[0001] L'invention concerne un tablier pour le volet d'un bassin, en particulier d'un bassin
de piscine privative.
[0002] Les piscines privatives comprennent des équipements de protection du bassin, destinés
à éviter les accidents, notamment les noyades. Les règles de sécurité sont strictes.
Généralement, les piscines privatives sont équipées de l'un au moins des dispositifs
suivants, à fonction de sécurité : une couverture destinée à recouvrir l'essentiel
de la surface de l'eau, une barrière interdisant l'accès au bassin, une alarme, de
type immersion, qui se déclenche en cas de chute dans le bassin, ou périmétrique,
qui se déclenche lorsqu'on approche de ce bassin, un abri disposé au-dessus du bassin
et dont l'accès conditionne l'accès au bassin.
[0003] Les couvertures de sécurité comprennent notamment les volets, à actionnement manuel
ou motorisé. Un volet comprend classiquement un panneau flottant destiné à recouvrir
le bassin. Un tel panneau est également appelé "tablier" dans la technique, ou encore
"rideau". Ce tablier, généralement rectangulaire, est constitué de lames élémentaires,
disposées transversalement au tablier, de manière articulée entre elles et réalisées
chacune sous la forme d'un tronçon de profilé. Le profilé en question comprend au
moins une portion conformée en un module de flottaison. Souvent, ce module de flottaison
correspond à une portion du profilé de section creuse, dont on vient boucher les extrémités
longitudinales de manière étanche pour permettre à la lame de flotter à la surface
de l'eau. Typiquement, le profilé est réalisé en matière plastique rigide, par extrusion.
Un exemple de volet de ce type est décrit dans
EP 1 233 125 A1 au nom de la Demanderesse. On connaît également, par exemple de
EP 1 999 321 B1, des lames dont le module de flottaison est conformé en une portion pleine du profilé.
[0004] Généralement, le volet comprend en outre un dispositif mécanique, motorisé ou manuel,
qui permet de déployer le tablier sur le bassin et de l'enrouler.
[0005] Le volet comprend encore une ou plusieurs attaches, qui permettent de venir l'accrocher
à au moins un bord du bassin. Les attaches peuvent être à actionnement manuel ou automatique.
[0006] Équiper la piscine d'un volet de sécurité constitue une manière sûre, efficace et
pratique de sécuriser le bassin. En position dite "de sécurité", lorsqu'il recouvre
le bassin et se trouve accroché aux extrémités de ce dernier, le volet empêche toute
immersion involontaire, résultant par exemple d'une chute.
[0007] On a l'habitude de concevoir le volet de sécurité de manière qu'une fois attaché,
le volet soit au moins capable d'empêcher l'immersion involontaire d'un enfant de
moins de cinq ans. On doit porter une attention particulière au risque de passage
entre les parois du bassin et les extrémités du tablier.
[0008] Par exemple, il existe en France un test issu de la norme NF P90-308 que l'on réalise
au moyen d'une éprouvette, censée représenter le torse et les jambes de l'enfant ainsi
que sa masse. Ce test consiste à vérifier qu'une fois accroché, le volet empêche bien
le passage de la totalité de l'éprouvette sous le tablier. Une zone critique se trouve
à l'extrémité du tablier, là où ce dernier est accroché au bassin, et, plus particulièrement,
entre deux attaches adjacentes ainsi qu'aux coins.
[0009] Pour réussir ce test, les concepteurs jouent sur le nombre d'attaches et leur répartition
sur l'extrémité du tablier.
[0010] L'actionnement de ces attaches est le plus souvent manuel. L'accrochage du tablier
est d'autant plus fastidieux que le nombre d'attaches est important. À tel point qu'il
n'est pas rare que l'utilisateur renonce à accrocher certaines au moins de ces attaches.
Le volet n'offre alors plus la sécurité requise. Le volet peut même devenir dangereux,
car un enfant pourrait se retrouver coincé sous le tablier.
[0011] Dans le cas, plus rare, d'attaches à actionnement automatique, l'augmentation du
nombre d'attaches complexifie la conception du volet et son installation, augmente
sensiblement son coût et nuit à sa démocratisation.
[0012] La Demanderesse a cherché à améliorer la situation.
[0013] Le dispositif proposé est un tablier pour un volet de bassin de piscine. Ce tablier
comprend une pluralité de lames disposées les unes à côté des autres et articulées
les unes aux autres de manière à former un corps de tablier. Chaque lame comprend
un tronçon de profilé respectif. Ce tablier comprend en outre au moins une lame supplémentaire
montée à une extrémité du corps de tablier, de manière articulée. Le tablier est caractérisé
en ce que cette lame supplémentaire comprend un tronçon de profilé respectif présentant
une épaisseur sensiblement supérieure à l'épaisseur de la plupart des tronçons de
profilés des lames du corps de tablier.
[0014] Le tablier proposé présente, en plus du corps de tablier, une lame d'extrémité qui
est renforcée par rapport à la plupart des lames qui constituent le corps de tablier.
Cette lame supplémentaire est moins sujette à se déformer que les autres, en particulier
en flexion. Toutes choses étant égales par ailleurs, cette lame supplémentaire tend
à réduire l'écartement entre l'extrémité du volet et le bord du bassin lors du test
de passage entre le mur et l'extrémité des lames décrit précédemment. La sécurité
du volet s'en trouve considérablement améliorée.
[0015] La répartition des attaches sur la lame supplémentaire peut être modifiée, et le
nombre de ces attaches diminué, par rapport à un volet classique, dont la lame d'extrémité
est analogue aux autres lames du tablier, tout en améliorant le niveau de performance
de sécurité, ou à tout le moins en conservant ce niveau.
[0016] Des caractéristiques optionnelles de l'invention, complémentaires ou de substitution,
sont énoncées ci-après.
- Le tronçon de profilé de la lame supplémentaire correspond à au moins deux tronçons
de profilés de lames du corps de tablier mutuellement superposées.
- Les tronçons de profilé de lames du corps de tablier mutuellement superposés sont
montées tête-bêche. Une même lame d'extrémité peut être montée aux deux extrémités
du tablier. Le nombre de références à produire est réduit. La production est facilitée.
- Le tronçon de profilé de la lame supplémentaire correspond à la superposition d'un
tronçon de profilé de certaines au moins des lames du corps de tablier sur un tronçon
de profilé différent. Le tronçon de profilé différent présente une largeur inférieure
au tronçon de profilé des lames du corps de tablier. L'enroulement du tablier est
facilité.
- Les tronçons de profilé mutuellement superposés sont solidaires l'un de l'autre. Le
glissement entre les deux tronçons de profilé est empêché, la rigidité de la lame
d'extrémité est accrue.
- Les tronçons de profilé mutuellement superposés sont solidarisés l'un par rapport
à l'autre par collage, soudure haute fréquence et/ou rivetage étanche. Les procédés
de fixation des tronçons de profilé sont adaptés au domaine de production des tabliers.
- La lame supplémentaire présente un tronçon de profilé monobloc. La rigidité et la
déformation de la lame d'extrémité sont maitrisées.
- L'épaisseur du tronçon de profilé de la lame supplémentaire est supérieure d'au moins
15 pour cent et d'au moins 3 millimètres à l'épaisseur du tronçon de profilé de la
plupart des lames du corps de tablier.
- L'épaisseur du tronçon de profilé de la lame supplémentaire est inférieure à une largeur
du tronçon de profilé.
- L'épaisseur du tronçon de profilé de la lame supplémentaire est deux fois supérieure
à l'épaisseur des tronçons de profilé de la plupart des lames du tablier.
- Le tablier comprend au moins un organe destiné à l'accrochage du tablier au bassin
disposé sur la lame supplémentaire. Le tablier est apte à s'accrocher sur les bords
du bassin de piscine.
[0017] On propose également un kit comprenant un tablier, un système d'enroulement du tablier
et un système d'accrochage du tablier sur le corps du bassin.
[0018] On propose encore un kit pour former un tablier pour un volet de bassin de piscine.
Le kit comprend une pluralité de lames qui se montent les unes à côté des autres et
de manière articulée les unes aux autres de manière à former un corps de tablier.
Chaque lame comprend un tronçon de profilé respectif et au moins une lame supplémentaire
qui se monte à une extrémité du corps de tablier, de manière articulée. Cette lame
supplémentaire comprend un tronçon de profilé respectif présentant une épaisseur sensiblement
supérieure à l'épaisseur de la plupart des tronçons de profilés des lames du corps
de tablier.
[0019] On propose enfin un volet pour le bassin d'une piscine comprenant un tablier du type
mentionné ci-dessus.
[0020] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de
la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 représente un volet de piscine classique, en perspective ;
- la figure 2 représente une portion du volet de la figure 1, vue en coupe selon un
plan II ;
- la figure 3 représente une partie du volet de la figure 1, vue en perspective ;
- la figure 4 représente un volet selon un mode de réalisation de l'invention en vue
en coupe.
- la figure 5 est analogue à la figure 4 et montre une autre portion du volet ;
- la figure 6 est analogue à la figure 4 et illustre un second mode de réalisation de
l'invention ;
- la figure 7 est analogue à la figure 5 et illustre le second mode de réalisation ;
- la figure 8 représente une portion du volet de la figure 6, selon un second mode de
réalisation de l'invention, vue en coupe selon un plan VIII ;
- la figure 9 est analogue à la figure 4 et illustre un troisième mode de réalisation
de l'invention ;
- la figure 10 est analogue à la figure 5 et illustre le troisième mode de réalisation
;
- la figure 11 représente un volet de piscine selon l'invention, en perspective ;
- la figure 12 représente une portion du volet de la figure 6, en perspective.
[0021] Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi
contribuer à sa définition, le cas échéant.
[0022] On fait référence à la figure 1.
[0023] Une piscine comprend un bassin 3 rempli d'eau et une plage, qui borde ce bassin 3.
La piscine est équipée d'un volet de sécurité 1. Ce volet 1 comprend un tablier 2
qui recouvre le bassin 3 et flotte à la surface de l'eau. Ici, par exemple, le tablier
2 est généralement rectangulaire. Le volet 1 peut comprendre en outre un enrouleur
(non représenté) pour le tablier 2.
[0024] De manière classique, le tablier 2 comprend une pluralité de lames élémentaires 5
analogues les unes aux autres, disposées les unes à côté des autres, transversalement
au tablier 2 et articulées entre elles sur leurs bords longitudinaux. Les lames 5
présentent une allure allongée et plate.
[0025] Le tablier 2 présente une longueur correspondant à la longueur du bassin 3.
[0026] À l'une de ses extrémités longitudinales, le tablier 2 est fixé au bassin 3 par l'intermédiaire
d'attaches 7 d'un premier type, ou premières attaches 7. Ces premières attaches 7
sont au nombre de trois sur la figure 1. Les premières attaches 7 présentent chacune
une partie solidaire d'une lame 5 située à proximité de l'extrémité du tablier 2 et
une partie installée sur bassin 3.
[0027] La figure 1 montre uniquement l'une des extrémités longitudinales du tablier 2. À
l'extrémité opposée, non représentée, le tablier 2 peut également être fixé au bassin
3 par l'intermédiaire de secondes attaches, du type des premières attaches 7 ou d'un
type différent. En particulier, les premières attaches 7 peuvent être à actionnement
manuel ou automatique.
[0028] La figure 2 montre la section transversale d'une portion d'extrémité d'un tablier
2 classique, par exemple le tablier de la figure 1.
[0029] Cette portion comprend une lame d'extrémité 52 et deux lames courantes 51 articulées
les unes aux autres.
[0030] Chaque lame courante 51 comprend un tronçon de profilé 9 généralement plat, ici légèrement
bombé. Le tronçon 9 présente deux grandes faces 15 mutuellement opposées selon une
première direction du profilé et qui s'étendent suivant une direction longitudinale
de la lame 51. La distance entre ces deux grandes faces 15 correspond à l'épaisseur
de la lame 51.
[0031] Le tronçon 9 comprend un module de flottaison 13 constitué d'une structure creuse,
fermée, au moins partiellement, et rigide qui permet d'assurer la flottabilité de
la lame. La structure creuse comprend des alvéoles longitudinaux 23, ou compartiments,
qui s'étendent sur toute la longueur du module 13. Ces alvéoles 23 sont venus de matière
avec le module 13. Ces alvéoles 23 présentent des sections transversales, ici de forme
assez simple et analogues les uns aux autres, ici généralement rectangulaire.
[0032] Le module de flottaison 13 présente une section d'allure généralement rectangulaire.
Le module 13 comprend ici trois alvéoles 23, séparés les uns des autres par des cloisons
25.
[0033] L'épaisseur d'une lame courante 51 correspond à la hauteur de son module de flottaison
13, à savoir la distance entre les deux grandes faces 15. La largeur du module 13
est sensiblement plus grande que sa hauteur, ce qui confère au tronçon 9 une allure
allongée et plate. Typiquement, la hauteur du module 13 est comprise entre 1 et 2
centimètres, tandis que sa largeur est comprise entre 5 et 10 centimètres.
[0034] Le tronçon 9 de chacune des lames courantes 51 comprend en outre une paire d'ailes
d'articulation, disposées latéralement d'un côté et de l'autre du module de flottaison
13 de cette lame 51, respectivement. Cette paire d'ailes comprend une aile de type
mâle 19 et une aile de type femelle 21 qui se raccordent chacune au module 13. L'aile
mâle 19 et l'aile femelle 21 s'étendent chacune sur pratiquement toute la longueur
du tronçon 9 d'une lame courante 51.
[0035] L'aile mâle 19 et l'aile femelle 21 sont conformées en correspondance l'une de l'autre
de manière à pouvoir s'engager, au moins partiellement, avec l'aile femelle 21 et
l'aile mâle 19 respectivement de lames adjacentes homologues. L'aile mâle 19 et l'aile
femelle 21 sont venues de matière avec le reste du tronçon 9, en particulier du module
de flottaison 13.
[0036] L'aile mâle 19 et l'aile femelle 21 du tronçon 9 permettent de réaliser une articulation
entre deux lames homologues adjacentes. L'aile mâle 19 s'emboîte dans l'aile femelle
21. Lorsque l'aile mâle 19 d'une lame courante 51 se trouve emboîtée dans l'aile femelle
21 d'une lame courante adjacente 51, un débattement angulaire entre ces lames reste
possible. Ce débattement est utile à l'enroulement du tablier 2. Ici, par exemple,
l'aile mâle 19 de la lame courante 51 la plus à droite de la figure 2 se trouve reçue
dans l'aile femelle 21 de la lame courante 51 adjacente.
[0037] L'aile mâle 19 et l'aile femelle 21 sont obtenues par extrusion, comme le reste du
tronçon 9. L'assemblage mutuel de lames courantes 51 afin de former un tablier 2,
comme le tablier de la figure 1, peut se faire par coulissement d'une première lame
courante 51 relativement à une seconde, l'aile mâle 19 de la première lame courante
51 coulissant dans l'aile femelle 21 de la seconde. En remplacement, l'assemblage
peut se faire en emboîtant directement l'aile mâle 19 dans l'aile femelle 21.
[0038] La lame d'extrémité 52 est analogue aux lames courantes 51 du tablier 2, à l'exception
que son tronçon de profilé 9 est dépourvu d'aile mâle 19. Ce tronçon 9 comprend une
aile femelle 21 analogue à celle des lames courantes 51 et qui reçoit l'aile mâle
19 de la lame courante 51 de sorte que la lame d'extrémité 52 s'articule avec cette
lame courante 51. Contrairement aux lames courantes 51, le tronçon 9 de la lame d'extrémité
52 présente à l'opposé de sa forme femelle 21 un bord longitudinal droit, sans aile
mâle ni femelle. Le tronçon 9 de la lame d'extrémité 52 présente un module de flottaison
13 identique à celui des lames courantes 51, en particulier avec la même structure
alvéolaire. La lame d'extrémité 52 peut être obtenue en retirant son aile mâle 19
à une lame du type des lames courantes 51, par exemple par délignage.
[0039] En référence à la figure 3, la sangle 41 d'une attache est disposée autour d'une
lame d'extrémité 52, par exemple du type décrit plus haut en relation avec la figure
2. L'aile mâle 19 de la lame courante 51 adjacente à la lame d'extrémité 52 est interrompue
de manière à ménager un passage pour la sangle 41. La sangle 41 est solidaire d'une
tige, ici en forme d'haltère 42. Cet haltère 42 est destiné à être reçu dans un logement
ménagé dans un dispositif attaché à la paroi d'un bassin de piscine pour actionner
l'attache.
[0040] La figure 4 montre la section transversale d'une portion d'extrémité 520 d'un tablier
2 selon l'invention.
[0041] Le tablier 2 de la figure 4 se distingue d'un tablier classique, par exemple le tablier
décrit en relation avec les figures 1 à 3, en ce qu'il présente au moins une lame
d'extrémité d'un genre nouveau, ou première lame d'extrémité 520. La première lame
d'extrémité 520 est analogue aux lames courantes 51 du reste du tablier 2, sans aile
mâle, excepté que son tronçon de profilé 509 présente un module de flottaison 513
sensiblement plus épais que le module de flottaison 13 des lames courantes 51. La
portion de profil correspondant au module de flottaison 513 de la première lame d'extrémité
520 présente une hauteur sensiblement supérieure à celle du module de flottaison 13
des lames courantes 51. De préférence, l'épaisseur du module de flottaison 513 de
la première lame d'extrémité 520 est supérieure d'au moins 15 pour cent et d'au moins
3 millimètres à l'épaisseur du module de flottaison 13 de la lame courante 51 adjacente.
De préférence, l'épaisseur du module de flottaison 513 de la première lame d'extrémité
520 est inférieure à la largeur du module 13. De préférence, le module de flottaison
513 de la première lame d'extrémité 520 est approximativement deux fois plus épais
que le module de flottaison 13 de la lame courante 51 adjacente.
[0042] Le profil du tronçon 509 de la première lame d'extrémité 520 diffère de celui des
lames courantes 51 essentiellement par sa hauteur sensiblement supérieure sur la portion
correspondant au module de flottaison. En particulier, le tronçon 509 de cette première
lame d'extrémité 520 comprend une aile femelle 521 analogue à l'aile femelle 21 des
lames courantes 51 du tablier 2. Les grandes faces 515 de cette première lame d'extrémité
520 sont également analogues aux grandes faces 15 des lames courantes 51. La lame
d'extrémité 520 présente des cloisons 250 analogues aux cloisons 25 des lames 51 comprises
entre les deux grandes faces opposées 515. La lame d'extrémité 520 comprend des compartiments
230 analogues aux compartiments 23 des lames 51. La hauteur des compartiments 230
est supérieure à la hauteur des compartiments 23. L'aile femelle 521 de la première
lame d'extrémité 520 est positionnée relativement au module de flottaison 513 de telle
manière que la grande face 515 orientée vers la face supérieure du tablier 2 de cette
lame se trouve au niveau de la grande face 15 homologue de la lame courante adjacente
51 en l'absence de courbure du tablier 2.
[0043] En référence à la figure 5, un tablier 2 selon l'invention peut comprendre, en supplément
ou en remplacement de la première lame d'extrémité 520, une lame d'extrémité d'un
second genre, ou seconde lame d'extrémité 620, le cas échéant à l'opposé de la première
lame d'extrémité 520 par rapport au reste du tablier 2.
[0044] Le tronçon de profilé 629 de la seconde lame d'extrémité 620 comprend une aile mâle
619, analogue aux ailes mâles 19 des lames courantes 51. Les grandes faces 615 de
la seconde lame d'extrémité 620 sont semblables aux grandes faces 15 des lames courantes
51. Contrairement aux lames courantes 51, la seconde lame d'extrémité 620 présente
à l'opposé de son aile mâle 619 un bord droit, sans aile mâle ni femelle. Le tronçon
de profilé 9 de la seconde lame d'extrémité 620 présente un module de flottaison 613
analogue au module 513 de la première lame d'extrémité 520.
[0045] La figure 6 montre un second mode de réalisation de l'invention, dans lequel la première
lame d'extrémité 520 comprend deux tronçons de profilé superposés et solidarisés,
à savoir un tronçon supérieur 509S et un tronçon inférieur 5091. Les tronçons de profilé
supérieur 509S et inférieur 5091 sont analogues l'un à l'autre. En particulier, les
tronçons supérieur 509S et inférieur 5091 sont analogues aux tronçons de profilé 9
des lames courantes 51, excepté qu'ils sont dépourvus d'aile mâle sur leur bord longitudinal
opposé à leur aile femelle 521. La première lame d'extrémité 520 présente une épaisseur
sensiblement supérieure à celle des lames courantes 51. L'épaisseur de cette lame
d'extrémité 520 correspond à peu près au double de l'épaisseur des lames courantes
51.
[0046] Les deux tronçons de profilé 509I, 509S superposés sont solidaires l'un de l'autre
de sorte que l'on empêche le glissement de l'un de ces tronçons par rapport à l'autre.
[0047] Les tronçons de profilé mutuellement superposés peuvent être solidarisés les uns
aux autres par collage, par soudure haute fréquence ou encore par rivetage étanche
par exemple.
[0048] Une articulation entre la première lame d'extrémité 520 et la lame courante 51 adjacente
est réalisée en emboîtant l'aile mâle 19 de la lame courante 51 en question et une
aile femelle de la première lame d'extrémité 520, ici l'aile femelle 521 du tronçon
de profilé supérieur 509S. La première lame d'extrémité 520 présente une aile femelle
521 analogue à l'aile femelle des lames courantes 51. L'articulation entre la première
lame d'extrémité 520 et la lame courante 51 adjacente est analogue à l'articulation
entre deux lames courantes 51.
[0049] Ici, l'articulation en question est réalisée entre le tronçon supérieur 529S de la
lame d'extrémité 520 et la lame courante 51 adjacente. Le tronçon inférieur 529I se
retrouve sous la ligne de flottaison du tablier 2. Sous l'effet de la flottaison du
tronçon inférieur 529I de la lame d'extrémité 520, cette lame d'extrémité 520 peut
tendre à se soulever par rapport au reste du tablier 2. Cela peut être favorable en
ce que la lame d'attaque tend à rester au-dessus de l'eau facilitant ainsi l'avancée
du tablier 2 lors du déploiement du tablier 2.
[0050] En superposant des tronçons 529 analogues aux tronçons 9 des lames courantes 51 pour
former la lame d'extrémité 520, on peut utiliser des bouchons de même type pour la
première lame d'extrémité 520 et les lames courantes 51.
[0051] Chaque tronçon 9 de lame courante 51 comprend une face inférieure, destinée à se
trouver en contact avec l'eau lorsque le tablier 2 est déployé, et une face supérieure,
opposée à la face inférieure. Chaque tronçon 529 de la lame d'extrémité 520 comprend
une face analogue à la face inférieure des lames courantes 51, ou face inférieure,
et une face analogue à la face supérieure des lames courantes 51, ou face supérieure.
Ici, dans la lame d'extrémité 520, les faces inférieures des tronçons 529 sont en
regard l'une de l'autre. En particulier, les tronçons 529 de cette lame d'extrémité
520 sont assemblées entre eux par l'intermédiaire de leur face inférieure respective.
[0052] Ici, les faces supérieures et les faces inférieures des tronçons 9 des lames courantes
51 et des tronçons 529 de la lame d'extrémité 520 sont généralement planes. En variante,
au moins ces faces supérieures sont généralement bombées.
[0053] De préférence, on dispose les tronçons 529 de la lame d'extrémité 520 de manière
que des faces en correspondance de forme mutuelle se trouvent en regard l'une de l'autre.
[0054] En référence à la figure 7, le tablier 2 peut comprendre, en complément ou en remplacement,
une deuxième lame d'extrémité 620, à l'opposé de la première lame d'extrémité par
rapport au reste du tablier 2, réalisée de manière analogue à la première lame d'extrémité
520 décrite en relation avec la figure 6. La seconde lame d'extrémité 620 comprend
deux tronçons de profilé 629 superposés et solidarisés, à savoir un tronçon supérieur
629S et un tronçon inférieur 629I. La deuxième lame d'extrémité 620 comprend une aile
mâle, ici l'aile mâle 619 du tronçon supérieur 629S. La deuxième lame d'extrémité
620 comprend ici deux ailes femelles 21 car la lame d'extrémité 620 est réalisée à
partir de deux lames courantes 51 superposées l'une sur l'autre. En remplacement,
des profilés spécifiques dépourvus d'aile femelle pourraient être utilisés. Les grandes
faces 615 de la seconde lame d'extrémité 620 sont semblables aux grandes faces 15
des lames courantes 51.
[0055] En référence à la figure 8, une lame d'extrémité, par exemple la première lame d'extrémité
520 de la figure 6, reçoit une sangle telle que la sangle 41 décrite en relation avec
la figure 3. La sangle 41 est disposée autour de cette première lame d'extrémité 520,
plus précisément autour des deux tronçons de profilé. L'aile mâle 19 de la lame courante
adjacente 51 est interrompue là où passent les sangles 41. La sangle 41 est solidaire
d'une tige, en forme d'haltère 42.
[0056] En référence à la figure 9, une lame d'extrémité est analogue à la lame d'extrémité
520 décrite en relation avec la figure 4, à l'exception que l'aile femelle 521 s'étend
à peu près au milieu (mi-hauteur) du module de flottaison 513 et non sur la partie
supérieure.
[0057] En référence à la figure 10, le tablier 2 comprend une deuxième lame d'extrémité,
analogue à la seconde lame d'extrémité 620 décrite en relation avec la figure 5, excepté
que l'aile mâle 619 s'étend à mi-hauteur du module de flottaison 613.
[0058] Les tronçons 9 de profilé des lames 5 flottantes peuvent être réalisés en PVC ou
en polycarbonate.
[0059] En référence à la figure 11, un volet 1 comprend une lame d'extrémité, par exemple
du type des premières lames d'extrémité 520 décrites en relation avec les figures
4 à 10, comprend un tronçon de profilé respectif présentant une épaisseur sensiblement
supérieure à l'épaisseur des tronçons de profilés des lames du reste du tablier 2.
À la différence d'un volet classique, tel que représenté en figure 1 par exemple,
qui présente trois attaches 7, le volet 1 comprend deux attaches 7, à actionnement
manuel ou automatique, dont une partie est solidaire de cette lame d'extrémité 520.
[0060] Le nombre d'attaches d'un volet dépend de la largeur du bassin de la piscine auquel
ce volet est destiné. L'écartement entre deux attaches mutuellement proches est déterminé
en prenant en compte la capacité du tablier 2 à résister à la déformation, à proximité
du bord du bassin.
[0061] On cherche à respecter une limite de déformation dans des zones critiques de deux
types, à savoir un premier type de zone critique à chaque fois entre deux attaches
7, à équidistance de chacune des attaches 7, et un deuxième type de zone critique
dans chaque coin du tablier 2. Cette limite peut résulter d'une norme. Par exemple,
la norme peut prévoir que le bord du tablier 2 ne doit pas, dans certaines conditions
au moins, se déformer au point que le bord du tablier 2 s'écarte localement au-delà
d'une certaine distance du bord du bassin.
[0062] La déformation maximale, la flèche, du bord du tablier 2 se situe classiquement entre
deux attaches, à équidistance de celles-ci, ou à l'angle du bassin.
[0063] Le tablier selon l'invention présente une lame d'extrémité dont le tronçon de profilé
présente une épaisseur sensiblement supérieure à l'épaisseur des tronçons de profilés
des lames du reste du tablier. Ces lames courantes présentent un tronçon de profilé
de forme et d'épaisseur classiques. Il en résulte une lame d'extrémité qui est moins
sujette à la déformation. Toutes choses égales par ailleurs, cette lame d'extrémité
présente une flèche inférieure à une lame classique.
[0064] Le tronçon de profilé de la lame d'extrémité présente une épaisseur supérieure d'au
moins 15 pour cent à l'épaisseur d'un tronçon de profilé d'une lame courante. Ceci
s'accompagne d'un gain de 50 pour cent de rigidité. En pratique, la lame d'extrémité
présente une épaisseur supérieure d'au moins 3 millimètres. En dessous, le gain de
distance entre deux attaches est peu utile. Le nombre d'attaches étant un nombre entier,
une augmentation de la distance entre deux attaches inférieures à 30 pour cent permet
rarement de réduire le nombre d'attaches, du moins pour des bassins de dimensions
courantes.
[0065] Le tronçon de profilé de la lame d'extrémité présente une épaisseur inférieure au
triple de l'épaisseur d'un tronçon de profilé d'une lame courante ou à la moitié de
la distance qui sépare deux parties homologues de deux lames adjacentes du tablier,
lorsque ces lames sont serrées l'une contre l'autre. Au-delà du triple de l'épaisseur
d'un tronçon de profilé d'une lame classique, l'enroulement du volet pourrait être
gêné voire empêché, en particulier du fait d'un balourd ou d'une augmentation importante
du diamètre final du volet enroulé. Toute excroissance en début d'enroulement se répercute
à chaque tour d'enroulement. Le balourd engendré peut se révéler nuisible au fonctionnement
du moteur de l'enrouleur et/ou impacter la forme finale du tablier enroulé.
[0066] Une épaisseur trop importante de la lame d'extrémité nuit en outre à l'harmonie visuelle
du volet.
[0067] Par exemple, dans les réalisations des figures 4 à 7 et 9 et 10 où la lame d'extrémité
de profil généralement rectangulaire est à peu près deux fois plus épaisse que la
lame d'extrémité des figures 2 et 3, la flèche verticale entre deux attaches est environ
huit fois plus petite. La flèche horizontale est environ deux fois plus petite.
[0068] Avec une flèche verticale équivalente, la lame d'extrémité des figures 4 à 7 et 9
et 10 permet d'éloigner l'une de l'autre deux attaches voisines de presque du double
de l'écartement des attaches de la lame d'extrémité des figures 2 et 3. Avec une flèche
horizontale équivalente l'éloignement peut atteindre environ 25 pour cent.
[0069] La résistance à la déformation horizontale est très supérieure à la résistance à
la déformation verticale. Sur une lame classique, comme une lame courante par exemple,
la résistance à la déformation horizontale est très importante. Il est particulièrement
intéressant d'améliorer la résistance à la déformation verticale car le gain sera
significatif, même en prenant en compte une déformation combinée entre la déformation
verticale et la déformation horizontale.
[0070] La Demanderesse a réalisé des tests qui montrent qu'une lame d'extrémité présentant
une hauteur de tronçon de profilé deux fois supérieure à une lame courante permet
d'augmenter la distance entre deux attaches voisines, jusqu'à doubler cette distance.
[0071] Plus l'épaisseur du tronçon de profilé de la lame d'extrémité est importante, plus
la distance maximale permise entre deux attaches voisine augmente.
[0072] Pour une largeur de bassin de piscine donnée, le nombre d'attaches nécessaires à
la bonne fixation du tablier au bassin peut être réduit, comme le montre la comparaison
des figures 1 et 11.
[0073] On fait référence au tableau 1.
[0074] Chacune des lignes I à IX de la colonne I de ce tableau indique une valeur de largeur
de bassin en mètres. Par exemple, la ligne IV de la colonne I indique une largeur
de bassin de 4,5 mètres. Chacune des lignes I à IX de la colonne II indique le nombre
minimal d'attaches prévu sur la lame d'extrémité du tablier, lorsque celui-ci présente
un agencement classique, tel qu'illustré sur la figure 2 par exemple. Par exemple,
pour un bassin de 5 mètres de large (ligne V), on prévoit trois attaches au minimum.
[0075] Les largeurs de bassin présentées dans le tableau vont de 0,5 mètre en 0,5 mètre.
[0076] Dans le cas d'un bassin présentant une largeur intermédiaire, on prend en compte
la ligne du tableau correspondant à la largeur supérieure pour trouver le nombre minimum
d'attaches nécessaire. Par exemple, pour un bassin présentant une largeur de 3,2 mètres,
on se réfère à la ligne II du tableau 1, laquelle correspond à une largeur de bassin
de 3,5 mètres. Ainsi, pour un bassin présentant une largeur de 3,2 mètres, on installe
trois attaches au minimum.
Tableau 1
| |
I |
II |
| I |
3 |
2 |
| II |
3,5 |
3 |
| III |
4 |
3 |
| IV |
4,5 |
3 |
| V |
5 |
3 |
| VI |
5,5 |
4 |
| VII |
6 |
4 |
| VIII |
6,5 |
4 |
| IX |
7 |
4 |
[0077] On fait référence au tableau 2.
[0078] Chacune des lignes I à IX de la colonne I de ce tableau indique une valeur de largeur
de bassin. Chacune des lignes I à IX de la colonne IV indique le nombre minimal d'attaches
que l'on peut prévoir sur la lame d'extrémité du tablier, lorsque celle-ci présente
un tronçon de profilé deux fois plus épais que celui de la lame d'extrémité du tableau
1, en prenant en compte la déformation verticale de la lame d'extrémité. Cette augmentation
d'épaisseur permet d'écarter deux attaches voisines l'une de l'autre de 4 mètres maximum.
Par exemple, le bassin de 5 mètres de large (ligne V), on peut ne prévoir que deux
attaches et non plus trois attaches (tab. 1,1. V, col. II).
[0079] Si l'on souhaite tenir compte en outre de la déformation horizontale de la lame d'extrémité,
alors on peut se contenter d'éloigner les attaches de 3,5 mètres (colonne III) voire
3 mètres (colonne II). Dans ce cas, on conserve trois attaches pour un tablier destiné
à un bassin de 5 mètres (1. V, col. III-IV). Dans les mêmes conditions, pour un bassin
de 4,5 mètres, on peut prévoir deux attaches (1. IV, col. III-IV) et non trois (tab.
1, 1. IV, col. II).
Tableau 2
| |
I |
II (3 m) |
III (3,5 m) |
IV (4 m) |
| I |
3 |
2 |
2 |
2 |
| II |
3,5 |
2 |
2 |
2 |
| III |
4 |
2 |
2 |
2 |
| IV |
4,5 |
3 |
2 |
2 |
| V |
5 |
3 |
3 |
2 |
| VI |
5,5 |
3 |
3 |
3 |
| VII |
6 |
3 |
3 |
3 |
| VIII |
6,5 |
3 |
3 |
3 |
| IX |
7 |
3 |
3 |
3 |
[0080] Les valeurs des tableaux 1 et 2 sont données sous l'hypothèse d'une distance maximale
d'une attache au bord longitudinal du bassin de 0,5 mètre. Cette distance est classique
dans la technique.
[0081] L'augmentation de la résistance à la déformation de la lame d'extrémité selon l'invention
permet d'augmenter la résistance de l'extrémité du volet, et la sécurité de ce dernier,
en particulier dans les zones critiques du premier et du deuxième type.
[0082] L'augmentation de la résistance à la déformation de la lame d'extrémité selon l'invention
permet d'augmenter cette distance maximale sans augmenter sensiblement la flèche entre
le bord et l'attache proximale.
[0083] Le tableau 3 rassemble des valeurs analogues à celles du tableau 2 dans le cas d'une
distance maximale d'une attache au bord longitudinal du bassin de 0,75 mètre.
[0084] Pour un bassin de 5 mètres de largeur, le nombre d'attaches passe de trois (tab.
1, 1. V, col. II) à deux (tab. 3,1. V, col. III-IV). Pour un bassin de 3,5 mètres
de largeur, le nombre d'attaches passe de trois (tab. 1,1. II, col. II) à deux (tab.
3,1. II, col. II).
Tableau 3
| |
I |
II (3 m) |
III (3,5 m) |
IV (4 m) |
| I |
3 |
2 |
2 |
2 |
| II |
3,5 |
2 |
2 |
2 |
| III |
4 |
2 |
2 |
2 |
| IV |
4,5 |
2 |
2 |
2 |
| V |
5 |
3 |
2 |
2 |
| VI |
5,5 |
3 |
3 |
2 |
| VII |
6 |
3 |
3 |
3 |
| VIII |
6,5 |
3 |
3 |
3 |
| IX |
7 |
3 |
3 |
3 |
[0085] Le tableau 4 rassemble des valeurs analogues à celles du tableau 3 pour une distance
maximale d'une attache au bord longitudinal du bassin d'un mètre.
Tableau 4
| |
I |
II (3 m) |
III (3,5 m) |
IV (4 m) |
| I |
3 |
2 |
2 |
2 |
| II |
3,5 |
2 |
2 |
2 |
| III |
4 |
2 |
2 |
2 |
| IV |
4,5 |
2 |
2 |
2 |
| V |
5 |
2 |
2 |
2 |
| VI |
5,5 |
3 |
2 |
2 |
| VII |
6 |
3 |
3 |
2 |
| VIII |
6,5 |
3 |
3 |
3 |
| IX |
7 |
3 |
3 |
3 |
[0086] La distance entre chaque coin du tablier 2 et la première attache 7 proximale peut
également être augmentée, en conséquence de l'augmentation de la sécurité dans les
zones critiques du deuxième type mais également permet plus de liberté dans la disposition
des attaches 7 sur l'extrémité du tablier 2.
[0087] On cherche le nombre (entier) d'attaches 7 et une distance maximale entre le coin
du tablier 2 et la première attache 7. L'apport de rigidité de la lame supplémentaire
permet plus de liberté sur le choix de la position des attaches 7 d'extrémité de la
lame supplémentaire.
[0088] Selon les bassins et les équipements de ces bassins, il n'est pas toujours possible
de respecter une distance optimale entre les attaches 7 d'extrémité et le bord du
bassin.
[0089] S'il est impossible de respecter la distance maximale entre le bord du bassin et
les attaches d'extrémité, alors les attaches d'extrémité sont disposées à une distance
inférieure à la distance maximale entre le bord du bassin et les attaches d'extrémité.
On augmentera le nombre d'attaches 7 entre les attaches d'extrémité ou la distance
entre deux attaches consécutives. L'invention permet donc un plus grand nombre de
combinaisons entre le nombre d'attaches et la distance entre chaque attache car elle
permet à la fois d'augmenter la distance entre le bord du bassin et les attaches d'extrémité
et d'augmenter la distance entre deux attaches consécutives.
[0090] Les tableaux montrent que l'invention est la plus avantageuse lorsque l'on écarte
les attaches 7 de 4 mètres les unes des autres et que les attaches 7 d'extrémité sont
disposées à 1 mètre du bord du bassin. Cette configuration apporte le meilleur gain
quant au nombre d'attaches 7. Une configuration dans laquelle les attaches sont écartées
de 3,5 mètres les unes des autres et dans laquelle les attaches d'extrémité sont disposées
à une distance de 0,75 mètre du bord du bassin apporte un compromis entre l'augmentation
de la sécurité et le gain en termes de nombre d'attaches 7.
[0091] L'invention permet de réduire le nombre d'attaches 7 pour tous les bassins présentant
une largeur supérieure ou égale à 3 mètres. En dessous de 3 mètres de largeur, on
prévoit au moins deux attaches 7.
[0092] L'invention peut également permettre dans certains cas de diviser par deux le nombre
d'attaches 7. C'est le cas des bassins présentant une largeur de 5,5 mètres ou de
6 mètres selon certaines conditions (avec des attaches séparées de 4 mètres et dont
les attaches 7 d'extrémité sont séparées de 1 mètre du bord du bassin).
[0093] La largeur médiane des bassins vendus en France se trouve aux alentours de 4 mètres.
L'invention présente un avantage pour la majorité des bassins vendus.
[0094] En référence à la figure 12, une attache à actionnement automatique 71 est disposée
sur une lame d'extrémité 520 selon l'invention.
[0095] Une attache à actionnement automatique 71 comprend une partie fixée au bord du bassin
et une partie disposée sur une des lames d'extrémité 520 du tablier 2. La partie fixée
au bord du bassin et la partie disposée sur une des lames d'extrémité 520 coopèrent
pour accrocher le tablier 2 sur le bord du bassin en position dite de sécurité. Il
existe plusieurs types d'attaches à actionnement automatique 71. Pour certaines à
actionnement automatique 71, la partie fixée au bord du bassin 3 comprend des pièces
mobiles. Pour d'autres à actionnement automatique 71, la partie disposée sur une des
lames d'extrémité 520 comprend des pièces mobiles. Ici, l'attache à actionnement automatique
71 est montée sur les deux tronçons de profilé 509I, 509S. La lame d'extrémité 520
est en plusieurs parties afin d'installer l'attache à actionnement automatique 71.
[0096] L'effet de flottaison, qui tend à faire remonter la lame d'extrémité 52 compense
la masse des attaches 7 automatiques montées sur la lame d'extrémité 52. Ainsi, une
lame d'extrémité 52 est horizontale lorsque le tablier 2 est déployé sur le bassin.
Cela facilite l'accrochage automatique des deux parties de l'attache 7.
[0097] Dans un mode de réalisation non représenté, l'attache est disposée sur une partie
inférieure ou supérieure de la lame d'extrémité, sur le tronçon de profilé inférieur
ou le tronçon de profilé supérieur par exemple.
[0098] Dans un mode de réalisation, les deux tronçons de profilé mutuellement superposés
sont montés tête-bêche : l'aile mâle d'un tronçon de profilé se trouve à l'opposé
de l'aile mâle de l'autre tronçon de profilé. Une aile mâle et une aile femelle sont
disposées de chaque côté de la lame d'extrémité. Cela permet d'avoir deux lames d'extrémité
identiques par exemple.
[0099] La lame d'extrémité peut comprendre plus de deux tronçons de profilé mutuellement
superposées.
[0100] La lame d'extrémité peut comprendre des tronçons de profilé mutuellement superposés
présentant des profils qui se distinguent l'un de l'autre. Le tronçon de profilé supérieur
de la lame d'extrémité correspond de préférence au tronçon de profilé des lames courantes
afin de conserver l'harmonie visuelle du tablier. Le ou les tronçons de profilé inférieurs
peuvent présenter une largeur inférieure ou égale à la largeur du tronçon de profilé
supérieur. Le ou les tronçons de profilé inférieurs peuvent être réalisés dans un
matériau différent ou présenter une forme spécifique apportant un surplus de rigidité
seulement ou également un gain de flottabilité.
[0101] La lame d'extrémité peut comprendre un tronçon de profilé supérieur semblable au
tronçon de profilé des lames courantes et au moins deux tronçons de profilé inférieurs
juxtaposés. La largeur des deux tronçons de profilé juxtaposés peut être inférieure
à la largeur du tronçon de profilé supérieur.
[0102] On a décrit plus haut une lame d'extrémité dont le tronçon de profilé correspond
à deux tronçons de profilé de lames mutuellement superposés, ces deux tronçons de
profilé correspondant à des tronçons de profilé de certaines au moins des lames du
corps de tablier. Toutefois, on peut envisager de superposer des tronçons de profilé
de lames qui diffèrent de ceux des lames du corps de tablier. En particulier, ces
tronçons de profilé de lames d'un type différent des lames du corps de tablier peuvent
présenter une géométrie analogue aux lames du corps de tablier et des dimensions différentes,
par exemple une largeur plus importante. Ces tronçons de profilé de lames peuvent
différer des lames du corps de tablier par leur structure ou leur profil, par exemple
en présentant une structure en nid d'abeille. Bien que d'un type différent, ces tronçons
de profilé de lames peuvent néanmoins correspondre à des tronçons de lames aptes à
former le tablier d'un volet de piscine.
1. Tablier (2) pour un volet (1) de bassin (3) de piscine comprenant une pluralité de
lames (51) disposées les unes à côté des autres et articulées les unes aux autres
de manière à former un corps de tablier (2), chaque lame comprenant un tronçon de
profilé (9) respectif, et en outre une lame d'extrémité (520) montée à une extrémité
du corps de tablier (2), de manière articulée, caractérisé en ce que cette lame d'extrémité (520) comprend un tronçon de profilé (509, 629) respectif
présentant une épaisseur sensiblement supérieure à l'épaisseur de la plupart des tronçons
de profilé (9) des lames (51) du corps de tablier (2).
2. Tablier selon la revendication 1, dans lequel le tronçon de profilé (509, 629) de
la lame d'extrémité (520) correspond à au moins deux tronçons de profilé (9) de lames
mutuellement superposés.
3. Tablier selon l'une des revendications 1 et 2, dans lequel le tronçon de profilé (509,
629) de la lame d'extrémité (520) correspond à au moins deux tronçons de profilé (9)
de lames (51) du corps de tablier (2) mutuellement superposés.
4. Tablier selon l'une des revendications 2 et 3, dans lequel lesdits au moins deux tronçons
de profilé (9) de lames superposés de la lame d'extrémité (520) comprennent chacun
une face inférieure et une face supérieure opposée à la face inférieure, les faces
inférieures desdits au moins deux tronçons de profilé (9) se trouvant en regard l'une
de l'autre.
5. Tablier selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le tronçon de profilé
(509, 629) de la lame d'extrémité (520) correspond à un tronçon de profilé (9) de
certaines au moins des lames (51) du corps de tablier (2) superposé à un tronçon de
profilé différent, ledit tronçon de profilé différent présentant une largeur sensiblement
inférieure au tronçon de profilé (9) des lames (51) du corps de tablier (2).
6. Tablier selon l'une des revendications 2 à 5, dans lequel lesdits au moins deux tronçons
de profilé (509, 629) superposés de la lame d'extrémité (520) sont solidaires l'un
de l'autre.
7. Tablier selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel la lame d'extrémité (520)
présente un tronçon de profilé (509, 629) monobloc.
8. Tablier selon l'une des revendications précédentes, dans lequel l'épaisseur du tronçon
de profilé (509, 629) de la lame d'extrémité (520) est supérieure d'au moins 15 pour
cent et d'au moins 3 millimètres à l'épaisseur du tronçon de profilé de la plupart
des lames (51) du corps de tablier (2).
9. Tablier selon l'une des revendications précédentes, dans lequel l'épaisseur du tronçon
de profilé (509, 629) de la lame d'extrémité (520) est inférieure à une largeur du
tronçon de profilé (509, 629).
10. Tablier selon l'une des revendications précédentes, dans lequel l'épaisseur du tronçon
de profilé (509, 629) de la lame d'extrémité (520) est supérieure ou égale à deux
fois l'épaisseur des tronçons de profilé (9) de la plupart des lames (51) du tablier
(2).
11. Tablier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un organe destiné à l'accrochage du tablier (2) au bassin
disposé sur la lame d'extrémité (520).
12. Tablier selon l'une des revendications précédentes, comprenant en outre une seconde
lame d'extrémité (620), montée à une extrémité du corps de tablier (2) opposée à la
première lame d'extrémité (520), de manière articulée, cette seconde lame d'extrémité
(620) comprenant un tronçon de profilé (509, 629) respectif présentant une épaisseur
sensiblement supérieure à l'épaisseur de la plupart des tronçons de profilé (9) des
lames (51) du corps de tablier (2).
13. Kit comprenant un tablier (2) selon l'une des revendications précédentes, un système
d'enroulement du tablier (2) et un système d'accrochage du tablier (2) sur le corps
du bassin.
14. Kit pour former un tablier (2) pour un volet (1) de bassin (3) de piscine comprenant
:
une pluralité de lames (51) qui se montent les unes à côté des autres et de manière
articulées les unes aux autres de manière à former un corps de tablier (2), chaque
lame comprenant un tronçon (9) de profilé respectif, et
une lame d'extrémité (520) qui se monte à une extrémité du corps de tablier (2), de
manière articulée,
caractérisé en ce que cette lame d'extrémité (520) comprend un tronçon (509, 629) de profilé respectif
présentant une épaisseur sensiblement supérieure à l'épaisseur de la plupart des tronçons
(9) de profilés des lames (51) du corps de tablier (2).
15. Volet de bassin de piscine comprenant un tablier (2) selon l'une des revendications
1 à 12.