Domaine technique de l'invention
[0001] La présente invention concerne un mouvement horloger dans lequel est incorporé un
dispositif comprenant un élément rigide et un élément élastique accouplés.
[0002] En particulier, le dispositif est un mécanisme pour l'entrainement d'un indicateur
par saut. L'élément rigide comprend un doigt d'entrainement pour entrainer l'indicateur
sautant. L'élément élastique est un ressort comprenant une spire entre sa première
extrémité et sa deuxième extrémité, la première extrémité étant solidaire en rotation
d'une planche de roue et la deuxième extrémité portant un organe d'accouplement, lequel
est inséré au moins partiellement dans un logement que présente l'élément rigide.
[0003] L'invention concerne également un procédé d'accouplement d'un élément rigide avec
un élément élastique lors d'un assemblage d'un dispositif mécanique ou d'un montage
de ce dernier dans un mouvement horloger, en particulier un mécanisme d'entrainement
d'un indicateur sautant.
Arrière-plan technologique
[0004] Le document
EP 3828644 décrit un mécanisme d'entrainement d'un indicateur à saut semi-instantané comprenant
un doigt-tambour et un ressort agencé dans ce tambour et accouplé à celui-ci, la première
extrémité du ressort étant solidaire en rotation d'une planche de roue, entraineuse
de cette première extrémité, et la deuxième extrémité portant un organe d'accouplement
inséré partiellement dans un propre logement, c'est-à-dire un logement qui est agencé
pour cet organe d'accouplement et destiné uniquement à cet organe d'accouplement,
que présente le doigt-tambour, de manière mobile avec un jeu important.
[0005] Le mécanisme divulgué dans le document
EP 3828644 présente divers problèmes techniques. Premièrement, selon les figures, l'organe d'accouplement
du ressort est agencé dans un logement peu profond duquel cet organe peut facilement
ressortir. En effet, les deux surfaces latérales du logement sont parallèles selon
une direction radiale passant par le milieu du logement, et l'organe d'accouplement
présente deux flancs radiaux. La largeur angulaire de l'organe d'accouplement est
prévue significativement inférieure à celle du logement pour permettre notamment à
cet organe de pénétrer aisément dans le logement. Ainsi, un choc relativement faible
peut facilement avoir pour conséquence que l'organe d'accouplement sort de son logement.
Si tel est le cas, que ce soit lors d'un chargement du ressort avec le doigt en appui
contre une dent de l'anneau des quantièmes ou avant un chargement de ce ressort, qui
présente alors généralement une légère expansion due aux frottements qui s'exercent
sur le tambour, l'organe d'accouplement sort à priori du côté du flanc radial d'entrainement
du doigt. Dans une telle situation, la paroi latérale du tambour exerce une force
radiale sur l'organe d'accouplement de sorte que ce dernier subit une force de frottement
sur cette paroi latérale.
[0006] Si l'organe d'accouplement sort du logement lors d'un chargement du ressort en appui
contre une dent de l'anneau des quantièmes, soit il glisse ensuite le long de la surface
latérale intérieure et le saut de quantième n'aura pas lieu au moins jusqu'à ce que
la roue d'entrainement ait fait un tour et que l'organe d'accouplement pénètre à nouveau
dans son logement (cas le plus favorable qui a cependant pour conséquence la perte
d'un affichage correct du quantième, lequel a manqué un saut journalier), soit la
force de frottement est suffisante pour que le ressort se charge à nouveau en expansion,
augmentant encore la force de frottement, jusqu'à ce que sa spire touche la paroi
latérale et qu'un saut de quantième ait lieu à un moment indéterminé. Dans ce dernier
cas, après le saut de quantième, le ressort va se détendre en entrainant le tambour
et vraisemblablement l'organe d'accouplement subira un certain déplacement angulaire
brusque le long de la paroi latérale. Cette situation se répétera au moins plusieurs
jours avec des incrémentations du quantième à des moments indéterminés et variables.
Quoiqu'il en soit, le mécanisme d'entrainement du quantième n'est plus fonctionnel
dès que l'organe d'accouplement est sorti de son logement, événement fort probable
pour le mécanisme représenté dans le document
EP 3828644.
[0007] Ensuite, le mécanisme divulgué dans le document
EP 3828644 présente un problème important en lien avec le montage de ce mécanisme. Comme on
peut le voir aux figures, l'espace intérieur cylindrique du doigt-tambour est circulaire
avec le logement usiné en périphérie de cet espace intérieur cylindrique et circulaire.
Étant donné que l'organe d'accouplement doit être inséré en partie dans le logement
périphérique et demeurer dans ce logement en fonctionnement normal, ce ressort présente
une distance radiale depuis le centre de l'anneau rigide, auquel est fixée la première
extrémité du ressort, à la surface latérale extérieure de l'organe d'accouplement,
lorsque le ressort est non contraint (c'est-à-dire détendu / au repos / dans sa position
neutre), qui est supérieure au rayon dudit espace intérieur cylindrique circulaire.
Une telle configuration du ressort pose un problème majeur pour l'assemblage du mécanisme,
lequel est de petites dimensions (le ressort a généralement un diamètre inférieur
à 4 mm). En effet, si on considère un mode d'assemblage envisageable dans lequel le
ressort est dans un état détendu, le doigt-tambour et le ressort doivent être disposés,
lors de leur apport sur la planche de roue, avec un positionnement angulaire relatif
relativement précis dans lequel l'organe d'accouplement est sensiblement aligné sur
le logement du doigt-tambour et introduit axialement dans ce logement.
[0008] Le positionnement angulaire relatif mentionné ci-avant n'est pas évident car le ressort
est très petit. De plus, ce ressort n'est pas visible lorsque le doigt-tambour est
placé sur la planche de roue pour permettre ensuite leur assemblage avec un moyeu
qui présente un arbre introduit dans le trou oblong du doigt-tambour, le trou de l'anneau
rigide et le trou central de la planche de roue depuis le côté du doigt-tambour (Fig.
5 du document). Des moyens techniques spécifiques ou des manipulations délicates de
l'horloger doivent être prévus pour permettre un tel positionnement angulaire relatif.
De plus, l'organe d'accouplement peut aisément ressortir du logement tant que l'arbre
n'est pas introduit dans le trou de l'anneau rigide, ce trou n'étant alors plus aligné
axialement avec le trou oblong du doigt-tambour, ce qui rend l'assemblage difficile
car il faut donc réintroduire l'organe d'accouplement dans le logement. En sortant
du logement, il est fort probable que l'organe d'accouplement subisse un déplacement
angulaire relativement au logement de sorte que sa réintroduction devient aléatoire
et pas certaine.
[0009] Dans le cas où l'organe d'accouplement n'est pas aligné avec le logement après l'apport
du ressort et du doigt-tambour sur la planche de roue, l'alignement du trou de l'anneau
rigide avec le trou de la planche de roue n'est pas possible sans contraindre le ressort.
Mais on voit mal comment le ressort pourrait être contraint et maintenu contraint,
avant l'introduction de l'arbre dans le trou de l'anneau rigide, une fois que le ressort
est introduit dans l'espace intérieur du doigt-tambour et recouvert par celui-ci.
Résumé de l'invention
[0010] L'arrière-plan technologique montre un besoin dans le domaine horloger pour un dispositif,
formé par un élément rigide et un élément élastique accouplés au moyen d'un organe
d'accouplement qui est porté par l'élément élastique et inséré au moins partiellement
dans un propre logement que présente l'élément rigide, qui soit configuré de manière
à simplifier son assemblage ou son montage dans un mouvement horloger en relation
avec l'accouplement de l'élément rigide avec l'élément élastique, et pour un procédé
d'accouplement de l'élément rigide avec l'élément élastique, lors de l'assemblage
ou du montage d'un tel dispositif, qui soit aisé à mettre en oeuvre.
[0011] Pour atteindre cet objectif, l'invention concerne un mouvement horloger comprenant
un dispositif formé par un support, un élément rigide qui est mobile et un élément
élastique qui est accouplé à cet élément rigide, l'élément élastique comprenant une
première extrémité qui est solidaire en mouvement, au moins selon une première direction,
du support et une deuxième extrémité portant un organe d'accouplement inséré au moins
partiellement dans un propre logement que présente l'élément rigide. Le support, l'élément
rigide et l'élément élastique sont agencés de manière que, lors de la formation du
dispositif, ils peuvent être prémontés dans le mouvement horloger ou préassemblés
dans un état intermédiaire dans lequel : - la première extrémité de l'élément élastique
est solidaire en mouvement, selon la première direction, du support ; - l'élément
rigide et le support avec l'élément élastique ont une position relative initiale,
parmi une plage de positions relatives possibles, pour laquelle l'élément élastique
est détendu ; et - l'organe d'accouplement est situé hors de son propre logement.
L'élément rigide comprend une rampe de contrainte prévue pour l'élément élastique
et située à proximité dudit propre logement, la rampe de contrainte étant agencée
de manière que, au moins lors de l'assemblage du dispositif ou du montage du dispositif
dans le mouvement horloger depuis ledit état intermédiaire, l'organe d'accouplement
peut venir en appui contre la rampe de contrainte, par un mouvement relatif guidé
entre l'élément rigide et le support selon la première direction, depuis ladite position
relative initiale et ensuite suivre cette rampe de contrainte en s'approchant du propre
logement alors que le mouvement relatif est poursuivi avec au moins une composante
non nulle selon la première direction, la rampe de contrainte étant agencée de manière
que, au cours de cette poursuite du mouvement relatif, l'organe d'accouplement subit
un déplacement relativement au support, dont au moins une composante non nulle est
selon une deuxième direction non parallèle à la première direction, et l'élément élastique
est alors contraint. L'organe d'accouplement est configuré pour pouvoir, après avoir
suivi la rampe de contrainte en s'approchant du propre logement, pénétrer au moins
partiellement dans ce propre logement, alors que l'élément élastique subit au moins
une détente partielle, et finalement occuper une position d'accouplement fonctionnelle
dans laquelle il demeure lors de tout fonctionnement normal du mouvement horloger.
[0012] Selon une variante particulière, le dispositif est configuré de manière que l'élément
élastique est sensiblement détendu, c'est-à-dire non contraint, une fois l'organe
d'accouplement dans la position d'accouplement fonctionnelle suite à l'assemblage
du dispositif ou du montage de ce dispositif dans le mouvement horloger.
[0013] Selon un mode de réalisation principal, ladite première direction est une direction
angulaire relativement à un axe de rotation, définissant une rotation autour de cet
axe, et ladite deuxième direction est une direction radiale, relativement audit axe
de rotation, qui passe par un centre géométrique de l'organe d'accouplement.
[0014] Selon une variante générale, ladite plage de positions relatives possibles dans ledit
état intermédiaire s'étend sur au moins 20°.
[0015] Selon une variante avantageuse, la plage de positions relatives possibles dans l'état
intermédiaire s'étend sur au moins 45°, de préférence sur au moins 60°.
[0016] Selon un mode de réalisation particulier du mode de réalisation principal, le dispositif
est un mécanisme pour l'entrainement d'un indicateur sautant, l'élément élastique
étant un ressort comprenant une spire entre sa première extrémité et sa deuxième extrémité,
ledit support étant une planche de roue qui est montée tournante autour dudit axe
de rotation et qui est entraineuse de la première extrémité du ressort, l'élément
rigide comprenant un doigt d'entrainement agencé pour entrainer l'indicateur sautant
dans un sens d'entrainement donné.
[0017] Selon une variante avantageuse, la rampe de contrainte est agencée de sorte que,
lorsque l'organe d'accouplement suit cette rampe de contrainte en s'approchant de
son propre logement, l'organe d'accouplement subit un déplacement radial vers l'axe
de rotation et la spire du ressort est alors contrainte.
[0018] L'invention concerne également un procédé d'accouplement d'un élément rigide avec
un élément élastique lors d'un assemblage ou montage d'un dispositif destiné à former
un mouvement, dans lequel l'élément élastique comprend une première extrémité, destinée
à être assemblée avec un support que comporte le dispositif ou le mouvement horloger,
et une deuxième extrémité portant un organe d'accouplement destiné à être assemblé
avec l'élément rigide pour accoupler l'élément rigide avec l'élément élastique, l'élément
rigide présentant un propre logement pour l'organe d'accouplement et une rampe de
contrainte prévue pour guider l'élément élastique en le contraignant, lors du procédé
d'accouplement, et située à proximité du propre logement. Le procédé d'accouplement
comprend les étapes suivantes :
- Solidariser en mouvement, selon une première direction, la première extrémité de l'élément
élastique avec le support ;
- Positionner le support avec l'élément élastique et l'élément rigide dans une position
relative initiale, parmi une plage de positions relatives possibles pour lesquelles
l'élément élastique est détendu, dans laquelle la rampe de contrainte se trouve entre
l'organe d'accouplement et ledit propre logement de l'élément rigide et depuis laquelle
l'élément rigide et le support peuvent subir, au moins pendant l'assemblage ou le
montage du dispositif, un mouvement relatif guidé selon la première direction ; l'élément
élastique avec l'organe d'accouplement et l'élément rigide étant configurés de manière
que la rampe de contrainte croise une ligne géométrique passant par un point de contact
de l'organe d'accouplement à la rampe de contrainte et parallèle à la première direction
;
et ensuite l'étape d'accouplement suivante :
- Appliquer un mouvement relatif guidé entre le support et l'élément rigide selon ladite
première direction de sorte que l'organe d'accouplement vient en appui contre la rampe
de contrainte, l'organe d'accouplement suivant ensuite cette rampe de contrainte alors
que le mouvement relatif est poursuivi avec au moins une composante non nulle selon
la première direction, la rampe de contrainte étant configurée pour engendrer, au
cours de la poursuite du mouvement relatif, un déplacement de l'organe d'accouplement
relativement au support, ayant au moins une composante non nulle selon une deuxième
direction non parallèle à la première direction, tout en contraignant l'élément élastique
; le mouvement relatif étant poursuivi jusqu'à ce que l'organe d'accouplement pénètre
au moins partiellement dans ledit propre logement, tandis que l'élément élastique
subit au moins une détente partielle selon la deuxième direction, et occupe finalement
une position d'accouplement fonctionnelle dans laquelle il demeure lors de tout fonctionnement
normal du mouvement horloger ; l'organe d'accouplement et son propre logement étant
configurés pour permettre à l'organe d'accouplement d'atteindre cette position d'accouplement
fonctionnelle, lors de ladite détente au moins partielle de l'élément élastique, après
avoir suivi la rampe de contrainte.
[0019] Selon un mode de mise en oeuvre particulier, le ressort, l'organe d'accouplement
et la rampe de contrainte sont agencés de manière que, lors de l'étape d'accouplement,
l'organe d'accouplement glisse, après avoir suivi la rampe de contrainte, sur une
zone terminale de cette rampe de contrainte, lors dudit mouvement relatif, avant que
l'organe d'accouplement atteigne ladite position d'accouplement fonctionnelle dans
son propre logement.
[0020] Selon un mode de mise en oeuvre avantageux du procédé, la rampe de contrainte, le
ressort et l'organe d'accouplement sont agencés de manière que, lorsque l'organe d'accouplement
suit la rampe de contrainte en s'approchant de son propre logement, l'organe d'accouplement
subit une rotation sur lui-même qui favorise ou qui permet une pénétration suivante
de cet organe d'accouplement dans le propre logement, pour que l'organe d'accouplement
puisse atteindre la position d'accouplement fonctionnelle.
[0021] Selon un autre mode de mise en oeuvre avantageux, la première direction est une direction
angulaire relativement à un axe de rotation, définissant une rotation autour de cet
axe, et la deuxième direction est une direction radiale, relativement audit axe de
rotation, qui passe par un centre géométrique de l'organe d'accouplement, lequel subit
ainsi un déplacement radial lorsqu'il suit la rampe de contrainte en s'approchant
de son propre logement.
[0022] Dans d'autres modes de réalisation d'un mouvement horloger selon l'invention et d'autres
modes de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, un mouvement relatif guidé entre
le support et l'élément rigide, jusqu'au contact de l'organe d'accouplement avec la
rampe de contrainte, autre qu'une rotation est prévue. En d'autres termes, une première
direction autre qu'une direction angulaire est prévue, notamment une direction linéaire.
Des mouvements relatifs guidés plus complexes peuvent éventuellement être implémentés.
On notera que, suite à l'intervention du contact entre l'organe d'accouplement et
la rampe de contrainte, la poursuite du mouvement relatif, dans une deuxième phase
du mouvement relatif, pour permettre à l'organe d'accouplement de gravir la rampe
de contrainte peut être un mouvement relatif plus complexe qu'un mouvement linéaire
ou une rotation intervenant, dans la première phase du mouvement relatif, avant que
l'organe d'accouplement vienne en appui contre la rampe de contrainte, en particulier
lorsque l'élément rigide subit un déplacement en réaction à une pression exercée par
l'organe d'accouplement sur la rampe de contrainte.
[0023] Dans un mode de mise en oeuvre général, dans lequel l'élément rigide est formé par
une plaquette ou est monté mobile en rotation sur une plaquette, le procédé comprend,
avant l'étape d'accouplement, une étape initiale dans laquelle un moyeu comprenant
un arbre et une tête, la planche de roue, le ressort muni à sa première extrémité
d'une partie rigide centrale et la plaquette, respectivement la plaquette avec l'élément
rigide monté sur cette plaquette sont apportés et positionnés de sorte que la planche
de roue, le ressort et la plaquette, respectivement l'élément rigide sont dans une
position relative correspondant angulairement à une dite position relative possible
avec le ressort situé entre la planche de roue et la plaquette et la tête situé d'un
côté opposé au ressort relativement à la plaquette ; et de sorte que l'arbre, un premier
trou de la plaquette, un deuxième trou de la planche de roue et un troisième trou
défini par la partie rigide centrale soient alignés sur ledit axe de rotation, le
deuxième trou présentant un diamètre inférieur au premier trou et la tête étant au
moins partiellement superposé à la plaquette ; et ensuite une étape d'assemblage incluant
ladite étape de solidarisation et dans laquelle l'arbre est introduit à force dans
le deuxième trou de la planche de roue en laissant la plaquette libre en rotation
autour de l'arbre, la tête assurant finalement un maintien en position axiale de cette
plaquette.
Brève description des figures
[0024] Les buts, avantages et caractéristiques de l'invention seront décrits ci-après de
manière plus détaillée à l'aide des dessins annexés, donnés à titre d'exemples nullement
limitatifs, dans lesquels :
- la Figure 1 est une vue de dessus d'un dispositif destiné à un mouvement horloger
selon un premier mode de réalisation de l'invention ;
- la Figure 2 est une vue éclatée, en perspective, du dispositif de la Figure 1 ;
- les Figures 3A à 3E montrent un premier mode de mise en oeuvre d'un procédé d'accouplement,
selon l'invention, d'un élément rigide avec un élément élastique lors d'un assemblage
ou montage d'un dispositif mécanique destiné à former un mouvement horloger, pour
obtenir dans ce premier mode le dispositif selon le premier mode de réalisation ;
- les Figures 4A et 4B montrent deux instants particuliers d'un mode de fonctionnement
préféré du dispositif mécanique de la Figure 1 incorporé dans un mouvement horloger,
dans lequel ce dispositif mécanique forme un dispositif d'entrainement d'un anneau
des quantièmes ;
- la Figure 5 est une vue de dessus d'un dispositif destiné à un mouvement horloger
selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ;
- la Figure 6 est une vue éclatée, en perspective, du dispositif de la Figure 5 ;
- les Figures 7A à 7F montrent un deuxième mode de mise en oeuvre d'un procédé d'accouplement,
selon l'invention, d'un élément rigide avec un élément élastique lors d'un assemblage
ou montage d'un dispositif selon l'invention destiné à former un mouvement horloger
selon le deuxième mode de réalisation (à noter que la plaquette 11 est représentée
en transparence) ;
- les Figures 8A et 8B montrent deux instants particuliers d'un mode de fonctionnement
préféré du dispositif mécanique, représenté à la Figure 5, incorporé dans un mouvement
horloger dans lequel il forme un dispositif d'entrainement d'un anneau des quantièmes
;
- la Figure 9 montre le dispositif selon le deuxième mode de réalisation dans un état
prémonté possible, lequel résulte d'un montage de ce dispositif au cours duquel une
rotation relative entre la bascule et le support a été excessive.
Description détaillée de l'invention
[0025] En référence aux Figures 1 à 4B, on décrira un premier mode de réalisation d'un mouvement
horloger 2 selon l'invention, lequel incorpore un dispositif d'entrainement d'un indicateur
sautant, et un premier mode de mise en oeuvre d'un procédé d'accouplement d'un élément
rigide avec un élément élastique lors d'un assemblage ou montage du dispositif.
[0026] Le dispositif 6 forme un mécanisme pour l'entrainement d'un indicateur sautant 4,
en particulier par saut semi-instantané. Ce dispositif 6 comprend un support formé
par une planche de roue 8, un élément rigide formant un doigt-tambour 10 et agencé
au-dessus de la planche de roue, et un élément élastique formé par un ressort 16.
Ce ressort comprend une première extrémité 17, une spire 18 et une deuxième extrémité
19. La planche de roue 8 présente un axe de rotation 22. Le doigt-tambour 10 définit
un doigt d'entrainement 12 pour l'indicateur 4, lequel forme ici un anneau des quantièmes.
Ce doigt-tambour présente un flanc d'entrainement 14 destiné à venir en contact avec
une dent d'une denture 5 de l'indicateur pour effectuer l'entrainement de cet indicateur
par saut. Le doigt-tambour est mobile en rotation relativement à la planche de roue
8 et guidé en rotation autour de l'axe de rotation 22 par un arbre 28, lequel présente
un moyeu 26, traversant un trou oblong 34 que présente le doigt-tambour. La première
extrémité 17 du ressort 16 est reliée à une partie rigide centrale 24 qui est solidaire
en rotation de la planche de roue 8. De préférence, le ressort et la partie centrale
forment une seule et même pièce.
[0027] Le doigt-tambour 10 est formé par une plaquette 30, qui s'étend au-dessus du ressort
16 et dans laquelle est usiné le trou oblong 34, et une paroi axiale 32 agencée en
bordure de cette plaquette et qui s'abaisse vers la planche de roue 8, sur laquelle
elle peut reposer dans une variante. Le doigt-tambour définit ainsi un espace intérieur
9 dans lequel est agencé le ressort. Une partie de la paroi axiale et une partie de
la plaquette, qui lui est superposée, forment ensemble le doigt d'entrainement 12,
lequel présente avantageusement une hauteur qui s'étend au moins du dessous du ressort
à la surface supérieure de la plaquette 30. Dans une variante avantageuse, la planche
de roue 8 et la partie rigide centrale 24 sont chassées sur l'arbre 28 du moyeu 26,
lequel comprend en outre une tête 27 qui s'étend partiellement au-dessus de la plaquette
30 de manière à maintenir en position axiale le doigt-tambour 10.
[0028] La paroi axiale 32 présente, au niveau du doigt d'entrainement, un logement 36 qui
a une ouverture latérale du côté du ressort 16, à savoir du côté de l'axe de rotation
22 du dispositif 6. La deuxième extrémité 19 du ressort est prolongée par un organe
20 d'accouplement à l'élément rigide 10 (à savoir ici le doigt-tambour), cet organe
d'accouplement 20 étant configuré de manière à pouvoir pénétrer au moins partiellement
dans le logement 36, lequel est un propre logement pour l'organe d'accouplement, par
l'ouverture latérale et permettre au ressort de pouvoir ensuite appliquer un couple
de force d'entrainement à l'élément rigide 10. Dans la variante décrite, l'organe
d'accouplement 20 est rigide.
[0029] Selon une variante avantageuse, le logement 36 présente une surface latérale 54 orientée
obliquement dans le sens de rotation 56 de la planche de roue 8, sens prévu pour un
entrainement de l'indicateur, relativement à une direction radiale passant par le
milieu de la surface latérale, et l'organe d'accouplement 20 présente un flanc latéral
52, en regard de la surface latérale, qui est aussi incliné obliquement dans le même
sens que la surface latérale et qui appuie au moins partiellement contre la surface
latérale lors de chaque chargement du ressort 16 pour l'entrainement de l'indicateur
sautant par le mécanisme 6. L'organe d'accouplement 20 présente un nez 42, définissant
le flanc latéral 52, qui est configuré pour s'insérer dans une forme complémentaire
du logement 36 présentant sensiblement un même profil. Cette caractéristique particulière
permet d'assurer un maintien précis de l'organe d'accouplement dans une position d'entrainement
donnée à l'intérieur du logement dès que le ressort est mis sous tension lors d'un
chargement, la surface latérale exerçant une force de réaction sur le nez 42 de l'organe
d'accouplement avec une composante dirigée vers l'extérieur et donc vers le fond du
propre logement 36. Ainsi, malgré la contraction subie par le ressort 16, le nez 42
reste dans une position d'entrainement donnée pour laquelle le rayon d'application
de la force d'entrainement du ressort sur le doigt-tambour 10 demeure identique au
cours du chargement du ressort et sensiblement maximal. Il résulte de cette caractéristique
que le couple de force transmis est ainsi maximal pour une force d'entrainement déterminée
du ressort lors de son chargement.
[0030] Selon une caractéristique particulière, l'organe d'accouplement 20 présente un talon
arrière prévu pour bloquer une rotation de l'organe d'accouplement sur lui-même, une
fois introduit dans son propre logement 36, dans le sens de rotation 56 de la planche
de roue (sens de rotation prévu pour l'entrainement de l'indicateur). Ce talon arrière
est prolongé par une surface de contact 46 qui vient en appui contre une butée angulaire
48 en fin de chargement du ressort 16, pour engendrer ensuite un saut de l'indicateur.
De préférence, la butée angulaire 48 est située entre la première extrémité 17 du
ressort et l'anneau rigide central 24, dans le prolongement angulaire de la spire
18 du ressort, et est définie par la seule et même pièce formant l'anneau rigide et
le ressort.
[0031] En outre, dans une variante avantageuse, le logement présente une dimension minimale
du côté de son ouverture qui est légèrement inférieure à une dimension maximale de
l'organe d'accouplement perpendiculairement à la direction radiale, relativement à
l'axe central de l'anneau rigide confondu à l'axe de rotation 22, avec le ressort
dans un état détendu angulairement. Plus généralement, l'organe d'accouplement et
son propre logement sont agencés de manière que l'organe d'accouplement ne peut pas
ressortir du propre logement par au moins une translation relativement à la pièce
rigide, c'est-à-dire sans subir au moins une rotation sur lui-même (rotation autour
de son centre géométrique selon un axe parallèle à l'axe de rotation 22). Pour entrer
dans le propre logement par l'ouverture latérale, l'organe d'accouplement doit donc
effectuer une légère rotation sur lui-même, autour de son centre géométrique 21. Cette
caractéristique assure qu'une fois l'organe d'accouplement inséré convenablement dans
le propre logement et ainsi dans une position d'accouplement fonctionnelle, il risque
très peu de ressortir du propre logement, bien que ceci n'est pas impossible dans
des cas exceptionnels lors de chocs spécifiques. Une variante avantageuse du procédé
d'accouplement selon l'invention effectue un accouplement avec la légère rotation
de l'organe d'accouplement requise pour la variante décrite ici.
[0032] Une fois l'organe d'accouplement 20 assemblé au doigt-tambour 10, sans contraintes
extérieures et notamment sans un choc, cet organe d'accouplement demeure normalement
accouplé au doigt-tambour 10 en tout temps quel que soit l'état du dispositif 6, c'est-à-dire
dans un état du ressort non contraint angulairement dans les périodes sans interaction
entre la denture 5 de l'indicateur 4 et le doigt d'entrainement 12, dans un état où
le ressort travaille en contraction lors d'un chargement de celui-ci avant un saut
de l'indicateur, lors d'un saut de cet indicateur, et aussi lorsque le ressort est
légèrement contraint en expansion notamment lorsque la planche de roue 8 est entrainée
en rotation dans un sens de rotation opposé au sens prévu pour entrainer l'indicateur
4, afin d'effectuer une correction de l'heure en sens antihoraire. En conclusion,
en fonctionnement normal du mouvement horloger 2, l'organe d'accouplement 20 demeure
accouplé au doigt-tambour comme prévu, c'est-à-dire en place dans le propre logement
36, et ainsi solidaire du doigt-tambour. De manière générale, il est prévu que, une
fois le mouvement horloger monté et terminé, l'organe d'accouplement occupe une position
d'accouplement fonctionnelle dans laquelle il demeure lors de tout fonctionnement
normal du mouvement horloger. On notera qu'en fonctionnement normal, il n'est pas
prévu de chocs, engendrant de fortes accélérations, et que le mouvement horloger soit
de manière générale soumis à de fortes accélérations.
[0033] On décrira ci-après un mode de mise en oeuvre général du procédé d'accouplement d'un
élément rigide avec un élément élastique lors d'un assemblage ou montage d'un dispositif
destiné à former un mouvement horloger. Ensuite, en référence aux Figures 3A à 3E,
on décrira un premier mode de mise en oeuvre du procédé d'accouplement selon l'invention.
[0034] De manière générale, le procédé d'accouplement d'un élément rigide avec un élément
élastique, lors d'un assemblage ou montage d'un dispositif destiné à former un mouvement
horloger, concerne un élément élastique, notamment un ressort pouvant présenter diverses
formes, comprenant une première extrémité, destinée à être assemblée avec un support,
notamment une planche de roue, que comporte le dispositif ou le mouvement horloger,
et une deuxième extrémité portant un organe d'accouplement, destiné à être assemblé
avec l'élément rigide pour accoupler l'élément rigide avec l'élément élastique. L'élément
rigide, notamment une bascule ou un doigt-tambour qui est agencé mobile relativement
au support et sur lequel il est prévu d'exercer une force de rappel, présente un propre
logement pour l'organe d'accouplement et une rampe de contrainte située à proximité
du propre logement et prévue pour guider l'élément élastique en le contraignant momentanément
lors du procédé d'accouplement.
[0035] Selon un mode de mise en oeuvre général, le procédé d'accouplement comprend les étapes
suivantes :
- Solidariser en mouvement, selon une première direction, la première extrémité de l'élément
élastique avec le support ;
- Positionner le support avec l'élément élastique et l'élément rigide dans une position
relative initiale, parmi une plage de positions relatives possibles pour lesquelles
l'élément élastique est détendu, dans laquelle la rampe de contrainte se trouve entre
l'organe d'accouplement et ledit propre logement de l'élément rigide et depuis laquelle
l'élément rigide et le support peuvent subir, au moins pendant l'assemblage ou le
montage du dispositif, un mouvement relatif guidé selon la première direction ; l'élément
élastique avec l'organe d'accouplement et l'élément rigide étant configurés de manière
que la rampe de contrainte croise une direction géométrique passant par un point de
contact de l'organe d'accouplement à la rampe de contrainte et parallèle à la première
direction ;
et ensuite l'étape d'accouplement suivante :
- Appliquer un mouvement relatif guidé entre le support et l'élément rigide selon ladite
première direction de sorte que l'organe d'accouplement vient en appui contre la rampe
de contrainte, l'organe d'accouplement suivant ensuite cette rampe de contrainte alors
que le mouvement relatif est poursuivi avec au moins une composante non nulle selon
la première direction, la rampe de contrainte étant configurée pour engendrer, au
cours de cette poursuite du mouvement relatif, un déplacement de l'organe d'accouplement
relativement au support, ayant au moins une composante non nulle selon une deuxième
direction non parallèle à la première direction, tout en contraignant l'élément élastique
; le mouvement relatif étant poursuivi jusqu'à ce que l'organe d'accouplement pénètre
au moins partiellement dans ledit propre logement, tandis que l'élément élastique
subit au moins une détente partielle selon la deuxième direction, et occupe finalement
une position d'accouplement fonctionnelle dans laquelle l'organe d'accouplement demeure
lors de tout fonctionnement normal du mouvement horloger ; l'organe d'accouplement
et le propre logement étant configurés pour permettre à l'organe d'accouplement d'atteindre
cette position d'accouplement fonctionnelle, lors de ladite détente au moins partielle
de l'élément élastique, après avoir suivi la rampe de contrainte.
[0036] Dans le premier mode de mise en oeuvre d'un tel procédé, ladite première direction
est une direction angulaire D1 relativement à l'axe de rotation 22, définissant une
rotation autour de cet axe, et ladite deuxième direction est une direction radiale
D2, relativement l'axe de rotation 22, qui passe par un centre géométrique 21 de l'organe
d'accouplement, lequel subit ainsi un déplacement radial lorsqu'il suit la rampe de
contrainte 40 en s'approchant de son propre logement 36. Le dispositif est un mécanisme
6 pour l'entrainement d'un indicateur sautant 4, l'élément élastique étant un ressort
16 comprenant une spire 18 entre sa première extrémité 17 et sa deuxième extrémité
19. Le support est une planche de roue 8 qui est entraineuse de la première extrémité
du ressort 16 et définit l'axe de rotation 22. L'élément rigide 10 comprend un doigt
d'entrainement 12 pour entrainer l'indicateur sautant dans un sens d'entrainement
donné.
[0037] Dans le premier mode de mise en oeuvre du procédé d'accouplement, lequel est un cas
particulier du mode de mise en oeuvre général, les étapes susmentionnées sont précisées,
en référence aux figures 3A à 3E, de la manière suivante :
- Solidariser en rotation la première extrémité 17 du ressort 16 avec la planche de
roue 8 ;
- Positionner (Figure 3A) la planche de roue 8 et l'élément rigide 10, formant notamment
un doigt-tambour, dans une position relative initiale IRP, parmi une plage de positions
angulaires relatives possibles P1(θ) pour lesquelles le ressort 16 est détendu, le
ressort et l'élément rigide étant agencés de manière qu'une telle plage de positions
angulaires relatives existe avec le ressort détendu ; la rampe de contrainte 40, dans
la position relative initiale IRP, étant situé entre l'organe d'accouplement 20 et
le logement 36 de l'élément rigide 10 ; l'élément rigide 10 et la planche de roue
8 étant capables de subir pendant l'assemblage ou le montage du mécanisme 6, depuis
la position relative initiale IRP, un mouvement relatif guidé MR selon une direction
angulaire D1 centré sur l'axe de rotation 22 ; le ressort 16 avec l'organe d'accouplement
20 et l'élément rigide 10 étant configurés de manière que la rampe de contrainte 40
croise une ligne géométrique L3 passant par un point de contact CP de l'organe d'accouplement
et définissant un cercle ;
et ensuite l'étape d'accouplement suivante :
- Appliquer un mouvement relatif guidé MR entre la planche de roue 8 et l'élément rigide
selon ladite direction angulaire D1 (Figures 3B à 3E) de sorte que l'organe d'accouplement
20 vient en appui contre la rampe de contrainte 40 (Figure 3B) et suit ensuite cette
rampe de contrainte (Figure 3C), l'organe d'accouplement suivant ensuite cette rampe
de contrainte alors que le mouvement relatif est poursuivi selon la direction angulaire
D1, la rampe de contrainte 40 étant configurée pour engendrer, au cours de la poursuite
du mouvement relatif, un déplacement de l'organe d'accouplement relativement à la
planche de roue, ayant au moins une composante non nulle selon une direction radiale
D2, tout en contraignant le ressort 16 ; le mouvement relatif étant poursuivi jusqu'à
ce que l'organe d'accouplement pénètre au moins partiellement dans son propre logement
36 (Figure 3E), tandis que le ressort subit au moins une détente partielle, de préférence
une détente totale selon la direction radiale, et que cet organe d'accouplement occupe
finalement une position d'accouplement fonctionnelle dans laquelle il demeure lors
de tout fonctionnement normal du mouvement horloger ; l'organe d'accouplement 20 et
le propre logement 36 étant configurés pour permettre à l'organe d'accouplement d'atteindre
la position d'accouplement fonctionnelle, lors de ladite détente de l'élément élastique,
après avoir suivi la rampe de contrainte 40.
[0038] On remarquera que le ressort 16 est contraint en contraction lors du mouvement relatif
MR prévu pour effectuer l'accouplement du ressort 16 avec l'élément rigide 10 via
le propre logement 36 défini par cet élément rigide et l'organe d'accouplement 20
porté par la deuxième extrémité 19 du ressort, cet organe d'accouplement étant de
préférence venu de matière avec le ressort et formant ainsi une même pièce avec ce
ressort. L'anneau rigide central 24 est avantageusement également fixé à la première
extrémité 17 du ressort de sorte à former une même pièce avec ce ressort. Ainsi, comme
représenté aux figures, le ressort, l'organe d'accouplement et l'anneau rigide central
sont formés par une seule et même pièce. De plus, le ressort 16 et l'anneau rigide
24 sont agencés de sorte à présenter, lorsque le ressort est détendu, un espace libre
38 dans lequel peut pénétrer l'organe d'accouplement 20 lorsque le ressort est contraint
en contraction. Ceci est important pour le procédé d'accouplement, dans la variante
représentée, et également pour le fonctionnement du mécanisme 6 lors de l'entrainement
d'un indicateur 4, en particulier d'un anneau des quantièmes.
[0039] Comme ceci est montré aux Figures 4A et 4B (dans lesquelles le trou oblong 34 de
la plaquette 30 est montré en trait interrompu), une fois le mécanisme 6 assemblé
selon le procédé d'accouplement exposé ci-avant, et ce mécanisme monté dans le mouvement
horloger 2 selon l'invention, il est prévu que la planche de roue 8 soit entrainée
par le mécanisme d'affichage de l'heure dans le sens de rotation 56. Ainsi, l'élément
rigide 10, formant un doigt-tambour comprenant un doigt d'entrainement 12, est entrainé
en rotation par la planche de roue et, chaque jour avant minuit, le doigt d'entrainement
12 arrive en appui (Figure 4A) contre un flanc latéral d'une dent 5a d'une denture
5, que présente l'anneau des quantièmes. Ensuite, dans une première phase, le ressort
16 se charge par une contraction de sa spire 18 jusqu'à ce que la surface de contact
46 de l'organe d'accouplement arrive en appui contre la butée angulaire 48 (Figure
4B). Ensuite, rapidement après cet événement, le saut de l'anneau des quantièmes est
déclenché. Dans une autre variante, le saut peut être déclenché avant que la surface
de contact 46 arrive en appui contre la butée angulaire 48, cette dernière formant
alors une butée de sécurité pour le ressort, de sorte qu'il ne puisse pas être détérioré.
[0040] Dans le premier mode de mise en oeuvre du procédé, la rampe de contrainte 40 est
agencée en amont du logement 36 relativement au sens de rotation 56 de la planche
de roue 8 lors de l'entrainement de l'indicateur sautant 4 par le mécanisme 6 dans
le sens d'entrainement donné.
[0041] La forme particulière de l'organe d'accouplement 20, l'agencement du ressort 16 et
la configuration de la rampe de contrainte 40 ont pour conséquence que, lors de l'étape
d'accouplement, l'organe d'accouplement glisse, après avoir suivi la rampe de contrainte,
sur une zone terminale de cette rampe de contrainte, lors dudit mouvement relatif
guidé MR, avant la pénétration au moins partielle de l'organe d'accouplement 20 dans
le propre logement 36 et l'occupation.de la position d'accouplement fonctionnelle
par cet organe d'accouplement.
[0042] Selon une variante avantageuse, la rampe de contrainte 40, le ressort 16 et l'organe
d'accouplement 20 sont agencés de manière que, lorsque l'organe d'accouplement suit
la rampe de contrainte en s'approchant du propre logement 36, l'organe d'accouplement
subit une rotation sur lui-même, c'est-à-dire qu'il tourne autour de son centre géométrique
21, qui favorise ou, dans une variante préférée, qui permet une pénétration suivante
de cet organe d'accouplement dans le propre logement, pour que l'organe d'accouplement
puisse atteindre la position d'accouplement fonctionnelle. Comme déjà exposé, cette
variante est avantageuse, car elle permet de concevoir des formes complémentaires
pour l'organe d'accouplement et le propre logement de manière que l'organe d'accouplement
ne ressort en pratique plus du propre logement en cas de choc. La rotation de l'organe
d'accouplement sur lui-même est obtenue, lors de l'assemblage du ressort à l'élément
rigide définissant le propre logement, par le mouvement de rotation relatif entre
l'élément rigide et le support (le doigt-tambour et la planche de roue) grâce à la
rampe de contrainte 40 qui contraint le ressort 16 par un déplacement, ayant une composante
principale qui est radiale, de l'organe d'accouplement 20 vers l'axe de rotation 22,
engendrant la rotation de cet organe sur lui-même de manière suffisante pour permettre
une orientation permettant son introduction dans le propre logement 36. Ceci est remarquable.
[0043] Comme on peut le voir à la Figure 3A, la plage de positions relatives possibles P1(θ)
du ressort 16 dans un état détendu / non contraint, placé dans l'espace intérieur
9 du doigt-tambour 10 lors de l'assemblage ou du montage du mécanisme 6, dans ledit
état intermédiaire s'étend sur environ 75°. Cette valeur correspond à une variante
préférée, dans laquelle la plage de positions relatives possibles s'étend sur au moins
60°. Dans une variante générale, la plage de positions relatives possibles dans l'état
intermédiaire s'étend sur au moins 20°, alors que dans une variante avantageuse, cette
plage s'étend sur au moins 45°. La plage de positions relatives possibles P1(θ) dans
l'état intermédiaire, avant le mouvement de rotation relatif pour effectuer l'accouplement,
qui est relativement étendue est un bénéfice très avantageux de l'invention, car il
est ainsi possible d'apporter le ressort et le doigt-tambour (l'élément rigide) sans
nécessiter entre eux un positionnement initial précis. De plus, dans l'état intermédiaire,
le ressort est détendu / non contraint de sorte que son apport et son placement initial
en position axiale sont aisés et ne requièrent ni positionnement relatif initial précis,
notamment pour avoir initialement l'organe d'accouplement en regard de son propre
logement, ni de devoir contraindre le ressort dans cet état intermédiaire. Le ressort
est contraint ensuite par la rampe de contrainte lors du mouvement relatif guidé MR
prévu et l'introduction de l'organe d'accouplement dans son propre logement s'opère
ensuite avec une détente au moins partielle du ressort, de sorte que cet organe demeure
dans le propre logement en l'absence de contraintes extérieures. La partie terminale
de la rampe de contrainte définit un bord du propre logement de l'organe d'accouplement,
le bord opposé de ce propre logement étant avantageusement situé environ à une même
distance radiale de l'axe de rotation 22.
[0044] Dans une variante particulière du procédé d'accouplement selon l'invention, l'élément
rigide 10 est formé par une plaquette 30 ou est monté mobile en rotation sur une plaquette
(cas en lien avec le deuxième mode de réalisation qui sera décrit par la suite). Le
procédé d'accouplement comprend, avant l'étape d'accouplement, une étape initiale
dans laquelle la planche de roue 8, le ressort 16 et la plaquette 30, en particulier
le doigt-tambour 10 qui est formé en partie par cette plaquette 30 dans la variante
représentée, sont apportés et positionnés dans ladite position relative initiale avec
le ressort situé entre la planche de roue et la plaquette ; et ensuite il comprend
une étape d'assemblage incluant ladite étape de solidarisation et dans laquelle le
moyeu 26, comprenant un arbre 28 et une tête 27, est apporté du côté de la plaquette
et l'arbre est introduit dans un premier trou 34 (le trou oblong dans la variante
représentée) que présente cette plaquette, dans l'anneau rigide 24 auquel est fixée
la première extrémité 17 du ressort et finalement dans un deuxième trou que présente
la planche de roue 8, le deuxième trou étant dimensionné de sorte que l'arbre 28 est
introduit à force dans ce deuxième trou alors que le premier trou 34 est dimensionné
de sorte que la plaquette 30, et donc le doigt-tambour 10, est libre en rotation autour
de l'arbre, et donc de l'axe de rotation 22, la tête 27 étant finalement au moins
partiellement superposé à la plaquette, du côté opposé au ressort, de manière à assurer
un maintien en position axiale de cette plaquette. Selon une caractéristique additionnelle
optionnelle, l'anneau rigide central 24 présente un troisième trou qui est dimensionné
de sorte que l'arbre est également introduit à force dans ce troisième trou pour solidariser
la première extrémité du ressort avec la planche de roue. On notera que dans une autre
variante, l'anneau rigide présente une partie saillante intérieure qui est insérer
dans une cavité correspondante que comporte l'arbre du moyeu. Ainsi, l'anneau rigide
et le ressort, plus particulièrement sa première extrémité 17, sont solidaire en rotation
de la planche de roue 8, sans pour autant être fixé à celle-ci par l'intermédiaire
de l'arbre.
[0045] Dans une variante avantageuse du procédé d'accouplement selon l'invention, l'étape
initiale de la variante particulière décrite ci-avant est différente en ce que on
apporte premièrement le moyeu, placé dans un posage, et ensuite on apporte le doigt-tambour
en introduisant l'arbre du moyeu dans le trou oblong de ce doigt-tambour, ensuite
on apporte le ressort avec son anneau rigide et l'organe d'accouplement et on place
cet ensemble de sorte que le trou de l'anneau rigide soit positionné avec une partie
terminale de l'arbre de moindre diamètre qui le traverse, cet anneau rigide étant
maintenu ainsi temporairement au-dessus de l'espace intérieur 9 du doigt-tambour.
Ensuite, la planche de roue est apportée et positionnée avec la partie terminale de
l'arbre aussi introduite dans son trou central ou alignée avec ce trou central. Finalement,
l'anneau rigide et la planche de roue sont chassées à force sur l'arbre en veillant
à laisser libre en rotation le doigt-tambour. Le dispositif selon l'invention est
ainsi dans ledit état intermédiaire.
[0046] La présente invention concerne le procédé d'accouplement avantageux entre un élément
élastique et un élément rigide d'un dispositif du mouvement horloger, procédé décrit
ci-avant, et également un mouvement horloger comportant un tel dispositif et agencé
de manière à permettre la mise en oeuvre du procédé d'accouplement selon l'invention.
[0047] Ainsi, selon l'invention, un mode de réalisation général d'un mouvement horloger
selon l'invention comprend un dispositif formé par un support, un élément rigide qui
est mobile et un élément élastique qui est accouplé à cet élément rigide, l'élément
élastique comprenant une première extrémité qui est solidaire en mouvement, au moins
selon une première direction, du support et une deuxième extrémité portant un organe
d'accouplement inséré au moins partiellement dans un propre logement que présente
l'élément rigide. Le support, l'élément rigide et l'élément élastique sont agencés
de manière que, lors de la formation du dispositif, ils peuvent être prémontés dans
le mouvement horloger ou préassemblés dans un état intermédiaire dans lequel : - la
première extrémité de l'élément élastique est solidaire en mouvement, selon la première
direction, du support ; - l'élément rigide et le support avec l'élément élastique
ont une position relative initiale, parmi une plage de positions relatives possibles,
pour laquelle l'élément élastique est détendu ; et - l'organe d'accouplement est situé
hors de son propre logement. L'élément rigide comprend une rampe de contrainte prévue
pour l'élément élastique et située à proximité du propre logement, la rampe de contrainte
étant agencée de manière que, au moins lors de l'assemblage du dispositif ou du montage
du dispositif dans le mouvement horloger depuis ledit état intermédiaire, l'organe
d'accouplement peut venir en appui contre la rampe de contrainte, par un mouvement
relatif guidé entre l'élément rigide et le support selon la première direction, depuis
ladite position relative initiale et ensuite suivre cette rampe de contrainte en s'approchant
du propre logement alors que le mouvement relatif est poursuivi avec au moins une
composante non nulle selon la première direction, la rampe de contrainte étant agencée
de manière que, au cours de cette poursuite du mouvement relatif, l'organe d'accouplement
subit un déplacement relativement au support, dont au moins une composante non nulle
est selon une deuxième direction non parallèle à la première direction, et l'élément
élastique est alors contraint. L'organe d'accouplement est configuré pour pouvoir,
après avoir suivi la rampe de contrainte en s'approchant du propre logement, pénétrer
au moins partiellement dans ce propre logement, alors que l'élément élastique subit
au moins une détente partielle, et finalement occuper une position d'accouplement
fonctionnelle dans laquelle il demeure lors de tout fonctionnement normal du mouvement
horloger.
[0048] Selon une variante particulière, le ressort 16, l'organe d'accouplement 20 et la
rampe de contrainte 40 sont agencés de manière que l'organe d'accouplement peut, après
avoir suivi la rampe de contrainte en s'approchant de son propre logement, glisser
sur une zone terminale de la rampe de contrainte, alors que ledit déplacement relatif
est poursuivi, avant que l'organe d'accouplement atteigne ladite position d'accouplement
fonctionnelle dans ledit propre logement.
[0049] Selon une variante principale, la première direction est une direction angulaire,
relativement à un axe de rotation, définissant une rotation autour de cet axe, et
la deuxième direction est une direction radiale, relativement audit axe de rotation,
qui passe par un centre géométrique de l'organe d'accouplement.
[0050] Dans une variante générale, ladite plage de positions relatives possibles dans ledit
état intermédiaire s'étend sur au moins 20°. Dans une variante avantageuse, ladite
plage de positions relatives possibles dans ledit état intermédiaire s'étend sur au
moins 45°, de préférence sur au moins 60°.
[0051] Selon le premier mode de réalisation et le deuxième mode de réalisation décrit par
la suite, le dispositif est un mécanisme 6 pour l'entrainement d'un indicateur sautant
4, l'élément élastique étant un ressort 16 comprenant une spire 18 entre sa première
extrémité 17 et sa deuxième extrémité 19, ledit support étant une planche de roue
8 qui est entraineuse de la première extrémité du ressort et qui définit ledit axe
de rotation (l'axe de rotation 22), l'élément rigide (doigt-tambour ou bascule) comprenant
un doigt d'entrainement 12 agencé pour pouvoir périodiquement effectuer l'entrainement
de l'indicateur sautant dans un sens d'entrainement donné 50.
[0052] Selon une variante préférée du mouvement horloger, déjà exposée précédemment, la
rampe de contrainte 40, le ressort 16 et l'organe d'accouplement 20 sont agencés de
manière que, lorsque l'organe d'accouplement suit la rampe de contrainte en s'approchant
du propre logement 36, l'organe d'accouplement peut subir une rotation sur lui-même
qui favorise ou qui permet une pénétration suivante de cet organe d'accouplement dans
ledit propre logement, pour que l'organe d'accouplement puisse atteindre finalement
ladite position d'accouplement fonctionnelle.
[0053] Selon le premier mode de réalisation, dans le mouvement horloger 2, l'élément rigide
10 est formé par une plaquette 30 qui s'étend au-dessus du ressort, du côté opposé
à la planche de roue 8, et par une paroi axiale 32 agencée en bordure de la plaquette
et qui s'abaisse vers la planche de roue, au moins une partie de la paroi axiale et
une partie de la plaquette qui lui est superposée formant ensemble le doigt d'entrainement
12. La plaquette présente un trou oblong et est guidée en rotation autour de l'axe
de rotation 22, relativement à la planche de roue, par un arbre 28 fixé à cette planche
de roue et traversant le trou oblong. La paroi axiale 32 définit le logement 36, lequel
présente une ouverture latérale du côté du ressort (c'est-à-dire du côté de l'axe
de rotation 22), l'organe d'accouplement 20 étant configuré de manière à pouvoir pénétrer
au moins partiellement dans le propre logement 36 par l'ouverture latérale, pour atteindre
finalement ladite position d'accouplement fonctionnelle dans laquelle il demeure lors
de tout fonctionnement normal du mouvement horloger, et à permettre ensuite au ressort
16 d'appliquer un couple de force d'entrainement à l'élément rigide 10 et ainsi au
doigt d'entrainement 12 d'effectuer l'entrainement de l'indicateur sautant 4.
[0054] Selon une variante avantageuse, l'organe d'accouplement présente, dans un plan général
du ressort, une première forme et le logement présente dans ce plan général une deuxième
forme avec une dimension de ladite ouverture latérale qui ne permet pas à l'organe
d'accouplement de sortir du propre logement uniquement par au moins une translation.
[0055] Selon la variante avantageuse représentée du mécanisme 6 du mouvement horloger selon
le premier mode de réalisation, la rampe de contrainte 40 est agencée en amont du
logement 36 relativement à un sens de rotation 56 de la planche de roue 8 lors de
l'entrainement de l'indicateur sautant 4 par le mécanisme 6 dans le sens d'entrainement
donné 50, de sorte que ledit mouvement relatif entre l'élément rigide 10 et la planche
de roue selon la direction angulaire D1 est effectué pour la planche de roue dans
ledit sens de rotation de celle-ci.
[0056] Selon une variante préférée, le mécanisme 6 est agencé de manière que, si l'organe
d'accouplement 20 sort éventuellement du propre logement 36 lors d'un choc ou d'une
certaine forte accélération subie par le mouvement horloger 2, cet organe d'accouplement
20 ne peut occuper qu'une position de pré-accouplement en amont du propre logement
36 relativement au sens de rotation 56 de la planche de roue 8 lors de l'entrainement
de l'indicateur sautant 4 par le mécanisme dans ledit sens d'entrainement donné 56.
Le mécanisme est agencé de manière que l'organe d'accouplement peut revenir à ladite
position d'accouplement fonctionnelle lors d'un entrainement en rotation de la planche
de roue 8 par le mouvement horloger, dans ledit sens de rotation 56 de cette planche
de roue, alors que le doigt d'entrainement est en appui contre une dent que comporte
l'indicateur sautant. Cette variante préférée est remarquable car, dans le cas éventuel
d'un choc spécifique qui engendrerait une sortie de l'organe d'accouplement 20 du
propre logement 36, cet organe d'accouplement ne peut se trouver qu'en amont du propre
logement, et dans la variante représentée avec la rampe de contrainte en amont, également
en amont de cette rampe ou éventuellement en appui contre cette rampe. Cet état correspond
à une situation de pré-accouplement automatique du ressort 16 et de l'élément rigide
10 (doigt-tambour), car la rotation de la planche de roue 8, lors du fonctionnement
normal du mouvement horloger, va engendrer, dès que le doigt d'entrainement 12 arrive
en appui contre une dent 5a de l'indicateur 4, un processus de ré-accouplement similaire
à celui intervenant dans le procédé d'accouplement de l'invention. L'organe d'accouplement
20 gravit à nouveau la rampe de contrainte 40, glisse sur la zone terminale de cette
rampe et subit éventuellement une certaine rotation sur lui-même (si prévue lors du
procédé d'accouplement) et entre à nouveau dans le propre logement pour occuper finalement
la position d'accouplement prévue avant que le ressort ne soit complètement chargé,
c'est-à-dire avant le saut suivant prévu pour l'indicateur. Ainsi, le fait que l'organe
d'accouplement 20 soit sorti de son propre logement, une fois le mouvement horloger
2 monté, n'a aucune répercussion négative sur l'entrainement de l'indicateur 4 par
le mécanisme, aucun saut de l'indicateur n'étant manqué et le ré-accouplement intervenant
de manière automatique.
[0057] Par la suite, on décrira un deuxième mode de réalisation d'un mouvement horloger
selon l'invention. Les éléments ou références déjà décrits précédemment ne seront
pas décrits à nouveau en détails.
[0058] Le mouvement horloger 62 selon le deuxième mode de réalisation se caractérise premièrement
par le fait que l'élément rigide du mécanisme 60 est une bascule 66 qui est montée
sur une plaquette 11, que comprend le mécanisme. La plaquette 11 présente un trou
central circulaire 34A et est guidée en rotation, autour de l'axe de rotation 22 qui
est un premier axe de rotation, relativement à la planche de roue 8 par l'arbre 28
auquel est fixée cette planche de roue. La bascule 66 est montée sur la plaquette
11 de manière à être mobile en rotation autour d'un deuxième axe de rotation 72 qui
est distant du premier axe de rotation 22, le deuxième axe de rotation étant agencé
à une première extrémité de la bascule. Plus particulièrement, la bascule est formée
par un bras 67 comprenant à sa première extrémité un plot 74, inséré dans un trou
correspondant de la plaquette 11 de manière à pouvoir pivoter autour du deuxième axe
de rotation 72, et du côté de sa seconde extrémité un doigt d'entrainement 68 et une
partie intérieure définissant un propre logement 76 pour un organe d'accouplement
70 et comprenant une partie avant 78 qui définit une rampe de contrainte 80 pour le
ressort 16A (éléments qui seront décrits plus en détails par la suite). Le mécanisme
60 comprend encore une butée 90 qui est solidaire de la plaquette 11 et qui limite
la rotation de la bascule 66 dans un premier sens de rotation correspondant à un éloignement
radial du doigt d'entrainement relativement au premier axe de rotation 22.
[0059] Dans la variante représentée, la plaquette 11 présente une surface latérale dont
une zone définit la butée 90, le doigt d'entrainement 68 étant agencé de manière qu'une
portion supérieure arrière 92 de ce doigt peut venir en appui contre la butée 90,
de sorte à être maintenu dans une position angulaire fixe relativement au deuxième
axe de rotation et ainsi dans une position fixe relativement au premier axe de rotation,
notamment lors d'un entrainement de l'indicateur 4 (Figures 8B) ou, dans le cadre
de la présente invention, lorsque l'organe d'accouplement 70 suit ledit au moins un
tronçon terminal de la rampe de contrainte 80 (Figures 7D et 7E), comme ceci sera
encore exposé par la suite.
[0060] De manière générale, la rampe de contrainte 80 est agencée de manière que, lorsque
l'organe d'accouplement 70 suit cette rampe de contrainte en s'approchant du propre
logement 76, l'organe d'accouplement exerce sur la bascule 66 un couple de force dans
le premier sens de rotation et l'organe d'accouplement 70 subit, au moins sur un tronçon
terminal de la rampe de contrainte, un déplacement radial selon une direction radiale
D2 vers le premier axe de rotation 22, alors que la bascule est en appui contre la
butée 90 et le ressort 16A est contraint. À nouveau, la première extrémité 17 du ressort
16A est reliée à un anneau rigide central 24A alors que la deuxième extrémité 19 porte
l'organe d'accouplement 70. Entre ces deux extrémités, le ressort comprend une spire
18A qui présente du côté de la deuxième extrémité une partie saillante intérieure
82, laquelle est destinée à stopper la contrainte en contraction du ressort, c'est-à-dire
de sa spire 18A, lorsque le mécanisme 60 est monté dans le mouvement horloger 62 et
fonctionne, comme ceci est montré aux Figures 8A et 8B, qui sont similaires aux Figures
4A et 4B relatives au premier mode de réalisation. Ces Figures 8A et 8B montrent le
mécanisme 60 et l'anneau des quantièmes 4, comprenant une denture 5, lors d'un entrainement
de cet anneau pour le passage à un quantième suivant à minuit, respectivement : -
Au moment où le doigt d'entrainement 68 arrive en contact contre une dent 5a de l'anneau
et où le ressort 16A est sensiblement détendu angulairement (à savoir non contraint
angulairement) ; - En fin du chargement du ressort 16A lorsque la partie saillante
intérieure 82 du ressort arrive en appui contre la butée angulaire 84, cette dernière
étant agencé à la suite de la première extrémité 17 du ressort, entre cette première
extrémité et l'anneau rigide 24A.
[0061] La plaquette 11 et la bascule 66 sont agencées de manière que la bascule peut subir,
depuis une première position où la bascule 66 est en appui contre la butée 90, une
rotation dans le second sens de rotation, opposé au premier sens de rotation, jusqu'à
une seconde position où le doigt d'entrainement 68 est en recul / retrait du côté
du premier axe de rotation 22. La rampe de contrainte 80 est configurée de manière
que, lors du mouvement relatif MR entre la bascule et la planche de roue 8 alors que
le ressort 16A est détendu / non contraint et la bascule est située dans la seconde
position, l'organe d'accouplement 70 peut venir en appui contre la rampe de contrainte
80 (Figure 7B) pour ensuite pouvoir suivre cette rampe de contrainte en s'approchant
du propre logement 76 (Figures 7C à 7E). Ainsi, dans ce cas, sur un premier tronçon
de la rampe de contrainte, lors du mouvement relatif MR, l'organe d'accouplement 70
exerce une force sur la deuxième extrémité de la bascule qui entraine cette bascule
en rotation dans le premier sens de rotation (Figure 7C) jusqu'à ce que la bascule
arrive en appui contre la butée 90 (Figure 7D).
[0062] À la Figure 7D est représenté le point de contact CP et la ligne géométrique L3 intervenant
dans le procédé d'accouplement, étant donné qu'il est au moins nécessaire, selon l'invention,
que le ressort 16A avec l'organe d'accouplement 70 et la bascule 66 soient configurés
de manière que la rampe de contrainte 80 croise la ligne géométrique L3, passant par
le point de contact PC de l'organe d'accouplement 70 et définissant un cercle autour
de l'axe de rotation central 22, dans la situation de la Figure 7D où la bascule est
en contact avec la butée 90 et le ressort 16A est détendu. En effet, dans une variante
générale du procédé d'accouplement pour le dispositif comprenant une bascule 66, une
étape de positionnement de la bascule peut intervenir avant l'étape d'accouplement,
cette étape de positionnement consistant à mettre la bascule en contact avec la butée
90, c'est-à-dire dans sa première position, avant d'effectuer le mouvement relatif
MR entre la planche de roue 8 et la plaquette 11. On notera que, dans la variante
décrite ici, l'organe d'accouplement 70 subit un déplacement relativement au support,
nommé déplacement relatif, selon la deuxième direction D2 vers l'axe de rotation 22
et le ressort 16A est contraint seulement lorsque l'organe d'accouplement 70 continue
de suivre / gravir la rampe de contrainte sur un second tronçon, situé à la suite
du premier tronçon du côté du logement 76 (Figure 7E), après que la bascule 66 soit
arrivé en appui contre la butée 90 (Figure 7D). Finalement, l'organe d'accouplement
70 entre dans son propre logement 76 par son ouverture latérale, alors que le ressort
subit une détente partielle rapide, et ledit mouvement relatif est terminé par un
petit recul, dans le sens opposé au sens intervenant lorsque l'organe d'accouplement
gravit la rampe de contrainte, pour permettre à cet organe d'atteindre la position
d'accouplement prévue (Figure 7F). Dans cette position d'accouplement fonctionnelle,
le ressort peut être encore un peu contraint radialement ou être détendu radialement.
En l'absence d'un moment de force exercé sur l'organe d'accouplement, le ressort est
alors dans ce dernier cas totalement détendu.
[0063] Dans ce deuxième mode de réalisation, on constate que le mouvement relatif MR entre
la planche de roue 8 (le support) et la bascule 66 (l'élément rigide) peut comprendre
trois phases lorsque la bascule n'est pas initialement en appui contre la butée 90.
Une première phase, intervenant jusqu'à ce que l'organe d'accouplement 70 arrive en
contact contre la rampe de contrainte 80, dans laquelle le mouvement relatif est selon
la direction angulaire D1, c'est-à-dire qu'il s'agit d'une rotation autour de l'axe
22 et guidé par l'arbre 28 du moyeu 26 (à noter qu'on considère ici que la bascule
ne tourne pas autour de son propre axe 72). Ensuite, comme indiqué, il est prévu une
poursuite du mouvement relatif jusqu'à ce que l'organe d'accouplement soit inséré
dans le propre logement 76. Ainsi, dans une deuxième phase du mouvement relatif MR,
ce mouvement relatif est plus complexe car la bascule tourne progressivement autour
de son propre axe 72 jusqu'à venir en appui contre la butée 90. Dans cette deuxième
phase, le mouvement relatif MR continue d'avoir une composante selon ladite direction
angulaire D1, à savoir une rotation guidée autour de l'axe central 22 qui est nécessaire,
mais apparaît en plus une composante relative à la rotation de la bascule 66 autour
de son axe 72. On nommera aussi 'phase initiale' cette deuxième phase, laquelle est
bien une phase initiale en relation avec le fait que l'organe d'accouplement suit
/ gravit la rampe de contrainte.
[0064] Ensuite, une fois la bascule arrivée en appui contre la butée 90, sa rotation autour
de l'axe 72 prend fin et commence alors la troisième phase du mouvement relatif qui
redevient une rotation autour de l'axe central. C'est dans cette troisième phase que
le ressort est contraint radialement et que l'organe d'accouplement 70 subit un déplacement
radial relativement à la planche de roue, à savoir vers l'axe de rotation 22 de cette
planche de roue. On remarquera que l'apparition d'une contrainte radiale du ressort
résultant d'un déplacement radial de l'organe d'accouplement n'exclut pas une contrainte
angulaire éventuelle associée à un déplacement angulaire de l'organe d'accouplement
relativement à la planche de roue. Pour être précis, on peut mentionner que la rampe
de contrainte est agencée de manière que, au cours de ladite poursuite du mouvement
relatif, l'organe d'accouplement subit un déplacement relativement au support (la
planche de roue 8), dont au moins une composante non nulle est selon une deuxième
direction (D2) non parallèle à la première direction (D1), et l'élément élastique
(le ressort 16) est alors contraint. Pour couvrir de manière générale et précise des
mouvements relatifs pouvant être complexes, comme c'est le cas ici, on peut mentionner
que la rampe de contrainte est agencée de manière que, au moins lors de l'assemblage
du dispositif ou du montage du dispositif dans le mouvement horloger depuis l'état
intermédiaire défini précédemment, l'organe d'accouplement peut venir en appui contre
la rampe de contrainte, par un mouvement relatif guidé entre l'élément rigide et le
support selon la première direction (D1), depuis ladite position relative initiale
(IRP) et ensuite suivre cette rampe de contrainte en s'approchant du propre logement
alors que le mouvement relatif est poursuivi avec au moins une composante non nulle
selon la première direction.
[0065] L'organe d'accouplement 70 est configuré pour pouvoir pénétrer au moins partiellement
dans son propre logement 76 par l'ouverture latérale de ce logement. En particulier,
le logement présente une surface latérale 54A orientée obliquement dans le sens de
rotation 56 de la planche de roue 8, prévu pour l'entrainement de l'indicateur 4,
relativement à une direction radiale passant par le milieu de cette surface latérale,
et l'organe d'accouplement 70 présente un flanc latéral 52A, situé en regard de la
surface latérale 54A dans la position d'accouplement fonctionnelle (voir Figures 7B
et 7F), qui est aussi incliné obliquement dans le même sens que la surface latérale
et qui appuie au moins partiellement contre cette surface latérale au moins lors d'un
entrainement de l'indicateur (Figure 8B). Cette caractéristique particulière permet
d'assurer un bon maintien de l'organe d'accouplement dans le propre logement dès que
le ressort 16A est mis sous tension en contraction. De plus, la surface latérale 54A
et le flanc latéral 52A présentent une relativement grande longueur.
[0066] Le logement 76 présente une forme générale triangulaire et s'ouvre progressivement
en direction de son ouverture latérale. La forme de la partie de l'organe d'accouplement
70 qui s'insère dans le propre logement par l'ouverture latérale correspond sensiblement
à celle du logement. Cette configuration permet avantageusement à l'organe d'accouplement
de s'insérer aisément dans le propre logement, mais permettrait a priori à cet organe
d'en ressortir assez facilement en cas de choc, bien que le logement soit prévu relativement
profond. Cependant, le ressort 16A est agencé de manière que lors d'un chargement
de ce ressort, l'organe d'accouplement 70 est à faible distance de l'extrémité intérieur
17 du ressort qui est rigidement liée à la partie centrale 24A. Dans cette situation,
l'organe d'accouplement 70 ne peut pas sortir du propre logement en cas de choc. De
plus, lorsque le doigt d'entrainement est sans interaction avec la denture 5 de l'indicateur
et le ressort 16A est alors sensiblement détendu, l'organe d'accouplement 70 ne peut
pas non plus sortir latéralement de son propre logement lors d'un choc. Ainsi, le
mécanisme 60 est agencé de manière que, lorsque le ressort est détendu ou contraint
lors d'un chargement de ce ressort précédant un saut de l'indicateur, l'organe d'accouplement
ne peut pas sortir du propre logement 76.
[0067] Une fois introduit dans son propre logement 76, l'organe d'accouplement 70 est avantageusement
maintenu dans le propre logement par une force radiale du ressort 16A appliquée à
l'organe d'accouplement vers l'extérieur. Cette force radiale est augmentée lors d'un
changement rapide du quantième ou lors d'une correction de l'heure en sens antihoraire
et passant par minuit, par le fait que le doigt d'entrainement 68 et l'organe d'accouplement
70 subissent alors un recul / retrait en direction de l'axe de rotation 22 via une
rotation horaire de la bascule (second sens de rotation de la bascule), de sorte que
l'organe d'accouplement est ainsi normalement maintenu dans le propre logement même
lorsque le ressort 16A est un peu contraint en expansion dans une telle situation.
En effet, étant donné que la plaquette 11 subit une rotation relativement à la planche
de roue 8 comme lors du procédé d'accouplement, à savoir dans un sens inverse au sens
de rotation relatif de cette plaquette intervenant lors d'un entrainement de l'anneau
des quantièmes 4 par le mécanisme 60, l'organe d'accouplement 70 pourrait théoriquement
ressortir du propre logement 76. Mais lors de telles corrections, le doigt d'entrainement
et l'organe d'accouplement subissent un recul vers l'axe central, contrairement à
ce qui se passe lors du procédé d'accouplement.
[0068] Lorsque le doigt d'entrainement 68 s'escamote, par une rotation de la bascule 66
dans ledit second sens vers l'axe de rotation 22, lors d'une correction rapide du
quantième ou de l'heure dans un sens antihoraire, le doigt d'accouplement 68 se rapproche
de la partie centrale 24A de manière qu'il ne peut plus, après une certaine rotation
initiale de la bascule, ressortir du propre logement 76. Lors de la rotation initiale,
le ressort 16A peut subir une certaine contrainte angulaire en expansion et permettre
théoriquement à l'organe d'accouplement de sortir de son propre logement en cas de
choc. Toutefois, si l'organe d'accouplement subit une accélération sensiblement en
direction de l'axe de rotation 22 de la planche de roue 8, la bascule subit alors
un certain couple de force, lequel engendre une rotation de cette bascule autour de
son axe de rotation 72, et le doigt d'entrainement suit alors l'organe d'accouplement
de sorte que ce dernier demeure au moins en partie dans son propre logement. Si l'accélération
est selon une direction passant sensiblement par le centre de gravité de la bascule
et son axe de rotation 72, l'organe d'accouplement 70 peut subir un mouvement de sortie
du propre logement 76. Cependant, la partie saillante intérieur 82 du ressort peut
être configurée de manière à empêcher que l'organe d'accouplement ne puisse ressortir
complètement de son propre logement. En conclusion, le mécanisme 60 est agencé de
manière que l'organe d'accouplement 70 demeure dans son propre logement 76 en fonctionnement
normal, de sorte que cet organe d'accouplement est en tout temps solidaire du doigt
d'entrainement en fonctionnement normal, et qu'il ne puisse dans la plupart des cas
pas sortir de son propre logement lors de chocs, de préférence en aucun cas.
[0069] Le deuxième mode de réalisation se distingue du premier mode de réalisation en outre
par le fait que la rampe de contrainte 80 est agencée en aval du logement 76 relativement
à un sens de rotation 56 de la planche de roue 8 lors de l'entrainement de l'indicateur
sautant 4 par le mécanisme 60 dans le sens d'entrainement donné 50, de sorte que ledit
mouvement relatif MR entre la bascule 66 et la planche de roue avec le ressort 16
est effectué pour la planche de roue dans un sens opposé à son sens de rotation 56
intervenant lors d'un entrainement de l'indicateur sautant 4. À ce deuxième mode de
réalisation correspond un deuxième mode de mise en oeuvre du procédé d'accouplement
selon l'invention, dans lequel le mouvement relatif MR entre la bascule 66 et la planche
de roue 8 est effectué, pour la planche de roue, dans un sens opposé au sens de rotation
56 de cette planche de roue lors de l'entrainement de l'indicateur sautant par le
mécanisme dans le sens d'entrainement donné 50, et dans lequel le ressort 16A est
contraint en expansion lors du procédé d'accouplement. Ce deuxième mode de mise en
oeuvre du procédé est représenté aux Figures 7A à 7F déjà décrites. À la Figure 7A,
le ressort 16A, la planche de roue 8 et la bascule 66, ensemble avec la plaquette
11 sur laquelle cette bascule est montée, sont dans une position relative initiale
IRP à l'intérieur d'une plage de positions relatives possibles P2(θ) pour cette position
relative initiale IRP, laquelle s'étend ici sur environ 90°. Dans d'autres variantes,
la plage s'étend seulement sur environ 20° ou 30°. Ainsi, dans une variante générale,
cette plage s'étend sur au moins 20°. Dans une variante avantageuse, la plage de positions
relatives possibles s'étend sur au moins 45°, de préférence sur au moins 60°. On notera
que, dans l'exemple représenté, la bascule 66 se trouve initialement environ dans
sa seconde position en recul / retrait vers l'axe de rotation 22. L'assemblage des
divers éléments avec un moyeu 26 est réalisé de manière similaire à celui décrit pour
le premier mode de mise en oeuvre.
[0070] Avantageusement, le mécanisme 60 est agencé de manière que si, lors d'un montage
de ce mécanisme, l'organe d'accouplement 70 est finalement situé au-delà de son propre
logement 76 à cause d'un mouvement relatif effectué sur distance trop longue (situation
montrée à la Figure 9), cet organe d'accouplement peut occuper momentanément une position
de pré-accouplement, en amont du propre logement 76 relativement au sens de rotation
56 de la planche de roue 8 intervenant lors d'un entrainement de l'indicateur 4. Le
mécanisme 60 est agencé de manière que l'organe d'accouplement peut venir à la position
d'accouplement fonctionnelle (Figure 8A) depuis la position de pré-accouplement lors
d'un entrainement de la planche de roue 8 dans ledit sens de rotation 56 alors que
le doigt d'entrainement 68 est en appui contre une dent 5a que comporte l'indicateur
sautant 4. Si par inadvertance le dispositif 60 est monté dans le mouvement horloger
62 dans l'état de la Figure 9, à savoir avec l'organe d'accouplement dans une position
de pré-accouplement, dès que le doigt d'entrainement 68 arrive en appui contre une
dent 5a de l'indicateur lors du fonctionnement normal du mouvement horloger, l'organe
d'accouplement 70 suit le flanc intérieur 88 de la bascule 66 et l'organe d'accouplement
arrive automatiquement dans le propre logement 76 et dans la position d'accouplement
prévue. Ensuite, le ressort 16A peut se charger en contraction comme prévu pour pouvoir
effectuer un entrainement par saut de l'indicateur 4. Certes, dans un tel cas, le
test de fonctionnement du mécanisme 60 demandera de modifier le positionnement de
l'aiguille des minutes sur son axe si cette aiguille a déjà été montée avant ce test
pour l'entrainement de l'indicateur par saut.
1. Mouvement horloger (2, 62) comprenant un dispositif (6, 60) formé par un support (8),
un élément rigide (10, 66) qui est mobile et un élément élastique (16, 16A) qui est
accouplé à cet élément rigide, l'élément élastique comprenant une première extrémité
(17) qui est solidaire en mouvement, au moins selon une première direction (D1), du
support et une deuxième extrémité (19) portant un organe d'accouplement (20, 70) inséré
au moins partiellement dans un propre logement (36, 76) que présente l'élément rigide
;
caractérisé en ce que le support, l'élément rigide et l'élément élastique sont agencés de manière que,
lors de la formation du dispositif, ils peuvent être prémontés dans le mouvement horloger
ou préassemblés dans un état intermédiaire dans lequel :
- la première extrémité de l'élément élastique est solidaire en mouvement, selon la
première direction (D1), du support,
- l'élément rigide et le support avec l'élément élastique ont une position relative
initiale (IRP), parmi une plage de positions relatives possibles (P1(θ), P2(θ)), pour
laquelle l'élément élastique est détendu, et
- l'organe d'accouplement est situé hors dudit propre logement ;
en ce que l'élément rigide comprend une rampe de contrainte (40, 80) prévue pour l'élément
élastique et située à proximité dudit propre logement, la rampe de contrainte étant
agencée de manière que, au moins lors de l'assemblage du dispositif ou du montage
du dispositif dans le mouvement horloger depuis ledit état intermédiaire, l'organe
d'accouplement peut venir en appui contre la rampe de contrainte, par un mouvement
relatif guidé (MR) entre l'élément rigide et le support selon la première direction
(D1), depuis ladite position relative initiale et ensuite suivre cette rampe de contrainte
en s'approchant de son propre logement alors que le mouvement relatif est poursuivi
avec au moins une composante non nulle selon la première direction, la rampe de contrainte
étant agencée de manière que, au cours de cette poursuite du mouvement relatif, l'organe
d'accouplement subit un déplacement relativement au support, dont au moins une composante
non nulle est selon une deuxième direction (D2) non parallèle à la première direction
(D1), et l'élément élastique est alors contraint ; et
en ce que l'organe d'accouplement est configuré pour pouvoir, après avoir suivi la rampe de
contrainte en s'approchant dudit propre logement, pénétrer au moins partiellement
dans ce propre logement, alors que l'élément élastique subit au moins une détente
partielle, et finalement occuper une position d'accouplement fonctionnelle dans laquelle
l'organe d'accouplement demeure lors de tout fonctionnement normal du mouvement horloger.
2. Mouvement horloger selon la revendication 1, caractérisé en ce que le ressort (16), l'organe d'accouplement (20) et la rampe de contrainte (40) sont
agencés de manière que l'organe d'accouplement peut, après avoir suivi la rampe de
contrainte en s'approchant de son propre logement (36), glisser sur une zone terminale
de cette rampe de contrainte, alors que ledit mouvement relatif est poursuivi, avant
que l'organe d'accouplement atteigne ladite position d'accouplement fonctionnelle
dans son propre logement.
3. Mouvement horloger selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit organe d'accouplement (20, 70) est rigide.
4. Mouvement horloger selon une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite première direction (D1) est une direction angulaire relativement à un axe
de rotation (22), définissant une rotation autour de cet axe, et ladite deuxième direction
(D2) est une direction radiale, relativement audit axe de rotation (22), qui passe
par un centre géométrique (21) de l'organe d'accouplement (20, 70).
5. Mouvement horloger selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite plage de positions relatives possibles (P1 (θ), P2(θ)) dans ledit état intermédiaire
est une plage angulaire qui s'étend sur au moins 20°.
6. Mouvement horloger selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite plage de positions relatives possibles (P1(θ), P2(θ)) dans ledit état intermédiaire
est une plage angulaire qui s'étend sur au moins 60°.
7. Mouvement horloger selon une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que ledit dispositif est un mécanisme (6, 60) pour l'entrainement d'un indicateur sautant
(4), l'élément élastique étant un ressort (16, 16A) comprenant une spire (18, 18A)
entre sa première extrémité et sa deuxième extrémité, ledit support étant une planche
de roue (8) qui est montée tournante autour dudit axe de rotation (22) et qui est
entraineuse de la première extrémité (17) du ressort, l'élément rigide (10, 66) comprenant
un doigt d'entrainement (12, 68) agencé pour pouvoir périodiquement effectuer l'entrainement
de l'indicateur sautant (4) dans un sens d'entrainement donné (50).
8. Mouvement horloger selon la revendication 7, caractérisé en ce que la rampe de contrainte (40, 80) est agencée de sorte que, lorsque l'organe d'accouplement
(20, 70) suit cette rampe de contrainte en s'approchant dudit propre logement (36,
76), l'organe d'accouplement subit un déplacement radial vers l'axe de rotation (22)
et la spire (18, 18A) du ressort est alors contrainte.
9. Mouvement horloger selon la revendication 8, caractérisé en ce que la rampe de contrainte (40), le ressort (16) et l'organe d'accouplement (20) sont
agencés de manière que, lorsque l'organe d'accouplement suit la rampe de contrainte
en s'approchant dudit propre logement (36), l'organe d'accouplement peut subir une
rotation sur lui-même qui favorise ou qui permet une pénétration suivante de cet organe
d'accouplement dans le propre logement (36), pour que l'organe d'accouplement puisse
atteindre finalement ladite position d'accouplement fonctionnelle.
10. Mouvement horloger selon une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que l'élément rigide est formé par une plaquette (30) qui s'étend au-dessus du ressort
(16), du côté opposé à la planche de roue (8), et par une paroi axiale (32) agencée
en bordure de la plaquette et qui s'abaisse vers la planche de roue, au moins une
partie de la paroi axiale et une partie de la plaquette qui lui est superposée formant
ensemble le doigt d'entrainement (12), la plaquette présentant un trou oblong (34)
et étant guidée en rotation autour dudit axe de rotation (22), relativement à la planche
de roue, par un arbre (28) fixé à cette planche de roue et traversant le trou oblong
; et en ce que la paroi axiale définit ledit propre logement (36), lequel présente une ouverture
latérale du côté du ressort (16), l'organe d'accouplement (20) étant configuré de
manière à pouvoir pénétrer au moins partiellement dans le propre logement par l'ouverture
latérale, pour atteindre finalement ladite position d'accouplement fonctionnelle,
et à permettre ensuite au ressort d'appliquer un couple de force d'entrainement à
l'élément rigide (10) et ainsi au doigt d'entrainement(12) d'effectuer l'entrainement
de l'indicateur sautant (4).
11. Mouvement horloger selon la revendication 10, caractérisé en ce que ledit organe d'accouplement (20) présente, dans un plan général du ressort, une première
forme et le propre logement (36) présente dans ce plan général une deuxième forme
avec une dimension de ladite ouverture latérale qui ne permet pas à l'organe d'accouplement
de sortir du propre logement uniquement par au moins une translation.
12. Mouvement horloger selon une quelconque des revendications 7 à 11, caractérisé en ce que la rampe de contrainte (40) est agencée en amont du propre logement (36) relativement
à un sens de rotation (56) de la planche de roue (8) lors de l'entrainement de l'indicateur
sautant (4) par le mécanisme (6) dans ledit sens d'entrainement donné (50), de sorte
que ledit mouvement relatif (MR) entre l'élément rigide (10) et la planche de roue
selon ledit axe de rotation (22) est effectué, pour la planche de roue, dans ledit
sens de rotation de celle-ci.
13. Mouvement horloger selon une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que l'élément rigide est une bascule (66) montée sur une plaquette (11) que comprend
ledit mécanisme (60), la plaquette étant guidée en rotation, autour dudit axe de rotation
(22) qui est un premier axe de rotation, relativement à la planche de roue (8) par
un arbre (28) auquel est fixée cette planche de roue, la bascule étant montée sur
la plaquette de manière à être mobile en rotation autour d'un deuxième axe de rotation
(72) qui est distant du premier axe de rotation, le deuxième axe de rotation étant
agencé à une première extrémité de la bascule et cette bascule formant le doigt d'entrainement
(68) du côté de sa seconde extrémité, le mécanisme comprenant une butée (90) qui est
solidaire de la plaquette et qui limite la rotation de la bascule dans un premier
sens de rotation correspondant à un éloignement radial du doigt d'entrainement (68)
relativement au premier axe de rotation (22), la rampe de contrainte (80) étant agencée
de manière que, lorsque l'organe d'accouplement (70) suit cette rampe de contrainte
en s'approchant du propre logement (76), l'organe d'accouplement exerce sur la bascule
un couple de force dans le premier sens de rotation et l'organe d'accouplement subit,
au moins sur un tronçon terminal de la rampe de contrainte, un déplacement radial
vers le premier axe de rotation, alors que la bascule est en appui contre la butée
et le ressort est contraint.
14. Mouvement horloger selon la revendication 13, caractérisé en ce que la plaquette (11) présente une surface latérale dont une zone définit la butée (90),
le doigt d'entrainement (68) étant agencé de manière qu'une portion supérieure arrière
(92) de ce doigt d'entrainement peut venir en appui contre la butée (90) lorsque l'organe
d'accouplement (70) suit ledit au moins un tronçon terminal de la rampe de contrainte
(80), de sorte à être alors maintenu dans une position angulaire fixe relativement
au deuxième axe de rotation (72) et ainsi dans une position fixe relativement au premier
axe de rotation (22).
15. Mouvement horloger selon la revendication 13 ou 14, caractérisé en ce que la plaquette (11) et la bascule (66) sont agencées de manière que la bascule peut
subir, depuis une première position où la bascule est en appui contre la butée (90),
une rotation dans le second sens de rotation, opposé au premier sens de rotation,
jusqu'à une seconde position où le doigt d'entrainement (68) est en recul du côté
du premier axe de rotation (22) ; et en ce que la rampe de contrainte (80) est configurée de manière que, lors dudit mouvement relatif
entre la bascule et la planche de roue (8) alors que le ressort (16A) est non contraint
et la bascule est située dans la seconde position, l'organe d'accouplement (70) peut
venir en appui contre la rampe de contrainte pour ensuite pouvoir suivre cette rampe
de contrainte en s'approchant du propre logement (76) tout en engendrant dans une
phase initiale une rotation de la bascule jusqu'à ce que celle-ci arrive en appui
contre la butée.
16. Mouvement horloger selon une quelconque des revendications 13 à 15, caractérisé en ce que la rampe de contrainte (80) est agencée en aval du propre logement (76) relativement
à un sens de rotation (56) de la planche de roue (8) lors de l'entrainement de l'indicateur
sautant (4) par le mécanisme (60) dans ledit sens d'entrainement donné (50), de sorte
que ledit mouvement relatif (MR) entre la bascule (66) et la planche de roue est effectué,
pour la planche de roue, dans un sens opposé audit sens de rotation de cette planche
de roue.
17. Mouvement horloger selon la revendication 16, caractérisé en ce que le mécanisme (60) est agencé de manière que si, lors d'un montage du mécanisme, l'organe
d'accouplement (70) est finalement situé au-delà du propre logement (76) à cause d'un
mouvement relatif effectué sur distance trop longue, cet organe d'accouplement peut
occuper momentanément une position de pré-accouplement, en amont du propre logement
relativement audit sens de rotation (56) de la planche de roue ; et en ce que le mécanisme est agencé de manière que l'organe d'accouplement (70) peut venir à
la position d'accouplement fonctionnelle depuis la position de pré-accouplement lors
d'un entrainement de la planche de roue (8) dans ledit sens de rotation alors que
le doigt d'entrainement (68) est en appui contre une dent (5a) que comporte l'indicateur
sautant (4).
18. Mouvement horloger selon la revendication 16, caractérisé en ce que le mécanisme (6, 60) est agencé de manière que, lorsque le ressort (16, 16A) est
détendu ou contraint lors d'un chargement du ressort précédant un saut de l'indicateur
(4) dans ledit sens d'entrainement (50), l'organe d'accouplement ne peut pas sortir
du propre logement (36, 76).
19. Mouvement horloger selon une quelconque des revendications 7 à 18, caractérisé en ce que le mécanisme (6) est agencé de manière que, si l'organe d'accouplement (20) sort
éventuellement du propre logement (36) lors d'un choc ou d'une certaine accélération
subie par le mouvement horloger, cet organe d'accouplement ne peut occuper qu'une
position de pré-accouplement en amont du propre logement relativement à un sens de
rotation (56) de la planche de roue lors de l'entrainement de l'indicateur sautant
(4) par le mécanisme (6) dans ledit sens d'entrainement donné, le mécanisme étant
agencé de manière que l'organe d'accouplement peut revenir à ladite position d'accouplement
fonctionnelle lors d'un entrainement en rotation de la planche de roue (8) par le
mouvement horloger, dans ledit sens de rotation (56) de cette planche de roue, alors
que le doigt d'entrainement (12) est en appui contre une dent (5a) que comporte l'indicateur
sautant (4).
20. Procédé d'accouplement d'un élément rigide (10, 66) avec un élément élastique (16,
16A), lors d'un assemblage ou montage d'un dispositif (6, 60) destiné à former un
mouvement horloger (2, 62), dans lequel l'élément élastique comprend une première
extrémité (17), destinée à être assemblée avec un support (8) que comporte le dispositif
ou le mouvement horloger, et une deuxième extrémité (19) portant un organe d'accouplement
(20, 70) destiné à être assemblé avec l'élément rigide pour accoupler l'élément rigide
avec l'élément élastique, l'élément rigide présentant un propre logement (36, 76)
pour l'organe d'accouplement et une rampe de contrainte (40, 80) prévue pour guider
l'élément élastique en le contraignant, lors du procédé d'accouplement, et située
à proximité du propre logement ; le procédé d'accouplement comprenant les étapes suivantes
:
- Solidariser en mouvement, selon une première direction (D1), la première extrémité
(17) de l'élément élastique avec le support (8) ;
- Positionner le support avec l'élément élastique et l'élément rigide dans une position
relative initiale (IRP), parmi une plage de positions relatives possibles (P1 (θ),
P2(θ)) pour lesquelles l'élément élastique est détendu, dans laquelle la rampe de
contrainte se trouve entre l'organe d'accouplement (20, 70) et ledit propre logement
de l'élément rigide et depuis laquelle l'élément rigide et le support peuvent subir,
au moins pendant l'assemblage ou le montage du dispositif, un mouvement relatif (MR)
selon la première direction (D1) ; l'élément élastique avec l'organe d'accouplement
et l'élément rigide étant configurés de manière que la rampe de contrainte (40, 80)
croise une ligne géométrique (L3) passant par un point de contact (CP) de l'organe
d'accouplement à la rampe de contrainte et parallèle à la première direction ;
et ensuite l'étape d'accouplement suivante :
- Appliquer un mouvement relatif (MR) entre le support (8) et l'élément rigide (10,
66) selon ladite première direction (D1) de sorte que l'organe d'accouplement vient
en appui contre la rampe de contrainte, l'organe d'accouplement suivant ensuite cette
rampe de contrainte alors que le mouvement relatif est poursuivi avec au moins une
composante non nulle selon la première direction, la rampe de contrainte étant configurée
pour engendrer, au cours de cette poursuite du mouvement relatif, un déplacement de
l'organe d'accouplement relativement au support, ayant au moins une composante non
nulle selon une deuxième direction (D2) non parallèle à la première direction, tout
en contraignant l'élément élastique (16, 16A) ; le mouvement relatif étant poursuivi
jusqu'à ce que l'organe d'accouplement pénètre au moins partiellement dans ledit propre
logement (36, 76), tandis que l'élément élastique subit au moins une détente partielle
selon la deuxième direction (D2), et occupe finalement une position d'accouplement
fonctionnelle dans laquelle l'organe d'accouplement demeure lors de tout fonctionnement
normal du mouvement horloger ; l'organe d'accouplement et ledit propre logement étant
configurés pour permettre à l'organe d'accouplement (20, 70) d'atteindre cette position
d'accouplement fonctionnelle, lors de ladite détente au moins partielle de l'élément
élastique, après avoir suivi la rampe de contrainte.
21. Procédé d'accouplement selon la revendication 20, caractérisé en ce que le ressort (16), l'organe d'accouplement (20) et la rampe de contrainte (40) sont
agencés de manière que, lors de l'étape d'accouplement, l'organe d'accouplement glisse,
après avoir suivi la rampe de contrainte, sur une zone terminale de cette rampe de
contrainte, lors dudit mouvement relatif (MR), avant que l'organe d'accouplement atteigne
ladite position d'accouplement fonctionnelle dans son propre logement (36).
22. Procédé d'accouplement selon la revendication 20 ou 21, caractérisé en ce que la rampe de contrainte (40), le ressort (16) et l'organe d'accouplement (20) sont
agencés de manière que, lorsque l'organe d'accouplement suit la rampe de contrainte
en s'approchant dudit propre logement (36), l'organe d'accouplement subit une rotation
sur lui-même qui favorise ou qui permet une pénétration suivante de cet organe d'accouplement
dans ledit propre logement, pour que l'organe d'accouplement puisse atteindre ladite
position d'accouplement fonctionnelle.
23. Procédé d'accouplement selon une quelconque des revendications 20 à 22, caractérisé en ce que ladite première direction (D1) est une direction angulaire relativement à un axe
de rotation (22), définissant une rotation autour de cet axe, et ladite deuxième direction
(D2) est une direction radiale, relativement audit axe de rotation (22), qui passe
par un centre géométrique (21) de l'organe d'accouplement, lequel subit ainsi un déplacement
radial lorsqu'il suit la rampe de contrainte (40) en s'approchant dudit propre logement
(36).
24. Procédé d'accouplement selon la revendication 22 ou 23, caractérisé en ce que ladite plage de positions relatives possibles (P1 (θ), P2(θ)) dans ledit état intermédiaire
est une plage angulaire qui s'étend sur au moins 20°.
25. Procédé d'accouplement selon la revendication 22 ou 23, caractérisé en ce que ladite plage de positions relatives possibles (P1(θ), P2(θ)) dans ledit état intermédiaire
est une plage angulaire qui s'étend sur au moins 45°.
26. Procédé d'accouplement selon une quelconque des revendications 22 à 25, caractérisé en ce que ledit dispositif est un mécanisme (6, 60) pour l'entrainement d'un indicateur sautant
(4), l'élément élastique étant un ressort (16, 16A) comprenant une spire (18, 18A)
entre sa première extrémité (17) et sa deuxième extrémité (19), ledit support étant
une planche de roue (8) qui est entraineuse de la première extrémité du ressort et
montée tournante autour dudit axe de rotation (22), l'élément rigide (10, 66) comprenant
un doigt d'entrainement (12, 68) pour entrainer l'indicateur sautant dans un sens
d'entrainement donné (50).
27. Procédé d'accouplement selon la revendication 26, caractérisé en ce que la rampe de contrainte (40) est agencée en amont dudit propre logement (36) relativement
à un sens de rotation (56) de la planche de roue (8) lors de l'entrainement de l'indicateur
sautant (4) par le mécanisme (6) dans ledit sens d'entrainement donné.
28. Procédé d'accouplement selon la revendication 26, caractérisé en ce que la rampe de contrainte (80) est agencée en aval dudit propre logement (76) relativement
à un sens de rotation (56) de la planche de roue (8) lors de l'entrainement de l'indicateur
sautant (4) par le mécanisme (60) dans ledit sens d'entrainement donné.
29. Procédé d'accouplement selon une quelconque des revendications 26 à 28, dans lequel
l'élément rigide (10, 66) est formé par une plaquette (30) ou est monté mobile en
rotation sur une plaquette (11) ; caractérisé en ce que le procédé comprend, lors de l'assemblage du dispositif avant l'étape d'accouplement,
une étape initiale dans laquelle un moyeu comprenant un arbre (26) et une tête (27),
la planche de roue (8), le ressort (16, 16A) muni à sa première extrémité d'une partie
rigide centrale (24, 24A) et la plaquette, respectivement la plaquette avec l'élément
rigide monté sur cette plaquette sont apportés et positionnés de sorte que la planche
de roue, le ressort et la plaquette, respectivement l'élément rigide sont dans une
position relative correspondant angulairement à une dite position relative possible
avec le ressort situé entre la planche de roue et la plaquette et la tête situé d'un
côté opposé au ressort relativement à la plaquette ; de sorte que l'arbre, un premier
trou de la plaquette, un deuxième trou de la planche de roue et un troisième trou
défini par la partie rigide centrale soient alignés sur ledit axe de rotation, le
deuxième trou présentant un diamètre inférieur au premier trou et la tête étant au
moins partiellement superposé à la plaquette ; et ensuite une étape d'assemblage incluant
ladite étape de solidarisation et dans laquelle l'arbre est introduit à force dans
le deuxième trou de la planche de roue en laissant la plaquette libre en rotation
autour de l'arbre, la tête assurant finalement un maintien en position axiale de cette
plaquette.
30. Procédé d'accouplement selon la revendication 29, caractérisé en ce que ledit troisième trou est dimensionné de sorte que l'arbre (28) est également introduit
à force dans ce troisième trou lors de l'étape d'assemblage pour solidariser la première
extrémité (17) du ressort avec la planche de roue (8).