DOMAINE TECHNIQUE
[0001] La présente invention concerne un boîtier électronique comportant une molette rotative
et un commutateur de détection à levier et à deux positions d'activation où le déplacement
du levier est commandé par la molette.
ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE
[0002] Dans de nombreux domaines comme la domotique, un usager commande des appareils à
l'aide de boîtiers électroniques. Pour ce faire, le boîtier électronique comporte
des boutons, des écrans, des molettes, etc.
[0003] Une molette est un dispositif mobile en rotation qui est actionné par l'usager. La
molette tourne autour de son axe et actionne à son tour un commutateur rotatif qui
est solidaire de la molette et qui est monté dans ledit axe. Le commutateur rotatif
est lui-même monté sur un circuit imprimé (PCB).
[0004] Les différents éléments sont donc superposés le long de l'axe, puisqu'on a successivement
le circuit imprimé, le commutateur rotatif et la molette. Cette superposition a pour
effet que l'épaisseur du boîtier électronique doit prendre en compte tous ces éléments,
ce qui le rend relativement épais.
[0005] Il est donc nécessaire de trouver un arrangement différent qui permette de réduire
l'épaisseur du boîtier électronique.
EXPOSÉ DE L'INVENTION
[0006] Un objet de la présente invention est de proposer un boîtier électronique comportant
une molette rotative et un commutateur de détection à levier et à deux positions d'activation
où le déplacement du levier est commandé par la molette et où la position du commutateur
est décalée par rapport à la molette.
[0007] À cet effet, est proposé un boîtier électronique comportant :
- un boîtier comportant un capot,
- une molette montée mobile en rotation sur le capot autour d'un axe de rotation,
- un circuit imprimé fixé au boîtier dans un plan perpendiculaire à l'axe de rotation
et présentant un bord,
- un commutateur avec un corps fixé au circuit imprimé, un levier mobile en rotation
sur le corps entre deux positions d'activation qui sont de part et d'autre d'une position
zéro, et un système de retour qui rappelle le levier en position zéro lorsqu'il en
est écarté, où le levier est mobile autour d'un axe parallèle à l'axe de rotation,
où le commutateur est fixé de manière à présenter son corps sur le circuit imprimé
en-deçà du bord et son levier au-delà du bord, et
- un système de transmission transformant le déplacement de la molette en un déplacement
du levier, et comportant un moyeu solidaire de la molette et mobile en rotation autour
de l'axe de rotation, et un plateau denté solidaire du moyeu et coaxial avec l'axe
de rotation, où le plateau denté présente des premières dents réparties angulairement
et régulièrement autour de l'axe de rotation, où le moyeu est disposé, par rapport
au circuit imprimé, de manière à ce que lors de la rotation du plateau denté, chaque
première dent engrène successivement avec le levier et où le moyeu est disposé, par
rapport au circuit imprimé, de manière à ce que le plateau denté soit au-delà du bord.
[0008] Avantageusement, le moyeu prend la forme d'un fût coaxial avec l'axe de rotation
qui se projette à travers le capot qui présente une couronne coaxiale avec l'axe de
rotation et dont le diamètre intérieur est dimensionné pour recevoir le fût.
[0009] Avantageusement, le boîtier électronique comporte un système d'arrêt comportant une
pluralité de deuxièmes dents où les deuxièmes dents sont solidaires du moyeu et réparties
angulairement et régulièrement autour du moyeu, et au moins un cliquet solidaire du
capot et arrangé pour s'engager entre deux deuxièmes dents successives à chaque position
d'arrêt de la molette, et où lorsque le cliquet est engagé entre deux deuxièmes dents,
le levier n'est plus en contact avec une première dent.
[0010] Avantageusement, le boîtier électronique comporte un circuit électrique comportant
:
- le commutateur comportant une ligne de neutre et pour chaque position d'activation,
une borne d'activation,
- une unité de contrôle,
- pour chaque borne d'activation, une ligne d'activation électriquement connectée entre
la borne d'activation et une entrée d'interruption de l'unité de contrôle,
- des moyens de coupure commandés par l'unité de contrôle et adaptés pour prendre alternativement
une position d'alimentation dans laquelle chaque ligne d'activation est sous une tension
non nulle et une position de non-alimentation dans laquelle chaque ligne d'activation
est sous une tension nulle, où l'unité de contrôle est configurée pour commander les
moyens de coupure pour qu'ils passent en position de non-alimentation pendant une
durée de veille, puis repassent en position d'alimentation pendant une durée d'éveil,
où pendant la durée d'éveil, l'unité de contrôle est configurée pour analyser le niveau
logique de chaque ligne d'activation ; si pendant la durée d'éveil, l'un des niveaux
logiques reste au niveau logique 0, alors l'unité de contrôle est configurée pour
commander les moyens de coupure pour qu'ils passent en position de non-alimentation
pendant la durée de veille.
BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS
[0011] Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront
plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation,
ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels
:
[Fig. 1] est une vue en perspective d'un boîtier électronique selon l'invention,
[Fig. 2] est une vue en perspective de l'intérieur du boîtier électronique selon l'invention,
[Fig. 3] est une vue en coupe par un plan axial du boîtier électronique selon l'invention
et vu de dessous,
[Fig. 4] est une vue en perspective de dessous d'un capot du boîtier électronique
selon l'invention selon la flèche IV de la Fig. 3,
[Fig. 5] est une vue en coupe par la ligne V-V de la Fig. 3,
[Fig. 6] est une représentation schématique d'un circuit électrique mise en oeuvre
dans le boîtier électronique selon l'invention, et
[Fig. 7] est une représentation schématique d'un exemple d'une unité de contrôle configurée
pour gérer les informations délivrées par le commutateur.
EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION
[0012] La Fig. 1 montre un exemple d'un boîtier électronique 100 selon l'invention. Dans
l'invention présentée ici, le boîtier électronique 100 comporte un boîtier 102 et
une molette 104, mais il peut comporter d'autres éléments tels que des boutons, des
écrans, etc.
[0013] La molette 104 est mobile en rotation autour d'un axe de rotation X.
[0014] La Fig. 3 montre le boîtier électronique 100 vu en coupe par un plan contenant l'axe
de rotation X et vu de dessous.
[0015] Dans le mode de réalisation de l'invention présenté ici, le boîtier 102 comporte
une cuve de fond 102a et un capot 102b qui recouvre la cuve de fond 102a. La cuve
de fond 102a et le capot 102b sont fixés l'un à l'autre pour délimiter un volume intérieur
106. La cuve de fond 102a et le capot 102b sont fixés par tous moyens connus comme
des vis, des clips, etc.
[0016] La molette 104 est montée mobile en rotation sur le capot 102b.
[0017] Le boîtier électronique 100 comporte également un circuit imprimé 108, un commutateur
110 et un système de transmission 112.
[0018] Le circuit imprimé 108 est fixé au boîtier 102 à l'intérieur de ce dernier, c'est-à-dire
à l'intérieur du volume intérieur 106 et s'inscrit dans un plan perpendiculaire à
l'axe de rotation X.
[0019] Le commutateur 110 est fixé sur le circuit imprimé 108 à l'intérieur du volume intérieur
106 et est un commutateur de détection à levier et à deux positions d'activation comme
celui de la société AlpsAlpine
© connu sous la référence « SSCM110100 ». Le commutateur 110 comporte un corps 110a
qui présente une face de fixation (ici la face inférieure) qui est contre le circuit
imprimé 108 lorsqu'il y est fixé. Le levier 110b est monté mobile en rotation sur
le corps 110a entre deux positions d'activation qui sont de part et d'autre d'une
position zéro. Le levier 110b se déplace dans un plan parallèle au circuit imprimé
108 et il est mobile autour d'un axe parallèle à l'axe de rotation X et donc perpendiculaire
au circuit imprimé 108. Le commutateur 110 comporte également un système de retour
qui rappelle le levier 110b en position zéro lorsqu'il en est écarté.
[0020] Le système de transmission 112 transforme le déplacement en rotation de la molette
104 en un déplacement en rotation du levier 110b.
[0021] La Fig. 2 montre plus spécialement le système de transmission 112 qui comporte un
moyeu 112a disposé à l'intérieur du volume intérieur 106 et solidaire de la molette
104. Le moyeu 112a est monté coaxial avec l'axe de rotation X et mobile en rotation
autour de l'axe de rotation X. Dans le mode de réalisation de l'invention présenté
ici, la molette 104 et le moyeu 112a sont fixés l'un à l'autre par une vis de serrage
114 en prenant en sandwich le capot 102b. La Fig. 4 montre une vue de dessous du capot
102b sans le moyeu 112a.
[0022] Dans le mode de réalisation de l'invention présenté ici, pour assurer la rotation
de la molette 104 par rapport au boîtier 102, le moyeu 112a prend la forme d'un fût
116 coaxial avec l'axe de rotation X qui se projette à travers le capot 102b qui présente
une couronne 118 coaxiale avec l'axe de rotation X et dont le diamètre intérieur est
dimensionné pour recevoir le fût 116 et en assurer le guidage en rotation. Le fût
116 est vu en traits fantômes sur la Fig. 4. L'ajustement entre le fût 116 et le diamètre
intérieur de la couronne 118 est préférentiellement du type ajustement glissant. Dans
le mode de réalisation de l'invention présenté ici, la couronne 118 est constituée
de trois portions arquées réparties angulairement autour de l'axe de rotation X.
[0023] Le circuit imprimé 108 comporte un bord 108a, le long duquel le commutateur 110 est
fixé de manière à présenter son corps 110a sur le circuit imprimé 108 en-deçà du bord
108a et son levier 110b au-delà du bord 108a, c'est-à-dire dans le vide par rapport
au circuit imprimé 108. Le système de transmission 112 comporte également un plateau
denté 112b solidaire du moyeu 112a et coaxial avec l'axe de rotation X. Le plateau
denté 112b présente des premières dents 112c réparties angulairement et régulièrement
autour de l'axe de rotation X.
[0024] Le moyeu 112a est disposé, par rapport au circuit imprimé 108, de manière à ce que,
lors de la rotation du plateau denté 112b, chaque première dent 112c engrène successivement
avec le levier 110b pour le déplacer vers l'une ou l'autre des positions d'activation
selon le sens de rotation.
[0025] Le moyeu 112a est disposé, par rapport au circuit imprimé 108, de manière à ce que
le plateau denté 112b ne soit pas en regard du circuit imprimé 108, c'est-à-dire qu'il
est au-delà du bord 108a.
[0026] Dans la mesure où il n'y a pas de circuit imprimé 108 en regard du plateau denté
112b et donc du moyeu 112a, le plateau denté 112b n'est pas gêné par les composants
qui pourraient être implantés sur le circuit imprimé 108, et il peut être abaissé
pratiquement à la même hauteur que le circuit imprimé 108, ce qui va permettre de
réduire la hauteur du moyeu 112a parallèlement à l'axe de rotation X et donc celle
du boîtier électronique 100.
[0027] En outre, avec une telle position du commutateur 110, il est possible de changer
le diamètre du plateau denté 112b en déplaçant l'axe de rotation X sans être gêné
par le circuit imprimé 108 qui n'est pas présent au-delà du bord 108a, et un même
circuit imprimé 108 peut alors être utilisé pour différents boîtiers électroniques
100 et différents plateaux dentés 112b.
[0028] La rotation de la molette 104 par un usager entraîne la rotation du plateau denté
112b et donc l'actionnement du levier 110b dans un sens ou dans l'autre pour atteindre
l'une ou l'autre des positions d'activation.
[0029] Pour reconnaître l'action de l'usager sur la molette 104, le boîtier électronique
100 comporte également une unité de contrôle 120 montée sur le circuit imprimé 108
et connectée au commutateur 110 qui comporte alors des moyens pour reconnaître la
position d'activation atteinte et envoyer à l'unité de contrôle 120 une information
représentative de la position d'activation atteinte et en fonction de cette position,
l'unité de contrôle 120 commande un système associé. Le système associé est par exemple
un thermostat et la rotation de la molette 104 commande la valeur de la température
de consigne.
[0030] Pour marquer des positions d'arrêt stable pour la molette 104, le boîtier électronique
100 comporte un système d'arrêt 140 dont un mode de réalisation est représenté en
Fig. 5. Le système d'arrêt 140 comporte une pluralité de deuxièmes dents 142, où les
deuxièmes dents 142 sont solidaires du moyeu 112a et réparties angulairement et régulièrement
autour du moyeu 112a et de l'axe de rotation X.
[0031] Le système d'arrêt 140 comporte également au moins un cliquet 144 solidaire du capot
102b et arrangé pour s'engager entre deux deuxièmes dents 142 successives à chaque
position d'arrêt de la molette 104. Le cliquet 144 prend la forme d'un bras flexible
élastiquement qui s'écarte de l'axe X lors de la rotation de la molette 104 pour passer
au-delà d'une deuxième dent 142 et se rapproche de l'axe X pour se placer entre les
deux deuxièmes dents 142.
[0032] Dans le mode de réalisation de l'invention présenté à la Fig. 5, il y a trois cliquets
144 répartis autour de l'axe de rotation X et chaque cliquet 144 s'engage entre deux
deuxièmes dents 142 successives.
[0033] Selon la forme des deuxièmes dents 142 et de chaque cliquet 144, le mouvement en
rotation de la molette 104 peut être limité à un seul sens de rotation ou être autorisé
dans les deux sens de rotation.
[0034] En outre, les positions stables de la molette 104 sont synchronisées avec la position
zéro du levier 110b, c'est-à-dire que lorsque le cliquet 144 est engagé entre deux
deuxièmes dents 142, le levier 110b n'est plus en contact avec une première dent 112c
et peut librement revenir à sa position zéro sous l'effet du système de retour.
[0035] La Fig. 6 montre un circuit électrique 600 incluant le commutateur 110 et l'unité
de contrôle 120. Le commutateur 110 comporte une ligne de neutre 602 et pour chaque
position d'activation, une borne d'activation 602a-b.
[0036] Le circuit électrique 600 comporte, réalisées sur le circuit imprimé 108, pour chaque
borne d'activation 602a-b, une ligne d'activation 604a-b électriquement connectée
entre la borne d'activation 602a-b et une entrée d'interruption de l'unité de contrôle
120. Chaque ligne d'activation 604a-b est mise sous tension à travers une résistance
de rappel 606a-b dite « pull-up », par exemple à 5V, où l'état de chaque résistance
de rappel 606a-b est commandée à travers une ligne de commande 605 de l'unité de contrôle
120. Lorsque le levier 110b est dans la position zéro, il n'y a pas de contact entre
une borne d'activation 602a-b et la ligne de neutre 602, chaque ligne d'activation
604a-b est au niveau logique 1 permettant à l'unité de contrôle 120 de déterminer
que le levier 110b est en position zéro. Lorsque le levier 110b bascule dans un premier
sens, le contact se fait entre une borne d'activation 602a et la ligne de neutre 602.
Il y a alors une chute de tension dans la ligne d'activation 604a correspondante qui
passe au niveau logique 0, l'entrée d'interruption correspondante de l'unité de contrôle
120 est alors activée et l'unité de contrôle 120 reçoit ainsi l'information selon
laquelle le levier 110b a basculé dans le premier sens. Lorsque le levier 110b bascule
dans un deuxième sens, le contact se fait entre l'autre borne d'activation 602b et
la ligne de neutre 602 ; Il y a alors une chute de tension dans l'autre ligne d'activation
604b correspondante, l'entrée d'interruption correspondante de l'unité de contrôle
120 est alors activée et l'unité de contrôle 120 reçoit ainsi l'information selon
laquelle le levier 110b a basculé dans le deuxième sens. Ainsi, en fonction du sens
de basculement du levier 110b, l'unité de contrôle 120 est informée du sens par l'information
délivrée par la ligne d'activation 604a-b associée audit sens de basculement.
[0037] En fonctionnement normal, le levier 110b revient toujours en position zéro, et l'unité
de contrôle 120 n'est alors sollicitée que de manière très modérée, ce qui limite
sa consommation électrique. L'unité de contrôle 120 peut alors être mise en veille
et elle est réveillée lorsque l'une de ses entrées d'interruption est activée.
[0038] Mais, il peut arriver que la molette 104 reste bloquée de manière à ce que le levier
110b reste en contact avec une première dent 112c. Une des lignes d'activation 604a-b
reste alors en permanence au niveau logique 0. Cet état induit une consommation permanente
au travers de la résistance de rappel 606a-b associée à cette ligne d'activation 604a-b.
[0039] Selon un mode de réalisation particulier, le circuit électrique 600 comporte des
moyens de coupure qui sont adaptés pour prendre alternativement une position d'alimentation
dans laquelle chaque ligne d'activation 604a-b est sous une tension non nulle (5V)
et une position de non-alimentation dans laquelle chaque ligne d'activation 604a-b
est sous une tension nulle (0V). Les moyens de coupure sont commandés par l'unité
de contrôle 120. Les moyens de coupure consistent par exemple, en position de non-alimentation
à ne pas alimenter les résistances de rappel 606a-b à travers la ligne de commande
605 et, en position d'alimentation à alimenter les résistances de rappel 606a-b à
travers la ligne de commande 605.
[0040] Selon un autre mode de réalisation non représenté, il est possible d'installer un
interrupteur sur chaque ligne d'activation 604a-b, ledit interrupteur constituant
des moyens de coupure qui sont ouverts en position de non-alimentation.
[0041] Lorsque le levier 110b reste en contact avec une première dent 112c, l'unité de contrôle
120 commande alors les moyens de coupure pour qu'ils passent en position de non-alimentation
(non-alimentation des résistances de rappel 606a-b) pendant une durée de veille de
l'ordre de 100 ms, puis repassent en position d'alimentation (alimentation des résistances
de rappel 606a-b) pendant une durée d'éveil minimum permettant à l'unité de contrôle
120 de détecter un changement de position du levier 110b. Ce temps dépend de la vitesse
maximale souhaitée de rotation du commutateur et de la distance entre deux dents 112c.
[0042] Pour la phase d'éveil, l'unité de contrôle 120 passe les moyens de coupure en position
d'alimentation (alimentation des résistances de rappel 606a-b), puis analyse le niveau
logique de chaque ligne d'activation 604a-b, c'est-à-dire les entrées d'interruption.
Si les niveaux des deux lignes d'activation 604a et 604b indiquent que le levier 110b
est retourné en position initiale, c'est à dire que les deux lignes d'activation 604a
et 604b sont au niveau logique 1, alors cela signifie que le blocage a été résolu
et l'unité de contrôle 120 peut repasser en fonctionnement normal. Si l'un des niveaux
logiques des deux lignes d'activation 604a-b reste au niveau logique 0, alors le blocage
persiste, et l'unité de contrôle 120 commande à nouveau les moyens de coupure pour
qu'ils passent en position de non-alimentation pendant la durée de veille, et ainsi
de suite pour économiser de l'énergie.
[0043] La Fig. 7 illustre schématiquement un exemple d'une unité de contrôle 120 (« processing
system » en anglais), sous forme de circuiterie électronique, qui est adaptée et configurée
pour gérer les informations délivrées par le commutateur 110.
[0044] L'unité de contrôle 120 comporte, reliés par un bus de communication 701 : un processeur
ou CPU (« Central Processing Unit » en anglais) 702 ; une mémoire vive RAM (« Read-Only
Memory » en anglais) 703 ; une mémoire morte 704, par exemple de type ROM (« Read
Only Memory » en anglais) ou EEPROM (« Electrically-Erasable Programmable ROM » en
anglais) ; une unité de stockage 705, telle qu'un disque dur HDD (« Hard Disk Drive
» en anglais), ou un lecteur de support de stockage, tel qu'un lecteur de cartes SD
(« Secure Digital » en anglais) ; et une interface de communication 706 permettant,
entre autres, de communiquer avec le commutateur 120 par l'intermédiaire des lignes
d'activation 604a-b. Le processeur 702 est capable d'exécuter des instructions chargées
dans la mémoire vive 703 à partir de la mémoire morte 704, d'une mémoire externe,
d'un support de stockage (tel qu'une carte SD), ou d'un réseau de communication. Lorsque
l'unité de contrôle 120 est mise sous tension, le processeur 702 est capable de lire
de la mémoire vive 703 des instructions et de les exécuter. Ces instructions forment
un programme d'ordinateur causant l'implémentation, par le processeur 702, de tout
ou partie des étapes et fonctionnements décrits ici.
[0045] Tout ou partie des étapes et fonctionnements décrits ici peut ainsi être implémenté
sous forme logicielle par exécution d'un ensemble d'instructions par une machine programmable,
par exemple un processeur de type DSP (« Digital Signal Processor » en anglais) ou
un microcontrôleur, ou être implémenté sous forme matérielle par une machine ou un
composant électronique (« chip » en anglais) dédié ou un ensemble de composants électroniques
(« chipset » en anglais) dédié, par exemple un composant FPGA (« Field Programmable
Gate Array » en anglais) ou ASIC (« Application Spécifie Integrated Circuit » en anglais).
D'une manière générale, la plateforme matérielle comporte de la circuiterie électronique
adaptée et configurée pour implémenter les fonctionnements et étapes décrits ici.
1. Boîtier électronique (100) comportant :
- un boîtier (102) comportant un capot (102b),
- une molette (104) montée mobile en rotation sur le capot (102b) autour d'un axe
de rotation (X),
- un circuit imprimé (108) fixé au boîtier (102) dans un plan perpendiculaire à l'axe
de rotation (X) et présentant un bord (108a),
- un commutateur (110) avec un corps (110a) fixé au circuit imprimé (108), un levier
(110b) mobile en rotation sur le corps (110a) entre deux positions d'activation qui
sont de part et d'autre d'une position zéro, et un système de retour qui rappelle
le levier (110b) en position zéro lorsqu'il en est écarté, où le levier (110b) est
mobile autour d'un axe parallèle à l'axe de rotation (X), où le commutateur (110)
est fixé de manière à présenter son corps (110a) sur le circuit imprimé (108) en-deçà
du bord (108a) et son levier (110b) au-delà du bord (108a), et
- un système de transmission (112) transformant le déplacement de la molette (104)
en un déplacement du levier (110b), et comportant un moyeu (112a) solidaire de la
molette (104) et mobile en rotation autour de l'axe de rotation (X), et un plateau
denté (112b) solidaire du moyeu (112a) et coaxial avec l'axe de rotation (X), où le
plateau denté (112b) présente des premières dents (112c) réparties angulairement et
régulièrement autour de l'axe de rotation (X), où le moyeu (112a) est disposé, par
rapport au circuit imprimé (108), de manière à ce que lors de la rotation du plateau
denté (112b), chaque première dent (112c) engrène successivement avec le levier (110b)
et où le moyeu (112a) est disposé, par rapport au circuit imprimé (108), de manière
à ce que le plateau denté (112b) soit au-delà du bord (108a).
2. Boîtier électronique (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyeu (112a) prend la forme d'un fût (116) coaxial avec l'axe de rotation (X)
qui se projette à travers le capot (102b) qui présente une couronne (118) coaxiale
avec l'axe de rotation (X) et dont le diamètre intérieur est dimensionné pour recevoir
le fût (116).
3. Boîtier électronique (100) selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte un système d'arrêt (140) comportant une pluralité de deuxièmes dents (142)
où les deuxièmes dents (142) sont solidaires du moyeu (112a) et réparties angulairement
et régulièrement autour du moyeu (112a), et au moins un cliquet (144) solidaire du
capot (102b) et arrangé pour s'engager entre deux deuxièmes dents (142) successives
à chaque position d'arrêt de la molette (104), et où lorsque le cliquet (144) est
engagé entre deux deuxièmes dents (142), le levier (110b) n'est plus en contact avec
une première dent (112c).
4. Boîtier électronique (100) selon l'une des revendications 1 à 3,
caractérisé en ce qu'il comporte un circuit électrique (600) comportant :
- le commutateur (110) comportant une ligne de neutre (602) et pour chaque position
d'activation, une borne d'activation (602a-b),
- une unité de contrôle (120),
- pour chaque borne d'activation (602a-b), une ligne d'activation (604a-b) électriquement
connectée entre la borne d'activation (602a-b) et une entrée d'interruption de l'unité
de contrôle (120),
- des moyens de coupure commandés par l'unité de contrôle (120) et adaptés pour prendre
alternativement une position d'alimentation dans laquelle chaque ligne d'activation
(604a-b) est sous une tension non nulle et une position de non-alimentation dans laquelle
chaque ligne d'activation (604a-b) est sous une tension nulle,
où l'unité de contrôle (120) est configurée pour commander les moyens de coupure pour
qu'ils passent en position de non-alimentation pendant une durée de veille, puis repassent
en position d'alimentation pendant une durée d'éveil, où pendant la durée d'éveil,
l'unité de contrôle (120) est configurée pour analyser le niveau logique de chaque
ligne d'activation (604a-b). Si pendant la durée d'éveil, l'un des niveaux logiques
reste au niveau logique 0, alors l'unité de contrôle (120) est configurée pour commander
les moyens de coupure pour qu'ils passent en position de non-alimentation pendant
la durée de veille.