Domaine technique de l'invention
[0001] L'invention relève du domaine de l'horlogerie, et notamment des systèmes de commande
d'un mouvement horloger de montres comprenant un dispositif d'embrayage.
Arrière-plan technologique
[0002] Dans l'état de la technique, on connait des systèmes de commande tels que des boutons-poussoirs
qui équipent certaines montres en particulier les montres dites à grandes complications
qui peuvent comporter un nombre élevé de fonctions. Ces boutons-poussoirs sont de
différents types parmi lesquels on trouve les boutons-poussoirs miniatures qui sont
typiquement noyés dans la carrure de la montre.
[0003] De tels boutons-poussoirs miniatures ont classiquement des dimensions très réduites
ce qui permet de gagner de la place notamment dans l'enceinte des boites de ces montres.
En outre, ils ne font pas saillie de la carrure et ne risquent donc pas d'être actionnés
involontairement.
[0004] Toutefois un des inconvénients de tels boutons-poussoirs est qu'ils requièrent obligatoirement
l'utilisation d'un outil d'actionnement pointu dès lors qu'il s'agit de réaliser des
opérations visant à effectuer une commande d'une fonction de la montre par exemple
le réglage de l'heure, d'une date, d'une phase de lune ou encore d'un quantième. En
effet, une telle utilisation comporte un risque non négligeable d'endommagement de
la boîte de montre et donc une altération de l'aspect esthétique de cette boîte.
[0005] Dans ces conditions, on comprend donc qu'il existe alors un besoin de trouver une
solution visant à surmonter ces inconvénients de l'état de la technique.
Résumé de l'invention
[0006] Un des buts de l'invention est de proposer un système de commande pour montre permettant
de commander les fonctions de cette montre sans qu'il soit nécessaire d'utiliser un
outil d'actionnement.
[0007] Dans ce dessein, l'invention concerne un système de commande d'un mouvement horloger
d'une montre comprenant un dispositif d'embrayage pourvu de premier et deuxième extrémités
d'accouplement et de première et deuxième zones d'entrainement, ledit dispositif d'embrayage
étant configuré pour commander au moins une fonction de ce mouvement en comportant
un dispositif de contrôle et une pièce de support destinée à être fixe par rapport
au mouvement horloger de la montre et dans laquelle pièce ce dispositif de contrôle
est monté mobile, le dispositif de contrôle comprenant :
- un élément de préhension susceptible d'être entrainé dans un mouvement de rotation
autour d'un axe longitudinal du dispositif d'embrayage ;
- un premier élément d'entrainement incluant la première extrémité d'accouplement et
la première zone d'entrainement ;
- un deuxième élément d'entrainement monté solidaire avec l'élément de préhension, ce
deuxième élément d'entrainement incluant la deuxième extrémité d'accouplement et la
deuxième zone e d'entrainement, ladite deuxième zone étant susceptible d'être jointe
à la première zone d'entrainement pour entrainer dans le mouvement de rotation le
premier élément d'entrainement ;
ces dits éléments étant configurés pour transmettre ce mouvement de rotation à un
organe fonctionnel du mouvement lorsque ledit élément de préhension est agencé dans
une position axiale de commande de ladite fonction.
[0008] Dans d'autres modes de réalisation :
- le corps du premier élément d'entrainement est agencé dans le corps creux du deuxième
élément d'entrainement ;
- une partie du corps du premier élément d'entrainement pourvue de la première extrémité
d'accouplement fait saillie d'une ouverture formée dans la deuxième extrémité d'accouplement
du corps creux du deuxième élément d'entrainement ;
- les premier et deuxième éléments d'entrainement sont coaxiaux ;
- la première extrémité d'accouplement du premier élément d'entrainement est configurée
pour être agencée dans le mouvement de la montre dans toutes les positions axiales
de l'élément de préhension ;
- la deuxième extrémité d'accouplement du deuxième élément d'entrainement est configurée
pour être agencée hors du mouvement de la montre dans toutes les positions axiales
de l'élément de préhension ;
- la première extrémité d'accouplement est configurée pour transmettre ledit mouvement
de rotation à un organe d'actionnement d'un mécanisme de remontage manuel dudit système,
apte à stocker de l'énergie mécanique lorsque ledit élément de préhension est agencé
dans une première position axiale de commande d'une première fonction de la montre
lors de laquelle première position les première et deuxième zones d'entrainement sont
jointes entre elles ;
- la première extrémité d'accouplement est configurée pour transmettre ledit mouvement
de rotation à un organe de réglage horaire dudit système lorsque ledit élément de
préhension est agencé dans une deuxième position axiale de commande d'une deuxième
fonction de la montre lors de laquelle deuxième position les première et deuxième
zones d'entrainement sont jointes entre elles;
- la deuxième extrémité d'accouplement est configurée pour transmettre ledit mouvement
de rotation à un organe de commande dudit système lorsque ledit élément de préhension
est agencé dans une troisième position axiale de commande de troisième et quatrième
fonctions de la montre, lors de laquelle troisième position les première et deuxième
zones d'entrainement sont disjointes l'une de l'autre ;
- le premier élément d'entrainement est mobile en translation axiale et en rotation
par rapport à l'axe longitudinale relativement au deuxième élément d'entrainement
;
- la première zone d'entrainement est formée sur une surface externe du premier élément
d'entrainement et la deuxième zone d'entrainement est formée sur une surface interne
de deuxième élément d'entrainement ;
- les première et deuxième zones d'entrainement sont agencées l'une en regard de l'autre
dans le dispositif d'embrayage ;
- les première et deuxième zones d'entrainement sont configurées pour coopérer l'une
avec l'autre lors d'un contact par friction de manière à transmettre le mouvement
de rotation de l'élément de préhension au premier élément d'entrainement par l'intermédiaire
du deuxième élément d'entrainement.
[0009] L'invention concerne également une montre comprenant un tel système de commande.
Brève description des figures
[0010] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement
à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation particulier de l'invention,
donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des figures annexées,
parmi lesquelles :
- les figures 1 à 3 représentent différentes vues du système de commande d'un mouvement
horloger comprenant un dispositif d'embrayage pourvu de deux extrémités d'accouplement
et de deux zones d'entrainement susceptibles de participer à la commande/contrôle/pilotage
de fonctions dudit mouvement, selon un mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 4 représente une vue du dispositif d'embrayage comprenant un dispositif
de contrôle incluant des premier et deuxième éléments d'entrainement montés solidaires
avec un élément de préhension de ce dispositif, cet élément de préhension étant configuré
dans une première position axiale de contrôle d'une première fonction de la montre,
selon le mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 5 représente une vue du dispositif d'embrayage comprenant le dispositif
de contrôle incluant les premier et deuxième éléments d'entrainement montés solidaires
avec un élément de préhension de ce dispositif, cet élément de préhension étant configuré
dans une deuxième position axiale de contrôle d'une deuxième fonction de la montre,
selon le mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 6 représente une vue du dispositif d'embrayage comprenant le dispositif
de contrôle incluant les premier et deuxième éléments d'entrainement montés solidaires
avec un élément de préhension de ce dispositif, cet élément de préhension étant configuré
dans une troisième position axiale de contrôle d'une troisième fonction de la montre,
selon le mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 7 représente une vue du dispositif d'embrayage comprenant le dispositif
de contrôle incluant les premier et deuxième éléments d'entrainement montés solidaires
avec un élément de préhension de ce dispositif, cet élément de préhension étant configuré
dans la troisième position axiale de contrôle d'une quatrième fonction de la montre,
selon le mode de réalisation de l'invention ;
- les figures 8a et 8b représentent des vues d'une partie d'une paroi périphérique externe
d'un cercle d'emboîtage d'un organe de commande du système de commande, ladite partie
comprenant un trou traversant comportant au moins une zone de passage de la deuxième
extrémité d'accouplement du deuxième élément d'entrainement du dispositif de contrôle
pour la commande des troisième et quatrième fonctions de la montre, selon le mode
de réalisation de l'invention ;
- la figure 9 représente une vue de la partie de la paroi périphérique externe du cercle
d'emboîtage lorsque l'extrémité libre de l'élément d'entraînement en rotation est
insérée dans la zone de passage correspondant du trou traversant pour la commande
des troisième et quatrième fonctions de la montre, selon le mode de réalisation de
l'invention ;
- la figure 10 représente une vue du dispositif de contrôle comprenant l'élément de
préhension configuré dans la troisième position axiale de contrôle après la réalisation
d'une rotation de cet élément de préhension pour la commande de la troisième fonction,
selon le mode de réalisation de l'invention ; et
- la figure 11 représente une vue du dispositif de contrôle comprenant l'élément de
préhension configuré dans la troisième position axiale de contrôle après l'entrainement
de l'élément de préhension dans un mouvement de rotation ait été effectuée pour la
commande de la quatrième fonction, selon le mode de réalisation de l'invention.
Description détaillée de l'invention
[0011] En référence aux figures 1 à 11, la présente invention porte sur une montre, aussi
appelée pièce d'horlogerie, telle qu'une montre-bracelet comportant un système de
commande 1 d'un mouvement horloger d'une montre comprenant un dispositif d'embrayage
40 pourvu de première et deuxième extrémité d'accouplement 32, 33, et de première
et deuxième zones d'entrainement 36, 37. Ce dispositif d'embrayage 40 est configuré
pour commander au moins une fonction de ce mouvement. Pour une meilleure compréhension
de l'invention, le mode de réalisation ici décrit porte sur un système 1 de commande
qui est configuré pour mettre en oeuvre, de manière non limitative et non exhaustive
quatre fonctions à savoir : des première, deuxième, troisième et quatrième fonctions.
[0012] La montre comporte de manière classique en soi une boîte 5 formée d'une carrure 6
de préférence de forme circulaire, définissant un logement central interne destiné
à recevoir le mouvement horloger dont le contour extérieur épouse la forme interne
d'un cercle d'emboîtage 29. Cette montre peut prévoir des vis ou des brides pour permettre
d'assurer le maintien du mouvement dans ce cercle 29 et aussi le maintien de ce cercle
29 dans la carrure 6 de la boîte 5 de montre.
[0013] Un tel mouvement horloger peut être mécanique ou à quartz. Comme nous l'avons vu
précédemment, ce mouvement est configuré pour mettre en oeuvre au moins une fonction
horlogère et dans le présent mode de réalisation quatre fonctions horlogères. Ces
fonctions sont contrôlées à partir du dispositif d'embrayage 40 et ce, à des fins
de réglage, de corrections ou d'activation de mécanismes de ce mouvement ou encore
d'organes fonctionnels de ce dernier. On notera que de telles fonctions sont commandées
de préférence indépendamment l'une de l'autre par l'actionnement d'un élément de préhension
7 d'un dispositif de contrôle 2 compris dans ce dispositif d'embrayage 40. Dans ce
contexte, ce dispositif d'embrayage 40 peut être considéré comme étant un dispositif
40 permettant de participer au contrôle ou pilotage d'un mécanisme du mouvement ou
encore d'un organe fonctionnel de ce dernier afin de mettre en oeuvre une fonction
de la montre.
[0014] On comprend que ce mouvement est adapté pour réaliser les fonctions, notamment à
partir des mécanismes distincts et/ou des organes fonctionnels distincts du mouvement
qui peuvent être cinématiquement reliés entre eux. A titre d'exemple, chaque mécanisme
ou organe peut conduire en pratique à un affichage distinct de la montre, tel que
par exemple l'affichage du temps courant d'une part et d'un quantième ou une phase
de lune d'autre part. Ce mécanisme ou cet organe peut aussi comprendre un mécanisme
de remontage manuel apte à stocker de l'énergie mécanique. Le mouvement et ses fonctions
sont commandés et/ou contrôlés par le système de commande et en particulier par le
dispositif d'embrayage 40.
[0015] Pour ce faire, le système 1 comprend donc le dispositif d'embrayage 40 et les organes
fonctionnels 4 permettant ainsi de commander la ou les fonctions de la montre. Ces
organes fonctionnels comprennent par exemple un organe d'actionnement d'un mécanisme
de remontage manuel apte à stocker de l'énergie mécanique, un organe de réglage horaire
ou encore un organe de commande 4 dont le fonctionnement sera plus détaillé par la
suite.
[0016] Dans cette configuration, le dispositif d'embrayage 40 comporte une pièce de support
3 et le dispositif de contrôle 2 qui peut être par exemple un bouton poussoir avec
une tête rotative ou encore une couronne ou une couronne à poussoir, une couronne
de remontoir ou toute couronne permettant d'agir sur le mouvement horloger.
[0017] Dans ce dispositif d'embrayage 40, la pièce de support 3 qui peut aussi être appelée
«
pièce de support et de guidage », est de préférence un tube pourvu d'une ouverture traversante qui est configurée
pour assurer un guidage par coulissement. Ce tube est destiné à être engagé fixement
dans un orifice traversant s'étendant radialement dans la carrure 6 de la montre.
Ainsi dans cette configuration, cette pièce 3 est alors agencée de manière fixe par
rapport au mouvement horloger.
[0018] S'agissant du dispositif de contrôle 2, il est quant à lui monté mobile dans cette
ouverture traversante de la pièce de support 3. Un tel dispositif de contrôle 2 est
destiné à être engagé à travers la carrure 6 de la boîte 5 de cette montre par l'intermédiaire
cette pièce de support 3. Ce dispositif de contrôle 2 comporte :
- l'élément de préhension 7 ;
- un premier élément d'entrainement en rotation 31 qui comprend la première extrémité
d'accouplement 32 et la première zone d'entrainement 36 du dispositif d'embrayage
40 ;
- un deuxième élément d'entraînement en rotation 8 qui est formé d'un corps creux constitué
d'un prolongement tubulaire solidaire de cet élément de préhension 7 et qui comprend
la deuxième extrémité d'accouplement 33 et la deuxième zone d'entrainement 37 du dispositif
d'embrayage 40.
[0019] Dans ce dispositif de contrôle 2, le deuxième élément d'entraînement 8 est agencé
essentiellement dans la pièce de support 3 et est aussi configuré pour être déplacé
voire coulisser dans l'ouverture ménagée dans cette pièce 3.
[0020] Le corps creux de ce deuxième élément d'entraînement 8, comprend trois parties à
savoir : une partie de fixation 9a reliée à l'élément de préhension 7, une partie
insérable 9b susceptible d'être introduite dans le trou traversant 12 et une portion
d'accouplement 9c configurée pour coopérer avec l'organe de commande 4 afin de participer
à la réalisation de la commande de la troisième ou la quatrième fonction de la montre.
On notera que cette portion d'accouplement 9c est comprise dans la deuxième extrémité
d'accouplement 33 de ce deuxième élément d'entrainement 8 du dispositif d'embrayage
40. Dans le corps de ce deuxième élément d'entraînement 8, la partie insérable 9b
est agencée successivement à la partie de fixation 9a. Ces deux parties 9a, 9b sont
d'ailleurs reliées l'une à l'autre par un épaulement 16 formé sur la surface externe
du corps de ce deuxième élément d'entraînement 8 comme cela est visible sur les figures
4 à 7. La partie insérable 9b est constituée d'une portion principale 23a et d'une
portion terminale 23b. Dans cette configuration, la portion principale 23a est comprise
entre l'épaulement 16 et la portion terminale 23b.
[0021] Dans ce deuxième élément d'entraînement 8, la portion d'accouplement 9c s'étend perpendiculairement
à une surface externe de la partie insérable 9b. Plus particulièrement, cette portion
d'accouplement 9c s'étend sensiblement perpendiculairement à une zone de cette surface
comprise dans la portion terminale 23b de la partie insérable 9b. Autrement dit, cette
portion d'accouplement 9c s'étend sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal
A du dispositif de contrôle 2. Un tel axe longitudinal A est aussi un axe central
du dispositif d'embrayage 40 et donc du dispositif de contrôle 2 et de la pièce de
support 3.
[0022] Ainsi, la partie insérable 9b et la portion d'accouplement 9c forment ensemble la
deuxième extrémité d'accouplement 33 du deuxième élément d'entraînement 8. Autrement
dit, une telle deuxième extrémité 33 est alors formée des portions principale et terminale
23a, 23b et aussi de la portion d'accouplement 9c. Dans ce contexte, la portion d'accouplement
9c s'étend donc de manière sensiblement perpendiculaire à la surface de cette deuxième
extrémité 33.
[0023] En outre, on notera que la partie de fixation 9a du deuxième élément d'entrainement
8, peut être chassée dans l'élément de préhension 7 ou encore venue de matière avec
cet élément de préhension 7. Dans cette configuration, on comprend que ce deuxième
élément d'entrainement 8 est entrainé en translation axiale ou en rotation sous l'impulsion/l'actionnement
de l'élément de préhension 7. Comme évoqué précédemment, ce deuxième élément d'entraînement
8 comprend un épaulement référencé 16 sur les figures 4 à 7, qui relie les parties
fixation et insérable 9a, 9b entre elles. Un tel épaulement 16 a de préférence une
surface plane. On notera qu'une telle surface est de plus sensiblement perpendiculaire
à l'axe longitudinal A.
[0024] Par ailleurs, ainsi que nous l'avons évoqué ce deuxième élément d'entrainement 8
comprend la deuxième zone d'entrainement 37 qui est formée dans sa surface interne.
Plus précisément, cette deuxième zone d'entrainement 37 est formée dans une portion
de la surface interne localisée dans la partie de fixation 9a du deuxième élément
d'entrainement 8. Cette deuxième zone d'entrainement 37 comprend une face de contact
qui est sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal A.
[0025] Dans ce dispositif de contrôle 2, le premier élément d'entrainement 31 comprend la
première extrémité d'accouplement 32 du dispositif d'embrayage 40, ladite première
extrémité 32 étant montée solidaire avec l'élément de préhension 7. Cette première
extrémité 32 est une extrémité d'une tige 21 qui est comprise dans ce premier élément
d'entrainement 31.
[0026] Un tel premier élément d'entrainement 31 comprend aussi un ressort 19 qui est monté
libre dans un logement cylindrique défini dans le corps creux du deuxième élément
d'entrainement 8 en particulier dans la partie de fixation 9a qui est fixée l'élément
de préhension 7 du dispositif de contrôle 2. Ce premier élément d'entrainement 31
comprend également une pièce de compression 20 de ce ressort 19 prenant appui sur
la tige 21. Cette pièce 20 comprend un épaulement 22 formant une zone d'appui d'une
première extrémité du ressort 19, l'épaulement 22 étant situé en regard de l'élément
de préhension 7 qui forme quant à lui l'autre zone d'appui susceptible de coopérer
avec la deuxième extrémité de ce ressort 19. On notera que l'épaulement 22 est situé
en regard d'une face interne de cet élément de préhension 7, cette face formant l'autre
zone d'appui susceptible de coopérer avec la deuxième extrémité de ce ressort 19.
[0027] Dans cette configuration, le premier élément d'entrainement 31 est agencé en partie
dans le corps creux du deuxième élément d'entrainement 8. En effet, dans cette configuration
une partie du corps du premier élément d'entrainement 31 pourvue de la première extrémité
d'accouplement 32 fait saillie de l'ouverture 34 formée dans la deuxième extrémité
d'accouplement 33 du corps creux du deuxième élément d'entrainement 8.
[0028] Par ailleurs, ainsi que nous l'avons évoqué ce premier élément d'entrainement 31
comprend la première zone d'entrainement 36 qui est formée dans sa surface externe.
Cette première zone d'entrainement 36 comprend une face de contact qui est sensiblement
perpendiculaire à l'axe longitudinal A.
[0029] On notera que les première et deuxième zones d'entrainement 36, 37, en particulier
les faces de contact de ces dernières, sont agencées l'une en regard de l'autre dans
le dispositif d'embrayage 40. De plus, ces première et deuxième zones d'entrainement
36, 37, en particulier les faces de contact de ces dernières, sont configurées pour
coopérer l'une avec l'autre lors d'un contact par friction de manière à transmettre
le mouvement de rotation de l'élément de préhension 7 au premier élément d'entrainement
31 par l'intermédiaire du deuxième élément d'entrainement (8).
[0030] Dans le dispositif d'embrayage 40, les premier et deuxième éléments d'entrainement
31, 33 sont coaxiaux. Autrement dit, ce premier élément d'entrainement 31 et ce deuxième
élément d'entrainement 8, ainsi que ces première et deuxième extrémité d'accouplement
32, 33, ont un même axe central qui est l'axe longitudinal A.
[0031] Dans ce contexte, la première extrémité d'accouplement 32 est configurée pour être
agencée dans le mouvement de la montre dans toutes les positions axiales que peut
occuper l'élément de préhension 7, et que la deuxième extrémité d'accouplement 33
est configurée quant à elle pour être agencée hors du mouvement de la montre dans
toutes les positions axiales que peut occuper cet élément de préhension 7. Enfin on
remarquera que le premier élément d'entrainement 31 est mobile en translation axiale
et en rotation par rapport à l'axe longitudinal A et ce, relativement au deuxième
élément d'entrainement 8. De même, la première extrémité d'accouplement 32 est mobile
en translation axiale et en rotation par rapport à l'axe longitudinal A et ce, relativement
à la deuxième extrémité d'accouplement 33.
[0032] Dans le dispositif d'embrayage 40, la première extrémité d'accouplement 32 est configurée
notamment pour :
- communiquer/transmettre le mouvement de rotation appliqué sur élément de préhension
7 du dispositif de contrôle 2 :
- à l'organe d'actionnement du mécanisme de remontage manuel lorsque ledit élément de
préhension 7 est agencé dans la première position axiale de commande de la première
fonction de la montre, lors de laquelle première position les première et deuxième
zones d'entrainement 36, 37 sont jointes l'une à l'autre pour participer à la transmission
de ce mouvement de rotation ; ou
- à l'organe de réglage horaire lorsque ledit élément de préhension 7 est agencée dans
la deuxième position axiale de commande de la deuxième fonction de la montre, lors
de laquelle deuxième position les première et deuxième zones d'entrainement 36, 37
sont jointes l'une à l'autre pour participer à la transmission de ce mouvement de
rotation ;
- améliorer la coopération entre la portion d'accouplement 9c et l'élément d'accouplement
13 et ce, afin d'assurer un déplacement optimal de la bague 10 dans la zone de support
du cercle 29.
[0033] Dans ces conditions, cette première extrémité d'accouplement 32 peut être appelée
: extrémité de remontage et/ou de mise à l'heure de la montre.
[0034] S'agissant de la deuxième extrémité d'accouplement 33 du premier élément d'entrainement
31, elle est configurée notamment pour transmettre le mouvement de rotation de l'élément
de préhension 7, à l'organe de commande 4 dudit système 1 lorsque ce dit élément de
préhension 7 est agencé dans une troisième position axiale de commande de la troisième
ou de la quatrième fonction de la montre. Dans cette troisième position de l'élément
de préhension 7, les première et deuxième zones de d'entrainement 36, 37 sont disjointes.
Autrement dit, dans cette configuration, lorsque l'élément de préhension 7 est actionné
en rotation seul le deuxième élément d'entrainement 8 effectue ce mouvement de rotation
du fait que cet élément 8 soit à la fois monté solidaire avec cet élément de préhension
7 et que les première et deuxième zones 36, 37 soient disjointes l'une de l'autre
c'est-à-dire pas en contact l'une avec l'autre.
[0035] Ainsi que nous l'avons évoqué, le système de commande 1 est apte à mettre en oeuvre
une pluralité de fonctions du mouvement de la montre et ce, selon différentes positions
axiales de l'élément de préhension 7 relativement au mouvement ou encore relativement
à une surface externe 35 de la carrure 6 de cette montre et aussi selon le sens de
rotation de cet élément de préhension 7 dans la position axiale sélectionnée.
[0036] En effet, le dispositif de contrôle 2 qui comprend l'élément de préhension 7, est
monté mobile dans la pièce de support 3 en étant actionnable en rotation, et en traction
ou en poussé par rapport à son axe longitudinal A et ce relativement à cette pièce
de support 3. Dans ces conditions, l'élément de préhension 7 est configuré pour être
déplacé axialement par rapport à son axe longitudinal A entre les première, deuxième
et troisième positions axiales de contrôle pour la réalisation respectivement des
première, deuxième, troisième et quatrième fonctions de la montre.
[0037] Plus précisément, lorsque cet élément de préhension 7 est configuré dans la première
position de contrôle afin de commander la première fonction de cette montre, la première
extrémité d'accouplement 32 est alors liée mécaniquement à l'organe d'actionnement
et les première et deuxième zones d'entrainement 36, 37 sont jointes l'une à l'autre.
Dans cette configuration, cette première extrémité 32 transmet alors à l'organe d'actionnement
le mouvement de rotation de l'élément de préhension 7 à partir de la coopération des
première et deuxième zones d'entrainement 36, 37 entre elles.
[0038] Cette première position de contrôle peut aussi être appelée position de remontage.
On notera qu'une telle première position peut aussi être appelée position axiale neutre
ou position axiale initiale car elle peut être la position par défaut ou de repos
ou initiale de l'élément de préhension 7 ou du dispositif de contrôle 2.
[0039] Cette première position de contrôle est en pareil cas de préférence comprise entre
les deuxième et troisième positions axiales de contrôle. Autrement dit pour configurer
l'élément de préhension 7 dans :
- la deuxième position de contrôle en partant de la première positon, l'élément de préhension
7 et donc le dispositif de contrôle 2, est alors déplacé axialement selon l'axe longitudinal
A de cette première position de contrôle dans une direction opposée à celle orientée
vers le mouvement ou la surface externe 35 de la carrure 6 de la montre c'est-à-dire
dans une direction tendant à éloigner l'élément de préhension 7 du mouvement ou de
la surface externe 35 de la carrure 6 de la montre, et lors de ce déplacement axial
les première et deuxième zones d'entrainement 36, 37 restent jointes l'une avec l'autre
;
- la troisième position de contrôle en partant de la première position, cet élément
de préhension 7 et donc le dispositif de contrôle 2, est alors déplacé axialement
selon l'axe longitudinal A de cette première position de contrôle dans une direction
orientée vers le mouvement ou la surface externe 35 de la carrure 6 de la montre,
et lors de ce déplacement axial les première et deuxième zones d'entrainement 36,
37 sont alors disjointes l'une de l'autre.
[0040] Lorsque cet élément de préhension 7 est configuré dans la deuxième position de contrôle
afin de commander la deuxième fonction de cette montre, la première extrémité d'accouplement
32 est alors liée mécaniquement à l'organe de réglage horaire et les première et deuxième
zones d'entrainement 36, 37 sont jointes l'une à l'autre. Dans cette configuration,
cette première extrémité 32 transmet alors à l'organe de réglage horaire le mouvement
de rotation de l'élément de préhension 7 à partir de la coopération des première et
deuxième zones d'entrainement 36, 37 entre elles.
[0041] Enfin, lorsque cet élément de préhension 7 et donc le dispositif de contrôle 2, est
configuré dans la troisième position de contrôle, une liaison mécanique est alors
établie entre la deuxième extrémité d'accouplement 33 et la bague 10 de l'organe de
commande 4, pour la transmission à cette dite bague 10 d'un mouvement de rotation
de l'élément de préhension 7 afin de mettre en oeuvre la troisième ou de la quatrième
fonction de la montre. Dans cette configuration, les première et deuxième zones d'entrainement
36, 37 sont disjointes c'est-à-dire qu'elles ne sont plus en contact afin que le mouvement
de rotation de l'élément de préhension 7 ne soit pas transmis au premier élément d'entrainement
31.
[0042] Cet organe de commande 4 est de préférence configuré pour être relié au mouvement
horloger notamment lors de l'activation d'un mécanisme de ce mouvement pour la réalisation
de la troisième ou quatrième fonction de la montre. Pour ce faire cet organe 4 comprend
le cercle d'emboîtage 29, une bague 10, au moins un premier élément de rappel élastique
18 et au moins un élément d'actionnement 30 mobile.
[0043] Dans cet organe 4, le cercle d'emboîtage 29, aussi appelé cercle d'encageage, peut
avoir diverses formes dans la mesure où il entoure le mouvement horloger et qu'il
est placé à l'intérieur de la carrure 6 de la boîte 5. Dans le présent mode de réalisation,
ce cercle 29 est de préférence de forme essentiellement circulaire. Un tel cercle
29 comprend des faces supérieure et inférieure ainsi que des parois périphériques
interne et externe reliant ces deux faces entre elles.
[0044] Dans cette configuration, la face supérieure du cercle 29 comprend une zone de support
prévue pour accueillir ou recevoir la bague 10 dans le cadre de son agencement dans
ce cercle 29. Cette zone de support comprend une surface plane dont les bords latéraux
sont en tout ou partie surélevés sur toute la longueur de cette zone et ce, afin d'assurer
le maintien et le guidage de la bague 10 sur cette surface, en particulier lorsque
cette bague 10 effectue un déplacement. Une telle surface de la zone de support comprend
également un logement ouvert configuré pour recevoir chaque premier élément de rappel
élastique 18 de cet organe 4. Dans cette configuration, le premier élément de rappel
élastique 18 qui peut être un ressort hélicoïdal, est alors agencé en dessous de la
bague 10. Ainsi que nous le verrons par la suite, le premier élément de rappel élastique
18 vise à placer automatiquement la bague 10 dans sa position de repos après qu'elle
ait été sollicitée dans le cadre de la commande de la troisième ou quatrième fonction
de la montre.
[0045] Le cercle d'emboîtage 29 de cet organe 4, comprend aussi un trou traversant 12 reliant
ses parois périphériques interne et externe 15a, 15b entre elles. Un tel trou 12 comprend
un axe central B qui est confondu avec l'axe longitudinal A du dispositif d'embrayage
40. Dans cette configuration, la géométrie de ce trou 12 ainsi que sa localisation
dans le cercle 29 sont définies de manière que la deuxième extrémité d'accouplement
33 puisse le traverser. Ce trou 12 comprend des zones de passage 24a, 24b de cette
deuxième extrémité 33 pour la commande des troisième et quatrième fonctions de ladite
montre.
[0046] En référence aux figures 8a à 11, ce trou 12 comporte des première et deuxième zones
de passage 24a, 24b configurées pour la commande respectivement de la troisième et
de la quatrième fonction de la montre. Autrement dit, ces deux zones de passage 24a,
24b permettent de configurer structurellement un tel trou traversant 12 pour la réalisation
de la commande de la troisième et de la quatrième fonction de la montre. Dans ce contexte,
chaque zone de passage 24a, 24b comprend une partie centrale 26 configurée pour l'agencement
de la portion principale 23a de la partie insérable 9b et donc de la deuxième extrémité
d'accouplement 33 dans le trou traversant 12, et une partie excentrée 25a, 25b configurée
pour le passage de la portion d'accouplement 9c dans ce trou 12. Cette partie excentrée
25a, 25b forme un passage permettant à la portion d'accouplement 9c de traverser le
corps dudit cercle 29 jusqu'à une zone de coopération 11 définie dans la paroi périphérique
interne 15b dont nous parlerons par la suite. On comprend dans ce contexte que les
deux zones de passages 24a, 24b partagent la même partie centrale 26. En d'autres
termes, les parties centrales 26 de ces deux zones 24a, 24b sont confondues. Dans
cette configuration, la partie centrale 26 s'étend sur une distance allant de la paroi
périphérique externe 15a à la paroi périphérique interne 15b du cercle 29, cette distance
étant sensiblement inférieure à la longueur de la portion principale 23a de la partie
insérable 9b. On entend par une distance
« sensiblement inférieure » que cette distance est «
strictement inférieure » ou «
essentiellement inférieure » à la longueur de la portion principale 23a.
[0047] Le cercle d'emboîtage 29 comprend également, une ouverture traversante 17 formant
un logement pour recevoir au moins un élément pivotant 14 tel qu'une bascule, susceptible
d'être actionné par la bague 10 afin d'interagir avec le mécanisme du mouvement mettant
en oeuvre la troisième ou la quatrième fonction. Ce cercle 29 comprend un deuxième
élément de rappel élastique et un élément de retenu qui sont disposés dans ce logement
et qui sont prévus pour coopérer avec l'élément pivotant 14 afin notamment de le configurer
dans une position initiale de repos. Cet élément pivotant 14 alterne alors entre la
position initiale et une position d'activation dans laquelle une partie de cet élément
14 fait saillie de la paroi périphérique interne 15b du cercle 29 afin d'interagir
avec le mécanisme mettant en oeuvre la troisième ou de la quatrième fonction à commander.
L'agencement de cet élément pivotant 14 dans la position d'activation, est contrôlé
par la bague 10 et en particulier par un élément d'actionnement 30 de cette bague
10. On notera que cet élément pivotant 14 passe de la position d'activation à la position
initiale sous l'action du deuxième élément de rappel élastique qui provoque le déplacement
de cet élément pivotant 14 dans un sens opposé à celui visant à le conduire à sa position
d'activation et ce, jusqu'à ce que cet élément 14 vienne en butée contre l'élément
de retenu.
[0048] Ainsi que nous l'avons évoqué précédemment, le cercle 29 comprend une zone de coopération
11 entre la deuxième extrémité d'accouplement 33 et l'organe de commande 4. Plus précisément,
cette zone 11 est le lieu de la coopération de la portion d'accouplement 9c de cette
deuxième extrémité 32, avec un élément d'accouplement 13 de la bague 10 afin d'engendrer
un déplacement de cette bague 10 dans le cercle 29. Une telle zone 11 est comprise
sur la paroi périphérique interne 15b du cercle 29. Cette zone 11 comprend notamment
une portion de cette paroi périphérique 15b dans laquelle vient déboucher le trou
traversant 12. Dans cette configuration, la zone 11 comporte des éléments de butée
28 susceptibles de coopérer avec l'élément d'accouplement 13 de la bague 10 de sorte
à définir la course de déplacement de cette bague 10 mobile dans le cercle 29.
[0049] Dans ce dispositif 1, la bague 10 autrement appelée «
bague mobile » a une forme qui est configurée pour assurer son agencement et son déplacement dans
zone de support du cercle 29. Dans le présent mode de réalisation, cette bague 10
a une forme qui est essentiellement circulaire. Cette bague 10 comprend des faces
supérieure et inférieure et des faces latérales interne et externe.
[0050] Ainsi que nous l'avons évoqué précédemment, la bague 10 comprend ledit au moins un
élément d'actionnement 30, l'élément accouplement 13, au moins un élément de liaison
avec le premier élément de rappel élastique 18. Cette bague 10 comporte autant d'élément
d'actionnement 30 et de liaison qu'il y a de fonction à commander. Dans le présent
mode de réalisation cette bague 10 comprend deux éléments d'actionnement 30, un seul
élément d'accouplement 13 et deux éléments de liaison susceptibles de coopérer avec
deux premiers éléments de rappel élastique 18 différents comme l'illustrent d'ailleurs
les figures 1 à 3 et ce afin d'assurer le commandement ou le contrôle des troisième
et quatrième fonctions.
[0051] Dans cet organe de commande 4, cet élément d'actionnement 30 de l'élément pivotant
14 est compris sur la face latérale externe de la bague 10. Cet élément d'actionnement
30 est configuré pour s'étendre en direction d'une région 27 du logement accueillant
l'élément pivotant 14, ladite région étant localisée à proximité de cet élément pivotant
14 à actionner. Autrement dit, cet élément d'actionnement 30 s'étend sensiblement
verticalement en direction de cette région 27 et en regard de l'élément pivotant 14.
On comprend que la localisation de l'élément d'actionnement 30 dans cette région 27
du logement permet un agencement de cet élément d'actionnement 30 à proximité immédiate
de l'élément pivotant 14. Un tel agencement permet la réalisation d'une activation
de cet élément pivotant 14 par cet élément d'actionnement 30 de manière qu'il passe
de sa position initiale vers sa position d'activation. Cet élément d'actionnement
30 faisant saillie de la face latérale externe de la bague 10 présente une forme sensiblement
similaire à celle de la lettre « L » en étant formé d'une première partie sensible
perpendiculaire à cette face et d'une deuxième partie qui est sensiblement parallèle
à cette même face, lesdites parties étant sensiblement perpendiculaires elles.
[0052] Cette bague 10 comprend aussi un élément de liaison au premier élément de rappel
élastique 18 agencé dans un logement compris dans la zone de support du cercle 29.
Cet élément de liaison est compris sur la face inférieure de cette bague 10. Cet élément
s'étend sensiblement perpendiculairement de cette face inférieure et ce, en direction
du fond du logement correspondant comprenant ce premier élément de rappel élastique.
[0053] Autrement dit, cet élément de liaison est en partie agencé dans ce logement de la
zone de support et ce, entre une première extrémité du premier élément de rappel élastique
18 et une paroi de ce logement. Cet élément de liaison a une forme qui est configurée
pour appliquer ou exercer une force de contrainte sur cette première extrémité avec
laquelle il est en contact, la deuxième extrémité de ce premier élément de rappel
18 étant susceptible d'être en appui ou de prendre appui sur une paroi de soutien
de ce logement qui est agencée à l'opposée à cet élément de liaison. On comprend que
dans cette configuration, l'élément de liaison en étant en partie situé dans le logement
est donc susceptible d'être déplacé dans l'enceinte de ce logement pour compresser
cet élément de rappel 18 lorsque la bague 10 est en mouvement.
[0054] En référence aux figures 2, 9 et 10, l'élément d'accouplement 13 de la bague 10 est
compris sur la face latérale interne de cette bague 10. Cet élément 13 qui est de
préférence venu de matière avec le corps de la bague 10, forme un relief sur cette
face qui a essentiellement la forme d'un polygone. Cette forme est particulièrement
adaptée pour réaliser un accouplement optimal avec la portion d'accouplement 9c de
la deuxième extrémité d'accouplement 33.
[0055] Ainsi que nous l'avons évoqué précédemment, le dispositif de contrôle 2 comprend
également le premier élément d'entrainement 31 qui est configuré pour améliorer la
coopération entre la deuxième extrémité d'accouplement 33, comprenant la portion d'accouplement
9c, et l'élément d'accouplement 13 et ce, afin d'assurer un déplacement optimal de
la bague 10 dans la zone de support du cercle 29. Plus précisément, un tel premier
élément d'entrainement 31 participe à assurer le maintien du contact établi entre
la portion d'accouplement 9c de la deuxième extrémité d'accouplement 33 et la face
latérale interne de la bague 10 et donc de la surface de la zone de coopération 11
afin de garantir la réalisation du couplage entre cette portion d'accouplement 9c
et l'élément d'accouplement 13 dans le cadre du déplacement de la bague 10 dans le
cercle 29.
[0056] Dans ce mode de réalisation on comprend qu'un tel système 1 permet de mettre en oeuvre
un procédé de commande du mouvement horloger de la montre et en particulier de commande
d'au moins une fonction de cette montre telle que la première, la deuxième, la troisième
ou la quatrième fonction évoquée précédemment.
[0057] Pour ce faire, ce procédé prévoit un processus d'activation du dispositif d'embrayage
40 pour la commande de la première, la deuxième, la troisième ou la quatrième fonction
de la montre. Lors de ce processus, la première ou la deuxième extrémité d'accouplement
32, 33 est reliée mécaniquement à l'organe fonctionnel correspondant à la fonction
à commander et ce, en manipulant l'élément de préhension 7 afin de le configurer dans
la position axiale de contrôle permettant d'assurer la liaison mécanique avec cet
organe fonctionnel, à savoir :
- la première position axiale de contrôle pour l'établissement d'une liaison mécanique
entre la première extrémité d'accouplement 32 et l'organe d'actionnement du mécanisme
de remontage manuel pour la réalisation de la première fonction, lors de cette première
position les première et deuxième zones d'entrainement 36, 37 sont jointes l'une à
l'autre pour participer à la transmission d'un mouvement de rotation de l'élément
de préhension 7 au premier élément d'entrainement 31 ;
- la deuxième position axiale de contrôle pour l'établissement d'une liaison mécanique
entre la première extrémité d'accouplement 33 et l'organe de réglage horaire pour
la réalisation de la deuxième fonction, lors de cette deuxième position les première
et deuxième zones d'entrainement 36, 37 sont jointes l'une à l'autre pour participer
à la transmission d'un mouvement de rotation de l'élément de préhension 7 au premier
élément d'entrainement 31 ;
- la troisième position axiale de contrôle pour l'établissement d'une liaison mécanique
entre la deuxième extrémité d'accouplement 33 et l'organe de commande 4 pour la réalisation
de la troisième ou la quatrième fonction, lors de cette troisième position les première
et deuxième zones d'entrainement 36, 37 sont disjointes l'une de l'autre pour éviter/interdire/désactiver
la transmission d'un mouvement de rotation de l'élément de préhension 7 au premier
élément d'entrainement 31.
[0058] Une telle manipulation de l'élément de préhension 7 et donc du dispositif de contrôle
2, permet de passer d'une position de contrôle à une autre pour la sélection de l'organe
fonctionnel participant à la réalisation d'une des fonctions de la montre. On notera
que dans le présent mode de réalisation, l'élément de préhension 7 est initialement
configuré dans la première position axiale de contrôle qui correspond à celle où la
première extrémité d'accouplement 32 est reliée mécaniquement à l'organe d'actionnement
du mécanisme de remontage pour la réalisation de la première fonction.
[0059] Ainsi que nous l'avons évoqué précédemment, lorsque l'élément de préhension 7 est
manipulé pour être agencé dans les première et deuxième positions de contrôle, la
première extrémité d'accouplement 32 est alors reliée mécaniquement respectivement
à l'organe d'actionnement du mécanisme de remontage manuel et l'organe de réglage
horaire.
[0060] On notera que lorsque l'élément de préhension 7 est configuré dans la première position
de contrôle et que la fonction de remontage manuel effectuée lors de la réalisation
d'un mouvement de rotation de cet élément de préhension 7 dans cette position, est
terminée alors le procédé peut comprendre un processus de désactivation du dispositif
d'embrayage 40 lors duquel l'élément de préhension 7 reste configuré dans cette première
position de contrôle. Lorsque l'élément de préhension 7 est configuré dans la deuxième
position de contrôle et que la fonction de réglage horaire effectuée lors de la réalisation
d'un mouvement de rotation de cet élément de préhension 7 dans cette position, est
achevée alors le procédé peut comprendre un processus de désactivation du dispositif
d'embrayage 40. Lors de ce processus l'élément de préhension 7 est poussé axialement
en direction de la surface externe 35 de la carrure 6, ou du mouvement, en passant
de la deuxième position à la première position de contrôle.
[0061] Par ailleurs, lorsque l'élément de préhension 7 est manipulé pour être agencé dans
la troisième position de contrôle, la deuxième extrémité d'accouplement 33 est alors
reliée mécaniquement à l'organe de commande 4 en passant de la première position à
la troisième position de contrôle qui est la position où l'élément de préhension 7
est agencé le plus proche de la surface externe 35 carrure 6. Lors de cette manipulation,
cet élément de préhension 7 est déplacé axialement de cette première position en direction
du trou traversant 12 et ce, en engendrant une compression du ressort 19 agencé entre
l'élément de préhension 7 et la pièce de compression 20 comprise dans le dispositif
de contrôle 2. Lorsque la deuxième extrémité d'accouplement 33 est située à proximité
voire en contact avec la paroi périphérique externe 15a du cercle 29 de l'organe de
commande 4, l'élément de préhension 7 est alors manipulé en rotation pour introduire
cette deuxième extrémité d'accouplement 33, pourvue de la portion d'accouplement 9c,
dans la zone de passage 24a, 24b du trou traversant 12 selon la troisième ou la quatrième
fonction qui doit être commandée. Ainsi que nous l'avons précédemment évoqué, dans
le présent mode de réalisation le trou traversant 12 peut comprendre deux zones de
passage 24a, 24b, destinées à la réalisation de la commande des troisième et quatrième
fonctions de la montre. Dans ce contexte, l'élément de préhension 7 est alors manipulé
en rotation dans un premier sens afin de sélectionner la zone de passage 24a, 24b
relative à la fonction à commander et d'y introduire cette deuxième extrémité d'accouplement
33 jusqu'à ce que l'épaulement 16 reliant les parties de fixation et insérable 9a,
9b du deuxième élément d'entrainement 8, vienne en butée contre la paroi périphérique
externe 15a du cercle 29. Une fois cet épaulement 16 en butée contre la paroi périphérique
externe 15a, l'élément de préhension 7 est alors manipulé dans un deuxième sens inverse/contraire
au premier, pour être configuré dans la troisième position de contrôle afin de coopérer
avec l'élément d'accouplement 13 de la bague 10. Dans cette dernière configuration,
où l'élément de préhension 7 est dans la troisième position de contrôle, la deuxième
extrémité d'accouplement 33 peut alors coopérer avec l'élément d'accouplement 13 de
la bague 10 par l'intermédiaire de la portion d'accouplement 9c. On notera que dans
cette troisième position de contrôle, la portion d'accouplement 9c est maintenu en
appui sur la paroi périphérique interne 15b du cercle 29 sous l'action du ressort
19 qui exerce une force de rappel élastique sur l'élément de préhension 7. On remarquera
que la troisième position de contrôle est celle où la deuxième extrémité d'accouplement
33 est engagée dans le trou traversant 12 et/ou cette deuxième extrémité 33 coopère
ou est accouplée avec la bague 10. En d'autres termes, la troisième position de contrôle
est celle où la portion principale 23a de la partie insérable 9b est agencée dans
le trou traversant 12.
[0062] Par la suite, la manipulation de l'élément de préhension 7 dans le deuxième sens
de rotation engendre un déplacement de la bague 10 dans la zone de support du cercle
29 à la suite de la coopération de la portion d'accouplement 9c de la deuxième extrémité
d'accouplement 33 avec l'élément d'accouplement 13 de la bague 10. Ce déplacement
est effectué jusqu'à ce que l'élément d'accouplement 13 soit en contact avec l'élément
de butée 28 correspondant de la zone de coopération 11. Un tel déplacement de la bague
10 engendre par l'intermédiaire de son élément de liaison une mise sous contrainte
du premier élément de rappel élastique 18 agencé dans le logement défini dans la zone
de support en dessous de cette bague 10. Lors de ce déplacement, l'élément d'actionnement
30 de la bague 10 actionne l'élément pivotant 14 correspondant, en engendrant un changement
de position de cet élément pivotant 14 vers une position d'activation dans laquelle
une partie de cet élément 14 fait saillie de la paroi périphérique interne 15b du
cercle 29 afin d'interagir avec le mécanisme correspondant du mouvement pour la mise
en oeuvre de la fonction commandée. Par la suite, une fois la manipulation de l'élément
de préhension 7 achevée, la bague 10 est placée automatiquement dans sa position de
repos sous l'action du premier élément de rappel élastique 18 qui reprend alors sa
forme de repos. Ce placement de la bague 10 dans sa position de repos engendre un
placement automatique de l'élément pivotant 14 dans sa position initiale car n'étant
plus contraint par l'élément d'actionnement 30 de la bague 10.
[0063] Ensuite, le procédé peut comprendre un processus de désactivation du dispositif d'embrayage
40 lors duquel l'élément de préhension 7 est manipulé en passant de la troisième position
à la première position de contrôle. Dans ce contexte, l'élément de préhension 7 est
alors manipulé en rotation dans le premier sens jusqu'à ce que la portion d'accouplement
9c de la deuxième extrémité d'accouplement 33 soit placée en regard de la partie excentrée
25a, 25b de la zone de passage 24a, 24b correspondante du trou traversant 12 du cercle
29. Dans une telle configuration, le ressort 19 agencé dans le premier élément d'entrainement
31 reprend sa forme de repos en entrainant un déplacement axial de l'élément de préhension
7 qui engendre l'extraction de la deuxième extrémité d'accouplement 33 de cette zone
de passage 24a, 24b et qui place automatiquement cet élément de préhension 7 dans
la première position de contrôle.
[0064] En outre, on notera que dans cette description par «
sensiblement perpendiculaire » ou «
sensiblement perpendiculairement », on entend «
strictement perpendiculaire » ou «
essentiellement perpendiculaire ».
[0065] L'invention a été décrite ci-dessus à titre d'exemple uniquement. Il va de soi que
des modifications pourraient être faites sans sortir du cadre de l'invention revendiquée.
A titre d'exemple, on comprend que le système 1 peut être configuré pour mettre en
oeuvre plus de quatre fonctions décrites ici dans ce mode de réalisation, en comportant
notamment un cercle 29 dont le trou traversant 12 comprend plus de deux zones de passage
de la deuxième extrémité d'accouplement 33.
Nomenclature
[0066]
1. Système de commande d'un mouvement horloger d'une montre
2. Dispositif de contrôle
3. Pièce de support
4. Organe de commande
5. Boîte de montre
6. Carrure
7. Élément de préhension du dispositif d'un embrayage
8. Deuxième élément d'entrainement
9a. Partie de fixation
9b. Partie insérable
9c. Portion d'accouplement
10. Bague
11. Zone de coopération
12. Trou traversant
13. Élément d'accouplement d'une bague
14. Élément pivotant de l'organe de commande
15a. Paroi périphérique externe d'un cercle d'emboîtage
15b. Paroi périphérique interne du cercle d'emboîtage
16 Épaulement compris sur la surface externe du deuxième élément d'entraînement
17. Ouverture traversante
18. Premier élément de rappel élastique
19. Ressort
20. Pièce de compression
21. Tige
22. Epaulement formé sur la pièce de compression
23a. Portion principale de la partie insérable
23b. Portion terminale de la partie insérable
24a. Première zone de passage
24b. Deuxième zone de passage
25a. Partie excentrée de la première zone de passage
25b. Partie excentrée de la deuxième zone de passage
26. Partie centrale commune aux première et deuxième zones de passage
27. Région de l'ouverture traversante agencée à proximité de l'élément pivotant
28. Éléments de butée de la zone de coopération
29. Cercle d'emboîtage
30. Élément d'actionnement de la bague
31. Premier élément d'entrainement
32. Première extrémité d'accouplement
33. Deuxième extrémité d'accouplement
34. Ouverture du corps creux du deuxième élément d'entrainement
35. Surface externe de la carrure de la montre
36. Première zone d'entrainement du premier élément d'entrainement
37. Deuxième zone d'entrainement du deuxième élément d'entrainement
40. Dispositif d'embrayage
1. Système de commande (1) d'un mouvement horloger d'une montre comprenant un dispositif
d'embrayage (40) pourvu de premier et deuxième extrémités d'accouplement (32, 33)
et de première et deuxième zones d'entrainement (36, 37), ledit dispositif d'embrayage
(40) étant configuré pour commander au moins une fonction de ce mouvement en comportant
un dispositif de contrôle (2) et une pièce de support (3) destinée à être fixe par
rapport au mouvement horloger de la montre et dans laquelle pièce (3) ce dispositif
de contrôle (2) est monté mobile, le dispositif de contrôle (2) comprenant :
- un élément de préhension (7) susceptible d'être entrainé dans un mouvement de rotation
autour d'un axe longitudinal (A) du dispositif d'embrayage (40) ;
- un premier élément d'entrainement (31) incluant la première extrémité d'accouplement
(32) et la première zone d'entrainement (36) ;
- un deuxième élément d'entrainement (8) monté solidaire avec l'élément de préhension
(7), ce deuxième élément d'entrainement (8) incluant la deuxième extrémité d'accouplement
(33) et la deuxième zone e d'entrainement (37), ladite deuxième zone (37) étant susceptible
d'être jointe à la première zone d'entrainement (36) pour entrainer dans le mouvement
de rotation le premier élément d'entrainement (31) ;
ces dits éléments (31, 8) étant configurés pour transmettre ce mouvement de rotation
à un organe fonctionnel du mouvement lorsque ledit élément de préhension (7) est agencé
dans une position axiale de commande de ladite fonction.
2. Système de commande (1) selon la revendication précédente, dans lequel le corps du
premier élément d'entrainement (31) est agencé dans le corps creux du deuxième élément
d'entrainement (8).
3. Système de commande (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans
lequel une partie du corps du premier élément d'entrainement (31) pourvue de la première
extrémité d'accouplement (32) fait saillie d'une ouverture (34) formée dans la deuxième
extrémité d'accouplement (33) du corps creux du deuxième élément d'entrainement (8).
4. Système de commande (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans
lequel les premier et deuxième éléments d'entrainement (31, 33) sont coaxiaux.
5. Système de commande (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans
lequel la première extrémité d'accouplement (32) du premier élément d'entrainement
(31) est configurée pour être agencée dans le mouvement de la montre dans toutes les
positions axiales de l'élément de préhension (7).
6. Système de commande (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans
lequel la deuxième extrémité d'accouplement (33) du deuxième élément d'entrainement
(8) est configurée pour être agencée hors du mouvement de la montre dans toutes les
positions axiales de l'élément de préhension (7).
7. Système de commande (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans
lequel la première extrémité d'accouplement (32) est configurée pour transmettre ledit
mouvement de rotation à :
- un organe d'actionnement d'un mécanisme de remontage manuel dudit système (1), apte
à stocker de l'énergie mécanique lorsque ledit élément de préhension (7) est agencé
dans une première position axiale de commande d'une première fonction de la montre
lors de laquelle première position les première et deuxième zones d'entrainement (36,
37) sont jointes entre elles ;
- un organe de réglage horaire dudit système (1) lorsque ledit élément de préhension
(7) est agencé dans une deuxième position axiale de commande d'une deuxième fonction
de la montre lors de laquelle deuxième position les première et deuxième zones d'entrainement
(36, 37) sont jointes entre elles.
8. Système de commande (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans
lequel la deuxième extrémité d'accouplement (33) est configurée pour transmettre ledit
mouvement de rotation à un organe de commande (4) dudit système lorsque ledit élément
de préhension (7) est agencé dans une troisième position axiale de commande de troisième
et quatrième fonctions de la montre, lors de laquelle troisième position les première
et deuxième zones d'entrainement (36, 37) sont disjointes l'une de l'autre.
9. Système de commande (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans
lequel le premier élément d'entrainement (31) est mobile en translation axiale et
en rotation par rapport à l'axe longitudinale (A) relativement au deuxième élément
d'entrainement (8).
10. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la première
zone d'entrainement (36) est formée sur une surface externe du premier élément d'entrainement
(31) et la deuxième zone d'entrainement (37) est formée sur une surface interne de
deuxième élément d'entrainement (8).
11. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les première
et deuxième zones d'entrainement (36, 37) sont agencées l'une en regard de l'autre
dans le dispositif d'embrayage (40).
12. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les première
et deuxième zones d'entrainement (36, 37) sont configurées pour coopérer l'une avec
l'autre lors d'un contact par friction de manière à transmettre le mouvement de rotation
de l'élément de préhension (7) au premier élément d'entrainement (31) par l'intermédiaire
du deuxième élément d'entrainement (8).
13. Montre comprenant un système de commande (1) selon l'une quelconque des revendications
précédentes.