1. Domaine de la technique proposée
[0001] Le domaine de la technique proposée est celui de la conception et de la fabrication
de clôtures et plus particulièrement celui du raccordement de panneaux à des poteaux
verticaux d'une clôture.
[0002] La technique proposée concerne, selon un premier aspect, une pièce de raccordement
de panneaux sur des poteaux verticaux d'une clôture.
[0003] La technique proposée concerne également, selon un deuxième aspect, un procédé de
fabrication de telles pièces de raccordement.
[0004] La technique proposée concerne en outre, selon un troisième aspect, une clôture comprenant
au moins une telle pièce de raccordement d'un panneau sur un poteau vertical.
2. Art antérieur
[0005] Les installations de clôtures, couramment appelées clôtures, sont fréquemment mises
en oeuvre afin de délimiter les abords de parcelles de terrains et/ou de sécuriser
leur accès.
[0006] Une clôture est généralement constituée d'une succession de poteaux, dont l'extrémité
inférieure est solidarisée, directement ou indirectement, au sol généralement de manière
telle que ceux-ci s'étendent essentiellement verticalement, et d'au moins un élément
de séparation solidarisé entre deux poteaux successifs.
[0007] Il existe une grande variété d'éléments de séparation parmi lesquels sont notamment
connus :
- les grillages rigides, constitués d'un treillis de fils verticaux et horizontaux ;
- les grilles barreaudées, constituées d'un cadre partiel (tubulures haute et basse)
relié par des barres ;
- les panneaux décoratifs, constituées d'un cadre intégrant une plaque pleine ou localement
évidée de sorte à définir un ou plusieurs motifs décoratifs ;
- les panneaux photovoltaïques, constitués d'au moins une cellule photovoltaïque portée
par un cadre ;
- etc.
[0008] Un panneau désigne tout élément de séparation présentant au moins des tubulures haute
et basse reliées entre elles, par le biais de barreaux, plaque, cellules photovoltaïques,
etc.
[0009] Par ailleurs, de telles clôtures comprennent des traverses, chacune reliée de part
et d'autre à un poteau vertical, pas le biais d'embout le cas échéant, configurées
d'une part, pour supporter (traverse inférieure) ou retenir (traverse supérieure)
les panneaux, et d'autre part pour contribuer à la tenue mécanique de la clôture.
[0010] Toutefois cette technique n'est pas pleinement satisfaisante. Il existe donc un besoin
de fournir une technique de raccordement de panneaux à des poteaux verticaux qui soit
peu coûteuse, simple d'utilisation et qui puisse être mise en oeuvre sur différents
types de poteaux et/ou avec différents types de panneaux.
3. Résumé de la technique proposée
[0011] La technique proposée se rapporte, selon un premier aspect, à une pièce de raccordement
monobloc pour clôture.
[0012] Selon la technique proposée, la pièce de raccordement comprend une première portion
tubulaire de section transversale fermée, s'étendant selon un axe longitudinal, présentant
une première extrémité, apte à coopérer avec un embout de fixation sur un poteau vertical
de la clôture, et une deuxième extrémité prolongée par une deuxième portion tubulaire
de section transversale ouverte, apte à coopérer avec une portion périphérique de
cadre d'un panneau disposé entre deux poteaux de la clôture.
[0013] La technique proposée permet donc d'exploiter la rigidité structurelle du panneau,
et plus particulièrement de son cadre, pour assurer le raccordement de ce panneau
aux poteaux verticaux de la clôture. La mise en oeuvre de telles pièces de raccordement
monoblocs permet donc de s'affranchir de la mise en oeuvre de traverses.
[0014] Selon une caractéristique particulière de la technique proposée, la deuxième portion
tubulaire présente une longueur comprise entre 40 et 70 cm.
[0015] Une telle configuration de la deuxième portion tubulaire permet notamment d'assurer
un raccordement efficace et sécurisé du panneau sur la pièce de raccordement.
[0016] Selon une autre caractéristique particulière de la technique proposée, la pièce de
raccordement comprend des moyens de fixation du cadre du panneau ménagés dans la deuxième
portion tubulaire.
[0017] De tels moyens de fixation, réversibles de préférence, permettent notamment de simplifier
le montage et la maintenance du panneau de clôture.
[0018] Selon une autre caractéristique particulière de la technique proposée, la deuxième
portion tubulaire est formée par le prolongement de deux côtés adjacents de la première
portion tubulaire.
[0019] Une telle forme de la deuxième portion tubulaire permet d'assurer simultanément une
mise en prise de la pièce de raccordement sur un côté du cadre du panneau et sa tranche
(inférieure ou supérieure selon la position de la pièce de raccordement). Cela permet
donc d'assurer un maintien du panneau dans toutes les directions. Cela se traduit
par tenue mécanique efficace du panneau dans la clôture.
[0020] Selon une autre caractéristique particulière de la technique proposée, la deuxième
portion tubulaire est formée par le prolongement de deux côtés opposés de ladite première
portion tubulaire.
[0021] Une telle forme de la deuxième portion tubulaire, qui présente deux portions en regard
l'une de l'autre, permet notamment d'assurer une mise en prise de la pièce de raccordement
sur chaque côté du cadre du panneau. Cela est particulièrement utilise pour assurer
une fixation efficace du panneau sur la pièce de raccordement, notamment par la mise
en oeuvre de vis de fixation traversant les deux portions opposées.
[0022] Une telle forme permet également de simplifier le montage du panneau dans la clôture,
notamment en permettant un coulissement du panneau entre les deuxièmes portions tubulaires
des pièces de raccordement préalablement montées sur le poteau.
[0023] La technique proposée se rapporte, selon un deuxième aspect, à un procédé de fabrication
de deux pièces de raccordement telles que décrites précédemment. Un tel procédé de
fabrication comprend les étapes suivantes :
- fourniture d'un tube présentant une première extrémité longitudinale et une deuxième
extrémité longitudinale ;
- à une distance prédéterminée de la première extrémité du tube, au moins une première
découpe transversale partielle du tube de sorte à délimiter la première portion tubulaire
d'une première pièce de raccordement ;
- depuis chaque extrémité de ladite au moins première découpe transversale partielle,
une découpe longitudinale du tube jusqu'à une distance prédéterminée de la deuxième
extrémité du tube de sorte à délimiter les deuxièmes portions tubulaires des première
et deuxième pièces de raccordement ; et
- à la distance prédéterminée de la deuxième extrémité du tube, au moins une deuxième
découpe transversale partielle du tube de sorte à délimiter la première portion tubulaire
d'une deuxième pièce de raccordement, ladite au moins une deuxième découpe transversale
partielle étant opposée à ladite au moins une première découpe transversale partielle
de sorte à assurer une disposition tête-bêche des deuxièmes portions tubulaires des
première et deuxième pièces de raccordement.
[0024] Un tel procédé de fabrication est donc d'optimiser les ressources utilisées, ici
le tube, en minimisant, voire s'affranchissant, de toute portion tubulaire non exploitée
et donc jetée. Cela se traduit donc également par une réduction des coûts de fabrication
et une amélioration de la cadence de fabrication de pièces de raccordement conforme
à la technique proposée.
[0025] La technique proposée se rapporte, selon un troisième aspect, à une clôture présentant
au moins un panneau et au moins une pièce de raccordement telle que décrite précédemment
pour le raccordement d'une portion périphérique de cadre du panneau à un poteau vertical.
[0026] En s'affranchissant, tout ou partie, de la mise en oeuvre de traverses traditionnelles,
une clôture équipée de pièces de raccordement conformes à la technique proposée est
notamment plus légère que les clôtures traditionnelles. Cela est particulièrement
intéressant pour la manutention et le transport d'une telle clôture. La mise en oeuvre
de telles pièces de raccordement permet également de minimiser l'encombrement de la
clôture, lorsque désassemblée. Cela est particulièrement intéressant pour le stockage
et transport également.
[0027] Selon une caractéristique particulière de la technique proposée, le panneau, sensiblement
de forme parallélépipédique, est disposée de manière longitudinale entre deux poteaux
verticaux, et au moins deux angles longitudinalement alignés portent respectivement
une pièce de raccordement au poteau associé.
[0028] Selon une autre caractéristique particulière de la technique proposée, le panneau
présente une longueur prédéterminée, et la pièce de raccordement présente une longueur
correspondant à une valeur comprise entre 20 et 30% de la longueur du panneau.
[0029] Une telle configuration de la deuxième portion tubulaire permet notamment d'assurer
un raccordement efficace et sécurisé du panneau sur la pièce de raccordement.
4. Liste des Figures
[0030] La technique proposée, ainsi que les différents avantages qu'elle présente, seront
plus facilement compris, à la lumière de la description qui va suivre de modes de
réalisation illustratifs et non limitatifs de celle-ci, et des dessins annexés parmi
lesquels :
- [Fig.1] et [Fig.2] : les figures 1 et 2 illustrent, selon des vues en perspective,
une pièce de raccordement monobloc conforme à un premier mode de réalisation de la
technique proposée ;
- [Fig.3] et [Fig.4] : les figures 3 et 4 illustrent, selon des vues de face et en perspective
respectivement, une clôture dont les panneaux sont raccordés aux poteaux verticaux
par le biais de pièces conformes au premier mode de réalisation de la technique proposée
;
- [Fig.5] et [Fig.6] : les figures 5 et 6 sont des vues partielles de la figure 3 focalisées
sur des pièces de raccordement conformes au premier mode de réalisation de la technique
proposée ;
- [Fig.7] : la figure 7 est une vue partielle de la figure 4 focalisée sur une extrémité
d'une pièce de raccordement conforme au premier mode de réalisation de la technique
proposée ;
- [Fig.8] : la figure 8 est une vue partielle de la figure 4 focalisée sur une pièce
de fixation d'une grille des figures 3 et 4 ;
- [Fig.9] : la figure 9 est un organigramme des étapes principales de fabrication de
deux pièces de raccordement conformes aux figures 1 et 2 ;
- [Fig.10A], [Fig.10B] et [Fig.10C] : les figures 10A à 10C illustrent la fabrication
de deux pièces de raccordement monobloc conformes aux figures 1 et 2 selon l'organigramme
de la figure 9 ;
- [Fig.11A] et [Fig.11B] : les figures 11A et 11B illustrent, selon des vues schématiques
en perspective et en coupe transversale respectivement, une pièce de raccordement
monobloc conforme à un deuxième mode de réalisation de la technique proposée ;
- [Fig.12A] et [Fig.12B] : les figures 12A et 12B illustrent, selon des vues schématiques
en perspective et en coupe transversale respectivement, selon une vue schématique
en perspective, une pièce de raccordement monobloc conforme à un troisième mode de
réalisation de la technique proposée ; et
- [Fig.13A] et [Fig.13B] : les figures 13A et 13B illustrent, selon des vues schématiques
en perspective et en coupe transversale respectivement, selon une vue schématique
en perspective, une pièce de raccordement monobloc conforme à un quatrième mode de
réalisation de la technique proposée.
5. Description détaillée de la technique proposée
[0031] Par souci de clarté, les mêmes éléments sont désignés par les mêmes références sur
les différentes figures d'un même mode de réalisation. Ces mêmes éléments sont désignés
par les mêmes références sur les différentes figures auxquelles est ajouté, de manière
incrémentale, le symbole « ' » entre chaque mode de réalisation.
[0032] En outre, on utilise par la suite des termes d'orientation et de positionnement en
se référant arbitrairement à une position installée de la clôture, lorsque celle-ci
est fixée, directement ou indirectement, au sol et s'étend dans un plan sensiblement
perpendiculaire au sol, de sorte à être disposée sensiblement verticalement.
5.1 Principe général
[0033] Comme indiqué ci-dessus, on connaît des clôtures mettant en oeuvre des traverses,
chacune reliée de part et d'autre à un poteau vertical, configurées d'une part, pour
supporter (traverse inférieure) ou retenir (traverse supérieure) des panneaux, et
d'autre part pour contribuer à la tenue mécanique de la clôture.
[0034] Cherchant à réduire la quantité de ressources mobilisées pour la fabrication de clôtures,
les inventeurs de la technique proposée ont constaté que les panneaux présentaient
intrinsèquement, via leur cadre respectif, la rigidité suffisante pour assurer la
tenue mécanique traditionnellement réalisée par les traverses.
[0035] Partant de ce constat, et au prix d'une démarche non évidente tenant compte des différentes
typologies de cadres notamment, les inventeurs ont identifié une technique nouvelle
et inventive exploitant la rigidité structurelle du panneau pour assurer le raccordement
du panneau aux poteaux verticaux associés.
[0036] Le principe général de la technique proposée consiste donc en une pièce de raccordement
monobloc pour clôture comprenant une première portion tubulaire de section transversale
fermée prolongée par une deuxième portion tubulaire de section transversale ouverte
et permettant le raccordement d'un panneau sur un poteau vertical de la clôture.
[0037] Typiquement, quatre pièces de raccordement conformes à la technique proposée sont
rapportées dans le prolongement de chaque angle du panneau puis montées sur le poteau
associé. La technique proposée permet ainsi de s'affranchir de la mise en oeuvre de
traverses traditionnelles.
[0038] Cela se traduit notamment par une réduction la quantité de ressource utilisée pour
la fabrication de clôtures, et donc par une réduction de la masse de celles-ci. Une
telle pièce de raccordement permet par ailleurs de simplifier l'assemblage et la maintenance
de la clôture qui en est équipée.
[0039] La technique proposée se rapporte également à une clôture comprenant au moins une
telle pièce de raccordement.
[0040] La technique proposée se rapporte en outre à un procédé inventif de fabrication de
deux pièces de raccordement conformes à la technique proposée, disposées tête-bêche.
5.2 Description d'un mode de réalisation illustratif
[0041] On illustre par la suite un premier mode de réalisation de la technique proposée,
traité à titre de simple exemple illustratif, et non limitatif, à l'appui des figures
1 à 10C.
5.2.1 Pièce de raccordement monobloc
[0042] Les figures 1 et 2 illustrent une pièce de raccordement isolée et les figures 3 à
8 illustrent une clôture dont les panneaux sont couplés aux poteaux verticaux par
le biais de telles pièces de raccordement.
[0043] Dans ce mode de réalisation, la pièce de raccordement 1 monobloc comprend une première
portion tubulaire 10, de section transversale carrée, s'étendant selon un axe X longitudinal.
[0044] La première portion tubulaire 10 présente une première extrémité 10
1 apte à coopérer avec un embout E de fixation sur un poteau vertical P d'une clôture
C, tel qu'illustré en figures 2 et 7 notamment.
[0045] La première portion tubulaire 10 présente en outre une deuxième extrémité 10
2, opposée à la première extrémité 10
1, qui est partiellement prolongée par une deuxième portion tubulaire 11 apte à coopérer
avec une portion périphérique de cadre 21 d'un panneau 2 disposé entre deux poteaux
P consécutifs de la clôture C, tel qu'illustré en figures 3 et 4 notamment.
[0046] Cette deuxième portion tubulaire 11, qui correspond au prolongement de deux côtés
adjacents de la première portion tubulaire 10, présente une section transversale ouverte
ayant sensiblement la forme d'un « L ».
[0047] Une telle forme de la deuxième portion tubulaire 11 permet d'assurer simultanément
une mise en prise de la pièce de raccordement 1 sur un côté du cadre 21 du panneau
2 et sur la tranche (inférieure ou supérieure selon la position de la pièce de raccordement)
de ce même cadre, tel qu'illustré en figures 3 et 4 notamment. Cela permet donc d'assurer
un maintien du panneau dans toutes les directions.
[0048] Par ailleurs, la deuxième portion tubulaire 11 de la pièce de raccordement 1 présente
une longueur L
11 prédéterminée en fonction de la longueur L
2 du panneau 2 de la clôture C. Plus précisément, la longueur L
11 de la deuxième portion tubulaire 11 est déterminée de manière à assurer le raccordement
et le maintien du panneau.
[0049] Dans ce mode de réalisation, afin d'assurer un raccordement efficace et sécurisé
du panneau 2 sur une pièce de raccordement 1, la longueur L
11 de deuxième portion tubulaire 11 correspond à une valeur comprise entre 20 et 30%
de la longueur L
2 du panneau 2 de clôture, comme illustré en figure 3 notamment.
[0050] La deuxième portion tubulaire 11 présente en outre des moyens de fixation 112 de
la pièce de raccordement 1 au cadre 21 du panneau 2 de clôture.
[0051] Dans l'exemple illustré, la clôture C comprend des poteaux P verticaux, espacés les
uns des autres et plantés dans le sol S, entre lesquels sont positionnés, en parties
supérieure et centrale, deux panneaux 2 photovoltaïques et, en partie inférieure,
une grille G rigide constituée d'un treillis de fils verticaux et horizontaux.
[0052] Chaque panneau 2 photovoltaïque présente un cadre 21 complet formé de tubulures verticales
dont les extrémités communes sont reliées par des tubulures horizontales. La ou les
cellules photovoltaïques sont ainsi bordées par des tubulures.
[0053] Chaque panneau 2 porte, à ses angles, une pièce de raccordement 1 conforme à la technique
proposée coopérant avec un embout E. Plus précisément, chaque pièce de raccordement
1 est rapportée sur une extrémité des tubulures verticales du cadre 21.
[0054] Cet embout E comprend un manchon, apte à être inséré dans la première extrémité 10
1 de première portion tubulaire 10, depuis lequel fait saillie un insert de fixation.
Cet insert de fixation est configuré pour coopérer avec un clip de fixation F1 monté
de manière amovible sur le poteau P. Pour ce faire, le clip de fixation F1 comprend
des ergots configurés pour s'introduire dans des orifices P
10 du poteau, tel qu'illustré en figure 7.
[0055] Dans cet exemple, où le panneau 2 présente une longueur L
2 de 278 cm, la deuxième portion tubulaire 11 de chaque pièce de raccordement 1 présente
une longueur L
11 de 58 cm, c'est-à-dire approximativement 21% de la longueur L
2 du panneau 2.
[0056] Bien évidemment, en fonction de la longueur L
2 du panneau 2 la longueur L
11 de la deuxième portion tubulaire 11 peut être comprise entre 40 et 70 cm, préférentiellement
entre 50 et 60 cm, par exemple.
[0057] Par ailleurs, dans cet exemple, moyens de fixation 112 de la pièce de raccordement
1 sont formés par une pluralité d'orifices de passage de vis de fixation destinées
à venir s'insérer dans les tubulures verticales du cadre 21 du panneau 2.
5.2.2 Procédé de fabrication
[0058] La technique proposée se rapporte également, selon un autre aspect, à un procédé
de fabrication de deux pièces de raccordement 1 monoblocs identiques conformes à ce
premier mode de réalisation.
[0059] La figure 9 est un organigramme des étapes principales de fabrication de deux pièces
de raccordement conformes à la technique proposée. Les Figures 10A à 10C illustrent
certaines de ces étapes de fabrication.
[0060] Un tel procédé de fabrication comprend notamment les étapes principales suivantes
:
- la fourniture S1 d'un tube T présentant une première extrémité TE1 longitudinale et une deuxième extrémité TE2 longitudinale ;
- à une distance D1 prédéterminée de la première extrémité TE1 du tube, au moins une première découpe transversale S2 partielle du tube, selon une
direction perpendiculaire à l'axe X longitudinal, de sorte à délimiter la première
portion tubulaire 10 d'une première pièce de raccordement 1, tel qu'illustré en figure
10A ;
- depuis chaque extrémité de ladite au moins première découpe transversale partielle,
une découpe longitudinale S3 du tube, selon l'axe X longitudinal, jusqu'à une distance
D2 prédéterminée de la deuxième extrémité TE2 du tube T de sorte à délimiter les deuxièmes portions tubulaires 11 des première
et deuxième pièces de raccordement 1, tel qu'illustré en figure 10B ;
- à la distance D2 prédéterminée de la deuxième extrémité TE2 du tube, au moins une deuxième découpe transversale S4 partielle du tube, selon une
direction perpendiculaire à l'axe X longitudinal, de sorte à délimiter la première
portion tubulaire 10 d'une deuxième pièce de raccordement 1, ladite au moins une deuxième
découpe transversale partielle est opposée à ladite au moins une première découpe
transversale partielle de sorte à assurer une disposition tête-bêche, tel qu'illustré
en figure 10C.
[0061] Bien évidemment, les étapes de découpes peuvent être réalisées via une opération
de découpe continue, c'est-à-dire en alternant les découpes transversales et longitudinales,
ou discontinue, c'est-à-dire en réalisant d'abord les découpes transversales puis
les découpes longitudinales, ou inversement.
[0062] Le procédé de fabrication comprend en outre le perçage S5 des orifices 112 de passage
de moyens de fixation sur les deuxièmes portions tubulaires 11 des première et deuxième
pièces de raccordement 1.
[0063] Une telle étape de perçage est préférentiellement effectuée en amont des découpes,
sur le tube donc, mais peut également être réalisée en aval, sur chacune des deux
pièces de raccordement 1 dans ce cas.
[0064] Il apparaît qu'un tel procédé permet d'assurer, à partir d'un unique tube de section
transversale adaptée, la fabrication de deux pièces de raccordement 1 monoblocs identiques
disposées tête-bêche.
[0065] Un tel procédé de fabrication permet donc d'assurer une fabrication rapide, et économe,
de pièces de raccordement monoblocs conformes à la technique proposée. 5.2
Autres modes de réalisation illustrés
[0066] Les figures 11A et 11B illustrent, selon des vues schématiques en perspective et
en coupe transversale respectivement, une pièce de raccordement monobloc conforme
à un deuxième mode de réalisation de la technique proposée.
[0067] Ce deuxième mode de réalisation se distingue du premier mode de réalisation par le
motif de l'ouverture de la section transversale ouverte. Pour des raisons de clarté
et de concision, seules les divergences vis-à-vis du premier mode de réalisation sont
décrites par la suite.
[0068] Dans ce deuxième mode de réalisation, la deuxième portion tubulaire 11' de la pièce
de raccordement 1' correspond au prolongement de deux côtés opposés de la première
portion tubulaire 10' de section transversale carrée.
[0069] La deuxième portion tubulaire 11' présente ainsi une section transversale formée
de deux droites parallèles entre elles, c'est-à-dire sensiblement en forme de « I
I ». Cela ressort clairement de la figure 11B, qui est une vue en coupe transversale,
selon le plan P
11, de la pièce de raccordement 1' illustré en figure 11A.
[0070] À nouveau, la forme particulière de la portion tubulaire 11' est telle qu'il est
possible, à partir d'un unique tube de section carré, de façonner deux pièces de raccordement
1', disposées tête-bêche, via un procédé de fabrication analogue à celui décrit dans
le premier mode de réalisation.
[0071] La forme de la deuxième portion tubulaire 11', qui présente deux portions en regard,
permet notamment d'assurer une mise en prise de la pièce de raccordement 1' sur chaque
côté du cadre du panneau. Cela peut particulièrement être utile pour assurer une fixation
efficace du panneau sur la pièce de raccordement 1', notamment par la mise en oeuvre
de vis de fixation traversant les deux portions opposées de la deuxième portion tubulaire
11'.
[0072] Les figures 12A et 12B illustrent, selon des vues schématiques en perspective et
en coupe transversale respectivement, une pièce de raccordement monobloc conforme
à un troisième mode de réalisation de la technique proposée.
[0073] Ce troisième mode de réalisation se distingue du premier mode de réalisation par
la forme de ses sections transversales et, par extension, par le motif de l'ouverture
de la section transversale ouverte. Pour des raisons de clarté et de concision, seules
les divergences vis-à-vis du premier mode de réalisation sont décrites par la suite.
[0074] Dans ce troisième mode de réalisation, la première portion tubulaire 10" de la pièce
de raccordement 1" présente une section transversale annulaire.
[0075] La deuxième portion tubulaire 11" quant à elle présente une section transversale
en demi-cercle, c'est-à-dire sensiblement en forme de « C ». Cela ressort clairement
de la figure 12B, qui est une vue en coupe transversale, selon le plan P
12, de la pièce de raccordement 1" illustré en figure 12A.
[0076] La forme en demi-cercle de la deuxième portion tubulaire 11" est telle qu'il est
possible, à partir d'un unique tube de section annulaire, de façonner deux pièces
de raccordement 1", disposées tête-bêche, via un procédé de fabrication analogue à
celui décrit dans le premier mode de réalisation.
[0077] Une pièce de raccordement conforme à ce troisième mode de réalisation, qui présente
sensiblement les mêmes avantages que celle du premier mode de réalisation, est particulièrement
intéressante pour toutes clôtures équipées de panneaux dont le cadre est formé de
portions tubulaires annulaires,
a minima sur les zones de raccordement.
[0078] Les figures 13A et 13B illustrent, selon des vues schématiques en perspective et
en coupe transversale respectivement, une pièce de raccordement monobloc conforme
à un quatrième mode de réalisation de la technique proposée.
[0079] Ce quatrième mode de réalisation, se distingue du deuxième mode de réalisation par
la forme de ses sections transversales, et par extension, par le motif de l'ouverture
de la section transversale ouverte. Pour des raisons de clarté et de concision, seules
les divergences vis-à-vis du deuxième mode de réalisation sont décrites par la suite.
[0080] Dans ce quatrième mode de réalisation, la première portion tubulaire 10'" de la pièce
de raccordement 1‴ présente une section transversale annulaire.
[0081] La deuxième portion tubulaire 11‴ de la pièce de raccordement 1‴ correspond au prolongement
de deux quarts de cercle, également désignés « côtés », opposés de la première portion
tubulaire 10" de section transversale annulaire. Cela ressort clairement de la figure
13B, qui est une vue en coupe transversale, selon le plan P
13, de la pièce de raccordement 1‴ illustré en figure 13A.
[0082] À nouveau, la forme particulière de la portion tubulaire 11‴ est telle qu'il est
possible, à partir d'un unique tube de section annulaire, de façonner deux pièces
de raccordement 1‴, disposées tête-bêche, via un procédé de fabrication analogue à
celui décrit dans le premier mode de réalisation.
[0083] Une pièce de raccordement conforme à ce quatrième mode de réalisation, qui présente
sensiblement les mêmes avantages que celle du troisième mode de réalisation, est particulièrement
intéressante pour toutes clôtures équipées de panneaux dont le cadre est formé de
portions tubulaires annulaires,
a minima sur les zones de raccordement.
5.3 Autres modes de réalisation non illustrés et variantes de réalisation
[0084] Dans l'exemple illustré en relation avec le premier mode de réalisation, la clôture
comprend deux panneaux photovoltaïques. Bien évidemment, selon les besoins, la clôture
peut comprendre plus ou moins de panneaux photovoltaïques et/ou de panneaux d'autres
types (dès lors qu'ils possède un cadre).
[0085] Par ailleurs, dans l'exemple illustré en relation avec le premier mode de réalisation,
le cadre de chaque panneau est formé de tubulures verticales dont les extrémités communes
sont reliées par des tubulures horizontales. Bien évidemment, selon les besoins, le
cadre peut être partiel et donc formée uniquement de tubulures verticales (haute et
basse).
[0086] Dans l'exemple illustré en relation avec le premier mode de réalisation, l'installation
de la clôture est réalisée en logeant les poteaux directement dans le sol. De manière
alternative, les poteaux sont raccordés à des platines qui elles-mêmes sont fixées
sur des massifs ou longrines bétonnée.
[0087] Dans l'exemple illustré en relation avec le premier mode de réalisation, les moyens
de fixation sont des orifices de passage de vis de fixation. Bien évidemment, tout
autre moyen de fixation, tel des ergots d'encliquetage, peuvent être mis en oeuvre.
[0088] Dans l'exemple illustré en relation avec le premier mode de réalisation, la clôture
comprend, en partie inférieure, une grille. Bien évidemment, selon les besoins et/ou
la topographie du terrain, il est possible de s'affranchir d'une telle grille ou de
la remplacer par un autre élément de séparation. Par exemple, il peut être envisagé
de mettre en oeuvre une plaque de soubassement permettant une meilleure finition de
la clôture et protégeant celle-ci, lors de la tonte notamment.
[0089] Dans les différents modes de réalisation illustrés, les deuxièmes portions tubulaires
des pièces de raccordement sont définies de manière à permettre, à partir d'un unique
tube, de façonner deux pièces de raccordement identique disposées tête-bêche. Toutefois,
dans des modes de réalisation alternatifs, non illustrés, les portions pleines et
vides les sections transversales ouvertes peuvent ne pas être symétriques. Dans de
tels cas, tout autre procédé de fabrication, moins optimisé car ne permettant pas
la fabrication simultanée de deux pièces de raccordement identiques, peut être mis
en oeuvre. Cela peut par exemple être le cas lorsque le tube à partir duquel est façonnée
la pièce de raccordement présente une section transversale rectangulaire.
[0090] Dans les différents modes de réalisation illustrés, la première extrémité de la première
portion tubulaire coopère avec un embout de fixation (pièce intermédiaire). Toutefois,
dans un autre mode de réalisation, non illustré, cette première extrémité est solidarisée
directement sur le poteau.
[0091] Dans un mode de réalisation non illustré, la première portion tubulaire de la pièce
de raccordement présente une section transversale ovale. Une telle forme permet notamment
de combiner la simplicité de fabrication du troisième mode de réalisation et l'efficacité
de maintien du quatrième mode de réalisation.
[0092] Bien évidemment, la technique proposée n'est pas limitée aux modes de réalisation
décrits précédemment et fournis uniquement à titre d'exemple. Elle englobe diverses
modifications, formes alternatives et autres variantes que pourra envisager l'homme
du métier dans le cadre de la technique proposée et notamment toutes combinaisons
des différents modes de réalisation décrits précédemment, pouvant être pris séparément
ou en association.
[0093] Selon différents aspects, la technique proposée présente donc tout ou partie des
avantages suivants, en fonction des modes de réalisation retenus :
- limiter l'utilisation de ressource pour la fabrication de clôtures ;
- réduire la masse d'une clôture ;
- proposer une solution polyvalente, adaptable à plusieurs types de panneaux de clôture,
- permettre un encombrement limité ;
- garantir une longévité importante ;
- limiter les coûts de fabrication ;
- garantir une simplicité de fabrication ;
- etc.
1. Pièce de raccordement (1, 1',1", 1‴) monobloc pour clôture (C), caractérisée en ce qu'elle comprend une première portion tubulaire (10, 10', 10", 10‴) de section transversale
fermée, s'étendant selon un axe (X) longitudinal, présentant une première extrémité
(101, 101'), apte à coopérer avec un embout (E) de fixation sur un poteau (P) vertical de ladite
clôture, et une deuxième extrémité prolongée par une deuxième portion tubulaire (11,
11', 11", 11‴) de section transversale ouverte, apte à coopérer avec une portion périphérique
de cadre (21) d'un panneau (2) disposé entre deux poteaux de ladite clôture.
2. Pièce de raccordement (1, 1', 1", 1‴) selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite deuxième portion tubulaire (11, 11', 11", 11‴) présente une longueur (L11) comprise entre 40 et 70 cm.
3. Pièce de raccordement (1, 1', 1‴) selon l'une quelconque des revendications 1 et 2,
caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de fixation (112, 112', 112'") du cadre (21) du panneau (2)
ménagés dans ladite deuxième portion tubulaire (11, 11', 112'").
4. Pièce de raccordement (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que ladite deuxième portion tubulaire (11) est formée par le prolongement de deux côtés
adjacents de ladite première portion tubulaire (10).
5. Pièce de raccordement (1', 1‴) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que ladite deuxième portion tubulaire (11', 11'") est formée par le prolongement de deux
côtés opposés de ladite première portion tubulaire (10', 10'").
6. Procédé de fabrication de deux pièces de raccordement (1, 1', 1", 1‴) selon l'une
quelconque des revendications 1 à 5,
caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :
- fourniture (S1) d'un tube présentant une première extrémité longitudinale et une
deuxième extrémité longitudinale ;
- à une distance prédéterminée de ladite première extrémité du tube, au moins une
première découpe (S2) transversale partielle dudit tube de sorte à délimiter la première
portion tubulaire (10) d'une première pièce de raccordement (1) ;
- depuis chaque extrémité de ladite au moins première découpe transversale partielle,
une découpe (S3) longitudinale du tube jusqu'à une distance prédéterminée de ladite
deuxième extrémité du tube de sorte à délimiter lesdites deuxièmes portions tubulaires
(11) des première et deuxième pièces de raccordement (1) ; et
- à ladite distance prédéterminée de ladite deuxième extrémité du tube, au moins une
deuxième découpe (S4) transversale partielle du tube de sorte à délimiter la première
portion tubulaire (10) d'une deuxième pièce de raccordement (1), ladite au moins une
deuxième découpe transversale partielle étant opposée à ladite au moins une première
découpe transversale partielle de sorte à assurer une disposition tête-bêche desdites
deuxièmes portions tubulaires (11) desdites première et deuxième pièces de raccordement
(1).
7. Clôture présentant au moins un panneau (2) et au moins une pièce de raccordement (1,
1', 1", 1‴) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 pour le raccordement d'une
portion périphérique de cadre (21) dudit panneau (2) à un poteau (P) vertical.
8. Clôture selon la revendication 7, caractérisée en ce que ledit panneau (2), sensiblement de forme parallélépipédique, est disposée de manière
longitudinale entre deux poteaux (P) verticaux, et en qu'au moins deux angles longitudinalement
alignés portent respectivement une pièce de raccordement (1, 1', 1", 1‴) audit poteau
(P) associé.
9. Clôture selon l'une quelconque des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que le panneau (2) présente une longueur (L2) prédéterminée, et en ce que ladite pièce de raccordement (1, 1', 1", 1‴) présente une longueur (L11) correspondant à une valeur comprise entre 20 et 30% de ladite longueur (L2) dudit panneau (2).