[0001] La présente invention a trait à un système de fixation destiné à permettre la solidarisation
               d'un appareil à gaz et d'une cartouche de fluide sous pression. Elle concerne plus
               précisément, mais non exclusivement, un système de fixation avec une cartouche du
               type "aérosol" contenant un gaz combustible liquéfié, par exemple du butane. Pour
               mémoire, on rappelle que ces cartouches comprennent en général un corps cylindrique
               avec dôme supérieur convexe, une coupelle concave sertie sur le dôme supérieur, une
               valve de prélèvement et/ou remplissage logée au centre de la coupelle concave. Les
               deux bords sertis appartenant respectivement au dôme convexe et à la coupelle concave
               déterminent un rebord annulaire à l'intérieur et sous lequel peuvent venir s'encliqueter
               les organes d'accrochage du système de fixation mentionné précédemment.
 
            [0002] Pour certaines applications, notamment soudage, éclairage et cuisson, il est connu
               de fixer des dispositifs correspondants sur des cartouches aérosol contenant du butane
               liquéfié, l'ensemble cartouche-dispositif constituant alors un appareil portatif pouvant
               être aisément maintenu en main par le corps cylindrique de la cartouche.
 
            [0003] Deux problèmes apparemment contradictoires doivent être résolus pour des appareils
               portatifs tels qu'évoqués au paragraphe précédent. Tout d'abord, le dispositif fixé
               sur la cartouche doit faire corps avec cette dernière, ce qui signifie que le système
               de fixation mis en oeuvre doit apporter une solidarisation rigide du dispositif sur
               la cartouche, de manière à éviter tout mouvement relatif de ces deux éléments, susceptible
               d'engendrer une fuite de gaz combustible. Par ailleurs, ces appareils pouvant tomber
               accidentellement, il est primordial que l'effort nécessaire pour désolidariser le
               dispositif de la cartouche soit inférieur à celui indispensable pour dessertir la
               coupelle du dôme supérie.r de la cartouche, de manière que ces chutes entraînent une
               sépamtion du dispositif à partir de la cartouche, et non une fuite de jaz combustible
               à la jonction coupelle-dôme.
 
            [0004] Dans ce contexte, il faut donc trouver un système de fixation qui permette de "doser"
               convenablement l'effort de solidarisation du dispositif sur la cartouche entre les
               deux limites évoquées précédemment, et ce en assurant une fonction supplémentaire
               non rencontrée pour les principaux systèmes équivalents de l'art anté- rieur, à savoir
               un positionnement rigide du dispositif sur la cartouche.
 
            [0005] A cette fin, selon la présente invention, l'on a trouvé qu'un système de fixation
               conforme à la définition générale suivante convenait bien à la solution du problème
               technique précédent.
 
            [0006] Un système de fixation selon l'invention, comprend :
               
               
- un noyau central solidaire de l'appareil, comportait des moyens de prélèvement de
                  fluide destinés à coopérer avec la valve de la cartouche.
               - une pièce annulaire entourant le noyau central, iportant sur son pourtour plusieurs
                  organes d'accrochage encliquetables à l'intérieur et sous le bourrelet annulaire de
                  la cartouche ; chaque organe d'accrochage comporte, d'une part une griffe d'accrochage
                  mobile vers la paroi en creux du bourrelet annulaire de la cartouche, et d'autre part
                  un moyen de blocage positif de ladite griffe à l'intérieur et sous le bourrelet précité,
                  actionné par le noyau central, lors du vissage (défini ci-après) ce dernier à l'intérieur
                  de la pièce annulaire
               - des moyens de déplacement axial du noyau central par rap- port et à l'intérieur
                  de la pièce annulaire, consistant en un taraudage à l'intérieur de ladite pièce, et
                  en un filetage à l'extérieur du noyau central, coopérant avec le taraudage.
 
            [0007] Le moyen de blocage de chaque organe d'accrochage comprend préférablement un élément
               de poussée sur lequel la partie inférieure du noyau central vient en appui.
 
            [0008] Par moyen de blocage positif, on entend un moyen distinct des autres organes du système
               de fixation, permettant d'accomplir de manière réversible une fonction nouvelle, à
               savoir amener la griffe de chaque organe d'accrochage en pression contre la paroi
               interne du bourrelet annulaire de la cartouche.
 
            [0009] Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention,
               les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de
               procurer.
 
            [0010] 
               
               Fig. 1 montre un système de fixation suivant l'invention solidaire en partie d'un
                  appareil à gaz et destiné à être associé à une cartouche de gaz sous pression pourvue
                  d'une valve de prélèvement.
               Fig. 2 est une vue par dessus de la pièce annulaire du système représenté à la figure
                  1.
               Fig. 3 montre le système suivant l'invention au début du vissage de l'appareil sur
                  la pièce annulaire.
               Fig. 4 est une vue semblable à celle de fig. 3 mais illustrant le système de fixation
                  en position de fonctionnement de l'appareil.
               Fig. 5 montre schématiquement à l'état démonté les deux pièces principales d'un système
                  suivant l'invention.
               Fig. 6 en est une vue à l'état monté illustrant la manière dont la pièce annulaire
                  est rendue définitivement solidaire de l'appareil.
               Fig. 7 en est une coupe suivant VII-VII (fig. 6).
               Fig. 8 est une vue semblable à celle de fig. 4 mais illustrant une variante de réalisation
                  des organes d'accrochage.
               Fig. 9, 10 et 11 sont des coupes transversales de la pièce annulaire selon la figure
                  8, illustrant différentes manières de monter les organes d'accrochage.
               Fig. 12 illustre une autre variante du système de fixation suivant l'invention.
               Fig. 13 est une vue par dessous de la pièce annulare du système de fig. 12.
 
            [0011] On a représenté en fig. 1 une cartouche 1 de fluide sous pression tel que du butane
               liquéfié, affectant la forme d'un réservoir pour aérosol, ainsi qu'un système de fixation
               suivant l'invention destiné à permettre d'associer un appareil à gaz 2 à ladite cartouche.
 
            [0012] A la manière connue la cartouche 1 comporte un corps cylindrique la avec dôme supérieur
               convexe 1b ; une coupelle concave 1c est sertie sur le dôme 1b et forme avec lui un
               bourrelet annulaire lc. Une valve de prélèvement la est disposée au centre de la coupelle
               lc.
 
            [0013] L'appareil 2 est pourvu d'un noyau central 4 fileté extérieurement comportant dans
               son centre un dispositif connu à prélèvement 5 destiné à coopérer avec la valve le
               de la cartouche 1.
 
            [0014] Le système suivant l'invention est encore composé d'une pièce annulaire 3 réalisée
               sous la forme d'une cloche cylindrique 6 surmontée d'une cheminée tubulaire et centrale
               Cette dernière comporte un taraudage coopérant avec le filetage du noyau 4.
 
            [0015] Comme montré en fig. 2, la jonction de la cheminée et de la face supérieure 6a de
               la cloche 6 est pourvue de quatre ouvertures 2 disposées à 90° les unes des autres
               et qui s'étendent partie dans la paroi supérieure de la cloche, partie dans la cheminée
               7. Chacune des ouvertures permet le passage d'une griffe 9 (ou organe d'accrochage)
               réalisée sous la forme d'une lame d'acier à ressort convenablement coudée et qui est
               rivée à une extrémité sur la face supérieure 6a de la cloche 6. Chaque griffe 9 comprend
               une partie rectiligne 9a solidarisée à la face 6a au moyen d'un rivet 10 et qui se
               prolonge par une partie 9b tournée vers le bas traversant l'ouverture 8 correspondante,
               suivie d'un talon d'accrochage 9c cambré vers l'extérieur auquel fait suite une patte
               9d (formant moyen de blocage) orientée vers le centre et obliquement par rapport à
               l'horizontale. Cette patte 9d, qui s'étend au moins partiellement sous la partie inférieure
               du noyau 4, constitue un élément de poussÉe de la griffe correspondante. L'ensemble
               des talons 9c des griffes 9 est en gros situé sur une circonférence de diamètre légèrement
               supérieur à celui intérieur du bourrelet 1d. Ainsi lorsque le noyau central 4 est
               légèrement vissé dans l'alésage taraudé de la cheminée 7 il est possible d'encliqueter
               les griffes à l'intérieur et sous le bourrelet la (fig. 3), la face inférieure 6b
               de la cloche 6 venant en appui contre le dessus du bourrelet précité.
 
            [0016] Lorsque l'utilisateur maintient la pièce annulaire 3 angulairement fixe tandis quil
               fait tourner l'appareil 2, son noyau central 4 se déplace ax.element vers le bas par
               rapport et à l'intérieur de la cloche 6, par vissage dans l'alésage taraudé de la
               cheminée 7. L'extrémité libre ou partie inférieure du noyau 4 vient alors actionner
               le moye de blocage de chaque organe d'accrochage 9, et plus précisément gir contre
               les pattes ou éléments de poussée 9d des griffes 9 ervue de mouvoir élastiquement
               les talons 9c de manière centrifug vers la paroi en creux du bourrelet 1d ; les talons
               9c viennent ,insi se verrouiller positivement sous le bourrelet Id de la cartuche
               1. A ce moment le dispositif 5 du noyau 4 agit sur la val le de la cartouche 1 pour
               l'ouvrir afin que le gaz que contient a cartouche puisse s'écouler par un canal 5a
               en direction de 1 partie active de l'appareil 2 qui comprend généralement un robinet
               d'arrêt. On assiste donc à une solidarisation rigide de l'appareil 2 par rapport à
               la cartouche 1 par blocage positif des griffes 9 sous le bourrelet la venant s'ajouter
               à l'encliquetage élastique des mêmes griffes. En faisant varier le nombre de griffes
               9, il est possible de modifier l'effort nécessaire à la désolidarisation de l'appareil
               et de la cartouche, donc d'adapter cet effort par rapport à celui nécessaire au dessertissage
               de la cartouche.
 
            [0017] En vue d'éviter la perte de la pièce annulaire 3 par dévissage intempestif à partir
               du noyau 4 de l'appareil 2 lorsque ce dernier n'est pas associé à une cartouche, on
               effectue dans le noyau une gorge 4a située du côté du noyau associé à l'appareil 2
               et l'on pratique dans la cheminée tubulaire 7 de la pièce annulaire 3 au moins deux
               fentes 7a, 7b orientés parallèlement à l'extrémité supérieure de ladite cheminée.
               Après vissage du noyau 4 dans l'alésage taraudé de la cheminée 7 on peut déformer
               le haut de cette cheminée au-dessus des fentes 7a, 7b de manière à former deux saillies
               7c, 7d (fig. 6 et 7) tournées vers l'intérieur et dont la distance est inférieure
               au diamètre extérieur du noyau tout en étant légèrement supérieure à celui du fond
               de la gorge 4a. La hauteur de celle-ci est, bien entendu, prévue de manière que les
               saillies 7c, 7d n'empêchent pas l'extrémité libre du noyau 4 d'agir sur les pattes
               9d des griffes 9.
 
            [0018] On a représenté en fig. 8 une variante d'exécution des organes d'accrochage qui se
               trouvent chacun réalisé sous la forme d'un élément pivotant comportant au moins deux
               dents. Dans la forme avantageuse d'exécution de fig. 8 la pièce annulaire 3 ne comporte
               plus les ouvertures 8, mais la cheminée 7 se prolonge vers le bas par une jupe interne
               11 qui s'étend concentriquement à la périphérie de la cloche 6. La jupe 11 qui comporte
               une certaine épaisseur est pourvue d'au moins deux entailles parallèles lla, Ilb diamétralement
               opposées à travers lesquelles s'étend un axe, réalisé sous la forme d'une goupille
               cylindrique 12 fixée à la jupe 11 par tous moyens non représentés, par exemple par
               rivetage, et autour de laquelle est montée à rotation libre une roulette 13 formant
               l'élément pivotant précité, comportant quatre dents 14 régulièrement réparties sur
               sa périphérie.
 
            [0019] Lorsqu'on présente le dispositif suivant fig. 8 et 9 en face du bourrelet ld de la
               cartouche 1 celui-ci coopère avec une des dents des roulettes 13 ; lorsqu'on poursuit
               le mouvement de déplacement de l'ensemble 2-3 en direction de la cartouche, on provoque
               la rotation des roulettes 13. L'une des dents de chacune de ces roulettes, formant
               alors élément d'accrochage, s'encliquette donc sous le bourrelet ld tandis que sa
               dent diamétralement opposée, formant alors élément de poussée, vient se disposer en
               face de l'extrémité inférieure du noyau 4.En fin de vissage de ce dernier par rapport
               à la cheminée 7, on comprend aisément qu'on provoque le blocage positif de la dent
               d'accrochage sous le bourrelet la par action de l'extrémité du noyau 4 contre la dent
               de poussée.
 
            [0020] On notera que dans cette forme d'exécution le moyen de rendre indémontable la pièce
               annulaire 3 du noyau 4 consiste en une goupille 15 rendue solidaire de la cheminée
               7 et qui est engagée transversalement dans celle-ci de manière qu'elle se trouve dans
               la gorge 4a du noyau.
 
            [0021] Dans la variante de fig. 10 la jupe 11 est pourvue d'une gorge intérieure llc dans
               laquelle est engagé un jonc circulaire élastique 16 qui constitue l'axe d'articulation
               des roulettes 13.
 
            [0022] Comme montré en fig. 11 on pourrait ménager dans la jupe 11 une gorge extérieure
               lld dans laquelle serait engagé le jonc 16.
 
            [0023] Selon fig. 8 à 11, il est possible de modifier l'effort de désolidarisation de l'appareil
               et de la cartouche, en fonction du nombre de roulettes 13, et/ou de la forme et/ou
               de l'emplacement de l'axe d'articulation desdites roulettes.
 
            [0024] On a représenté en fig. 12 un mode d'exécution préféré du système de fixation suivant
               l'invention. Le noyau central 4 comporte à sa partie inférieure une portée 4b de diamètre
               inférieur à celui à fond de filet de sa partie filetée et qui se termine par un chanfrein
               4c. La portée 4b diminue donc de manière sensible la longueur filetée du noyau 4.
 
            [0025] La pièce annulaire 3 est réalisée sous la forme d'un organe moulé en une matière
               plastique appropriée. Elle comprend un écrou cylindrique 17 se prolongeant vers le
               bas par une douille 18 comportant quatre fentes radiales 19 de sorte que cette douille
               est constituée par quatre mors élastiques indépendants 20 reliés à l'écrou 17. La
               douille 18 est pourvue d'un alésage conique 21 ouvert vers le haut faisant suite à
               la partie taraudée de l'écrou 17 et qui se prolonge en direction du bas par un second
               alésage tronconique 22 à conicité plus importante ; ainsi se trouve déterminé sur
               chaque mors un élément de poussée 23 sous la forme d'une surface oblique tournée vers
               l'intérieur. La périphérie extérieure de la douille 18, donc aussi chacun des mors
               20, comporte une saillie 24 formant talon d'accrochage surmonté d'une collerette ou
               bec 25. Enfin l'écrou 17 est pourvu de deux ailettes 17a, 17b destinées à faciliter
               son actionnement.
 
            [0026] La pièce annulaire 3 étant vissée partiellement ou non sur le filetage du noyau central
               4, on peut engager élastiquement les talons 24 sous la partie intérieure du bourrelet
               Id de la cartouche 1. Si l'on immobilise angulairement la prèce annulaire 3 au moyen
               des ailettes 17a, 17b et qu'on visse le noyau 4 dans ladite pièce, le chanfrein 4c
               du noyau vient à la fin :u vissage porter contre l'alésage tronconique 22, ce qui
               entraîre un mouvement des mors 20 de manière centrifuge si bien que leurs talons 24
               viennent se bloquer sous le bourrelet ld de la cart:uche 1, de la même façon que le
               talon 9c des griffes 9 décrites :n référence à fig. 3.
 
            [0027] Là encore, conformément à fig. 12 et 13, il est possible de modifier l'effort de
               désolidarisation cartouche-appareil, en limitant la résistance mécanique des mors
               élastiques 20, la séparabilité de l'organe moulé 3 le rendant facilement remplaçable.
 
            [0028] Dans toutes les variantes décrites ;lus haut, lorsque le noyau est dévissé par rapport
               à la pièce nnulaire, les organes d'accrochage sont libérés de l'action de blocage
               positif si bien qu'on peut aisément dégager élastiquement le système de fixation de
               la cartouche. Dans le cas illustré en fig. 12 et 13 on choisira de réaliser la pièce
               annulaire 3 en une matière plastique suffisamment rigide et élastique. A titre d'exemple
               non limitatif on peut citer le polypropylène comme matière susceptible de convenir
               particulièrement bien à sa réalisation.
 
            [0029] Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à
               titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne
               sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents.
 
          
         
            
            1. Système de fixation d'un appareil sur une cartouche de fluide sous pression, comportant
               une valve de prélèvement et/ou de remplissage et un bourrelet annulaire entourant
               cette valve, ledit système de fixation comprenant :
               
               
- un noyau central solidaire dudit appareil, comportant des moyens de prélèvement
                  de fluide destinés à coopérer avec la valve de ladite cartouche ;
               
               - une pièce annulaire entourant le noyau central, comportant sur son pourtour plusieurs
                  organes d'accrochage encliquetables à l'intérieur et sous le bourrelet annulaire de
                  la cartouche ;
               
               - des moyens de déplacement axial du noyau central par rapport et à l'intérieur de
                  la pièce annulaire, caractérisé en ce que, en combinaison :
               
               1° Les moyens de déplacement axial comprennent d'une part un taraudage à l'intérieur
                  de la pièce annulaire, et d'autre part un filetage à l'extérieur du noyau central,
                  et avec lequel coopère ledit taraudage ;
               
               2° Chaque organe d'accrochage comporte, d'une part un talon d'accrochage mobile vers
                  la paroi en creux du bourrelet annulaire de la cartouche, et d'autre part un moyen
                  de blocage positif dudit talon à l'intérieur et sous ledit bourrelet, actionné directement
                  par la partie inférieure du noyau central, lors du déplacement axial de ce dernier
                  à l'intérieur de la pièce annulaire.
 2. Système suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de blocage de
               chaque organe d'accrochage comprend un élément de poussée sur lequel la partie inférieure
               du noyau central vient en appui par vissage.
 
            3. Système selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque organe d'accrochage
               consiste en une lame métallique élastique conformée en griffe, fixée à une extrémité
               sur la pièce annulaire, dont l'extrémité opposée prend la forme d'un prolongement
               oblique formant ledit élément de poussée, qui s'étend au moins partiellement sous
               la partie inférieure du noyau central, ladite griffe comprenant une partie intermédiaire
               conformée en talon d'accrochage.
 
            4. Système suivant la revendication 3, caractérisé en ce que la pièce annulaire affecte
               la forme d'une cloche comportant une cheminée centrale dans laquelle est pratiqué
               le taraudage, ladite pièce annulaire étant pourvue d'ouvertures permettant le passage
               de chaque lame métallique d'accrochage qui se trouve rivée sur la face supérieure
               de ladite cloche.
 
            5. Système suivant la revendication 4, caractérisé en ce que la pièce annulaire comporte
               des moyens pour la rendre inséparable du noyau central de l'appareil.
 
            6. Système suivant la revendication 5, caractérisé en ce que la partie haute du noyau
               central est pourvue d'au moins une gorge périphérique dans laquelle vient se loger
               au moins une partie en saillie orientée vers l'intérieur de la cheminée, la gorge
               étant prévue de hauteur telle que la pièce puisse provoquer le blocage positif des
               organes d'accrochage.
 
            7. Système suivant la revendication 2, caractérisé en ce que chaque organe d'accrochage
               consiste en un élément pivotant comprenant au moins deux dents, l'une formant ledit
               talon d'accrochage et l'autre opposée formant ledit élément de poussée.
 
            8. Système suivant la revendication 7, caractérisé en ce que chaque élément pivotant
               est monté à rotation autour d'une goupille retenue dans une jupe solidaire de la pièce
               annulaire.
 
            9. Système suivant la revendication 7, caractérisé en ce que les éléments pivotants
               sont montés à rotation autour d'un jonc circulaire retenu dans une gorge de la pièce
               annulaire.
 
            10. Système suivant la revendication 9, caractérisé en ce que le jonc est prévu élastique
               de manière à se maintenir de lui-même dans la gorge pratiquée dans la pièce annulaire.
 
            Il.Système suivant la revendication 9, caractérisé en ce que le jonc est logé dans
               une gorge interne pratiquée dans une jupe interne de la pièce annulaire.
 
            12. Système suivant la revendication 2, caractérisé en ce que chaque crgane d'accrochage
               a la forme d'un mors élastique comprenant vers l'extérieur une saillie formant ledit
               talon d'accrochage, et vers l'intérieur une partie avec surface oblique formant ledit
               élément de poussée.
 
            13. Système suivant la revendication 12, caractérisé en ce que chaque organe d'accrochage
               comporte en outre un bec qui vient s'appliquer contre le dessus du bourrelet annulaire
               de la cartouche lorsque ledit organe est bloqué positivement sous le bourrelet.