Domaine technique
[0001] L'invention concerne un chapelet de ressorts hélicoïdaux logés dans des poches individuelles
de retenue et qui est destiné à la confection de suspensions à ressorts ensachés pour
des matelas de literie.
Art antérieur et inconvénients de l'art antérieur
[0002] Une suspension connue à ressorts ensachés pour des matelas de literie est constituée
d'une pluralité de chapelets parallèles de ressorts logés respectivement dans des
poches individuelles. Un chapelet de ressorts en poches est fixé à chaque chapelet
adjacent par des lignes d'adhésif étalées sur les surfaces tangentielles externes
et arquées mutuellement en contact des poches. Les lignes d'adhésif permettant de
fixer une poche du chapelet à une poche adjacente du chapelet adjacent peuvent être
constituées par deux bandes d'adhésif parallèles situées à une certaine distance l'une
de l'autre et étalées sur la face externe arquée de la poche perpendiculairement à
la direction longitudinale du ressort logé dans cette poche.
[0003] Les poches individuelles d'un chapelet dans chacune desquelles est logé un ressort
sont formées entre deux pans repliés l'un au-dessus de l'autre d'une bande d'étoffe
souple allongée et thermosoudable et sont délimitées par des lignes de thermosoudure
transversales à la bande, situées entre les ressorts adjacents et parallèlement à
la direction longitudinale de chaque ressort, et une ligne de thermosoudure longitudinale
opposée et sensiblement parallèle à la zone de pli longitudinal des deux pans de la
bande.
[0004] Ainsi, les lignes transversales de thermosoudure successives s'étendent rectilignement
sur pratiquement toute la largeur de la bande du chapelet et sont situées à une distance
déterminée les unes des autres de manière à définir la largeur de chaque poche de
logement d'un ressort et la ligne longitudinale de thermosoudure définit la hauteur
de chaque poche.
[0005] Cependant, cette suspension connue a pour inconvénient de n'offrir qu'un seul type
de confort, typiquement ferme, souple ou intermédiaire.
[0006] Pour surmonter cet inconvénient, il existe la publication
FR 2 861 270 au nom de la demanderesse qui décrit une suspension à ressorts ensachés pour matelas
de literie comprenant une pluralité de chapelets de ressorts hélicoïdaux en poches
assemblés les uns aux autres comme décrit précédemment. Selon cette suspension connue,
chaque poche d'un chapelet contient deux ressorts hélicoïdaux en forme de tonneau
reliés en série l'un à l'autre par au moins une spire centrale de plus petit diamètre.
Cette configuration de ressorts assure à la fois un maintien ferme du matelas composé
de tels chapelets de ressorts, tout en offrant une sensation de confort à l'utilisateur.
[0007] Cependant, l'équilibre entre fermeté de couchage et confort ressenti par l'utilisateur
couché sur un matelas formé d'un ensemble de chapelets tels que décrits dans la publication
de la demanderesse n'est pas optimisé.
Objectif de l'invention
[0008] La présente invention a pour but de palier les inconvénients ci-dessus des suspensions
connues.
Exposé de l'invention
[0009] À cet effet, l'invention concerne un chapelet de ressorts hélicoïdaux logés parallèlement
les uns aux autres dans des poches individuelles de retenue formées entre deux pans
repliés l'un au-dessus de l'autre d'une bande d'étoffe souple, allongée, et délimitées
par des zones de raccordement solidarisant l'un à l'autre les deux pans et comprenant
des zones transversales de raccordement qui s'étendent parallèlement aux axes longitudinaux
des ressorts hélicoïdaux et une zone longitudinale de raccordement opposée et sensiblement
parallèle à la zone de pli longitudinal des deux pans, selon lequel chaque poche contient
un ressort hélicoïdal comprenant deux parties de ressort respectivement de confort
et de maintien, lesquelles parties de ressorts sont raccordées en série l'une à l'autre
par au moins une spire de plus petit diamètre formant une partie intermédiaire qui
est excentrée entre lesdites deux parties de ressorts, et, pour chaque ressort du
chapelet, le rapport entre la longueur de la partie de maintien et la longueur de
la partie de confort est comprise entre 1,5 et 2,5
[0010] Le chapelet de l'invention peut également comporter les caractéristiques optionnelles
suivantes considérées isolément ou selon toutes les combinaisons techniques possibles
:
- Pour chaque ressort du chapelet, le rapport entre la longueur de la partie de maintien
et la longueur de la partie de confort est de 2.
- Pour chaque ressort du chapelet, le rapport entre le pas de spire de la partie de
maintien et le pas de spire de la partie de confort est comprise entre 1 et 2.
- Pour chaque ressort du chapelet, le rapport entre le pas de spire de la partie de
maintien et le pas de spire de la partie de confort est de 1,5.
- Pour chaque ressort, le rapport entre la longueur totale du ressort non comprimé et
la longueur totale dudit ressort comprimé est comprise entre 1,1 et 1,2.
- Pour chaque ressort, la longueur totale du ressort comprimé est comprise entre 20
et 23 centimètres.
- Pour chaque ressort, le rapport entre la longueur de la partie de confort et la longueur
de la partie intermédiaire est comprise entre 1,5 et 2,5.
- Chaque zone transversale de raccordement comprend, entre deux poches adjacentes, une
première largeur au niveau de la partie de confort de chaque ressort, une deuxième
largeur au niveau de la partie de maintien de chaque ressort, et une troisième largeur
au niveau de la partie intermédiaire de chaque ressort, laquelle troisième largeur
est supérieure à chacune des première et deuxième largeurs.
- Chaque zone transversale de raccordement comprend, entre deux poches adjacentes et
au niveau de chaque partie intermédiaire de plus petit diamètre, un espace délimité
par deux lignes de raccordement espacées l'une de l'autre pour définir un contour
fermé et allongé parallèlement aux axes longitudinaux des ressorts.
- L'espace délimitée par les deux lignes de raccordement est plus élastique que le reste
de la bande d'étoffe souple.
- L'espace délimité par les deux lignes de raccordement est un évidement en forme de
fenêtre allongée qui est formé par enlèvement de matière d'étoffe entre les deux lignes
de raccordement.
[0011] L'invention vise également une suspension à ressorts ensachés pour matelas de literie,
comprenant plusieurs chapelets parallèles de ressorts en poches reliés les uns aux
autres, chaque chapelet étant tel que décrit précédemment.
[0012] L'invention vise également un matelas de literie destiné à être posé sur un sommier
et comprenant une suspension interne à ressorts ensachés telle que décrite précédemment.
Présentation des figures
[0013] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de
la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limitatif,
en référence aux figures annexées parmi lesquelles :
[Fig. 1] La figure 1 représente une vue en perspective d'un ressort de chapelet selon
l'invention ;
[Fig. 2] La figure 2 représente une vue en élévation d'un chapelet de ressorts selon
la figure 1 ensachés.
Description détaillée de l'invention
[0014] Il est tout d'abord précisé que sur les figures, les mêmes références désignent les
mêmes éléments quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle
que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont
pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être
aisément retrouvées en se reportant à une autre figure.
[0015] Il est également précisé que les figures représentent essentiellement un mode de
réalisation de l'objet de l'invention mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation
qui répondent à la définition de l'invention.
[0016] En se reportant tout d'abord à la figure 2, le chapelet 3 à ressorts ensachés 2 est
fabriqué par le procédé connu consistant tout d'abord à insérer les ressorts axialement
comprimés 2 entre deux pans superposés d'une bande d'étoffe allongée thermosoudable
8 en des positions ou emplacements espacés longitudinalement sur la bande puis à souder
thermiquement les deux pans l'un à l'autre suivant des zones de thermosoudure 9 transversales
à la bande 8 disposées entre les ressorts successifs comprimés 2, chaque zone de thermosoudure
9 entre deux ressorts 2 étant formée de plusieurs lignes, et une zone de thermosoudure
10 formée d'une ligne s'étendant sensiblement parallèlement à la zone de pli longitudinale
11 des pans, de manière à former une poche de retenue 6 de chaque ressort. Après formation
de ces poches, on fait tourner les ressorts 2 à l'intérieur des poches pour qu'ils
se détendent de manière que leurs axes longitudinaux soient transversaux à la zone
de pli longitudinale 11 et, par conséquent, parallèles aux lignes de thermosoudure
transversales 9. Le matériau en intissé de la bande 8 est souple et les lignes de
thermosoudure 9, 10 sont obtenues par ultrasons.
[0017] En particulier et pour chaque ressort 2, le rapport entre la longueur totale dudit
ressort 2 non comprimé et la longueur totale dudit ressort 2 comprimé est compris
entre 1,1 et 1,2. Ceci assure un compromis optimal entre stabilité du chapelet de
ressorts 3 et latitude de déformation des ressorts 2 dans ledit chapelet 3. Par ailleurs,
de manière à maintenir ce compromis optimal, la longueur totale du ressort comprimé
est comprise entre 20 et 23 centimètres.
[0018] Chaque chapelet 3 permet ainsi de maintenir efficacement dans chaque poche 6 un ressort
2 sans risque d'être disposé de travers lorsqu'une charge lui est appliquée verticalement
et permet également d'augmenter l'indépendance de couchage d'un matelas équipé de
tels chapelets.
[0019] Les chapelets adjacents 3 de ressorts en poches 2 sont reliés les uns aux autres
par des lignes d'adhésif (non représentées) discontinues ou continues suivant la direction
longitudinale des ressorts 2 pour former une suspension à ressorts ensachés d'un matelas
de literie.
[0020] Selon le mode de réalisation de l'invention représenté en figures 1 et 2, chaque
poche 6 d'un chapelet 3 renferme un ressort hélicoïdal de compression 2 comprenant
deux parties de ressort 12, 13 raccordées en série l'une à l'autre par une ou plusieurs
spires centrales 5 de plus petit diamètre formant une partie intermédiaire 14, lesquelles
parties de ressort 12, 13 sont constituées respectivement par une partie de ressort
supérieure en tonneau dite de confort 12 et une partie de ressort inférieure également
en tonneau dite de maintien 13 disposées de part et d'autre de la partie intermédiaire
14.
[0021] Les parties de ressort de confort 12 sont dites supérieures du fait qu'elles doivent
être situées dans la portion supérieure d'un matelas avec les spires extrêmes de plus
petit diamètre 22 de ces parties de confort 12 disposées sous la zone de couchage
du matelas. Les parties de ressorts de maintien 13 sont dites inférieures du fait
qu'elles doivent être situées dans la portion inférieure du matelas avec leurs spires
extrêmes 23 constituant les bases de ces parties de maintien 13 en appui sur la zone
de pli 11 et destinées à reposer sur la face supérieure d'un sommier S.
[0022] Les chapelets 3 de ressorts 2 en poches ayant la configuration représentée en figure
2 sont destinés à la confection de matelas de relativement grande épaisseur et qui
ne sont pas destinés à être retournés par leur utilisateur, c'est-à-dire qu'ils n'ont
qu'une face de couchage, celle sous laquelle se trouvent les partie de confort 12
des ressorts 2.
[0023] Selon l'invention et en référence notamment à la figure 1, pour chaque ressort 2
du chapelet 3, le rapport entre la longueur de la partie de maintien 13 et la longueur
de la partie de confort 12 est comprise entre 1,5 et 2,5, et est préférentiellement
de 2. De la sorte, un matelas constitué d'une suspension formée d'une pluralité de
chapelets 3 avec les ressorts 2 de l'invention combine des propriétés de maintien
ferme grâce aux parties de maintien 13 des ressorts 2, avec des propriétés de souplesse
sur la partie supérieure du matelas conférée par les parties de confort 12 des ressorts
2, donnant une sensation de confort à l'utilisateur utilisant le matelas.
[0024] Par ailleurs, la partie de confort 12 comprend typiquement une spire disposée entre
ses spires d'extrémité 22 et la partie intermédiaire 14, tandis que la partie de maintien
13 comprend deux spires disposées entre ses spires d'extrémité 23 et la partie intermédiaire
14.
[0025] En outre, le rapport entre le pas de spire 20 de la partie de maintien 13 et le pas
de spire 21 de la partie de confort 12 est compris entre 1 et 2, et est préférentiellement
de l'ordre de 1,5. Cette configuration optimise l'équilibre optimal entre confort
ressenti - grâce aux parties de confort 12 des ressorts 2 - et fermeté de couchage
- grâce aux parties de maintien 13 des ressorts 2 - la raideur de la partie de confort
12 étant inférieure à celle de la partie de maintien 13.
[0026] Enfin, pour chaque ressort 2, le rapport entre la longueur de la partie de confort
12 et la longueur de la partie intermédiaire 14 est compris entre 1,5 et 2,5. Cette
configuration évite un effet d'effondrement de la partie de confort 12 du ressort
2 lorsqu'elle se comprime sous le poids de l'utilisateur, si elle n'était constituée
que de spires de petit diamètre, égal au diamètre des spires de la partie intermédiaire
14.
[0027] La figure 2 montre que chaque ligne transversale de thermosoudure 9 est divisée vers
la ligne longitudinale 10 en deux lignes de thermosoudure obliques 15 définissant
une forme en V ouverte en sens opposé à la zone de pli 11 ou vers la ligne 10 de manière
à diminuer la largeur de chaque poche de retenue 6 de la partie de confort 12 du ressort
considéré 2 dans la zone de cette poche 6 où est logée la partie d'extrémité supérieure
de plus petit diamètre des spires 22 de la partie de confort 12 du ressort.
[0028] Les deux lignes obliques de thermosoudure 15 situées de part et d'autre d'une partie
de confort 12 ont une inclinaison et une hauteur à partir de leur ligne rectiligne
de thermosoudure transversale 9 telles qu'elles configurent une partie des poches
supérieures en une forme approximativement tronconique permettant de renfermer pratiquement
sans jeu la partie d'extrémité supérieure approximativement tronconique conjuguée
de plus petit diamètre de la partie de confort 12 du ressort.
[0029] La figure 2 montre en outre que le chapelet de ressorts en poches 3 est pourvu de
découpes 16 réalisées par retrait de matière de la bande 8 entre les branches des
différentes paires de lignes obliques 15 pour configurer chaque découpe 16 sensiblement
en forme de V incrustée dans la forme conjuguée en V définie par deux lignes obliques
de thermosoudure 15 associées à une ligne de thermosoudure transversale 9.
[0030] Deux découpes successives 16 de la bande 8 définissent entre elles une portion de
poche approximativement tronconique permettant une compression axiale ou un enfoncement
d'au moins la partie de confort correspondante 12 sans provoquer d'enfoncement des
parties de confort voisines 12 du fait de l'absence d'étoffe entre deux portions de
poches tronconiques adjacentes. Ainsi, les découpes 16 procurent aux ressorts 2 du
chapelet 3 plus d'indépendance que ceux d'un chapelet traditionnel.
[0031] En outre, chaque ligne de thermosoudure transversale inférieure 9 est divisée à l'opposé
de la ligne longitudinale de raccordement 10, par opposition à la ligne transversale
de thermosoudure supérieure 9 à deux lignes obliques de raccordement supérieures 15,
en deux autres lignes obliques de raccordement 15 définissant une forme en V ouverte
vers la zone de pli 11 des deux pans de la bande 8 et une découpe inférieure 16 en
forme de V est réalisée par retrait de matière de la partie d'étoffe située entre
les deux branches de la forme en V des deux lignes obliques inférieures 15 pour conférer
à chaque portion d'extrémité d'une poche 6 une forme sensiblement tronconique de logement
d'une partie d'extrémité des spires de plus faible diamètre de la partie de maintien
13 du ressort considéré 2.
[0032] La figure 2 montre que chaque zone transversale de raccordement 9 comprend, entre
deux poches adjacentes 6, une première largeur L1 au niveau de la partie de confort
12 de chaque ressort 2, une deuxième largeur L2 au niveau de la partie de maintien
13 de chaque ressort 2, et une troisième largeur L3 au niveau de la partie intermédiaire
14 de chaque ressort 2, laquelle troisième largeur L3 est supérieure à chacune des
première et deuxième largeurs L1, L2.
[0033] Chaque zone transversale de raccordement 9 comprend, entre deux poches adjacentes
6 et au niveau de chaque partie intermédiaire de plus petit diamètre 14, un espace
délimité par deux lignes de raccordement 17 espacées l'une de l'autre pour définir
un contour fermé et allongé parallèlement aux axes longitudinaux des ressorts 2. Préférentiellement,
ce contour est de forme ovale.
[0034] Les deux lignes de raccordement 17 délimitent ainsi un espace ovale allongé, qui
est réalisé en un matériau plus élastique que le reste de la bande d'étoffe 8. Selon
une variante préférée, l'espace délimité par les deux lignes de raccordement est un
évidement 18 formé par enlèvement de matière d'étoffe entre les deux lignes de raccordement
sensiblement arquées 17 de manière que cet évidement présente approximativement une
forme ovale allongée parallèlement à la ligne transversale 9.
[0035] La présence des lignes de raccordement arquées 17 et des évidements 18 au niveau
de la partie intermédiaire 14 des ressorts 2 entre les poches adjacentes 6 permet
d'une part de maintenir efficacement les parties de confort 12 et de maintien 13 des
ressorts 2 dans leurs poches respectives afin qu'ils puissent travailler verticalement
en compression lorsqu'une charge leur est appliquée et d'éviter que les parties de
confort 12 et de maintien 13 ne se mettent de travers pour s'accrocher aux autres
parties de confort 12 et de maintien 13 voisines provoquant soit un affaissement du
chapelet 3, soit du bruit, et d'autre part d'augmenter le critère d'indépendance de
couchage d'un matelas pourvu de chapelets 3 conformes à celui de la figure 2, par
rapport à un matelas pourvu de chapelets traditionnels à ressorts ensachés en tonneau.
[0036] Les évidements 18 entre les poches adjacentes 6 d'un chapelet 3 peuvent être réalisés
par tout moyen connu, par exemple par ultrasons, par une machine de découpe et de
perforation, ou à l'emporte-pièces.
[0037] Enfin et de manière alternative, les évidements 18 peuvent simplement être remplacés
par un écrasement, par aplatissement ou compression, de la partie intermédiaire 14
du ressort 2.
[0038] L'invention a été décrite en référence à des chapelets dont les poches sont formées
à partir de lignes transversales et longitudinales de thermosoudure, mais il est bien
entendu qu'elle peut s'appliquer à des chapelets dont les lignes transversales et
longitudinales sont réalisées par couture.
1. Chapelet (3) de ressorts hélicoïdaux (2) logés parallèlement les uns aux autres dans
des poches individuelles (6) de retenue formées entre deux pans repliés l'un au-dessus
de l'autre d'une bande d'étoffe souple, allongée (8), et délimitées par des zones
de raccordement (9, 10) solidarisant l'un à l'autre les deux pans et comprenant des
zones transversales de raccordement (9) qui s'étendent parallèlement aux axes longitudinaux
des ressorts hélicoïdaux (2) et une zone longitudinale de raccordement (10) opposée
et sensiblement parallèle à la zone de pli longitudinal (11) des deux pans, selon
lequel chaque poche (6) contient un ressort hélicoïdal (2) comprenant deux parties
de ressort respectivement de confort (12) et de maintien (13), lesquelles parties
de ressorts (12, 13) sont raccordées en série l'une à l'autre par au moins une spire
(5) de plus petit diamètre formant une partie intermédiaire (14) qui est excentrée
entre lesdites deux parties de ressorts (12, 13), caractérisé en ce que, pour chaque ressort (2) du chapelet (3), le rapport entre la longueur de la partie
de maintien (13) et la longueur de la partie de confort (12) est comprise entre 1,5
et 2,5, en ce que, pour chaque ressort (2) du chapelet, le rapport entre le pas de spire (20) de la
partie de maintien (13) et le pas de spire (21) de la partie de confort (12) est de
1,5, et en ce que pour chaque ressort (2), le rapport entre la longueur totale du ressort non comprimé
et la longueur totale dudit ressort comprimé est comprise entre 1,1 et 1,2.
2. Chapelet (3) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que, pour chaque ressort (2) du chapelet, le rapport entre la longueur de la partie de
maintien (13) et la longueur de la partie de confort (12) est de 2.
3. Chapelet (3) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que, pour chaque ressort (2), la longueur totale du ressort comprimé (2) est comprise
entre 20 et 23 centimètres.
4. Chapelet (3) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que, pour chaque ressort (2), le rapport entre la longueur de la partie de confort (12)
et la longueur de la partie intermédiaire (14) est compris entre 1,5 et 2,5.
5. Chapelet (3) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque zone transversale de raccordement (9) comprend, entre deux poches adjacentes
(6), une première largeur (L1) au niveau de la partie de confort (12) de chaque ressort
(2), une deuxième largeur (L2) au niveau de la partie de maintien (13) de chaque ressort
(2), et une troisième largeur (L3) au niveau de la partie intermédiaire (14) de chaque
ressort (2), laquelle troisième largeur (L3) est supérieure à chacune des première
et deuxième largeurs (L1, L2).
6. Chapelet (3) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque zone transversale de raccordement (9) comprend, entre deux poches adjacentes
(6) et au niveau de chaque partie intermédiaire de plus petit diamètre (14), un espace
délimité par deux lignes de raccordement (17) espacées l'une de l'autre pour définir
un contour fermé et allongé parallèlement aux axes longitudinaux des ressorts (2).
7. Chapelet (3) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'espace délimitée par les deux lignes de raccordement (17) est plus élastique que
le reste de la bande d'étoffe souple (8).
8. Chapelet (3) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'espace délimité par les deux lignes de raccordement (17) est un évidement (18)
en forme de fenêtre allongée qui est formé par enlèvement de matière d'étoffe entre
les deux lignes de raccordement (17).
9. Suspension à ressorts ensachés pour matelas de literie, comprenant plusieurs chapelets
(3) parallèles de ressorts en poches (2) reliés les uns aux autres, caractérisée en ce que chaque chapelet (3) est conforme à l'une quelconque des revendications précédentes.
10. Matelas de literie destiné à être posé sur un sommier et comprenant une suspension
interne à ressorts ensachés (2) conforme à la revendication précédente.