(19)
(11) EP 4 545 744 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
30.04.2025  Bulletin  2025/18

(21) Numéro de dépôt: 24207900.2

(22) Date de dépôt:  21.10.2024
(51) Int. Cl.: 
E06B 9/303(2006.01)
E06B 9/322(2006.01)
(52) Classification Coopérative des Brevets (CPC) :
E06B 9/303; E06B 9/322
(84) Etats contractants désignés:
AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC ME MK MT NL NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR
Etats d'extension désignés:
BA
Etats de validation désignés:
GE KH MA MD TN

(30) Priorité: 23.10.2023 CH 11732023

(71) Demandeur: Lamelcolor SA
1470 Estavayer-le-Lac (CH)

(72) Inventeur:
  • Bourqui, Fabrice
    1474 Châbles (CH)

(74) Mandataire: P&TS SA (AG, Ltd.) 
Avenue J.-J. Rousseau 4 P.O. Box 2848
2001 Neuchâtel
2001 Neuchâtel (CH)

   


(54) DISPOSITIF DE FIN DE COURSE DÉBROCHABLE POUR STORE À LAMELLES


(57) L'objet de la présente invention concerne un mécanisme de store à lamelles (1) comprenant un élément fileté (44) solidaire en rotation d'un axe d'enroulement (20), des butée de fin de course solidaires en rotation dudit élément fileté (44) ou dudit axe d'enroulement (20), et un élément curseur (43) mobile en translation le long de l'élément fileté entre les butées de fin de course, comprenant deux parties dissociables formant un trou (430) pourvu d'un filetage coopérant avec le filetage de l'élément fileté (44). La présente invention concerne en outre un store à lamelles comprenant un tel mécanisme et une méthode de réglage d'un tel mécanisme.




Description

Domaine technique



[0001] La présente invention concerne un dispositif de fin de course pour store à lamelles, en particulier un dispositif de fin de course facilement réglable ou ajustable. L'invention concerne en outre un store à lamelle comprenant un tel dispositif de fin de course ainsi qu'une méthode de réglage ou d'ajustement d'un store à lamelles.

Etat de la technique



[0002] Les stores à lamelles, également désignés comme stores vénitiens ou brise soleil à lamelles orientables (BSO), sont couramment utilisés pour habiller des ouvertures de bâtiments telles que des fenêtres. Les lamelles peuvent être remontées ou descendues selon les besoins et également inclinées suivant leur axe longitudinal pour occulter plus ou moins la lumière. Leurs dimensions doivent donc être adaptées à celles des ouvertures qu'ils équipent, en particulier leur longueur, ainsi que leur course depuis leur position relevée ou haute, laissant l'ouverture libre, vers leur position basse permettant d'occulter l'ouverture. La montée et la descente du store sont opérées au moyen d'un treuil permettant d'enrouler autour d'un axe les suspenses du store à lamelles. Pour éviter tout coincement ou disfonctionnement, des butées de fin de course doivent être associées au treuil de sorte à adapter la longueur d'enroulement des suspenses.

[0003] Le treuil étant logé dans le carter ou le mécanisme de traction et d'orientation du store à lamelles, les butées de fin de course sont généralement réglées en usine lors de l'assemblage du store. Cependant, lors de l'installation de tels stores à lamelles, une adaptation de leur longueur, et par conséquent de leur course ou de leurs points haut et bas, est souvent requise pour l'adapter sur place aux dimensions de l'ouverture. Les systèmes connus nécessitent alors de démonter le treuil pour faire les réglages nécessaires, ce qui qui représente une manutention coûteuse.

[0004] Il y a donc matière à améliorer les dispositifs existants de sorte à faciliter leur réglage, notamment lors de leur installation ou de leur maintenance.

Bref résumé de l'invention



[0005] Un but de la présente invention est de proposer un dispositif de fin de course de store à lamelles facilement ajustable au dimension du store à lamelles, en particulier à la longueur de sa course et/ou à la position de ses points hauts et bas.

[0006] Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif de fin de course adaptable à une grande variété de stores à lamelles, voir universel.

[0007] Un autre but de la présente invention est de proposer une méthode d'installation et/ou de réglage de store à lamelles qui soit simple et rapide, c'est-à-dire, qui nécessite un minimum d'opérations.

[0008] Selon l'invention, ces buts sont atteints notamment au moyen des éléments décrits dans les revendications indépendantes et détaillés dans les revendications qui en dépendent.

[0009] Cette solution présente notamment l'avantage par rapport à l'art antérieur de faciliter l'installation et/ou le réglage de stores à lamelles et de limiter les coûts de fabrication et/ou d'installation de tels stores à lamelles.

Brève description des figures



[0010] Des exemples de mise en oeuvre de l'invention sont indiqués dans la description illustrée par les figures ci-dessous :
  • Figure 1 : Vue éclatée en perspective d'un mécanisme de store à lamelles selon un mode de réalisation de la présente invention,
  • Figure 2 : Agrandissement de la figure 1, sur les détails du dispositif de fin course avec butées en position fonctionnelle,
  • Figure 3 : Détails du dispositif de fin course avec butées en position de réglage,
  • Figure 4: Exemple d'une butée de fin de course selon un mode de réalisation de la présente invention,
  • Figure 5 : Exemple d'élément curseur selon un mode de réalisation de la présente invention.

Exemple(s) de mode de réalisation de l'invention



[0011] En référence aux figures 1 et 2, le mécanisme de store à lamelles 1 comprend un bâti 10 destiné à être fixé au niveau de l'ouverture d'un bâtiment, en l'occurrence en partie supérieure d'une telle ouverture et transversalement à l'ouverture. Le bâti 10 comporte à cet effet des moyens de fixation 11 adéquats, tels que des pattes de fixation ajourées et pouvant être fixées par des vis sur le bâtiment. D'autres moyens équivalents peuvent être envisagés. Le bâti 10 comprend un logement 12 dans lequel sont insérés les éléments permettant d'actionner le store à lamelles ou une partie de ces éléments. Le bâti 10 peut prendre la forme d'un profilé comportant une ouverture 13 orientée vers le bas lorsque le store est installé sur le bâtiment, et permettant le passage des suspenses ou des sangles utilisées pour actionner le store à lamelles. L'ouverture 13 peut être longitudinale sur toute la longueur du bâti 10 ou sur une portion significative du bâti 10. De préférence, elle se localise au moins au niveau des suspenses 23 et du dispositif de fin de course 40, décrit plus en détail plus loin, de sorte à le laisser accessible par un opérateur le store une fois installé sur un bâtiment. Cela n'exclut pas que des caches de protections amovibles puissent être installés pour protéger le dispositif de fin de course. Le bâti 10 peut ainsi comporter deux bords latéraux 10a et un bord supérieur 10b, lesquels délimitent le logement 12.

[0012] Les termes « supérieur », « latéral », « inférieur », « horizontal » et « vertical », ainsi que les orientations vers le haut ou vers le bas, et leurs équivalents doivent être compris selon leur sens usuel. En particulier, ces termes s'appliquent au dispositif de la présente description lorsqu'il est en position de fonctionnement, c'est-à-dire installée sur un bâtiment de sorte à en occulter une ouverture. Le terme « translation » s'entend comme un mouvement de translation directe entre deux élément, en l'absence d'autres mouvements mécaniques telle qu'une rotation. En l'occurrence, la translation de l'élément curseur 43 le long de l'élément fileté 44 désigne la translation directe sans participation des filetages.

[0013] Le mécanisme de store à lamelles 1 comporte en outre un axe d'enroulement 20 disposé de préférence dans le logement 12 du bâti 10 et un dispositif d'entrainement 30 fixé au bâti 10 et permettant de mettre en rotation l'axe d'enroulement 20. Le dispositif d'entrainement 30 peut par exemple comporter une manivelle actionnable par un opérateur et un cardan, ou bien un moteur électrique ou tout arrangement équivalent.

[0014] La rotation de l'axe d'enroulement 20 permet de monter ou descendre le store à lamelles, suivant le sens de rotation adopté, au moyen de sangles ou de suspenses qui s'enroulent autour de l'axe ou se déroulent.

[0015] Le mécanisme de store à lamelles 1 peut en outre comprendre des variateurs 21 permettant chacun d'actionner un jeu de deux suspenses 23 fixées sur les bords opposés des lamelles de sorte à pouvoir en moduler l'inclinaison.

[0016] Le mécanisme de store à lamelles 1 comporte en outre un dispositif de fin de cours 40 permettant de stopper la rotation de l'axe d'enroulement 20 dans les deux sens de rotation. Il comporte à cet effet une première butée de fin de course 41, une seconde butée de fin de course 42 et un élément curseur 43 disposé entre les première 41 et seconde 42 butées de fin de course. Il comprend en outre un élément fileté 44 faisant office de vis sans fin entraîné en rotation par l'axe d'entrainement 20. L'élément fileté peut être à cet effet solidaire en rotation ou partie intégrante de l'axe d'enroulement 20. Selon un mode de réalisation, l'élément fileté 44 est enchâssé sur l'axe d'entrainement 20. La géométrie interne de l'élément fileté 44 est avantageusement complémentaire de la géométrie de l'axe d'enroulement 20, par exemple de section carrée ou rectangulaire, de sorte à en rester solidaire en rotation. Selon un mode de réalisation l'élément fileté 44 comporte en partie interne un dispositif anti-rotation 440 telle qu'une lèvre insérée dans une nervure longitudinale de l'axe d'enroulement 20 de sorte à maintenir l'élément fileté 44 solidaire en rotation de l'axe d'enroulement 20.

[0017] L'élément fileté 44 comporte un filetage sur sa surface extérieure sur tout ou partie de sa longueur.

[0018] L'élément curseur 43 comporte au moins une première surface de maintien 431 permettant de maintenir son orientation dans le bâti 10. En l'occurrence, la première surface de maintient 431 est en appui sur une surface interne du bâti 10 de sorte à prévenir la rotation de l'élément curseur 43 lorsque l'axe d'enroulement 20, et par conséquent l'élément fileté 44, sont mis en rotation. L'élément curseur 43 peu comporter une seconde surface de maintien 432 destinée à venir en appui sur une autre surface interne du bâti 10. Par exemple, les première 431 et seconde 432 surfaces de maintien peuvent être opposées l'une à l'autre et destinées à s'appuyer chacune sur un bord latéral 10a du bâti 10. Les dimensions de l'élément curseur 43 sont à cet effet adaptées à la largeur du logement 12 du bâti 10. D'autres dispositions peuvent être envisagées, où l'une des première 431 et seconde 432 surfaces de maintien, ou une surface de maintien additionnelle, vient en appui à l'intérieur du bord supérieur 10b du bâti 10. Les première 431 et seconde 432 surfaces de maintien peuvent correspondre aux bord extérieurs de l'élément curseur 43. Les surfaces de maintien s'inscrivent de préférence dans des plans parallèles à l'axe d'enroulement 20 et aux bords du bâti sur lesquels ils s'appuient.

[0019] L'élément curseur 43 comporte un évidement, ou un trou traversant 430 dimensionné pour laisser le passage à l'élément fileté 44. Le trou traversant comporte au moins une surface fileté coopérant avec le filetage de l'élément fileté 44.

[0020] Il résulte de cette disposition que lorsque l'élément fileté 44 est mis en rotation, au moyen de l'axe d'enroulement 20, la position relative transversale de l'élément curseur 43 et de l'élément fileté 44 varie proportionnellement au nombre de tours de l'axe d'enroulement 20, comme symbolisé par la flèche L, du fait de la coopération entre le filetage de l'élément fileté 44 et le trou traversant 430 de l'élément curseur 43. En d'autres termes, l'élément curseur 43 se déplace en translation par rapport à l'élément fileté 44 selon l'axe longitudinal de l'axe d'enroulement 20. Ce mouvement de translation relative est possible du fait que l'un ou l'autre au moins de l'élément curseur 43 et de l'élément fileté 44 est libre de se déplacer en translation par rapport au bâti 10. Selon un mode de réalisation l'élément curseur 43, bien que maintenu par sa ou ses surfaces de maintien 431, 432, peut coulisser dans le bâti 10. Alternativement ou en plus, l'élément fileté 44, bien que solidaire en rotation de l'axe d'enroulement 20 peut coulisser en translation le long de celui-ci.

[0021] Le mouvement de translation relative entre l'élément curseur 43 et l'élément fileté 44 reste possible jusqu'à ce que l'élément curseur 43 vienne en butée sur l'une des première 41 et seconde 42 butées. Les première 41 et seconde 42 butées sont solidaires en rotation de l'élément fileté 44 et/ou de l'axe d'enroulement 20. Il est en effet possible que l'une ou les deux butées soient solidaire de l'axe d'enroulement 20 et comprenne une surface de contact disposée au niveau de l'élément fileté 44 de sorte à stopper la translation de l'élément curseur 43 sur l'élément fileté 44. Une telle disposition déportée n'est cependant pas privilégiée. De préférence les première 41 et seconde 42 butées sont solidaires de l'élément fileté 44. Elles peuvent être indépendamment fixées à l'une de ses extrémités ou sur sa circonférence.

[0022] La distance entre les première 41 et seconde 42 butées est proportionnelle à la course du store à lamelles entre sa position déployée ou basse, et sa position rétractée ou relevée. La position déployée désigne la position du store lorsqu'il est totalement descendu, occultant ainsi au maximum l'ouverture qu'il habille. La position rétractée ou relevée désigne ici la position du store la plus haute, rendant libre l'ouverture du bâtiment correspondante.

[0023] Les premières 41 et seconde 42 butées peuvent être indépendamment fixes ou réglables par rapport à l'élément fileté 44. De préférence, l'une au moins des première 41 et seconde 42 butée est réglable par rapport à l'élément fileté 44. Une butée réglable désigne une butée dont la position longitudinale sur l'élément fileté 44 peut être modifiée ou ajustée par un opérateur.

[0024] La figure 4 montre un exemple de butée réglable selon la présente invention. Une telle butée comporte une première partie de butée 420 et une seconde partie de butée 421 pouvant être au moins partiellement dissociées l'une de l'autre. Dans leur configuration associées, elles enserrent l'élément fileté 44 de sorte à être solidaire en rotation avec lui. Avantageusement, la surface interne des première 420 et seconde 421 parties de butée, en vis-à-vis l'une de l'autre, sont filetées de sorte que leur serrage sur l'élément fileté 44 n'abime pas le filetage de l'élément fileté. La dissociation au moins partielle des première 420 et seconde 421 parties de butée permet de désolidariser la butée réglable de l'élément fileté 44 et de la placer à une position adéquate sur l'élément fileté 44. Une dissociation partielle désigne par exemple un état ou les première 420 et seconde 421 parties restent physiquement liées mais suffisamment distantes l'une de l'autre pour se désolidariser de l'élément fileté 44 qu'elle entourent et permettre un mouvement de translation le long de l'élément fileté 44. Alternativement, la dissociation partielle des première 420 et seconde 421 parties permet un simple desserrage de la butée, autorisant ainsi sa rotation autour de l'élément fileté 44. Dans ce cas, la butée peut être maintenue alors que l'axe d'enroulement 44 est mis en rotation sur un certain nombre de tours jusqu'à se placer à une position adéquate sur l'élément fileté 44, avant d'y être à nouveau solidarisée en rotation. Dans ce cas, la butée réglable peut rester liée au mécanisme sans risque de tomber. Alternativement, les première 420 et seconde 421 parties restent physiquement liées l'une à l'autre par une seule de leur extrémité et sont totalement séparées l'une de l'autre à leur seconde extrémité. Dans le cas d'une butée totalement dissociée, les première 420 et seconde 421 parties sont totalement indépendantes l'une de l'autre, ce qui permet par exemple de sortir la butée du mécanisme pour la remplacer, sans avoir à démonter d'autres éléments.

[0025] L'assemblage des première 420 et seconde 421 parties de butée permet de serrer à nouveau la butée réglable sur l'élément fileté 44 pour servir de butée de fin de course. La butée réglable peut ainsi être déplacée le long de l'élément fileté 44 et/ou remplacée sans devoir démonter les autres éléments du mécanisme de store à lamelles 1. En l'occurrence, les première 420 et seconde 421 parties de butée peuvent être dissociées et assemblées autour de l'élément fileté 44 par un opérateur via l'ouverture 13 du bâti 10.

[0026] Les première 420 et seconde 421 parties de butée peuvent former par exemple une bride, étant liées entre elles par l'une de leurs extrémités par une charnière ou un axe pivot 422 permettant leur articulation, et pouvant être verrouillées l'une à l'autre à leur extrémité opposée par un dispositif de verrouillage 423a, 423b. Un tel dispositif de verrouillage peut par exemple comprendre un boulon et un trou fileté ou un boulon associé à un écrou, une bride rétractable sur un ergot, un système de clipsage ou tout équivalent. Alternativement, deux dispositifs de verrouillage peuvent être disposés à chacune des extrémités des première et seconde parties de butée de sorte à pouvoir les désolidariser totalement l'une de l'autre.

[0027] Une butée fixe est au contraire non ajustable par rapport à l'élément fileté 44. Elle peut être par exemple collée, soudée, ou moulée de manière intégrale avec l'élément fileté 44. Une butée fixe est de préférence disposée à une extrémité de l'élément fileté 44.

[0028] La première butée 41 peut être disposée à une extrémité de l'élément fileté 44 ou proche de cette extrémité et la seconde butée 42 peut être disposée à l'extrémité opposée de l'élément fileté 44 ou proche de cette extrémité.

[0029] Chacune des première 41 et seconde 42 butées correspond à l'une des positions haute et basse du store à lamelles. Selon un mode de réalisation, la première butée 41 correspond à la position haute du store à lamelles et la seconde butée 42 correspond à la position basse du store à lamelles. Selon un autre mode de réalisation, la première butée 41 correspond à la position basse du store à lamelles et la seconde butée 42 correspond à la position haute du store à lamelles.

[0030] Selon un mode de réalisation, la première butée 41 est fixe et la seconde butée 42 est réglable. Selon un autre mode de réalisation, la première butée 41 est réglable et la seconde butée 42 est fixe.

[0031] Selon un aspect de la présente description, la position de l'élément curseur 43 sur l'élément fileté 44 peut être ajustée par un opérateur. A cet effet, l'élément curseur 43 peut être désolidarisé de l'élément fileté, au moins partiellement, de sorte à pouvoir effectuer un mouvement de translation le long de l'élément fileté 44 en l'absence de rotation de l'axe d'entrainement 20. En d'autres termes, la position relative de l'élément curseur 43 et des première 41 et seconde 42 butées peut être ajustée par translation de l'élément curseur 43 par rapport à l'élément fileté 44, pour une position donnée du store à lamelles. Selon un mode de réalisation, l'élément curseur 43 comporte une première partie d'élément curseur 433 et une seconde partie d'élément curseur 434 pouvant être au moins partiellement dissociées l'une de l'autre. Dans leur configuration associées, elles enserrent l'élément fileté 44 tout en permettant sa rotation. Au moins l'une des surfaces internes 4330, 4340 des première 433 et seconde 434 parties d'élément curseur, en vis-à-vis l'une de l'autre, est filetée de sorte à permettre la rotation de l'élément fileté une fois l'élément curseur 44 positionné.

[0032] La dissociation au moins partielle des première 433 et seconde 434 parties d'élément curseur permet de désolidariser l'élément curseur 43 de l'élément fileté 44 et de le placer à une position adéquate sur l'élément fileté 44. L'assemblage des première 433 et seconde 434 parties d'élément curseur permet de serrer à nouveau l'élément curseur sur l'élément fileté 44 sans pour autant entraver la rotation de l'élément fileté 44 dans le trou traversant de l'élément curseur formé par les surface internes 4330 et 4340 en vis-à-vis. L'élément curseur 44 peut ainsi être déplacé le long de l'élément fileté 44 sans devoir démonter les autres éléments du mécanisme de store à lamelles 1. En l'occurrence, les première 433 et seconde 434 parties d'élément curseur peuvent être dissociées et assemblées autour de l'élément fileté 44 par un opérateur via l'ouverture 13 du bâti 10.

[0033] Les première 433 et seconde 434 parties d'élément curseur peuvent former par exemple une bride, étant liées entre elles par l'une de leurs extrémités par une charnière ou un axe pivot 435 permettant leur articulation, et pouvant être verrouillées l'une à l'autre à leur extrémité opposée par un dispositif de verrouillage d'élément curseur 436a, 436b. Un tel dispositif de verrouillage peut par exemple comprendre un boulon et un trou fileté ou un boulon associé à un écrou, une bride rétractable sur un ergot, un système de clipsage ou tout équivalent. Alternativement, deux dispositifs de verrouillage peuvent être disposés à chacune des extrémités des première 433 et seconde 434 parties d'élément curseur de sorte à pouvoir les désolidariser totalement l'une de l'autre.

[0034] Selon un mode de réalisation, la surface interne 4330, 4340 d'une seule des première 433 et seconde 434 parties est filetée, l'autre des surfaces internes étant lisse. Le trou traversant que forment les première 4330 et seconde 4340 surfaces internes est dimensionné pour maintenir le filetage de l'élément fileté 44 engagé avec le filetage de la surface interne filetée. La surface interne lisse peut correspondre au diamètre extérieur du filetage de l'élément fileté 44 ou être légèrement plus grand, pour autant que les filetages restent engrenés l'un à l'autre. Selon un mode de réalisation, la première surface interne 4330, en position supérieure, comporte un filetage, et la seconde surface interne 4340, en position inférieure, est lisse de sorte à faire office de support pour l'élément fileté 44. Selon une telle disposition, lorsque les première 433 et seconde 434 parties d'élément curseur sont dissociées, au moins partiellement, il suffit de relever l'élément curseur 43 pour désengager les filetages et permettre ainsi son positionnement ailleurs sur l'élément fileté 44. Selon un autre mode de réalisation, la première surface interne 4330, en position supérieure, est lisse, et la seconde surface interne 4340, en position inférieure, comporte un filetage. De la sorte, lorsque la seconde partie 434 est dissociée de la première, le filetage correspondant est automatiquement désengagé de l'élément fileté 44. L'élément curseur 43 peut alors glisser librement sur l'élément fileté 44, notamment au moyen de la première surface interne 4330.

[0035] Selon un mode de réalisation, la première partie 433 d'élément curseur, en position supérieure, et la seconde partie 434 d'élément curseur, en position inférieure, sont dissociables de sorte à ouvrir totalement le trou traversant 430, c'est-à-dire sur toute la largeur de l'élément curseur 43. Ainsi l'élément curseur 43 peut être totalement dissocié de l'axe d'enroulement 20.

[0036] Selon un mode de réalisation, visible plus en détail dans la figure 6, l'une des première 433 et seconde 434 parties forme un corps d'élément curseur 437 comprenant une troisième surface interne 4300 autour du trou traversant 430. Le corps d'élément curseur 437 forme ainsi une partie intégrale, c'est-à-dire non divisible ou dissociable, entourant l'élément fileté 44 sur une épaisseur de corps E2 inférieure à l'épaisseur totale E1 de l'élément curseur 43 (Fig.5). L'épaisseur de corps E2 peut par exemple représenter de 10% à 90%, telle que un tiers, la moitié ou les deux tiers, de l'épaisseur totale E1 de l'élément curseur 43. Ainsi l'autre des première 433 et seconde 434 parties ne se dissocie que sur une fraction de l'épaisseur de l'élément curseur 43.

[0037] La troisième surface interne 4300 peut être d'une épaisseur E2 correspondant à l'épaisseur du corps d'élément curseur 435. Ce n'est cependant pas une condition indispensable. Elle peut par exemple être plus étroite. La troisième surface interne 4300 peut être dimensionnée de sorte à servir de guide ou de maintien permanent de l'élément curseur 43 sur l'élément fileté 44 tout en permettant sa translation le long de l'élément fileté 44. Selon les configurations des première 433 et seconde 434 parties de l'élément curseur 43, elle peut former une surface circulaire lisse en contact avec l'élément fileté 44, soit de diamètre correspondant au diamètre extérieur de l'élément fileté 44 ou légèrement plus grand. Elle peut alternativement prendre une forme permettant de ne pas être totalement en contact avec toute la circonférence de l'élément fileté 44. Elle peut par exemple former un surface circulaire d'un diamètre supérieur au diamètre de l'élément fileté 44. Alternativement, elle peut former une surface ovoïde, rendant le trou traversant 430 oblong sur l'épaisseur E2 du corps d'élément curseur 437. Dans ce cas, le plus grand diamètre de cette surface ovoïde est de préférence orienté verticalement, de sorte à permettre un mouvement vertical de l'élément curseur 43 par rapport à l'élément fileté 44.

[0038] Selon un mode de réalisation, La première partie 433 de l'élément curseur, en position supérieure, est intégrée au corps d'élément curseur 435. Sa première surface interne 4330 est filetée de sorte à coopérer avec le filetage de l'élément fileté 44. Sa troisième surface interne 4300 est dimensionnée de sorte à être en contact avec la partie supérieure de l'élément fileté 44 et à laisser sa partie inférieure libre. L'espace libre laissé entre la troisième surface interne et l'élément fileté 44 est prévu pour permettre de dégager le filetage de la surface interne 4330 du filetage de l'élément fileté 44. La seconde partie 434 de l'élément curseur 43, en position inférieure, est lisse et permet le maintien de l'élément fileté 44 dans le trou traversant formé par les première 433 et seconde 434 parties lorsqu'elle est en position fonctionnelle, associée à la première partie. Lorsque la seconde partie 434 est dissociée, au moins partiellement, de la première partie 433, l'élément curseur 43 peut être relevé dans les limites autorisées par la troisième surface interne 4300. Lorsque l'élément curseur 43 est en position relevée, la partie supérieure de la troisième surface interne 4300 n'est plus en contact avec l'élément fileté 44 et le filetage de la première surface interne 4330 se dégage de celui de l'élément fileté 44. L'élément curseur 43 peut ainsi glisser le long de l'élément fileté 44 à une position adéquate. La troisième surface interne 4300 est de préférence totalement lisse. Elle peut néanmoins comporter un filetage en position supérieure, dans la continuité du filetage de la première partie 433, lequel peut se désengager de l'élément fileté 44 lors du désengagement de la première partie 433.

[0039] D'autres alternatives peuvent être envisagées selon les besoins. Par exemple, la seconde partie 434, en position inférieure peut être intégrée au corps d'élément curseur 435 et comporter une surface interne 4340 filetée. Lorsque la seconde partie 434 est dissociée de la première, au moins partiellement, le filetage correspondant est automatiquement désengagé de celui de l'élément fileté 44. Dans ce cas, l'élément curseur peut glisser le long de l'élément fileté 44 grâce à sa première surface interne et troisième surface interne 3400 toutes deux lisses, sans besoin de le pousser vers le haut. Cette disposition autorise que la troisième surface interne soit en contact sur toute la circonférence de l'élément fileté 44 pour autant qu'elle permette le coulissement de l'élément curseur 43 le long de l'élément fileté 44. Alternativement, la troisième surface interne 4300 peut être oblongue, et permettre un mouvement vers le haut ou vers le bas de l'élément curseur 43 par rapport à l'élément fileté 44.

[0040] La présente description couvre en outre une méthode de réglage d'un dispositif de fin de course 40 tel que décrit ici, en particulier lorsque le store à lamelles est déjà fixé sur un bâtiment. Une telle méthode de réglage permet en l'occurrence de régler les fins de course d'enroulement du store à lamelles en fonction de la longueur du store et/ou de l'ouverture du bâtiment. La présente méthode comprend l'une ou plusieurs des étapes suivantes selon les dispositions.

[0041] Une étape de positionner le store à lamelles à une position prédéterminée, telle que sa position basse, sa position haute ou une position intermédiaire.

[0042] La méthode comprend une étape de désolidariser au moins partiellement la première partie 433 et la seconde partie 434 de l'élément curseur 43. La désolidarisation s'effectue directement par l'ouverture 13 du bâti 10 permettant l'accès au logement 12. Elle peut être facilement opérée en déverrouillant le ou les dispositif de verrouillage 436a, 436b de l'élément curseur 43. Le déverrouillage peut être effectué manuellement sans outils dans le cas par exemple de clipsage ou de bride élastique, ou au moyen d'outils tels qu'un tourne vis ou une clé dans le cas d'un verrouillage par vis ou par boulons. La désolidarisation des première 433 et seconde parties permet de dissociée le filetage de l'élément fileté 44 de celui présent sur l'élément curseur 43.

[0043] La présente méthode comporte l'étape de faire glisser en translation l'élément curseur 43 par rapport à l'élément fileté 44. Cette étape s'effectue sans modifier la position du store ni initier de rotation de l'élément fileté 44. Selon les dispositions, la translation peut être effectuée de différentes manières. Par exemple l'élément curseur 43 peut être glissé dans le logement du bâti 10, restant maintenu par une ou plusieurs de ses surfaces de maintien 431, 432 alors que l'élément fileté 44 reste fixé sur l'axe d'enroulement 20. Alternativement, l'élément fileté 44 peut coulisser longitudinalement sur l'axe d'enroulement 20 alors que l'élément curseur 44 est maintenu à une position fixe. Alternativement, l'élément curseur 43 peut coulisser dans son logement 12 et l'élément fileté 44 peut glisser le long de l'axe d'enroulement 20, ce qui présente en outre l'avantage de déplacer l'ensemble du dispositif de fin de course le long de l'axe d'enroulement 20 et de l'adapter ainsi à la configuration ou à l'encombrement du mécanisme du store à lamelles.

[0044] La méthode comporte une étape de positionner l'élément curseur 43 à l'endroit adéquat sur l'élément fileté et de combiner ses première 430 et seconde 434 parties de sorte à reconnecter le filetage de l'élément fileté 44 avec celui de la ou des surfaces internes 4330 et 4340. La position adéquate de l'élément curseur 43 peut être par exemple au contact de l'une des première 41 ou seconde 42 butée. Cela peut être le cas par exemple pour la détermination des positions haute et/ou basse du store à lamelles.

[0045] Alternativement, des repères peuvent être aménagés au niveau du bâti 10 ou de l'axe d'enroulement de sorte à faire correspondre une position du store à lamelle avec une position relative de l'élément curseur 43 et de l'élément fileté 44. Alternativement, des crans de positionnement peuvent être prévus sur le bâti 10 de sorte à placer l'élément curseur 43 à des emplacement prédéterminés. Des crans de positionnement peuvent également être prévus pour l'élément fileté 44.

[0046] La méthode peut en outre comprendre une étape ou un ensemble d'étape permettant de régler l'une ou les deux des première 41 et seconde 42 butées, le cas échéant. Le réglage d'une butée peut par exemple comprendre les étapes décrites ci-dessus pour l'élément curseur 43. En l'occurrence, le réglage d'une butée réglable comprend la dissociation des première 420 et seconde 421 parties de butée, la translation de cette butée le long de l'élément fileté 44 et le verrouillage de cette butée sur l'élément fileté 44 de sorte à en être à nouveau solidaire en rotation.

[0047] La présente description couvre également un store à lamelles comprenant un dispositif de fin de course réglable ici-décrit.

Numéros de référence employés sur les figures



[0048] 
1
Mécanisme de store à lamelles
10
bâti
10a
Bords latéraux
10b
Bord supérieur
11
Moyen de fixation
12
Logement
13
Ouverture
20
Axe d'enroulement
30
Dispositif d'entrainement
21
Variateurs
23
Suspenses
40
Dispositif de fin de course
41
Première butée
42
Seconde butée
420
Première partie de butée
421
Seconde partie de butée
43
Elément curseur
430
Trou fileté
431
Première surface de maintien
432
Seconde surface de maintien
433
Première partie d'élément curseur
434
Seconde partie d'élément curseur
4330
Première surface interne
4340
Seconde surface interne
435
Axe pivot
436a,436b
Dispositif de verrouillage
437
Corps d'élément curseur
4300
Troisième surface interne
44
Elément fileté
440
Dispositif anti-rotation
E1
Epaisseur d'élément curseur
E2
Epaisseur de corps
X
Axe de rotation de l'axe d'entrainement



Revendications

1. Mécanisme de store à lamelles (1) comprenant un bâti (10) pourvu de deux bords latéraux (10a) et d'un bord supérieur (10b) formant un logement (12), un axe d'enroulement (20) disposé dans ledit logement et adapté à actionner le store à lamelles, un dispositif d'entrainement (30) et un dispositif de fin de course (40), le dispositif de fin de course (40) comprenant :

- un élément fileté (44) solidaire en rotation de l'axe d'enroulement (20) et comprenant un filetage externe,

- une première (41) et une seconde (42) butée de fin de course solidaire en rotation dudit élément fileté (44) ou dudit axe d'enroulement (20), et

- un élément curseur (43) d'épaisseur totale (E1) disposé entre lesdites première et seconde butées, comprenant une première (433) et une seconde (434) parties d'élément curseur formant un trou (430) comprenant un filetage coopérant avec le filetage externe de l'élément fileté (44), lesdites première (433) et une seconde (434) parties d'élément curseur pouvant être dissociées l'une de l'autre au moins partiellement de sorte à désengager ledit filetage de l'élément fileté (44) pour permettre une translation dudit élément curseur le long dudit élément fileté (44) en l'absence de rotation de l'axe d'enroulement (20).


 
2. Mécanisme selon la revendication 1, ladite première partie d'élément curseur (433) comprenant une première surface interne (4330) et ladite seconde partie d'élément curseur comprenant une seconde surface interne (4340) en vis-à-vis de la première surface interne, l'une des première et seconde surfaces internes étant lisse et l'autre étant filetée.
 
3. Mécanisme selon l'une des revendications 1 et 2, l'une desdites première (433) et seconde (434) parties de l'élément curseur (23) formant un corps d'élément curseur (437) comprenant une troisième surface interne (4300) autour du trou traversant (430) de sorte à former une portion intégrale autour de l'élément fileté (44), le corps d'élément curseur ayant une épaisseur (E2) inférieure à l'épaisseur totale (E1) de l'élément curseur (43).
 
4. Mécanisme selon la revendication 3, ladite troisième surface interne (4300) étant de forme circulaire ou ovoïde et dimensionnée de sorte à n'être en contact avec l'élément fileté (44) que sur une portion de sa circonférence.
 
5. Mécanisme selon l'une des revendications 1 à 4, lesdites première (433) et seconde (434) parties d'élément curseur (43) étant associée l'une à l'autre au moyen d'un axe pivot (435) à l'une de leurs extrémités et d'un dispositif de verrouillage (436a, 436b) à l'autre de leurs extrémités, ou de deux dispositif de verrouillage à chacune de leurs extrémités.
 
6. Mécanisme selon l'une des revendications 1 à 5, ledit élément curseur (43) comprenant au moins une surface de maintient (431, 432) correspondant à ses bords formant des plans parallèles à l'axe d'enroulement (20), ladite au moins une surface de maintien étant adaptée à s'appuyer sur la surface intérieure d'au moins un des bords latéraux (10a) et supérieur (10b) du bâti (10) de sorte à permettre le coulissement dudit élément curseur le long de l'axe d'enroulement (20).
 
7. Mécanisme selon l'une des revendications 1 à 6, lesdites première (41) et seconde (42) butées étant disposées de part et d'autre de l'élément curseur (43).
 
8. Mécanisme selon l'une des revendications 1 à 7, l'une au moins des première (41) et seconde (42) butées étant réglable le long de l'élément fileté (44).
 
9. Méthode de réglage d'un mécanisme de store à lamelles selon l'une des revendications 1 à 8, comprenant les étapes de :

- désolidariser au moins partiellement les première (433) et seconde (434) parties de l'élément curseur (43) de sorte à désengager le filetage du filetage de l'élément fileté (44),

- déplacer en translation l'élément curseur (43) le long de l'élément fileté (44) jusqu'à une position adéquate, et

- resolidariser les première (433) et seconde (434) parties de l'élément curseur (43) de sorte à engager le filetage avec le filetage de l'élément fileté (44).


 
10. Méthode de réglage selon la revendication 9, comprenant en outre le réglage d'au moins une butée (41, 42) le long de l'élément fileté (44) de sorte à moduler l'écartement des première et seconde butées.
 




Dessins













Rapport de recherche









Rapport de recherche