[0001] La présente invention concerne une installation de chronométrage avec prise de vue
de télévision, comportant des moyens de mesure du temps aptes à faire démarrer, à
partir d'une injonction de start, un comptage de temps de chronométrage, des moyens
de prise devue de télévision qui fournissent un signal vidéo reproduisant une image
de télévision à cinquante images ou demi-images par seconde, des moyens pour obtenir
sous forme de caractères numériques le temps de chronométrage compté à partir de l'injonction
de start, et des moyens de surimpression vidéo pour superposer au dit signal viédo
reproduisant la dite image un signal vidéo complémentaire établissant l'images des
caractères numériques en surimpression sur la dite image de télévision. Ce genre d'installation
est connu et ne pose pas de problème particulier lorsqu'il s'agit simplement de fournir
aux téléspectateurs, en même temps que les images du déroulement d'une compétition
sportive, l'indication de l'écoulement du temps sans laquelle le spectagle ces joutes
sportives perdrait une bonne partie de son intérêt. Tant que le chronométrage est
en cours, seules les indications numériques des secondes et des minutes, parfois des
heures, sont présentées sur l'écran de manière à pouvoir être lues, l'indication des
dixièmes de seconde est également donnée mais évolue trop rapidement pour que le téléspectateur
puisse réellement l'appréhender. Quant à l'indication des centièmes de seconde, elle
reste inexistante sur l'écran tant que le chronométrage est en cours. A l'instant
où le chronométrage est stoppé, le plus souvent à l'aide d'un agencement à cellule
photo-électrique disposée sur une ligne d'arrivée, l'affichage complet comprenant
les dixièmes et les centièmes de seconde est donné sur l'écran, mais il est alors
statique et peut être fourni aisément sans égard à la structure séquentielle des images
transmises.
[0002] On n'avait toutefois guère envisagé jusqu'à présent d'utiliser ce chronométrage de
télévision en même temps comme chronométrage officiel et l'on disposait d'un agencement
de chronométrage au moins en partie indépendant de l'installation de chronométrage
pour la télévision. Le chronométrage officiel incluait souvent un film, enregistré
photographiquement ou magnétoscopiquement, des derniers instants de la course chronométrée,
afin de permettre par exemple d'arbitrer des contestations relatives au chronométrage.
[0003] Il serait bien sûr avantageux de pouvoir concentrer en une seule installation celle
qui concerne le chronométrage de télévision et celle qui concerne le chronométrage
officiel, avec prise de vue des derniers instants de la course. Comme l'enregistrement
d'un signal vidéo et sa reproduction image par image peuvent être actuellement effectués
sans difficulté à l'aide d'appareils devenus de type courant, il serait bien sûr possible
- et avantageux - de faire défiler chacune des images sucessives captées par l'installation
de télévision, et il ne serait guère compliqué de donner sur chaque image de télévision
l'indication de chronométrage non seulement des secondes et des dixièmes de seconde
mais encore des centièmes de seconde (qui à vitesse normale seraient bien sûr insaisissables).
[0004] Les tentatives faites dans ce sens se sont toutefois heurtées à certains problèmes
inhérents au mode de fonctionnement d'une installation de télévision. En effet, une
image de télévision, à l'encontre d'une image de filmcinématographique, n'est pas
une image instantanée mais une image appréhendée à l'aide d'un balayage qui dure un
certain temps. Dans le système standard CCIR, on a vingt-cinq images par seconde,
mais chacune est formée de deux images partielles entrelacées qui durent 1/ 50 sec
et qui couvrent, avec une définition moindre, toute la surface de vision. Il est possible,
et on le fera tout au long du présent exposé, de considérer ces images partielles
qui se suivent à une cadence de cinquante par seconde comme images complètes, eu égard
au but poursuivi. Toutefois, cinquante images par seconde sont trop peu pour assurer
un chronométrage officiel qui doit être établi au centième de seconde. Ce manque de
précision s'aggrave encore du fait que les différentes parties, en hauteurs de l'image
ne reflètent pas toute la situation au même instant puisque la situtation visible
au bas de l'image est appréhendée approximativement 2/100 sec après la situation visible
en haut de l'image.
[0005] Le chronométrage officiel de la plupart des courses a donc jusqu'à maintenant été
presque toujours effectué à l'aide d'un appareillage spécial, soit cinématographique
à vitesse élevée - dans des conditions qui sortent également des normes cinématographiques
usuelles - soit magnétoscopique mais dans des conditions différentes de celles des
réseaux de télévision et incompatibles avec celles-ci.
[0006] Le problème de la réalisation d'une installation de chronométrage avec prise d'images
permettant à la fois de satisfaire les exigences d'un chronométrage ayant la rigueur
d'un chronométrage officiel et de desservir un réseau de télévision transmettant l'évènement
chronométré n'avait jusqu'ici pas reçu de solution satisfaisante, c'est-à-dire de
solutions par lesquelles le regroupement en une seule installation des deux installations
actuellement distinctes se traduise par une véritable économie, ce qui n'est possible
que si une grande partie de l'installation globale est commune aux deux appareillages
particuliers.
[0007] En tant qu'installation comprenant un traitement électronique de l'image et permettant
d'obtenir un chronométrage à la précision du centième de seconde, on peut citer celle
qui a été proposée dans l'exposé de brevet suisse no 515 549. Cet exposé présente
une installation dans laquelle la vitesse de balayage des images a été doublée, c'est-à-dire
est de cent images par seconde. Cette solution permet d'avoir une image par centième
de seconde et elle permet également de réduire la déformation due à la vitesse (différence
de situations instantanées entre le haut et le bas de l'image). Par contre, l'installation
selon le brevet suisse présente l'inconvénient majeur de nécessiter tout un équipement
qui sort notablement des normes établies en matière de télévision. C'est d'abord la
bande passante nécessaire au signal vidéo qui se trouve doublée, avec toutes les complications
techniques qui s'en suivent. C'est ensuite l'incompatibilité avec les conditions d'un
réseau de télévision usuel qui rend impossible la transmission en direct - ou même
en différé - sur un réseau standard de télévision des images prises par les caméras
de télévision de l'installation en question. Cette installation n'apporte donc pas
une solution au problème du regoupement des installations de chronométrage précis
et de prises de vue destinées aux téléspectateurs. Un autre inconvénient encore de
l'installation connue précitée consiste en ce que, s'il est effectivement possible
d'enregistrer l'information vidéo de cette installation sur un magnétoscope, les bandes
magnétiques vidéo ainsi enregistrées ne pourront en aucune manière, après coup, être
revues soit à vitesse normale, soit au ralenti, soit encore image par image sans l'aide
d'un appareillage spécial, c'est-à-dire sans l'aide d'un magnétoscope et d'un appareil
de télévision tout à fait différents des appareils standard de ce type. Or, le plus
souvent, lorsqu'il s'agit de réexaminer le film d'une course, cela se fait en des
lieux où l'on ne peut disposer que d'un certain matériel standard ou au mieux d'un
matériel spécifique peu coûteux.
[0008] Il convient de citer également l'exposé de demande de brevet français no 2 310 671
qui propose une installation de chronométrage avec prises de vue de télévision satisfaisant
au moins les deux conditions de permettre, sous réserve de certains inconvénients
de nature pratique, un chronométrage au centième de seconde et d'alimenter en signaux
vidéo un réseau de télévision standard. On remarque toutefois d'emblée que cette installation,
à part le mérite de regrouper deux installations auparavant en partie séparées, ne
permet guère de tirer de ce regroupement des avantages de moindre coût et de moindre
complication, étant donné un certain nombre de ses aspects. Cette installation est
construite pour établir un chronométrage par comptage de quantas de temps valant 1/100
ou 1/120 sec (la seconde possibilité, s'écartant du système décimal,est d'emblée hors
de considération). Dans cette installation, deux caméras de télévision à intégration
et mémorisation des valeurs de lumière sont utilisées comme moyens de prise de vue
de télévision, ces caméras fonctionnant en synchronisation asservie, chacune dépendant
d'un signal de synchronisation extérieur comportant des impulsions de début de balayage
image. Les signaux de synchronisation sont fournis respectivement aux caméras avec
entre leurs impulsions de début d'image un décalage égal à un quanta. Dans cette installation,
on note tout d'abord que cette dernière ne peut pas se passer d'un obturateur occultant
tour à tour les deux caméras de télévision et dont la forme d'exécution proposée par
l'exposé est un agencement rotatif dont le fonctionnement synchrone correct, non décrit
en détail dans cet exposé, n'est certes guère facile à obtenir. Par ailleurs, cette
installation comprend, pour chacune des deux caméras, toute une chaîne de dispositifs
vidéo, comprenant des amplficateurs, un mélangeur de surimpression, un magnétoscope
ou autre dispositif de mémorisation et un appareil de réception vidéo. Si la plupart
des composants de l'installation sont présents à double exemplaires, il n'y a guère
d'économie par rapport à deux installations indépendantes. En particulier, cette installation
propose l'utilisation de deux dispositifs de mémorisation d'informations vidéo qu'on
peut présumer être des magnétoscopes d'après le symbole utilisé pour les représenter
au dessin. Une réduction d'encombrement et de coût pourrait être obtenue si l'installation
globale pouvait se contenter d'un seul magnétoscope, à la condition que celui-ci ne
soit pas d'un volume et d'un prix double. L'exposé en question indique que les deux
mémoires (aucun texte ne mentionne expressément ce qu'elles sont) peut être combiné
en une seule mémoire apte à recevoir simultanément deux informations sur deux pistes
d'information séparées. On n'envisage donc nullement la possibilité de mesures techniques
qui auraient permis la mémorisation des deux images sur un seul magnétoscope dont
l'encombrement et le prix seraient pratiquement ceux d'un magnétoscope standard pour
une seule image. On en déduit que l'objet de l'exposé français précité, s'il permet
bien la réunion dans une installation de deux fonctions jusqu'ici obtenues par des
installations distinctes ne fournit pas une solution au problème consistant à effectuer
ce regroupement d'une manière permettant de substantielles économies.
[0009] On note encore que, du point de vue technique, l'installation proposée par l'exposé
français 2 310 671, du fait qu'elle utilise des caméras de télévision à intégration
et mémorisation de lumière, ne saurait en aucune façon se passer de l'obturateur de
lumière qui en complique la construction. De plus, l'exposé précité indique expressément
que l'utilisation de cet obturateur introduit dans l'image télévisée, susceptible
d'être enregistrée et/ou envoyée sur un réseau de télévision, un hiatus entre la première
partie (moitié supérieure de l'image) qui correspond à la situation qui existait lors
de la précédente ouverture de l'obturateur et la seconde moitié de l'image qui correspond
à un mélange de deux intégrations partielle de lumière, l'une durant la précédente
ouverture de l'obturateur et l'autre durant la présente ouverture de l'obturateur,
la première étant d'abord prépondérante puis cédant progressivement le pas à la seconde
(l'exposé précité ne voit du reste que la seconde).
[0010] Un autre inconvénient de cette installation antérieure utilisant deux caméras à intégration
de lumière consiste, congénitalement, en un manque de netteté dans l'enregistrement
d'objets se déplaçant rapidement. Toutefois, la mémorisation de la valeur de lumière,
nécessaire au fonctionnement de cette installation implique forcément que les caméras
sont également à intégration de lumière. On relève que l'exposé antérieur ne propose
ou ne suggère nullement une mesure qui pourrait contribuer à éliminer le hiatus précédemment
mentionné et qui consisterait à prévoir un obturateur fonctionnant non pas de façon
à ouvrir tout le champ pratiquement en même temps puis à refermer tout le champ pratiquement
en même temps, mais de façon à balayer le champ du haut en bas, le bord supérieur
de l'obturateur (bord de fermeture) suivant de près le mouvement de haut en bas du
balayage d'exploration de l'image. Cette publication antérieure cite l'inconvénient
de ce hiatus sans fournir de solution pour y remédier. Par contre, l'objet de la présente
invention, en prévoyant parmi d'autres mesures techniques inédites l'utilisation,
pour une installation du type en question, de caméras de télévision à transduction
de valeur instantanée de lumière, fournira une installation qui évitera les inconvénients
de "hiatus" et de manque de netté susmentionnés et permettra un chronométrage notablement
plus sûr au centième de seconde.
[0011] Par ailleurs, du moment que l'on utilise de telles caméras, on peut viser l'obtention
d'une possibilité de chronométrage d'un ordre de précision encore plus grand, et ceci
est un des buts particuliers de la présente invention, son but général étant de fournir
une installation du type en question qui ne présente pas les inconvénients notables
que l'on vient de relever dans le pous proche art antérieur et qui résolve le problème
de regrouper en une seule installation une installation de chronométrage précis au
centième de seconde et une installation de prises de vue de télévision avec surimpression
de valeurs indicatives de temps et apte à alimenter directement en vidéo un réseau
de télévision standard, mais en réalisantceregroupement de façon à en tirer un notable
avantage de simplification et de réduction de coût, de fabrication, de service et
d'entretien.
[0012] Dans le cadre de ce but général, un des premiers buts particuliers de l'invention
consiste à réaliser, dans l'installation en question, une substantielle économie par
l'emploi d'un seul magnétoscope, d'un agencement et d'un prix très voisin d'un magnétoscope
standard, pour l'enregistrement et la reproduction à volonté des images des deux caméras.
[0013] Conformément à l'invention, ces buts sont atteints par la présence des caractères
énoncés dans les revendications annexées.
[0014] On note qu'un des aspects de l'invention, à côté de celui qui permet l'atteinte du
but général visé, permet d'atteindre une performance intéressante par un agencement
dont résulte que chaque image est munie d'une indication de centièmes de seconde qui
lui est propre et dont résulte conjointement que l'on peut voir, et déplacer à volonté
en hauteur, sur chaque image, le niveau auquel se produisent les événements qui coincident
exactement avec le temps affiché en surimpression sur l'image. Ceci permettra, les
caméras étant en place, de placer le niveau de coincidence exact à l'endroit de l'image
où se produira effectivement l'événement dont l'instant d' intervention doit être
connu avec précision, et ceci permettra aussi, compte tenu de la vitesse connue de
formation de l'image dans le sens vertical, de savoir quasiment au millième de seconde
près quel instant il était lorsque les faits visibles sur l'image se sont produits.
Cette analyse pourra se faire en reprenant les différentes images appréhendées image
par image, ce qui, chose certainement avantageuse, pourra être fait sans aucune difficulté
même à l'aide d'un magnétoscope standard et d'un appareil de télévision standard.
[0015] D'autres performances et avantages de l'objet de l'invention apparaîtront au cours
de la description détaillée qui va suivre et qui se référera aux dessins annexés dans
lesquels:
la fig. 1 est un diagramme qui illustre, relativement aux normes CCIR, d'une part
une solution que connaissait l'art antérieur et d'autre part la solution particulière
selon la présente invention,
la fig. 2 est une représentation schématique d'une bande d'enregistrement vidéo, sur
laquelle on a représenté, en développement, le trajet effectué par une tête rotative
d'enregistrement et de lecture vidéo, dans le cas de la conception particulière présentement
proposée, et
la fig. 3 est un schéma logique et symbolique d'une installation du type en question.
[0016] A la fig. 1, on voit, en référence à une échelle de temps en centièmes de seconde,
en A les intervalles réservés aux images successives d'une information vidéo selon
la norme standard CCIR. En B se trouve illustrée la manière dont l'art antérieur avait
résolu le problème, en faisant appel à la conception d'une succession extrêmement
rapide des images, qui, à côté de ses avantages,présente des inconvénients qu'on a
déjà signalés. Enfin, en C la fig. 1 illustre la disposition des successions d'images
dans le cas de la conception selon l'invention. Dans cette conception, on a deux caméras,
I et II, dont le balayage d'images est alterné, c'est-à-dire qu'une caméra commence
le balayage vertical de son image tandis que l'autre caméra se trouve à la moitié
de son balayage vertical, puis la première caméra se trouve à la moitié de son balayage
lorsque l'autre a terminé le sien, etc. On voit également, à la partie C de la fig.
l, un instant marqué R sur chaque plage de balayage d'image, cet instant étant celui
où il est exactement l'heure dont l'image porte la désignation. On voit que le début
de chaque image précède l'instant repère R d'un décalage Δt, ou "avance de début d'image",
ce qui permet d'avoir le point de repère R en un endroit adéquat choisi à volonté
sur la hauteur de l'image. Dans l'exemple représenté, le point R se situe approximativement
au tiers de l'image, c'est-à-dire que At vaut approximativement 6 ms, ce qui signifie
que les évènements qui sur l'image se produiront approximativement aux deux tiers
vers le haut se seront produits exactement à l'instant dont l'indication en centièmes
de seconde est fournie sur l'image.
[0017] On comprend aisément qu'en faisant varier Δt, on fait varier la position du point
repère R sur l'image. En adoptant un Δt d'approximativement 15 ms, on aurait le bas
de l'image télévisée (à l'endroit où passent par exemple les pieds d'un coureur) en
coincidence de temps exacte avec l'indication de temps affichée.
[0018] La fig. 2 montre le développement d'une bande magnétique d'enregistreur vidéo, également
dénommé magnétoscope. On y a représenté aussi la trajectoire des têtes de lecture
et d'enregistrement. Il faut bien se représenter qu'en réalité cette bande est disposée
sur une demi-circonférence, et que des têtes rotatives parcourent cette demi-circonférence,
avec une certaine inclinaison qui les fait passer d'un bord à l'autre de la bande
le long de cette demi-circonférence. Dans un magnétoscope normal, le porte-têtes porte
deux têtes diamétralement opposées, et l'une arrive au début du parcours semi-circonférenciel
à l'instant où l'autre le quitte. Sur la fig. 2, l'inclinaison des pistes vidéo est
fortement exagérée, puisque l'on n'a en réalité qu'un angle d'approximativement 3°
là où l'inclinaison dessinée est voisine de 20°. Les relations géométriques sont telles
que lorsqu'une tête, en fin de parcours semi-circonférenciel, se trouve au bas de
la piste marquée "0,02", l'autre tête, diamétralement opposée, se trouve au haut de
la piste marquée "0,04". Si la bande avançait à vitesse normale, elle se déplacerait
durant un parcours semi-circonférenciel, d'une quantité telle que la tête diamétralement
opposée commencerait sa course juste à côté de l'endroit où la première tête a commencé
la course précédente. Du fait qu'ici la vitesse est doublée, la tête diamétralement
opposée commence son parcours à une certaine distance en aval du point où la première
tête a commencé le parcours précédent. Cet espacement plus grand des pistes, dû à
une vitesse double, laisse entre deux pistes un espace qui, en l'occurrence, est rempli
par le passage d'une tête supplémentaire disposée en quadrature avec les deux premières
et qui commence son parcours au moment où la première tête est à mi-distance du sien.
Une seconde tête en quadrature est diamétralement opposée à la première et va remplir
le prochain espace libre.
[0019] Sur la figure, on a montré les endroits où pourraient par exemple se situer, à un
instant donné, deux têtes I et II, en quadrature, étant entendu que l'on a deux têtes
I diamétralement opposées et deux têtes II diamétralement opposées entre elles et
en quadrature avec les premières. Ainsi, on a toujours deux têtes en contact avec
la bande, sur deux pistes voisines, l'une enregistrant le signal vidéo d'une caméra
et l'autre enregistrant celui de l'autre caméra.
[0020] On remarque que, en pratique, la vitesse de défilement de la bande magnétique peut
être légèrement inférieure au double de la vitesse standard de défilement; si les
tolérances relatives aux autres paramètres d'enregistrement ou de lecture (inclinaison
de la bande, dimension active de la tête) sont tenues de façon serrée, une vitesse
située entre 1,9 et 2,0 fois la vitesse standard, voire entre 1,8 et 2,0 fois cette
vitesse standard, peut donner des résultats encore satisfaisants.
[0021] En variante, au lieu de doubler ou quasiment doubler la vitesse de défilement de
la bande, on pourrait créer sur la bande magnétique l'espace nécessaire à l'intercalement
d'une trace d'une tête d'un groupe entre deux traces de têtes de l'autre groupe en
intervenant sur la finesse d'action des têtes, et par là sur la largeur des traces
établies par les têtes. En améliorant la finesse d'enregistrement-lecture des parties
actives des têtes, on pourrait arriver à donner aux traces une largeur approximativement
deux fois plus faible, ce qui permettrait alors de se passer de doubler ou simplement
d'augmenter la vitesse de défilement. L'obtention d'une finesse très poussée des parties
actives des têtes sera toutefois subordonnée à des conditions techniques relativement
sévères qui pourraient rendre fort coûteuses de telles têtes "à finesse améliorée".
En tant que compromis, on pourrait par exemple améliorer cette finesse dans une moindre
mesure, rendant la largeur de la trace approximativement égale au 7/10 d'une trace
standard, en augmentant simultanément la vitesse de défilement de la bande non pas
dans un rapport voisin de 2 mais dans un rapport voisin de 1,4 à 1,5.
[0022] Selon une autre variante encore, on pourrait, pour éviter d'avoir à augmenter par
trop la vitesse de défilement de la bande, utiliser "l'effet d'azimut". On sait que
les têtes d'enregistrement-lecture sont munies d'une très petite fente d'inscription
et de lecture magnétique. En principe, la fente est perpendiculaire à la trace d'enregistrement.
On peut toutefois lui donner un certain angle, dénommé azimut, par rapport à la perpendiculaire
à la trace. Dans ce cas, on observe qu' un enregistrement effectué à l'aide d'une
tête présentant un certain azimut ne peut être lu qu'avec une tête présentant au moins
approximativement le même azimut. Par contre, un enregistrement effectué par exemple
avec une tête dont la fente présente un azimut de +25 n'est pratiquement plus lu par
une tête dont la fente présente un azimut de -25
0. Il s'en suit qu'on peut envisager d'enregistrer, quasiment en superposition, deux
traces, l'une avec une tête dont la fente présente un azimut positif et l'autre avec
une tête dont la fente présente un azimut négatif, en ayant ensuite la possibilité
de lire chacun de ces enregistrements indépendamment de l'autre, pour autant que l'on
utilise à la lecture, respectivement,des têtes ayant des azimuts de fente différents
entre eux et correspondant respectivement aux azimuts de fente lors de l'enregistrement.
[0023] On pourrait donc envisager de donner un certain azimut positif aux têtes du premier
groupe et un certain azimut négatif aux têtes du second groupe (ou vice et versa)
et de maintenir la vitesse de défilement de la bande à sa valeur standard. Les traces
des têtes d'un groupe seraient ainsi, à cheval, en double superposition partielle,
avec les traces respectivement précédente et suivante faites par des têtes de l'autre
groupe, mais avec une notable différence d'azimuts. Pour diminuer, mais sans la supprimer,
l'importance des superpositions se présentant dans un tel cas, on pourrait également
augmenter quelque peu la vitesse de défilement de la bande, mais sans aller jusqu'au
double de la vitesse standard. Une augmentation de vitesse de l'ordre de 1,35 à 1,50
apparaîtrait raisonnablement comme adéquate.
[0024] Il Va sans dire que, à part ce qui concerne spécifiquement les deux variantes qui
viennent d'être mentionnées, tout ce qui est indiqué concernant la forme d'exécution
principalement décrite, à vitesse de défilement au moins approximativement double
de la vitesse stan dard, est valable également pour les deux variantes précitées.
[0025] Dans un magnétoscope standard, développant la bande magnétique, pour l'enregistrement
et la lecture selon une forme de demi-circonférence, la longueur des pistes est en
réalité de 1,8% supérieure à la longueur d'une demi-circonférence, dans le cas d'une
bande avançant à vitesse normale. Avec le magnétoscope modifié proposé, à vitesse
double (les variantes précitées, non considérées ici, connaîtraient des conditions
analogues, quoique non identiques), la longueur d'une piste sera de 3,6% supérieure
à la longueur d'une demi-circonférence. Si après avoir enregistré une bande de la
manière susmentionnée, à l'aide de quatre têtes, on veut lire cette bande, on pourra
la lire à la même vitesse qu'on l'a enregistrée, en utilisant les deux groupes de
têtes qui fourniront chacun le signal vidéo qui avait été enregistré d'une caméra
pour le groupe I et de l'autre caméra pour le groupe II. Si l'on fait défiler maintenant,
à la reproduction, la bande à une vitesse deux fois plus faible, c'est-à-dire à la
vitesse normale d'un enregistreur- magnétoscope, on pourra supprimer un des deux groupes
de têtes, et les têtes d'un seul groupe, comme dans le cas d'un appareil ordinaire,
parcourront une piste à chaque parcours d'une demi-circonférence, chacune des pistes
étant parcourue à la suite de la précédente. Dans ce cas, le parcours en longueur
sera réduit d'approximativement 1,8%, c'est-à-dire que l'on perdra approximativement
quatorze lignes de télévision sur la hauteur de l'image. En même temps, il y aura
lieu de modifier très légèrement le réglage de l'appareil pour que les têtes suivent
bien une piste et ne commencent pas sur une piste pour finir sur la piste adjacente.
Il est clair que si les têtes restent sur une piste, comme elles n'en parcourent que
le 98,2%, elles devront aussi restreindre leur excursion en largeur dans la même proportion,
et l'inclinaison de 3°7' environ devra être ramenée à 3°4' environ. Si l'on veut faire
fonctionner l'enregistreur en régime de reproduction image par image, cette inclinaison
devrait théoriquement être encore restreinte une fois de 1,8%, c'est-à-dire se monter
approximativement à 3°1'. Ces variations minimes sont de toute manière dans le domaine
de réglage des magnétoscopes. Etant donné que les deux caméras ne filment pas forcément
exactement la même image, il est important qu'on n'ait pas passage d'une piste sur
l'autre. De plus, puisque, généralement en fin de piste, l'information vidéo comprendra
l'image de caractères numériques indicateurs du temps, il est important que toute
l'image vidéo reproduite soit bien celle à laquelle ce caractère numérique de temps
correspond. Dans ce cas, on pourra examiner attentivement une image immobile, et l'on
pourra déduire de la hauteur des différents objets sur l'image, l'instant absolument
exact auquel la caméra a appréhendé ces objets. En divisant verticalement l'image
en vingt zones ayant la forme de bandes horizontales, on aura vingt gradins de temps
distants chacun de une milli- seconde.
[0026] En prenant l'exemple d'une caméra postée à côté d'une voie de chemin de fer sur laquelle
arrive une locomotive, et en admettant que juste vis-à-vis il y ait un pylône, on
pourra chercher à savoir exactement à quel instant la locomotive est arrivée en face
du pylône. Sur l'image immobile (en lecture image par image), le pylône sera vertical.
Par contre, le front de la locomotive sera oblique, d'autant plus que la locomotive
sera allée plus vite. Le haut du front de la locomotive sera sur l'image encore en-deça
du pylône, tandis que le bas du front de la locomotive aura dépassé le pylône. En
un endroit médian, le front de la locomotive sera juste en face du pylône sur l'image
reproduite en télévision. D'autre part, on aura, quelque part à droite ou à gauche
de l'image, un point de repère (R, fig. 1) qui dira exactement quelle zone de la hauteur
de l'image correspond rigoureusement au chiffre, par exemple 3 min 65 sec 18/100,
qui sera affiché sur l'image. Si l'endroit où l'image du front de la locomotive coincide
avec la ligne verticale du pylône est situé quatre tranches en dessous de l'endroit
qui porte le repaire, cela signifiera que la locomotive a été en face du pylône exactement
4 millième de seconde après l'instant 3 min 65 sec 18/100. On pourra donc donner la
valeur exacte 3 min, 65 sec, 184/1000.
[0027] On note encore qu'il est possible de munir les deux caméras d'un dispositif optique
de division d'image, comprenant un filtre "semi-transparent semi-réflecteur" disposé
à 45° et trois miroirs également disposés à 45
0, de façon que les deux caméras reçoivent exactement la même image. Dans ce cas, on
aurait encore une deuxième image montrant la locomotive plus en avant, son front coupant
la ligne verticale du pylône six zones en dessus de la zone repère Comme cette image
portera l'indication 3 min 65 sec et 19/100, on obtiendra, en soustrayant 6/1000,
à nouveau exactement la même valeur de 3 min 65 sec et 184/1000.
[0028] On note que la lecture d'une bande enregistrée comme l'illustre la fig. 2 peut se
faire à l'aide d'un magnétoscope reproducteur standard et d'un appareil de télévision
standard.
[0029] La fig. 3 montre, très symboliquement, le schéma d'une installation de chronométrage
télévisé du type en question. On voit que l'installation comporte un oscillateur 1,
suivi d'un diviseur binaire 2 abaissant la fréquence à 1'600 Hz, puis d'un diviseur
binaire 3, à quatre étages, abaissant la fréquence à 100 Hz, ensuite de quoi on a
deux compteurs BCD 4 et 5, qui abaissent la fréquence à 10 Hz, puis 1 Hz. On a également
un compteur binaire 6, à cinq étages, commandé bidirectionnellement par deux touches
AV et AR montrés en 7. Ce compteur binaire 6 peut être ainsi amené à volonté en n'importe
laquelle de trente-deux positions différentes. L'état des quatre premiers étages du
compteur 6 est comparé à celui des quatre étages du diviseur 3 à l'aide de quatre
portes OU EXCLUSIF, les sorties directes des étages du diviseur 3 étant comparées
aux sorties inverses des étages du compteur 6. Au cours d'un cycle de seize positions
du diviseur 3, il n'arrivera qu'une seule fois que les quatre portes OU EXCLUSIF détectent
toutes des coincidences, ce sera, par rapport à l'instant où la sortie du diviseur
3 change de niveau, après un nombre de pas (valant chacun 1/1600 de seconde) correspondant
à la position qu'on aura donnée au compteur 6. Les coïncidences sont détectées par
des portes ET 8 et 9 branchées à la sortie des portes OU EXCLUSIF. Ces portes 8 et
9 ont encore une entrée commandée à partir des trois derniers étages du diviseur 2,
par l'intermédiaire d'une porte ET, de façon à être passantes durant approximativement
1/12 ms au milieu seulement des créneaux du signal à l'600 Hz.
[0030] On comprend que la position donnée au compteur 6 permet d'établir la valeur Δt(fig.
1), ou plus exactement le complément à 20 ms de 4t. Par l'intermédiaire de deux autres
portes OU EXCLUSIF dont une entrée est branchée en commun au dernier étage du compteur
6, le premier étage du compteur BCD 4 permet alternativement l'ouverture des portes
ET 8 et 9. Lorsque le dernier étage du compteur 6 est au niveau "O", la porte 8 peut
s'ouvrir lorsque le premier étage du compteur BCD 4 est au niveau bas tandis que la
porte 9 peut s'ouvrir lorsque cet étage est au niveau haut. Lorsque le dernier étage
du compteur 6 est au niveau haut, c'est l'inverse qui se produit, la porte 8 peut
s'ouvrir lorsque le premier étage du compteur 4 est au niveau haut et la porte 9 lorsqu'il
est au niveau bas. Le dernier étage du compteur 6 ajoute ou retranche, donc selon
le cas, 10 ms à la valeur Δ t établie par les quatre premiers étages de ce compteur
6. Comme on a un cycle de 20 ms, l'addition de lOms est identique à la soustraction
de 10 ms. Les sorties des portes 8 et 9 seront donc aptes à commander le début des
balayages d'images tel qu'il est représenté à la fig. 1, courbe C. La sortie de la
porte 8 commandera le début de balayage des images "0,02", "0,04", "0,06", etc, et
la sortie de la porte 9 commandera le début du balayage des images "O,Ol", "0,03",
"0,05", etc. On voit à la fig. 3 que ces sorties des portes 8 et 9 sont appliquées
à une unité de commande 10 pour les organes vidéo, en tant qu'impulsions SYNCHRO respectivement
pour les images paires et pour les images impaires.
[0031] Similairement, on voit que les sorties Q et Q du premier étage du compteur 4 fournissent,
par l'intermédiaire de deux bascules monostables, les informations de repère à l'unité
de commande 10 qui va les incorporer aux signaux vidéo, d'une manière non représentée.
En même temps qu'elle fournit les impulsions de synchronisation pour les imagespaires,
la porte 8 fait fonctionner une chaîne de comptages comprenant un compteur à cinq
positions 11 et un compteur BCD 12. Le compteur à cinq positions 11 fournit les valeurs
chiffrées O, 2, 4, 6 et 8 pour l'affichage des centièmes de seconde sur les images
paires, et le compteur BCD 12 fournit l'information des dixièmes de seconde (ou dizaines
de centièmes de seconde). Ces informations, si nécessaire décodées, puis codées pour
l'affichage à sept segments, sont fournies à l'unité de commande 10, en tant que "injection
pour image paire". La sortie du compteur BCD 12 actionne encore un compteur 13, qui
d'une façon classique opère le comptage des secondes, des minutes et des heures, et
dont les informations de sortie, après passage dans un transcodeur BCD/7SEGM, sont
également appliquées à l'unité de commande 10 pour "l'injection dans les images paires".
Puisque cette information de valeur numérique représentant un temps change chaque
fois que commence une image paire, elle sera toujours disponible durant tout le temps
que dure le balayage de cette image paire.
[0032] La porte ET 9 agit similairement à la porte 8 pour les images impaires, du moins
en ce qui concerne la synchronisation et le comptage des centièmes de seconde qui
se fait dans un compteur à cinq positions 14 et un compteur BCD 15. Le compteur 14
donne les valeurs numériques 1, 3, 5, 7, 9, qui sont codées ensuite pour l'affichage
à sept segments, et le compteur BCD 15 fournit les dites informations pour les dixièmes
de secondes. Les informations des compteurs 14 et 15 sont appliquées à l' unité de
commande 10 pour les centièmes et les dixièmes de seconde de"l'injection pour image
impaire". Par contre, on a pu faire l'économie d'un compteur spécial pour les heures,
les minutes et les secondes à afficher dans les images impaires, et on a prévu seulement
un registre (mémorisateur mais non compteur) 16 dont tous les étages viennent s'identifier
aux étages homologues du compteur 13 chaque fois que la porte 9 envoie une impulsion
d'entrée au compteur 14. Comme la porte 9 a toujours 10 ms de retard sur la porte
8, l'état du compteur 13 est toujours correctement disponible pour être transmis au
moment voulu au registre 16. Ce dernier, après un transcodage BCD/7 SEGM fournit à
l'unité de commande 10 l'information des heures, des minutes et des secondes pour
"l'injection en image impaire".
[0033] Les compteurs 4 et 5 effectuent quant à eux le comptage des véritables instants de
top du chronométrage, ce qui n'est pas le cas pour les compteurs 10, 12, 14 et 15
qui "démarrent" avec une certaine avance sur le chronométrage courant, ou théorique.
Une porte OU INVERSE 17 détecte l'état "O" de tous les étages des compteurs 4 et 5,
à l'exception du premier étage du compteur 4, ce qui doit signifier que le chronométrage
des centièmes de seconde est en position "00" ou "01". Pendant ces périodes, les sorties
Q et Q du premier étage du compteur 4 fournissent toutefois les impulsions de repère,
et ces impulsions sont combinées avec le niveau de sortie de la porte OU INVERSE 17,
pour assurer la position de phase exacte des compteurs 11, 12, 14 et 15. Cette phase
devrait toujours être correcte, elle pourrait se fausser lors d'un changement de 4
t à l'aide du compteur 6, mais dans ce cas, les impulsions précitées les remettront
automatiquement en phase correcte, en une seconde au maximum. Quant au compteur 13,
il ne saurait venir en phase incorrecte, son état étant déterminé à partir de la cessation
de la remise à zéro générale RZ, qui sera considérée plus loin. Les compteurs BCD
4 et 5 fournissent également l'information des centièmes de seconde pour le chronométrage
courant, ce pourquoi elle passe d'abord dans un registre blocable et recalable 18.
Ensuite, après décodage, ces informations peuvent être affichées le cas échéant sur
un dispositif d'affichage annexe à l'installation. Pour les heures, les minutes et
les secondes du chronométrage courant, on a prévu un registre 19, également blocable
et recalable et qui est recalé sur le contenu du compteur 13 chque fois qu'une impulsion
de repère pour image paire se présente, c'est-à-dire chaque fois que le premier étage
du compteur 4 bascule dans un sens. Comme l'état du comtpeur 13 ne change que toutes
les secondes le recalage du registre 19 est ainsi effectué bien assez fréquemment.
[0034] L'information du registre 19 est également décodée et peut être affichée sur le tableau
adéquat précédemment mentionné. Les informations décodées des registres 18 et 19 sont
également fournies à l'unité de commande 20, en tant que "CHRONOMETRAGE COURANT".
[0035] L'installation comporte un circuit de stoppage 20, formé d'un flip-flop RS, qui,
lorsqu'il est à l'état actif bloque les registres 18 et 19. Le comptage du chronométrage
courant continue de s'effectuer, de sorte que l'on peut prévoir un fonctionnement
du type "à rattrapan- te", il est aussi possible de remettre à zéro le chronométrage
après l'avoir stoppé. Lorsque le circuit 20 de stoppage a stoppé les registres de
chronométrage courant 18 et 19, il agit également sur l'unité de commande 10, dans
laquelle il actionne un agencement commutateur 21 qui, pour la sortie sur le réseau
TV et sur les moniteurs, remplace l'affichage en surimpression du chronométrage spécifique
d'image par l'affichage en surimpression du chronométrage courant, alors à l'état
stoppé. Il est à noter que sur le magnétoscope l'unité de commande 12 continue d'appliquer
la surimpression du chronométrage d'image, afin que l'information enregistrée puisse
le cas échéant servir de témoin.
[0036] On note que le circuit de stoppage 20 peut être excité soit manuellement par un bouton-poussoir
STOP, soit le plus souvent, par un dispositif électrique (cellule photo-électrique
d'arrivée) fournissant une impulsion IMP STOP. On note que la remise à zéro générale
désactive automatiquement le circuit de stoppage 20, ce qui peut également être fait
à la main, à l'aide d'un bouton-poussoir RATTR (rattrapage). Ce bouton-poussoir agit
par l'intermédiaire d'un univibrateur, afin d'éviter qu'une pression continue sur
lui perturbe le stoppage automatique.
[0037] L'installation comporte encore un circuit 22 de remise à zéro générale qui est formé
d'un flip-flop RS. Ce circuit ne peut pas être activé tant que le circuit de stoppage
20 n'est pas activé, c'est-à-dire tant que le chronométrage n'est pas dans une phase
d'arrêt. Lorsque tel est le cas, un bouton-poussoir de remise à zéro agit sur le circuit
22, par l'intermédiaire d'un univibrateur. Par contre, la désactivation du circuit
22 peut être provoquée en tout instant, soit automatiquement par une impulsion de
départ IMP START, soit par un bouton-poussoir de départ START. Dans de nombreuses
courses, c'est un dispositif photo-électrique ou électro-mécanique qui fournit automatiquement
l'instant précis où le chronométrage doit démarrer. Tant que l'installation est remise
à zéro, c'est-à-dire tant que le circuit 22 est activé, tous les compteurs diviseurs
et registres sont automatiquement maintenus à zéro, à l'exeption du compteur 14 qui
est maintenu à "l", puisqu'il n'a pas de position zéro. Lorsque le circuit 22 est
désactivé, c'est-à-dire lors du start, tousles diviseurs et compteurs cessent simultanément
d'être maintenus à zéro, et le comptage reprend avec précision. Le signal de remise
à zéro générale RZ est également appliqué à l'unité de commande 10 dans laquelle il
fait fonctionner un générateur auxiliaire pour la synchronisation 23, qui engendre
des impulsions de synchronisation avec des intervalles de 20 ms, de façon alternée
sur deux sorties, les impulsions sur une sortie tombant au milieu de l'intervalle
entre deux impulsions sur l'autre sortie.
[0038] Sur la fig. 3, on voit encore un magnetoscope (ou enregistreur) 24 connecté à l'unité
de commande 10, sur deux sorties, l'une pour un groupe de têtes I (images paires)
et l'autre pour un groupe de têtes II (images impaires). L'unité de commande 10 comprend
encore deux sorties pour des moniteurs, toujours en correspondance, pour l'un avec
les têtes et la caméra I (images paires), et pour l'autre avec les têtes et la caméra
II (images impaires). Quant à la sortie vidéo destinée au réseau TV standard, elle
est branchée sélectivement soit sur le groupe et la caméra I, soit sur le groupe et
la caméra II, à l'aide d'un sélecteur "réseau TV" 25, actionnable manuellement et
compris dans l'unité de commande 10.
[0039] Il faut noter encore que, si les caméras sont munies d'un dispositif optique qui
leur fournit aux deux la même image, et si les signaux correspondants sont enregistrés
comme précédemment expliqué, la bande magnétique vidéo pourra ensuite être lue sur
n'importe quel appareil standard, fonctionnant à vitesse normale, mais alors sur l'écran
les opérations se dérouleront au ralenti, juste à la moitié de la vitess réelle.
[0040] On note aussi que les deux caméras peuvent avantageusement avoir une partie deleur
électronique commune, notamment les circuits d'alimentation et les circuits générateurs
de la fréquence de ligne. On note encore que, même l'enregistreur de type spécial
utilisé pour l'enregistrement dans l'installation décrite,peut très facilement être
fabriqué par modification peu coûteuse d'un enregistreur standard.
[0041] Enfin, on remarque que les moyens de décalage temporels fournissant le décalage Δt,
comme du reste l'ensemble de la circuiterie del'installation, pourraient fort bien
être réalisés d'une façon différente de ce qui vient d'être décrit, sans pour autant
sortir du cadre de la présente invention. Les moyens de décalage temporel et de commande
de décalage temporel, comprenant principalement le diviseur 3, le compteur 6 et les
touches d'actionnement 7, les portes OU 8 et 9, de même que quatre portes OU EXCLUSIF
et une porte ET, pourraient fort bien être remplacés par deux dispositifs temporisateurs,
du type multivibrateur monostable, jummelés, commandés par les deux sorties Q et Q
du premier étage du compteur 4, et ajustés quant à leur temporisation par un organe
de réglage commun, de façon que l'intervalle entre les impulsions de synchronisation
pour les images paires et pour les images impaires reste substantiellement égal à
10 ms.
[0042] De même les commandes STOP, START, RATTR et REM. ZERO pourraient être effectuées
de beaucoup d'autres manières, comprenant notamment des verrouillages et des agencements
de sécurité à l'égard des fausses manoeuvres.
[0043] Il y a lieu de remerquer que dans un prototype effectivement construit et qui a donné
satisfaction, tous les circuits de commande de l'installation, y compris les circuits
garde-temps et les circuits utilisés pour réaliser les différentes commutations prévues,
ont été incorporés pratiquement sans augmentation d'encombrement dans un magnétoscope
de type standard disponible dans le commerce. L'installation complète se résumait
en deux valises dont l'une contenait les deux caméras, du type"plumbicon" de même
que différents câbles de raccordement et dont l'autre contenait le magnétoscope muni
de tous les circuits de commande et de comptage de temps nécessaires. De plus, l'installation
nécessitait naturellement, comme moniteurs, un ou deux appareils de télévision munis
d'une entrée vidéo; mais de tels appareils sont souvent disponibles sur place et n'ont
de ce fait même par forcément à être transportés avec l'installation. Dans le bâti
du magnétopcope, une ou plusieurs prises coaxiales permettaient un raccordement direct
d'entrées vidéo de réseau de télévsion standard CCIR.
1. Installation de chronométrage avec prise de vue de télévision comportant:
- des moyens de mesure du temps aptes à faire démarrer, à partir d'une injonction
de start, un comptage de quantas de temps de chronométrage valant 10 ms,
- des moyens de prise de vue de télévision qui fournissent un signal vidéo reproduisant
une image de télévision et qui fonctionnent avec une fréquence-image fi définissant cinquante images ou demi-images par seconde, l'inverse 1/fi de la fréquence-image valant deux quantas de temps,
- des moyens pour obtenir sous forme de caractères numériques le nombre de dits quantas
de temps comptés à partir de l'injonction de start,
- des moyens de surimpression vidéo pour superposer au dit signal vidéo reproduisant
la dite image un signal vidéo complémentaire établissant l'image des dits caractères
numériques sur la dite image de télévision,
- et un magnétoscope enregistreur-reproducteur vidéo sur bande magnétique,
- les moyens de prise de vue de télévision comprenant deux caméras de télévision fonctionnant
en synchronisation asservie, chacune dépendant d'un signal de synchronisation extérieur
aux caméras et qui comporte des impulsions de début de balayage image, ces signaux
de synchronisation étant, au sein de moyens de commande qui pilotent également le
dit magnétoscope, fournis par les dits moyens de mesure du temps qui sont agencés
pour élaborer les signaux de synchronisation respectifs pour les deux caméras avec,
entre leurs impulsions de début d'image respectives, un décalage de temps égal à un
quanta,
- caractérisée en ce que:
- le dit magnétoscope est muni de deux groupes d'un même nombre de têtes de magnétoscope
régulièrement espacées de façon telle qu'une tête d'un groupe commence son balayage
alors qu'une tête de l'autre groupe se trouve à mi-chemin du sien, les têtes de l'un
des groupes recevant, en régime d'enregistrement, toujours le signal d'une des caméras,
et les têtes de l'autre groupe recevant, en régime d'enregistrement, toujours le signal
de l'autre caméra,
- un agencement, faisant intervenir la vitesse de défilement de la bande magnétique
et/ou les paramètres caractéristiques d'inscription-lecture des dites têtesétant établis
sur le magnétoscope de façon telle que les traces parcourues sur la bande magnétique
alternativement par les têtes des deux groupes se trouvent entrelacées sur la bande
magnétique sans que la lecture de l'information vidéo enregistrée sur une quelconque
trace soit perturbée par la présence des traces immédiatement voisines.
2. Installation selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dit agencement
fait intervenir la vitesse de défilement de la bande du magnétoscope et est réalisé,
sur un magnétoscope de type standard auquel on a ajouté une ou plusieurs têtes supplémentaires
de façon à doubler son nombre de têtes, un dit groupe de têtes étant formé des têtes
standard et l'autre des têtes supplémentaires, par des moyens de commande du défilement
de la bande tels que la vitesse de défilement de la bande soit au moins 1,8 fois supérieur
à la vitesse de défilement standard de la bande du magnétoscope standard.
3. Installation selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dit agencement
fait intervenir au moins le paramètre d'azimut de la fente d'inscription- lecture
des dites têtes et est réalisé sur un magnétoscope qui, hormis les têtes d'inscription-lecture,
est de type standard avec une vitesse standard de défilement de la bande assurant
une non-superposition des traces en régime standard,etsurlequel on a établi un nombre
de têtes d'enregistrement-lecture double du nombre de têtes standard dévolues de façon
alternée aux deux dits groupes, par l'établissement, d'une part sur les têtes d'un
des dits groupes et d'autre part sur les têtes de l'autre des dits groupes, respectivement
d'azimuts de fente d'enregistrement-lecture différents, l'azimut des fentes des têtes
d'un groupe faisant un angle positif avec la normale à la trace et l'azimut des fentes
de l'autre groupe faisant un angle négatif avec la normale à la trace, et la différence
d'azimut étant telle que les enregistrements de deux traces voisines, partiellement
superposées mais effectuées respectivement avec les deux dits différents azimuts de
fente, puissent être lus individuellement et indépendamment l'un de l'autre, chacun
avec une tête dont l'azimut de fente correspond à celui avec lequel a été effectué
cet enregistrement-là.
4. Installation selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dit agencement
fait intervenir le paramètre de finesse des têtes d'inscription-lecture et est réalisé,
sur un magnétoscope de type standard hormis les têtes d'inscription-lecturesur lequel
on a établi un nombre de têtes d'inscription-lecture double du nombre de têtes standard,
dévolues de façon alternée à l'un des dits groupes et à l'autre des dits groupes,
par une géométrie des têtes de lecture donnant à celles-ci une finesse de lecture-enregistrement
supérieure à celle des têtes standard et inscrivant sur la bande magnétique une trace
dont la largeur est inférieure d'au moins un tiers à celle des traces des têtes standard.
5. Installation selon la revendication 3 ou la revendication 4, caractérisée en ce
que le dit agencement fait intervenir, outre au moins un paramètre relatif aux têtes
d'inscription-lecture, également la vitesse de défilement de la bande du magnétoscope
qui est portée à au moins 1,35 fois la vitesse standard de défilement de la bande
dans le magnétoscope standard.
6. Installation selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce
que les dits moyens de commande comprennent des prises pour alimenter deux moniteurs
en signaux vidéo et au moins une prise pour alimenter en signaux vidéo une ligne d'entrée
sur un réseau de télévision selon une norme à cinquante balayages verticaux, d'images
ou de demi-images, par seconde.
7. Installation selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce
que les dits moyens de commande incluent des moyens permettant de faire fonction ner
le magnétoscope, en régime de lecture, aussi au ralenti et en avance image par image,
seul un groupe de têtes étant alors en fonction à un instant donné, et l'inclinaison
de la bande magnétique sur sa surface de défilement actif dans le magnétoscope étant
adéquatement ajustée sur le magnétoscope pour assurer la lecture d'une seule et unique
image enregistrée, sans interférence avec les images adjacentes, en fonctionnement
image par image.
8. Installation selon l'une quelconque des revendications 1, 2, 3, 4, 5, 7, caractérisée
en ce que les dits moyens de commande comprennent des prises pour alimenter en signaux
vidéo au moins un moniteur et/ou au moins un réseau de télévision, et en ce que les
dits moyens de mesure du temps comprennent des circuits de traitement de l'information
du temps chronométré exact, ces circuits comprenant des registres de sortie blocables
et recala- bles, et un circuit de blocage des dits registres en réponse à une injonction
de stoppage, ce circuit de bloqua- ge étant étalement connecté à la dite unité de
commande et celle-ci étant agencée pour provoquer, lorsque ce circuit de blocage bloque
les dits registres, seulement pour les prises pour moniteurs et réseaux de télévision
et non sur les prises du magnétoscope, le remplacement, dans le dit signal vidéo complémentaire,
de l'information de la valeur numérique de l'instant de top de l'image en cours par
l'information de temps chronométré contenue dans les dits registres à l'état bloqué.
9. Installation de chronométrage avec prise de vue de télévision comportant:
- des moyens de mesure du temps aptes à faire démarrer, à partir d'une injonction
de start, un comptage de quantas de temps de chronométrage valant lO ms, ces quantas
étant délimités par des instants de top,
- des moyens de prise de vue de télévision qui fournissent un signal vidéo reproduisant
une image de télévision et qui fonctionnent avec une fréquence-image définissant cinquante
images ou demi-images par seconde, la période d'image, inverse de la fréquence-image
valant 20 ms,
- des moyens pour obtenir sous forme de caractères numériques le nombre de dits quantas
de temps comptés à partir de l'injonction de start,
- et des moyens de surimpression vidéo pour superposer au dit signal vidéo reproduisant
la dite image un signal vidéo complémentaire établissant l'image des dits caractères
numériques en surimpression sur la dite image de télévision,
- caractérisée en ce que:
- les dits moyens de prise de vue de télévision comprennent deux caméras de télévision
à transduction de valeurs instantanées de lumière, fonctionnant en synchronisation
asservie, chacune dépendant d'un signal de synchronisation extérieur aux caméras et
qui comporte des impulsions de début de balayage d'image,
- les dits moyens de mesure de temps sont agencés pour fournir les signaux de synchronisation
respectifs aux deux caméras avec, entre leurs impulsions de début d'image respectives
un décalage de temps étal à un quanta,
- et des moyens de commande de décalage temporel établis au sein des dits moyens de
mesure du temps, pour donner aux impulsions de début d'image un certain décalage dans
le temps par rapport aux instants de top qui délimitent les dits quantas de temps
de chronométrage.
10. Installation selon la revendication 9, caractérisée en ce que les dits moyens
de commande de décalage temporel sont réglables de façon que la hauteur de l'endroit
de l'image auquel le balayage-image se trouve juste à l'instant d'un top puisse être
réglée à l'aide ces moyens de commande de décalage temporel.
11. Installation selon la revendication 9 ou la revendication 10, caractérisée en
ce qu'elle comprend des moyens d'établissement de valeurs numériques de temps auxiliaires
qui établissent sur des supports d'information adéquats, chaque fois durant toute
la période que dure le balayage d'une image, une valeur numérique de temps correspondant
à la valeur du chronométrage à un instant de top qui se donne après le démarrage de
cette image, au cours du balayage de celle-ci, cette valeur numérique étant portée
par le dit signal vidéo complémentaire pour fournir les dits caractères numériques
en surimpression sur l'image de télévision.
12. Installation selon l'une quelconque des revendications 9 à 11, caractérisée en
ce que les dits moyens de commande de décalage temporel sont réglables entre une limite
inférieure voisine de 1,0 ms et une limite supérieure voisine de 19,0 ms, de façon
que la hauteur de l'endroit de l'image auquel le balayage se trouve juste à l'instant
du top dont la valeur numérique est établie par cette image puisse être réglée à volonté,
sensiblement sur toute la hauteur de l'image, des moyens de surmarquage vidéo étant
par ailleurs établis pour appliquer au dit signal de chaque image, à l'instant de
top dont la valeur numérique est affichée par cette image, une impulsion qui est visible
sur cette image et qui fournit un repère visuel indiquant l'endroit en hauteur où
l'image visualise la situation exactement à l'instant de top dont la valeur est affichée.
13. Installation selon l'une quelconque des revendications 9 à 12, caractérisée en
ce que les deux caméras sont identiques et liées, leur ensemble étant muni d'un agencement
de dédoublement optique disposé de manière à appliquer la même image optique à chacune
des deux caméras.