(19)
(11) EP 0 004 829 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
17.10.1979  Bulletin  1979/21

(21) Numéro de dépôt: 79810030.1

(22) Date de dépôt:  29.03.1979
(51) Int. Cl.2A43B 19/00, A43B 5/04, B29D 27/00
(84) Etats contractants désignés:
CH DE FR IT SE

(30) Priorité: 06.04.1978 CH 3695/78

(71) Demandeur: LANGE INTERNATIONAL S.A.
CH-1700 Fribourg (CH)

(72) Inventeurs:
  • Courvoisier, Guy
    CH-1202 Genève (CH)
  • Arieh, Simon
    CH-1208 Genève (CH)

(74) Mandataire: Meylan, Robert Maurice et al
c/o BUGNION S.A. 10, route de Florissant Case Postale 375
1211 Genève 12 - Champel
1211 Genève 12 - Champel (CH)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Procédé pour adapter un élément d'habillement ou accessoire à une partie du corps humain et élément ou accessoire pour la mise en oeuvre du procédé


    (57) L'invention se rapporte à une garniture permettant d'adapter étroitement un élément d'habillement ou un accessoire à une partie du corps humain.
    Cette garniture est constituée par une mousse de matière plastique thermo-formable 2 placée dans une enveloppe 1 non extensible et ménageant une cavité ouverte destinée à recevoir la partie du corps, mais dont les dimensions sont généralement inférieures à cette partie du corps. Le logement est alors formé par la compression réciproque de la mousse et de la partie du corps placée dans la cavité, alors que la température de la mousse est portée à la température de thermo-formage.
    Cette invention est utilisable pour adapter, des chaussures, casques, gants, palmes de natation, etc ...




    Description


    [0001] Il existe plusieurs éléments d'habillement ou accessoires tels que, chaussures de ski, casques, bottes de pêche, gants de boxe notamment, ainsi que des palmes de natation qui doivent être adaptés avec précision aux parties du corps auquelles ils sont destinés. Le problème se complique encore lorsque l'enveloppe est rigide comme dans le cas des chaussures pour la pratique du ski de descente ou les casques, étant donné l'impossibilité pratique de mouler une enveloppe spéciale adaptée aux pieds ou à la tête de chaque utilisateur. Or, on sait qu'il n'y a pratiquement pas deux individus qui ont la même morphologie. C'est la raison pour laquelle on a généralement recours à des garnitures de matière déformable pour adapter l'enveloppe à la partie du corps à envelopper.

    [0002] Lorsque les chaussures sont formées d'une coque entièrement rigide, comme la plupart des chaussures destinées à la pratique du ski de descente, le pied doit être maintenu aussi étroitement que possible dans la chaussure tout en restant à l'aise. Etant donné que la coque rigide est moulée en fonction d'une pointure donnée et qu'un tel moulage est forcément standard, l'adaptation de la chaussure au pied est réalisée par une garniture intermédiaire destinée à épouser aussi fidèlement que possible la forme du pied.

    [0003] Différentes solutions ont déjà été proposées pour former cette garniture. La plupart utilisent une matière plastique mousse présentant l'aspect d'un chausson placé dans la coque rigide. Ce chausson est conformé pour reproduire intérieurement plus ou moins fidèlement la forme du pied et la mousse permet son adaptation aux légères variations morphologiques qui existent entre différents pieds, de pointures semblables. Cette solution n'est que partiellement satisfaisante, dans la mesure où un chausson standard est destiné à s'adapter à des pieds sensiblement de même pointure, c'est-à-dire de même longueur entre talon et pointe, mais dont les conformations peuvent varier cependant de façon assez importantes entre eux. Il en résulte une plus ou moins bonne tenue du pied et un confort inégal.

    [0004] On a proposé de remédier à cet inconvénient par un moulage de mousse expansée in situ, injectée dans une enceinte souple en forme de chausson, placée dans la coque rigide et dans lequel on met le pied auquel on veut ajuster la chaussure. La mousse remplit les espaces libres entre le pied et la coque en épousant fidèlement la forme du pied. Il s'agit d'une solution capable de donner de bons résultats. Malheureusement, la mise en oeuvre du procédé est assez délicate, la répartition de la mousse se fait souvent mal et la proportion d'échecs est importante. C'est aussi une solution coûteuse de sorte que chaque échec en renchérit encore le prix. En outre la résistance de cette mousse expansée à la fatigue n'est pas très bonne et sa densité est assez élevée. Tous ces éléments font que cette solution, qui a connu tout d'abord un vif succès, est peu à peu abandonnée.

    [0005] Il a également été proposé d'injecter des coussinets de cire ou d'autres matières analogues à certains endroits en vue d'améliorer la tenue du pied dans la coque. Toutefois, de tels coussinets manquent d'élasticité. Il faut encore noter que la tendance actuelle est de réaliser des chaussures légères ne comportant à cet effet plus qu'une seule fermeture et non plus trois ou quatre, de sorte qu'il est encore plus important de maintenir aussi étroitement que possible le pied dans la coque, l'effet de serrage dû aux fermetures étant alors sensiblement réduit.

    [0006] On a déjà fait usage de mousses thermo-formables de polyéthylène basse densité soufflé à l'azote, dans le domaine médical, notamment pour mouler à chaud cette mousse autour de différentes parties du corps en vue de réaliser des gouttières ou des supports orthopédiques ou encore pour adapter une prothèse à un membre mutilé. La mousse est chauffée à sa température de thermo-formage qui se situe autour de 140°C et appliquée sur la partie du corps à laquelle on veut adapter cette mousse en la modelant jusqu'à ce qu'elle épouse parfaitement la forme désirée. Contrairement à ce que l'on pourrait craindre, il n'y a pratiquement pas de risque de brûlure. En effet, si l'on considère que la densité de la matière est de l'ordre de 0,04, qu'il s'agit d'une mousse à faible chaleur spécifique, renfermant énormément de gaz et que la conductibilité thermique du polyéthylène est mauvaise et que celle de la mousse l'est encore davantage en raison du grand volume de gaz qu'elle renferme, la quantité de calories à dissiper par unité de temps et de surface est parfaitement compatible avec la capacité d'échange de chaleur de la peau dû à la circulation du sang. Il faut encore ajouter à ces considérations que la surface de matière en contact direct avec la peau, rapportée à la surface de peau recouverte par la mousse est très faible.

    [0007] Le but de la présente invention est de faire usage d'une telle mousse pour remédier aux inconvénients des systèmes d'adaptation susmentionnés, de manière à obtenir un revêtement interne de l'enveloppe dont la forme résulte du fluage de la mousse portée à sa température de thermo-formage et soumise à la contrainte par compression jusqu'à la disparition de cette contrainte, qui constitue le stade final d'adaptation de l'enveloppe à la partie du corps au pied.

    [0008] A cet effet, l'invention a pour objet un élément d'habillement ou accessoire destiné à s'adapter étroitement à une partie du corps humain, comprenant une enveloppe externe non extensible et une garniture souple recouvrant au moins partiellement la face interne de ladite enveloppe, caractérisé par le fait que cette garniture est en une mousse de matière plastique, thermo-formable et est conformée pour ménager, à l'intérieur de ladite enveloppe,une cavité ouverte constituant une ébauche d'un logement destiné à recevoir ladite partie du corps, certaines au moins parmi les dimensions de cette cavité étant inférieures aux dimensions correspondantes de cette partie du corps.

    [0009] Cette invention a également pour objet un procédé pour adapter l'élément d'habillement ou l'accessoire à ladite partie du corps humain d'un individu donné, caractérisé par le fait que l'on met réciproquement sous pression ladite mousse et ladite partie du corps par l'introduction de cette dernière dans ladite cavité, tout en portant la température de cette mousse à sa température de thermo-formage pendant une durée suffisante pour faire fluer ladite mousse jusqu'à la disparition des contraintes sensibles exercées sur ladite partie du corps et que l'on laisse ensuite refroidir cette mousse au moins jusqu'à sa température de raffermissement.

    [0010] Bien que l'on se référera par la suite spécifiquement à une chaussure, celle-ci ne doit être considérée que comme un exemple d'enveloppe et non comme une limitation de l'invention, qui est utilisable sans autre pour l'adaptation de casques, de gants, par exemple de gants de boxe, de bottes de pêche, de chaussons pour combinaisons de plongée sous- marine, de palmes de natation etc ...

    [0011] Le dessin annexé illustre, schématiquement et à titre d'exemple, un mode d'exécution et une variante du procédé objet de l'invention, appliqué à l'adaptation d'une chaussure, ainsi qu'une application de cette invention au casque.

    [0012] 

    Les figures 1 et 2 sont des vues en coupe d'une chaussure, illustrant deux phases relatives à ce mode d'exécution.

    La figure 3 est une vue en coupe agrandie de la garniture souple.

    La figure 4 est une vue selon IV-IV de la figure 3.

    La figure 5 est une vue en perspective de l'ébauche de garniture.

    La figure 6-est une vue en élévation d'une variante.

    La figure 7 est une vue en coupe d'un casque.



    [0013] Le mode d'exécution illustré par les figures 1 et 2 se rapporte à l'adaptation d'une chaussure, notamment d'une chaussure pour la pratique du ski de descente comprenant une coque 1 en matière plastique moulée formée en général de deux parties la,lb articulées l'une à l'autre et fixées par une ou plusieurs fermetures. Ces fermetures ne sont pas représentées par le dessin annexé, du fait qu'elles ne sont pas nécessaires à la compréhension de l'invention.

    [0014] L'intérieur de la coque 1 est recouvert d'une garniture de mousse thermoplastique 2 thermo-formable, qui peut avantageusement se présenter sous la forme d'un chausson rapporté dans la coque et donc fabriqué séparément d'elle et ménageant une cavité intérieure 3. De préférence cette mousse est une mousse de polyéthylène basse densité soufflée à l'azote et commercialisée sous la marque déposée "Plastazote". Cette mousse est spécialement étudiée en vue d'utilisations médicales, sa densité de 0,04 et sa faible chaleur spécifique lui permettent d'être mise au contact de la peau après avoir été chauffée à sa température de thermo-formage située autour de 120 à 140°C sans provoquer aucune brûlure.

    [0015] Le chausson formé par la garniture 2 peut être confectionné de préférence sous forme d'un sandwich (fig.4) comprenant deux feuilles de mousse 2a et 2b de 6 mm d'épaisseur, chacune soudées par exemple l'une à l'autre, la mousse de polyéthylène se soudant à sa température de thermo-formage. Ces feuilles peuvent aussi être cousues ou agrafées ou encore fixées par tout autre moyen approprié. Entre ces feuilles de mousse 2a et 2b se trouve un réseau de corps de chauffe électrique 4 constitué dans cet exemple par un dépôt de cuivre sur une feuille de polyéthylène de support 5. Le réseau 4 est formé par la technique bien connue utilisée pour confectionner les circuits imprimés et peut couvrir une partie importante de la surface de la feuille 5 (fig.4) de manière à donner une bonne distribution de chaleur.

    [0016] Le chausson peut avantageusement être réalisé comme illustré par la figure 5, c'est-à-dire à l'aide de deux feuilles 2A et 2B d'un sandwich analogue à celui de la figure 4 dans lesquels sont incorporés les réseaux de corps de chauffe. La réunion de ces feuilles constitue l'empeigne du chausson et l'une d'elle 2A présente un appendice 2C replié sensiblement à angle droit pour former le support des voûtes plantaires. Selon la qualité du chausson, la garniture 2 peut être recouverte d'une matière textile 6a,6b adhérente ou non à la garniture 2. Des pattes de raccordement 7 sont encore formées pour permettre de brancher le corps de chauffe à une alimentation électrique. Une semelle ordinaire 8 peut être associée au chausson 2.

    [0017] La forme de la cavité 3 correspond de façon générale à celle du pied auquel on veut adapter la chaussure, mais ses dimensions sont choisies inférieures aux dimensions correspondantes de ce pied.

    [0018] De préférence cependant, la longueur de la cavité 3 correspond à la pointure du pied auquel la chaussure est destinée à s'adapter, de manière à ne pas comprimer les orteils. Au contraire, il est avantageux de ménager une poche 3a (fig.3) pour permettre de bouger les orteils. Ce sont donc les autres dimensions de la cavité 3 qui se trouvent sous-dimensionnées d'environ une à deux pointures par rapport au pied auquel on veut adapter la chaussure. Lorsque le pied est introduit dans la cavité 3, il se trouve comprimé à l'exception des orteils et par réaction, il en est de même de la mousse 2 qui est emprisonnée dans la coque 1.

    [0019] Pour adapter la chaussure, on chauffe alors la mousse 2 à sa température de thermo-formage qui est, dans ce cas, d'environ 120° à 140°C. Ce chauffage peut être réalisé avantageusement à l'aide du corps de chauffe électrique 4 branché à une source de courant basse tension (non représentée) pourvue d'un interrupteur temporisé destiné à couper l'alimentation après une durée déterminée choisie pour permettre d'amener la garniture 2 à sa température de thermo-formage. Bien entendu, tout autre système de chauffage approprié peut être utilisé. Dans un tel cas, le chausson 2 pourrait alors être réalisé à l'aide d'une seule feuille sans incorporation des moyens de chauffage. Toutefois, sur le plan pratique, la solution illustrée est celle qui présente la plus grande simplicité d'utilisation et la meilleure garantie pour le succès de la mise en oeuvre du procédé étant donné que l'alimentation électrique peut être conçue spécialement dans ce but et même agencée pour permettre le réglage de la puissance fournie en raison de la grandeur du chausson.

    [0020] Dès que la température de la mousse formant la garniture 2 correspond à sa température de fluage, elle cède peu à peu à la contrainte du pied qui trouve ainsi sa place, le fluage étant directement fonction des contraintes locales exercées par le pied sur la mousse. La garniture conserve cependant à l'exception de certaines zones d'appui plantaires la structure de la mousse et sa déformation n'est due qu'à la réaction du pied consécutive à la compression subie lors de son introduction dans la cavité 3 sous-dimensionnée. D'ailleurs dans les zones d'appui plantaires les plus sollicitées la garniture peut être supprimée pour ne laisser que la semelle 8.

    [0021] Quelques minutes suffisent pour le thermo-formage du logement à sa dimension adaptée à la morphologie du pied introduit dans les parois de mousse chauffées. On remarque en figure 3 que la poche 3a, ménagée pour permettre de bouger les orteils, reste après la formation du logement. La chaussure est alors prête pour une utilisation immédiate.

    [0022] Etant donné qu'il s'agit d'une mousse à pores fermés, des ouvertures peuvent être pratiquées à travers la garniture. La dimension de ces ouvertures ainsi que leur répartition et leur densité peuvent être choisies à volonté en vue de favoriser le transfert de chaleur à travers la garniture.

    [0023] La figure 6 illustre une variante selon laquelle un chausson 9, formé en un matériau ni compressible ni thermo-formable, présente latéralement, deux poches dont l'une 10 est visible sur cette figure, l'autre étant disposée simé- triquement par rapport à l'axe longitudinal du pied. Ces poches sont destinées à recevoir la garniture 2' formée d'une seule pièce à partir d'un sandwich identique à celui de la figure 3. Les deux parties de cette garniture sont enfilées dans les poches latérales depuis l'arrière du chausson 9. L'adaption du chausson 9 est réalisée de la même manière que dans le cas de la forme d'exécution des figures 1 à 5. On place le chausson 9 muni de la garniture 2' dans une chaussure de pointure correspondante, l'utilisateur dont le pied correspond à la pointure de cette chaussure introduit son pied qui se trouve alors sensiblement comprimé à l'endroit de la garniture 2'. A ce moment les pattes de connection 7' sont branchées à une alimentation électrique prévue à cet effet (non représentée) par exemple une alimentation 20V et d'un ampèrage approprié de manière à amener la température de la mousse entre 120° et 1400c sans pour autant que la sensation soit intolérable après quoi l'alimentation est interrompue. La mousse comprimée à cette température entre la coque de la chaussure et le pied flue jusqu'à ce que les contraintes exercées sur le pied aient pratiquement disparu. L'adaptation est terminée et le logement ainsi formé est parfaitement adapté à ce pied qui se trouve ainsi étroitement maintenu tout en étant parfaitement à son aise ce qui constitue un facteur important pour la sécurité et le confort du skieur. Les pattes de connections peuvent être évidemment coupées par la suite.

    [0024] La figure 7 illustre comment cette garniture peut être utilisée pour un casque 12, dans lequel se trouvent des coussinets 2" chacun formé d'un sandwich semblable à celui de la figure 3 et reliés l'un à l'autre par des connections 11 de manière à les alimenter en courant électrique. Le principe d'adaptation est le même que pour la chaussure, l'épaisseur des garnitures 2" est tel qu'une certaine contrainte s'exerce sur la tête à laquelle le casque 12 doit être adapté. Le chauffage des garnitures 2" est destiné à faire fluer la mousse sous l'effet dèS contraintes jusqu'à ce qu'elles disparaissent pratiquement après quoi on laisse refroidir la mousse qui conserve ainsi l'empreinte exacte de la tête de l'utilisateur.

    [0025] Un des avantages essentiels de ce mode d'adaptation d'une enveloppe autour d'une partie du corps humain provient du fait que la garniture est étroitement adaptée en fonction des sollicitations locales exercées au moment de son chauffage à sa température de thermo-formage et du fait qu'une fois refroidie, elle conserve sa structure de mousse et par conséquent une certaine souplesse qui garantit le confort, même après le port prolongé de la chaussure ou du casque. En outre la garniture sandwich avec corps de chauffe incorporé est parfaitement bien adapté à des articles de grande diffusion, chaque détaillant pouvant recevoir un poste d'alimentation approprié pour procéder personnellement à l'adaptation de l'article à l'utilisateur. Ensuite la suppression des connections électriques ne permet plus le branchement du corps de chauffe par l'utilisateur à une source d'alimentation non appropriée.


    Revendications

    1. Elément d'habillement ou accessoire destiné à s'adapter étroitement à une partie du corps humain, comprenant une enveloppe externe non extensible et une garniture souple recouvrant au moins partiellement la face interne de ladite enveloppe, caractérisé par le fait que cette garniture est en une mousse de matière plastique, thermo-formable et est conformée pour ménager, à l'intérieur de ladite enveloppe,une cavité ouverte constituant une ébauche d'un logement destiné à recevoir ladite partie du corps, certaines au moins parmi les dimensions de cette cavité étant inférieures aux dimensions correspondantes de cette partie du corps.
     
    2. Procédé pour adapter l'élément d'habillement ou l'accessoire selon la revendication 1, à ladite partie du corps humain d'un individu donné, caractérisé par le fait que l'on met réciproquement sous pression ladite mousse et ladite partie du corps par l'introduction de cette dernière dans ladite cavité, tout en portant la température de cette mousse à sa température de thermo-formage pendant une durée suffisante pour faire fluer ladite mousse jusqu'à la disparition des contraintes sensibles exercées sur ladite partie du corps et que l'on laisse ensuite refroidir cette mousse au moins jusqu'à sa température de raffermissement.
     
    3. Garniture souple destinée à adapter une enveloppe non extensible à une partie du corps humain, caractérisée par le fait qu'elle est réalisée en une mousse de matière plastique, thermo-formable à une température donnée et qu'elle est conformée pour ménager une cavité ouverte constituant une ébauche du logement destiné à recevoir ladite partie du corps, certaines au moins parmi les dimensions de cette cavité étant inférieures aux dimensions correspondantes de cette partie du corps.
     
    4. Elément d'habillement ou accessoire selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ladite mousse est en polyéthylène basse densité soufflée à l'azote et qu'elle présente une densité de l'ordre de 0,04.
     
    5. Elément d'habillement selon la revendication 1, caractérisée par le fait que ladite garniture est constituée par un sandwich comprenant deux feuilles de ladite mousse entre lesquelles est disposé un corps de chauffe électrique, des moyens de connections étant prévus pour relier ce corps de chauffe à une alimentation électrique.
     
    6. Elément d'habillement selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'enveloppe externe est constituée par une coque au moins partiellement rigide.
     
    7. Elément d'habillement selon la revendication 6, caractérisé par le fait que ladite enveloppe constitue une chaussure destinée à la pratique du ski.
     
    8. Elément d'habillement selon la revendication 6, caractérisé par le fait que ladite enveloppe constitue un casque.
     
    9. Elément d'habillement selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ladite enveloppe constitue une botte.
     
    10. Elément d'habillement selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ladite enveloppe constitue un gant.
     




    Dessins