Domaine Technique
[0001] La présente invention concerne de façon générale l'introduction du papier dans une
machine à écrire électronique et, plus particulièrement, un dispositif permettant
l'avancement semi-automatique d'une feuille de papier à la position désirée pour l'impression
de la première ligne de texte.
Etat-de la Technique antérieure
[0002] Divers dispositifs d'introduction semi-automatique du papier dans une machine à écrire
sont connus et utilisés dans l'art antérieur. Cependant, ces mécanismes n'ont présenté
qu'un attrait limité, en raison des mécanismes spéciaux compliqués qu'ils requièrent
et qui augmentent de façon prohibitive le prix de revient des machines et, aussi,
en raison du fait que les opérateurs des machines ainsi équipées doivent apprendre
à exécuter une suite d'opérations assez compliquées pour arriver à un résultat pouvant
être obtenu manuellement sans grand effort.
[0003] L'accroissement du coût et de la complexité de ces machines est principalement dû
au fait que l'opérateur doit pouvoir indiquer la position désirée de la première ligne
d'impression et que la trajectoire de cheminement du papier doit être préparée pour
l'introduction de celui-ci, par exemple en dégageant de la platine le dispositif de
maintien du papier, afin de ne pas stopper l'avancement du bord avant de la feuille
introduite dans la machine (ou de l'ensemble de feuilles avec papiers carbones intercalés).
[0004] Divers dispositifs de sélection ont été utilisés pour permettre à l'opérateur d'indiquer
la position désirée de la première ligne d'impression. On utilise couramment un cadran
(tel que ceux décrits dans les brevets des E.U.A. N° 3 960 258 et N° 3 276 562) ou
un levier de sélection (tel que celui décrit dans le brevet des E.U.A. N° 2 463 259)
pour indiquer la première ligne d'impression désirée et ces dispositifs sont couplés
à des butées mécaniques ou à des dispositifs de débrayage destinés à limiter l'avancement
du papier.
[0005] Le passage du bord avant de la feuille de papier en regard de la zone d'impression
présente certaines difficultés. Pour assurer la fonction fondamentale de dactylographie,
à savoir une impression nette des caractères, la feuille de papier doit être maintenue
bien en placé sur la platine, dans la zone d'impression. Mais le dispositif de maintien
du papier qui consiste généralement en un ensemble de galets montés sur une tige,
ne permet pas, lorsqu'il est en position de fonctionnement, un passage aisé du papier
en regard de la zone d'impression. En fait, une condition de bourrage apparaît généralement
dans le cas où le dispositif de maintien n'est pas retiré manuellement de la trajectoire
de cheminement du papier et ce bourrage peut provoquer un plissement inacceptable
de ce dernier.
[0006] Ce problème de bourrage a été parfois résolu dans l'art antérieur en utilisant un
profilé de guidage (tel que celui décrit dans le brevet des E.U.A. N°2 353 407) à
la place des galets pour maintenir le papier en position; mais cet agencement n'assure
pas un maintien effectif du papier à la ligne d'impression, plus particulièrement
dans le cas où un espace libre doit être laissé entre le profilé et la platine pour
permettre le passage d'ensembles de feuilles avec papiers carbones intercalés.
[0007] Une solution plus répandue, consiste à utiliser un mécanisme d'entraînement automatique
du dispositif de maintien du papier (des exemples de cette solution sont donnés par
les brevets des E.U.A. N° 2 204 243, 2 210 168, 3 292 762, 3 960 258 et 4 031 195).
Naturellement, ces mécanismes d'entrainement automatique à fonction limitée augmentent
le coût de la machine. De plus, ces mécanismes peuvent être détériorés dans le cas
où une pression du bras ou de la main dirigée vers l'arrière s'exerce accidentellement
sur la tige de galets pendant que celle-ci est entrainée vers l'avant.
Exposé de l'invention
[0008] Selon la présente invention, on détecte la présence du dispositif de maintien du
papier d'une machine à écrire électronique (c'est-à-dire de la tige et des galets
montés sur celle-ci et appliquant le papier contre la platine dans une position adjacente
à la zone d'impression) hors de la trajectoire de cheminement du papier, pour déclencher
une unité de commande afin d'accéder à la représentation d'une distance codée mémorisée
et de commander un avancement correspondant du papier. Il en résulte que les problèmes
d'introduction du papier, causés par l'encombrement de la trajectoire d'alimentation
de celui-ci, sont éliminés, sans avoir à installer de dispositifs automatiques et
complexes de déplacement des galets ou à utiliser des agencements de maintien spéciaux.
Afin d'améliorer la réponse tactile renvoyée à l'opérateur de la machine à écrire,
on détecte, de préférence, une position de retrait extrême du dispositif de maintien
du papier, position vers laquelle ce dispositif ne peut être déplacé par l'opérateur
qu'en surpassant une force de rappel exercée par exemple par un ressort.
[0009] De plus, en conditionnant la logique de commande de la machine à écrire afin qu'elle
réagisse aux signaux issus du clavier, normalement associés aux commandes de la machine,
comme indiquant la distance requise jusqu'à la première ligne d'impression désirée,
on permet au clavier de faire fonction d'interface pour l'entrée par l'opérateur d'informations
concernant l'introduction du papier.
[0010] Le signal issu du clavier est converti en une représentation codée d'une distance
correspondante qui est emmagasinée dans une position de mémoire particulière des circuits
de mémoire de la machine. De ce fait, aucun cadran ou levier de sélection spécial
n'est nécessaire pour établir la distance à parcourir jusqu'à la première ligne d'impression
désirée. Plus particulièrement, une touche telle que la touche classique "CODE" des
machines à écire électroniques peut être utilisée de préférence pour conditionner
la logique de commande de la machine à écrire pour le comptage d'impulsions d'avancement
(par exemple, les impulsions générées en réponse aux enfoncements d'une touche "INTERLIGNE")
et ce compte est alors utilisé pour établir la représentation codée de la distance
jusqu'à la première ligne d'impression désirée qui est emmagasinée dans une position
de mémoire prévue pour recevoir une telle information. La logique de la machine commande
alors un mécanisme d'interlignage qui fait avancer le papier de ladite distance. Ce
mécanisme d'interlignage assure l'avancement du papier par incréments au moyen d'un
ensemble cliquet/roue à rochet solidaire de la platine. Deux cames à profils différents
assurent, par l'intermédiaire d'un suiveur de came, des points d'engagement différents
du cliquet dans la roue à rochet et, de ce fait, des avancements différents du papier.
La position de l'une des cames:; peut être réglée par l'opérateur pour modifier la
longueur de son profil qui est parcourue par le suiveur et, en conséquence, la distance
dont le papier est avancé. Cette came peut être écartée du suiveur au moyen d'un mécanisme
commandé par un signal électrique et le suiveur passe alors sous contrôle de l'autre
came qui assure un avancement du papier sur une distance plus grande. Dès que le signal
cesse, la première came reprend automatiquement le contrôle du suiveur.
[0011] Un avantage particulier de la présente invention résulte du fait que les éléments
de commande que l'opérateur doit actionner pour l'introduction du papier, c'est-à-dire
le dispositif de maintien du papier et la touche "INTERLIGNE", sont associés naturellement
à la manipulation du papier, ce qui facilite l'éducation de l'opérateur.
[0012] D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront
mieux de l'exposé qui suit, fait en référence aux dessins annexés à ce texte, qui
représentent un mode de réalisation préféré de celle-ci.
Description des Figures des dessins
[0013]
La Figure 1 est une vue en perspective d'une machine à écrire appropriée pour être
utilisée selon les enseignements de la présente invention.
La Figure 2 est une représentation schématique de la circulation des signaux entre
les éléments constitutifs du dispositif selon l'invention.
La Figure 3 est une vue en coupe d'un dispositif de maintien du papier ainsi que du
détecteur associé réalisés selon les enseignements de la présente invention, cette
vue étant prise selon la ligne3-3 de la Figure 1.
La Figure 4 est une vue en perspective éclatée d'un mécanisme d'avancement permettant
un interlignage spécial du papier pour son introduction à une cadence de trois lignes
à la fois sans perdre le réglage normal d'interlignage sélectionné par l'opérateur
pour un fonctionnement normal.
La Figure 5 est une vue de côté détaillée du cliquet et de la roue à rochet du mécanisme
représenté sur la Figure 4.
La Figure 6 est une vue de côté détaillée représentant certains éléments du mécanisme
de la Figure 4.
La Figure 7 est une vue d'extrémité du mécanisme de la Figure 4 montrant plus particulièrement
les cames de celui-ci.
La Figure 8 est une représentation schématique d'un agencement d'entrée des signaux
codés représentant la distance à parcourir jusqu'à la première ligne d'impression
désirée.
La Figure 9 est un organigramme représentant les diverses étapes du processus de fonctionnement
de l'agencement représenté sur la Figure 8.
La Figure 10 est une représentation schématique d'un agencement préféré pour l'entrée
des signaux codés représentant la distance à parcourir jusqu'à la première ligne d'impression
désirée.
La Figure 11 est un organigramme représentant les étapes du processus de fonctionnement
du mode de réalisation préféré de la présente invention.
Description de l'invention
[0014] En se reportant à la Figure 1, on voit qu'une machine à écrire 10 appropriée pour
être utilisée selon la présente invention, comporte une platine 12 et un dispositif
de maintien du papier 13 formé d'une tige 14 sur laquelle est monté un ensemble de
galets 16, ladite tige étant couplée à un levier de commande 18. Les signaux représentatifs
des caractères à imprimer par la machine ainsi que les fonctions devant être exécutées
par cette dernière sont engendrés au moyen d'un clavier 20 composé de diverses touches
comprenant un ensemble de touches numériques 22, une touche de code 24, une touche
d'interlignage 26, ainsi que des touches de caractères, non référencées.
[0015] La circulation de ces divers signaux dans les éléments constitutifs de la machine
à écrire (voir la Fig. 2) est en général déclenchée par l'opérateur qui, comme cela
est figuré en tirets sur la Figure 2, agit sur le clavier 20 pour générer des signaux
codés qui sont délivrés à une mémoire intermédiaire de clavier 28 d'un dispositif
d'interface 30.
[0016] La manipulation du dispositif de maintien de papier 13 par l'intermédiaire du levier
18, telle que décrite en détail ci-dessous, provoque la génération de signaux par
un détecteur 32, signaux qui sont délivrés à l'interface 30. A l'interface 30, les
signaux sont mis en mémoire intermédiaire pour être transmis par un ensemble de lignes
de données 34 à un processeur 36, cette transmission se faisant en réponse à des adresses
transmises sur un conducteur d'adresses 38 en association avec un-signal d'échantillonnage
transmis sur un conducteur 40, d'une manière bien connue de l'homme de l'art. Bien
que le décodage et la mémorisation intermédiaire soient centralisés dans l'interface
30 comme indiqué ici (un tel interface peut, par exemple, être utilisé avec un processeur
dont la structure de conducteurs serait similaire à celle décrite dans le brevet des
E.Ù.A. ? 4 057 846), on notera que des dipositifs d'interface individuels pourraient
être utilisés au dispositif d'entrée et de sortie, tel que le clavier 20, comme décrit
dans le brevet des E.U.A. N° 4 087 852. Le processeur 36 est conçu pour assurer diverses
fonctions logiques fondamentales et une mémoire permanente 42 contient la séquence
des opérations de base à exécuter par le processeur, sous la forme de structures physiques
d'une manière connue de l'homme de l'art. Au cours de l'exécution de telles séquences
ou processus, l'emmagasinage de signaux codés accessibles est parfois requis, ce qui
peut être assuré par une mémoire de lecture et d'écriture 44.
[0017] Les signaux sont envoyés du processeur 36 par les lignes de données 34 au dispositif
d'interface 30, pour commander divers dispositifs de sortie (à nouveau sélectionnés
par des adresses correspondantes transmises sur le conducteur d'adresses 38) par exemple
le dispositif de sélection des caractères (non représenté) et un dispositif d'interlignage
50 qui est couplé mécaniquement à la platine 12 pour entrainer cette dernière en rotation.
Plus particulièrement, des adresses sont attribuées à un signal de commande "INTERLIGNAGE"
et un signal de commande "TRIPLE", lesquels signaux sont délivrés respectivement par
des lignes 52 et 54 au dispositif d'interlignage 50 par l'intermédiaire de l'interface
30 (qui décode les adresses pour sélectionner le canal de sortie correspondant) afin
de provoquer une opération d'interlignage et le passage aux incréments de triple espacement,
respectivement, comme cela sera décrit en détail ci-dessous.
[0018] On se référera maintenant à la Figure 3 qui représente un dispositif de maintien
du papier 13 selon la présente invention et qui est associé à un détecteur 32 comportant
un aimant 62 et un commutateur à lames 64, fixé au châssis de la machine à écrire
(non représenté). L'aimant 62 est fixé à l'un des bras d'une équerre 66 qui pivote
autour d'un axe 68 et comporte une patte 70 destinée à venir en contact avec un téton
73 qui limite le déplacement de l'équerre. Le mouvement est transmis à l'équerre 66
par le contact du levier presse-papier 18 avec une languette 74 portée par l'autre
bras de l'équerre. Le levier 18 pivote également autour de l'axe 68 et peut prendre
trois positions, à savoir, une position de maintien du papier représentée en traits
mixtes, une position de retrait stable représentée en traits pleins et une position
de retrait extrême instable représentée en tirets. Dans cette position de retrait
extrême que l'on appellera ci-après "position de détection", l'équerre 66 est entraînée
en rotation, à l'encontre de la force exercée par un ressort de rappel 76, afin de
provoquer la fermeture du commutateur à lames 64 par l'intermédiaire de l'aimant 62
et c'est la force appliquée par ce ressort qui provoque l'instabilité de cette position.
En position de retrait stable, le levier 18 est maintenu en place par un ressort articulé
classique 78 monté entre une languette 80 solidaire du levier 18 et un téton fixe
82. En position de maintien du papier, le levier 18 est sollicité par le ressort 78
pour appliquer les galets 16 montés sur la tige porte galets 14 (voir la Figure 1)
contre la platine 12 qui, en association avec l'ensemble des galets 72, définit le
chemin d'alimentation du papier.
[0019] On se réferera maintenant aux Figures 4 et 5 qui représentent le mécanisme d'interlignage
50 selon l'invention. Ce mécanisme comporte un premier élément de came 102 présentant
un profil de guidage 103 utilisé lors des opérations d'interlignage normal et un deuxième
élément de came 104 présentant un profil de guidage 105 assurant l'avancement du papier
à grande vitesse lors de son introduction dans la machine. Un doigt 110 est utilisé
comme suiveur de came et est fixé à un cliquet 112 pour déterminer le point où ce
cliquet 112 sollicitera une roue à rochet 114 raccordée à la platine 12 (plus longue
est la sollicitation, plus grand sera l'incrément d'avancement).
[0020] Le mouvement d'entraînement du cliquet 112 est transmis- depuis un arbre moteur (non
représenté), par l'intermédiaire d'un embrayage de cycle 116, vers un embrayage d'interlignage
118, puis par une tige de liaison 120 à un porte-cliquet 122 pivotant autour d'un
axe 123 et rappelé par un ressort 121 pour tirer sur la tige de liaison 120. Le porte-cliquet
122 est relié au cliquet 112 par un téton 124 et un ressort 126, monté entre des goujons
128 et 129, respectivement solidaires du porte-cliquet et du cliquet, rappelle le
cliquet vers les profils 103 et 105 des éléments de came 102 et 104 respectivement.
Le cliquet 112 est animé à chaque cycle moteur d'un mouvement (la position avancée
du cliquet est représentée en tirets sur la Figure 5) et la longueur sur laquelle
le profil 103 est parcouru par le doigt 110 peut être réglée manuellement par l'opérateur
au moyen d'un levier de sélection 130 qui pivote autour d'un axe fixe 131. L'élément
de came 102 est relié au levier de sélection 130 par un axe 132 et le mouvement de
l'élément de came 102 est limité par un doigt 134 qui passe dans une boutonnière 138
de l'élément de came. Sur la Figure 6 on a représenté des positions différentes du
levier de sélection d'interlignage 130 et de l'élément de came 102. Des positions
d'interlignage particulières peuvent être déterminées par une barre crantée 140 (voir
la Figure 4) montée pivotante sur l'axe 123 et rappelée par un ressort pour coopérer,
par l'intermédiaire de l'une des encochés 142 ménagées dans son arête inférieure,
avec un téton 144 monté sur un bras 146 du levier de sélection 130. En position normale
ou de fonctionnement de l'élément de came 102, le profil 103 est plus en avant que
le profil 105 (c'est-à-dire plus vers la droite sur les dessins) ou aligné avec celui-ci
et détermine donc le point d'engagement du cliquet 112 dans la roue à rochet 114.
Le passage du suiveur 110, de l'élément de came 102 à . l'élément de came 104, est
assuré par un électro-aimant 150 comportant une armature mobile 152 présentant un
bras coudé 154 qui, en position active, vient en contact avec l'élément de came 102
et le décale latéralement (vers la gauche sur les Figures 4 et 7). L'électro-aimant
150 est excité par un signal dénommé TRPL et, en l'absence d'un niveau de signal haut
provoquant le décalage du bras 154, un ressort 170, monté sur le doigt 134, applique
une force qui maintient l'élément de came 102 en position normale de contrôle du suiveur
110. Chaque fois que le signal TRPL excite l'électro-aimant 150, le suiveur 110 passe
sous contrôle du profil de guidage 105 qui est moins proéminent que le profil de guidage
103 (voir la Figure 7) ce qui permet au cliquet 112 d'être en contact avec la roue
à rochet 114 sur une partie relativement longue de sa course et assure l'exécution
d'un interlignage triple. Le point d'engagement du cliquet lors de cette opération
à incréments d'interlignage triple est naturellement le même que celui obtenu avec
le profil de guidage 103 dans le cas où l'opérateur sélectionne un incrément d'interlignage
triple à l'aide du levier 130.
[0021] On se réferera maintenant à la Figure 8 qui représente, pour un mode de réalisation
de l'invention, la circulation des signaux pour l'entrée d'un signal codé représentant
la distance à parcourir jusqu'à la première ligne d'impression désirée. L'entrée d'un
tel signal codé est initiée lors de l'enfoncement par l'opérateur de la touche de
code 24 (ou de de cette touche de code en association avec.une autre touche "X") qui
génère un signal dénommé CODX qui déclenche l'exécution d'un processus par la logique
du processeur pour le comptage des impulsions dénommées INT générées lors de l'enfoncement
par l'opérateur de la touche d'interlignage 26 jusqu'à l'enfoncement suivant de la
touche de code 24, moment auquel le compte total est emmagasiné dans un registre 44'
de la mémoire 44.
[0022] La séquence des opérations logiques exécutées par le processeur 36 pour assurer cet
emmagasinage est définie par les instructions fournies par la mémoire permanente 42
et sera décrite ci-après en référence à la Figure 9 sous la forme d'un organigramme
pouvant être directement converti en structure de mémoire permanente pour coopérer
avec un type choisi de processeur 36.
[0023] En se reportant à la Figure 9, on voit que la séquence logique des opérations démarre
à l'étape 300, en un point d'entrée à partir d'une boucle de service général (non
représentée) pour signaux d'entrée. Par exemple, la logique de la boucle recherche
et introduit tous les signaux d'entrée possibles issus du clavier ou de toute autre
source de signaux, selon une séquence définie ou avec une priorité prédéfinie sur
une base d'interruption. A l'étape 302 un test est effectué pour déterminer si le
signal issu du détecteur 32 est au niveau haut. Ce signal est désigné ci-après par
PBS. Si le test indique que le signal PBS est au niveau haut, c'est-à-dire à l'état
logique "1", le contenu du registre 44' dans la mémoire 44 est également emmagasiné,
au cours d'une étape 304, dans le registre de travail 36' du processeur 36 (voir également
la Figure 8). Afin de préparer une opération de triple interlignage (voir également
la Figure 4) les signaux INT et TRPL respectivement appliqués à l'embrayage d'interlignage
118 et à l'électro-aimant 150 du dispositif d'interlignage 50 sont passés à l'état
logique "1" au cours d'une étape 306. Le triple interlignage selon la valeur emmagasinée
dans le registre 36' est effectué au moyen d'une boucle. logique comportant les étapes
308, 310 et 312. Au cours de l'étape 308 une impulsion de commande de cycle dénommée
CC est appliquée à l'embrayage de cycle 116. Au cours de l'étape 310 le registre 36'
est décrémenté à chaque cycle dudit embrayage, et au cours de l'étape 312 on détermine
si le contenu du registre 36' est égal à zéro; si tel n'est pas le cas, une nouvelle
impulsion CC est appliquée à l'embrayage 116. Lorsque le contenu du registre 36' a
atteint la valeur zéro, c'est à dire lorsque l'opération d'interlignage jusqu'à la
position désirée de la première ligne d'impression est achevée, les signaux de sortie
INT et TRPL sont passés à l'état logique "0" au cours d'une étape 314 et le déroulement
de la séquence s'achève à l'étape 316 par le retour à la boucle de service général
indiquée plus haut.
[0024] Si le test exécuté au cours de l'étape 302 ne révèle pas la présence du signal PBS
au niveau haut, le déroulement de la séquence logique se poursuit par l'accès à la
mémoire intermédiaire de clavier 28 au cours de l'étape 320. Puis, au cours de l'étape
322 la logique détermine si un code CODX a été reçu et si tel n'est pas le cas, d'autres
requêtes issues du clavier et présentes dans la mémoire intermédiaire de clavier 28
sont satisfaites au cours de l'étape 324 et la séquence revient à la boucle de service
général au cours de l'étape 326.
[0025] Si au cours de l'étape 322 la logique détermine qu'un signal CODX a été reçu, le
contenu du registre 36' est mis à zéro,' au cours de l'étape 328, pour une opération
de comptage. Au cours de l'étape 330 la logique détermine si une opération d'interlignage
a été requise au moyen de la touche 26. Si tel est le cas, la sortie INT du processeur
est passée à l'état logique"'1" au cours. de l'étape 331. Les cycles d'impression
nécessaires sont alors déclenchés par l'application d'impulsions CC à l'embrayage
de cycle 116 au cours de l'étape 332. Si des cycles d'impression multiples sont nécessaires
pour effectuer une opération d'interlignage, un repère à cet effet peut être mis dans
le registre pour tenir compte de cette nécessité. Une fois que les cycles d'impression
sont achevés, ce qui peut par exemple être indiqué par l'écoulement d'un intervalle
de temps ou par la réception d'un signal de réaction, le registre 36' est incrémenté
et le signal INT est passé à l'état logique "0" au cours de l'étape 333. Ensuite,
la logique passe à l'étape 334 au cours de laquelle elle accède à la mémoire intermédiaire
de clavier. Si le test effectué au cours de l'étape 330 révèle qu'aucun signal codé
d'interlignage n'a été reconnu, la logique recherche au cours de l'étape 338 le signal
CODX qui est de préférence utilisé pour indiquer la fin d'une opération d'entrée.
Si le signal CODX est reconnu, le contenu total du registre 36' est emmagasiné au
cours de l'étape 340 dans la position 44' de la mémoire 44 et l'on revient ensuite
à la boucle de service général pour signaux d'entrée au cours de l'étape 342. Si le
test effectué au cours de l'étape 338 est négatif, on recherche un nouveau signal
codé dans la mémoire intermédiaire de clavier en revenant sur l'étape 334.
[0026] En se reportant maintenant à la Figure 10, on voit qu'un agencement de traitement
de signaux préféré permettant l'introduction par l'opérateur d'un signal codé représentant
la distance à parcourir jusqu'à la première ligne d'impression, utilise le signal
PBS issu du détecteur 32 pour déclencher le conditionnement du processeur 36 pour
la réception de l'information de distance issue du clavier 20 (voir Figure 1). Cette
information de distance, se présentant de préférence sous la forme de signaux codés
issus des touches numériques du clavier, est décodée en utilisant une table ou un
processus de conversion mémorisé. Des signaux codés correspondants, représentant des
incréments d'interlignage pour arriver à la première ligne d'impression désirée, sont
générés et emmagasinés dans le registre 44
1 de la mémoire 44. De préférence, le changement de l'état du signal PBS lorsque le
dispositif de maintien de papier 13 quitte la position de détection, telle que définie
précédemment en référence à la Figure 3, provoque l'accès par le processeur au code
emmagasiné dans le registre 44' et la commande par ledit processeur d'un nombre correspondant
d'opérations d'interlignage.
[0027] La séquence de traitement des signaux qui est dictée par la structure de la mémoire
permanente 42 et provoque le fonctionnement de la machine selon les enseignements
de la présente invention sous la commande du processeur 36, sera maintenant décrite
en se reportant à la Figure 11. La séquence des opérations logiques nécessaires à
l'introduction du papier démarre à l'étape 400 à partir de la boucle de service général
de signaux d'entrée réalisée par le processeur 36 et commence par l'exécution d'un
test à l'étape 402 pour déterminer l'état du signal PBS issu du détecteur 32. Si le
dispositif 13 n'est pas en position de détection, c'est-à-dire si le signal PBS est
égal à "0", le traitement normal des signaux codés issus du clavier 20 se poursuit
à l'étape 404 d'une manière bien connue dans l'art antérieur. Si le signal PBS est
au niveau haut c'est-à-dire ici à l'état logique "1", le processeur neutralise effectivement
le traitement normal des signaux issus du clavier et un interlignage triple est alors
déclenché . à l'étape 406 afin de saisir le papier à la fente d'introduction du papier
dans la machine à écrire, ceci pour libérer la main droite de l'opérateur qui doit
tenir le papier en place. Au cours de cette étape 406 les signaux INT et TRPL sont
passés à l'état logique "1". Une période d'attente intervient à l'étape 408 jusqu'à
ce que le dispositif 13 soit libéré de sa position de détection, comme indiquée par
le passage à l'état logique "0" du signal PBS; puis on accède à la mémoire intermédiaire
de clavier 28 au cours de l'étape 410 afin de déterminer au cours de l'étape 412 si
l'opérateur a éxécuté des opérations quelconques au clavier pendant que la tige 13
était en position de détection. Si tel est le cas, on accède au dernier signal codé
de caractère introduit au clavier et la mémoire intermédiaire est vidée au cours de
l'étape 414. Le signal de caractère codé est alors testé au cours de l'étape 416 pour
déterminer si, en particulier, un signal codé de touche numérique est reconnu ou non.
Si oui, ce signal codé de touche numérique est alors décodé au cours de l'étape 418
en utilisant une table 420 emmagasinée dans la mémoire 42 afin d'engendrer un signal
codé représentant un nombre présélectionné d'opérations d'interlignage; par exemple
un signal codé de la touche numérique "2" correspond de préférence à deux opérations
d'interlignage triple. Pour tenir compte de la distance à parcourir par le papier
sur sa trajectoire d'alimentation pour amener son bord avant jusqu'à la position désirée
de la première ligne d'impression, un nombre fixe d'opérations d'interlignage est
ajouté à l'étape 422 au nombre emmagasiné dans le registre 44'. A cet instant, ou
plus tôt dans la séquence, si aucun caractère valable n'a été introduit au clavier
(en cas d'échec du test à l'étape 412 ou à l'étape 416), la valeur emmagasinée dans
le registre 44' est également emmagasinée dans le registre 36' au cours de l'étape
424.
[0028] En une boucle répétée, constituée par les étapes 426, 428, 430 et 432, des opérations
d'interlignage sont effectuées et le contenu du registre 36' est décrémenté au cours
de l'étape 430 à chaque opération d'interlignage déclenchée par les signaux CC appliqués
au cours de l'étape 428 à l'embrayage 116. Le contenu du registre 36' est décrémenté
jusqu'à ce qu'il soit ramené à zéro, ce qui est vérifié au cours de l'étape 432. Un
arrêt d'urgence est prévu pour améliorer la commande de la machine à écrire par l'opérateur
et cet arrêt d'urgence est déclenché au cours de l'étape 426 dans le cas où, à cette
étape, la logique détermine que le dispositif de maintien du papier 13 est à nouveau
amené en position de détection, c'est-à-dire que le signal PBS est au niveau logique
"1". Une fois que l'un des tests 426 ou 432 a été satisfait, c'est-à-dire que la logique
a respectivement déterminé que le signal PBS est égal à "1" ou que le contenu du registre
36' est égal à zéro, les signaux de sortie INT et TRPL sont restaurés au cours de
l'étape 434 à l'état logique "0" et l'on revient ensuite à la boucle de service général
de signaux d'entrée au cours de l'étape 436.
[0029] Selon l'invention, un processus de mise en conditions initiales de fonctionnement
est inclus dans les opérations logiques normales, lorsque la machine est mise sous
tension. Ce processus de mise en conditions initiales de fonctionnement comporte l'emmagasinage,
dans le registre 44', d'un signal codé de première ligne d'impression structuré dans
la mémoire permanente 42, pour le cas où l'opérateur n'effectue pas lui-même l'introduction
d'un tel signal codé.
[0030] Bien que l'on ait décrit dans ce qui précède et représenté sur les dessins les caractéristiques
essentielles de l'invention appliquées à un mode de réalisation préféré de celle-ci,
il est évident que l'homme de l'art peut y apporter toutes modifications de forme
ou de détail qu'il juge utiles, sans pour autant sortir du cadre de ladite invention.
Par exemple, divers détecteurs peuvent être utilisés pour détecter la position du
dispositif de maintien du papier. En outre, plutôt que d'utiliser une structure de
mémoire permanente pour coordonner le fonctionnement d'un processeur pouvant utiliser
un petit nombre de circuits de traitement de base d'une manière répétitive, le traitement
des signaux peut être mis en oeuvre en utilisant des circuits de traitement de signaux
dits "non partagés".
1. Dispositif d'introduction semi-automatique du papier dans une machine à écrire
du type comportant une platine, un clavier pour la génération de signaux codés et
un ensemble porte-papier qui définit un chemin d'alimentation du papier et fonctionne
en association avec un mécanisme d'impression pour définir une ligne d'impression,
ledit mécanisme d'introduction du papier étant caractérisé en ce qu'il comporte:
un dispositif de maintien du papier pouvant être actionné par l'opérateur et être
placé dans une première position sur la trajectoire du papier et dans une deuxième
position hors de la trajectoire du papier,
un moyen de détection pour détecter la présence dudit dispositif de maintien du papier
dans ladite deuxième position et pour engendrer un signal de détection correspondant,
un dispositif d'interlignage pour effectuer l'avancement par incréments du papier
sur ledit chemin d'alimentation en réponse à des signaux de commande d'interlignage
qui lui sont appliqués,
un circuit logique recevant ledit signal de détection et comprenant des moyens pour
emmagasiner un signal codé de distance indiquant la distance à parcourir sur ladite
trajectoire d'alimentation du papier pour arriver à une première ligne d'impression
désirée et des moyens qui, en réponse à un état prédéterminé dudit signal de détection,
accèdent audit signal codé de distance emmagasiné et délivrent un ensemble correspondant
de signaux de commande d'interlignage audit dispositif d'interlignage afin que ce
dernier effectue l'introduction du papier jusqu'à la première ligne d'impression désirée.
2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit circuit logique
comporte des moyens qui sont actionnés par ledit signal de détection au moment où
le dispositif de maintien de papier est dans sa deuxième position, pour empêcher le
traitement normal des signaux codés issus du clavier et produire ledit signal codé
de distance en fonction d'un signal codé particulier entré au clavier.
3. Dispositif selon la revendication 2 caractérisé en ce que ledit signal codé particulier
est engendré lors de la manoeuvre par l'opérateur de l'une des touches numériques
du clavier et en ce que ledit signal codé de distance correspond à un nombre d'incréments
d'interlignage qui est proportionnel au nombre porté par ladite touche numérique.
4. Dispositif selon la revendication 2 ou 3 caractérisé en ce que ledit état prédéterminé
du signal de détection qui provoque l'accès au signal codé de distance emmagasiné
et la délivrance d'un ensemble de signaux de commande d'interlignage audit dispositif
d'interlignage est l'état pris par le signal de détection au moment où l'opérateur
éloigne le dispositif de maintien du papier de sa deuxième position et le rapproche
de sa première position.
5. Dispositif selon la revendication 4 caractérisé en ce que ledit circuit logique
comporte des moyens qui stoppent la délivrance des signaux de commande d'interlignage
audit dispositif d'interlignage si le dispositif de maintien du papier est ramené
par l'opérateur vers sa deuxième position au cours de l'avancement du papier.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 caractérisé en ce que
ledit dispositif de maintien du papier comporte un levier couplé à une tige à galets
presse-papier constamment rappelée par un ressort hors de ladite deuxième position,
afin que l'opérateur soit obligé d'exercer une force prédéterminée sur ledit levier
pour amener le dispositif de maintien de papier vers sa deuxième position.
7. Dispositif selon la revendication 6 caractérisé en ce que ledit dispositif de maintien
du papier peut prendre une troisième position intermédiaire entre lesdites première
et deuxième positions, ladite troisième position étant une position stable vers laquelle
le dispositif est constamment rappelé par ledit ressort lorsqu'il se trouve dans sa
deuxième position.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 caractérisé en ce que
ledit moyen de détection comporte un aimant permanent couplé au dispositif de maintien
du papier pour se déplacer avec lui et un commutateur à lames disposé au voisinage
de la position prise par ledit aimant lorsque le dispositif de maintien du papier
se trouve dans sa deuxième position.
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 caractérisé en ce que
ledit dispositif d'interlignage qui effectue l'avancement par incréments du papier
comporte:
une roue à rochet solidaire de ladite platine,
un cliquet mobile destiné à venir en contact avec la roue à rochet et l'entrainer
en rotation,
des moyens d'entraînement actionnés par un signal de commande pour déplacer ledit
cliquet selon un mouvement de va-et-vient,
un élément suiveur de came solidaire du cliquet et pouvant se déplacer le long de
trajets différents qui correspondent à des déplacements différents de la roue à rochet,
une première came montée mobile en translation dans son plan pour pouvoir prendre
plusieurs positions afin de définir plusieurs trajets du suiveur, lesdits trajets
correspondant à des distances d'interlignage différentes pour le papier
une seconde came qui définit un trajet pour le suiveur correspondant à une distance
d'interlignage présélectionnée, ladite seconde came ayant un profil moins proéminent
que la première came de telle sorte que le suiveur coopère normalement avec la première
came,
des moyens de rappel pour maintenir normalement ladite première came dans la position
où elle coopère avec ledit suiveur et,
des moyens de sélection de came pouvant être commandés par un signal d'excitation
pour écarter la première came de sa position normale et obliger ledit suiveur à coopérer
avec ladite seconde came.
10. Dispositif selon la revendication 9 caractérisé en ce que lesdits moyens de sélection
de came comportent un électro-aimant pouvant être excité par ledit signal d'excitation
et dont l'armature mobile est couplée à un élément qui, lorsque l'électro-aimant reçoit
ledit signal d'excitation, vient s'appuyer sur ladite première came afin d'écarter
cette dernière de sa position normale.