone à plus de quatre côtés, un oblong, ledit contour
comportant des angles identiques ou différents choisis dans le groupe comportant un
angle droit entrant ou sortant, un angle cassé, un angle compris entre 1° et 89°,
un angle compris entre 91 et 179°, un angle arrondi, et en ce que lesdits panneaux
droits et lesdits poteaux d'angle sont pourvus chacun de deux ailes de jonction latérales
comportant des formes d'emboîtement complémentaires à emboîtement vertical.
[0022] Le bassin peut comporter au choix une profondeur unique ou au moins deux zones de
profondeurs différentes, et peut au choix être implanté selon une configuration enterrée,
semi-enterrée ou hors-sol.
Brève description des dessins
[0023] La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante
de plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence
aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'une structure autoportante selon l'invention
pour former un bassin à profondeur unique,
- la figure 2 est une vue en perspective d'une autre structure autoportante selon l'invention
pour former un bassin à double profondeur,
- la figure 3 est une vue en perspective de deux panneaux formant les structures des
figures 1 et 2, avant assemblage,
- la figure 4 est une vue agrandie du détail IV des panneaux de la figure 3, avant assemblage,
- la figure 5 est une vue en coupe du détail IV des panneaux de la figure 3, après assemblage,
- la figure 6 est une vue en perspective agrandie d'un angle droit de la structure autoportante
de la figure 2,
- la figure 7 est une vue en perspective agrandie d'un angle cintré de la structure
autoportante de la figure 1,
- la figure 8 est une vue en perspective agrandie d'un angle droit cassé d'une autre
structure autoportante selon l'invention,
- la figure 9 est une vue en perspective agrandie d'une partie droite de la structure
autoportante de la figure 2,
- la figure 10] est une vue de côté de la partie droite de la figure 9 au niveau d'une
jambe de force.
Description des modes de réalisation
[0024] Dans les exemples de réalisation illustrés, les éléments ou parties identiques portent
les mêmes numéros de référence. En outre, les termes qui ont un sens relatif, tels
que vertical, horizontal, droite, gauche, avant, arrière, au-dessus, en-dessous, etc.
doivent être interprétés dans des conditions normales d'utilisation de l'invention,
et telles que représentées sur les figures. Les axes X, Y, Z sont quant à eux définis
par un repère orthonormé illustré à la figure 1. Par ailleurs, les positions géométriques
indiquées dans la description et les revendications, telles que « perpendiculaire
», « parallèle », « symétrique » ne sont pas limitées au sens strict défini en géométrie,
mais s'étendent à des positions géométriques qui sont proches, c'est-à-dire qui acceptent
une certaine tolérance dans le domaine technique considéré, sans influence sur le
résultat obtenu. Cette tolérance est notamment introduite par l'adverbe « sensiblement
», sans que ce terme soit nécessairement répété devant chaque adjectif.
[0025] Les figures 1 et 2 illustrent deux exemples différents de structures autoportantes
100, 200 selon l'invention pour illustrer la modularité et la personnalisation du
bassin 1, 2 obtenu avec le procédé de construction selon l'invention.
[0026] Dans la figure 1, la structure autoportante 100 comporte des parois qui définissent
un contour du bassin 1 sensiblement rectangulaire, comportant deux grands côtés 101
et deux petits côtés 102, 103, le petit côté 102 situé à droite de la figure est relié
aux grands côtés 101 par deux angles droits 104 et le petit côté 103 situé à gauche
de la figure est relié aux grands côtés par deux angles arrondis 105 s'étendant sur
90°. Elle comporte des panneaux droits 10 et des poteaux d'angle 20, 21 de même hauteur
H1, pour créer un bassin 1 d'une profondeur unique.
[0027] Dans cet exemple, les grands côtés 101 comportent chacun un même nombre de panneaux
10, dont cinq panneaux de longueur L1, et un panneau de longueur L2 positionné sensiblement
en partie médiane, L2 étant inférieure à L 1. Les petits côtés 102, 103 comportent
chacun un nombre de panneaux 10 différents et adaptés aux accessoires prévus dans
le bassin. Le petit côté droit 102 comporte deux panneaux de longueur L1, un panneau
de longueur L2 et un panneau de longueur L3, L3 étant inférieure à L2, les plus petits
panneaux étant positionnés en partie médiane dans l'exemple représenté, sans que cette
disposition ne soit obligatoire, car toute autre disposition des panneaux est possible.
Le petit côté gauche 103 comporte deux panneaux de longueur L2 et un panneau de longueur
L1 positionné au centre et comportant une ouverture 3 pour recevoir une bouche d'aspiration
(non représentée) d'un système de filtration. Toute autre combinaison de largeurs
de panneau et de disposition de panneaux peut convenir.
[0028] La structure autoportante 101 comporte en outre des jambes de force 30 disposées
à l'extérieur du bassin 1 au droit de chaque jonction J entre deux panneaux 10 adjacents
et, selon les besoins, entre un panneau 10 et un poteau d'angle 20, 21 adjacents.
Dans cet exemple, elle comporte dix-neuf jambes de force 30, dont six par grand côté
101, trois sur le petit côté droit 102, et quatre sur le petit côté gauche 103. Elle
comporte enfin des profilés de bordure 40 droits et des profilés de bordure cintrés
(non représentés) selon la forme des angles, rapportés par emboîtement, clippage et/ou
vissage sur le sommet des panneaux droits 10. Ces profilés de bordure 40 sont agencés
pour chevaucher les jonctions J entre les panneaux 10. Ils sont assemblés bout à bout
pour s'étendre sur le contour du bassin 1, rigidifier ledit contour, améliorer l'alignement
du haut des panneaux, accrocher une poche souple d'étanchéité type liner (non représentée),
supporter des margelles (non représentées) disposées autour du bassin et/ou supporter
un habillage extérieur (non représenté) notamment lorsque le bassin 1 est implanté
hors-sol ou semi-enterré.
[0029] Dans la figure 2, la structure autoportante 200 définit un contour du bassin 2 rectangulaire,
comportant deux grands côtés 201 et deux petits côtés 202, 203, les petits côtés 202,
203 étant reliés aux grands côtés 201 par des angles droits 204. Elle comporte des
panneaux droits 10 et des poteaux d'angle 20 de deux hauteurs différentes H1 et H2,
pour créer un bassin 2 ayant deux zones de profondeurs différentes H1 et H2.
[0030] Dans cet exemple, les grands côtés 201 comportent chacun un même nombre de panneaux
10, dont deux panneaux de longueur L0 de hauteur H2, trois panneaux de longueur L1
de hauteur H1, et un panneau de longueur L2 de hauteur H1, L2 étant inférieure à L1
et L1 étant inférieure à L0. Les petits côtés 202, 203 comportent chacun un nombre
de panneaux 10 différents et adaptés aux accessoires prévus dans le bassin et aux
profondeurs du bassin 2. Le petit côté droit 202 comporte trois panneaux de longueur
L2 de hauteur H1 et deux panneaux de longueur L3 de hauteur H1 positionnés aux extrémités,
le panneau de longueur L2 positionné au centre comportant une ouverture 3 pour recevoir
une bouche d'aspiration (non représentée). Toute autre combinaison de largeurs de
panneau et de disposition de panneaux peut convenir. Le petit côté gauche 203 comporte
deux panneaux de longueur L0 de hauteur H2 et un panneau de longueur L2 de hauteur
H2 positionné au centre.
[0031] La structure autoportante 200 comporte, dans cet exemple, seize jambes de force 30,
dont cinq par grand côté 201, quatre sur le petit côté droit 202, et deux sur le petit
côté gauche 203. Elle comporte enfin des profilés de bordure 40 rapportés sur le sommet
des panneaux droits 10 et mis bout à bout pour s'étendre sur l'ensemble du contour
du bassin 2 en vue de fixer une poche souple d'étanchéité type liner notamment.
[0032] Dans ces deux exemples non limitatifs, les panneaux 10 sont des panneaux droits ou
plans pour former des tronçons rectilignes du contour du bassin. Ils ont des largeurs
différentes pour créer un bassin 1, 2 de longueur et de largeur adaptées au choix
du client, mais aussi pour répondre au cahier des charges en termes de résistance
à la pression de l'eau et/ou de la terre selon l'implantation du bassin (enterré,
semi-enterré, hors-sol). En outre, la détermination de la largeur des panneaux 10
tient compte également du meilleur compromis entre la résistance de la structure autoportante
et le nombre de panneaux 10 et de jambes de force 30. Ainsi on choisira en majorité
des panneaux droits 10 larges pour limiter le nombre de panneaux et le nombre de jambes
de force 30.
[0033] Le choix des largeurs des panneaux L0, L1 et L2 permet de couvrir toutes les demandes,
conformément à la démonstration ci-après.
Hypothèse 1 : Ratio L1/L0 = ¾
[0034] Par exemple si L0 = 80 cm et L1= 60 cm, alors on obtient un pas de 20 cm, ce qui
permet de réaliser toutes les dimensions de piscine. L'inconvénient peut résider dans
le fait d'avoir un nombre pair de panneaux sur les petits côtés. Dans ce cas, les
petits côtés comportent en leur milieu une jonction J entre deux panneaux, ce qui
rend impossible le centrage du skimmer et/ou d'un projecteur nécessitant une découpe.
Hypothèse 2 : Ratio L1/L0 = ¾ et ratio L2/L0 = ½
[0035] Par exemple si L0 = 80 cm, L1 = 60 cm et L2 = 40 cm, on obtient toujours un pas de
20 cm, avec la possibilité d'avoir un nombre impair de panneaux sur l'un et/ou l'autre
des petits côtés, ce qui permet le centrage d'une pièce à sceller, telle qu'un projecteur,
un skimmer, une nage à contrecourant, etc.
[0036] En extrapolant, si L0 = module de X cm, et si L1 et L2 respectent les ratios ci-dessus,
on obtient par combinaison des trois largeurs L0, L1 et L2, un pas correspondant à
¼ de module de X cm. Avec cette unique combinaison de trois largeurs, il est possible
d'optimiser sensiblement la chaîne d'approvisionnement ainsi que le nombre de références
à gérer. Par exemple : si L0 = 1 m, alors L1 = 75 cm et L2 = 50 cm, et pas = 25cm.
[0037] Ensuite rien n'empêche de faire des panneaux de largeur 2L0 ou 3L0 pour réduire le
nombre de panneaux à monter (au détriment du nombre de références à gérer industriellement).
[0038] Les panneaux droits 10 sont illustrés plus en détail dans les figures 3 à 5. Ils
sont constitués chacun d'une tôle métallique 11, plane et sensiblement rectangulaire,
poinçonnée dans ses bords latéraux pour créer deux ailes de jonction 12, 13 latérales
opposées. Les ailes de jonction 12, 13 sont obtenues par un double pliage à angle
droit des bords latéraux de la tôle 11, pour créer des ailes de jonction ayant une
section cubique en forme de C. Il en est de même des bords supérieur 14 et inférieur
15 de la tôle pour créer un cadre de rigidification tout autour du panneau 10 ayant
une section cubique en forme de C.
[0039] Les panneaux droits 10 comportent en outre des raidisseurs horizontaux 16 rapportés
et fixés au dos de chaque panneau. Les raidisseurs horizontaux 16 peuvent présenter
une section cubique en forme de C, d'Oméga ou similaire. Ils s'emboitent entre les
ailes de jonction 12, 13 et peuvent être fixés au dos du panneau 10 par soudure, rivetage
ou similaire. Le nombre et la répartition des raidisseurs horizontaux 16 sur la hauteur
de chaque panneau 10 sont variables et adaptés à la résistance que doit présenter
chaque panneau pour résister d'un côté à la pression de l'eau contenue dans le bassin
et de l'autre côté à la pression du remblai prévu autour de tout ou partie du bassin.
La résistance des panneaux est donc déterminée en fonction du cahier des charges du
bassin et de son implantation, de la nature du remblai notamment, mais aussi de la
longueur initiale L0 du panneau. Chaque panneau 10 est donc modulable et peut être
créé sur mesure en fonction du cahier des charges du bassin à fabriquer. Les caractéristiques
telles que hauteur, largeur, nombre de raidisseurs horizontaux 16 et répartition dans
la hauteur du panneau sont modifiables à souhait. Cette adaptation est en outre très
facile à réaliser étant donné que les panneaux 10 sont issus de tôles métalliques
11 planes, découpées, embouties, et pliées sur des machines de fabrication traditionnelles,
existantes, ne nécessitant aucun investissement spécifique.
[0040] Les ailes de jonction 12, 13 latérales des panneaux 10 comportent des formes d'emboîtement
complémentaires FEC à emboîtement vertical. Dans l'exemple représenté, les formes
d'emboîtement complémentaires FEC comportent sur une des ailes de jonction 13 des
formes femelles en creux, telles que des perforations 17 rectangulaires alignées verticalement,
et sur l'aile de jonction 12 opposée des formes mâles en relief, telles que des languettes
18 découpées et pliées pour être saillantes extérieurement et orientées vers le haut
du panneau. Tous les panneaux 10 sont standardisés en ce sens qu'ils comportent chacun
les mêmes formes mâles et femelles constituant les formes d'emboitement complémentaires
FEC, réduisant le nombre de références à produire et facilitant leur assemblage.
[0041] Les formes d'emboitement complémentaires FEC sont définies de telle manière qu'une
fois assemblées, la jonction J obtenue est sans jeu dans les axes horizontaux X et
Y, supprimant ainsi tout jeu latéral à la fois perpendiculaire et parallèle au plan
des panneaux droits 10. La complémentarité des FEC est donc garante d'un montage sans
jeu, qui garantit le bon alignement des panneaux 10 dans le plan desdits panneaux.
La languette 18 comporte donc une forme sensiblement trapézoïdale, sa base étant plus
large que son sommet. La perforation 17 peut être de forme rectangulaire ou carrée,
le sommet de la perforation ayant la même dimension que la base de la languette 18.
Le décalage de la languette 18 est en outre équivalent à l'épaisseur de la paroi de
l'aile de jonction femelle 13 comportant la perforation 17.
[0042] Les figures 4 et 5 illustrent le mode d'assemblage de deux panneaux droits 10 adjacents.
Les panneaux 10 sont rapprochés l'un de l'autre selon la flèche F1 pour présenter
leurs ailes de j onction 12, 13 correspondantes dos à dos, de sorte que chaque languette
18 soit située en face d'une perforation 17 (figure 4). L'un des panneaux 10 est déplacé
relativement par rapport à l'autre panneau 10 en translation verticale selon la flèche
F2, parallèlement au plan des panneaux, par exemple du haut vers le bas, pour emboiter
les perforations 17 dans le fond des languettes 18 et assembler les panneaux 10 de
manière jointive (figure 5). Les mêmes ailes de jonction 12, 13 latérales sont prévues
sur les poteaux d'angle 20, 21, 22 pour obtenir un mode d'assemblage de la structure
autoportante 100, 200 simple et rapide, ne nécessitant aucun outil spécifique, ni
compétence technique particulière.
[0043] Différents poteaux d'angle 20, 21, 22 sont illustrés en référence aux figures 6 à
8 et agencés pour assembler les panneaux 10 de deux côtés adjacents du bassin 1, 2.
La figure 6 illustre un poteau d'angle 20 à angle droit. Il est obtenu par découpage,
emboutissage et pliage d'une tôle métallique. Le poteau obtenu comporte deux ailes
de jonction latérales 23, 24 reliées par un pli à angle droit 25. La figure 7 illustre
un poteau d'angle arrondi 21. Il est obtenu par découpage, emboutissage, pliage et
cintrage d'une tôle métallique. Le poteau obtenu comporte deux ailes de jonction latérales
23, 24 reliées par un secteur arrondi 26 s'étendant sur un angle de 90°. Et la figure
8 illustre un poteau d'angle à angle droit cassé 22. Il est obtenu par découpage,
emboutissage et pliage d'une tôle métallique. Le poteau obtenu comporte deux ailes
de jonction latérales 23, 24 reliées par un secteur droit 27 à 45°. Ces exemples de
poteaux d'angle ne sont bien entendu pas limitatifs et toute autre forme d'angle peut
être prévue, dont un angle compris entre 1° et 89°, un angle compris entre 91° et
179°, un angle arrondi sur un secteur angulaire supérieur à 90°, etc. pour créer des
contours de bassin non conventionnels.
[0044] Dans tous les exemples de poteaux d'angle, les ailes de jonction 23, 24 sont obtenues
par double pliage à angle droit pour créer une section cubique en forme de C. Et les
ailes de jonction 23, 24 de chaque poteau d'angle 20, 21, 22 comportent des perforations
alignées verticalement sur une des ailes 24 et des languettes alignées verticalement
sur l'autre aile 23, identiques aux perforations 17 et aux languettes 18 prévues sur
les ailes de jonction 12, 13 des panneaux droits 10. Comme pour les panneaux, les
poteaux d'angle sont standardisés en ce sens qu'ils comportent chacun les mêmes formes
mâles et femelles constituant les formes d'emboitement complémentaires FEC, réduisant
le nombre de références à produire et facilitant leur assemblage.
[0045] Les profilés de bordure 40 plus visibles sur les figures 6 à 8 sont obtenus par découpage,
emboutissage et pliage d'une tôle métallique ou directement par extrusion et perçage.
Ils présentent dans les exemples représentés une section cubique en S dont un plat
central 41 et horizontale, encadrée par une aile verticale 42 orientée vers le haut
et une aile verticale 43 orientée vers le bas, lorsqu'ils sont fixés par rivetage,
soudure ou similaire sur le bord supérieur 14 des panneaux droits 10. Bien entendu,
toute autre section compatible peut convenir selon les fonctionnalités de ces profilés
de bordure 40 : fixation d'un liner, support de margelles et/ou support d'habillage
extérieur.
[0046] En référence plus particulièrement aux figures 9 et 10, les jambes de force 30 comportent
chacune deux branches 31, 32, formant une structure triangulaire dont une branche
de renfort oblique 31 et une branche d'appui horizontale 32. Les deux branches 31,
32 sont formées de profilés en forme de U ou similaire, et sont liées entre-elles
soit de manière fixe, soit de manière pivotante par une articulation 33 autorisant
un ajustement. La branche d'appui horizontale 32 est prévue pour passer sous les panneaux
10 de sorte qu'une partie se situe à l'intérieur et l'autre partie à l'extérieur du
pourtour du bassin 1, 2. La branche d'appui horizontale 32 comporte à cet effet dans
sa zone médiane, une encoche 34 dans laquelle s'emboite le bord inférieur 15 d'un
panneau 10. Elle est en outre prévue pour être fixée au sol via un fer à béton (non
représenté), planté dans le sol et situé à l'intérieur du bassin, ou par tout autre
moyen techniquement équivalent.
[0047] La branche de renfort oblique 31 est prévue pour se fixer à la jonction J de deux
panneaux 10 adjacents ou d'un panneau 10 et d'un poteau d'angle 20, 21, 22 adjacents.
Son extrémité libre comporte deux pattes de fixation 35 traversées par un trou pour
recevoir un boulon de fixation 36 traversant les deux ailes de jonction 12, 13, 23,
24 correspondantes assemblées. La branche de renfort oblique 31 s'étend de préférence
jusque dans le tiers supérieur des panneaux 10 pour créer un bras de levier suffisant.
[0048] Les jambes de force 30 cumulent ainsi deux fonctions : le verrouillage des jonctions
J et la reprise de charge exercée sur la structure autoportante 100, 200 par la pression
de l'eau du bassin. Ce verrouillage permet de réduire significativement le nombre
de boulons de fixation par jonction J, c'est à dire trois boulons au lieu de vingt-quatre
boulons dans les techniques antérieures.
[0049] En outre, l'emprise au sol des jambes de force 30 à l'extérieur du bassin 1, 2 est
réduite sensiblement de moitié grâce au positionnement de la branche d'appui horizontale
32 en partie à l'intérieur du bassin 1, 2. A titre d'exemple, l'emprise au sol des
jambes de force 30 ne représente qu'une trentaine de centimètres, permettant de prévoir
un dégagement limité à une quarantaine de centimètres autour du bassin. Cet agencement
garantit une même reprise de charge par les jambes de force 30, en déployant une envergure
extérieure moindre. Ceci présente des avantages au regard des travaux de terrassement
nécessaires et des coûts liés pour implanter un bassin, notamment les dimensions des
fouilles à creuser et la quantité de remblai pour combler les fouilles restantes autour
du bassin, de même que la gestion de l'implantation du bassin en limite de propriété.
[0050] Le procédé de construction selon l'invention utilise en outre des dispositifs de
réglage 50 qui s'intercalent entre le sol S et les poteaux d'angle 20, 21, 22 et/ou
entre le sol S et les jambes de force 30 pour assurer la mise à niveau de la structure
autoportante 100, 200. Les dispositifs de réglage 50 ne seront pas décrits en détail
et peuvent correspondre aux plots décrits de la publication
FR 3 016 909 A1 appartenant à la demanderesse ou à tout autre dispositif techniquement équivalent.
[0051] Le procédé de construction selon l'invention comporte un kit de construction comprenant
au moins un j eu de panneaux droits 10, des poteaux d'angle 20, 21, 22, un jeu de
jambes de force 30, des dispositifs de réglage 50 en hauteur et un jeu de profilés
de bordure 40. Le contenu de ce kit de construction est défini au cas par cas en fonction
du cahier des charges du bassin 1, 2, défini pour chaque client permettant de l'adapter
et de le personnaliser au souhait de chacun en tenant compte des contraintes mécaniques
qui en découlent. Toutes les pièces constituant le kit de construction sont adaptables
comme énoncé précédemment, rendant le kit de construction modulaire capable de répondre
à toutes les demandes et configurations d'implantation d'un bassin 1, 2.
[0052] Lorsque le kit de construction est fabriqué, constitué et livré, la construction
de la structure autoportante 100, 200 est facile à réaliser en suivant un plan d'installation
sans compétence technique particulière. Lorsque les fouilles ont été creusées pour
réaliser une surface réceptrice préférentiellement plane et horizontale, les panneaux
10 et les poteaux d'angle 20, 21, 22 peuvent être assemblés les uns aux autres à la
manière d'un jeu de construction, par emboîtement vertical des perforations 17 dans
les languettes 18 des ailes de jonction 12, 13, 23, 24 correspondantes. Dès qu'une
jonction J est assemblée, une jambe de force 30 est installée pour verrouiller les
éléments de construction 10, 20, 21, 22 assemblés, et les maintenir en position verticale.
[0053] Lorsque le contour du bassin 1, 2 est terminé, la mise à niveau de la structure autoportante
100, 200, dans le sens vertical, et simultanément l'aplomb des panneaux 10, sont réalisés
par l'utilisation des dispositifs de réglage 50 en hauteur aux endroits nécessaires,
positionnés sous les poteaux 20, 21, 22 et/ou les jambes de force 30 en fonction des
besoins.
[0054] Des profilés de bordure 40 sont ensuite emboités au sommet des panneaux 10 pour rigidifier
le contour. Une dalle en béton (non représentée) ou tout autre matériau de construction
durcissable est coulée en place pour former simultanément la semelle du bassin, constituant
le fond du bassin et son pourtour au sol, ainsi que l'ancrage des jambes de force
30 et des dispositifs de réglage 50. L'ensemble de la structure autoportante 100,
200 est rigidifié en une seule opération de coulée. Après séchage de la dalle, on
installe une poche souple pour étanchéifier le bassin en l'accrochant aux profilés
de bordure 40. On peut également poser des margelles sur les profilés de bordure 40
qui servent de support et/ou poser un habillage extérieur en tout ou partie autour
du bassin 1, 2 selon son implantation en utilisant les profilés de bordure 40 comme
organe de maintien, selon la conception desdits profilés.
[0055] La conception de la structure autoportante 100, 200 obtenue selon l'invention permet
une construction sur mesure, personnalisable et offre un large éventail de possibilités
aussi bien dans la forme du bassin 1, 2 que dans son implantation. Cette structure
autoportante, du fait de sa simplicité et sa modularité, permet de personnaliser le
bassin 1, 2 en lui ajoutant des accessoires intérieurs (non représentés), tels que
des marches, un bain de soleil, une banquette avec jets ou similaire.
[0056] La présente invention n'est bien entendu pas limitée aux exemples de réalisation
décrits mais s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier
dans la limite des revendications annexées. En outre, les caractéristiques techniques
des différents modes de réalisation et variantes mentionnés ci-dessus peuvent être,
en totalité ou pour certaines d'entre elles, combinées entre elles.
1. Procédé de construction d'une structure autoportante (100, 200) modulaire pour créer
un bassin (1, 2) tel qu'une piscine, ladite structure comportant au moins une pluralité
de panneaux droits (10) agencés pour être assemblés côte à côte en vue de former les
parois du bassin définissant au moins en partie un contour du bassin, et une pluralité
de jambes de force (30) agencées pour être associées à tout ou partie desdits panneaux
(10) et disposées autour du bassin,
caractérisé en ce que le procédé consiste à :
- assembler lesdits panneaux droits (10) entre eux et à des poteaux d'angle (20, 21,
22) pour former un contour du bassin (1, 2) fermé ou partiel,
- utiliser des panneaux droits (10) et des poteaux d'angle (20, 21, 22) pourvus chacun
de deux ailes de jonction (12, 13, 23, 24) latérales comportant des formes d'emboîtement
complémentaires (FEC) à emboîtement vertical,
- pour assembler lesdits panneaux droits (10) entre eux et auxdits poteaux d'angle
(20, 21, 22), positionner les ailes de jonction (12, 13, 23, 24) correspondantes dos
à dos et déplacer relativement l'un quelconque d'un panneau ou d'un poteau par rapport
à l'autre quelconque d'un panneau ou d'un poteau en translation verticale parallèlement
au plan des panneaux pour emboiter lesdites formes d'emboîtement complémentaires (FEC)
correspondantes et créer une jonction (J).
2. Procédé de construction selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser des formes d'emboitement complémentaires (FEC) agencées pour
réaliser une jonction (J) sans jeu dans les axes horizontaux (X, Y).
3. Procédé de construction selon l'une quelconque des revendications 1 et 2,
caractérisé en ce qu'il consiste à :
- utiliser des jambes de force (30) comportant chacune au moins une branche de renfort
oblique (31) solidaire à une branche d'appui horizontale (32),
- disposer chaque jambe de force (30) à l'extérieur du contour du bassin (1, 2) en
positionnant la branche d'appui horizontale (32) sous lesdits panneaux (10) pour qu'elle
s'étende en partie à l'extérieur et en partie à l'intérieur du contour du bassin,
et
- fixer la branche de renfort oblique (31) de chaque jambe de force (30) au droit
d'une jonction (J) pour verrouiller ladite jonction (J).
4. Procédé de construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il consiste à positionner des dispositifs de réglage (50) en hauteur sous lesdits
poteaux d'angle (20, 21, 22) et/ou lesdites jambes de force (30) pour mettre à niveau
ladite structure autoportante (100, 200) et d'aplomb lesdits panneaux
5. Procédé de construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser des panneaux droits (10) renforcés par des raidisseurs horizontaux
(16) prévus au dos des panneaux, et à sélectionner au moins le nombre et la répartition
desdits raidisseurs horizontaux (16) sur la hauteur desdits panneaux (10) pour adapter
la résistance des panneaux aux caractéristiques et au type d'implantation du bassin
(1, 2), et à la nature du remblai.
6. Procédé de construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser au moins deux largeurs différentes (L0, L1, L2) de panneaux
droits (10) et à combiner les panneaux droits de largeurs différentes pour construire
un bassin (1, 2) de dimensions personnalisées.
7. Procédé de construction selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser uniquement trois largeurs différentes (L0, L1, L2) de panneaux
droits (10) dont les ratios de largeur sont tels que L1/L0 = ¾ et L2/L0 = ½, pour
obtenir un pas = ¼ de L0 et répondre auxdites dimensions personnalisées d'un bassin.
8. Procédé de construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser au moins deux hauteurs différentes (H1, H2) de panneaux droits
(10) et à répartir des panneaux d'une première hauteur (H1) sur une première partie
du bassin et des panneaux d'une deuxième hauteur (H2) sur une deuxième partie du bassin
pour construire un bassin (2) à au moins deux profondeurs.
9. Procédé de construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser des poteaux d'angle (20, 21, 22) de formes différentes pour
construire un bassin (1, 2) pourvu d'angles identiques ou différents choisis dans
le groupe comprenant un angle droit entrant ou sortant, un angle cassé, un angle compris
entre 1° et 89°, un angle compris entre 91 et 179°, un angle arrondi.
10. Procédé de construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il consiste à faire chevaucher un profilé de bordure (40) au sommet au moins des panneaux
droits (10) sur tout ou partie du contour du bassin (1, 2) pour accrocher une poche
souple d'étanchéité du bassin et améliorer l'alignement du haut des panneaux.
11. Procédé de construction selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il consiste à créer un coffrage autour du bassin et à couler une dalle dans un matériau
durcissable après construction de ladite structure autoportante (100, 200) pour réaliser
en une seule opération une semelle à l'intérieur et à l'extérieur du contour du bassin
(1, 2) et simultanément un ancrage des jambes de force (30) et des dispositifs de
réglage (50).
12. Kit de construction d'une structure autoportante (100, 200) modulaire pour créer un
bassin (1, 2) tel qu'une piscine, caractérisé en ce qu'il comporte au moins des panneaux droits (10), des poteaux d'angle (20, 21, 22), des
jambes de force (30), des dispositifs de réglage (50) en hauteur et des profilés de
bordure (40) agencés pour mettre en oeuvre le procédé de construction selon l'une
quelconque des revendications 1 à 11, et en ce que lesdits panneaux droits (10) et lesdits poteaux d'angle (20, 21, 22) sont pourvus
chacun de deux ailes de jonction (12, 13, 23, 24) latérales comportant des formes
d'emboîtement complémentaires (FEC) à emboîtement vertical.
13. Bassin (1, 2) tel qu'une piscine comportant une structure autoportante (100, 200)
modulaire obtenue par le procédé de construction selon l'une quelconque des revendications
1 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte des parois formant un contour choisi dans le groupe comportant un carré,
un rectangle, un polygone à plus de quatre côtés, un oblong, ledit contour comportant
des angles identiques ou différents choisis dans le groupe comportant un angle droit
(104, 204) entrant ou sortant, un angle cassé, un angle compris entre 1° et 89°, un
angle compris entre 91 et 179°, un angle arrondi (105), et en ce que lesdits panneaux droits (10) et lesdits poteaux d'angle (20, 21, 22) sont pourvus
chacun de deux ailes de jonction (12, 13, 23, 24) latérales comportant des formes
d'emboîtement complémentaires (FEC) à emboîtement vertical.
14. Bassin selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'il comporte une profondeur unique ou au moins deux zones de profondeurs différentes.
15. Bassin selon l'une quelconque des revendications 13 et 14, caractérisé en ce qu'il est implanté selon une configuration enterrée, semi-enterrée ou hors-sol.