[0001] La présente invention concerne les chaussures comportant une structure externe à
l'intérieur de laquelle un chausson est inséré. Ce type de chaussure est notamment
utilisé pour la pratique des sports d'hiver. La structure externe est principalement
rigide et assure le maintien du pied de l'utilisateur tandis que le chausson interne
est plus souple et a pour fonction d'assurer le confort du pied.
[0002] La présente invention concerne plus particulièrement les chaussures de ski alpin,
notamment celle qui sont dite, de construction « portefeuille ». La construction «
portefeuille » se caractérise par une structure externe rigide qui comprend deux éléments
principaux et distincts : la coque et le collier. La coque constitue la portion basse
de la structure externe et elle reçoit le pied de l'utilisateur. Le collier en constitue
la portion supérieure, il est fixé à la coque et a pour fonction de maintenir le bas
de jambe de l'utilisateur. L'autre grande caractéristique de la construction « portefeuille
» est que l'adaptation du volume intérieur de la chaussure au pied de l'utilisateur
se fait grâce au coulissement relatif de rabat chacun issu d'un des côtés de la chaussure.
De tels rabats, appelés parfois overlaps selon la terminologie anglaise, peuvent être
présents au niveau de la coque et au niveau du collier. Pour les rabats de la coque,
on parle de rabats horizontaux, car leur zone de chevauchement se situe sur le dessus
du pied et elle s'oriente selon une direction sensiblement horizontale. Pour les rabats
du collier, on parle de rabats verticaux car leur zone de chevauchement se situe devant
le tibia de l'utilisateur et elle s'oriente selon une direction sensiblement verticale.
[0003] En général, la connexion entre collier et coque se fait au niveau des malléoles de
l'utilisateur. Le placement de la connexion à cet endroit présente l'avantage de permettre
l'articulation du collier par rapport à la coque en correspondance avec l'articulation
du bas de jambe par rapport au pied. Une des difficultés de la conception d'une chaussure
de ski consiste à trouver la juste rigidité de la structure externe de la chaussure.
Pour la pratique du ski alpin, l'articulation de la cheville doit en principe être
bloquée. Néanmoins, il n'est pas souhaitable d'empêcher entièrement tout mouvement
de celle-ci. En effet, un minimum de flexion de la jambe du skieur est nécessaire
lors du pilotage du ski, notamment à des fins d'amortissement.
[0004] Traditionnellement, les chaussures de ski de type « portefeuille » sont fermées grâce
à quatre crochets. D'ailleurs, une deuxième dénomination de ce type de chaussure est
la suivante « chaussure de ski alpin à 4 crochets ». En effet, la fermeture et l'adaptation
du volume intérieur de la chaussure au pied de l'utilisateur se fait à l'aide de deux
crochets placés sur la coque et de deux crochets placés sur le collier. Dans ce cas,
les deux crochets de la coque appliquent un effort de serrage qui s'exerce selon une
circonférence appartenant à un plan sensiblement vertical, tandis que les deux crochets
du collier appliquent un effort de serrage qui s'exerce selon une circonférence appartenant
à un plan sensiblement horizontal.
[0005] Une telle configuration de la direction des différents efforts de serrage n'est malheureusement
pas optimale. En effet, pour que le pied d'un utilisateur soit parfaitement positionné
et maintenu à l'intérieur d'une chaussure de ski, il est souhaitable que la zone du
cou-de-pied soit soumise à un effort qui s'exerce selon une circonférence appartenant
à un plan oblique qui fait avec le plan horizontal un angle d'environ 45°. Cette circonférence
est parfois appelée PCT pour « périmètre court talon ». Dans une chaussure à 4 crochets,
cet effet sur la circonférence PCT est obtenue par l'effet simultané du crochet haut
de la coque et du crochet bas du collier.
[0006] Plus récemment, un nouveau type de chaussure à construction « portefeuille » est
apparue sur le marché. Cette nouvelle chaussure se caractérise par le fait qu'elle
ne comporte plus quatre crochets de fermeture, mais seulement deux qui servent à serrer
le collier. La coque est quant à elle serrée grâce un moyen de serrage qui comporte
un câble qui parcourt un trajet de laçage entre plusieurs ancrages répartis sur les
deux rabats de la coque et un dispositif enrouleur du câble qui exerce une tension
sur le câble. Cette nouvelle solution simplifie l'opération de serrage de la chaussure
car par la manipulation du seul dispositif enrouleur de câble, l'utilisateur serre
la totalité de la coque.
[0007] Le document
WO2020160421, poursuit la précédente logique de simplification de l'opération de serrage d'une
chaussure en envisageant une chaussure de ski qui comporte deux dispositifs enrouleurs
de câble. Le premier est fixé sur la coque et par l'intermédiaire d'un parcours de
laçage réparti sur la coque, serre simultanément l'ensemble de celle-ci. Le deuxième
est fixé sur le collier et par l'intermédiaire d'un parcours de laçage réparti sur
le collier, serre simultanément l'ensemble du collier.
[0008] Ces nouvelles constructions qui visent la simplicité de l'opération de serrage le
font au détriment de l'efficacité du serrage et au détriment du confort de l'utilisateur.
En effet, avec le serrage simultané de l'ensemble de la coque et/ou de l'ensemble
du collier, il est impossible de faire varier l'effort de serrage dans des zone particulière
de la coque et/ou du collier.
[0009] L'objet de l'invention est de fournir une chaussure alpine ayant une construction
portefeuille pour laquelle l'efficacité du serrage et le confort est grandement amélioré.
Notamment, il s'agit d'assurer une amélioration du serrage selon la circonférence
« périmètre court talon » du pied de l'utilisateur.
[0010] L'objectif de l'invention est atteint par la fourniture d'une chaussure de ski comportant
une structure externe rigide à l'intérieur de laquelle est inséré un chausson de confort
; Ladite structure externe rigide étant constituée d'une coque qui comporte une semelle
orientée selon un plan horizontal Ph et qui est prévu pour recevoir le pied d'un utilisateur
et d'un collier qui est fixé sur la coque et qui est prévu pour entourer le bas de
jambe de l'utilisateur ; Ladite coque comprenan un rabat horizontal médial et un rabat
horizontal latéral apte à glisser l'un sur l'autre pour réduire le volume de ladite
coque ; Ledit collier comprenant un rabat vertical médial et un rabat vertical latéral
apte à glisser l'un par rapport à l'autre ; Ladite chaussure comportant en outre des
moyens de serrage pour assurer la fermeture et le serrage de ladite coque et dudit
collier autour du pied et du bas de jambe de l'utilisateur, lesdits moyens de serrage
comportant un organe de manœuvre fixé sur ledit rabat horizontal latéral ou ledit
rabat vertical latéral, respectivement sur ledit rabat horizontal médial, ou ledit
rabat vertical médial et, au moins un, ancrage associé, fixé sur le rabat horizontal
médial ou le rabat vertical médial, respectivement sur le rabat horizontal latéral
ou le rabat vertical latéral de la chaussure ; ledit organe de manoeuvre et ledit
ancrage associé coopérant l'un avec l'autre afin de faire glisser l'un sur l'autre
lesdits rabats ; De manière judicieuse, un desdits moyens de serrage comporte un organe
de manoeuvre commun fixé sur le rabat horizontal latéral ou le rabat vertical latéral,
respectivement sur le rabat horizontal médial ou le rabat vertical médial, et, au
moins, deux ancrages associés, le premier desdits au moins deux ancrages est fixé
sur ledit collier et est appelé ancrage commun collier, tandis que le deuxième desdits
au moins deux ancrages est fixé sur la coque et est appelé ancrage commun coque.
[0011] De préférence, ledit ancrage commun coque est placé dans la partie haute de la coque
et ledit ancrage commun collier est placé dans la partie basse du collier. En fait,
les deux ancrages communs ainsi que l'organe de manoeuvre commun sont, de préférence,
placés au sein d'une bande de la circonférence de la chaussure appelée périmètre-court-talon.
Au sein de cette bande périmètre court talon, l'organe de manoeuvre commun peut être
fixé sur le collier ou sur la coque.
[0012] L'invention n'est pas limitée à un type de moyen de serrage particulier. Le moyen
de serrage commun peut être de tout type connu et notamment ceux couramment utilisés
pour le serrage des chaussures de sport. Par exemple, le moyen de serrage commun peut
consister en un dispositif de crochet de chaussure de ski alpin. Il peut également
consister en un dispositif à câble comportant des passants et un mécanisme qui enroule
et met en tension un câble métallique ou similaire.
[0013] Dans un mode de réalisation de l'invention, organe de manoeuvre commun comporte un
levier agissant par l'intermédiaire d'un mécanisme à genouillère sur deux boucles
et ledit ancrage commun coque ainsi que ledit ancrage commun collier sont chacun une
crémaillère comportant une pluralité de dents destinées à coopérer avec lesdites boucles.
[0014] Dans d'autres modes de réalisation, organe de manoeuvre commun est un dispositif
à enrouleur de câble et en ce que ledit ancrage commun coque ainsi que ledit ancrage
commun collier sont chacun des passants recevant une portion de câble.
[0015] Plusieurs variantes de ces modes de réalisation sont envisageables. Par exemple,
celle où, ledit dispositif à enrouleur de câble enroule simultanément une première
portion de câble qui passe par ledit ancrage commun collier et une deuxième portion
de câble, distincte de la première, qui passe par ledit ancrage commun coque. Ou encore
celle où, ledit dispositif à enrouleur de câble enroule un unique câble qui passe
successivement par ledit ancrage commun collier et par ledit ancrage commun coque.
[0016] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description associée au dessin
dans lequel :
[Fig. 1] La figure 1 est une vue présentant la face latérale d'une chaussure de ski
selon un premier mode de réalisation de l'invention.
[Fig. 2] La figure 2 est une vue présentant la face médiale de la chaussure de ski
de la figure 1.
[Fig. 3] La figure 3 est une vue présentant la face latérale d'une chaussure de ski
selon un deuxième mode de réalisation de l'invention
[Fig. 4] La figure 4 est une vue présentant la face médiale de la chaussure de ski
de la figure 3.
[Fig. 5] La figure 5 est une vue présentant la face latérale d'une chaussure de ski
selon une variante du deuxième mode de réalisation de l'invention.
[Fig. 6] La figure 6 est une vue présentant la face latérale d'une chaussure de ski
selon un troisième mode de réalisation de l'invention.
[Fig. 7] La figure 7 est une vue présentant la face latérale d'une chaussure de ski
selon une variante du troisième mode de réalisation de l'invention.
[Fig. 8] La figure 8 est une vue présentant la face latérale d'une chaussure de ski
selon un quatrième mode de réalisation de l'invention.
[0017] Les figures 1 et 2 représentent une chaussure de ski selon un premier mode de réalisation
de l'invention. De façon connue, la chaussure de ski comporte une structure externe
rigide à l'intérieur de laquelle est insérée un chausson de confort interne. Ce-dernier
n'est pas visible dans les figures. Seule la structure externe rigide est représentée.
[0018] Il s'agit d'une chaussure dite de construction « portefeuille ». C'est-à-dire que
l'adaptation volumique de la structure rigide externe est réalisée grâce au glissement
relatif l'une sur l'autre de deux portions de cette structure externe. Il s'agit également
d'une chaussure dont la structure externe rigide comprend deux éléments principaux
: la coque 2 et le collier 3.
[0019] La coque 2 reçoit le pied de l'utilisateur. Elle comprend notamment une semelle 21,
orientée selon le plan Ph, sensiblement horizontal, un flanc latéral 22 et un flanc
médial 23. Le flanc latéral 22 et le flanc médial 23 se rejoignent à l'avant de la
chaussure où ils forment une coquille 25 pour les orteils et à l'arrière, où ils forment
un contrefort 27 pour le talon. La partie supérieure de la coque est recouverte par
le collier, la ligne 28, en trait pointillé représente la limite supérieure de la
coque.
[0020] Le flanc latéral 22 comprend un rabat horizontal latéral 221 qui constitue l'extrémité
libre supérieure du flanc latéral 22. De manière similaire, le flanc médial 23 comprend
un rabat horizontal médial 231 qui constitue l'extrémité libre supérieure du flanc
médial 23. Le rabat horizontal médial 231 et le rabat horizontal latéral 221 peuvent
coulisser l'un par rapport à l'autre permettant ainsi de réduire le volume intérieur
de la coque.
[0021] Le collier 3 comprend un manchon 31 de forme sensiblement cylindrique prévu pour
recevoir le bas de la jambe de l'utilisateur. Le manchon 31 comporte un rabat vertical
médial 33 et un rabat vertical latéral 32 qui se chevauchent et peuvent coulisser
l'un sur l'autre de manière à réduire ou augmenter le diamètre du manchon et ainsi
adapter la chaussure à la morphologie de la jambe de l'utilisateur. Le collier est
fixé sur la coque 2 grâce à des moyens de fixation placés sur le côté médial et le
côté latéral de la chaussure.
[0022] Dans le mode de réalisation présenté aux figures 1 et 2, le rabat vertical médial
33 se décompose à son extrémité en deux parties que sont un rabat vertical médial
supérieur 331 et un rabat vertical médial inférieur 332.
[0023] Plusieurs moyens de serrage sont placés sur la chaussure afin générer le glissement
des différents rabats les uns contre les autres et d'assurer ainsi le serrage de la
chaussure sur le pied et le bas de jambe de l'utilisateur. Dans la construction présentée,
ils sont au nombre de quatre et sont constitués, pour trois d'entre eux, de crochets
dont l'utilisation est très habituelle pour les chaussures de ski. Ce type de crochet
comprend une boucle actionnée par un levier via un mécanisme à genouillère, ce premier
sous ensemble étant fixé sur le premier des rabats. La boucle coopère avec une crémaillère
dont la pluralité de dents permet d'offrir une pluralité de positionnement de la boucle,
la crémaillère étant fixée sur l'autre rabat. Le crochet d'avant pied 42, le crochet
de cou-de-pied 41, le crochet supérieur de collier 44 sont de ce type. Le dernier
moyen de serrage 45 est d'un type différent. Il s'agit d'une sangle de bas de jambe
qui comporte une simple boucle de rappel et d'un revêtement auto-agrippant.
[0024] Conformément à l'invention, le moyen de serrage placé au niveau du cou-de-pied, qui,
en l'occurrence, est le crochet cou-de-pied 41, est un moyen de serrage commun à la
coque et au collier, car il exerce son action à la fois sur le haut de la coque et
sur le bas du collier. En effet, ce moyen de serrage commun comporte un ancrage commun
coque 411, un ancrage commun collier 412 et un organe de manoeuvre commun 413. L'ancrage
commun coque, respectivement l'ancrage commun collier, est constitué par une crémaillère
fixée par un rivet ou par une vis sur le rabat médial de la coque, respectivement
le rabat médial du collier. L'organe de manoeuvre commun 413 comprend un levier 4131,
une boucle coque 4132, une boucle collier 4133 et un tirant commun 4134 qui relie
le levier4131 à chacune des boucles 4132, 4133. Le levier est fixé sur le côté latéral
de la structure externe de la chaussure. Dans le cas représenté, le levier est fixé
par l'intermédiaire d'une chape sur le côté latéral de la coque. On peut néanmoins
envisager de fixer le levier sur le côté latéral du collier. Le levier est fixé sur
la chape de manière à pivoter autour d'un premier axe et le tirant commun est fixé
au levier de façon à pivoter autour d'un deuxième axe parallèle au premier axe.
[0025] L'ancrage commun coque 411, l'ancrage commun collier 412 ainsi que le point de fixation
de l'organe de manoeuvre commun sont tous placés au sein d'un même espace qu'on nomme
la bande du périmètre court talon 11. Cette bande 11 est matérialisée sur les figures
par deux lignes pointillées parallèles. Du fait du positionnement du moyen de serrage
commun 41 à l'intérieur de la bande du périmètre court talon 11, on s'assure d'un
serrage uniforme dans la zone la plus importante pour la tenue du pied dans une chaussure
alpine. En effet, pour un chaussage optimal d'une chaussure de ski alpin, il est primordial
de bien positionner le talon de l'utilisateur au fond de la chaussure, bien plaqué
dans le contrefort 27. Pour ce faire, il faut exercer un effort de serrage dans la
bande du périmètre court talon.
[0026] Une fois que l'actionnement du moyen de serrage commun 41 est réalisé de manière
adéquate, l'utilisateur peut actionner le crochet d'avant pied 42, le crochet supérieur
de collier 44 et la sangle de bas de jambe 45. Les efforts de serrage qu'exercent
ces différents moyens de serrage 42, 44 et 45 sont adaptés aux besoins de l'utilisateur
et sont différents de celui exercé par le moyen de serrage commun 41.
[0027] Les figures 3 et 4 montrent respectivement la vue latérale et la vue médiale d'un
deuxième mode de réalisation de l'invention. Ce mode de réalisation ne diffère du
premier mode de réalisation qu'en ce que le moyen de serrage commun 43 qui assure
le serrage de la bande du périmètre court talon est un dispositif comprenant un moyen
de mise en tension de câble et des passants.
[0028] Il s'agit ici également d'une chaussure dite de construction « portefeuille », la
structure externe rigide de celle-ci comprenant deux éléments principaux : la coque
2 et le collier 3.
[0029] La coque 2 reçoit le pied de l'utilisateur. Elle comprend notamment une semelle 21,
orientée selon le plan Ph, sensiblement horizontal, un flanc latéral 22 et un flanc
médial 23. Le flanc latéral 22 et le flanc médial 23 se rejoignent à l'avant de la
chaussure où ils forment une coquille 25 pour les orteils et à l'arrière, où ils forment
un contrefort 27 pour le talon. La partie supérieure de la coque est recouverte par
le collier, la ligne 28, en trait pointillé représente la limite supérieure de la
coque.
[0030] Le flanc latéral 22 comprend un rabat horizontal latéral 221 qui constitue l'extrémité
libre supérieure du flanc latéral 22. De manière similaire, le flanc médial 23 comprend
un rabat horizontal médial 231 qui constitue l'extrémité libre supérieure du flanc
médial 23. Le rabat horizontal médial 231 et le rabat horizontal latéral 221 peuvent
coulisser l'un par rapport à l'autre permettant ainsi de réduire le volume intérieur
de la coque.
[0031] Le collier 3 comprend un manchon 31 de forme sensiblement cylindrique prévu pour
recevoir le bas de la jambe de l'utilisateur. Le manchon 31 comporte un rabat vertical
médial 33 et un rabat vertical latéral 32 qui se chevauchent et peuvent coulisser
l'un sur l'autre de manière à réduire ou augmenter le diamètre du manchon et ainsi
adapter la chaussure à la morphologie de la jambe de l'utilisateur. Le collier est
fixé sur la coque 2 grâce à des moyens de fixation placés sur le côté médial et le
côté latéral de la chaussure.
[0032] Dans le mode de réalisation présenté aux figures 3 et 4, le rabat vertical médial
33 se décompose à son extrémité en deux parties que sont un rabat vertical médial
supérieur 331 et un rabat vertical médial inférieur 332.
[0033] Plusieurs moyens de serrage sont placés sur la chaussure afin générer le glissement
des différents rabats les uns contre les autres et d'assurer ainsi le serrage de la
chaussure sur le pied et le bas de jambe de l'utilisateur. Dans la construction présentée,
ils sont au nombre de quatre et sont constitués, pour deux d'entre eux, de crochets
similaires à ceux décrits dans le deuxième mode de réalisation de l'invention. Il
s'agit, en l'occurrence du crochet d'avant pied 42 et du crochet supérieur de collier
44. Le dernier des moyens de serrage, portant la référence 45 est du type comportant
une simple boucle de rappel et d'un revêtement auto-agrippant.
[0034] Dans le mode de réalisation décrit aux figures 3 et 4, le moyen de serrage commun
est un dispositif qui porte la référence globale 43. Celui-ci comprend un mécanisme
enrouleur de câble 431, un premier passant 432 qui est fixé sur la coque et un deuxième
passant 433 qui est fixé sur le collier. Le dispositif comprend, en outre, un premier
câble 434 qui est attaché sur la coque au niveau d'un premier point de fixation 436
et qui à partir de ce premier point de fixation parcourt une première zone de laçage.
Le premier câble 434 traverse le premier passant 432 puis pénètre dans le mécanisme
enrouleur de câble 431. Le dispositif comprend également un deuxième câble 435 qui
est attaché sur le collier au niveau d'un deuxième point de fixation 437 et qui à
partir de ce deuxième point de fixation parcourt une deuxième zone de laçage. Le deuxième
câble 435 traverse le deuxième passant 433 puis pénètre, lui aussi, dans le mécanisme
enrouleur de câble 431.
[0035] Lorsque le mécanisme enrouleur de câble 431 est manipulé par l'utilisateur, le premier
câble 434 et le deuxième câble 435 sont simultanément mis en tension et l'espace correspondant
à la bande du périmètre court talon est serré contre le pied de l'utilisateur. Avantageusement,
l'effort de serrage au niveau de cette bande est uniforme avec une valeur équivalente
dans le bas du collier et dans le haut de la coque. D'autre part, comme, la zone de
l'avant pied et la zone supérieure du collier sont soumises à des moyens de serrage
entièrement indépendant du moyen de serrage commun, à savoir, respectivement, le crochet
d'avant-pied 42 et le crochet supérieur de collier 44, il est possible de moduler
les différents efforts de serrage sur toute la hauteur de la chaussure. En l'occurrence,
on pourra exercer un effort important sur la bande du périmètre court talon tandis
qu'on exercera un effort moindre au niveau de l'avant pied et/ou de la zone supérieure
du collier.
[0036] La figure 5 représente une vue latérale d'une variante du deuxième mode de réalisation.
La chaussure de cette variante ne diffère de la chaussure décrite aux figures 3 et
4 que par le placement du mécanisme enrouleur de câble 431. Celui-ci n'est pas fixé
sur le rabat vertical latéral 32 comme dans le deuxième mode de réalisation, mais
sur le rabat horizontal latéral 221
[0037] Les figures 6 et 7 décrivent deux variantes d'un troisième mode de réalisation de
l'invention dans lequel il n'y a qu'un unique câble 439 qui est mis en tension par
le mécanisme enrouleur de câble. Dans la variante de la figure 6, le mécanisme enrouleur
431 est fixé sur le rabat vertical latéral 32 et le câble est fixé à la coque au niveau
du point de fixation 436, tandis que dans la variante de la figure 7, le mécanisme
est fixé sur le rabat horizontal latéral 221, et le câble est fixé au collier au niveau
du point de fixation 437. Dans les deux cas, le câble coulisse dans les trois passants
que sont l'ancrage commun coque 432, l'ancrage commun collier 433 ainsi qu'un ancrage
supplémentaire 438 placé dans le voisinage du moyen de fixation latéral du collier
à la coque.
[0038] La figure 8 décrit un quatrième mode de réalisation de l'invention dans lequel le
crochet avant-pied et le crochet supérieur de collier des modes de réalisation précédents
ne sont plus présents et sont remplacés par le fait que le premier câble 434 et le
deuxième câble 435 s'étendent jusqu'à l'avant-pied, pour le premier, et jusqu'au sommet
du collier, pour le second. Pour ce faire des passants supplémentaires 438, 430 sont
nécessaires sur l'avant de la coque ainsi qu'à la partie supérieure du collier. Après
sa sortie du mécanisme à enrouleur, le premier câble 434 passe successivement par
le point d'ancrage commun coque 432, le passant supplémentaire coque 438 et est fixé
à la coque au niveau du point de fixation 436. De manière similaire, le deuxième câble
435, passe par le point d'ancrage commun collier433, puis par le passant supplémentaire
collier 430 et il est fixé au collier au niveau du point de fixation 437. Le parcours
de laçage des câbles 434, 435 est plus long et il y a une diminution de l'effort de
serrage à mesure que l'on s'éloigne du mécanisme enrouleur. Il en résulte que l'effort
de serrage dans la bande du périmètre court talon 11 est plus important que ce qu'il
est à l'avant-pied et au sommet du collier.
[0039] L'invention ne se limite pas aux quelques modes de réalisation décrits ici à titre
d'exemple mais vise également tout mode de réalisation équivalent. Par exemple, dans
tous les modes de réalisation décrits l'organe de manoeuvre commun est fixé sur le
côté latéral de la chaussure. On pourra, de manière similaire, construire des variantes
de chacun de ces modes dans lesquelles, l'organe de manoeuvre commun est fixé sur
le coté médial de la chaussure.
1. Chaussure de ski comportant une structure externe rigide à l'intérieur de laquelle
est inséré un chausson de confort ;
- ladite structure externe rigide étant constituée d'une coque (2) qui comporte une
semelle (21) orientée selon un plan horizontal Ph et qui est prévu pour recevoir le
pied d'un utilisateur et d'un collier (3) qui est fixé sur la coque et qui est prévu
pour entourer le bas de jambe de l'utilisateur ;
- ladite coque comprenant un rabat horizontal médial (231) et un rabat horizontal
latéral (221) apte à glisser l'un sur l'autre pour réduire le volume de ladite coque
;
- ledit collier comprenant un rabat vertical médial (33) et un rabat vertical latéral
(32) apte à glisser l'un par rapport à l'autre ;
- ladite chaussure comportant des moyens de serrage (41, 42, 43, 44) pour assurer
la fermeture et le serrage de ladite coque et dudit collier autour du pied et du bas
de jambe de l'utilisateur, lesdits moyens de serrage comportant un organe de manoeuvre
fixé sur ledit rabat horizontal latéral ou ledit rabat vertical latéral, respectivement
sur ledit rabat horizontal médial ou ledit rabat vertical médial et, au moins un,
ancrage associé, fixé sur ledit rabat horizontal médial ou ledit rabat vertical médial,
respectivement sur ledit rabat horizontal latéral ou ledit rabat vertical latéral
; ledit organe de manoeuvre et ledit ancrage associé coopérant l'un avec l'autre afin
de faire glisser l'un sur l'autre lesdits rabats.
caractérisée en ce qu'
un desdits moyens de serrage (41, 43) comporte un organe de manoeuvre commun (413,
431) fixé sur ledit rabat horizontal latéral ou ledit rabat vertical latéral, respectivement
sur ledit rabat horizontal médial ou ledit rabat vertical médial, et, au moins, deux
ancrages associés (411, 412, 432, 433), le premier desdits au moins deux ancrages
étant fixé sur ledit collier et est appelé ancrage commun collier (412, 433), tandis
que le deuxième desdits au moins deux ancrages étant fixé sur la coque et est appelé
ancrage commun coque (411, 432), ledit organe de manoeuvre commun exerçant son action
à la fois sur le haut de la coque et sur le bas du collier
2. Chaussure de ski selon la revendication 1 caractérisée en ce que ledit organe de manoeuvre commun (413, 431) est fixé sur le collier.
3. Chaussure de ski selon la revendication 1 caractérisée en ce que ledit organe de manoeuvre commun (413, 431) est fixé sur la coque.
4. Chaussure de ski selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que ledit ancrage commun coque (411, 432) est placé dans la partie haute de la coque
et en ce que ledit ancrage commun collier (412, 433) est placé dans la partie basse du collier.
5. Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisée en ce que ledit organe de manoeuvre commun (413) comporte un levier (4131) agissant par l'intermédiaire
d'un mécanisme à genouillère sur deux boucles (4132, 4133) et en ce que ledit ancrage commun coque (411) ainsi que ledit ancrage commun collier (412) sont
chacun une crémaillère comportant une pluralité de dents destinées à coopérer avec
lesdites boucles
6. Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisée en ce que ledit organe de manoeuvre commun (431) est un dispositif à enrouleur de câble et
en ce que ledit ancrage commun coque (432) ainsi que ledit ancrage commun collier (431) sont
chacun des passants recevant une portion de câble (434, 435).
7. Chaussure de ski selon la revendication précédente caractérisée en ce que ledit dispositif à enrouleur de câble (431) enroule simultanément une première portion
de câble (435) qui passe par ledit ancrage commun collier (433) et une deuxième portion
de câble (434) qui passe par ledit ancrage commun coque (432).
8. Chaussure de ski selon la revendication 6 caractérisée en ce que ledit dispositif à enrouleur de câble enroule un câble (439) qui passe par ledit
ancrage commun collier et par ledit ancrage commun coque.
9. Chaussure de ski selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un crochet de serrage avant pied (42).
10. Chaussure de ski selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un crochet de serrage supérieur de collier (44).