Domaine technique
[0001] La présente invention concerne un dispositif de fin de course pour store à lamelles,
en particulier un dispositif de fin de course facilement réglable ou ajustable. L'invention
concerne en outre un store à lamelle comprenant un tel dispositif de fin de course
ainsi qu'une méthode de réglage ou d'ajustement d'un store à lamelles.
Etat de la technique
[0002] Les stores à lamelles, également désignés comme stores vénitiens ou brise soleil
à lamelles orientables (BSO), sont couramment utilisés pour habiller des ouvertures
de bâtiments telles que des fenêtres. Les lamelles peuvent être remontées ou descendues
selon les besoins et également inclinées suivant leur axe longitudinal pour occulter
plus ou moins la lumière. Leurs dimensions doivent donc être adaptées à celles des
ouvertures qu'ils équipent, en particulier leur longueur, ainsi que leur course depuis
leur position relevée ou haute, laissant l'ouverture libre, vers leur position basse
permettant d'occulter l'ouverture. La montée et la descente du store sont opérées
au moyen d'un treuil permettant d'enrouler autour d'un axe les suspenses du store
à lamelles. Pour éviter tout coincement ou disfonctionnement, des butées de fin de
course doivent être associées au treuil de sorte à adapter la longueur d'enroulement
des suspenses.
[0003] Le treuil étant logé dans le carter ou le mécanisme de traction et d'orientation
du store à lamelles, les butées de fin de course sont généralement réglées en usine
lors de l'assemblage du store. Cependant, lors de l'installation de tels stores à
lamelles, une adaptation de leur longueur, et par conséquent de leur course ou de
leurs points haut et bas, est souvent requise pour l'adapter sur place aux dimensions
de l'ouverture. Les systèmes connus nécessitent alors de démonter le treuil pour faire
les réglages nécessaires, ce qui qui représente une manutention coûteuse.
[0004] Il y a donc matière à améliorer les dispositifs existants de sorte à faciliter leur
réglage, notamment lors de leur installation ou de leur maintenance.
Bref résumé de l'invention
[0005] Un but de la présente invention est de proposer un dispositif de fin de course de
store à lamelles facilement ajustable au dimension du store à lamelles, en particulier
à la longueur de sa course et/ou à la position de ses points hauts et bas.
[0006] Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif de fin de course adaptable
à une grande variété de stores à lamelles, voir universel.
[0007] Un autre but de la présente invention est de proposer une méthode d'installation
et/ou de réglage de store à lamelles qui soit simple et rapide, c'est-à-dire, qui
nécessite un minimum d'opérations.
[0008] Selon l'invention, ces buts sont atteints notamment au moyen des éléments décrits
dans les revendications indépendantes et détaillés dans les revendications qui en
dépendent.
[0009] Cette solution présente notamment l'avantage par rapport à l'art antérieur de faciliter
l'installation et/ou le réglage de stores à lamelles et de limiter les coûts de fabrication
et/ou d'installation de tels stores à lamelles.
Brève description des figures
[0010] Des exemples de mise en oeuvre de l'invention sont indiqués dans la description illustrée
par les figures ci-dessous :
- Figure 1 : Vue éclatée en perspective d'un mécanisme de store à lamelles selon un
mode de réalisation de la présente invention,
- Figure 2 : Agrandissement de la figure 1, sur les détails du dispositif de fin course
avec butées en position fonctionnelle,
- Figure 3 : Détails du dispositif de fin course avec butées en position de réglage,
- Figure 4: Exemple d'une butée de fin de course selon un mode de réalisation de la
présente invention,
- Figure 5 : Exemple d'élément curseur selon un mode de réalisation de la présente invention.
Exemple(s) de mode de réalisation de l'invention
[0011] En référence aux figures 1 et 2, le mécanisme de store à lamelles
1 comprend un bâti
10 destiné à être fixé au niveau de l'ouverture d'un bâtiment, en l'occurrence en partie
supérieure d'une telle ouverture et transversalement à l'ouverture. Le bâti
10 comporte à cet effet des moyens de fixation
11 adéquats, tels que des pattes de fixation ajourées et pouvant être fixées par des
vis sur le bâtiment. D'autres moyens équivalents peuvent être envisagés. Le bâti
10 comprend un logement
12 dans lequel sont insérés les éléments permettant d'actionner le store à lamelles
ou une partie de ces éléments. Le bâti
10 peut prendre la forme d'un profilé comportant une ouverture
13 orientée vers le bas lorsque le store est installé sur le bâtiment, et permettant
le passage des suspenses ou des sangles utilisées pour actionner le store à lamelles.
L'ouverture
13 peut être longitudinale sur toute la longueur du bâti
10 ou sur une portion significative du bâti
10. De préférence, elle se localise au moins au niveau des suspenses
23 et du dispositif de fin de course
40, décrit plus en détail plus loin, de sorte à le laisser accessible par un opérateur
le store une fois installé sur un bâtiment. Cela n'exclut pas que des caches de protections
amovibles puissent être installés pour protéger le dispositif de fin de course. Le
bâti
10 peut ainsi comporter deux bords latéraux
10a et un bord supérieur
10b, lesquels délimitent le logement
12.
[0012] Les termes « supérieur », « latéral », « inférieur », « horizontal » et « vertical
», ainsi que les orientations vers le haut ou vers le bas, et leurs équivalents doivent
être compris selon leur sens usuel. En particulier, ces termes s'appliquent au dispositif
de la présente description lorsqu'il est en position de fonctionnement, c'est-à-dire
installée sur un bâtiment de sorte à en occulter une ouverture. Le terme « translation
» s'entend comme un mouvement de translation directe entre deux élément, en l'absence
d'autres mouvements mécaniques telle qu'une rotation. En l'occurrence, la translation
de l'élément curseur
43 le long de l'élément fileté
44 désigne la translation directe sans participation des filetages.
[0013] Le mécanisme de store à lamelles
1 comporte en outre un axe d'enroulement
20 disposé de préférence dans le logement
12 du bâti
10 et un dispositif d'entrainement
30 fixé au bâti
10 et permettant de mettre en rotation l'axe d'enroulement
20. Le dispositif d'entrainement
30 peut par exemple comporter une manivelle actionnable par un opérateur et un cardan,
ou bien un moteur électrique ou tout arrangement équivalent.
[0014] La rotation de l'axe d'enroulement
20 permet de monter ou descendre le store à lamelles, suivant le sens de rotation adopté,
au moyen de sangles ou de suspenses qui s'enroulent autour de l'axe ou se déroulent.
[0015] Le mécanisme de store à lamelles
1 peut en outre comprendre des variateurs
21 permettant chacun d'actionner un jeu de deux suspenses
23 fixées sur les bords opposés des lamelles de sorte à pouvoir en moduler l'inclinaison.
[0016] Le mécanisme de store à lamelles
1 comporte en outre un dispositif de fin de cours
40 permettant de stopper la rotation de l'axe d'enroulement
20 dans les deux sens de rotation. Il comporte à cet effet une première butée de fin
de course
41, une seconde butée de fin de course
42 et un élément curseur
43 disposé entre les première
41 et seconde
42 butées de fin de course. Il comprend en outre un élément fileté
44 faisant office de vis sans fin entraîné en rotation par l'axe d'entrainement
20. L'élément fileté peut être à cet effet solidaire en rotation ou partie intégrante
de l'axe d'enroulement
20. Selon un mode de réalisation, l'élément fileté
44 est enchâssé sur l'axe d'entrainement
20. La géométrie interne de l'élément fileté
44 est avantageusement complémentaire de la géométrie de l'axe d'enroulement
20, par exemple de section carrée ou rectangulaire, de sorte à en rester solidaire en
rotation. Selon un mode de réalisation l'élément fileté
44 comporte en partie interne un dispositif anti-rotation
440 telle qu'une lèvre insérée dans une nervure longitudinale de l'axe d'enroulement
20 de sorte à maintenir l'élément fileté
44 solidaire en rotation de l'axe d'enroulement
20.
[0017] L'élément fileté
44 comporte un filetage sur sa surface extérieure sur tout ou partie de sa longueur.
[0018] L'élément curseur
43 comporte au moins une première surface de maintien
431 permettant de maintenir son orientation dans le bâti
10. En l'occurrence, la première surface de maintient
431 est en appui sur une surface interne du bâti
10 de sorte à prévenir la rotation de l'élément curseur
43 lorsque l'axe d'enroulement
20, et par conséquent l'élément fileté
44, sont mis en rotation. L'élément curseur
43 peu comporter une seconde surface de maintien
432 destinée à venir en appui sur une autre surface interne du bâti
10. Par exemple, les première
431 et seconde
432 surfaces de maintien peuvent être opposées l'une à l'autre et destinées à s'appuyer
chacune sur un bord latéral
10a du bâti
10. Les dimensions de l'élément curseur
43 sont à cet effet adaptées à la largeur du logement
12 du bâti
10. D'autres dispositions peuvent être envisagées, où l'une des première
431 et seconde
432 surfaces de maintien, ou une surface de maintien additionnelle, vient en appui à
l'intérieur du bord supérieur
10b du bâti
10. Les première
431 et seconde
432 surfaces de maintien peuvent correspondre aux bord extérieurs de l'élément curseur
43. Les surfaces de maintien s'inscrivent de préférence dans des plans parallèles à l'axe
d'enroulement
20 et aux bords du bâti sur lesquels ils s'appuient.
[0019] L'élément curseur
43 comporte un évidement, ou un trou traversant
430 dimensionné pour laisser le passage à l'élément fileté
44. Le trou traversant comporte au moins une surface fileté coopérant avec le filetage
de l'élément fileté
44.
[0020] Il résulte de cette disposition que lorsque l'élément fileté
44 est mis en rotation, au moyen de l'axe d'enroulement
20, la position relative transversale de l'élément curseur
43 et de l'élément fileté
44 varie proportionnellement au nombre de tours de l'axe d'enroulement
20, comme symbolisé par la flèche L, du fait de la coopération entre le filetage de l'élément
fileté
44 et le trou traversant
430 de l'élément curseur
43. En d'autres termes, l'élément curseur
43 se déplace en translation par rapport à l'élément fileté
44 selon l'axe longitudinal de l'axe d'enroulement
20. Ce mouvement de translation relative est possible du fait que l'un ou l'autre au
moins de l'élément curseur
43 et de l'élément fileté
44 est libre de se déplacer en translation par rapport au bâti
10. Selon un mode de réalisation l'élément curseur
43, bien que maintenu par sa ou ses surfaces de maintien
431, 432, peut coulisser dans le bâti
10. Alternativement ou en plus, l'élément fileté
44, bien que solidaire en rotation de l'axe d'enroulement
20 peut coulisser en translation le long de celui-ci.
[0021] Le mouvement de translation relative entre l'élément curseur
43 et l'élément fileté
44 reste possible jusqu'à ce que l'élément curseur
43 vienne en butée sur l'une des première
41 et seconde
42 butées. Les première
41 et seconde
42 butées sont solidaires en rotation de l'élément fileté
44 et/ou de l'axe d'enroulement
20. Il est en effet possible que l'une ou les deux butées soient solidaire de l'axe d'enroulement
20 et comprenne une surface de contact disposée au niveau de l'élément fileté
44 de sorte à stopper la translation de l'élément curseur
43 sur l'élément fileté
44. Une telle disposition déportée n'est cependant pas privilégiée. De préférence les
première
41 et seconde
42 butées sont solidaires de l'élément fileté
44. Elles peuvent être indépendamment fixées à l'une de ses extrémités ou sur sa circonférence.
[0022] La distance entre les première
41 et seconde
42 butées est proportionnelle à la course du store à lamelles entre sa position déployée
ou basse, et sa position rétractée ou relevée. La position déployée désigne la position
du store lorsqu'il est totalement descendu, occultant ainsi au maximum l'ouverture
qu'il habille. La position rétractée ou relevée désigne ici la position du store la
plus haute, rendant libre l'ouverture du bâtiment correspondante.
[0023] Les premières
41 et seconde
42 butées peuvent être indépendamment fixes ou réglables par rapport à l'élément fileté
44. De préférence, l'une au moins des première
41 et seconde
42 butée est réglable par rapport à l'élément fileté
44. Une butée réglable désigne une butée dont la position longitudinale sur l'élément
fileté
44 peut être modifiée ou ajustée par un opérateur.
[0024] La figure 4 montre un exemple de butée réglable selon la présente invention. Une
telle butée comporte une première partie de butée
420 et une seconde partie de butée
421 pouvant être au moins partiellement dissociées l'une de l'autre. Dans leur configuration
associées, elles enserrent l'élément fileté
44 de sorte à être solidaire en rotation avec lui. Avantageusement, la surface interne
des première
420 et seconde
421 parties de butée, en vis-à-vis l'une de l'autre, sont filetées de sorte que leur
serrage sur l'élément fileté
44 n'abime pas le filetage de l'élément fileté. La dissociation au moins partielle des
première
420 et seconde
421 parties de butée permet de désolidariser la butée réglable de l'élément fileté
44 et de la placer à une position adéquate sur l'élément fileté
44. Une dissociation partielle désigne par exemple un état ou les première
420 et seconde
421 parties restent physiquement liées mais suffisamment distantes l'une de l'autre pour
se désolidariser de l'élément fileté
44 qu'elle entourent et permettre un mouvement de translation le long de l'élément fileté
44. Alternativement, la dissociation partielle des première
420 et seconde
421 parties permet un simple desserrage de la butée, autorisant ainsi sa rotation autour
de l'élément fileté
44. Dans ce cas, la butée peut être maintenue alors que l'axe d'enroulement
44 est mis en rotation sur un certain nombre de tours jusqu'à se placer à une position
adéquate sur l'élément fileté 44, avant d'y être à nouveau solidarisée en rotation.
Dans ce cas, la butée réglable peut rester liée au mécanisme sans risque de tomber.
Alternativement, les première
420 et seconde
421 parties restent physiquement liées l'une à l'autre par une seule de leur extrémité
et sont totalement séparées l'une de l'autre à leur seconde extrémité. Dans le cas
d'une butée totalement dissociée, les première
420 et seconde
421 parties sont totalement indépendantes l'une de l'autre, ce qui permet par exemple
de sortir la butée du mécanisme pour la remplacer, sans avoir à démonter d'autres
éléments.
[0025] L'assemblage des première
420 et seconde
421 parties de butée permet de serrer à nouveau la butée réglable sur l'élément fileté
44 pour servir de butée de fin de course. La butée réglable peut ainsi être déplacée
le long de l'élément fileté
44 et/ou remplacée sans devoir démonter les autres éléments du mécanisme de store à
lamelles
1. En l'occurrence, les première
420 et seconde
421 parties de butée peuvent être dissociées et assemblées autour de l'élément fileté
44 par un opérateur via l'ouverture
13 du bâti
10.
[0026] Les première
420 et seconde
421 parties de butée peuvent former par exemple une bride, étant liées entre elles par
l'une de leurs extrémités par une charnière ou un axe pivot
422 permettant leur articulation, et pouvant être verrouillées l'une à l'autre à leur
extrémité opposée par un dispositif de verrouillage
423a, 423b. Un tel dispositif de verrouillage peut par exemple comprendre un boulon et un trou
fileté ou un boulon associé à un écrou, une bride rétractable sur un ergot, un système
de clipsage ou tout équivalent. Alternativement, deux dispositifs de verrouillage
peuvent être disposés à chacune des extrémités des première et seconde parties de
butée de sorte à pouvoir les désolidariser totalement l'une de l'autre.
[0027] Une butée fixe est au contraire non ajustable par rapport à l'élément fileté
44. Elle peut être par exemple collée, soudée, ou moulée de manière intégrale avec l'élément
fileté
44. Une butée fixe est de préférence disposée à une extrémité de l'élément fileté
44.
[0028] La première butée
41 peut être disposée à une extrémité de l'élément fileté
44 ou proche de cette extrémité et la seconde butée
42 peut être disposée à l'extrémité opposée de l'élément fileté
44 ou proche de cette extrémité.
[0029] Chacune des première
41 et seconde
42 butées correspond à l'une des positions haute et basse du store à lamelles. Selon
un mode de réalisation, la première butée
41 correspond à la position haute du store à lamelles et la seconde butée
42 correspond à la position basse du store à lamelles. Selon un autre mode de réalisation,
la première butée
41 correspond à la position basse du store à lamelles et la seconde butée
42 correspond à la position haute du store à lamelles.
[0030] Selon un mode de réalisation, la première butée
41 est fixe et la seconde butée
42 est réglable. Selon un autre mode de réalisation, la première butée
41 est réglable et la seconde butée
42 est fixe.
[0031] Selon un aspect de la présente description, la position de l'élément curseur
43 sur l'élément fileté
44 peut être ajustée par un opérateur. A cet effet, l'élément curseur
43 peut être désolidarisé de l'élément fileté, au moins partiellement, de sorte à pouvoir
effectuer un mouvement de translation le long de l'élément fileté
44 en l'absence de rotation de l'axe d'entrainement
20. En d'autres termes, la position relative de l'élément curseur
43 et des première
41 et seconde
42 butées peut être ajustée par translation de l'élément curseur
43 par rapport à l'élément fileté
44, pour une position donnée du store à lamelles. Selon un mode de réalisation, l'élément
curseur
43 comporte une première partie d'élément curseur
433 et une seconde partie d'élément curseur
434 pouvant être au moins partiellement dissociées l'une de l'autre. Dans leur configuration
associées, elles enserrent l'élément fileté
44 tout en permettant sa rotation. Au moins l'une des surfaces internes
4330, 4340 des première
433 et seconde
434 parties d'élément curseur, en vis-à-vis l'une de l'autre, est filetée de sorte à
permettre la rotation de l'élément fileté une fois l'élément curseur
44 positionné.
[0032] La dissociation au moins partielle des première
433 et seconde
434 parties d'élément curseur permet de désolidariser l'élément curseur
43 de l'élément fileté
44 et de le placer à une position adéquate sur l'élément fileté
44. L'assemblage des première
433 et seconde
434 parties d'élément curseur permet de serrer à nouveau l'élément curseur sur l'élément
fileté
44 sans pour autant entraver la rotation de l'élément fileté
44 dans le trou traversant de l'élément curseur formé par les surface internes
4330 et
4340 en vis-à-vis. L'élément curseur
44 peut ainsi être déplacé le long de l'élément fileté
44 sans devoir démonter les autres éléments du mécanisme de store à lamelles
1. En l'occurrence, les première
433 et seconde
434 parties d'élément curseur peuvent être dissociées et assemblées autour de l'élément
fileté
44 par un opérateur via l'ouverture
13 du bâti
10.
[0033] Les première
433 et seconde
434 parties d'élément curseur peuvent former par exemple une bride, étant liées entre
elles par l'une de leurs extrémités par une charnière ou un axe pivot
435 permettant leur articulation, et pouvant être verrouillées l'une à l'autre à leur
extrémité opposée par un dispositif de verrouillage d'élément curseur
436a, 436b. Un tel dispositif de verrouillage peut par exemple comprendre un boulon et un trou
fileté ou un boulon associé à un écrou, une bride rétractable sur un ergot, un système
de clipsage ou tout équivalent. Alternativement, deux dispositifs de verrouillage
peuvent être disposés à chacune des extrémités des première
433 et seconde
434 parties d'élément curseur de sorte à pouvoir les désolidariser totalement l'une de
l'autre.
[0034] Selon un mode de réalisation, la surface interne
4330, 4340 d'une seule des première
433 et seconde
434 parties est filetée, l'autre des surfaces internes étant lisse. Le trou traversant
que forment les première
4330 et seconde
4340 surfaces internes est dimensionné pour maintenir le filetage de l'élément fileté
44 engagé avec le filetage de la surface interne filetée. La surface interne lisse peut
correspondre au diamètre extérieur du filetage de l'élément fileté
44 ou être légèrement plus grand, pour autant que les filetages restent engrenés l'un
à l'autre. Selon un mode de réalisation, la première surface interne
4330, en position supérieure, comporte un filetage, et la seconde surface interne
4340, en position inférieure, est lisse de sorte à faire office de support pour l'élément
fileté
44. Selon une telle disposition, lorsque les première
433 et seconde
434 parties d'élément curseur sont dissociées, au moins partiellement, il suffit de relever
l'élément curseur
43 pour désengager les filetages et permettre ainsi son positionnement ailleurs sur
l'élément fileté
44. Selon un autre mode de réalisation, la première surface interne
4330, en position supérieure, est lisse, et la seconde surface interne
4340, en position inférieure, comporte un filetage. De la sorte, lorsque la seconde partie
434 est dissociée de la première, le filetage correspondant est automatiquement désengagé
de l'élément fileté
44. L'élément curseur
43 peut alors glisser librement sur l'élément fileté
44, notamment au moyen de la première surface interne
4330.
[0035] Selon un mode de réalisation, la première partie
433 d'élément curseur, en position supérieure, et la seconde partie
434 d'élément curseur, en position inférieure, sont dissociables de sorte à ouvrir totalement
le trou traversant
430, c'est-à-dire sur toute la largeur de l'élément curseur
43. Ainsi l'élément curseur
43 peut être totalement dissocié de l'axe d'enroulement
20.
[0036] Selon un mode de réalisation, visible plus en détail dans la figure 6, l'une des
première
433 et seconde
434 parties forme un corps d'élément curseur
437 comprenant une troisième surface interne
4300 autour du trou traversant
430. Le corps d'élément curseur
437 forme ainsi une partie intégrale, c'est-à-dire non divisible ou dissociable, entourant
l'élément fileté
44 sur une épaisseur de corps
E2 inférieure à l'épaisseur totale
E1 de l'élément curseur
43 (Fig.5). L'épaisseur de corps
E2 peut par exemple représenter de 10% à 90%, telle que un tiers, la moitié ou les deux
tiers, de l'épaisseur totale
E1 de l'élément curseur
43. Ainsi l'autre des première
433 et seconde
434 parties ne se dissocie que sur une fraction de l'épaisseur de l'élément curseur
43.
[0037] La troisième surface interne
4300 peut être d'une épaisseur
E2 correspondant à l'épaisseur du corps d'élément curseur
435. Ce n'est cependant pas une condition indispensable. Elle peut par exemple être plus
étroite. La troisième surface interne
4300 peut être dimensionnée de sorte à servir de guide ou de maintien permanent de l'élément
curseur
43 sur l'élément fileté
44 tout en permettant sa translation le long de l'élément fileté
44. Selon les configurations des première
433 et seconde
434 parties de l'élément curseur
43, elle peut former une surface circulaire lisse en contact avec l'élément fileté
44, soit de diamètre correspondant au diamètre extérieur de l'élément fileté
44 ou légèrement plus grand. Elle peut alternativement prendre une forme permettant
de ne pas être totalement en contact avec toute la circonférence de l'élément fileté
44. Elle peut par exemple former un surface circulaire d'un diamètre supérieur au diamètre
de l'élément fileté
44. Alternativement, elle peut former une surface ovoïde, rendant le trou traversant
430 oblong sur l'épaisseur
E2 du corps d'élément curseur
437. Dans ce cas, le plus grand diamètre de cette surface ovoïde est de préférence orienté
verticalement, de sorte à permettre un mouvement vertical de l'élément curseur
43 par rapport à l'élément fileté
44.
[0038] Selon un mode de réalisation, La première partie
433 de l'élément curseur, en position supérieure, est intégrée au corps d'élément curseur
435. Sa première surface interne
4330 est filetée de sorte à coopérer avec le filetage de l'élément fileté
44. Sa troisième surface interne
4300 est dimensionnée de sorte à être en contact avec la partie supérieure de l'élément
fileté
44 et à laisser sa partie inférieure libre. L'espace libre laissé entre la troisième
surface interne et l'élément fileté
44 est prévu pour permettre de dégager le filetage de la surface interne
4330 du filetage de l'élément fileté
44. La seconde partie
434 de l'élément curseur
43, en position inférieure, est lisse et permet le maintien de l'élément fileté
44 dans le trou traversant formé par les première
433 et seconde
434 parties lorsqu'elle est en position fonctionnelle, associée à la première partie.
Lorsque la seconde partie
434 est dissociée, au moins partiellement, de la première partie
433, l'élément curseur
43 peut être relevé dans les limites autorisées par la troisième surface interne
4300. Lorsque l'élément curseur
43 est en position relevée, la partie supérieure de la troisième surface interne
4300 n'est plus en contact avec l'élément fileté
44 et le filetage de la première surface interne
4330 se dégage de celui de l'élément fileté
44. L'élément curseur
43 peut ainsi glisser le long de l'élément fileté
44 à une position adéquate. La troisième surface interne
4300 est de préférence totalement lisse. Elle peut néanmoins comporter un filetage en
position supérieure, dans la continuité du filetage de la première partie
433, lequel peut se désengager de l'élément fileté
44 lors du désengagement de la première partie
433.
[0039] D'autres alternatives peuvent être envisagées selon les besoins. Par exemple, la
seconde partie
434, en position inférieure peut être intégrée au corps d'élément curseur
435 et comporter une surface interne
4340 filetée. Lorsque la seconde partie
434 est dissociée de la première, au moins partiellement, le filetage correspondant est
automatiquement désengagé de celui de l'élément fileté
44. Dans ce cas, l'élément curseur peut glisser le long de l'élément fileté
44 grâce à sa première surface interne et troisième surface interne
3400 toutes deux lisses, sans besoin de le pousser vers le haut. Cette disposition autorise
que la troisième surface interne soit en contact sur toute la circonférence de l'élément
fileté
44 pour autant qu'elle permette le coulissement de l'élément curseur
43 le long de l'élément fileté
44. Alternativement, la troisième surface interne 4300 peut être oblongue, et permettre
un mouvement vers le haut ou vers le bas de l'élément curseur
43 par rapport à l'élément fileté
44.
[0040] La présente description couvre en outre une méthode de réglage d'un dispositif de
fin de course
40 tel que décrit ici, en particulier lorsque le store à lamelles est déjà fixé sur
un bâtiment. Une telle méthode de réglage permet en l'occurrence de régler les fins
de course d'enroulement du store à lamelles en fonction de la longueur du store et/ou
de l'ouverture du bâtiment. La présente méthode comprend l'une ou plusieurs des étapes
suivantes selon les dispositions.
[0041] Une étape de positionner le store à lamelles à une position prédéterminée, telle
que sa position basse, sa position haute ou une position intermédiaire.
[0042] La méthode comprend une étape de désolidariser au moins partiellement la première
partie
433 et la seconde partie
434 de l'élément curseur
43. La désolidarisation s'effectue directement par l'ouverture
13 du bâti
10 permettant l'accès au logement
12. Elle peut être facilement opérée en déverrouillant le ou les dispositif de verrouillage
436a, 436b de l'élément curseur
43. Le déverrouillage peut être effectué manuellement sans outils dans le cas par exemple
de clipsage ou de bride élastique, ou au moyen d'outils tels qu'un tourne vis ou une
clé dans le cas d'un verrouillage par vis ou par boulons. La désolidarisation des
première
433 et seconde parties permet de dissociée le filetage de l'élément fileté
44 de celui présent sur l'élément curseur
43.
[0043] La présente méthode comporte l'étape de faire glisser en translation l'élément curseur
43 par rapport à l'élément fileté
44. Cette étape s'effectue sans modifier la position du store ni initier de rotation
de l'élément fileté
44. Selon les dispositions, la translation peut être effectuée de différentes manières.
Par exemple l'élément curseur
43 peut être glissé dans le logement du bâti
10, restant maintenu par une ou plusieurs de ses surfaces de maintien
431, 432 alors que l'élément fileté
44 reste fixé sur l'axe d'enroulement
20. Alternativement, l'élément fileté
44 peut coulisser longitudinalement sur l'axe d'enroulement
20 alors que l'élément curseur
44 est maintenu à une position fixe. Alternativement, l'élément curseur
43 peut coulisser dans son logement
12 et l'élément fileté
44 peut glisser le long de l'axe d'enroulement
20, ce qui présente en outre l'avantage de déplacer l'ensemble du dispositif de fin de
course le long de l'axe d'enroulement
20 et de l'adapter ainsi à la configuration ou à l'encombrement du mécanisme du store
à lamelles.
[0044] La méthode comporte une étape de positionner l'élément curseur
43 à l'endroit adéquat sur l'élément fileté et de combiner ses première
430 et seconde
434 parties de sorte à reconnecter le filetage de l'élément fileté 44 avec celui de la
ou des surfaces internes
4330 et
4340. La position adéquate de l'élément curseur
43 peut être par exemple au contact de l'une des première
41 ou seconde
42 butée. Cela peut être le cas par exemple pour la détermination des positions haute
et/ou basse du store à lamelles.
[0045] Alternativement, des repères peuvent être aménagés au niveau du bâti 10 ou de l'axe
d'enroulement de sorte à faire correspondre une position du store à lamelle avec une
position relative de l'élément curseur
43 et de l'élément fileté
44. Alternativement, des crans de positionnement peuvent être prévus sur le bâti
10 de sorte à placer l'élément curseur 43 à des emplacement prédéterminés. Des crans
de positionnement peuvent également être prévus pour l'élément fileté
44.
[0046] La méthode peut en outre comprendre une étape ou un ensemble d'étape permettant de
régler l'une ou les deux des première
41 et seconde
42 butées, le cas échéant. Le réglage d'une butée peut par exemple comprendre les étapes
décrites ci-dessus pour l'élément curseur
43. En l'occurrence, le réglage d'une butée réglable comprend la dissociation des première
420 et seconde
421 parties de butée, la translation de cette butée le long de l'élément fileté
44 et le verrouillage de cette butée sur l'élément fileté
44 de sorte à en être à nouveau solidaire en rotation.
[0047] La présente description couvre également un store à lamelles comprenant un dispositif
de fin de course réglable ici-décrit.
Numéros de référence employés sur les figures
[0048]
- 1
- Mécanisme de store à lamelles
- 10
- bâti
- 10a
- Bords latéraux
- 10b
- Bord supérieur
- 11
- Moyen de fixation
- 12
- Logement
- 13
- Ouverture
- 20
- Axe d'enroulement
- 30
- Dispositif d'entrainement
- 21
- Variateurs
- 23
- Suspenses
- 40
- Dispositif de fin de course
- 41
- Première butée
- 42
- Seconde butée
- 420
- Première partie de butée
- 421
- Seconde partie de butée
- 43
- Elément curseur
- 430
- Trou fileté
- 431
- Première surface de maintien
- 432
- Seconde surface de maintien
- 433
- Première partie d'élément curseur
- 434
- Seconde partie d'élément curseur
- 4330
- Première surface interne
- 4340
- Seconde surface interne
- 435
- Axe pivot
- 436a,436b
- Dispositif de verrouillage
- 437
- Corps d'élément curseur
- 4300
- Troisième surface interne
- 44
- Elément fileté
- 440
- Dispositif anti-rotation
- E1
- Epaisseur d'élément curseur
- E2
- Epaisseur de corps
- X
- Axe de rotation de l'axe d'entrainement