Domaine Technique de l'invention
[0001] L'invention concerne un dispositif de verrouillage pour bloquer une articulation
en rotation entre un bas de coque et un collier d'une chaussure de sport. L'invention
porte aussi sur une chaussure de sport, notamment une chaussure de ski, comprenant
un tel dispositif de verrouillage.
Etat de la technique antérieure
[0002] Pour la pratique du ski on connaît des chaussures de sport comprenant un bas de coque
et un collier articulé en rotation autour du bas de coque. Le bas de coque enveloppe
le pied en dessous de la cheville tandis que le collier enveloppe le bas de la jambe
au-dessus de la cheville. L'articulation entre le bas de coque et le collier permet
une insertion aisée du pied dans la chaussure, ainsi qu'une marche naturelle puisque
l'articulation de la cheville n'est pas bloquée. Lorsque la chaussure est utilisée
en descente pour la pratique du ski alpin, l'articulation entre le bas de coque et
le collier doit être bloquée afin de contrôler efficacement les skis.
[0003] Afin de bloquer ou de libérer l'articulation entre le bas de coque et le collier,
on connaît l'utilisation de dispositifs de verrouillage, également dénommés selon
l'anglicisme "ski-walk". Ces dispositifs comprennent un levier actionnable à la main,
et permettant de choisir entre deux configurations de la chaussure. La première configuration,
dite "ski", bloque l'articulation entre le collier et le bas de coque. La deuxième
configuration, dite "walk" ou "marche", libère l'articulation entre le collier et
le bas de coque.
[0004] Les dispositifs de verrouillage connus de l'état de la technique comprennent tout
ou partie des inconvénients suivant :
- ils sont complexes à fabriquer;
- ils sont lourds et/ou volumineux;
- ils sont difficiles à manipuler;
- ils ne permettent pas d'atteindre une amplitude de mouvement suffisante pour atteindre
un confort de marche satisfaisant lorsqu'ils sont en configuration de marche;
- ils ne permettent pas de bloquer fermement le collier relativement au bas de coque
lorsqu'ils sont en configuration de ski.
[0005] Par ailleurs, les conditions d'utilisation des chaussures de ski sont particulièrement
sévères : elles sont exposées à de très basses températures et à une humidité très
élevée. De plus, elles sont susceptibles de recevoir de nombreux chocs, notamment
en cas de chute de leur utilisateur. Dans ces conditions, les dispositifs de verrouillage
intégrés à ces chaussures s'endommagent trop rapidement. Une fois endommagé, un dispositif
de verrouillage peut devenir encore plus difficile à manipuler et/ou peut ne plus
bloquer correctement le collier par rapport au bas de coque en configuration de ski,
voire même être complètement inutilisable.
Présentation de l'invention
[0006] Le but de l'invention est de fournir un dispositif de verrouillage remédiant aux
inconvénients ci-dessus et améliorant les dispositifs de verrouillage connus de l'art
antérieur.
[0007] En particulier, l'invention vise à proposer des dispositifs de verrouillage qui soient
simples à fabriquer, fiables, robustes, faciles à manipuler, et qui permettent de
bloquer efficacement le collier par rapport au bas de coque lorsqu'ils sont en configuration
de ski.
Résumé de l'invention
[0008] L'invention se rapporte à un dispositif de verrouillage pour bloquer une articulation
en rotation entre un bas de coque et un collier d'une chaussure de sport, comprenant
:
- un élément de blocage mobile en translation entre une position de blocage et une position
de déblocage,
- une lame comprenant une surface de butée destinée à coopérer avec l'élément de blocage
pour bloquer l'articulation en rotation lorsque l'élément de blocage est en position
de blocage,
- un levier destiné à être manipulé par un utilisateur, le levier étant mobile entre
une position de blocage et une position de déblocage,
- une bascule montée mobile en rotation autour d'un premier axe de rotation, la bascule
comprenant une première surface d'appui et une deuxième surface d'appui opposée à
la première surface d'appui par rapport au premier axe de rotation, le levier étant
configuré pour exercer un appui contre la première surface d'appui pour faire pivoter
la bascule autour du premier axe de rotation, la deuxième surface d'appui étant configurée
pour exercer un appui contre l'élément de blocage pour déplacer l'élément de blocage
entre sa position de blocage et sa position de déblocage.
[0009] Le dispositif de verrouillage peut comprendre en outre un moyen de rappel, notamment
un ressort de torsion, le moyen de rappel comprenant une première extrémité et une
deuxième extrémité opposée à la première extrémité, la première extrémité étant en
contact avec le levier, la deuxième extrémité étant en contact avec la première surface
d'appui de la bascule, le moyen de rappel étant configuré de sorte à être mis sous
tension transitoirement lorsque le levier est déplacé entre sa position de blocage
et sa position de déblocage.
[0010] L'élément de blocage peut comprendre un renfoncement, et la deuxième surface d'appui
de la bascule peut être en contact avec un bord dudit renfoncement.
[0011] Le levier peut être mobile en rotation autour d'un deuxième axe de rotation entre
sa position de blocage et sa position de déblocage, le deuxième axe de rotation étant
parallèle au premier axe de rotation.
[0012] La lame peut être montée mobile en rotation autour d'un troisième axe de rotation,
la lame étant destinée à pivoter autour du troisième axe de rotation lorsque l'élément
de blocage est en position de déblocage et que le collier pivote relativement au bas
de coque, le troisième axe de rotation étant parallèle au premier axe de rotation.
[0013] Le dispositif de verrouillage peut comprendre un boîtier destiné à être fixé au collier
ou au bas de coque, le boîtier comprenant un moyen de guidage pour guider l'élément
de blocage en translation entre sa position de blocage et sa position de déblocage.
[0014] Le boîtier peut comprendre en outre au moins un guide destiné à guider la lame en
translation relativement au boîtier lorsque le collier pivote relativement au bas
de coque.
[0015] Le dispositif de verrouillage peut comprendre en outre un premier arbre s'étendant
selon ledit premier axe de rotation, le boîtier comprenant deux flancs latéraux opposés
soutenant ledit premier arbre. Le levier peut comprendre un deuxième arbre, le levier
étant destiné à pivoter autour du deuxième arbre entre sa position de blocage et sa
position de déblocage, les deux flancs latéraux soutenant également ledit deuxième
arbre.
[0016] L'élément de blocage peut être mobile en translation parallèlement à un quatrième
axe entre sa position de blocage et sa position de déblocage, et la lame peut se déplacer
dans un plan sensiblement perpendiculaire au quatrième axe lorsque le collier pivote
relativement au bas de coque.
[0017] L'élément de blocage peut comprendre une première surface de guidage et la lame peut
comprendre une deuxième surface de guidage, la première surface de guidage coopérant
avec la deuxième surface de guidage pour guider le déplacement de la lame relativement
à l'élément de blocage lorsque l'élément de blocage est en position de déblocage et
que le collier pivote relativement au bas de coque.
[0018] La lame peut comprendre une rainure, et ladite deuxième surface de guidage peut être
formée par au moins un bord de la rainure.
[0019] L'élément de blocage peut comprendre un ergot, et la lame peut comprendre une première
ouverture comprenant une forme complémentaire à une forme de l'ergot, l'ergot coopérant
avec la première ouverture lorsque l'élément de blocage est en position de blocage.
[0020] Le dispositif de verrouillage peut comprendre un boîtier pourvu d'une paroi, la lame
étant destinée à se déplacer relativement à ladite paroi lorsque le collier pivote
relativement au bas de coque, ladite paroi comprenant une deuxième ouverture, l'ergot
étant positionné à l'intérieur de la deuxième ouverture lorsque l'élément de blocage
est en position de blocage.
[0021] L'élément de blocage peut comprendre une première portion, notamment de forme cylindrique,
apte à coopérer avec ladite première ouverture pour bloquer l'articulation en rotation
entre le collier et le bas de coque lorsque l'élément de blocage est en position de
blocage, et une deuxième portion, notamment de forme prismatique, la deuxième portion
présentant au moins une face plane formant une première surface de guidage coopérant
avec une deuxième surface de guidage de la lame pour guider le déplacement de la lame
relativement à l'élément de blocage lorsque l'élément de blocage est en position de
déblocage et que le collier pivote relativement au bas de coque.
[0022] L'invention se rapporte également à une chaussure de sport, notamment une chaussure
de ski, comprenant un bas de coque, un collier articulé en rotation par rapport au
bas de coque et un dispositif de verrouillage tel que défini précédemment.
Présentation des figures
[0023] Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés
en détail dans la description suivante d'un mode de réalisation particulier fait à
titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles :
La figure 1 est une vue de profil d'une chaussure de ski équipée d'un dispositif de
verrouillage selon un mode de réalisation de l'invention.
La figure 2 est une vue en perspective arrière d'un bas de coque et d'un collier de
la chaussure de ski équipée du dispositif de verrouillage.
La figure 3 est une vue en perspective d'un dispositif de verrouillage de la chaussure
de ski, le dispositif de verrouillage étant en configuration de ski.
La figure 4 est une vue en perspective d'un mécanisme du dispositif de verrouillage,
un boîtier du dispositif de verrouillage étant masqué, le dispositif de verrouillage
étant en configuration de ski.
La figure 5 est une vue en perspective d'un élément de blocage du dispositif de verrouillage.
La figure 6 est une vue en perspective d'une face avant du dispositif de verrouillage,
le dispositif de verrouillage étant en configuration de ski.
La figure 7 est une vue en perspective d'un boîtier du dispositif de verrouillage.
La figure 8 est une autre vue en perspective du mécanisme du dispositif de verrouillage,
un boîtier du dispositif de verrouillage étant masqué, le dispositif de verrouillage
étant en configuration de ski.
La figure 9 est une vue en perspective du mécanisme du dispositif de verrouillage,
un boîtier du dispositif de verrouillage étant masqué, le dispositif de verrouillage
étant en configuration de marche.
La figure 10 est une vue en coupe du mécanisme du dispositif de verrouillage, le dispositif
de verrouillage étant en configuration de ski.
La figure 11 est une vue en coupe du mécanisme du dispositif de verrouillage, le dispositif
de verrouillage étant en configuration de marche.
Description détaillée
[0024] La figure 1 illustre schématiquement une chaussure de ski 1 selon un mode de réalisation
de l'invention. La chaussure de ski est destinée à envelopper le pied et le bas de
la jambe d'un utilisateur et à être fixée, de manière amovible, à une planche de glisse,
notamment un ski, pour la pratique d'un sport de glisse sur neige. En particulier,
la chaussure de ski 1 peut être adaptée à la pratique du ski alpin et/ou du ski de
randonnée.
[0025] Dans ce document, l'axe X désigne l'axe longitudinal de la chaussure de ski. L'axe
X est orienté de la zone du talon d'un utilisateur de la chaussure de ski 1 vers la
zone des orteils de l'utilisateur, c'est-à-dire dans le sens dans lequel un ski fixé
à la chaussure de ski s'étend vers l'avant. L'axe Y désigne l'axe transversal de la
chaussure de ski. L'axe Y est orienté de la gauche vers la droite, la gauche et la
droite étant définies selon le point de vue de l'utilisateur regardant droit devant
lui. L'axe Y est ainsi un axe sensiblement parallèle à l'axe d'articulation de la
cheville de l'utilisateur. L'axe Z désigne l'axe perpendiculaire à l'axe X et à l'axe
Y. On considère que la chaussure de ski repose par l'intermédiaire de sa semelle sur
un sol horizontal. L'axe Z est alors un axe vertical, orienté de bas en haut. Les
axes X, Y et Z forment un repère orthogonal.
[0026] La chaussure de ski 1 comprend un bas de coque 2 destiné à envelopper le pied de
l'utilisateur, un collier 3 destiné à envelopper le bas de la jambe de l'utilisateur,
et un moyen d'articulation en rotation 4 entre le bas de coque 2 et le collier 3.
Le moyen d'articulation en rotation 4 est configuré pour permettre une rotation du
collier 3 relativement au bas de coque 2 autour d'un axe de rotation Y0 parallèle
à l'axe Y. L'axe de rotation Y0 est sensiblement aligné avec un axe de rotation de
la cheville de l'utilisateur. L'axe de rotation Y0 passe notamment par les deux malléoles
interne et externe de l'utilisateur.
[0027] En remarque, la présente description se limitera essentiellement à des explications
relatives à une chaussure de ski, sans que cela ne doive être interprété comme une
limitation de l'objet de la présente invention qui, au contraire, trouve également
application pour toute chaussure de sport comprenant un bas de coque et un collier
articulé en rotation autour du bas de coque.
[0028] La chaussure de ski 1 comprend un ensemble de moyens de serrage 5 pour serrer la
chaussure de ski autour du pied et du bas de la jambe de l'utilisateur. Chaque moyen
de serrage 5 comprend un dispositif de manoeuvre 6 fixé sur un premier rabat du bas
de coque ou respectivement du collier, et un moyen d'accroche 7 fixé sur un deuxième
rabat du bas de coque ou respectivement du collier. Chaque dispositif de manoeuvre
6 comprend une boucle de serrage 8 coopérant avec le moyen d'accroche 7 pour rapprocher
le premier rabat du deuxième rabat et ainsi serrer le bas de coque autour du pied,
ou respectivement pour serrer le collier autour du bas de la jambe. Le moyen d'accroche
7 peut, par exemple, comprendre une crémaillère. Selon le mode de réalisation présenté,
la chaussure de ski 1 comprend deux moyens de serrage 5 agencés sur le bas de coque
et deux moyens de serrage 5 agencés sur le collier. En variante, le nombre de moyens
de serrage pourrait être différent.
[0029] Le bas de coque 2 et le collier 3 peuvent être en matériau plastique injecté.
[0030] Le bas de coque 2 comprend en outre un trottoir avant 9A et un trottoir arrière 9B
destinés à coopérer avec un dispositif de fixation pour fixer la chaussure de ski
1 à une planche de glisse.
[0031] La chaussure de ski 1 comprend en outre un dispositif de verrouillage 10 configuré
pour bloquer l'articulation en rotation entre le bas de coque 2 et le collier 3. Le
dispositif de verrouillage 10 permet d'utiliser la chaussure soit dans une configuration
dite "marche" dans laquelle l'articulation en rotation entre le bas de coque 2 et
le collier 3 est libre, soit dans une configuration dite "ski" dans laquelle l'articulation
en rotation entre le bas de coque 2 et le collier 3 est bloquée. En configuration
marche, la chaussure de ski suit l'articulation naturelle du pied et de la jambe,
ce qui facilite la marche. En configuration ski, le blocage de l'articulation permet
une transmission optimale des efforts du pied et du bas de la jambe à la chaussure
de ski, ce qui permet un guidage précis de la planche de glisse fixée à la chaussure
de ski.
[0032] Le dispositif de verrouillage 10 n'est pas un simple dispositif de réglage de l'inclinaison
du collier 3 relativement au bas de coque 2 en configuration ski. Contrairement à
un dispositif de réglage de l'inclinaison du collier, le dispositif de verrouillage
10 est destiné à être manipulé fréquemment lors de la pratique du ski, par exemple
plusieurs fois au cours d'une même journée. Le dispositif de verrouillage comprend
donc une robustesse adaptée à supporter de nombreux cycles de verrouillage et de déverrouillage,
y compris par très basse température et/ou lorsque la chaussure est recouverte de
neige ou de glace. Le dispositif de verrouillage possède également une ergonomie permettant
d'être manipulé par un utilisateur sans déchausser, sans retirer ses gants, et sans
utilisation d'un outil particulier. Inversement, un dispositif de réglage de l'inclinaison
du collier relativement au bas de coque est destiné à être utilisé très occasionnellement,
par exemple une seule fois lors d'un réglage initial de la chaussure. Un tel dispositif
de réglage comprend généralement une vis de serrage. Pour régler l'inclinaison du
collier relativement au bas de coque, on desserre la vis de serrage avec un tournevis.
Cette opération est destinée à être réalisée dans un atelier. La chaussure n'est pas
destinée à être utilisée avec la vis de serrage desserrée.
[0033] En remarque, le dispositif de verrouillage 10 selon l'invention peut également être
adapté pour régler l'inclinaison du collier relativement au bas de coque en complément
de sa fonction de verrouillage et déverrouillage de l'articulation en rotation entre
le collier et le bas de coque. Dans ce cas, le dispositif de verrouillage comprend
non pas une unique configuration de ski mais au moins deux configurations de ski dans
lesquelles le collier est bloqué relativement au bas de coque avec deux inclinaisons
différentes.
[0034] Le dispositif de verrouillage 10 est agencé à l'arrière de la chaussure de ski. Il
est représenté schématiquement par un rectangle en traits pointillés sur la figure
1. Le dispositif de verrouillage comprend un levier 11 saillant vers l'arrière de
la chaussure. Le levier 11 est destiné à être manipulé par l'utilisateur de la chaussure,
directement avec la main ou éventuellement avec la pointe d'un bâton de ski. Le levier
11 est mobile entre une position de blocage et une position de déblocage. La position
de blocage correspond à la configuration ski, c'est-à-dire la configuration dans laquelle
l'articulation en rotation est bloquée. La position de déblocage correspond à la configuration
marche, c'est-à-dire la configuration dans laquelle l'articulation en rotation est
libre. La position de blocage du levier 11 peut correspondre à une position remontée,
représentée par un trait plein sur la figure 1. La position de déblocage du levier
11 peut correspondre à une position abaissée, représentée par des traits en pointillés
sur la figure 1. Alternativement, ces deux positions pourraient être inversées, c'est-à-dire
que la position de blocage du levier pourrait correspondre à une position abaissée,
et la position de déblocage pourrait correspondre à une position relevée.
[0035] La figure 2 illustre le bas de coque 2 et le collier 3 de la chaussure de ski 1 sans
les moyens de serrage 5. Le dispositif de verrouillage 10 est logé au moins partiellement
dans une excroissance formée à l'arrière du collier 3. Le dispositif de verrouillage
10 est notamment recouvert au moins partiellement par une paroi externe 12 du collier.
Cette paroi externe 12 comprend une ouverture 50 au travers de laquelle passe le levier
11, de manière à rester facilement accessible. Le dispositif de verrouillage 10 est
ainsi protégé des chocs et des projections de neige ou de glace par la paroi externe
12.
[0036] En référence à la figure 3, le dispositif de verrouillage 10 comprend un mécanisme
13 solidaire du collier 3 et un élément conjugué, sous forme d'une lame 14, solidaire
du bas de coque 2. La lame 14 est fixée au bas de coque 2 au niveau de son extrémité
inférieure et est saillante vers le haut. En configuration de ski, la lame 14 est
bloquée en position contre le collier 3 par le mécanisme 13, ce qui a pour effet de
bloquer l'articulation en rotation entre le collier et le bas de coque.
[0037] La lame 14 peut être une plaque de forme rectangulaire dont l'extrémité supérieure
est insérée dans le mécanisme 13. La lame 14 s'étend globalement vers le haut, parallèlement
à un axe Z1. L'axe Z1 peut être sensiblement parallèle à l'axe vertical Z pour une
orientation donnée du collier 3 relativement au bas de coque 2. Lorsque le dispositif
de verrouillage est en configuration de ski, L'axe Z1 peut former avec l'axe vertical
Z un angle non nul. Cet angle est de préférence inférieur ou égal à 30°.
[0038] La lame 14 présente une forme recourbée, afin de garantir sa bonne intégration le
long d'une paroi arrière de la chaussure de ski 1, ainsi qu'une meilleure résistance
mécanique, notamment une meilleure résistance en flexion. En variante, la lame 14
pourrait aussi présenter une forme rectiligne. En particulier, la lame 14 comprend
une partie supérieure 15 s'étendant dans un premier plan et une partie inférieure
16 s'étendant dans un deuxième plan parallèle au premier plan et décalé par rapport
au premier plan. Le premier plan et le deuxième plan peuvent s'étendre parallèlement
à l'axe vertical Z et à l'axe transversal Y pour une inclinaison donnée du collier
par rapport au bas de coque. Le premier plan 15 est positionné davantage vers l'avant
de la chaussure de ski que le deuxième plan 16. Le premier plan et le deuxième plan
peuvent être reliés par une portion coudée. La forme coudée de la lame 14 lui permet
d'épouser la forme du talon de la chaussure de ski, et permet donc une intégration
discrète et compacte de la lame. Cette forme permet notamment un positionnement davantage
vers le bas de l'extrémité inférieure de la lame, ce qui permet d'atteindre une plus
grande amplitude de rotation du collier relativement au bas de coque.
[0039] La lame 14 est fixée au bas de coque 2 selon une liaison en rotation autour d'un
axe de rotation Y3 parallèle à l'axe transversal Y. A cet effet, le bas de coque 2
comprend deux excroissances 17, formées sensiblement dans la zone du talon, et reliées
par un axe 18 s'étendant selon l'axe de rotation Y3. Comme cela est visible sur la
figure 3, l'extrémité inférieure de la lame 14 peut être simplement enroulée autour
dudit axe 18 pour former ladite liaison en rotation. La liaison en rotation de la
lame 14 permet à la lame de suivre le mouvement du collier 3 lorsque celui-ci pivote
autour du bas de coque 2 autour de l'axe de rotation Y0. Lorsque le dispositif de
verrouillage 10 est en configuration de marche et que le collier 3 pivote relativement
au bas de coque 2, la lame 14 pivote autour de l'axe de rotation Y3 dans le référentiel
du bas de coque 2, et se translate selon l'axe Z1 dans le référentiel du collier 3.
[0040] Avantageusement, la lame 14 est un élément monobloc métallique. La lame 14 peut être
obtenue par découpe et pliage d'une plaque métallique.
[0041] Le mécanisme 13 comprend un boîtier 19 fixé au collier 3. Le boîtier 19 est pourvu
d'une ouverture à l'intérieur de laquelle la lame 14 est engagée. La lame 14 est guidée
en translation à l'intérieur du boîtier 19 parallèlement à l'axe dans lequel la lame
s'étend, c'est-à-dire parallèlement à l'axe Z1. Lorsque le dispositif de verrouillage
10 est en configuration de marche, la lame 14 est libre de coulisser à l'intérieur
du boîtier 19 parallèlement à l'axe Z1. Lorsque le dispositif de verrouillage 10 est
en configuration de ski, la lame 14 est bloquée à l'intérieur du boîtier 19.
[0042] La figure 4 illustre le mécanisme 13 du dispositif de verrouillage 10, sans le boîtier
19, le dispositif de verrouillage étant en configuration de ski. On observe que le
mécanisme 13 comprend un élément de blocage 20 mobile parallèlement à un axe X1 entre
une position de blocage et une position de déblocage. L'axe X1 est perpendiculaire
à l'axe Z1. En particulier, l'axe X1 est perpendiculaire au plan dans lequel s'étend
la partie supérieure de la lame 14, c'est-à-dire perpendiculaire au premier plan 15.
[0043] La position de blocage de l'élément de blocage 20 correspond à la configuration de
ski du dispositif de verrouillage 10. En configuration de ski, l'élément de blocage
20 coopère avec la lame 14 de sorte à empêcher son coulissement au sein du boîtier
19.
[0044] La position de déblocage de l'élément de blocage 20 correspond à la configuration
de marche du dispositif de verrouillage 10. En configuration de marche, l'élément
de blocage 20 est alors positionné relativement à la lame 14 de sorte à permettre
le coulissement de la lame 14 à l'intérieur du boîtier 19 et ainsi libérer l'articulation
en rotation entre le collier et le bas de coque.
[0045] La lame 14 comprend une surface de butée destinée à coopérer avec l'élément de blocage
20 pour bloquer l'articulation en rotation lorsque l'élément de blocage est en position
de blocage. Selon le mode de réalisation présenté, l'élément de blocage 20 comprend
un ergot, et la lame 14 comprend une ouverture 21 comprenant une forme complémentaire
à une forme de l'ergot. L'ouverture 21 est un trou traversant l'épaisseur de la lame
14. Lorsque le dispositif de verrouillage est en configuration de ski et que l'utilisateur
exerce un effort tendant à faire pivoter le collier vers l'avant, l'élément de blocage
20 prend appui contre le bord supérieur 21A de l'ouverture 21. Lorsque le dispositif
de verrouillage est en configuration de ski et que l'utilisateur exerce un effort
tendant à faire pivoter le collier vers l'arrière, l'élément de blocage 20 prend appui
contre le bord inférieur 21B de l'ouverture 21. Le bord supérieur 21A et le bord inférieur
21B de l'ouverture 21 forment donc ladite surface de butée coopérant avec l'élément
de blocage 20 pour bloquer l'articulation en rotation lorsque l'élément de blocage
est en position de blocage. Comme cela sera présenté par la suite, d'autres formes
peuvent être envisagées pour l'élément de blocage 20 et l'ouverture 21.
[0046] Avantageusement, l'élément de blocage 20 comprend aussi une première surface de guidage
22 et la lame 14 comprend une deuxième surface de guidage 23, la première surface
de guidage 22 coopérant avec la deuxième surface de guidage 23 pour guider le déplacement
de la lame 14 relativement à l'élément de blocage 20 lorsque l'élément de blocage
est en position de déblocage et que le collier pivote relativement au bas de coque.
Ceci permet de garantir un bon positionnement de l'élément de blocage 20 relativement
à la lame 14 en toute circonstance. L'élément de blocage 20 cumule donc une fonction
de blocage de la lame 14 et une fonction de guidage de la lame 14. Ainsi, le dispositif
de verrouillage est plus facile à manipuler et plus robuste.
[0047] En particulier, grâce à la coopération des surfaces de guidage 22 et 23, la lame
14 se trouve très bien positionnée relativement à l'élément de blocage 20 au moment
de faire passer le dispositif de verrouillage en configuration de verrouillage. Cela
évite que l'élément de blocage 20 entre en collision avec un bord de l'ouverture 21,
ce qui rendrait la manipulation particulièrement délicate. Ainsi, le moyen de guidage
permet de prévoir une ouverture 21 dans la lame dont les dimensions sont bien ajustées
aux dimensions de l'élément de blocage 20. Ceci permet d'avoir une absence de jeu
ou alors un jeu minimal entre le collier et le bas de coque lorsque le dispositif
de verrouillage est en configuration de ski.
[0048] Grâce à la coopération des surfaces de guidage 22 et 23, la lame 14 est également
très bien guidée au sein du boîtier 19 lorsque le dispositif de verrouillage est en
configuration de marche et que le collier pivote autour du bas de coque. En particulier,
la coopération des surfaces de guidage 22 et 23 assure le guidage latéral de la lame
dans le boîtier. On évite donc que la lame 14 entre en contact avec une paroi du boîtier
19, et plus généralement avec tout élément du mécanisme 13 qui ne serait pas destiné
à entrer en contact avec la lame 14. Le dispositif de verrouillage est ainsi plus
robuste et plus durable.
[0049] A contrario, lorsqu'un dispositif de verrouillage ne comprend aucun moyen de guidage
entre l'élément de blocage 20 et la lame 14, l'élément de blocage est alors positionné
de manière beaucoup moins précise relativement à la lame. Dans une telle hypothèse,
l'ouverture prévue dans la lame doit être plus grande pour tenir compte de ce positionnement
moins précis. Par conséquent, en configuration de verrouillage il subsiste un jeu
plus important entre l'élément de blocage et la lame, et le collier est moins bien
bloqué en position relativement au bas de coque.
[0050] Cette absence de jeu entre l'élément de blocage 20 et la lame 14 est également renforcée
par la cinématique particulière de l'élément de blocage 20 relativement à la lame
14 lorsque l'élément de blocage 20 se déplace entre sa position de blocage et sa position
de déblocage. En effet, le déplacement de l'élément de blocage 20 est un déplacement
en translation dirigé perpendiculairement au plan dans lequel la lame 14 s'étend.
Ainsi, l'ouverture 21 peut posséder des dimensions ajustées aux dimensions de l'élément
de blocage 20. L'ouverture 21 ne doit pas être spécialement agrandie pour permettre
l'insertion ou l'extraction de l'élément de blocage comme c'est par exemple le cas
lorsque l'élément de blocage est mobile entre sa position de blocage et sa position
de déblocage suivant un mouvement de rotation ou suivant une cinématique plus complexe.
[0051] L'élément de blocage 20 est illustré plus en détail sur la figure 5. Il comprend
plusieurs portions suivant l'axe X1 : l'élément de blocage 20 comprend notamment une
première portion 24 destinée à coopérer avec l'ouverture 21 pour bloquer l'articulation
en rotation entre le collier et le bas de coque lorsque l'élément de blocage est en
position de blocage. La première portion 24 peut comprendre une forme complémentaire
à la forme de l'ouverture 21, notamment une forme cylindrique dont l'axe de révolution
est parallèle au premier axe X1. L'ouverture 21 comprend une forme circulaire dont
le diamètre est légèrement supérieur au diamètre de la forme cylindrique de la première
portion 24 de l'élément de blocage. La différence de diamètre entre la forme circulaire
de l'ouverture 21 et la forme cylindrique de la première portion 24 peut être par
exemple inférieure ou égale à 3mm, de préférence inférieure ou égale à 2mm, voire
même inférieure ou égale à 1mm. Avantageusement, une extrémité de la première portion
24 peut être chanfreinée de sorte à faciliter l'insertion de la première portion 24
dans l'ouverture 21.
[0052] En variante, d'autres formes de la première portion 24 de l'élément de blocage 20
et de l'ouverture 21 pourraient être envisagées, par exemple une forme triangulaire,
carrée, rectangulaire, polygonale, ou ovoïde. Selon d'autres modes de réalisation,
l'élément de blocage 20 et la lame 14 coopérant avec l'élément de blocage pourraient
être différents. Ces deux éléments pourraient par exemple comprendre des reliefs,
positifs ou négatifs, tels que par exemple des surfaces de crémaillère, destinés à
venir en contact l'une contre l'autre lorsque l'élément de blocage est en position
de blocage. Plus généralement, les deux éléments peuvent comprendre chacun une surface
de butée configurée pour empêcher l'élément conjugué de coulisser dans le mécanisme
13 lorsque l'élément de blocage est en position de blocage.
[0053] L'élément de blocage 20 comprend également une deuxième portion 25 comprenant ladite
première surface de guidage 22. Cette deuxième portion peut comprendre au moins une
face plane, de préférence deux faces planes opposées. L'au moins une face plane peut
s'étendre parallèlement à l'axe dans lequel la lame 14 se déplace relativement à l'élément
de blocage 20, c'est-à-dire parallèlement à l'axe Z1. Cette face plane est destinée
à prendre appui contre la lame 14 pour guider le déplacement de la lame relativement
à l'élément de blocage. La deuxième portion 25 peut comprendre une forme prismatique,
notamment une forme parallélépipédique. La deuxième portion 25 peut être adjacente
à la première portion 24 et peut être positionnée davantage vers l'avant de la chaussure
de ski.
[0054] Avantageusement, la lame 14 comprend une rainure 28. La rainure 28 est une ouverture
traversant l'épaisseur de la lame et s'entendant parallèlement à l'axe dans lequel
la lame s'étend, c'est-à-dire parallèlement à l'axe Z1. La rainure 28 est délimitée
par deux bords latéraux s'étendant parallèlement à l'axe Z1. La longueur de la rainure
28 selon l'axe Z1 est adaptée en fonction de l'amplitude de flexion du collier relativement
au bas de coque lorsque le dispositif de verrouillage est en configuration de marche.
Ladite deuxième surface de guidage 23 est formée par au moins un des deux bords de
la rainure 28, notamment par l'ensemble des deux bords, les deux bords étant destinés
à prendre appui sur les faces planes de la deuxième portion 25 de l'élément de blocage
20.
[0055] La distance séparant les deux bords de la rainure 28 peut être légèrement supérieure
à la largeur de la deuxième portion 25 de l'élément de blocage 20 suivant l'axe transversal
Y. On peut par exemple prévoir un jeu inférieur ou égal à 3mm, voire inférieur ou
égal à 2mm, voire inférieur ou égal à 1mm entre les bords de la rainure 28 et la deuxième
portion 25 de l'élément de blocage 20. Ainsi on obtient un guidage satisfaisant de
la lame 14 et celle-ci peut se déplacer relativement à l'élément de blocage sans frottement
excessif.
[0056] La rainure 28 peut déboucher sur l'ouverture 21. L'ensemble formé par la rainure
28 et l'ouverture 21 forme ainsi une unique ouverture à bord fermé dont la forme est
en trou de serrure. La lame 14 est ainsi particulièrement simple à fabriquer.
[0057] Selon une variante de réalisation, la lame 14 pourrait être prévue sans la rainure
28 et le guidage entre l'élément de blocage 20 et la lame 14 pourrait être réalisé
différemment. Par exemple, la lame 14 pourrait comprendre une forme profilée en U.
Les ailes du U seraient espacées d'une distance légèrement supérieure au diamètre
de l'élément de blocage, de sorte à ce que l'élément de blocage coulisse entre ces
deux ailes lorsque le collier pivote relativement au bas de coque. Selon une autre
variante de réalisation, l'élément de blocage 20 pourrait comprendre sensiblement
la forme d'un M. Il comprendrait une partie centrale destinée à coopérer avec l'ouverture
21 et des ailes latérales destinées à prendre appui sur les bords externes de la lame
14.
[0058] Selon encore une autre variante, la deuxième portion 25 pourrait présenter une forme
différente, par exemple une forme cylindrique. Selon une autre variante de réalisation
l'élément de blocage 20 pourrait avoir une forme conique ou tronconique, la base de
la forme conique ou tronconique formant la première portion, et la pointe de la forme
conique ou tronconique formant la deuxième portion.
[0059] Selon encore une autre variante de réalisation, la lame 14 pourrait ne pas être mobile
en rotation autour de l'axe de rotation Y3. Elle pourrait alors par exemple avoir
une certaine souplesse permettant au collier de pivoter relativement au bas de coque
autour de l'axe de rotation Y0. L'amplitude de rotation entre le collier et le bas
de coque pourrait alors être réduite. Selon une autre variante, la lame 14 pourrait
être remplacée par un ensemble comprenant plusieurs parties articulées entre elles.
[0060] Avantageusement, le boîtier 19 comprend un moyen de guidage 26 apte à guider l'élément
de blocage 20 en translation parallèlement à l'axe X1. Ce moyen de guidage 26 est
notamment formé par une chemise dont la forme correspond à la forme profilée de l'élément
de blocage 20. Ce moyen de guidage permet de bien maîtriser le mouvement de translation
suivant l'axe X1 de l'élément de blocage 20, et ainsi de limiter encore tout risque
de coincement entre l'élément de blocage et la lame 14.
[0061] L'élément de blocage 20 peut ainsi comprendre une troisième portion 27, notamment
de forme cylindrique, coopérant avec la chemise de forme complémentaire dans le boîtier
19 pour guider l'élément de blocage en translation parallèlement à l'axe X1.
[0062] Selon un mode de réalisation non représenté, un diamètre de la troisième portion
27 pourrait être strictement supérieur à un diamètre de la première portion 24. L'épaulement
formé à l'interface entre la troisième portion 27 et la première portion 24 pourrait
ainsi venir en butée contre le bord de l'ouverture 21, ce qui permet de bien immobiliser
la lame 14 lorsque le dispositif de verrouillage est en configuration de ski.
[0063] Avantageusement, l'élément de blocage 20 peut être un élément monobloc, c'est-à-dire
un élément formé d'une seule et même pièce. L'élément de blocage 20 pourrait par exemple
être issu d'un bloc de métal usiné. En variante, l'élément de blocage pourrait comprendre
plusieurs pièces fixées ensemble, les différentes portions 24, 25 et 27 de l'élément
de blocage pourraient par exemple être vissées ou soudées ensemble. De préférence,
l'élément de blocage 20 est constitué de métal, de manière à résister aux efforts
importants que peut exercer un utilisateur lors de la pratique du ski alpin. En variante,
il pourrait aussi être réalisé en plastique injecté, notamment en plastique chargé
de fibres de verre ou de carbone afin d'augmenter sa résistance.
[0064] Comme visible sur les figures 3, 6 et 7, le boîtier 19 peut comprendre une forme
globalement parallélépipédique. Le boîtier 19 comprend deux flancs latéraux 29 s'étendant
parallèlement l'un à l'autre et reliés ensemble par une paroi 30 formant un fond du
boîtier. La paroi 30 s'étend contre la lame 14. Le boîtier 19 peut être fabriqué dans
un matériau plastique et/ou métallique.
[0065] Avantageusement, le dispositif de verrouillage comprend au moins un guide, interposé
entre le boîtier 19 et la lame 14, configuré pour guider le coulissement de la lame
14 relativement au boîtier 19. L'au moins un guide peut comprendre un matériau aux
propriétés anti adhérentes, par exemple du plastique chargé de fibres, par exemple
chargé de PTFE. Ainsi lorsque l'utilisateur marche avec la chaussure de ski, le coulissement
de la lame 14 ne génère pas ou peu de frottement. L'au moins un guide peut être une
pièce indépendante du boîtier, ou en variante, être directement formé dans le boîtier.
Selon le mode de réalisation présenté, l'au moins un guide comprend deux guides 31
coopérant chacun avec un bord latéral de la lame 14. Les guides 31 sont agencés de
part et d'autre de la lame 14, à l'intérieur de l'ouverture du boîtier 19 à l'intérieur
de laquelle la lame 14 coulisse. Les guides 31 peuvent comprendre chacun des épaulements
en appui contre des bords du boîtier de manière à maintenir les guides en position
relativement au boîtier.
[0066] En remarque, comme cela est bien visible sur la figure 6, la paroi 30 du boîtier
peut avantageusement comprendre une deuxième ouverture 32 destinée à recevoir une
extrémité de l'élément de blocage 20, notamment la deuxième portion 25 de l'élément
de blocage 20, lorsque ce dernier est dans la position de blocage. Ainsi, lorsque
l'élément de blocage 20 est dans sa position de blocage, il est soutenu à la fois
par le moyen de guidage 26 du boîtier 19 et par le bord de la deuxième ouverture 32.
L'élément de blocage 20 est ainsi soutenu de part et d'autre de la lame 14. Lors de
la pratique du ski alpin, les efforts importants qu'exerce l'utilisateur sur le collier
sont répercutés sur l'interface entre l'élément de blocage 20 et la lame 14. Le soutien
de l'élément de blocage 20 de part et d'autre de la lame 14 permet de maintenir une
position stable de l'élément de blocage 20. L'élément de blocage 20 ne se met donc
pas de travers sous l'effet de la force importante exercée par l'utilisateur. Il ne
risque donc pas de s'abimer. Cela évite de soumettre le mécanisme 13 aux efforts générés
par l'utilisateur. La deuxième ouverture 32 peut éventuellement présenter une forme
complémentaire à la forme de ladite deuxième portion 25 de l'élément de blocage 20.
[0067] Le levier 11 est notamment bien visible sur la figure 4. Le levier 11 comprend une
aile 33 saillante vers l'arrière de la chaussure de ski. L'aile 33 est destinée à
être manipulée par l'utilisateur de la chaussure de ski. Le levier 11 comprend également
un arbre 34 s'étendant parallèlement à l'axe transversal Y. L'arbre 34 coopère avec
une première paire d'ouvertures 35 formées dans les flancs latéraux 29 du boîtier
19. L'arbre 34 se présente sous forme de deux tétons de forme globalement cylindrique
saillant de part et d'autre d'un corps 51 du levier 11. Le levier 11 est ainsi mobile
en rotation relativement au boîtier 19 autour d'un axe de rotation Y2 parallèle à
l'axe transversal Y. Avantageusement, le corps 51 du levier 11 comprend au moins une
paroi, de préférence deux parois 52A, 52B de forme globalement cylindrique dont l'axe
de révolution correspond à l'axe de rotation Y2. Les parois 52A, 52B sont positionnées
respectivement au-dessus et en dessous de l'aile 33. Les parois 52A, 52B se positionnent
en vis-à-vis de l'ouverture 50 formée dans le collier 3 quelle que soit la position
du levier 11. Plus précisément, la paroi 52A se positionne en vis-à-vis de l'ouverture
50 lorsque le levier 11 est en position abaissée. La paroi 52B se positionne en vis-à-vis
de l'ouverture 50 lorsque le levier 11 est en position relevée. Les parois 52A, 52B
empêchent ainsi la neige, l'eau ou toute autre forme de particule de rentrer à l'intérieur
de la chaussure de ski en passant par l'ouverture 50.
[0068] Selon une variante de réalisation, l'arbre 34 pourrait être maintenu non pas par
le boîtier 19 mais directement par le collier 3. Dans cette hypothèse, les dimensions
du boîtier 19 pourraient être réduites. En particulier, les flancs latéraux 29 du
boîtier pourraient être supprimés. Pour lier le levier 11 au collier 3 selon une liaison
en rotation, on peut prévoir au moins une ouverture dans le collier s'étendant suivant
l'axe de rotation Y2. Avantageusement, l'arbre 34 peut alors être un élément distinct
du corps 51 du levier 11. L'arbre 34 peut alors être inséré transversalement au travers
des ouvertures prévues dans le collier 3 à cet effet et au travers du corps du levier
11.
[0069] Le levier 11 comprend également des surfaces de butées 36, 37, destinées à coopérer
avec des parois du collier 3 pour limiter l'amplitude de rotation du levier autour
de l'axe de rotation Y2. Une première surface de butée 36 prend appui contre une paroi
du collier lorsque l'élément de blocage est en position de blocage. Une deuxième surface
de butée 37 prend appui contre une paroi du collier lorsque l'élément de blocage est
en position de déblocage.
[0070] Le levier 11 peut être un élément monolithique, par exemple fabriqué par injection
plastique. Alternativement, seul un corps du levier comprenant l'aile 33 et les surfaces
de butée 36, 37 peut être un élément monolithique, cet élément monolithique comprenant
une ouverture à l'intérieur de laquelle l'arbre 34 est inséré. Alternativement le
levier 11 pourrait encore être fabriqué différemment et/ou résulter de l'assemblage
de plusieurs pièces fixées entre elles de sorte à former un ensemble d'un seul tenant.
[0071] Le mécanisme 13 permet de déplacer l'élément de blocage 20 entre sa position de blocage
et sa position de déblocage d'une manière particulièrement avantageuse. Ce mécanisme
13 va à présent être décrit plus en détail en référence aux figures 8 à 11.
[0072] Outre le levier 11, le boîtier 19 et l'élément de blocage 20 décrits précédemment,
le mécanisme 13 comprend une bascule 38 montée mobile en rotation autour d'un axe
de rotation Y1. L'axe de rotation Y1 est parallèle à l'axe transversal Y. La bascule
38 comprend une première portion 39 s'étendant au-dessus de l'axe de rotation Y1 et
une deuxième portion 40 s'étendant en dessous de l'axe de rotation Y1. Lorsque la
bascule pivote dans un premier sens autour de l'axe de rotation Y1, la première portion
39 se déplace vers l'avant et la deuxième portion 40 se déplace vers l'arrière. Lorsque
la bascule pivote dans un deuxième sens autour de l'axe de rotation Y1, opposé au
premier sens, la première portion 39 se déplace vers l'arrière et la deuxième portion
40 se déplace vers l'avant. L'axe de rotation Y1 s'étend sensiblement à mi-hauteur
de la bascule 38 suivant l'axe vertical Z. Toutefois cette position de l'axe de rotation
Y1 peut être ajustée de manière à adapter l'effet de levier produit par la bascule
38.
[0073] Plus précisément encore, le mécanisme 13 comprend un arbre 41 s'étendant selon ledit
axe de rotation Y1 entre les deux flancs latéraux 29 du boîtier. L'arbre 41 s'étend
entre une deuxième paire d'ouvertures 42 prévues dans les flancs latéraux 29, notamment
en contrebas de la première paire d'ouverture 35. L'arbre est ainsi soutenu par le
boîtier 19. L'arbre 41 passe en outre au travers d'une ouverture centrale prévue dans
la bascule 38. Le mouvement de rotation de la bascule 38 autour de l'axe de rotation
Y1 peut être obtenu par une rotation relative entre la bascule 38 et l'arbre 41 et/ou
par une rotation relative entre l'arbre 41 et le boîtier 19. L'arbre 41 comprend avantageusement
des moyens de sécurisation, notamment des extrémités élargies, configurés pour maintenir
l'arbre 41 solidairement au boîtier 19. L'extrémité élargie peut être par exemple
formée par sertissage. Alternativement, l'arbre 41 pourrait être constitué de deux
parties assemblées l'une à l'autre, chaque partie comprenant une partie élargie.
[0074] La bascule 38 interagit avec le levier 11 par l'intermédiaire d'un moyen de rappel,
notamment un ressort de torsion 43. Le ressort de torsion 43 comprend une première
extrémité 44 en contact avec une surface d'appui 45 du levier 11, et une deuxième
extrémité 46, opposée à sa première extrémité 44, en contact avec une première surface
d'appui 47 de la bascule 38. La surface d'appui 45 du levier 11 prend la forme d'un
logement en forme de U, profilé selon l'axe transversal Y, et à l'intérieur duquel
prend place la première extrémité 44 du ressort de torsion 43. La première extrémité
44 est ainsi bien maintenue et sécurisée contre le levier 11. La première surface
d'appui 47 de la bascule 38 prend la forme d'une ouverture traversant la première
portion 39 de la bascule. On comprend donc que le levier 11 est ainsi configuré pour
exercer un appui contre la première surface d'appui 47 de la bascule 38, et ainsi
faire pivoter la bascule 38 autour de l'axe de rotation Y1.
[0075] Le ressort de torsion 43 comprend un ensemble de spires définies autour d'un axe
parallèle à l'axe transversal Y. Le ressort de torsion 43 est destiné à être sollicité
en torsion. L'état de compression maximal du ressort de torsion est atteint lorsque
la distance séparant les surfaces d'appui 45 et 47 est minimale. Cette configuration
peut être atteinte lorsque les surfaces d'appui 45 et 47 sont alignées avec les axes
de rotation Y1 et Y2. Le ressort de torsion 43 est ainsi configuré de sorte à être
mis sous tension transitoirement lorsque le levier est déplacé entre sa position de
blocage et sa position de déblocage. Les positions de blocage et de déblocage du levier
correspondent à des états de moindre tension du ressort de torsion 38 et sont donc
des positions stables. Avantageusement, il subsiste une certaine tension dans le ressort
de torsion lorsque le levier est en position de blocage ou en position de déblocage,
de manière à éviter un flottement du levier 11. Cette tension résiduelle est obtenue
grâce à l'appui des surfaces de butée 36 et 37 contre des parois du collier.
[0076] La bascule 38 comprend en outre une deuxième surface d'appui 48 opposée à la première
surface 47 d'appui par rapport à l'axe de rotation Y1. La deuxième surface d'appui
48 est configurée pour exercer un appui contre l'élément de blocage 20 pour déplacer
l'élément de blocage entre sa position de blocage et sa position de déblocage. Plus
précisément, l'extrémité inférieure de la bascule 38 est engagée dans un renfoncement
49 formé dans l'élément de blocage. La deuxième surface d'appui 48 correspond donc
à l'extrémité de la bascule 38 enfoncée dans le renfoncement 49. Comme cela est visible
sur la figure 5, le renfoncement 49 peut avantageusement être formé dans la troisième
portion 27 de l'élément de blocage 20. Le renfoncement 49 peut être par exemple un
trou borgne de forme cylindrique. Les bords du renfoncement 49 peuvent être évasés
de manière à faciliter le mouvement de pivotement de la bascule 38.
[0077] Selon une variante de réalisation non représentée, la bascule 38 pourrait comprendre
une portion arrondie dentée, pourvue d'une pluralité de dents s'étendant radialement,
et l'élément de blocage pourrait comprendre une portion de crémaillère coopérant avec
la portion arrondie dentée. Selon encore une autre variante de réalisation, l'élément
de blocage pourrait comprendre une protubérance en saillie depuis un corps cylindrique
de l'élément de blocage 20 et l'extrémité inférieure de la bascule pourrait comprendre
un renfoncement coopérant avec cette protubérance.
[0078] Le dispositif de verrouillage 10 fonctionne de la manière suivante. Lorsque l'utilisateur
souhaite passer de la configuration de ski à la configuration de marche, il abaisse
le levier 11 en le faisant pivoter autour de l'axe de rotation Y2. Ce faisant la surface
d'appui 45 du levier 11 se déplace vers l'avant de la chaussure de ski, ce qui tend
à rapprocher la surface d'appui 45 de la première surface d'appui 47 de la bascule
38. Le ressort de torsion 43 se met en tension jusqu'à atteindre une valeur de tension
maximale correspondant à peu près à la mi-course du levier entre sa position relevée
et sa position abaissée. Ensuite, la surface d'appui 45 s'éloigne à nouveau de la
première surface d'appui surface et la tension du ressort de torsion 43 diminue à
nouveau. En outre, le ressort de torsion 43 transmet l'effort imparti sur le levier
11 à la bascule 38. La première portion 39 de la bascule 38 se déplace vers l'avant.
Par effet de levier autour de l'arbre 41, la deuxième portion 40 de la bascule 38
se déplace vers l'arrière. La deuxième surface d'appui 48, agencée sur la deuxième
portion 40 de la bascule exerce alors un appui vers l'arrière sur l'élément de blocage
20. L'élément de blocage 20 est alors déplacé vers l'arrière, c'est-à-dire de sa position
de blocage à sa position de déblocage. En position de déblocage, c'est la deuxième
portion 25 de l'élément de blocage 20 qui vient se positionner dans l'ouverture 21
formée dans la lame 14. La deuxième portion 25 peut glisser dans la rainure 28 de
la lame. Ainsi, l'élément de blocage 20 n'empêche pas la lame 14 de se translater
à l'intérieur du boîtier. L'articulation entre le collier et le bas de coque est ainsi
libérée. L'utilisateur peut alors confortablement marcher avec la chaussure de ski.
Lorsque l'utilisateur marche, le collier pivote relativement au bas de coque ce qui
induit des mouvements de va-et-vient de la lame au sein du boîtier. Ce mouvement de
va et vient est guidé à la fois par la coopération des surfaces de guidage 22 et 23,
et par la coopération des deux guides 31 avec les bords de la lame 14. L'élément de
blocage 20 reste très bien positionné relativement à la lame 14 lors de la pratique
de la marche, ce qui facilite par la suite une nouvelle opération de verrouillage
du dispositif de verrouillage. Cette opération de verrouillage est effectuée de manière
analogue en faisant remonter le levier 11 vers le haut. Ce faisant la première portion
24 de l'élément de blocage se positionne dans l'ouverture 21 de la lame, et la deuxième
portion 25 se positionne dans la deuxième ouverture 32 formée dans la paroi 30 du
boîtier. L'ajustement précis entre l'élément de blocage 20 et l'ouverture 21 permet
de bloquer efficacement et fermement l'articulation en rotation entre le collier et
le bas de coque. L'utilisateur bénéficie ainsi d'une chaussure de ski rigide, transmettant
efficacement ses impulsions pour la pratique du ski alpin.
[0079] Finalement, grâce à l'invention on dispose d'un dispositif de verrouillage 10 particulièrement
efficace et ergonomique à utiliser. Le dispositif de verrouillage comprend un nombre
restreint de composants. Il est donc simple à fabriquer, peu volumineux et léger.
1. Dispositif de verrouillage (10) pour bloquer une articulation en rotation entre un
bas de coque (2) et un collier (3) d'une chaussure de sport (1), comprenant :
- un élément de blocage (20) mobile en translation entre une position de blocage et
une position de déblocage,
- une lame (14) comprenant une surface de butée (21A, 21B) destinée à coopérer avec
l'élément de blocage pour bloquer l'articulation en rotation lorsque l'élément de
blocage est en position de blocage,
- un levier (11) destiné à être manipulé par un utilisateur, le levier étant mobile
entre une position de blocage et une position de déblocage,
- une bascule (38) montée mobile en rotation autour d'un premier axe de rotation (Y1),
la bascule comprenant une première surface (47) d'appui et une deuxième surface d'appui
(48) opposée à la première surface d'appui par rapport au premier axe de rotation,
le levier étant configuré pour exercer un appui contre la première surface d'appui
pour faire pivoter la bascule autour du premier axe de rotation, la deuxième surface
d'appui étant configurée pour exercer un appui contre l'élément de blocage pour déplacer
l'élément de blocage entre sa position de blocage et sa position de déblocage.
2. Dispositif de verrouillage (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un moyen de rappel, notamment un ressort de torsion (43), le
moyen de rappel comprenant une première extrémité (44) et une deuxième extrémité (46)
opposée à la première extrémité, la première extrémité étant en contact avec le levier,
la deuxième extrémité étant en contact avec la première surface d'appui (47) de la
bascule (38), le moyen de rappel étant configuré de sorte à être mis sous tension
transitoirement lorsque le levier est déplacé entre sa position de blocage et sa position
de déblocage.
3. Dispositif de verrouillage (10) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de blocage (20) comprend un renfoncement (49), et en ce que la deuxième surface d'appui (48) de la bascule est en contact avec un bord dudit
renfoncement.
4. Dispositif de verrouillage (10) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le levier (11) est mobile en rotation autour d'un deuxième axe de rotation (Y2) entre
sa position de blocage et sa position de déblocage, le deuxième axe de rotation étant
parallèle au premier axe de rotation (Y1).
5. Dispositif de verrouillage (10) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la lame (14) est montée mobile en rotation autour d'un troisième axe de rotation
(Y3), la lame étant destinée à pivoter autour du troisième axe de rotation lorsque
l'élément de blocage est en position de déblocage et que le collier pivote relativement
au bas de coque, le troisième axe de rotation étant parallèle au premier axe de rotation.
6. Dispositif de verrouillage (10) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un boîtier (19) destiné à être fixé au collier (3) ou au bas de coque
(2), le boîtier comprenant un moyen de guidage (26) pour guider l'élément de blocage
(20) en translation entre sa position de blocage et sa position de déblocage.
7. Dispositif de verrouillage (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le boîtier (19) comprend en outre au moins un guide (31) destiné à guider la lame
(14) en translation relativement au boîtier lorsque le collier pivote relativement
au bas de coque.
8. Dispositif de verrouillage (10) selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un premier arbre (41) s'étendant selon ledit premier axe de rotation
(Y1), le boîtier (19) comprenant deux flancs latéraux (29) opposés soutenant ledit
premier arbre, et notamment en ce que le levier comprend un deuxième arbre (34), le levier (11) étant destiné à pivoter
autour du deuxième arbre entre sa position de blocage et sa position de déblocage,
les deux flancs latéraux soutenant également ledit deuxième arbre.
9. Dispositif de verrouillage (10) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de blocage (20) est mobile en translation parallèlement à un quatrième
axe (X1) entre sa position de blocage et sa position de déblocage, et en ce que la lame (14) se déplace dans un plan sensiblement perpendiculaire au quatrième axe
lorsque le collier (3) pivote relativement au bas de coque (2).
10. Dispositif de verrouillage (10) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de blocage (20) comprend une première surface de guidage (22) et la lame
(14) comprend une deuxième surface de guidage (23), la première surface de guidage
coopérant avec la deuxième surface de guidage pour guider le déplacement de la lame
relativement à l'élément de blocage lorsque l'élément de blocage est en position de
déblocage et que le collier pivote relativement au bas de coque.
11. Dispositif de verrouillage (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la lame (14) comprend une rainure (28), et en ce que ladite deuxième surface de guidage (23) est formée par au moins un bord de la rainure.
12. Dispositif de verrouillage (10) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de blocage (20) comprend un ergot, et en ce que la lame (14) comprend une première ouverture (21) comprenant une forme complémentaire
à une forme de l'ergot, l'ergot coopérant avec la première ouverture (21) lorsque
l'élément de blocage est en position de blocage.
13. Dispositif de verrouillage (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comprend un boîtier (19) pourvu d'une paroi (30), la lame étant destinée à se déplacer
relativement à ladite paroi lorsque le collier pivote relativement au bas de coque,
ladite paroi comprenant une deuxième ouverture (32), l'ergot étant positionné à l'intérieur
de la deuxième ouverture lorsque l'élément de blocage est en position de blocage.
14. Dispositif de verrouillage (10) selon l'une des revendications 12 ou 13, caractérisé en ce que l'élément de blocage (20) comprend une première portion (24), notamment de forme
cylindrique, apte à coopérer avec ladite première ouverture (21) pour bloquer l'articulation
en rotation entre le collier et le bas de coque lorsque l'élément de blocage est en
position de blocage, et une deuxième portion (27), notamment de forme prismatique,
la deuxième portion présentant au moins une face plane formant une première surface
de guidage (22) coopérant avec une deuxième surface de guidage (23) de la lame (14)
pour guider le déplacement de la lame relativement à l'élément de blocage lorsque
l'élément de blocage est en position de déblocage et que le collier pivote relativement
au bas de coque.
15. Chaussure de sport (1), notamment chaussure de ski, comprenant un bas de coque (2),
un collier (3) articulé en rotation par rapport au bas de coque et un dispositif de
verrouillage (10) selon l'une des revendications précédentes.