[0001] est. assurée par gonflage de poches prévues dans le pantalon lorsqu'une accélération
élevée est détectée, en particulier en cas de ressource ou de virage serré.
[0002] A l'usure actuelle, ces deux fonctions sont généralement assurées par des dispositifs
entièrement distincts, En particulier, les poches du pantalon destinées à la protection
contre les accélérations sont distinctes de celles destinées à assurer la pressurisation
en altitude.
[0003] La présence de
.ces ceux systèmes indépendants rend le dispositif complexe et inconfortable pour le
pilote.
[0004] Les poches destinées à assurer la protection contre les accélérations restent vides
lors du vol normal, ce qui allonge le tamps de réponse, c'est-à-dire le laps de temps
qui s'écoule entre la réception de l'ordre de gonflage des poches et l'instant où
la pression qui règne dans les poches est suffisante pour que la protection soit réelle.
[0005] Par ailleurs, la plupart des installations actuelles de protection contre les accélérations
sont alimentées par de l'air, ce qui impose un dispositif d'amenée d'air sous pression
en plus
.du dispositif de stockage de l'oxygène respiratoire. Pour simplifier l'installation,
on a déjà proposé d'alimenter l'installation de protection contre les accélérations
à partir de la réserve d'oxygène sous pression embarquée sur l'avion. Mais cette solution
oblige à augmenter Le volume d'oxygène stocké au décollage, donc alourdit l'installation.
Surtout,un convertisseur d'oxygène liquide peut difficilement fournir les grands débits
instantanés nécessaires au gonflage des poches du pantalon anti-g.
[0006] La présente invention vise à fournir une installation dans laquelle les inconvénients
des installations antérieures sont éliminés, au moins dans une large mesure et l'équipement
individuel du pilote est simplifié.
[0007] Dans ce but, l'invention propose une installation ayant des moyens destinés à établir
dans lesdites poches une pression fonction croissante de l'altitude indépendamment
de l'accélération.
[0008] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit de dispositifs
qui en constituent des modes particuliers de réalisation, donnés à titre d'exemples
non limitatifs. La description se réfère aux dessins qui l'accompagnent, dans lesquels
:
- la figure 1 est un schéma de principe de la partie anti-g de l'installation suivant
l'invention ;
- la figure 2 est une vue schématique en coupe de la masselotte de l'installation
de la figure 1, dans la position qu'elle occupe en cas d'accélération ;
- la figure 3 montre schématiquement la variation du volume V des poches de protection
en fonction de la pression Δp par rapport à l'ambiance ;
- les figures 4 et 5 montrent des régulateurs anti-g constituant des variantes de
celui de la figure 1 ;
- la figure 6 est un diagramme par blocs montrant les principaux composants d'une
installation ;
- la figure 7 montre, de façon simplifiée, un régulateur respiratoire utilisable dans
l'installation de la figure 5.
[0009] La figure 1 montre de façon extrêmement schématique et simplifiée la partie d'une
installation qui est destinée à commander la pression dans les poches de pantalon
du vêtement de protection contre les accélérations.
[0010] L'installation est alimentée par une conduite 10 L'amenée de gaz sous pression. Ce
gaz sera par exemple de l'oxygène provenant d'un convertisseur d'oxygène liquide embarqué,
ou de l'air, sous une pression de quelques bars (5 bars par exemple). Les poches du
pantalon sont reliées l'installation par une conduite souple 11.
[0011] L'installation représentée en figure 1 (où l'échelle n'est pas respectée) comporte
un certain nombre d'organes qui sont classiques et ne seront en conséquence que briève-
. Ces organes comprennent une soupape princi- pals '2 constituéee par un siège fixe
et une membrane. En positionde repos, la membrane est appliquée sur le siège et sépars
les conduites 10 et 11 . Lorsqu'une chambre de commence 13 délimitée par l'arrière
de la membrane et le boîtier dans lequel elle est placée, est soumise à la pression
régnant dans la conduite 10, la membrane est appliquée sur son siège et ferme le passage
dans le siège.
[0012] La pression qui règne dans la chambre 13, reliée à la conduite 10 par un orifice
calibré 14, est commendée par un clapet pilote 15. Ce clapet pilote comporte membrane
sensible de régulation 16 commandant un élément d'obturation 17 qui coopère avec un
siège fixe pour mettre en communication la chambre 13 avec la conduite 11.
[0013] La pression qui règne à l'arrière de la membrane sensible 16 est à son tour déterminée
par des clapets de commande et de sécurité. De façon classique, un clapst de sécurité
18, taré par exemple à 470 mbars, evite l'apparition d'une surpression excessive à
l'arrière de le membrane 16. Une soupape 19 permet à l'air contenu dans les poches
de s'échapper à l'atmosphère, dans la direction indiquée par la flèche F', lorsque
la pression appliquee à l'arrière de la membrane 16 diminue.
[0014] Le clapet de commande en fonction de l'accélération est actionné par une masselotte
perfectionnée par rapport à celles antérieurement connues.
[0015] Cette masselote (figure 2) comporte une masse 20 de quelques dizaines de grammes
contenue dans une chambre 21 ménagée dans un 'boîtier fixe et reliée à l'atmosphère.
La masse 20 est portée par une membrane 22 dont la périphérie est fixée.au boîtier.
Cette membrane est disposée transversalement au. sens A des accélérations à détecter.
limite les déplacements de la masse 20 à partir du siège 24 à une longueur qui est
très légèrement supérieure à la levée nécessaire.
[0016] La membrane pourra être en silicone moulé et être fixée à la masse soit par surmoulage,
soit par emboîtage. L'orifice délimité par le siège aura généralement un diamètre
très faible, de 2 à 3 mm par exemple. O.n voit que le boîtier tout entier pourra être
miniaturisé, surtout si l'on constitue le siège 24 par un saphir qui peut être percé
d'un trou de très faible diamètre.
[0017] La raideur du ressort pourra être telle que la masse 20 ne s'applique sur le siège
24 qu'à partir d'une accélération de 2 g environ.
[0018] La pression qui règne derrière la membrane 16 du clapet pilote est également modifiable
en fonction de l'altitude.
[0019] Dans ce but, l'installation comprend une capsule altimétrique 26 scellée, soumise
à la pression qui règne dans la cabine, dont une extrémité est portée par un boîtier
fixe et dont l'autre extrémité oorte un élément d'obturation 27 muni d'un prolongateur
28. Lorsque la pression atmosphérique est proche de sa valeur au niveau de la mer,
l'organe d'obturation 27 dégage une ouverture du boîtier. Au contraire, lorsque la
pression dans la cabine descend à une valeur qui est par exemple inférieure à 200
mbars absolus, la capsule 26 se dilate et l'organe 27 tend à séparer l'intérieur du
boîtier d'une chambre relais 29. Le passage dans le siège 24 ne communique avec l'arrière
de la membrane 16 du clapet pilote que par l'intermédiaire de cette chambre relais.
Pour éviter une interférence intempestive entre l'action de la masselotte et celle
de la capsule altimétrique 26, la chambre relais 29 contient un clapet double 30 qu'une
lame élastique de rappel 31 maintient au repos dans une position où il sépare la'chambre
relais du boîtier de la capsule et, par contre, relie la chambre relais 29 au passage
dans le siège 24
'(figure 1). Par contre, lorsque l'organe d'obturation 27 est appliqué sur son siège,
le poussoir prolongateur 28 repousse le clapet double 30 et sépare la chambre:relais
29 du passage ménagé dans le siège 24.
[0020] La surface d'action sur l'obturateur 27 de la pression qui règne dans la chambre
relais 29 est choisie de façon que la pression dans cette chambre s'établisse à une
valeur fonction de la pression dans la cabine, donc de l'altitude.
[0021] L'installation comporte également un orifice de fuite calibré 32 reliant la conduite
10 à la chambre relais et à l'arrière de la membrane 16.
[0022] Dans l'installation représentée, le débit gazeux admis par la soupape 12 n'est pas
envoyé directement dans les poches du pantalon de protection. Ce gaz est utilisé comme
fluide d'entraînement dans un éjecteur 34 alimenté en air en provenance de la cabine
par l'intermédiaire d'un clapet anti-retour 35.
[0023] Cette disposition présente plusieurs avantages. Le débit primaire est considérablement
plus faible que le débit à fournir au pantalon, ce qui permet de miniaturiser l'installation
et notamment ses organes mobiles. On réduit de façon considérable la consommation
de gaz provenant de la conduite 10, ce qui est particulièrement important dans le
cas où ce gaz est constitué par de l'oxygène qui alimente également le dispositif
respiratoire : le rapport des débits d'air entraîné et de gaz d'entraînement peut
être de 8 à 1. Enfin, les pointes de débit sont considérablement réduites et deviennent
compatibles avec les possibilités des convertisseurs d'oxygène liquide.
[0024] On a montré sur la figure 1, en tirets, des moyens permettant de prégonfler les poches
du pantalon de protection avant même que la masselotte soit soumise à une accélération.
Ces moyens comportent une électrovanne 36 et un circuit électrique 37 de commande.
Cette disposition est particulièrement commode à mettre en oeuvre si l'nvion est muni
d'un système de gouverne à transmission d'ordres par voie électrique. Dans ce cas
en effet, il suffit de prélever le signal électrique sur la transmission et de le
traiter. Le mode de traitement utilisé dépendra d'une part, des caractéristiques acrodynamiques
et de commande de l'avion, d'autre part, de paramètres de situation, tels que par
exemple la vitesse, l'altitude, etc.
[0025] Dans la pratique, le circuit électrique comportera en général essentiellement un
temporisateur qui, à réception d'un signal indiquant que la position de gouverne va
provoquer une accélération suivant la direction A, appliquera à l'électrovanne 36
un signal d'ouverture pendant une durée prédéterminée, correspondant à l'établissement
d'une pression appropriée (typiquement secondes).
[0026] L'intérêt du prégonflage des poches du pantalon de protection contre les accélérations
apparaît immédiatement si l'on se reporte à la figure 3, qui montre la variation du
volume V de ces poches en fonction de la pression p par rapport à l'ambiance. Lorsqu'on
admet du gaz sous pression dans les poches, à partir d'une conduite dont le débit
est forcément limité, dans une première étape le volume des poches augmente. Puis,
une fois les poches complètement dilatées, le volume ne change plus et la pression
augmente jusqu'à atteindre la valeur qui règne dans la conduite d'alimentation.
[0027] Le pilote n'est évidemment protégé qu'à partir du moment où la pression dans les
poches est proche de la valeur définitive. Or, l'établissement de cette valeur peut
nécessiter un temps de l'ordre de la seconde, suffisant pour que le pilote ait subi
l'action des accélérations à un point tel que ses facultés s'en ressentent temporairement.
Un prêgonflage amenant, avant que les accélérations ne soient subies, le point représentatif
de l'état des poches en 39, sur la figure 3, permet d'écarter les insuffisances des
systèmes antérieurs.
[0028] La prégonflage peut être effectué, comme indiqué sur la figure 1, à l'aide d'un système
temporisateur qui limite indirectement la pression atteinte. On peut aussi utiliser
un clapet taré associé à l'électrovanhe 36. fermant l'alimentation dès que la pression
arrive à la valeur indiquée
' par le point 39, qui peut par exemple correspondre à une pression de l'ordre des
deux tiers de la pression définitive.
[0029] La commande électrique sera prévue pour n'intervenir que si le braquage des gouvernes
annonce une accélération supérieure au seuil normalement.prévu pour les valves anti-g
classiques, de l'ordre de 2 g en général
[0030] Le mode de réalisation de la figure 1 est suspect tible de nombreuses variantes.
A titre d'exemple, celui schématisé sur la figure 4 (où seuls ont été représentés
les éléments appartenant à un circuit différent de celui de la figure 1 ) ne comporte
pas de clapet à double effet, Le point 38, auquel se raccordent le clapet de sécurité
18, la chambre arrière du clapet pilote 15, le clapet de retour 19 et l'orifice étranglé
32, est relié directement au siège 24. Mais la chambre 21 n'est pas reliée à l'atmosphère,
mais à la chambre occupée par la capsule 29 Cette dernière chambre est de son côté
reliée à l'atmosphère.
[0031] Ce mode de réalisation est plus simple que celui de la figure 1. Mais, en contrepartie,
les effets du régulateur à masselotte et de la capsule altimétrique se cumulent. En
d'autres termes, la surpression qui sera créée à la sortie de la soupape 12 sera la
somme de la surpression fonction de l'accélération provoquée par le régulateur et
de la surpression provoquée par la capsule . altimétrique. Cette solution reste cependant
fiable dans la plupart des cas. En effet, la surpression reste limitée à la valeur
de tarage du clapet de sécurité 18 (470 mbars par exemple).
[0032] On a également indiqué sur la figure 4 un montage classique de vérification avant
le vol, dont peut également être équipé le dispositif de la figure 1. Ce dispositif
de vérification est placé encre la sortie 39 de la chambre occupée par la capsule
altimétrique 26 et l'atmosphère. Cans le cas de la figure 1, il serait placé entra
la chambre 21 et l'atmosphère. Il comprend un bouton-poussoir 40 repoussé par un ressort
dans une position où il laisse communiquer la sortie 39 et l'atmosphère. En pressant
sur ce bouton, l'opérateur sépare la sortie 39 de l'atmosphère, la pression augmente
derrière la membrane 16 du clapet pilote et les poches du pantalon de protection se
gonflent jusqu'à un niveau de pression fixé par le clapet de vérification 41.
[0033] Dans la variante de réalisation montrée schématiquement en figure 5, comme dans le
cas de la figure 1, il n'y a pas addition des ordres, mais prépondérance de celui
qui fixe la surpression la plus élevée. Le dispositif est alimenté, d'une part, par
la conduite d'alimentation normale 10 en oxygène, d'autre part, par la conduite d'alimentation
de secours 42 portée par le siège éjectaole. Sur la figure 5, les éléments correspondant
à ceux de la figure 1 portent le même numéro de référence. On retrouve la masselotte
20 et ses systèmes annexes ainsi que la capsule altimétrique 26. Au lieu de prévoir
un orifice calibré 32 alimentant le point 38, le dispositif comporte un premier orifice
calibré 43 reliant la conduite d'alimentation normale 10 au passage ménagé dans le
siège 24 de la masselotte et un second orifice calibré 44 reliant la conduite de secours
42 au passage de liaison entre la chambre occupée par la capsule 26 et le clapet double
30. Celui-ci n'est pas muni de ressort de rappel. Le clapet principal 12 est alimenté
à partir de la conduite normale 10.
[0034] Cette disposition permet, en cas d'éjection, de réserver l'alimentation de secours,
de capacité limitée, aux fonctions indispensables, comme on va le voir maintenant.
[0035] Le conduite normale 10 est généralement alimentée par un convertisseur d'oxygène
liquide 46 porté par l'avion. La conduite de secours 42 est munie d'une bouteille
de gaz conprimé 47: munie d'un détendeur 48, portée par le siège. Un clapet anti-retour
49 permet au convertisseur 46 d'alimenter également la conduite de secours 42, sauf
en cas d' éjection.
[0036] En fonctionnement normal, le convertisseur 46 alimente les poches du pantalon onction
anti-g). Il aliments également le masque ou le casque du pilote et les poches du blouson
(fonctions respiratoires et pressurisation).
[0037] En cas d'éjection à haute altitude, les poches du. pantalon sont déjà gonflées ;
la fonction anti-g ne peut plus être remplie, le :siège 24 de la masselotte 20 perdant
son alimentation le clapet 49 se ferme, isolant la conduite 42 qui continue à alimenter
le compartiment de la capsule 26. Cslle-ci va, au fur et à mesure de la descente en
parachute, diminuer la pression dans les poches du pantalon en diminuant la pression
qui règne derrière le clapet 19.
[0038] En montant plusieurs clapets doubles tels que 30 en cascade, on peut mélanger un
nombre d'ordres supérieur à deux, en dcnnant prépondérance à celui qui est le plus
fort.
[0039] On peut remplacer la capsule altimétrique 26 par une prise de pression à partir du
régulateur la demande qui fournit du gaz respiratoire au porteur du pantalon, La prise
peut être faite sur l'étage haute pression du régulateur, avec réduction intermédiaire
de pression. Elle peut aussi être faite sur la sortie d'utilisation. Le clapet double
30 évite dans le cas des figures 1 et 5 toute action de la masselotte 20 sur la pression
du mélange respiratoire.:Le régulateur est par exemple du type décrit dans le brevet
FR 74 34826, publié sous le n° 2 288 346.
[0040] On a jusqu'ici décrit essentiellement la commande de la pression dans les poches
du pantalon pour remplir les fonctions de protection anti-g et de pressurisation.
Comme on l'a indiqué plus haut, le régulateur de mélange respiratoire de l'installation
est avantageusement prévu pour coopérer avec le régulateur anti-g à la protection
contre les accélérations.
pour plus de clarté.
[0041] Le régulateur respiratoire 54 est avantageusement prévu pour créer une surpression
en cas d'accélération, Pour cela, on peut soit ajouter au régulateur 54 une masselotte,
soit lui faire parvenir un signal l provenant du régulateur 53. Dans le second cas,
il suffira de prélever la pression entre le siège e 24 et le clapet double 30 (figure
1) ou bien è la sortie du régulateur 54 et de l'amener au urégulateur 53 par l'intermédiaire
d'un diviseur de pression 55, comme schématisé sur la figure 6. Dans le premier cas,
on peut adopter la disposition schématises sur la figure 7. Le compartiment situé
en arrière de la membrane de demande 58 est relié de façon classique par une fuite
calibres 57 à l'alimentation en oxygène et , par un passage commandé par une capsule
altimétrique 58. àl'atmosphère de la cabine. Mais, sur le trajet entre la capsule
et l'atmosphère, est interposée une masselotte 59, prévue pour donner une surpression
en fonction de l'accélération nettement moins croissante que celle commandée par la
masselotte 20. Du fait que les surpressions commandées par la masselotte 59 resteront
toujours faibles, il y a peu d'inconvénient à additionner les ordres de la masselotte
et de la capsule. Cependant, un montage à mélange des ordres par clapet double comparable
à celui des figures 1 et 5 est possible.
1. installation destinée à fournir le mélange respiratoire aux membres d'équipage
d'avion de combat et à les protéger contre les effets de l'accélération, comprenant
un régulateur de mélange respiratoire et un régulateur anti-g commandant la pression
de gaz dans les poches d'un pantalon de protection, dont l'organe de détection est
constitué par une masselotte déplaçable suivant la direction d'accélération à laquelle
est sensible le porteur du pantalon et établissant, dans lesdites poches, une pression
fonction croissante de l'accélération,
caractérisée par des moyens (26,27) destinés à établir dans lesdites poches une pression
fonction croissante de l'altitude, indépendamment de l'accélération.
2. Installation suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens destinés
à établir,dans lesdites poches, une pression croissant avec l'altitude sont commandés
par une capsule altimétrique (26) associée à une soupape (27) ou par une prise de
pression sur le régulateur de mélange respiratoire.
3. Installation suivant la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la masselotte
(20) est constituée par une masse suspendue par une membrane (22] placée perpendiculairement
à l'axe des accélérations à détecter et dans un plan passant approximativement par
le centre de gravité de la masse qui comporte une surface située perpendiculairement
à la direction des accélérations à détecter, passant par le centre de gravité de la
masse et destinée à s'appliquer contre un siège fixe {24} sous l'action desdites accélérations,
contre l'effort de moyens élastiques de rappel (25).
4. Installation suivant l'une quelconque des revendications précédentes, alimentée
par de l'oxygène sous pression, caractérisée en ce que ledit régulateur anti-g comporte
un éjecteur à venturi (34) de dilution du débit d'oxygène par de l'air en provenance
de la cabine.
5. Installation suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce qu'elle comporte un régulateur de mélange respiratoire muni d'un système (55
ou 59) mettant ce mélange en surpression en réponse à une accélération.
6. Installation suivant la revendication 5, caractérisée en ce que la surpression
est commandée soit par une masselotte additionnelle (59) prévue pour provoquer, à
accélération égale, une surpression inférieure à celle commandée par la masselotte
du régulateur anti-g, soit par un ordre provenant du régulateur anti-g avec interposition
d'un diviseur de pression (55).
7. Installation suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce qu'elle comporte au moins un clapet à double effet (30) de mélange d'ordres
provenant d'organes de régulation différents, tels que l'organe (20) de détection
des accélérations et l'élément (26,27) sensible à l'altitude, pour déterminer la pression
dans les poches du pantalon de protection (51) en réponse à celui des ordres qui correspond
à la pression la plus élevée.
8. Installation suivant la revendication 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que le régulateur
anti-g comprend une soupape principale (12) interposée entre une alimentation en gaz
sous pression et lesdites poches, dont l'organe mobile est constitué par une membrane
soumise à une pression réglée par un clapet pilote (15) commandé par la pression qui
règne dans une chambre alimentée par une prise de pression à partir du régulateur
de mélange respiratoire et par la sortie d'un clapet commandé par la masselotte et
contenant un clapet à double effet automatique (30) qui sépare la chambre de l'alimentation
à la pression la moins élevée.
9. Installation suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que ledit régulateur anti-g comporte, en plus de l'organe de détection constitué
par une masselotte (20), des moyens (36,37) permettant de prégonfler, sous une pression
limitée, les poches du pantalon à partir d'un ordre électrique provenant des commandes
de vol lorsque celles-ci sont placées dans une position qui provoquera une accélération.
10. Installation suivant l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant
une source d'alimentation normale en oxygène, telle qu'un convertisseur d'oxygène
liquide (46), et une source de secours (47), liée au siège éjectable du membre d'équipage,
caractérisée par des moyens (49) pour interdire la commande de l'alimentation des
poches du pantalon par la masselotte du régulateur anti-g en cas d'éjection.