Domaine technique de l'invention
[0001] L'invention concerne un procédé de mise au point d'un mécanisme résonateur d'horlogerie,
comportant une structure et un bloc d'ancrage auquel est suspendu au moins un élément
inertiel, un pivot virtuel comportant une pluralité de lames élastiques sensiblement
longitudinales, chacune fixée, à une première extrémité audit bloc d'ancrage, et à
une deuxième extrémité audit élément inertiel.
[0002] L'invention concerne le domaine des résonateurs d'horlogerie, et tout particulièrement
ceux qui comportent des lames élastiques faisant fonction de moyens de rappel pour
la marche de l'oscillateur.
Arrière-plan technologique
[0003] La raideur en torsion de la suspension est un point délicat pour la plupart des oscillateurs
d'horlogerie comportant au moins un ressort spiral ou des lames élastiques constituant
un guidage flexible, et notamment pour les résonateurs à lames croisées. Et la tenue
aux chocs dépend aussi de cette raideur en torsion ; en effet, lors de chocs, la contrainte
subie par les lames atteint rapidement des valeurs très importantes, ce qui réduit
d'autant la course que peut parcourir la pièce avant de céder. Les amortisseurs de
chocs pour les pièces d'horlogerie se déclinent dans de nombreuses variantes. Cependant,
ils ont essentiellement pour but de protéger les pivots fragiles de l'axe du résonateur,
et non pas les éléments élastiques, tel que classiquement le ressort spiral.
[0004] De nouvelles architectures de mécanismes permettent de maximiser le facteur de qualité
d'un résonateur, par l'utilisation d'un guidage flexible avec l'utilisation d'un échappement
à ancre avec un très petit angle de levée, selon la demande
CH15442016 au nom de ETA Manufacture Horlogère Suisse et ses dérivées, dont les enseignements
sont directement utilisables dans la présente invention, et dont le résonateur peut
encore être amélioré en ce qui concerne sa sensibilité aux chocs, selon certaines
directions particulières. Il s'agit donc de protéger les lames de la rupture en cas
de chocs. On se rend compte que les systèmes antichocs proposés à ce jour pour les
résonateurs à guidages flexibles, protègent les lames de chocs dans certaines directions
seulement, mais pas dans toutes les directions, ou alors qu'ils présentent le défaut
de laisser bouger légèrement l'encastrement du pivot virtuel selon sa rotation d'oscillation,
ce qui est à éviter autant que possible.
[0005] La demande
CH5182018 ou la demande
EP18168765 au nom de ETA Manufacture Horlogère Suisse décrit un mécanisme résonateur d'horlogerie,
comportant une structure portant, par une suspension flexible, un bloc d'ancrage auquel
est suspendu un élément inertiel oscillant selon un premier degré de liberté en rotation
RZ, sous l'action d'efforts de rappel exercés par un pivot virtuel comportant des
premières lames élastiques chacune fixée audit élément inertiel et audit bloc d'ancrage,
la suspension flexible étant agencée pour autoriser une certaine mobilité du bloc
d'ancrage selon tous les degrés de liberté autres que le premier degré de liberté
en rotation RZ selon lequel seul est mobile l'élément inertiel pour éviter toute perturbation
de son oscillation, et la raideur de la suspension selon le premier degré de liberté
en rotation RZ est très fortement supérieure à la raideur du pivot virtuel selon ce
même premier degré de liberté en rotation RZ.
[0006] La demande
CH715526 ou la demande
EP3561607 au nom de ETA Manufacture Horlogère Suisse décrit un mécanisme résonateur d'horlogerie,
comportant une structure et un bloc d'ancrage auquel est suspendu au moins un élément
inertiel agencé pour osciller selon un premier degré de liberté en rotation RZ autour
d'un axe de pivotement s'étendant selon une première direction Z, ledit élément inertiel
étant soumis à des efforts de rappel exercés par un pivot virtuel comportant une pluralité
de lames élastiques sensiblement longitudinales, chacune fixée, à une première extrémité
audit bloc d'ancrage, et à une deuxième extrémité audit élément inertiel, chaque dite
lame élastique étant déformable essentiellement dans un plan XY perpendiculaire à
ladite première direction Z.
[0007] Lorsque le mécanisme résonateur est en fonctionnement, l'élément inertiel effectue
un mouvement oscillatoire autour de la direction Z dans le plan XY avec une fréquence
d'oscillation de référence. En outre, l'élément inertiel effectue des oscillations
secondaires rotatives autour de la direction X d'une part, et autour de la direction
Y d'autre part. Ces oscillations secondaires sont des modes oscillatoires appelés
« hors plan », c'est-à-dire hors du plan XY.
[0008] Ces oscillations secondaires « hors plan » ont un effet plus ou moins limité sur
la marche de l'organe réglant.
[0009] Cependant, si la fréquence de ces oscillations secondaires est un multiple de la
fréquence de référence de l'élément inertiel dans le plan XY, les oscillations secondaires
sont plus importantes, et perturbent la marche de l'oscillateur. Ainsi, il faut veiller
à ce que la fréquence des oscillations secondaires diffère d'une fréquence multiple
de la fréquence de référence.
Résumé de l'invention
[0010] L'invention se propose d'améliorer le mécanisme résonateur de la demande
CH715526 ou la demande
EP3561607 au nom de ETA Manufacture Horlogère Suisse pour améliorer la suspension flexible
et éviter les inconvénients cités précédemment.
[0011] À cette fin, l'invention se rapporte à un procédé de mise au point d'un mécanisme
résonateur d'horlogerie, comportant une structure et un bloc d'ancrage auquel est
suspendu au moins un élément inertiel agencé pour osciller selon un premier degré
de liberté en rotation RZ autour d'un axe de pivotement s'étendant selon une première
direction Z, ledit élément inertiel étant soumis à des efforts de rappel exercés par
un pivot virtuel comportant une pluralité de lames élastiques sensiblement longitudinales,
chacune fixée, à une première extrémité audit bloc d'ancrage, et à une deuxième extrémité
audit élément inertiel, chaque dite lame élastique étant déformable essentiellement
dans un plan XY perpendiculaire à ladite première direction Z, ledit bloc d'ancrage
étant suspendu à ladite structure par une suspension flexible agencée pour autoriser
la mobilité dudit bloc d'ancrage.
[0012] L'invention est remarquable en ce que le procédé comprend :
- une première étape de mesure d'une fréquence d'oscillation de référence de l'élément
inertiel autour de la direction Z dans le plan XY ;
- une deuxième étape de mesure d'au moins une fréquence d'oscillation secondaire de
l'élément inertiel autour de la direction X dans le plan YZ, ou autour de la direction
Y dans le plan XZ ;
- une troisième étape de comparaison de la fréquence d'oscillation secondaire à la fréquence
d'oscillation de référence, pour vérifier que la fréquence d'oscillation secondaire
a une valeur sensiblement différente d'un multiple de la fréquence d'oscillation de
référence ; et
- dans le cas où la fréquence d'oscillation secondaire a une valeur proche ou sensiblement
égale à un multiple de la fréquence d'oscillation de référence, une quatrième étape
d'adaptation de la suspension flexible ou de substitution de la suspension flexible
par une autre suspension flexible, de manière à avoir une configuration de suspension
flexible modifiée pour que la fréquence d'oscillation secondaire soit sensiblement
différente d'un multiple de la fréquence d'oscillation de référence.
[0013] Grâce à ce procédé, on met au point un mécanisme résonateur, qui contrôle et évite
des oscillations secondaires importantes autour des directions X et Y dans les plans
perpendiculaires au plan d'oscillations XY, tels que les plans XZ ou YZ. Ainsi, le
mécanisme résonateur est plus précis.
[0014] En outre, la modification ou la substitution de la suspension flexible décrite dans
ce procédé n'a pas d'effet notable sur les oscillations de référence autour de la
direction Z.
[0015] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ladite suspension flexible
comportant, entre ledit bloc d'ancrage et une première masse intermédiaire, laquelle
est fixée à ladite structure directement ou par l'intermédiaire d'une plaque flexible
selon ladite première direction Z, une table de translation transversale à guidage
flexible et comportant au moins deux lames ou tiges flexibles transversales, de préférence
rectilignes, et s'étendant selon ladite deuxième direction X et en symétrie autour
d'un axe transversal croisant ledit axe de pivotement, la première fréquence d'oscillation
secondaire mesurée dans la deuxième étape est autour de la direction Y dans le plan
XZ.
[0016] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la quatrième étape consiste
à substituer ou à adapter ladite suspension flexible en modifiant le nombre de lames
ou de tiges flexibles transversales de la table de translation transversale.
[0017] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la quatrième étape consiste
à substituer ou à adapter ladite suspension flexible, en modifiant la raideur des
lames ou tiges flexibles transversales de la table de translation transversale soit
différente.
[0018] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la raideur est modifiée
en changeant l'épaisseur ou la longueur des lames ou tiges flexibles transversales
de la table de translation transversale.
[0019] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la quatrième étape consiste
à substituer ou à adapter ladite suspension flexible en augmentant la distance entre
au moins deux lames ou tiges flexibles transversales de la table de translation transversale,
voire entre toutes les lames ou tiges flexibles transversales de la table de translation
transversales.
[0020] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ladite suspension flexible
comportant, entre ledit bloc d'ancrage et une deuxième masse intermédiaire, une table
de translation longitudinale à guidage flexible, et comportant au moins deux lames
ou tiges flexibles longitudinales, de préférence rectilignes, et s'étendant selon
ladite troisième direction Y et en symétrie autour d'un axe longitudinal croisant
ledit axe de pivotement, la fréquence d'oscillation secondaire mesurée dans la deuxième
étape est autour de la direction X dans le plan YZ.
[0021] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la quatrième étape consiste
à substituer ou à adapter ladite suspension flexible en modifiant le nombre de lames
ou de tiges flexibles longitudinales de la table de translation longitudinale.
[0022] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la quatrième étape consiste
à substituer ou à adapter ladite suspension flexible en modifiant la raideur des lames
ou tiges flexibles longitudinales de la table de translation longitudinale.
[0023] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la raideur est modifiée
en changeant l'épaisseur ou la longueur des lames ou tiges flexibles longitudinales
de la table de translation longitudinale.
[0024] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la quatrième étape consiste
à consiste à substituer ou à adapter ladite suspension flexible en augmentant la distance
entre au moins deux lames ou tiges flexibles longitudinales, voire entre toutes les
lames ou tiges flexibles longitudinales de la table de translation longitudinale.
[0025] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, on conserve la même fréquence
d'oscillation de référence dans la quatrième étape, que celle mesurée dans la première
étape.
Brève description des figures
[0026] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, où :
- la figure 1 représente, de façon schématisée, et en perspective, un mécanisme résonateur
à lames élastiques, comportant une masse inertielle suspendue à un bloc d'ancrage
par un pivot virtuel ;
- la figure 2 représente, de façon schématisée, et en perspective, un mécanisme avec
les différents degrés de liberté de la masse inertielle que comporte le mécanisme
résonateur de la figure 1 ; le balancier est déposé pour rendre visible le guidage
flexible avec les deux lames élastiques croisées en projections, ainsi que les deux
tables de translation ;
- la figure 3 représente une partie du mécanisme résonateur à lames élastiques de la
figure 2, en particulier la suspension flexible et le pivot flexible ;
- la figure 4 représente, de façon schématisée, un diagramme des étapes du procédé de
mise au point du mécanisme résonateur selon l'invention ;
- la figure 5 représente un premier mode de réalisation d'une suspension flexible potentiellement
utilisée dans le procédé selon l'invention ;
- la figure 6 représente un deuxième mode de réalisation d'une suspension flexible potentiellement
utilisée dans le procédé selon l'invention ; et
- la figure 7 représente un troisième mode de réalisation d'une suspension flexible
potentiellement utilisée dans le procédé selon l'invention.
Description détaillée de l'invention
[0027] L'invention concerne un procédé 40 de mise au point d'un mécanisme résonateur d'horlogerie,
par exemple tel que celui représenté sur les figures 1 à 3. Le procédé 40 de mise
au point selon l'invention est décrit en détail plus bas dans la description.
[0028] Représenté sur les figures 1 à 3, ce mode de réalisation de mécanisme résonateur
100 d'horlogerie comporte une structure 1 et un bloc d'ancrage 30, auquel est suspendu
au moins un élément inertiel 2 agencé pour osciller selon un premier degré de liberté
en rotation RZ autour d'un axe de pivotement D s'étendant selon une première direction
Z. L'élément inertiel 2 comprend un balancier 20. Le balancier a une forme d'os, le
balancier comprenant un segment droit muni d'un bulbe à chaque extrémité. Chaque bulbe
peut comporter des petites masselottes 29 pour régler l'inertie de l'élément inertiel
2. Cet élément inertiel 2 est soumis à des efforts de rappel exercés par un pivot
virtuel 200 comportant une pluralité de lames élastiques 3 sensiblement longitudinales,
chacune fixée, à une première extrémité au bloc d'ancrage 30, et à une deuxième extrémité
à l'élément inertiel 2. Chaque lame élastique 3 est déformable essentiellement dans
un plan XY perpendiculaire à la première direction Z.
[0029] Le bloc d'ancrage 30 est suspendu à la structure 1 par une suspension flexible 300,
qui est agencée pour autoriser la mobilité du bloc d'ancrage 30 selon cinq degrés
de liberté flexibles de la suspension qui sont :
- un premier degré de liberté en translation selon la première direction Z ;
- un deuxième degré de liberté en translation selon une deuxième direction X orthogonale
à la première direction Z ;
- un troisième degré de liberté en translation selon une troisième direction Y orthogonale
à la deuxième direction X et à la première direction Z ;
- un deuxième degré de liberté en rotation RX autour d'un axe s'étendant selon la deuxième
direction X ; et
- un troisième degré de liberté en rotation RY autour d'un axe s'étendant selon la troisième
direction Y.
[0030] Le principe est d'utiliser la souplesse en torsion d'une table de translation pour
mieux gérer les raideurs en torsion de la suspension. Pour ce faire, on oriente les
lames des tables XY de manière à ce que la direction de plus grande flexibilité en
torsion vise l'axe de rotation du résonateur. On gère leur souplesse en torsion en
rapprochant les lames les unes des autres.
[0031] Ainsi, la suspension flexible 300 comporte, entre le bloc d'ancrage 30 et une première
masse intermédiaire 303, laquelle est fixée à la structure 1 directement ou par l'intermédiaire
d'une plaque 301 flexible selon la première direction Z, une table de translation
transversale 32 à guidage flexible, et qui comporte des lames transversales 320 ou
des tiges flexibles transversales, rectilignes et s'étendant selon la deuxième direction
X.
[0032] Dans une réalisation particulière non limitative, et tel qu'illustré par les figures,
la suspension flexible 300 comporte encore, entre le bloc d'ancrage 30 et une deuxième
masse intermédiaire 305, une table de translation longitudinale 31 à guidage flexible,
et qui comporte des lames longitudinales 310 ou des tiges flexibles longitudinales,
rectilignes et s'étendant selon la troisième direction Y. Et, entre la deuxième masse
intermédiaire 305 et la première masse intermédiaire 303, la table de translation
transversale 32 à guidage flexible comporte des lames transversales 320 ou des tiges
flexibles transversales, rectilignes et s'étendant selon la deuxième direction X.
[0033] Plus particulièrement, l'axe longitudinal D1 croise l'axe transversal D2, et en particulier
l'axe longitudinal D1, l'axe transversal D2, et l'axe de pivotement D sont concourants.
[0034] De façon plus particulière, la table de translation longitudinale 31 et la table
de translation transversale 32 comportent chacune au moins deux lames ou tiges flexibles,
chaque lame ou tige étant caractérisée par son épaisseur selon la deuxième direction
X quand la lame ou tige s'étend selon la troisième direction Y ou inversement, par
sa hauteur selon la première direction Z, et par sa longueur selon la direction selon
laquelle s'étend la lame ou tige, la longueur étant par exemple au moins cinq fois
plus grande que la hauteur, la hauteur étant au moins aussi grande que l'épaisseur,
et plus particulièrement au moins cinq fois plus grande que cette épaisseur, et plus
particulièrement encore au moins sept fois plus grande que cette épaisseur.
[0035] Plus particulièrement, la table de translation transversale 32 comporte au moins
deux lames ou tiges flexibles transversales, parallèles entre elles et de même longueur.
Les figures 1 à 3 illustrent une variante non limitative avec quatre lames transversales
parallèles, et, plus particulièrement, chacune constituée de deux demi-lames agencées
sur deux niveaux superposées, et s'étendant dans le prolongement l'une de l'autre
selon la première direction Z. Ces demi-lames peuvent être, ou bien entièrement libres
l'une par rapport à l'autre, ou bien solidarisées par collage ou similaire, ou par
croissance de SiO
2 dans le cas d'une exécution en silicium, ou similaire. Naturellement, la table de
translation longitudinale 31, quand elle existe puisqu'elle est facultative, peut
obéir au même principe de construction. Le nombre, la disposition, et la section de
ces lames ou tiges, peuvent varier sans s'écarter de la présente invention.
[0036] Le principe est d'utiliser la souplesse en torsion d'une table de translation pour
mieux gérer les raideurs en torsion de la suspension. Pour ce faire, on oriente les
lames des tables XY de manière à ce que la direction de plus grande flexibilité en
torsion vise l'axe de rotation du résonateur. On gère leur souplesse en torsion en
éloignant ou rapprochant les lames les unes des autres.
[0037] Ainsi, la suspension flexible 300 comporte, entre le bloc d'ancrage 30 et une première
masse intermédiaire 303, laquelle est fixée à la structure 1 directement ou par l'intermédiaire
d'une plaque 301 flexible selon la première direction Z, une table de translation
transversale 32 à guidage flexible, et qui comporte des lames transversales 320 ou
des tiges flexibles transversales, rectilignes et s'étendant selon la deuxième direction
X.
[0038] Dans une réalisation particulière non limitative, et tel qu'illustré par les figures,
la suspension flexible 300 comporte encore, entre le bloc d'ancrage 30 et une deuxième
masse intermédiaire 305, une table de translation longitudinale 31 à guidage flexible,
et qui comporte des lames longitudinales 310 ou des tiges flexibles longitudinales,
rectilignes et s'étendant selon la troisième direction Y. Et, entre la deuxième masse
intermédiaire 305 et la première masse intermédiaire 303, la table de translation
transversale 32 à guidage flexible comporte des lames transversales 320 ou des tiges
flexibles transversales, rectilignes et s'étendant selon la deuxième direction X.
[0039] Plus particulièrement, l'axe longitudinal D1 croise l'axe transversal D2, et en particulier
l'axe longitudinal D1, l'axe transversal D2, et l'axe de pivotement D sont concourants.
[0040] De façon plus particulière, la table de translation longitudinale 31 et la table
de translation transversale 32 comportent chacune au moins deux lames ou tiges flexibles,
chaque lame ou tige étant caractérisée par son épaisseur selon la deuxième direction
X quand la lame ou tige s'étend selon la troisième direction Y ou inversement, par
sa hauteur selon la première direction Z, et par sa longueur selon la direction selon
laquelle s'étend la lame ou tige, la longueur étant par exemple au moins cinq fois
plus grande que la hauteur, la hauteur étant au moins aussi grande que l'épaisseur,
et plus particulièrement au moins cinq fois plus grande que cette épaisseur, et plus
particulièrement encore au moins sept fois plus grande que cette épaisseur.
[0041] Plus particulièrement, la table de translation transversale 32 comporte au moins
deux lames ou tiges flexibles transversales, parallèles entre elles et de même longueur.
Les figures 1 à 3 illustrent une variante non limitative avec quatre lames transversales
parallèles, et, plus particulièrement, chacune constituée de deux demi-lames agencées
sur deux niveaux superposées, et s'étendant dans le prolongement l'une de l'autre
selon la première direction Z. Ces demi-lames peuvent être, ou bien entièrement libres
l'une par rapport à l'autre, ou bien solidarisées par collage ou similaire, ou par
croissance de SiO
2 dans le cas d'une exécution en silicium, ou similaire. Naturellement, la table de
translation longitudinale 31, quand elle existe puisqu'elle est facultative, peut
obéir au même principe de construction. Le nombre, la disposition, et la section de
ces lames ou tiges, peuvent varier sans s'écarter de la présente invention.
[0042] Plus particulièrement, les lames ou tiges transversales de la table de translation
transversale 32 ont un premier plan de symétrie, qui est parallèle à l'axe transversal
D2, et qui passe par l'axe de pivotement D.
[0043] Plus particulièrement, les lames ou tiges transversales de la table de translation
transversale 32 ont un deuxième plan de symétrie, qui est parallèle à l'axe transversal
D2, et orthogonal à l'axe de pivotement D.
[0044] Dans une variante, non représentée sur les figures, les lames longitudinales ou tiges
flexibles rectilignes 310 sont des tiges de section carrée ou circulaire dont la hauteur
est égale à l'épaisseur.
[0045] Dans une variante particulière, le mécanisme résonateur 100 comporte une plaque 301,
comportant au moins une lame flexible 302 s'étendant dans un plan perpendiculaire
à l'axe de pivotement D, et fixée à la structure 1 et à la première masse intermédiaire
303, et qui est agencée pour autoriser une mobilité de la première masse intermédiaire
303 selon la première direction Z. Plus particulièrement, la plaque 301 comporte au
moins deux lames flexibles 302 coplanaires. Une telle plaque 301 est toutefois facultative
si la hauteur des lames des tables de translation XY est faible par rapport à la hauteur
des lames flexibles 3, en particulier inférieure au tiers de la hauteur des lames
flexibles 3.
[0046] Dans une variante particulière, la suspension flexible 300 est monobloc, de préférence
en silicium.
[0047] Dans une réalisation avantageuse, le mécanisme résonateur 100 comporte un ensemble
monobloc, qui regroupe au moins le bloc d'ancrage 30, une embase de l'au moins un
élément inertiel 2, le pivot flexible 200, la suspension flexible 300, la première
masse intermédiaire 303, et la table de translation transversale 32, et comporte au
moins un élément sécable 319 agencé pour solidariser les composants de l'ensemble
monobloc pendant leur assemblage sur la structure 1, et dont la rupture libère l'ensemble
des composants mobiles de l'ensemble monobloc.
[0048] Plus particulièrement, l'ensemble monobloc comporte encore au moins la deuxième masse
intermédiaire 305 et la table de translation longitudinale 31.
[0049] Comme exposé ci-dessus, la technologie utilisée pour la fabrication permet d'obtenir
deux lames distinctes dans la hauteur d'un wafer silicium, ce qui favorise la souplesse
en torsion de la table sans l'assouplir pour la translation. Et le mécanisme résonateur
100 peut ainsi avantageusement comporter au moins deux ensembles monoblocs élémentaires
superposés, qui regroupent chacun un niveau du bloc d'ancrage 30, et/ou d'une embase
de l'au moins un élément inertiel 2, et/ou du pivot flexible 200, et/ou de la suspension
flexible 300, et/ou de la première masse intermédiaire 303, et/ou de la table de translation
transversale 32, et/ou d'un élément sécable 319 ; chaque ensemble monobloc élémentaire
peut être assemblé à au moins un autre ensemble monobloc élémentaire par collage ou
similaire, par assemblage mécanique, ou par croissance de SiO
2 dans le cas d'une exécution en silicium, ou similaire.
[0050] Plus particulièrement, un tel ensemble monobloc élémentaire comporte encore au moins
un niveau de la deuxième masse intermédiaire 305 et/ou de la table de translation
longitudinale 31.
[0051] Selon l'invention, on utilise un procédé de mise au point 40 du mécanisme résonateur
d'horlogerie pour éviter les oscillations secondaires importantes dans les plans perpendiculaires
au plan XY.
[0052] Représenté sur la figure 4, le procédé 40 comprend une première étape 41 de mesure
d'une fréquence d'oscillation de référence de l'élément inertiel 2 autour de la direction
Z dans le plan XY. A cette fin, on mesure le nombre d'oscillations de l'élément inertiel
2 par secondes. On utilise par exemple un procédé de mesure à l'aide d'un système
laser, qui est connu de l'homme du métier.
[0053] Dans une deuxième étape 42, on mesure une fréquence d'oscillation secondaire de l'élément
inertiel 2 dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan XY. Par exemple, on choisit
de mesurer la fréquence d'oscillation de l'élément inertiel 2 autour de la direction
X dans le plan YZ, ou bien autour de la direction Y dans le plan XZ. De préférence,
on mesure la fréquence d'oscillation secondaire autour des directions X et Y dans
les deux plans XZ et YZ.
[0054] Une troisième étape 43 consiste à comparer la ou les fréquences d'oscillation secondaires
à la fréquence d'oscillation de référence. Plus précisément, on vérifie si la fréquence
d'oscillation secondaire a une valeur sensiblement différente d'un multiple de la
fréquence d'oscillation de référence. Si la fréquence d'oscillation secondaire a une
valeur sensiblement différente d'un multiple de la fréquence d'oscillation de référence,
la suspension flexible 300 ne nécessite pas de modification, ni d'être substituée.
[0055] En revanche, si la fréquence d'oscillation secondaire a une valeur proche ou sensiblement
égale à un multiple de la fréquence d'oscillation de référence, le procédé 40 comprend
une quatrième étape 44. La quatrième étape 44 consiste soit en une adaptation de la
suspension flexible 300, soit à une substitution de la suspension flexible 300 par
une autre suspension flexible, de manière à avoir une configuration géométrique différente
de la suspension flexible 300.
[0056] Grâce à cette nouvelle géométrie, la fréquence d'oscillation secondaire change, de
sorte que l'on peut choisir une fréquence d'oscillation secondaire sensiblement différente
d'un multiple de la fréquence d'oscillation de référence.
[0057] De préférence, on conserve la même fréquence d'oscillation de référence dans la quatrième
étape que celle mesurée dans la première étape. Autrement dit, on modifie seulement
la ou les fréquences d'oscillation secondaires par la modification ou la substitution
de la suspension flexible, mais la fréquence de référence reste inchangée.
[0058] De préférence, en cas de substitution, on substitue la suspension flexible 300 avec
une autre suspension flexible dont on connaît déjà les propriétés oscillatoires, en
particulier la ou les fréquences d'oscillations secondaires.
[0059] Ainsi, le procédé 40 peut comprendre une étape préalable 39 de mesure de la fréquence
de référence et de la ou des fréquences d'oscillations secondaires d'une pluralité
de suspensions flexibles ayant des configurations ou géométries différentes. Les suspensions
flexibles sont par exemple classées en fonction de leurs propriétés oscillatoires,
en particulier en fonction des fréquences d'oscillations secondaires.
[0060] Le procédé 40 peut en outre comprendre une cinquième étape 45 de vérification dans
laquelle on mesure la fréquence d'oscillation secondaire après l'adaptation ou la
substitution de la suspension flexible 300 pour vérifier que l'on obtient une valeur
différente d'un multiple de la fréquence d'oscillation de référence. Ainsi, en cas
de nécessité, la suspension flexible 300 peut à nouveau être modifiée ou substituée
si la fréquence d'oscillation secondaire mesurée n'est pas satisfaisante.
[0061] Dans la variante d'adaptation de la suspension flexible 300, on modifie la géométrie
de la suspension flexible 300. Par exemple en agissant sur les lames flexibles ou
tiges flexibles.
[0062] Dans un premier mode de réalisation, la quatrième étape consiste à substituer ou
à adapter ladite suspension flexible 300 en modifiant le nombre de lames ou de tiges
flexibles transversales 320 et/ou longitudinales 310. Dans chaque table de translation
31, 32, on peut avoir plus ou moins de lames ou tiges flexibles 310, 320 que la configuration
d'origine de la suspension flexible 300.
[0063] Pour le cas où la fréquence d'oscillation secondaire est dans le plan XZ, on modifie
le nombre de lames ou de tiges flexibles transversales 320 de la table de translation
transversale 32. Pour le cas où la fréquence d'oscillation secondaire est dans le
plan YZ, on modifie le nombre de lames ou de tiges flexibles longitudinales 310 de
la table de translation longitudinale 31.
[0064] La figure 5 montre une suspension flexible 300 munie d'une table de translation longitudinale
31 comprenant six lames ou tiges flexibles longitudinales 310 entre le bloc d'ancrage
30 et la deuxième masse intermédiaire 305. La suspension flexible 300 est aussi munie
d'une table de translation transversale 32 comprenant six lames ou tiges flexibles
transversales 320 entre la première masse intermédiaire 303 et la deuxième masse intermédiaire
305. Ainsi, chaque table de de translation 31, 32 comprend une ou deux lames ou tiges
flexibles 310, 320 supplémentaires par rapport à la suspension flexible d'origine
de la figure 3.
[0065] Un deuxième mode de réalisation de la quatrième étape 44 consiste à substituer ou
à adapter ladite suspension flexible 300 en modifiant la raideur des lames ou tiges
flexibles longitudinales 310 ou transversales 320 de la suspension flexible 300.
[0066] On peut par exemple adapter l'épaisseur des lames ou tiges flexibles longitudinales
310 ou transversales 320, ou adapter la longueur des lames ou tiges flexibles longitudinales
310 ou transversales 320 pour modifier leur raideur. Sur la figure 6, les lames ou
tiges flexibles 310, 320 de la suspension flexible 300 sont plus épaisses que les
lames flexibles de la suspension flexible d'origine.
[0067] Dans un troisième mode de réalisation, la quatrième étape 44 consiste à augmenter
la distance entre au moins deux lames ou tiges flexibles longitudinales 310 et/ou
transversales 320 de la table de translation longitudinale 31 et/ou transversale 32
de la suspension flexible 300. En écartant deux lames ou tiges flexibles 310, 320
l'une de l'autre, on modifie les fréquences d'oscillations secondaires.
[0068] Par exemple sur la figure 7, la suspension flexible 300 comprend, pour chaque table
de translation longitudinale 31 ou transversale 32, deux groupes de lames ou tiges
flexibles 310, 320, séparées l'un de l'autre. Les trois premières lames ou tiges ont
un écart entre elles d'une première distance égale et les trois dernières lames ont
un écart entre elles de la même première distance.
[0069] Pour séparer les deux groupes de lames, la troisième et la quatrième lame flexible
sont écartées d'une deuxième distance, respectivement
dx et/ou
dy, qui est supérieure à la première distance. D'autres configurations de suspension
flexible 300 sont bien-sûr possibles. Par exemple, les distances entre toutes les
lames sont égales, mais avec une distance plus ou moins grande que la configuration
d'origine.
[0070] Quel que soit le mode de réalisation, grâce à ces adaptations ou substitution, on
modifie les fréquences d'oscillations secondaires, de manière à ce qu'elles soient
éloignées de la valeur d'un multiple de la fréquence d'oscillation de référence de
l'élément inertiel dans le plan XY.
[0071] Naturellement, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits en
référence aux figures et des variantes pourraient être envisagées sans sortir du cadre
de l'invention.
1. Procédé de mise au point (40) d'un mécanisme résonateur (100) d'horlogerie, comportant
une structure (1) et un bloc d'ancrage (30) auquel est suspendu au moins un élément
inertiel (2) agencé pour osciller selon un premier degré de liberté en rotation RZ
autour d'un axe de pivotement (D) s'étendant selon une première direction Z, ledit
élément inertiel (2) étant soumis à des efforts de rappel exercés par un pivot flexible
(200) comportant une pluralité de lames élastiques (3) sensiblement longitudinales,
chacune fixée, à une première extrémité audit bloc d'ancrage (30), et à une deuxième
extrémité audit élément inertiel (2), chaque dite lame élastique (3) étant déformable
essentiellement dans un plan XY perpendiculaire à ladite première direction Z, ledit
bloc d'ancrage (30) étant suspendu à ladite structure (1) par une suspension flexible
(300) agencée pour autoriser la mobilité dudit bloc d'ancrage (30),
caractérisé en ce qu'il comprend :
- une première étape (41) de mesure d'une fréquence d'oscillation de référence de
l'élément inertiel (2) autour de la direction Z dans le plan XY ;
- une deuxième étape (42) de mesure d'au moins une fréquence d'oscillation secondaire
de l'élément inertiel (2) autour de la direction X dans le plan YZ ou autour de la
direction Y dans le plan XZ ;
- une troisième étape (43) de comparaison de la fréquence d'oscillation secondaire
à la fréquence d'oscillation de référence, pour vérifier que la fréquence d'oscillation
secondaire a une valeur sensiblement différente d'un multiple de la fréquence d'oscillation
de référence ; et
- dans le cas où la fréquence d'oscillation secondaire a une valeur proche ou sensiblement
égale à un multiple de la fréquence d'oscillation de référence, une quatrième étape
(44) d'adaptation de la suspension flexible (300) ou de substitution de la suspension
flexible (300) par une autre suspension flexible, de manière à avoir une configuration
de suspension flexible (300) modifiée pour que la fréquence d'oscillation secondaire
soit sensiblement différente d'un multiple de la fréquence d'oscillation de référence.
2. Procédé de mise au point selon la revendication 1, caractérisé en ce que, ladite suspension flexible (300) comportant, entre ledit bloc d'ancrage (30) et
une première masse intermédiaire (303), laquelle est fixée à ladite structure (1)
directement ou par l'intermédiaire d'une plaque (301) flexible selon ladite première
direction Z, une table de translation transversale (32) à guidage flexible et comportant
au moins deux lames ou tiges flexibles transversales (320), de préférence rectilignes,
et s'étendant selon ladite deuxième direction X et en symétrie autour d'un axe transversal
(D2) croisant ledit axe de pivotement (D), la première fréquence d'oscillation secondaire
mesurée dans la deuxième étape (42) est autour de la direction Y dans le plan XZ.
3. Procédé de mise au point selon la revendication 2, caractérisé en ce que la quatrième étape (44) consiste à substituer ou à adapter ladite suspension flexible
(300) en modifiant le nombre de lames ou de tiges flexibles transversales (320) de
la table de translation transversale (32).
4. Procédé de mise au point selon la revendication 2, caractérisé en ce que la quatrième étape (44) consiste à substituer ou à adapter ladite suspension flexible
(300), en modifiant la raideur des lames ou tiges flexibles transversales (320) de
la table de translation transversale (32).
5. Procédé de mise au point selon la revendication 4, caractérisé en ce que la raideur des lames ou tiges flexibles transversales (320) est modifiée en changeant
l'épaisseur ou la longueur des lames ou tiges flexibles transversales (320) de la
table de translation transversale (32).
6. Procédé de mise au point selon la revendication 2, caractérisé en ce que la quatrième étape (44) consiste à substituer ou à adapter ladite suspension flexible
(300) en augmentant la distance (dy) entre au moins deux lames ou tiges flexibles transversales (320) de la table de translation
transversale (32), voire entre toutes les lames ou tiges flexibles transversales (320)
de la table de translation transversales (32).
7. Procédé de mise au point selon l'une, quelconque, des revendications précédentes,
caractérisé en ce que, ladite suspension flexible (300) comportant, entre ledit bloc d'ancrage (30) et
une deuxième masse intermédiaire (305), une table de translation longitudinale (31)
à guidage flexible et comportant au moins deux lames ou tiges flexibles longitudinales
(310), de préférence rectilignes, et s'étendant selon ladite troisième direction Y
et en symétrie autour d'un axe longitudinal (D1) croisant ledit axe de pivotement
(D), la fréquence d'oscillation secondaire mesurée dans la deuxième étape (42) est
autour de la direction X dans le plan YZ.
8. Procédé de mise au point selon la revendication 7, caractérisé en ce que la quatrième étape (44) consiste à substituer ou à adapter ladite suspension flexible
(300) en modifiant le nombre de lames ou de tiges flexibles longitudinales (310) de
la table de translation longitudinale (31).
9. Procédé de mise au point selon la revendication 7, caractérisé en ce que la quatrième étape (44) consiste à substituer ou à adapter ladite suspension flexible
(300) en modifiant la raideur des lames ou tiges flexibles longitudinales (310) de
la table de translation longitudinale (31).
10. Procédé de mise au point selon la revendication 9, caractérisé en ce que la raideur des lames ou tiges flexibles longitudinales (310) est modifiée en changeant
l'épaisseur ou la longueur des lames ou tiges flexibles longitudinales (310) de la
table de translation longitudinale (31).
11. Procédé de mise au point selon la revendication 7, caractérisé en ce que la quatrième étape (44) consiste à substituer ou à adapter ladite suspension flexible
(300) en augmentant la distance (dx) entre au moins deux lames ou tiges flexibles longitudinales (310), voire entre toutes
les lames ou tiges flexibles longitudinales (310) de la table de translation longitudinale
(31).
12. Procédé de mise au point selon l'une, quelconque, des revendications précédentes,
caractérisé en ce qu'on conserve la même fréquence d'oscillation de référence dans la quatrième étape (44)
que celle mesurée dans la première étape (41).