[0001] vement et d'accrochage capable de prélever une par une chaque pince pour l'accrocher
à un des crochets une succession de supports fixes ou broches réceptacles en nombre
égal au nombre d'adresse possible pour les objets ; au moins un organe de décrochage
capable de décrocher la pince du crochet mobile pour l'accrocher à la broche réceptacle
correspondant à la destination de l'objet qu'elle soutient dès qu'il y a coîncidence
entre la position du crochet et cette broche.
[0002] L'invention sera mieux comprise à l'aide des explications qui vont suivre et des
figures jointes parmi lesquelles
- la figure 1 montre un objet en forme de pochette soutenue par une pince ;
- les figures 2, 3 et 4 représentent schématiquement, selon plusieurs vues, les éléments
essentiels d'une machine de tri d'objets soutenus par une pince conforme à l'invention
;
- la figure 5 permet de mieux comprendre le fonctionnement d'une machine de tri selon
l'invention ;
- la figure 6 représente l'agencement général d'une installation comportant une machine
de tri selon l'invention
- les figures 7 et 8 montrent les éléments essentiels d'un système de manutention
capable de coopérer avec une machine de tri-selon l'invention ;
- les figures 9, 10 et 11, selon des vues différentes, représentent une forme de réalisation
d'un organe de tuilage des objets ;
- les figures 12 et 13 représentent, selon des vues différentes, une forme de réalisation
d'un organe de prélèvement et d'accrochage des pinces ;
- les figures 14 15 et 16 représentent, selon des vues différentes, un organe de décrochage
des pinces.
[0003] Pour faciliter la compréhension, les mêmes éléments portent les mêmes références
dans toutes les figures.
[0004] La présente invention concerne donc une machine-de tri capable de recevoir les objets
à trier soutenus chacund par
[0005] La présente invention concerne une machine de tri d'objets et plus particulièrement
une telle machine spécialement adaptée pour trier des objets portés par des pinces
capables d'être décrochées d'un support fixe pour être accrochées sur un support mobile
et vice-versa. Elle concerne également les installations de manutention d'objets portés
par leur pince comportant au moins une machine de tri conforme à l'invention.
[0006] Le fait d'utiliser des pinces pour assurer la liaison entre les objets à trier et
les supports mobiles-ou fixés présentent de grands avantages dans la mesure où leur
manipulation est facile à mettre en oeuvre et assure toutes les garanties de fiabilité.
C'est précisément le but de la présente invention de remplir ces conditions. Celle-ci
concerne une machine de tri d'objets portant chacun une indexation d'adressage et
étant soutenu par une pince servant de liaison entre l'objet qu'elle porte et un support
fixe ou mobile. Une telle machine comprend essentiellement une broche de stockage
dite intermédiaire destinée à recevoir les objets en provenance de postes de travail
situés en amont de la machine de tri ; une succession de supports mobiles se présentant
sous la forme de crochets entraînés en mouvement par un dispositif de transfert au
moins un organe de prélève- une pince et de les orienter vers leur destination. finale..
Avant de décrire une telle machine de tri il convient donc auparavant de voir quel
type de pinces est le mieux adapté pour coopérer avec la combinaison des moyens mise
en oeuvre dans une machine selon l'invention.
[0007] Comme le montre la figure l'chaque objet 100 est soutenu par une pince 1 de préférence
du type de celui qui est décrit dans la demande de brevet français EN 77/19 823 déposée
le 28 Juin 1977 au nom de la Demanderesse. Il s'agit d'une pince servant de liaison
entre un objet (la pochette dans le cas présent) et un support fixe ou mobile. Elle
est caractérisée par la combinaison qui est faite du choix du matériau dans lequel
elle est réalisée, coopérant avec la configuration particulière qui lui est donnée
pour permettre son accrochage, son décrochage et éventuellement le tuilage de plusieurs
pinces, ces opérations pouvant être effectuées dans les conditions les plus difficiles
par exemple dans le cas où elles doivent être réalisées automatiquement et à la volée.
[0008] Une telle pince 1 portant un objet 100, par exemple, une pochette représentée sur
la figure 1 comporte une ouver-. ture 4 faite dans toute l'épaisseur de la pince selon
un profil 5 libérant une fente 6 ouverte de préférence sur le milieu du côté supérieur
de la pince. Le profil de cette ouverture est très important ; en effet, il contribue
à l'accomplissement d'au moins deux fonctions essentielles. D'une part, il délimite
une ouverture suffisamment grande pour permettre à un support d'y pénétrer facilement,
même si la pince et ce support sont animés d'un mouvement relatif important l'un par
rapport à l'autre (opération effectuée à la volée). D'autre part il doit conduire
à une configuration de parois facilitant le glissement de la pince sur son support
jusqu'à ce qu'un état d'équilibre s'établisse. Un profil évolutif délimitant une surface
décroissant de la fente jusqu'à la base de l'ouverture remplit cette condition, c'est
pourquoi d'ailleurs, le profil triangulaire représenté sur la figure 1 pour cette
ouverture 4 est plus particulièrement adapté pour l'accomplissement de ces deux fonctions.
En effet la base du triangle peut être choisie en fonction de l'application considérée
et assurer ainsi les conditions nécessaires à l'accomplissement de la première fonction
(pénétration du support à la volée). Il est tenu compte dans chaque cas des dimensions
du support. Les côtés du triangle constituant les parois de l'ouverture présentent
une pente également adaptable à l'application considérée et capable de favoriser le
glissement dont il a été question précédemment. Le sommet du triangle coïncide avec
la fente 6 dont la section présente une surface inférieure à celle du support. Elle
délimite deux parties situées de part et d'autre d'un plan passant, par exemple, par
l'axe de la fente. Compte tenu de sa présence, les deux parties peuvent être décalées
par rapport à ce plan dans un sens inverse l'une de l'autre, libérant ainsi un espace
libre qui facilite le décrochage de la pince. Néanmoins pour que cela se réalise correctement
et c'est là qu'intervient la nature du matériau, il faut que celui-ci présente, tout
d'abord un coëfficient d'élasticité suffisamment élevé pour que, compte tenu de l'épaisseur
de la pince, la déformation ne soit pas permanente, la pince par effet de ressort
retrouvant alors automatiquement sa forme initiale à la fin de l'opération de décrochage.
Mais il faut également que ce matériau présente un coëfficient de frottement faible
pour ne pas s'opposer au glissement de la. pince mais au contraire l'accentuer encore.
Il existe sur le marché ; des matières plastiques remplissant ces conditions, faciles
à mettre en oeuvre par injection, découpage ou moulage. Des bossages peuvent être
prévus- sur les pinces.. Ils servent alors d'entretoises dans les cas. où une succession
de pinces est utilisée et où une distance déterminée doit être respectée entre chaque
pince.
[0009] La machine de tri conforme à l'invention est constituée comme le montrent les figures
2, 3 et 4 d'une part, d'un dispositif assurant l'entrée des pochettes 100 portées
par leur pince 1 dans la machine de tri se présentant sous la forme d'une broche de
stockage dite broche intermédiaire 103 sur laquelle les pochettes ont été embrochées
par tout moyen de manutention manuel ou automatique et d'autre part d'un dispositif
de transfert 104 constitué d'une chaîne munie de crochets 30 sur au moins une face,
mais de préférence sur les deux faces. Des roues motorisées 173 assurent le déplacement
de la chaîne 104 et le changement de niveau de B vers H.
[0010] Deux dispositifs de tuilage tel que 106 évitent aux pochettes de s'accrocher entre
elles lors du changement de niveau. Des organes de prélèvement et d'accrochage 141
sont chargés de prélever, une par une, les pochettes stockées sur la broche intermédiaire
l03 et de les accrocher sur les crochets 30 de la chaîne 104. Une succession de broches
receptacles 105 en nombre égal à celui des directions possibles de tri est prévue.
Quand une pince portant son objet dont l'adresse a été préalablement lue par un moyen
de lecture approprié 305 se présente devant la broche réceptacle qui correspond à
sa destination, un ordre est donné à un organe de décrochage 161 de décrocher la pince
' tout en permettant son embrochage sur la broche réceptacle à laquelle l'objet qu'elle
porte est destiné.
[0011] Pour augmenter la capacité de tri de la machine sans pour cela accroître exagérément
ses dimensions,une disposition caractéristique de l'invention peut être réalisée.
Les broches réceptacles 105 dans ce cas sont disposées de telle sorte qu'elles équipent
les deux niveaux haut et bas (H et B) et ceci sur chacune des deux faces avant et
arrière de la machine. Un dispositif de changement de niveau 106 ou dispositif de
tuilage et un dispositif de changement de face sont alors prévus et permettent le
fonctionnement correct d'une machine de tri construite selon cet agencement. Le dispositif
de changement de face comporte un organe de décrochage 161 fixe, une broche hélicoïdale
170, un organe d'accrochage 141 des pochettes à partir de cette broche 170 sur un
crochet 30 de la chaîne de transfert située :sur la face avant. La dernière broche
réceptacle du niveau haut de la face avant sur laquelle viennent s'accrocher les pochettes
non adressées en raison d'une erreur notamment de lecture ou d'adressage correspond
à une direction de rebut.
[0012] La figure 5 permet de mieux comprendre le fonctionnement d'une machine de tri conforme
à l'invention. Les pochettes sont suivies individuellement à partir de la tête de
lecture. La perte d'une pochette lors d'un accrochage, d'un décrochage ou d'un changement
de face entraîne l'arrêt de la machine qui redémarre après l'intervention d'un opérateur.
Un dispositif logique de commande 163 assure la distribution des pochettes sur les
crochets de la chaîne de transfert 104. Une horloge 183 assure la synchronisation
des opérations. A chaque avance d'un pas de la chaîne correspond une impulsion de
l'horloge sur la ligne 184. Le pas est choisi de façon à assurer une fréquence de
l'horloge compatible avec le dispositif de commande et une précision suffisante pour
permettre les commandes de décrochage et d'accrochage. La tête de lecture lit les
codes d'intexation portés par les pochettes et les traduit en des adresses de broches
réceptacles 105. Un circuit de liaison 181 transnet ces adresses à un circuit logique
192 qui contrôle l'acheminement des objets et fournit à une logique d'aiguillage 191
l'ordre de décrochage des pochettes lorsqu'elles sont arrivées à destination. Des
circuits de liaison 193 assurent la transmission des adresses des pochettes qui passent
d'une zone de transfert contrôlée par un circuit logique 192 à une autre zone de transfert
contrôlée par un autre circuit logique 192. Les objets progressent dans le sens indiqué
par les flèches depuis la face avant A en passant du niveau bas A
B au niveau haut A― vers la face arrière B également du niveau bas B
B au niveau haut B
H. Les objets qui n'ont été dirigés vers aucune broche réceptacle sont conduits vers
une direction de.rebut R.
[0013] Une machine de tri conforme à l'invention trouve une application dans toute installation
de traitement d'objets comportant au moins une opération de tri quelque soient les
opérations effectuées en amont ou en aval de la zone de triage.
[0014] Pour mieux illustrer l'invention une application de la machina de tri est maintenant
décrite. Il s'agit d'une installation destinée a trier les pochettes de travaux photographiques
après facturation. Un laboratoire traite des travaux qui lui parviennent de diverses
sources, et notamment des revendeurs, (droguistes, bureaux de tabac, photographes)
lesquels servent d'intermédiaires avec la clientèle. Les pellicules sont placées dans
un pochette normalisée sur laquelle des informations sont imprimées en code et/ou
en clair ainsi que des informations relatives à la demande du client. Ces pochettes
sont collectées par un service de ramassage suivant une fréquence qui est variable
selon l'importance des revendeurs et/ou des laboratoires.
[0015] Lorsqu'elles arrivent au laboratoire, elles sont vidées de leur contenu qui est inséré
dans le cycle de fabrication avec un repère. Eh fin de cycle, les tirages retrouvent
leur pochette d'origine. La lecture automatique des données permanentes, complétées
par l'insertion des données spécifiques du client, conduisent à l'édition des données
de facturation. On conçoit à ce moment que les pochettes ont perdu leur ordre d'origine
et qu'elles doivent être triées pour pouvoir être affectées au véhicule assurant le
circuit de distribution adéquat. Les pochettes sont rendues. solidaires de pinces
telles que décrites précédemment au mayen de la figure 1..
[0016] Les figures 6 et 7 illustrent l'agencement général d'une installation conforme à
l'invention plus particulièrement adaptée au tri des pochettes photographiques après
facturation. Comme cela a été dit précédemment une installation de ce type conviendrait
également pour toute application comportant au moins une opération de tri et ceci
quelle que soit la nature des postes de travail se trouvant en amont et en aval de
la machine de tri proprement dite.
[0017] Une telle installation est constituée essentiellement d'au moins une machine de tri
du type de celle qui a été décrite précédemment et d'un système de manutention chargé
de prélever les objets au niveau d'un poste de travail (à savoir dans l'exemple décrit,
les postes de facturation) et de les acheminer vers la machine de tri proprement dite.
[0018] Ces pochettes 100 munies de leurs pinces 1 portant une indexation d'adressage arrivent
par un moyen de manutention quelconque. Ces postes de facturation impriment la facture
du client, auteur de la commande des travaux photographiques. Les pochettes sont prises
une par une par ur ou plusieurs opérateurs qui exécutent les opérations de facturation
puis accrochent les pochettes sur des broches de stockage 15 placées devant eux. Celles-ci
sont prélevées une par une pour être accrochées au moyen d'un organe d'accrochage
141 à un premier dispositif de transfert ld2 qui les entraîne vers une broche intermédiaire
103 assurant la liaison entre le dispositif de transfert et la machine de tri proprement
dite. Un organe de décrochage (161) assure l'embrochage des pochettes sur cette broche
intermédiaire 103. Ellessont alors à nouveau prélevées une par une au niveau de la
broche intermédiaire 103 et accrochées à un second dispositif de transfert (104) faisant
partie de la machine de tri. Elles défilent devant un dispositif de reconnaissance
d'index 205 qui agit sur des moyens de décrochage capable de les enfiler sur une broche
réceptacle 105. A chaque adresse correspond une broche réceptacle déterminée. Les
objets mal adressés sont acheminés vers une broche de rebut 108.
[0019] Lorsque l'une des broches- réceptacles est pleine, son contenu est déchargé dans
une caissette de manutention. Celles-ci sont ensuite regroupées par lot de distribution
avec des moyens de manutention qui ne font pas partie de la présente invention.
[0020] On retrouve les pincipaux éléments et organes déjà décrits lors de la description
de la machine de tri proprement dite. Des exemples de réalisation de ces principaux
organes, de tuilage (106), d'accrochage (141), de décrocnage (161) utilisés aussi
bien dans la zone de manutention que dans la zone de tri (machine de tri et ses accessoires
sont maintenant décrits.
[0021] Comme le montre la figure 8, le dispositif de manutention est constitué d'une chaîne
151, du même type, par exemple, que celle qui équipe le dispositif de transfert de
la machine de tri proprement dite, munie sur sa face avant de crochets tels que 30
pouvant recevoir les pochettes 100 par l'intermédiaire des pinces 1. Des roues motorisées
153 assurent le déplacement de la chaîne 151. Un dispositif de tuilage 106 des pochettes
dans les virages assure le passage de celles-ci d'un niveau bas vers un niveau haut
(ou vice versa. Le sens de défilement des objets est inversé à chaque niveau et les
moyens d'accrochage des pinces doivent se déplacer toujours dans un plan vertical.
Il est donc indispensable de faire passer les pinces et les objets qu'ils portent
les uns par dessus les autres pendant une rotation des moyens d'entraînement de 180°.
Cette opération est définie comme étant une opération de tuilage et elle est réalisée
au moyen d'un organe dit de tuilage (référencé 106) sans que se produise un éloignement
sensible des objets. Un organe de ce type est décrit dans la demande de brevet français
EN 77/19 823 déposée le 28 juin 1977 au nom de la Demanderesse. Il est essentiellement
constitué comme le montrent les figures 9, 10 et 11 d'une came 90 concentrique à la
trajectoire des crochets 30 et présentant un profil adapté qui fait pivoter les pinces
(a), (b), (c) (portant leurs objets (a
1). (b
1) (c
1) pendant une partie de la rotation de manière à leur imprimer une légère rotation
sur le crochet 30, assurant ainsi le tuilage c'est-à-dire le recouvrant les uns sur
les autres des objets suspendus aux pinces.
[0022] La figure 11 sur laquelle apparaît clairement le commencement de recouvrement allant
en s'accentuant des pinces (a), (b) et (c) illustre cette opération. Lorsque celle-ci
est terminée, et que les objets se trouvent pratiquement les uns sur les autres, la
came 90 infléchit son profil pour permettre aux pinces de retrouver leur position
d'équilibre. Il faut toutefois noter que cette opération est d'autant plus facile
à réaliser que les objets sont plus plats.
[0023] Le prélèvement et l'accrochage des pinces-prélevées au niveau d'une broche qu'il
s'agisse d'une broche de stockage 15 du dispositif de manutention M ou de la broche
intermédiaire 103 (accessoire de la machine de tri conforme à l'invention) peut être
réalisé au moyen d'un organe d'a-crochage 141 tel qu'il est décrit dans la demande
de brevet français EN 77/19 823 déposée le 28.6.77 au nom de la Demanderesse. Il est
essentiellement constitué comme le montrent les figures 12 et 13 d'un répartiteur
unitaire coopérant avec le dispositif d'accrochage proprement dit.
[0024] Le répartiteur reçoit les pinces, les unes derrière les autres sur une broche inclinée
15, et la première pince vient en butée sur la seconde guillotine 20, la première
guillotine 21 étant relevée. La première guillotine 21 s'abaisse, entre la première
et la seconde pince qui la suit et retient la seconde pince pendant que la .première
pince est libérée par le relèvement de la seconde guillotine 20. Ces deux guillotines
sont liées par un système à leviers, lui-même commandé par un électroaimant 22. Le
mouvement alternatif des deux guillotines assure la répartition unitaire des pinces,
au moment désiré. Le dispositif d'accrochage "à la volée" proprement dit qui reçoit
à partir de la broche concernée 15 ou 103 les pinces une à une, est constitué par
un organe de poussée chargé de plaquer les pinces contre un jeu de butées comme cela
est expliqué plus clairement ci-dessous. Celui-ci peut être par exemple un ensemble
de deux roues à rochet 25 et 26 de diamètre différent, ayant le même nombre de dents
et palées sur un même axe incliné par rapport à la trajectoir des crochets destinés
à recevoir les pinces et aussi par rapport à l'axe de la broche. Elles sont entraînées
par un moteur "pas à pas" ou tout autre système à rochet et indexation, Le profil
des dents est particulier en ce qu'il convient à la réception unitaire des pinces
et par conséquent des objets, et à leur poussée en appui sur des butées (H et G) qui
forment avec l'axe de la broche un angle inférieur à 90°. Il en résulte une position
inclinée des pinces qui est indispensable à la fonction "accrochage à la volée" des
pinces sur les supports mobiles tel que le crochet 30 qui peut ainsi pénétrer dans
l'orifice triangulaire de la pince et entraîner celle-ci. Le maintien en position
sensiblement verticale des.pinces pendant la durée de l'accrochage est obtenu par
le moyen d'une butée (J) qui limite la rotation de la pince dans un plan vertical,
ce qui a pour effet d'éviter un fort balancement de la pince juste après son transfert
sur le crochet concerné. L'accrochage se fait de la manière suivante : Le crochet
30 ayant pénétré dans l'orifice triangulaire de la pince fait légèrement tourner celle-ci
autour de la broche jusqu'à ce que la butée (J) stoppe cette rotation. Le crochet,
poursuivant sa course, provoque un décalage des bords de la fente de la pince qui
échappe à la fois à l'extrémité de la broche (15) et à la butée (H), plus courte que
la butée (G). La pince reprend, par son élasticité sa forme primitive (bords de la
fente, l'un en face de l'autre) et se trouve suspendue sur le crochet d'entraînement
30, La trajectoire du système de transfert ou de manutention est perpendiculaire à
l'axe de la broche. Les commandes.du répartiteur et du dispositif d'accrochage, déjà
synchronisées, doivent également l'être, avec le passage d'un crochet libre, de manière
à ce que chaque pince soit déjà en appui sur ses butées (H et G) avant que ce crochet
libre, ne pénètre dans l'orifice triangulaire de la pince à accrocher.
[0025] Un organe de commande logique, par exemple, peut être prévu pour interdire l'approche
d'une pince sur ses butées (H et
G) tant qu'un crochet libre n'est pas annoncé par un détecteur de proximité. L'accrochage
dans ces conditions est donc automatique.
[0026] L'organe de décrochage 161 peut être notamment du type de celui qui est décrit dans
la demande de brevet français déjà référencée ci-dessus. Un exemple de réalisation
d'un tel organe de décrochage est décrit au moyen des figures (14, 15 et 16). Ce système
à pour but de transférer.automatiquement les pinces supportant les objets des crochets
30 en mouvement dans un sens déterminé vers une broche réceptrice fixe par exemple
15 inclinée vers le bas. Ce résultat est obtenu au moyen d'une came 79 présentant
la configuration d'une fourchette. Le profil de celle-ci est tel qu'il fait glisser
les pinces sur le crochet concerné, dans l'axe de.celui-ci, au moment où la broche
réceptrice 15 ou 105 se trouve en face de l'ouverture triangulaire de la pince. Si
la came est maintenue en position fixe chaque pince glisse sur la pente rectiligne
de la came et au moment où la broche réceptrice se trouve en face de l'ouverture triangulaire
de la pince, la partie curviligne de la came 70 termine brusquement le mouvement de
décrochage.
[0027] L'instàllation décrite ci-dessus peut être améliorée en y associant d'autre fonctions.
On peut en effet avec une telle combinaison de moyens prévoir une gestion qualitative
et quantitative des pochettes, ainsi que des opérations de suivi individuelles des
pochettes depuis leur entrée dans l'un des postes de facturation jusqu'à la sortie
de la machine de tri de façon à éviter la perte de l'une d'entre elles.
[0028] La présente invention a de nombreuses applications autres que celles qui ont été
décrites précédemment. Elle peut s'appliquer notamment au stockage et au déstockage
automatique de produits de grande consommation,par exemple de certains produits de
quincaillerie, de la préparation automatique de colis individualisés, constitués de
petits objets de nature différente. Elle peut s'appliquer aussi au classement et à
la recherche automatique de documents.
[0029] L'agencement de la machine de tri et d'une installation conformes à l'invention est
modulaire du point de vue mécanique, électrique et électronique par exemple par module
de 32 directions ce qui donne une grande souplesse au niveau de sa fabrication.
1. Machine de tri d'objets portant chacun une indexation d'adressage et étant soutenu
par une pince (1) servant de liaison entre l'objet (100) qu'il porte et un support
fixe ou mobile caractérisé en ce qu'elle comprend : une broche de stockage (103) dite
intermédiaire destinée à recevoir les objets 100 en provenance des postes de travail
situés en amont de la machine de tri ; une succession de supports mobiles se présentant
sous la forme de crochets (30) entraînés en mouvement par un dispositif de transfert
(104) ; au moins un organe de prélèvement et d'accrochage (141) capable de prélever
une par une chaque pince (1) pour l'accrocher à un des crochets (30) ; une succession
de supports fixes ou broches réceptacle (105) en nombre égal au nombre d'adresses
possibles pour les objets ; des organes de décrochage (161) capables de décrocher
la pince (1) du crochet mobile (30) pour l'accrocher à la broche réceptacle (105)
correspondant à l'objet (100) qu'elle soutient dès qu'il y a coïncidence entre la
position du crochet (30) et cette broche réceptacle (105)
2. Machine de tri selon la revendication 1, caractérisée en ce que les crochets (30)
et les broches réceptacles (105) sont disposés sur deux niveaux, l'un dit haut et
l'autre bas .
3. Machine de tri selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que les
crochets (30) et les broches réceptacles (105) sont disposés sur deux niveaux, d'une
part sur la face avant, et d'autre part sur la face arrière de la machine .
4. Machine de tri selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en.ce qu'elle
comprend en outre un organe de tuilage (106) capable d'assurer le recouvrement des
pinces (1) durant leur passage du niveau haut au niveau bas et vice-versa.
5. Machine de tri selon l'une des revendications 1 et 3, caractérisée en ce qu'elle
comprend en outre un organe de tuilage (106) capable d'assurer le recouvrement des
pinces (1) durant leur passage du niveau haut au niveau bas et vice-versa ainsi qu'un
dispositif de changement de face capable d'assurer le passage des objets de l'une
des faces vers l'autre.
6. Machine de tri selon la revendication 5, caractérisée en ce que le dispositif de
changement de face comporte : une broche hélicoïdale (170), un organe de décrochage
(161) chargé de décrocher une pince (1) du crochet (30); qui la supporte sur l'une
des faces de la machine pour l'accrocher à la broche hélicoïdale (170) ; un organe
de prélèvement et d'accrochage (141) pour prélever-la pince de la broche hélicoïdale
(170) pour l'accrocher sur un nouveau crochet (30) appartenant à l'autre face de la
machine ;
7. Machine de tri selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle
comprend en outre des moyens de lecture (205) des indexations d'adressage, de transmission
des données fournies par les moyens de lecture aux organes de décrochage (161) chargés
de décrocher la pince (1) d'un crochet (30) mobile, pour l'accrocher à la broche réceptable
(105) correspondant à la destination de l'objet qu'elle soutient.
8. Installatiôn de manutention d'objets comportant au moins une machine de tri conforme
à l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins
une broche de stockage capable de recevoir les pinces (1) équipées de leur objet en
provenance d'un poste de travail situé en amont de la machine de tri; un dispositif
de manutention portant des crochets entraînés en mouvement et chargés de transporter
les objets (100) depuis la broche de stockage (15) jusqu'à la broche intermédiaire
(103) de la machine de tri ; au moins un moyen de prélèvement et d'accrochage (141)
capable de prélever une par.une les pinces au niveau de la broche de stockage (15)
et de les accrocher à l'un des crochets du système de manutention ; au moins un organe
de décrochage (161) capable de décrocher la pince du crochet qui la supporte pour
l'accrocher à la broche intermédiaire (103).
9. Installation de manutention selon la revendication 8, caractérisée en ce que les
objets triés sont des pochettes contenant des travaux photographiques ; le poste de
travail situé en amont est un poste de facturation chargé d'imprimer la facture du
client auteur de la commande des travaux photographiques qui constitue l'indexation
d'adresse en fonction de laquelle la machine de tri assure le transfert de chaque
pochette vers sa destination finale.