[0001] La présente invention concerne une boucle d'oreille en deux parties à moyen de guidage
d'une partie dans l'autre optimisé.
[0002] Ici, l'expression « boucle d'oreille » désigne tout bijou porté sur au moins une
oreille par une personne, quelles que soient la forme, la taille, la nature et/ou
la couleur de la partie décorative du bijou. L'invention concerne les boucles d'oreilles
dont le maintien en position sur l'oreille est assuré par une tige insérée dans un
perçage ménagé dans la partie basse de l'oreille dénommée lobule. La tige est, d'un
côté du lobule, solidaire de la partie décorative de la boucle et, de l'autre côté
du lobule, reliée de manière amovible à un élément de sécurisation évitant toute sortie
accidentelle de la tige hors du perçage.
[0003] On conçoit que la liaison entre l'élément de sécurisation et la tige doit, d'une
part, être suffisant pour assurer le maintien en place de la boucle d'oreille quelle
que soit l'activité de la personne et, d'autre part, permettre la mise en place et
le retrait de façon aisée de la boucle par la personne, que cette dernière dispose
ou non d'un miroir. On connaît par
FR-B-3 104 912 une boucle d'oreille dont l'élément de sécurisation recevant la tige est équipé d'un
moyen de guidage de la tige dans l'élément de sécurisation. Le moyen de guidage est
configuré en cône et formé de deux parties de formes similaires et emboîtées coaxialement
l'une dans l'autre. Un cylindre équipé dans son volume interne de bagues et joints
prolonge la partie conique et assure le maintien de la tige dans l'élément de sécurisation.
Si une telle solution, grâce au moyen de guidage, permet une mise en place facile
de la boucle d'oreille sur le lobule de l'oreille, sans que la personne ait besoin
de regarder ou de tâtonner, il n'en demeure pas moins qu'une telle boucle d'oreille
comprend un nombre important de pièces. De plus une forme conique pour le moyen de
guidage n'est pas optimale car la personne doit bien positionner la tige au centre
du cône pour une insertion aisée. Les bagues et joints assurent un maintien efficace
de la tige dans l'élément de sécurisation, mais offrent une résistance relativement
importante à la sortie de la tige, ce qui ne permet pas une désolidarisation aisée
lorsque la personne souhaite ôter la boucle d'oreille. De ce fait, outre une fabrication
complexe et relativement onéreuse, l'utilisation d'une telle solution n'est pas optimale.
[0004] C'est à ces besoins que l'invention propose de remédier en offrant une boucle d'oreille,
aisée et rapide à mettre en place grâce à un moyen de guidage simple tout en ayant
un nombre réduit de pièces.
[0005] À cet effet l'invention a pour objet une boucle d'oreille comportant une partie mâle
configurée en tige pointue dont une extrémité opposée à la pointe est pourvue d'un
élément décoratif, l'extrémité pointue étant adaptée pour s'insérer de manière réversible
dans un logement de réception ménagé dans une partie femelle de la boucle d'oreille,
le logement de réception étant cylindrique et muni, au niveau de son ouverture, d'un
moyen de guidage de la tige dans le logement de réception lors de l'insertion de la
tige dans le logement, le logement cylindrique comportant également au moins un joint,
le moyen de guidage étant formé par une concavité à une extrémité du logement de réception
cylindrique dont le fond est ouvert et définissant une ouverture d'accès au logement,
le diamètre de la base ouverte de la concavité étant au moins 30% supérieur au diamètre
externe du logement cylindrique, la profondeur de la concavité étant égale à la moitié
de la longueur du logement cylindrique et en ce qu'au moins une partie de la tige
est pourvue d'au moins deux gorges circulaires, parallèles et orientées perpendiculairement
à un axe longitudinal principal de la tige, lesdites gorges étant adaptées pour recevoir
de manière temporaire deux joints annulaires lorsque la tige est insérée dans la lumière
des joints eux-mêmes insérés dans le logement cylindrique, caractérisé en ce que la
concavité est en forme de parabole ou en forme de cône à double pente et en ce que
le logement de réception est équipé d'une plaque perforée en son centre et disposée
parallèlement au fond du logement, ladite plaque assurant la séparation entre les
joints disposés dans le logement de réception tout en autorisant le libre passage
de la tige dans le logement de réception.
[0006] L'invention permet ainsi, avec un moyen de guidage simple et avec un minimum de pièces,
de positionner de façon précise et rapide la tige dans le logement de réception. La
personne assurant la mise en place de la boucle d'oreille, que ce soit le porteur
ou non de la boucle d'oreille, peut non seulement mettre en place facilement, sans
tâtonnement, la boucle d'oreille, mais aussi l'enlever aisément sans effort et sans
traction sur le lobule de l'oreille.
[0007] Selon des aspects avantageux, mais non obligatoires de l'invention, une telle boucle
d'oreille peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes:
[0008] Une extrémité de la tige est configurée en ogive à pointe émoussée.
[0009] Le fond du logement de réception de la tige est pourvu d'un orifice de passage de
l'extrémité en ogive de la tige lorsque cette dernière est en position de maintien
dans le logement.
[0010] Le fond du logement de réception pourvu de l'orifice est amovible.
[0011] Les joints sont pourvus d'une face externe plate adaptée pour être en appui contre
la face interne du logement de réception.
[0012] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus
clairement à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre
d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels:
[Fig. 1] illustre une vue en perspective, d'une boucle d'oreille conforme à un mode
de réalisation de l'invention, en position montée, la partie décorative de la boucle
d'oreille n'étant pas illustrée ni le lobule de l'oreille,
[Fig. 2] est une vue en coupe longitudinale, à une autre échelle de la boucle de la
figure 1,
[Fig. 3] est une vue en perspective, à une autre échelle, de la seule partie femelle
donc du logement de réception cylindrique selon un autre mode de réalisation de l'invention,
[Fig. 4] est une vue en coupe longitudinale à une autre échelle de la partie femelle
illustrée à la figure 3 et
[Fig. 5] est une vue en perspective, partielle, d'une boucle conforme à un autre mode
de réalisation de l'invention.
[0013] La figure 1 est une illustration d'une boucle d'oreille 1 selon un premier mode de
réalisation de l'invention. Une boucle d'oreille 1 comprend une partie dite mâle 2
insérée de manière amovible dans une partie dite femelle 3 définissant un logement
de réception. Par la suite l'expression logement de réception sera préférentiellement
employée. Ici la partie dite mâle 2 est configurée en tige. Ce terme sera préférentiellement
utilisé par la suite. La tige 2 est représentée sans élément décoratif de la boucle
d'oreille 1 fixé sur une extrémité libre 4 de la tige 2. La tige 2 est représentée
insérée dans la partie femelle 3 de la boucle d'oreille 1, donc dans la configuration
de la boucle d'oreille 1 lorsque cette dernière est en place sur le lobule d'une oreille,
non illustré. On conçoit que dans une telle configuration une partie rectiligne 5
de la tige 2, visible à la figure 1, est insérée dans un perçage du lobule de l'oreille.
Ainsi d'un côté du lobule se trouve la partie femelle 3 comprenant un logement de
réception d'une extrémité pointue 6 de la tige 2 et de l'autre côté du lobule se trouve
la partie décorative de la boucle d'oreille 1.
[0014] Le matériau constitutif d'une telle boucle d'oreille 1 est préférentiellement un
métal, par exemple de l'or. En variante ce peut-être un autre matériau voire un matériau
composite. De même, les dimensions extérieures et/ou la forme de la partie femelle
3 peuvent être différentes de celles illustrées. Comme on le voit sur la figure 1,
la tige 2 comporte, à l'opposé de son extrémité libre 4 qui est normalement reliée
à l'élément décoratif de la boucle d'oreille 1, une extrémité pointue 6 émoussée.
Cette extrémité pointue 6 est avantageusement en forme d'ogive ou d'obus à bout arrondi.
La pointe 6 de la tige 2 traverse l'ensemble du logement de réception 3, en position
centrale dans ce dernier. Seule la pointe 6 de la tige 2 débouche à l'extérieur du
logement de réception 3. Une partie 7 du corps de la tige 2 s'étend dans le logement
de réception 3, sur toute la longueur de ce dernier et au-delà, à partir d'une ouverture
de sortie 13 du logement de réception 3.
[0015] Le logement de réception 3 est configuré en un cylindre à base circulaire. Le terme
cylindre sera également utilisé par la suite pour désigner le logement de réception
ou partie femelle 3 de la boucle d'oreille 1. En variante la forme extérieure du logement
de réception est différente de celles illustrées aux figures 1 à 4. Par exemple, il
peut-être octogonal, à facettes, rectangulaire ou carré. Dans tous les cas comme cela
sera détaillé par la suite, le volume interne V du logement de réception 3 est, dans
le présent exemple, cylindrique à base circulaire.
[0016] Sensiblement en partie centrale, selon la longueur, de la face externe du cylindre
3 un relief plat 9 s'étend radialement vers l'extérieur du cylindre 3 sur toute la
circonférence de ce dernier. En variante, les dimensions de ce relief sont différentes
de même que sa position. Selon un autre mode de réalisation, ce sont des pattes qui
s'étendent radialement vers l'extérieur du cylindre 3. Dans tous les cas, quelles
que soient la forme et/ou les dimensions de ce relief ou de ces pattes, il s'agit
d'un organe de prise en main de la boucle d'oreille 1 plus précisément de la partie
femelle 3 constitutive du logement de réception. Un tel organe de prise en main permet
le maintien de la partie femelle 3 de la boucle d'oreille 1 de façon aisée lors de
la mise en place et du retrait de la tige 2 celle-ci étant manipulée préférentiellement
à partir de l'élément décoratif fixé à son extrémité 4. On conçoit aisément que les
dimensions et/ou le poids de l'ensemble sont suffisants pour permettre sa manipulation
tout en restant dans des valeurs évitant toute traction sur le lobule de l'oreille.
[0017] La partie ouverte 10 d'une extrémité du logement de réception cylindrique 3 par laquelle
est insérée et retirée la tige 2 est concave. La base circulaire ouverte 11 de la
concavité 10 est de dimensions telles que son diamètre D est au moins de 30 % supérieur
au diamètre externe du cylindre 3 définissant le logement de réception de la tige
2. La profondeur P de la concavité 10, donc la distance entre la base circulaire 11
et le sommet ouvert ou fond 12 de la concavité 10 qui relie cette dernière au volume
interne V du cylindre 3, est égale à environ la moitié de la longueur L du cylindre
3. En d'autres termes les dimensions de l'ouverture concave 10 du cylindre 3 sont
telles que lorsque l'on présente la tige 2 pour son insertion il est obligatoire de
passer par l'ouverture concave 10 en étant guidé dans ce mouvement. Il n'y a donc
aucun risque de percuter l'extérieur du logement de réception 3 ou de rater l'ouverture
10 du logement de réception 3 lors de la présentation de la tige 2 devant le logement
de réception 3.
[0018] La figure 2 est une coupe longitudinale de la boucle 1 de la figure 1 selon un plan
comportant un axe longitudinal principal AA du logement de réception 3. Comme cela
ressort de la figure 2 cet axe AA est confondu avec l'axe longitudinal de la tige
2 lorsque cette dernière est insérée dans le logement de réception 3. On note que
le volume interne V du logement de réception 3 est ici configuré en cylindre creux
à base circulaire, comme la configuration externe du logement de réception. En variante
il peut avoir une autre forme et/ou d'autres dimensions. Dans tous les cas le volume
interne V du logement de réception 3 comprend une ouverture d'accès définie par le
fond ouvert 12 de la partie concave 10 et un orifice 13 ménagé en position centrale
sur la paroi de fond 14 du cylindre 3, donc un orifice 13 coaxial et opposé à l'ouverture
12. Cet orifice 13 définit une sortie hors du cylindre 3 pour la pointe 6 de la tige
2.
[0019] Le volume interne V du cylindre 3 reçoit au moins deux joints annulaires 15 dont
les dimensions et la forme sont adaptées à celles du volume interne V. Ainsi la lumière
des joints 15 délimite une partie centrale du volume. Cette partie centrale-et donc
la lumière des joints 15- est cylindrique à base circulaire avec un diamètre correspondant
au diamètre des ouvertures 12 et 13, les joints 15 occupant par ailleurs tout la longueur
disponible du volume V du logement cylindrique 3 en étant disposé parallèlement au
fond 14. Une telle configuration permet à la tige 2, lorsqu'elle est insérée dans
le volume V à partir de l'ouverture concave 10, de traverser le logement cylindrique
3 sur toute la longueur L de ce dernier en passant par la lumière des joints annulaires
15 et en ressortant, par sa pointe 6, par l'orifice 13 ménagé dans le fond 14 du cylindre
3. Ce fond 14 du cylindre 3 est, avantageusement, constitué par une plaque fixée sur
le cylindre 3 une fois que les joints 15 sont en place dans le volume V. Avantageusement
la plaque définissant le fond 14 est insérée en force par clipsage ou sertissage de
manière à pouvoir être enlevée afin d'accéder au volume interne V pour si besoin changeait
les joints 15 ou effectuer tout type d'intervention dans le volume V. En variante,
le fond 14 est fixé sur le cylindre 3 de manière définitive par soudage, collage ou
autre technique connue en soi.
[0020] Comme cela ressort de la figure 2, la partie 7 de la tige 2 située globalement entre
l'arrière de la pointe 6 en ogive et la partie 5 de la tige 2 s'étendant à l'extérieur
de l'ouverture 10 du cylindre 3 comporte des gorges 16 à fond arrondi. En d'autres
termes, la partie 7 de la tige 2 adaptée pour être insérée de manière amovible dans
le logement 3 est pourvue de gorges 16 donnant un aspect cranté à cette partie 7 et
au moins au nombre de deux. Les gorges 16 sont ménagées radialement sur la tige 2,
sur toute la circonférence de la tige 2. Plusieurs gorges 16 parallèles sont ainsi
réalisées sur la longueur d'une partie de la tige 2, ici la partie 7 de la tige. Les
dimensions, la forme et la disposition des gorges 16 sont complémentaires de celles
des joints15. On réalise ainsi une liaison temporaire par coopération de formes entre
la tige 2 et les joints 15.
[0021] Lorsque l'on insère en force la tige 2 dans le logement de réception 3, selon un
mouvement de translation orienté parallèlement à l'axe AA du cylindre 3, il y a écrasement
des joints 15 lorsque la zone 17 de la tige 2 située entre deux gorges 16 vient au
contact des joints 15 et relâchement des joints 15 dans les gorges 16 lorsque le mouvement
de translation se poursuit et que les gorges 16 et joints 15 sont en regard. De par
la coopération de forme et le nombre de joints 15 en position dans les gorges 16 on
évite, lorsque la tige 2 est en place dans le volume V, tout mouvement accidentel
de translation de la tige 2 visant à sortir la tige 2 du logement 3.
[0022] Le maintien en position de la tige dans le cylindre est obtenu et optimal lorsque
la pointe 6 en ogive est sortie de l'orifice 13 du fond 14 du cylindre 3. Dans ce
cas, l'arrière 18 de la pointe 6 est en appui sur le bord externe de l'orifice 13
et un maximum de joints 15 est en place dans les gorges 16 de la tige 2. L'extraction
de la tige 2 de son logement 3 se fait par traction de la tige 2, donc avec un mouvement
de translation en sens inverse de celui réalisé pour insérer la tige dans le cylindre.
Le mouvement d'insertion et de retrait de la tige 2 est facilité par le relief plat
9 ou organe de préhension qui permet à la personne d'avoir une prise en main optimale
de la partie femelle 3 de la boucle d'oreille 1, la manoeuvre de la tige 2 se faisant
par prise de la partie décorative fixée sur l'extrémité 4 de la tige 2.
[0023] Comme on le note à la figure 2, la partie interne de l'ouverture 10 concave est ici
configurée en parabole ce qui permet lorsque l'on présente la pointe 6 de la tige
2 que cette dernière glisse de manière guidée sur la paroi interne jusqu'à l'ouverture
13 d'accès à l'intérieur du cylindre 3. La forme parabolique de l'intérieur de la
concavité 10 permet un guidage dit automatique de la tige, dans le sens où une personne
peut effectuer la manoeuvre sans regarder ce qu'elle fait. De même le centrage de
la tige 2 dans l'ouverture 13 et donc dans le volume V et la lumière de joints 15
est obtenu automatiquement par la forme parabolique de l'ouverture 10. Le diamètre
D de l'ouverture parabolique 10 est suffisamment important, y compris au voisinage
du fond 14 de la parabole, pour qu'il n'y ait pas de phénomène de coincement lors
du mouvement de la tige 2 en direction du logement 3. En variante, la paroi interne
de la parabole est revêtue d'un matériau non adhérent, par exemple du polytétrafluoroéthylène
(PTFE) afin de faciliter le glissement de la pointe 6 dans l'ouverture parabolique
10.
[0024] La figure 3 illustre un autre mode de réalisation de l'invention. Les éléments ayant
des fonctions similaires à celles des éléments des figures 1 et 2 ont les mêmes références
multipliées par dix Ici, l'organe de préhension 90 du logement est formé par deux
pattes plates s'étendant radialement vers l'extérieur à partir de la paroi externe
du cylindre 30 et diamétralement disposées. Dans ce mode de réalisation, l'ouverture
concave 100 est configurée, au moins à l'intérieur, en cône à double pente comme cela
se voit plus particulièrement à la figure 4. La réalisation d'une paroi interne rectiligne
à double pente pour la concavité 100 est techniquement plus simple à réaliser qu'une
paroi courbe en forme de parabole. La rupture de pente au voisinage de l'orifice d'accès
120 au cylindre 3 optimise le guidage de la tige 2 lors de son insertion dans le logement
3.
[0025] On note également la présence d'une plaque 19 percée positionnée entre deux joints
150 et orientée perpendiculairement à l'axe longitudinal AA principal du logement
cylindrique 3, donc parallèlement au fond 14 du logement de réception 3. L'ouverture
et la position de la plaque 19 autorisent le libre passage de la tige 2 dans le logement
cylindrique 3. Cette plaque 19 a pour fonction de séparer les joints 150 et d'éviter
tout phénomène de collage entre les joints 150 ceux-ci restant indépendants et maintenus
en place dans le volume V. De plus le maintien en place de ces joints 150 est facilité
par le fait qu'ils présentent une face externe plate 20 et non arrondie pour venir
en appui contre la paroi interne rectiligne du cylindre 3. Les seuls mouvements possibles
des joints 150 sont des mouvements d'écrasement et de relâchement selon une direction
perpendiculaire à l'axe longitudinal AA du logement 3. Il n'y a pas de possibilité
de déplacement des joints 150 dans le logement 3.
[0026] Le mode de réalisation de l'invention illustré à la figure 5 est particulièrement
adapté à des boucles d'oreilles relativement lourdes et volumineuses qui sont maintenues
non seulement sur une extrémité d'une tige, mais également sur une patte ou raquette
articulée venant en appui sur l'arrière de l'oreille. De la sorte, on évite tout effort
et déformation du lobule de l'oreille. Une partie décorative, non illustrée, est fixée
d'une part sur l'extrémité 4 de la tige 5 et, d'autre part, à une extrémité d'une
patte plate 21. L'autre extrémité de la patte 21 comprend deux reliefs 22 pourvus
chacun d'un orifice traversant. Les reliefs 22 définissent ainsi une charnière adaptée
pour recevoir une goupille 23. Le reste de la boucle est celui, illustré aux figures
3 et 4, donc avec des pattes 90, étant entendu que ce pourrait être celui des figures
1 et 2.
[0027] Un élément 24 est configuré en forme d'oméga ou de raquette dont la partie centrale
est vide. Les extrémités libres 25 de l'élément 24 sont percées chacune d'un orifice
traversant, similaire aux orifices des reliefs 22. Comme cela apparaît à la figure
5, lorsque les extrémités 25 sont positionnées entre les reliefs 22 et que la goupille
23 est en place, l'élément 24 et la patte 21 sont articulés l'un par rapport à l'autre,
un mouvement de rapprochement ou d'écartement relatif de ces éléments étant alors
possible selon la double flèche F.
[0028] La partie arrondie 26 de l'élément 31 est adaptée, en dimensions et en géométrie,
pour recevoir la partie concave 100. Ainsi, la face interne de la partie 26 qui définit
les limites de l'orifice central de la partie 26 est biseautée, de sorte à être de
forme complémentaire à la paroi externe de la concavité 100.
[0029] Ainsi, lorsque l'on met en place la boucle, on positionne d'abord la concavité 100
dans la partie 26 puis on place la partie décorative et l'élément 24 de part et d'autre
du lobule de l'oreille, par pivotement de la patte 21 et de l'élément 24 selon la
double flèche F, on présente ensuite la tige 2 dans la concavité 100 et, comme décrit
précédemment, on solidarise la tige 2 dans le cylindre 30. On assure le maintien en
position d'une boucle d'oreille relativement volumineuse et lourde sans effort sur
le lobe de l'oreille et avec une mise en place simple.
[0030] Dans tous les cas, quel que soit le mode de réalisation, la concavité 10 ; 100 a
des dimensions telles qu'elle permet de réaliser, par sa base ouverte, un appui de
la partie femelle 3 ; 30 formant le logement de réception de la tige 2 contre une
face du lobule avec une surface d'appui telle que la pression exercée sur le lobule
par la partie femelle3 ou 30 est faible et sensiblement équilibrée avec la pression
exercée par la partie décorative montée sur la tige 2 sur la face opposée du lobule,
ce qui contribue à diminuer la sensation d'écrasement et améliore le confort de la
personne portant la boucle d'oreille 1.
1. Boucle d'oreille (1) comportant une partie mâle (2) configurée en tige pointue dont
une extrémité (4) opposée à la pointe (6) est pourvue d'un élément décoratif, l'extrémité
pointue (6) étant adaptée pour s'insérer de manière réversible dans un logement de
réception ménagé dans une partie femelle (3 ; 30) de la boucle d'oreille (1), le logement
de réception (3 ; 30) étant cylindrique et muni, au niveau de son ouverture, d'un
moyen de guidage (10 ; 100) de la tige (2) dans le logement de réception (3 ; 30)
lors de l'insertion de la tige (2) dans le logement, le logement cylindrique (3 ;
30) comportant également au moins un joint (15), le moyen de guidage étant formé par
une concavité (10 ; 100) à une extrémité du logement de réception cylindrique (3 ;
30) dont le fond (12) est ouvert et définissant une ouverture d'accès au logement,
le diamètre (D) de la base ouverte (11) de la concavité (10 ; 100) étant au moins
30% supérieur au diamètre externe du logement cylindrique (3 ; 30), la profondeur
(P) de la concavité (10 ; 100) étant égale à la moitié de la longueur (L) du logement
cylindrique (3 ; 30) et en ce qu'au moins une partie (7) de la tige (2) est pourvue
d'au moins deux gorges circulaires (16), parallèles et orientées perpendiculairement
à un axe longitudinal principal (AA) de la tige (2), lesdites gorges (16) étant adaptées
pour recevoir de manière temporaire deux joints annulaires (15) lorsque la tige (2)
est insérée dans la lumière des joints (15) eux-mêmes insérés dans le logement cylindrique
(3 ; 30), caractérisée en ce que la concavité (10, 100) est en forme de parabole ou en forme de cône à double pente
et en ce que le logement de réception (30) est équipé d'une plaque (19) perforée en son centre
et disposée parallèlement au fond du logement, ladite plaque (19) assurant la séparation
entre les joints (15) disposés dans le logement de réception (30) tout en autorisant
le libre passage de la tige (2) dans le logement de réception (30).
2. Boucle selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'une extrémité (6) de la tige (2) est configurée en ogive à pointe émoussée.
3. Boucle selon la revendication 2, caractérisée en ce que le fond (14) du logement de réception (3 ; 30) de la tige (2) est pourvu d'un orifice
(13) de passage de l'extrémité (6) en ogive de la tige (2) lorsque cette dernière
est en position de maintien dans le logement (3 ; 30).
4. Boucle selon la revendication 3, caractérisée en ce que le fond (14) du logement de réception pourvu de l'orifice (13) est amovible.
5. Boucle selon la revendication 1, caractérisée en ce que les joints (15) sont pourvus d'une face externe plate (20) adaptée pour être en appui
contre la face interne du logement de réception (30).