Domaine Technique de l'invention
[0001] L'invention appartient au domaine des équipements de sport. L'invention concerne
un bâton de ski ou de marche comprenant une tige et un panier fixé de manière amovible
à la tige.
Etat de la technique antérieure
[0002] Pour la pratique de différents sports tels que le ski alpin, le ski nordique, la
marche nordique ou encore la course en montagne, on utilise des bâtons de ski ou de
marche avec lesquels on prend appui sur le sol. Les bâtons de ski ou de marche servent
notamment à bien s'équilibrer mais également à exercer une poussée permettant d'avancer
plus efficacement.
[0003] Lorsqu'un bâton de ski ou de marche est utilisé sur des terrains meubles, comme des
surfaces enneigées, on équipe son extrémité inférieure d'un panier, aussi dénommé
"rondelle", pour éviter que le bâton de ski ou de marche ne s'enfonce trop profondément
dans le sol ou la neige. La forme de ces paniers est généralement adaptée au type
de pratique et au type de terrain sur lequel on évolue. Ainsi, lorsque le terrain
est très meuble, par exemple lorsqu'on progresse sur un champ de neige poudreuse,
il est préférable d'utiliser un panier pourvu d'une vaste portion d'appui. Inversement,
lorsque le terrain est plus dur, par exemple lorsqu'on progresse sur un champ de neige
dure, un panier pourvu d'une petite portion d'appui est suffisant.
[0004] Afin de permettre aux utilisateurs d'adapter la taille et/ou la forme du panier,
on connaît des bâtons de ski ou de marche pourvus d'un panier fixé de manière amovible.
L'utilisateur peut ainsi sélectionner et fixer un panier adapté à sa pratique et/ou
adapté au type de terrain rencontré. La publication
EP3318309A1 divulgue par exemple un tel bâton de ski.
[0005] Toutefois, les bâtons de ski ou de marche connus présentent des inconvénients. Notamment,
les paniers sont généralement assez complexes à installer ou à retirer. En particulier,
comme le panier d'un bâton de ski ou de marche est fortement exposé aux chocs, frottements,
griffures, et projections de particules diverses, il arrive fréquemment qu'il soit
grippé sur son interface de fixation et soit finalement très difficile, voire impossible
à retirer. Ainsi, les utilisateurs renoncent généralement à changer le panier de leur
bâton de ski ou de marche, et leur pratique sportive n'est pas complètement satisfaisante.
Alternativement, les différentes contraintes mécaniques s'exerçant contre le panier
peuvent aussi conduire à un endommagement, voire à une rupture, de l'interface de
fixation entre le panier et le bâton de ski ou de marche. Il arrive ainsi que des
paniers soient perdus dans la nature, ce qui rend le bâton de ski ou de marche inutilisable
sur un terrain meuble.
Présentation de l'invention
[0006] Le but de l'invention est de fournir un bâton de ski ou de marche remédiant aux inconvénients
ci-dessus et améliorant les bâtons de ski ou de marche connus de l'art antérieur.
[0007] Plus précisément, un premier objet de l'invention est un bâton de ski ou de marche
comprenant un panier à la fois maintenu de manière fiable, et facile à installer et
à désinstaller.
Résumé de l'invention
[0008] L'invention se rapporte à un bâton de ski ou de marche comprenant:
- une tige s'étendant suivant un premier axe,
- une interface de fixation comprenant un corps fixé solidairement à une extrémité inférieure
de la tige, et
- un panier fixé de manière amovible à l'interface de fixation,
l'interface de fixation comprenant au moins une première surface de retenue attachée
audit corps par au moins un élément élastique, le panier comprenant une deuxième surface
de retenue coopérant avec la première surface de retenue pour retenir le panier à
l'interface de fixation suivant ledit premier axe.
[0009] L'interface de fixation peut comprendre au moins une patte élastique comportant ledit
élément élastique et ladite première surface de retenue.
[0010] L'au moins une patte élastique peut s'étendre depuis ledit corps parallèlement au
premier axe vers l'extrémité inférieure du bâton de ski ou de marche.
[0011] L'au moins une patte élastique peut comprendre une charnière élastique et une dent
de retenue, la dent de retenue comportant ladite première surface de retenue, la dent
de retenue étant reliée au corps par l'intermédiaire de la charnière élastique.
[0012] Le bâton de ski ou de marche peut comprendre une dent de retenue comportant ladite
première surface de retenue, la dent de retenue comprenant en outre une surface d'appui
destinée à être pressée par un utilisateur pour dissocier le panier de l'interface
de fixation, le panier comprenant au moins une fenêtre par laquelle la surface d'appui
est accessible.
[0013] Le panier peut comprendre une portion d'appui et une portion tubulaire agencée au-dessus
de la portion d'appui, la portion tubulaire entourant l'interface de fixation, ladite
fenêtre étant formée dans la portion tubulaire.
[0014] La fenêtre peut être positionnée au-dessus de la portion d'appui.
[0015] La portion tubulaire peut comprendre une ouverture centrale en forme de trou de serrure.
[0016] La surface d'appui peut être configurée pour être pressée avec le pouce de la main.
[0017] Le bâton de ski ou de marche peut comprendre en outre un moyen de blocage en rotation
du panier relativement à l'interface de fixation autour dudit premier axe.
[0018] L'interface de fixation peut comprendre une collerette formant une butée pour le
panier selon ledit premier axe, l'élément élastique s'étendant depuis cette collerette.
[0019] L'interface de fixation peut comprendre une unique patte élastique comportant un
unique élément élastique et une unique surface de retenue.
[0020] L'interface de fixation peut être un élément monobloc fabriqué par injection plastique.
Le panier peut être un élément monobloc fabriqué par injection plastique.
Présentation des figures
[0021] Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés
en détail dans la description suivante de deux modes de réalisation particuliers en
relation avec les figures suivantes :
La figure 1 est une vue en perspective d'un bâton de ski ou de marche selon un premier
mode de réalisation de l'invention, le bâton de ski ou de marche comprenant une interface
de fixation et un panier fixé à l'interface de fixation.
La figure 2 est une vue en perspective du bâton de ski ou de marche de la figure 1,
le panier étant dissocié de l'interface de fixation.
La figure 3 est une vue de dessus du panier du bâton de ski ou de marche de la figure
1.
La figure 4 est une vue de côté de l'interface de fixation du bâton de ski ou de marche
de la figure 1.
La figure 5 est une vue en coupe du bâton de ski ou de marche de la figure 1, le panier
étant fixé à l'interface de fixation.
La figure 6 est une vue en perspective d'un bâton de ski ou de marche selon un deuxième
mode de réalisation de l'invention, le bâton de ski ou de marche comprenant une interface
de fixation et un panier fixé à l'interface de fixation.
La figure 7 est une vue en perspective du bâton de ski ou de marche de la figure 6,
le panier étant dissocié de l'interface de fixation.
La figure 8 est une vue en coupe du bâton de ski ou de marche de la figure 6, le panier
étant fixé à l'interface de fixation.
Description détaillée
[0022] Les figures 1 et 2 illustrent un bâton de ski ou de marche 1 selon un premier mode
de réalisation de l'invention. Le bâton de ski ou de marche 1 est destiné à la pratique
du ski ou de la marche. Par « bâton de ski », on comprend un bâton destiné à la pratique
de toute forme de ski, notamment le ski alpin, le ski de fond ou encore le monoski.
Par « bâton de marche », on comprend un bâton destiné à la pratique de toute forme
de marche, notamment la marche nordique, la marche en montagne, et même la course-à-pieds.
Dans tous les cas, le bâton de ski ou de marche 1 est un accessoire de sport en milieu
naturel permettant à son utilisateur de s'équilibrer par appui sur le sol et/ou de
transmettre une impulsion sur le sol pour avancer. Le bâton de ski ou de marche comprend
ainsi une résistance adaptée pour supporter des efforts importants, au moins égaux
au poids de son utilisateur. Le bâton de ski ou de marche comprend également une résistance
adaptée pour supporter les chocs, les frottements et les températures inhérentes à
la pratique du ski ou de la marche.
[0023] Le bâton de ski ou de marche comprend une tige 2 s'étendant suivant un premier axe
Z. On suppose que le premier axe Z est parallèle à l'axe vertical. Dans ce document,
les termes "au-dessus", "en-dessous", "inférieur" et "supérieur" se rapportent à un
agencement selon l'axe vertical. Sur la figure 1, le premier axe Z est orienté de
bas en haut.
[0024] De manière classique, la tige 2 comprend une extrémité supérieure (non représentée),
avantageusement pourvue d'une poignée, et une extrémité inférieure destinée à prendre
appui sur le sol.
[0025] La tige 2 peut être un élément tubulaire par exemple en aluminium ou en carbone.
Le bâton de ski ou de marche 1 comprend en outre une interface de fixation 3 fixée
solidairement à l'extrémité inférieure de la tige 2. Le bâton de ski ou de marche
1 comprend aussi un panier 4 fixé de manière amovible à l'interface de fixation 3.
[0026] L'interface de fixation 3 peut notamment être collée à l'extrémité inférieure de
la tige 2. L'interface de fixation 3 n'est pas destinée à être désolidarisée de la
tige 2 lors de l'utilisation ordinaire du bâton de ski ou de marche 1. Néanmoins,
l'interface de fixation 3 peut être désolidarisée de la tige lors d'une opération
de réparation. L'interface de fixation 3 peut par exemple être collée à la tige 2
au moyen d'une colle. Cette colle peut être apte à se dissoudre ou se ramollir lorsqu'elle
est portée à température suffisante, permettant ainsi le retrait de l'interface de
fixation 3 de l'extrémité inférieure de la tige. Ainsi, on comprend que l'interface
de fixation 3 n'est pas destinée à être désolidarisée de la tige lors d'une utilisation
ordinaire du bâton de ski ou de marche, notamment lors d'une pratique sportive.
[0027] L'interface de fixation 3 peut en outre supporter une pointe (non représentée), de
préférence rigide, et destinée à entrer en contact direct avec le sol. La pointe peut
être par exemple une pointe métallique ou une pointe en carbure. Avantageusement,
l'interface de fixation 3 comprend un moyen de fixation de cette pointe. Comme cela
est visible sur la figure 5, ce moyen de fixation peut comprendre un logement ou ouverture
centrale 12 dans lequel cette pointe est emmanchée.
[0028] Le panier 4 est un élément permettant de prendre appui sur un sol meuble. A cet effet,
le panier 4 comprend une portion d'appui 6 s'étendant radialement. La portion d'appui
6 peut s'étendre au moins grossièrement horizontalement lorsque la tige 2 s'étend
verticalement. Par "grossièrement horizontalement" on comprend que la portion d'appui
peut aussi s'étendre le long d'une portion qui n'est pas parfaitement plane mais par
exemple concave ou convexe. La portion d'appui 6 peut par exemple s'étendre suivant
une portion de sphère, comme cela est visible sur les figures 1 et 2, ou même selon
toute autre forme courbe. La portion d'appui 6 peut être pleine, comme cela est représenté
sur les figures, ou en variante être ajourée. D'une manière générale, la portion d'appui
comprend une projection dans le plan perpendiculaire au premier axe Z de surface suffisante
pour prendre appui sur un terrain meuble. La surface de la portion d'appui 6 peut
être plus ou moins importante en fonction du type de terrain pratiqué.
[0029] La figure 3 permet de bien visualiser la forme de la portion d'appui 6 en projection
dans un plan perpendiculaire au premier axe Z. En l'espèce, la portion d'appui 6 s'étend
radialement vers l'arrière depuis l'interface de fixation 3, mais pas vers l'avant.
L'avant et l'arrière sont définis selon le sens de progression d'un utilisateur du
bâton de ski ou de marche. L'arrière est donc le côté opposé vers lequel l'utilisateur
se déplace. La portion d'appui 6 peut notamment comprendre un contour de forme trapézoïdale
dont les côtés sont arrondis. En variante toute autre forme de surface d'appui pourrait
être envisagée. La surface d'appui pourrait par exemple avoir une forme circulaire
et la tige 2 pourrait être aligné avec un centre de cette forme circulaire.
[0030] Comme nous allons le voir plus en détail par la suite, le panier 4 est fixé de manière
amovible à l'interface de fixation 3. Par "de manière amovible", on comprend que le
panier 4 est fixé de manière réversible à l'interface de fixation 3. Les opérations
d'assemblage et de désassemblage du panier à l'interface de fixation peuvent être
réalisées aisément, rapidement, sans outil particulier, et sans endommagement de l'interface
de fixation 3 ou du panier 4. Ces opérations peuvent ainsi être répétées de nombreuses
fois au cours d'une séance de pratique ou entre chaque séance de pratique.
[0031] L'interface de fixation 3 comprend une patte élastique 7 pourvue d'une première surface
de retenue 8. Le panier 4 comprend une deuxième surface de retenue 9 coopérant avec
la première surface de retenue 8 pour retenir le panier 4 sur l'interface de fixation
3, elle-même liée à la tige 2 suivant le premier axe Z. Les surfaces de retenue 8
et 9 sont donc destinées à venir en appui l'une contre l'autre pour empêcher le désassemblage
involontaire du panier 4 et de l'interface de fixation 3.
[0032] L'élasticité de la patte élastique 7 permet de dégager les deux surfaces de retenue
8 et 9 l'une de l'autre, ce qui permet de désassembler le panier 4 de l'interface
de fixation consécutivement à un appui sur la patte élastique. Par "élastique", on
comprend que la patte élastique 7 est apte et destinée à se déformer pour solidariser
ou désolidariser le panier 4 de l'interface de fixation 3. La patte élastique 7 peut
donc se trouver dans une configuration dite "de repos" qui correspond à sa position
naturelle lorsqu'aucun effort n'est appliqué contre elle, et une configuration dite
"contrainte" ou "fléchie" qui correspond à une position déformée de la patte élastique
sous l'effet d'un effort appliqué contre elle. En configuration de repos, la première
surface de retenue 8 est positionnée en vis-à-vis de la deuxième surface de retenue
9 pour maintenir le panier 4. En configuration contrainte, la première surface de
retenue 8 est écartée de la deuxième surface de retenue 9. On comprend donc que la
première surface de retenue 8 est mobile entre deux positions distinctes grâce à l'élasticité
de la patte élastique 7. Inversement, la deuxième surface de retenue 9 n'est pas destinée
à être déplacée par rapport au corps du panier 4.
[0033] L'effort nécessaire pour faire passer la patte élastique 7 de sa configuration de
repos à sa configuration fléchie est à la fois suffisamment important pour éviter
un déplacement non souhaité de la patte élastique, et suffisamment faible pour pouvoir
être exercé par tout utilisateur, de préférence avec un seul doigt. Cet effort peut
être par exemple de l'ordre de quelques Newtons.
[0034] La déformation de la patte élastique 7 entre sa configuration de repos et sa configuration
fléchie est une déformation non permanente. La patte élastique est apte à reprendre
automatiquement sa configuration de repos lorsque l'effort appliqué contre la patte
élastique cesse. La patte élastique est également configurée pour subir un grand nombre
de flexions entre sa configuration de repos et sa configuration fléchie sans se casser.
Sur la figure 4, la patte élastique 7 en configuration de repos est illustrée avec
un contour en trait plain et la patte élastique en configuration fléchie 7' est illustrée
avec un contour en pointillés.
[0035] Contrairement à toute idée reçue, il a été découvert qu'il est préférable d'intégrer
une patte élastique à l'interface de fixation, laquelle est solidaire de la tige 2,
plutôt que sur le panier lui-même. Un tel agencement présente plusieurs avantages.
En premier lieu, il permet une manipulation plus aisée de la patte élastique 7 pour
réaliser l'opération de désolidarisation du panier par une simple poussée. De plus,
comme le panier 4 ne comprend aucune pâte élastique, il est plus facile à fabriquer.
Les matériaux envisagés pour la fabrication du panier peuvent être choisis parmi une
plus grande gamme de matériaux. On peut par exemple choisir un matériau particulièrement
résistant à l'abrasion, ou rigide, sans chercher à obtenir une certaine élasticité.
Chaque panier est ainsi plus simple et plus facile à produire. Un bâton de ski ou
de marche peut ainsi être proposé sous forme d'un kit comprenant plusieurs paniers
4 interchangeables, chacun de ces paniers 4 étant facile à fabriquer.
[0036] En particulier, selon le premier mode de réalisation, lequel est illustré sur les
figures 1 à 5, l'interface de fixation 3 comprend une unique patte élastique 7. L'interface
de fixation 3 est ainsi assez simple à fabriquer et offre néanmoins une retenue suffisamment
efficace du panier 4.
[0037] En référence aux figures 4 et 5, l'interface de fixation 3 comprend un corps 10 tubulaire.
Le corps 10 comprend une première ouverture centrale 11, borgne, dont l'entrée est
tournée vers le haut, et s'étendant parallèlement au premier axe Z. L'extrémité inférieure
de la tige 2 est emmanchée dans la première ouverture centrale 11. La fixation de
l'interface de fixation à la tige peut éventuellement être sécurisée au moyen d'une
colle, comme expliqué précédemment. Le corps 10 comprend également une deuxième ouverture
centrale 12, borgne, dont l'entrée est tournée vers le bas, et s'étendant parallèlement
au premier axe Z. La pointe du bâton de ski ou de marche est emmanchée dans la deuxième
ouverture centrale 12. La fixation de la pointe à l'interface de fixation 3 peut aussi
être sécurisée au moyen d'une colle.
[0038] Selon une variante de réalisation (non représentée), le corps 10 pourrait être pourvu
d'une unique ouverture centrale, non borgne. La tige pourrait alors traverser cette
unique ouverture centrale, ladite pointe étant supportée directement par l'extrémité
inférieure de la tige.
[0039] Le corps 10 de l'interface de fixation 3 comprend aussi une collerette 13. La collerette
13 est agencée au niveau de l'extrémité supérieure de l'interface de fixation 3. La
collerette 13 forme une butée pour le panier selon le premier axe Z. Lorsque l'utilisateur
enfonce la tige dans un sol meuble, un effort de réaction de bas en haut se produit
sur le panier 4. Cet effort de réaction est supporté par la collerette 13, ce qui
évite au panier 4 de remonter et de forcer sur la patte élastique 7.
[0040] La patte élastique 7 s'étend vers le bas depuis la collerette 13. La patte élastique
7 comprend une charnière élastique 14 et une dent de retenue 15. La dent de retenue
15 est reliée au corps 10, et notamment à la collerette 13, par l'intermédiaire de
la charnière élastique 14. La dent de retenue 15 comprend ladite première surface
de retenue 8. La surface de retenue 8 est ainsi reliée au corps 10 par l'intermédiaire
d'un élément élastique qui, en l'espèce, est la charnière élastique 14. La dent de
retenue 15 comprend également une surface d'appui 16 destinée à être pressée par un
utilisateur pour dissocier le panier de l'interface de fixation. La patte élastique
7 s'étend à distance non nulle du corps 10. Avantageusement, la distance radiale D1
séparant l'extrémité de la patte élastique 7 du corps 10 est à la fois suffisamment
importante pour permettre de décaler totalement les deux surfaces de retenue 8 et
9, et à la fois suffisamment faible pour que la patte élastique 7 puisse entrer en
contact avec le corps 10 sans se casser ou se déformer de manière permanente.
[0041] La patte élastique 7 est donc destinée à être manipulée par pression sur la surface
d'appui 16 et non par une quelconque traction. Une action de poussée est plus facile
à réaliser, en particulier lorsque la main est engourdie et/ou lorsqu'on porte des
gants.
[0042] Avantageusement, la surface d'appui 16 présente une surface d'appui suffisamment
importante pour être manipulée par un utilisateur, notamment avec le pouce, même si
cet utilisateur porte des gants. La surface d'appui peut être de préférence supérieure
ou égale à 0,5 cm2.
[0043] Avantageusement encore, la surface d'appui 16 comprend un galbe facilitant l'extraction
du panier dès que les surfaces de retenue 8 et 9 sont dégagées l'une de l'autre. En
effet, lorsqu'un utilisateur appuie sur la surface d'appui 16, la patte élastique
7 pivote autour de sa charnière élastique 14 et le bord supérieur de la surface d'appui
16 se positionne en appui contre une paroi verticale du panier 4. Le galbe de la surface
d'appui 16 induit alors un effort sur le panier 4 qui tend à déplacer automatiquement
le panier 4 vers le bas. Ceci facilite son extraction de l'interface de fixation 3.
L'extraction du panier 4 peut être obtenue d'un seul geste, en appuyant simplement
sur la surface d'appui 16.
[0044] Par ailleurs, le corps 10 de l'interface de fixation 3 comprend avantageusement une
portion inférieure 17 de forme tronconique, ce qui facilite l'insertion du panier
4 autour du corps 10.
[0045] Le panier 4 comprend non seulement la portion d'appui 6 décrite précédemment, mais
également une portion tubulaire 18 agencée au-dessus de la portion d'appui 6. La portion
tubulaire 18 entoure l'interface de fixation 3. La portion tubulaire 18 du panier
4 comprend ainsi une troisième ouverture centrale 19 à l'intérieur de laquelle est
engagée l'interface de fixation 3. La troisième ouverture centrale 19 est une ouverture
traversante, c'est-à-dire qu'elle comprend une entrée et une sortie. Lorsque le panier
4 est assemblé à l'interface de fixation 3, l'extrémité inférieure de l'interface
de fixation 3 ressort de la troisième ouverture centrale 19.
[0046] Selon une variante de réalisation non représentée, l'ouverture centrale 19 pourrait
ne pas être une ouverture traversante mais une ouverture borgne ouverte uniquement
vers le haut. Ainsi, l'extrémité inférieure du bâton de ski ou de marche 1 serait
formée directement par le panier 4. Le panier cumulerait alors la fonction de fournir
une portion d'appui pour évoluer sur les terrains meubles, mais également une fonction
d'interface de contact avec le sol. Le panier pourrait alors porter une pointe ou
tout autre type d'embout apte à entrer en contact avec le sol, par exemple un embout
en caoutchouc ou en matière souple équivalente. Dans une telle hypothèse, on pourrait
également concevoir que le panier ne comporte plus la portion d'appui 6 mais uniquement
un embout destiné à entrer en contact avec le sol. Ainsi, dans la présente invention,
le terme "panier" désigne de préférence tout accessoire susceptible d'être fixé à
l'extrémité inférieure de la tige 2 et adapté pour stabiliser ou transmettre une impulsion
sur le sol pour la pratique du ski ou de la marche. Selon encore une autre variante
de réalisation, le panier 4 pourrait être simplement destiné à recouvrir la pointe
solidaire de l'interface de fixation. Selon cette variante, le panier servirait alors
uniquement comme élément de protection, par exemple dans le but de transporter le
bâton de ski ou de marche sans risque et/ou de le mettre en rayon d'un magasin sans
risque. Ceci est particulièrement utile lorsque la pointe du bâton de ski ou de marche
est très effilée.
[0047] Selon le mode de réalisation présenté, la troisième ouverture centrale 19 présente
une forme en trou de serrure, c'est-à-dire une forme composée d'une partie circulaire
20 (destinée à recevoir le corps 10) et d'une extension radiale 21 (destinée à recevoir
la patte élastique 7). Ceci permet d'assurer l'assemblage du panier 4 à l'interface
de fixation 3 selon une orientation unique. On peut ainsi s'assurer que la portion
d'appui 6 est correctement orientée. Ceci est particulièrement utile lorsque le bâton
de ski ou de marche 1 comprend une poignée et/ou une dragonne qui impose à l'utilisateur
de saisir le bâton de ski ou de marche selon une orientation spécifique. Ainsi, la
portion d'appui 6 du panier 4 reste correctement orientée relativement à la poignée.
Lors de la mise en place du panier 4, l'utilisateur voit instantanément quelle est
la bonne orientation du panier relativement à l'interface de fixation. Ainsi le clippage
du panier 4 sur l'interface 3 ne peut se faire que dans une seule orientation du panier
4, du fait de sa forme.
[0048] Avantageusement, la collerette 13 présente un contour extérieur épousant la forme
du contour de la troisième ouverture centrale 19. Ainsi, la collerette recouvre discrètement
la portion tubulaire 18. De plus, on dispose ainsi d'une surface d'appui relativement
importante entre la collerette 13 et la portion tubulaire 18.
[0049] La portion tubulaire 18 du panier 4 comprend également une fenêtre 22 par laquelle
la surface d'appui 16 est accessible. La fenêtre 22 présente des dimensions sensiblement
égales aux dimensions de la surface d'appui 16. En l'espèce la fenêtre 22 présente
une forme globalement rectangulaire. La fenêtre 22 est positionnée au-dessus de la
portion d'appui 6. Ainsi la surface d'appui 16 risque peu d'être actionnée involontairement,
par exemple consécutivement au choc du bâton de ski ou de marche 1 contre un relief,
cette dernière étant protégée par la portion d'appui 6 du panier.
[0050] Le bâton de ski ou de marche 1 comprend en outre un moyen de blocage en rotation
du panier 4 relativement à l'interface de fixation autour du premier axe Z. Comme
cela est visible sur les figures 2 et 4, le moyen de blocage en rotation peut être
formé par une nervure 23 solidaire du corps 10 de l'interface de fixation 3, coopérant
avec une rainure 24 formée dans la portion tubulaire 18 du panier 4. La nervure 23
et la rainure 24 s'étendent parallèlement au premier axe Z. On évite ainsi que le
panier 4 pivote autour de l'interface de fixation, ce qui pourrait exercer des contraintes
importantes sur la patte élastique 7. Ce moyen de blocage s'ajoute au moyen de blocage
décrit précédemment, résultant de la forme en trou de serrure de la troisième ouverture
centrale 19, formée d'une partie circulaire 20 et d'une extension radiale 21.
[0051] Selon différentes variantes de réalisation non représentées, le moyen de blocage
en rotation pourrait être réalisé différemment. Par exemple, la nervure pourrait être
formée dans la portion tubulaire 18 alors que la rainure serait formée dans le corps
10. Le moyen de blocage en rotation pourrait aussi être obtenu par toute autre correspondance
de formes non circulaires, par exemple en prévoyant un méplat dans le corps. Selon
encore une autre variante de réalisation, le moyen de blocage en rotation pourrait
être formé directement par la patte élastique en appui sur les bords de l'extension
radiale 21 de la troisième ouverture centrale 19. Dans ce cas, la patte élastique
7 serait susceptible de subir des efforts de torsion et serait dimensionnée en conséquence.
[0052] Avantageusement, l'interface de fixation 3 et le panier 4 peuvent être chacun une
pièce monobloc, par exemple obtenue par injection plastique. Le bâton de ski ou de
marche est ainsi simple et économique à fabriquer. Lorsque l'interface de fixation
est obtenue par injection de plastique dans un moule, l'élasticité de la patte élastique
7 est alors obtenue en choisissant un matériau plastique et des dimensions de la patte
élastique adaptés.
[0053] En variante, l'interface de fixation pourrait être réalisée différemment : la dent
de retenue 15 portant la surface de retenue 8 pourrait par exemple être un élément
distinct du corps 10 de l'interface de fixation 3, et relié au corps 10 par l'intermédiaire
d'un élément élastique. L'élément élastique peut alors comprendre une première extrémité
solidaire du corps 10 et une deuxième extrémité solidaire de la dent de retenue 15.
L'élément élastique reliant la dent de retenue 15 au corps 10 pourrait par exemple
être un ressort hélicoïdal de compression, ou un ressort à lame, ou encore un élément
en caoutchouc. Selon ce mode de réalisation, la dent de retenue 15 pourrait prendre
la forme d'un bouton poussoir mobile par rapport au corps. Dans cette hypothèse le
corps pourrait avantageusement comprendre un moyen de guidage du bouton poussoir.
Dans tous les cas, la surface de retenue 8 reste attachée au corps 10 de l'interface
de fixation 3 par l'intermédiaire d'un élément élastique.
[0054] Selon une autre variante, un élément élastique pourrait aussi être utilisé en combinaison
avec la patte élastique 7 telle que précédemment décrite, afin de soutenir et/ou de
limiter la flexion de la patte élastique.
[0055] Pour assembler le panier 4 à l'interface de fixation 3, il suffit d'engager le corps
10 de l'interface de fixation dans la troisième ouverture centrale 19 du panier 4,
en veillant à ce que l'extension radiale 21 soit positionnée en vis-à-vis de la patte
élastique 7. Ensuite, il suffit de pousser sur le panier 4 vers le haut pour faire
fléchir automatiquement la patte élastique 7. La patte élastique 7 fléchit automatiquement
au contact de la paroi intérieure de la troisième ouverture centrale 19 du panier.
La patte élastique 7 se détend automatiquement lorsque la surface d'appui 16 se positionne
en vis-à-vis de la fenêtre 22. Le panier est ainsi bloqué en position et le bâton
de ski ou de marche est prêt à l'emploi. Un seul geste suffit pour mettre en place
le panier 4 sur le bâton de ski ou de marche 1
[0056] Pour désassembler le panier 4 de l'interface de fixation 3, il suffit de presser,
par exemple avec le pouce, sur la surface d'appui 16. Le panier 4 descend alors automatiquement.
De même, un seul geste suffit pour retirer le panier 4 du bâton de ski ou de marche
1. Dans l'hypothèse où le panier 4 serait légèrement grippé autour du corps 10, par
exemple en raison de l'accumulation de particules, il peut être utile de tirer sur
le panier suivant le premier axe Z en même temps qu'on appui sur la surface d'appui
16. Cette opération reste néanmoins très facile à réaliser.
[0057] Les figures 6, 7 et 8 illustrent un bâton de ski ou de marche 101 selon un deuxième
mode de réalisation de l'invention. Le bâton de ski ou de marche 101 se distingue
du bâton de ski ou de marche 1 en ce que son interface de fixation 103 comprend non
pas une unique patte élastique mais deux pattes élastiques 107A, 107B distinctes.
Les deux pattes élastiques 107A, 107B sont diamétralement opposées et positionnées
respectivement à gauche et à droite d'un corps 110 de l'interface de fixation 103,
la gauche et la droite étant définies selon le point de vue de l'utilisateur. La portion
tubulaire 118 du panier 104 comprend deux fenêtres 122A, 122B au travers desquelles
les surfaces d'appui des deux pattes élastiques 107A, 107B sont accessibles. L'opération
de désassemblage du panier 104 à l'interface de fixation 103 s'effectue en pressant
les deux pattes élastiques 107A, 107B l'une vers l'autre, par exemple avec le pouce
et l'index. Cette configuration peut permettre une meilleure répartition des efforts
sur les deux pattes élastiques 107A, 107B, et donc une meilleure tenue du panier 104
sur l'interface 103, et une plus grande durabilité dans le temps.
1. Bâton de ski ou de marche (1, 101) comprenant:
- une tige (2) s'étendant suivant un premier axe (Z),
- une interface de fixation (3, 103) comprenant un corps (10, 110) fixé solidairement
à une extrémité inférieure de la tige, et
- un panier (4, 104) fixé de manière amovible à l'interface de fixation, l'interface
de fixation comprenant au moins une première surface de retenue (8) attachée audit
corps par au moins un élément élastique (14), le panier comprenant une deuxième surface
de retenue (9) coopérant avec la première surface de retenue pour retenir le panier
à l'interface de fixation suivant ledit premier axe.
2. Bâton de ski ou de marche (1, 101) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'interface de fixation comprend au moins une patte élastique (7, 107A, 107B) comportant
ledit élément élastique et ladite première surface de retenue.
3. Bâton de ski ou de marche (1, 101) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'au moins une patte élastique (7, 107A, 107B) s'étend depuis ledit corps (10, 110)
parallèlement au premier axe (Z) vers l'extrémité inférieure du bâton de ski ou de
marche.
4. Bâton de ski ou de marche (1, 101) selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que l'au moins une patte élastique (7, 107A, 107B) comprend une charnière élastique (14)
et une dent de retenue (15), la dent de retenue comportant ladite première surface
de retenue, la dent de retenue étant reliée au corps par l'intermédiaire de la charnière
élastique (14).
5. Bâton de ski ou de marche (1, 101) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé
en qu'il comprend une dent de retenue (15) comportant ladite première surface de retenue
(8), la dent de retenue comprenant en outre une surface d'appui (16) destinée à être
pressée par un utilisateur pour dissocier le panier (4, 104) de l'interface de fixation
(3, 103), et en ce que le panier comprend au moins une fenêtre (22, 122A, 122B) par
laquelle la surface d'appui est accessible.
6. Bâton de ski ou de marche (1, 101) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le panier (4, 104) comprend une portion d'appui (6) et une portion tubulaire (18,
118) agencée au-dessus de la portion d'appui, la portion tubulaire entourant l'interface
de fixation (3, 103), ladite fenêtre (22, 122A, 122B) étant formée dans la portion
tubulaire.
7. Bâton de ski ou de marche (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la fenêtre (22) est positionnée au-dessus de la portion d'appui (6).
8. Bâton de ski ou de marche (1) selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que la portion tubulaire (18) comprend une ouverture centrale (19) en forme de trou de
serrure.
9. Bâton de ski ou de marche (1) selon l'une des revendications 5 à 8, caractérisé en ce que la surface d'appui (16) est configurée pour être pressée avec le pouce de la main.
10. Bâton de ski ou de marche (1, 101) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un moyen de blocage en rotation (23, 24) du panier (4, 104) relativement
à l'interface de fixation (3, 103) autour dudit premier axe (Z).
11. Bâton de ski ou de marche (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'interface de fixation (3) comprend une collerette (13) formant une butée pour le
panier (4) selon ledit premier axe (Z), et en ce que l'élément élastique s'étend depuis cette collerette.
12. Bâton de ski ou de marche (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'interface de fixation (3) comprend une unique patte élastique (7) comportant un
unique élément élastique et une unique surface de retenue.
13. Bâton de ski ou de marche (1, 101) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé
en que l'interface de fixation (3, 103) est un élément monobloc fabriqué par injection
plastique, et/ou en ce que le panier (4, 104) est un élément monobloc fabriqué par
injection plastique.
14. Bâton de ski ou de marche selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'interface de fixation (3, 103) comprend en outre une pointe destinée à entrer en
contact direct avec le sol.
15. Bâton de ski ou de marche selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'interface de fixation (3, 103) comprend un logement (12) dans lequel la pointe
est emmanchée.