Domaine technique
[0001] L'invention se rapporte au domaine technique des cellules matelassées, et plus particulièrement
des cellules matelassées pour un usage dans le domaine hospitalier.
Etat de la technique
[0002] Les cellules matelassées, aussi connus sous les noms de salles d'apaisement, d'hypostimulation
ou encore chambres capitonnées, peuvent servir à l'isolement de personne souffrant
de troubles, notamment psychologiques.
[0003] Ainsi, ces dernières permettent de créer un environnement sécurisé et apaisant pour
faire face aux problèmes de troubles du comportement, d'agissements autodestructeurs
ou agressifs, mais aussi d'hyperstimulation sensorielle pouvant atteindre des personnes
souffrant de troubles psychologiques.
[0004] Ces cellules permettent donc de créer un espace sécurisé à la fois pour les patients
et le personnel soignant.
[0005] Les cellules matelassées comprennent des panneaux munis d'un matelassage sur les
parois desdites cellules pour éviter que les personnes amenées à séjourner ou à intervenir
à l'intérieur des cellules ne se blessent, notamment lors d'une situation dans laquelle
un patient présente un comportement agressif envers le personnel soignant ou encore
lui-même.
[0006] Les panneaux matelassés sont généralement collés aux surfaces que ces derniers doivent
recouvrir afin de ne laisser aucune zone pouvant présenter des risques. Cependant,
la réalisation du matelassage d'une cellule engendre des désagréments, notamment aux
niveaux olfactifs, avec l'usage de produits pouvant dégager de fortes odeurs, rendant
les cellules inutilisables immédiatement après leur réalisation.
[0007] Au surplus, et cela de manière régulière, les panneaux matelassés sont dégradés par
usure et doivent donc être régulièrement changés afin de maintenir la sécurité des
patients et du personnel soignant dans les cellules. Or, un tel changement régulier
de panneaux usés est chronophage et occasionne des désagréments supplémentaires, notamment
du fait de devoir arracher les panneaux et nettoyer la colle toujours présente sur
les parois de la cellule.
[0008] Pour répondre au problème de changement rapide de panneaux matelassés, il est connu
de venir fixer sur les parois de la cellule une ossature présentant des moyens de
fixation destinés à venir coopérer avec des moyens de fixation complémentaires des
panneaux matelassés présentant également une ossature sur laquelle est agencée les
moyens de fixation complémentaire du panneau matelassé.
[0009] Ainsi, le changement des panneaux matelassés peut être réalisé de manière aisée,
mais la réalisation de la cellule matelassée nécessite l'usage de nombreuses pièces
et opérations, venant alourdir le coût de fabrication d'une telle cellule.
[0010] De plus, l'augmentation du nombre de points de coopération entre les différentes
pièces réalise une augmentation de l'usure de ces pièces, augmentant par conséquent
le risque d'arrachage d'un panneau pouvant alors compromettre la sécurité de la cellule
matelassée la rendant inefficace.
[0011] Ainsi, il existe donc un besoin d'une cellule matelassée peu coûteuse et facilement
réalisable, utilisable de manière immédiate, comprenant des moyens de fixation fiables,
efficaces et robustes, le tout en permettant un entretien aisé de cette dernière.
[0012] L'invention se place donc dans ce contexte et cherche à résoudre l'ensemble des inconvénients
précités.
[0013] Ainsi, l'invention cherche à rendre la réalisation d'une cellule matelassée rapide
et peu onéreuse tout en ayant une résistance à l'usure accrue.
Présentation de l'invention
[0014] L'invention a pour objet une cellule matelassée aisée de réalisation, fiable et simple
d'entretien, le tout en réduisant le nombre de pièces afin de réduire l'usure et le
cout de production.
[0015] A cet effet, il a été mis au point une chambre matelassée comprenant au moins une
paroi comprenant au moins un premier élément de fixation, au moins un panneau matelassé
présentant sur une première face un matelassage et sur une deuxième face au moins
un deuxième élément de fixation, au moins une surface textile recouvrant le matelassage
au niveau de la première face et enveloppant le matelassage de sorte qu'au moins une
portion distale de la surface textile soit au niveau du deuxième élément de fixation.
[0016] Selon l'invention, ladite portion distale de la surface textile est engagée dans
le deuxième élément de fixation, le deuxième élément de fixation coopère avec le premier
élément de fixation pour monter le panneau matelassé sur la paroi et ladite portion
distale de la surface textile est enserrée entre les premier et deuxième éléments
de fixation.
[0017] On comprend ainsi, que la réalisation de la cellule matelassée est aisément réalisable,
le tout en nécessitant moins de pièces. En effet, le fait que la portion distale de
la surface textile enveloppant le panneau matelassé réalise une fonction de fixation
entre les premier et deuxième éléments de fixation permet de réduire les couts tout
en limitant les points d'usure.
[0018] Par conséquent, la cellule matelassée selon l'invention présente une fixation du
panneau à l'encontre de la paroi plus résistante à l'usure, notamment par la limitation
des points d'usure.
[0019] La surface textile présente une portion distale, qui forme une excroissance dépassant
des deuxièmes éléments de fixation de sorte que les portions distales de la surface
textile sont engagées dans les deuxièmes éléments de fixation et enserrées entre les
premier et deuxième éléments de fixation de manière à réaliser la fixation du panneau
sur la paroi de la cellule matelassée.
[0020] On comprend que par l'expression « au moins une paroi », on entend définir les parois
d'une pièce, à savoir des parois murales, de plafond ou encore de sol.
[0021] Ainsi dans un mode de réalisation particulier, la cellule matelassée comprend au
moins une paroi murale comprenant au moins un premier élément de fixation, au moins
un panneau matelassé présentant sur une première face un matelassage et sur une deuxième
face au moins un deuxième élément de fixation, au moins une surface textile recouvrant
le matelassage au niveau de la première face et enveloppant le matelassage de sorte
qu'au moins une portion distale de la surface textile soit au niveau du deuxième élément
de fixation. La portion distale de la surface textile est engagée dans le deuxième
élément de fixation, le deuxième élément de fixation coopère avec le premier élément
de fixation pour monter le panneau matelassé sur la paroi murale et ladite portion
distale de la surface textile est enserrée entre les premier et deuxième éléments
de fixation.
[0022] Dans un mode de réalisation particulier, la cellule matelassée comprend au moins
une paroi de plafond comprenant au moins un premier élément de fixation, au moins
un panneau matelassé présentant sur une première face un matelassage et sur une deuxième
face au moins un deuxième élément de fixation, au moins une surface textile recouvrant
le matelassage au niveau de la première face et enveloppant le matelassage de sorte
qu'au moins une portion distale de la surface textile soit au niveau du deuxième élément
de fixation. La portion distale de la surface textile est engagée dans le deuxième
élément de fixation, le deuxième élément de fixation coopère avec le premier élément
de fixation pour monter le panneau matelassé sur la paroi de plafond et ladite portion
distale de la surface textile est enserrée entre les premier et deuxième éléments
de fixation.
[0023] Dans un mode de réalisation particulier, la cellule matelassée comprend au moins
une paroi de sol comprenant au moins un premier élément de fixation, au moins un panneau
matelassé présentant sur une première face un matelassage et sur une deuxième face
au moins un deuxième élément de fixation, au moins une surface textile recouvrant
le matelassage au niveau de la première face et enveloppant le matelassage de sorte
qu'au moins une portion distale de la surface textile soit au niveau du deuxième élément
de fixation. La portion distale de la surface textile est engagée dans le deuxième
élément de fixation, le deuxième élément de fixation coopère avec le premier élément
de fixation pour monter le panneau matelassé sur la paroi de sol et ladite portion
distale de la surface textile est enserrée entre les premier et deuxième éléments
de fixation.
[0024] Ainsi, sans sortir du cadre de l'invention, la cellule matelassée peut comprendre
des panneaux matelassés sur deux parois différentes, et de préférence sur toutes les
parois de ladite cellule matelassée.
[0025] Dans un mode de réalisation particulier, la portion distale de la surface textile
est formée par un coté de la surface textile, et ledit côté est enserré entre les
premier et le deuxième éléments de fixation.
[0026] De préférence, l'intégralité de la portion distale est enserrée entre les premier
et deuxième éléments de fixation.
[0027] Le fait que l'intégralité de la portion distale est enserrée entre les premier et
deuxième éléments de fixation permet d'obtenir une fixation du panneau à l'encontre
de la paroi améliorée, fiable et dont l'usure est réduite.
[0028] Dans un mode de réalisation particulier, le premier élément de fixation comprend
au moins une gorge de rétention dans laquelle est destinée à être insérée la portion
distale de la surface textile.
[0029] Ainsi, le panneau matelassé est facilement fixé sur la paroi de la cellule par simple
glissement de la partie distale de la surface textile à l'intérieur de la gorge de
rétention du premier élément de fixation.
[0030] De préférence, la surface textile est un tissu enduit apte à résister à des valeurs
supérieures ou égales à 300 newtons.
[0031] On comprend qu'une telle résistance de la surface textile permet une meilleure résistance
de l'intégrité du panneau matelassé, en réduisant l'usure de ce dernier et en présentant
un risque atténué de déchirure.
[0032] Dans un mode de réalisation particulier, la cellule matelassée comprend plusieurs
panneaux matelassés agencés de manière à être attenant les uns aux autres, les points
de jonction desdits panneaux matelassés sont recouverts d'un tissu enduit thermosoudé.
[0033] Par l'expression « points de jonction desdits panneaux », on entend définir les zones
de contact entre différents panneaux, par conséquent ces points de jonction peuvent
être sous la forme de droite formée par la jonction de deux côtés de panneaux différents.
[0034] Ainsi, le fait que les points de jonction entre les panneaux soient recouverts permet
une meilleure résistance à l'arrachage et améliore l'intégrité de la cellule matelassée.
[0035] On comprend que chaque paroi de la cellule matelassée peut comprendre plusieurs panneaux
matelassés ou comprendre un seul panneau matelassé, les points de jonction se situant
entre les différentes parois de la cellule.
[0036] De préférence, le premier élément de fixation s'étend sur toute la longueur d'un
côté de la paroi et le deuxième élément de fixation s'étend sur toute la longueur
d'un côté de la deuxième face du panneau.
[0037] Dans un mode de réalisation préféré, la portion distale est intégralement enserrée
entre les premier et deuxième éléments de fixation.
[0038] De cette façon, la fixation du panneau matelassé à l'encontre de la paroi est améliorée,
l'usure et le risque d'arrachage diminués et permet également de ne pas laisser dépasser
une partie de la portion distale des premier et deuxième éléments de fixation ce qui
rend la fixation plus ergonomique et plus esthétique.
[0039] Dans un mode de réalisation particulier, la paroi comprend au moins deux premiers
éléments de fixation agencés sur au moins deux côtés opposés de la paroi.
[0040] Dans un mode de réalisation particulier, le panneau comprend au moins deux deuxièmes
éléments de fixation agencés sur au moins deux côtés opposés de la deuxième face.
[0041] De manière à améliorer la tenue du matelassage du panneau, la deuxième face du panneau
matelassé comprend des moyens de rétention du matelassage.
[0042] Ainsi, le matelassage est retenu non plus uniquement par la surface textile mais
également par les moyens de rétention.
[0043] De préférence et afin de rendre la réalisation de la cellule matelassée plus aisée,
rapide et moins coûteuse, la cellule matelassée comprend un unique panneau matelassé
pour chacune de ses parois.
Brève description des figures
[0044] D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention sont maintenant décrits
à l'aide d'exemples uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de
l'invention, et à partir des dessins annexés, dessins sur lesquels les différentes
figures représentent :
[Fig. 1] est une représentation schématique de la cellule matelassée, selon l'invention.
[Fig.2] est une représentation schématique en coupe d'une paroi isolée de la cellule
matelassée.
[Fig.3] est une représentation schématique en coupe d'un panneau matelassé isolé de
la cellule matelassée.
[Fig.4] est une représentation schématique d'une coupe d'un panneau matelassé coopérant
avec une paroi de la cellule matelassée.
[0045] Dans la description qui suit, les éléments identiques, par structure ou par fonction,
apparaissant sur différentes figures conservent, sauf précision contraire, les mêmes
références.
Description des modes de réalisation
[0046] En référence aux [Fig.1] à [Fig.4], la présente invention concerne une cellule matelassée
1 comprenant quatre parois murales 2, une paroi de plafond 2 et une paroi de sol 2,
dans l'une paroi murale 2 est ménagée une ouverture de type porte.
[0047] Comme illustré en [Fig.2], chacune des parois 2 de la cellule matelassée 1 comprend
quatre premiers éléments de fixation 21 disposés sur les côtés desdites parois 2,
lesdits premiers éléments de fixation 21 s'étendent sur toute la longueur des côtés
des parois 2.
[0048] Chaque paroi 2 de la cellule matelassée 1 coopère, au niveau de leur premier élément
de fixation 21 avec un unique panneau matelassé 3, représenté en [Fig.3], présentant
sur une première face 31 un matelassage 4 et sur une deuxième face 32 quatre deuxièmes
éléments de fixation 321 coopérant avec les premiers éléments de fixation 21 des parois
2.
[0049] On comprend ainsi que pour fixer les panneaux matelassés 3 sur les parois 2 de la
cellule matelassée 1, les premier 21 et deuxième éléments de fixation 321 sont agencés
en vis-à-vis les uns des autres.
[0050] La première face 31 du panneau 3 comprend également des moyens de rétention 7 du
matelassage 4, par exemple une bande auto-agrippante.
[0051] Le matelassage 4 du panneau 3 est recouvert et envelopper au niveau de la première
face 31 du panneau par une surface textile 5, qui se présente sous la forme d'un tissu
enduit.
[0052] La surface textile 5 présente une portion distale 51 pour chaque deuxième élément
de fixation 321, qui forme une excroissance dépassant des deuxièmes éléments de fixation
321 de sorte que les portions distales 51 de la surface textile 5 sont engagées dans
les deuxièmes éléments de fixation 321 et enserrées entre les premier 21 et deuxième
éléments de fixation 321 de manière à réaliser la fixation du panneau 3 sur la paroi
2 de la cellule matelassée 1.
[0053] Les premiers éléments de fixation 21 comprennent une gorge de rétention 211 dans
laquelle chaque portion distale 51 est intégralement insérée.
[0054] Ainsi, les portions distales 51 sont intégralement enserrées entre les premier 21
et deuxième éléments de fixation 321.
[0055] La surface textile 5 est un tissu enduit résistant à des valeurs de 450 newtons,
ce qui permet de réduire les risques d'arrachage et donc d'améliorer l'intégrité de
la cellule matelassée 1.
[0056] Ainsi, on obtient une cellule matelassée 1, illustrée en [Fig.1], présentant pour
chaque paroi 2 un panneau unique de matelassage 3 attenant les uns aux autres. Afin
de ne laisser aucune zone permettant un arrachage des panneaux matelassés 3 ces zones,
appelées points de jonction entre deux parois 2, plus particulièrement deux panneaux
3 sont recouverts d'un tissu enduit 6 qui est thermosoudé avec le tissu enduit des
panneaux matelassés 3.
[0057] La description qui précède explique clairement comment l'invention permet d'atteindre
les objectifs qu'elle s'est fixée, à savoir rendre une cellule matelassée 1 peu coûteuse
et facile à réaliser, utilisable de manière immédiate, comprenant des moyens de fixation
fiables, efficaces et robustes, le tout en permettant un entretien aisé de cette dernière.
[0058] En tout état de cause, l'invention ne saurait se limiter aux modes de réalisation
spécifiquement décrits dans ce document, et s'étend en particulier à tous moyens équivalents
et à toute combinaison techniquement opérante de ces moyens.
1. Cellule matelassée (1) comprenant :
- Au moins une paroi (2) comprenant au moins un premier élément de fixation (21) ;
- Au moins un panneau matelassé (3) présentant sur une première face (31) un matelassage
(4) et sur une deuxième face (32) au moins un deuxième élément de fixation (321) ;
- Au moins une surface textile (5) recouvrant le matelassage (4) au niveau de la première
face (31) et enveloppant le matelassage (4) de sorte qu'au moins une portion distale
(51) de la surface textile (5) soit au niveau du deuxième élément de fixation (321)
;
Caractérisée en ce que ladite portion distale (51) de la surface textile (5) est engagée dans le deuxième
élément de fixation (321),
en ce que le deuxième élément de fixation (321) coopère avec le premier élément de fixation
(21) pour monter le panneau matelassé (3) sur la paroi (2) et
en ce que ladite portion distale (51) de la surface textile (5) est enserrée entre les premier
(21) et deuxième éléments de fixation (321).
2. Cellule matelassée (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le premier élément de fixation (21) comprend au moins une gorge de rétention (211)
dans laquelle est destinée à être insérée la portion distale (51) de la surface textile
(5).
3. Cellule matelassée (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la surface textile (5) est un tissu enduit apte à résister à des valeurs supérieures
ou égales à 300 newtons.
4. Cellule matelassée (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend plusieurs panneaux matelassés (3) agencés de manière à être attenant
les uns aux autres, les points de jonction desdits panneaux matelassés (3) sont recouverts
d'un tissu enduit (6) thermosoudé.
5. Cellule matelassée (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le premier élément de fixation (21) s'étend sur toute la longueur d'un côté de la
paroi (2) et le deuxième élément de fixation (321) s'étend sur toute la longueur d'un
côté de la deuxième face (32) du panneau matelassé (3).
6. Cellule matelassée (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la portion distale (51) est intégralement enserrée entre les premier (21) et deuxième
éléments de fixation (321).
7. Cellule matelassée (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la paroi (2) comprend au moins deux premiers éléments de fixation (21) agencés sur
au moins deux côtés opposés de la paroi (2).
8. Cellule matelassée (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le panneau matelassé (3) comprend au moins deux deuxièmes éléments de fixation (321)
agencés sur au moins deux côtés opposés de la deuxième face (32).
9. Cellule matelassée (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la deuxième face (32) du panneau matelassé (3) comprend des moyens de rétention (7)
du matelassage (4).
10. Cellule matelassée (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un unique panneau matelassé (3) pour chacune de ses parois (2).