[0001] On connaît déjà des appareils utilisés pour l'entraînement des rameurs. Toutefois
ils ont le défaut que le mouvement des mains a lieu selon deux lignes droites parallèles
tandis que dans le mouvement réel de ramer, chaque main décrit un arc de cercle.
[0002] La présente invention vise à fournir un appareil pour l'entraînement des rameurs,
dans lequel le mouvement des mains pendant le travail est identique au mouvement des
mains d'une personne ramant sur un bateau. En conséquence de cette différence, l'appareil
selon l'invention permet de mesurer l'effort effectivement développé sur la rame par
le rameur (force selon la tangente au mouvement en arc de cercle décrit par la main),
et l'effort efficace (composante parallèle à l'axe du bateau, de la force selon la
tangente). Ceci a le grand avantage de permettre d'afficher de façon continue l'efficacité
du travail du rameur. Du fait de cette différence aussi, l'appareil selon l'invention
permet la mesure et l'affichage de la valeur instantanée de la vitesse angulaire de
ce mouvement des mains selon un arc de cercle, ce qui permet le calcul automatique
de la puissance instantanée, totale et efficace, et de l'énergie totale et de l'énergie
efficace développée par le rameur au cours de chaque cycle du mouvement de ses mains.
[0003] L'appareil selon l'invention est conforme à la revendication 1.
[0004] Le dessin annexé représente, à titre d'exemples non limitatifs, deux formes d'exécution
de l'appareil selon l'invention. Les figures 1 à 13 concernent la première forme d'exécution
et les figures 14 à 16 la seconde.
Fig. 1 est une vue générale, en perspective,
Fig. 2 est une vue de face, à plus grande échelle, des moyens de commande de l'appareil
et des moyens d'affichage de différentes grandeurs mesurées ou calculées par l'appareil
sur la base des mouvements d'un rameur s'entraînant sur l'appareil.
Fig. 3 et 4 sont le schéma électrique d'ensemble de l'appareil, Fig. 3 étant la partie
inférieure et Fig. 4 la partie supérieure.
Fig. 5 est le schéma électrique de détail d'un élément apparaissant plusieurs fois
sous forme d'un bloc sur le schéma d'ensemble et appelé "circuit énergie".
Fig. 6 est le schéma électrique d'un dispositif auxiliaire que comprend l'appareil
et qui constitue un - métronome.
Fig. 7 est une vue en coupe partielle selon 7-7 de la fig. 9, selon un plan perpendiculaire
à l'axe de rotation du mouvement du rameur.
Fig. 8 est une vue de détail en coupe selon 8-8 de Fig. 7, montrant un dispositif
d'équilibrage du bras ayant la fonction de la rame.
Fig. 9 est une vue partielle en coupe selon 9-9 de Fig. 7.
Fig. 10 est une vue en coupe d'un détail, selon 10-10 de Fig. 7.
Fig. 11 est une vue en coupe axiale partielle montrant le montage du chariot porte-siège.
Fig. 12 est une coupe partielle selon 12-12 de Fig. 11.
Fig. 13 est une vue en coupe horizontale selon 13-13 de Fig. 11.
Figure 14 est une vue en coupe axiale de la seconde forme d'exécution, qui correspond
à la figure 9.
Figure 15 est une vue en coupe à plus grande échelle selon 15-15 de la figure 14.
Figure 16 est une vue en coupe également à plus grande échelle selon 16-16 de la figure
14.
[0005] On commencera par donner un très bref aperçu de l'ensemble de l'appareil représentée
en se référant aux fig. 1 et 2, sans entrer dans les détails de construction, puis
on énumérera ce que sont les composants du circuit électrique montré par les fig.
3 à 6, après quoi on entrera . dans le détail de la construction, en indiquant alors
où et comment sont agencés les différents moyens capteurs permettant de mesurer les
grandeurs que l'on désire connaitre, afficher et enregistrer.
[0006] L'appareil représenté sur la fig. 1 comprend un support de siège 101 présentant deux
rails parallèles 102, 103 sur lesquels peuvent rouler les galets d'un siège à roulette
104. A ce support 101 sont fixées deux poutrelles 105, 106 à l'extrémité libre de
chacune desquelles pivote une barre représentant une dame de nage. On verra plus loin
qu'un frein hydraulique est disposé en 109, 110, à l'endroit où chacune des barres
107, 108 est montée sur la poutrelle respective 105, 106. Il est important de noter
que les cotes et tous les angles propres au bateau ont été respectés et reproduits
exactement, pour que le mouvement des mains du rameur agissant sur les barres 107,
108 (en couple ou en pointe), soit exactement celui qu'auraient ses mains sur un bateau,
soit un arc de cercle concentrique au pivot de chacune des dames de nage 107, 108.
[0007] Un appuié-pieds 111 muni de courroies 112, 113 est aussi porté par le support 101.
[0008] On a représenté des câbles électriques 114, 115 reliant des capteurs placés en 109
et 110 comme on le décrira plus loin, à des coffrets 116, 117 contenant la partie
électronique et comportant les organes de commande et de réglage, les moyens d'affichage
et d'enregistrement des grandeurs intéressantes. Ces coffrets 116, 117 sont montrés
plus en détail sur la fig. 2. Le coffret 116 se rapporte à la mesure d'effort et le
coffret 117 à des mesures physiologiques
[0009] Un câble 118 relie aussi au coffret 116 des capteurs ayant à faire avec le support
101 comme il sera décrit plus loin. Un câble 120 relie un détecteur connu de régime
cardiaque au coffret 117.
[0010] Sur la fig. 2, les éléments représentés et visibles de l'extérieur sont les suivants:
201 : Bouton poussoir de mise sous tension
202 : Voyant lumineux de fonctionnement
203 : Fusible de protection
204 Galvanomètre d'indication de la cadence du mouvement
205 : Bouton de réglage de la cadencé fixée par un métronome
206 : Vibreur donnant la cadence du métronome
207 Réglage du volume sonore
208 : Interrupteur de mise en marche du métronome
209 Compte-coups digital
210 Chronomètre digital à quartz
211 : Entrée des informations provenant du frein tribord
212 Entrée des informations provenant du frein babord
213 : Commutateur de sélection couple, pointe babord, pointe tribord
214 : Bouton poussoir de remise à zéro des instruments
215 : Bouton poussoir de début de test
216 : Galvanomètre d'indication de la puissance de crête tribord
217 : Galvanomètre d'indication de la puissance de crête babord
218 : Galvanomètre d'équilibrage des deux freins pour une utilisation en couple
219 : Compteur d'énergie réelle dépensée par coup
220 : Totalisateur d'énergie réelle
221 : Totalisateur d'énergie efficace
222 : Sélecteur d'entrée de la voie tribord de l'enregistreur
223 : Sélecteur d'entrée de la voie babord de l'enregistreur.
[0011] Un système de commutation interne permet, en couple, quand les deux sélecteurs sont
sur la même position, de donner la courbe babord sur la voie babord et la courbe tribord
sur la voie tribord et, quand les sélecteurs affichent des entrées différentes, de
fournir les courbes choisies en cumul pour les positions puissance ou force.
224 : Sélection de la période du cycle de fonctionnement de l'enregistreur oscillographique
225 : Sélecteur de la durée de chaque enregistrement
226 : Enregistreur oscillographique 2 pistes + indicateur d,'événements (topeur);
vitesse de défilement 50 mm/s :
- tracé des courbes de puissance réelle, puissance efficace, force ou vitesse sélectionnées
par les commutateurs 222 et 223
- indication des angles Oo, +30°, -30° lors de l'effort à l'aide de l'indicateur d'événements.
227 : Sélecteur d'échelle de l'enregistreur
228 : Sortie des informations du coffret de mesure d'effort
229 : Entrée des informations de mesure d'effort 116 sur le coffret des mesures physiologiques
117
230 : Branchement des électrodes de prise du rythme cardiaque
231 : Interrupteur de mise sous tension du cardiofréquencemètre
232 : Indicateur de fréquence cardiaque
233 : Interrupteur Marche-Arrêt de l'enregistreur à dêfile- ment lent.
234 : Enregistreur oscillographique 2 voies + indicateur d'événements; vitesse de
défilement 1 mm/s :
- tracé de la courbe de variation de la fréquence cardiaque et de la courbe de puissance
réelle dépensée
- indication par l'indicateur d'événements des moments d'enregistrement sur l'enregistreur
programme.
235 : Entrée des informations données par le système de mesure Inertie - quantité
de mouvement
236 : Interrupteur de mise en fonctionnement du système
237 : Affichage digital des informations fournies.
[0012] Les fig. 3,4 et 5 sont des schémas de l'électronique contenue dans le coffret 116.
[0013] Voici, succinctement, les composants essentiels du schéma selon Fig. 2 et 3.
301 : Potentiomètre capteur de pression (p. ex. "BOURNS" type 5382)
302 : Potentiomètre linéaire (p. ex. "BOURNS" type 6534 S)
303 : Potentiomètre fonction efficacité (p. ex. "BOURNS" type 6674)
304 : Circuit différentiateur
305 et 306 : Circuits multiplicateurs analogiques (p.ex. "MOTOROLA" type MC 1495 ou
"RCA" type CA 3091 D)
307 : Commutateur
308, 309 et 322 : Amplificateurs opérationnels (p.ex:"TEXAS INSTRUMENTS" type µA 741)
310 : Etage de puissance (Darlington)
311 : Galvanomètre indicateur de la puissance
312 : Galvanomètre enregistreur de la puissance
313 : Amplificateur opérationnel monté en boucle ouverte "détectant" le passage à
une tension fixée par les résistances 333a et 313b du potentiomètre linéaire302
314 : Schmitt trigger (p.ex. "RCA" type CD 4093 B)
315 et 316 : Circuits "énergie" (voir détail sur Fig. 5)
317 et 318 : Circuits de comptage et d'affichage des impulsions des circuits "énergie"
(p.ex."TEXAS INSTRUMENTS" type TIL 306)
319 : Circuit de comptage et d'affichage des impulsions "Nombre de coups de rame"
provenant du Schmitt trigger 314
320 : Circuit monostable de mise en forme des impulsions provenant du Schmitt trigger
314 (p.ex. "RCA" type CD 4047 A)
321 : Circuit intégrateur
323 : Galvanomètre indicateur de la cadence
324 : Circuit oscillateur + diviseur à quartz fournissant une fréquence de 1 Hz
325 a,b,c,d : Compteur horaire BCD. 325a divise les secondes en 10, 325b divise par
6, 325c et 325d divisent par 10 (p. ex. "RCA" type CD 4518 b)
326 : Décodeur + affichage des secondes, secondes x 10, minutes et minutes x 10 (p.ex.
"TEXAS INSTRUMENTS" type TIL 308)
327 : Circuit logique fournissant sur les sorties "30", "60" et "120" un signal logique
"1" respectivement toutes les 30, 60 ou 120 secondes
328 : Commutateur permettant la sélection des sorties du circuit logique 327
329 : Circuit monostable commandé par le circuit 327 et le commutateur 328 fournissant
une impulsion d'une durée de 5, 10, 15 ou 20 secondes, selon la valeur des résistances
329-a, 329b, 329c ou 329d et la position du commutateur 329e (p.ex. "RCA" type CD
4047 A)
330.: Bouton de remise à zéro de tous les compteurs 317, 318, 319, 325a, 325b, 325c
et 325d
331 et 339 : Circuits stabilisateurs de vitesse de défilement des galvanomètres enregistreurs
312 et 338
332a, 332b et 332c : Amplificateurs opérationnels fournissant une impulsion en fonction
de la position du potentiomètre 302 et des tensions dé référence V réf.a, V réf.b
et V réf. c
333 : Porte logique "OU" délivrant une impulsion chaque fois que l'un des amplificateurs
332a ou 332b ou 332 c en délivre une (p.ex. "RCA" type CD 4075 B)
334 : Amplificateur opérationnel de commande des "tops" de l'enregistreur 312 (p.ex.
"TEXAS INSTRUMENTS" type µA 741)
335 : Appareil de mesure du rythme cardiaque
336 : Amplificateur opérationnel (p.ex. "TEXAS INSTRUMENTS" type pA 741)
337 : Etage de puissance (Darlington)
338 : Galvanomètre enregistreur à 2 pistes relevant en continu la fréquence cardiaque
ainsi que la puissance
339 : (voir 331)
340 : Interrupteur "marche-arrêt" du défilement du papier de l'enregistreur 338
341 : Circuit astable générateur de la fréquence du "métronome" variable au moyen
du potentiomètre 341a (p.ex. "RCA" type CD 4047 A)
342 : Vibreur électronique (p.ex. "MALLORY" type SC 628)
Circuit Energie selon Fig. 5 (détail)
[0014]
Al : Amplificateur opérationnel (p.ex. "TEXAS INSTRUMENTS" type µA 741)
R1 . Résistance de charge du condensateur Cl
Cl : Condensateur tantale. La période R1 C1 détermine la fréquence de sortie.
Tl : Transistor de décharge du condensateur Cl (p.ex. type 2N 3703)
Dl : Diode de blocage des impulsions positives sur la base de Tl
A2 : Amplificateur à transconductance (p.ex. "RCA" type CA 3080)
R2a et R2b : Résistances déterminant le seuil de déclenchement de l'amplificateur
A2
C2 : Condensateur de différentiation du signal délivré par l'amplificateur A2 sur
la base de Tl
343 : Amplificateur différentiel (p.ex. "TEXAS INSTRUMENTS" type µA 741)
344 : Galvanomètre indicateur d'équilibrage (zéro central)
345 : Compteur-décodeur + affichage à 2 digits avec remise à zéro par l'impulsion
fournie par l'amplificateur 332a (p.ex. "TEXAS INSTRUMENTS" type TIL 306)
346 : Amplificateur opérationnel (p.ex. "TEXAS INSTRUMENTS" type µA 741)
347 : Condensateur se chargeant à la tension fonction de la puissance
348 : Transistor commandant la décharge du condensateur 347, commandé par l'impulsion
fournie par l'amplificateur 332a
349 : Pont de Wheatstone compost de 2 jauges de contraintes 349a et 349b et de 2 résistances
d'équilibrage 349c et 349d
350 : Amplificateur différentiel monté avec un très grand gain et détectant le sens
de l'effort sur les jauges 349a et 349b (p.ex. "TEXAS INSTRUMENTS" type µA 741)
351 : Schmitt trigger (p.ex. "RCA" type CD 4093 A)
352 : Compteur "UP/DOWN" BCD (p.ex."RCA" type CD 4510 B)
353 : Circuit décodage + affichage du compteur 352 (p.ex. "TEXAS INSTRUMENTS" type
TIL 308)
354 : Amplificateur différentiel (p.ex. "TEXAS INSTRUMENTS" type µA 741)
355 : Circuit énergie fournissant les impulsions au compteur 352 (voir détail plus
haut).
[0015] La figure 7 représente une vue en coupe de la partie 109, faite perpendiculairement
à l'axe de rotation du bras 107.
[0016] La figure 9 montre en coune transversale la même partie que sur la figure 7.
[0017] On voit en 105 la poutrelle qui sunnorte la partie 109, en 121 et 122 deux démi-coquilles
du corps d'un frein hydraulique à l'intérieur duquel est ménagée une chambre 123.
Le bras 107 est fixé à pivot sur la partie 121, 122, par l'intermédiaire de deux axes
124, 125, diamétralement opposés et qui pernettent de donner au bras 107 une inclinaison
choisie â volonté, selon la position du rameur. C'est donc tout l'ensemble 121, 122
nui tourne lorsque l'on actionne le bras 107.
[0018] A l'intérieur de la chanbre 123 est disposé un volet fixe 126 occupant pratiquenent
toute la section de cette chambre, de facon que la partie 121, 122 tourne pratiquement
sans jeu autour de ce volet 126. Ce volet est solidaire d'une tige 127 dont l'axe
coïncide avec l'axe de rotation de la barre 107 et qui est fixée sur l'extrémité de
la poutrelle 105. Un plat 128 pratiqué sur 127 empêche cette pièce de tourner.
[0019] Le volet 126 est pourvu sur tout son pourtour d'un joint élastique visible en 129
assurant la séparation étanche entre des parties 130 et 131 de l'intérieur du frein
hydraulique. Ce volet est traversé par une série de passades 132 commandés par une
lame flexible 133. On conprend que lorsqu'on fait tourner la barre 107 dans le sens
des aiguilles d'une nontre, sur la figure 7, tout le corps 121, 122 tourne avec lui
et que le clapet 133 vient automatiquenent obturer les passages 132. Par contre, lorsqu'on
fait tourner le bras 107 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, le corps
121, 122 tourne avec lui et le clapet 133 s'ouvre automatiquement, laissant passer
le liquide à travers les passades 132. On comprend que le prenier cas correspond à
la course de travail des rames et le second à la course de retour.
[0020] Pour régler la résistançe offerte au rameur pendant la course de travail, il est
prévu un moyen de réglage comprenant un pointeau 134 réglable au moyen d'un bouton
135 et qui commande le passade du liquide de la partie 131 à la partie 130. Plus le
passage laissé ouvert par le pointeau sera petit, plus la résistance au mouvenent
sera grande. En 136, il est prévu un clapet de sécurité pour éviter que par suite
d'un réglage trop serré du pointeau 134 on risque de détériorer l'appareil.
[0021] Dans le fond de la partie 130 il est prévu une ouverture 137 servant à la fixation
d'un raccord 138 sur lequel est monté un capteur de pression 139 qui est un manomètre
avec transducteur fournissant une tension ou un courant électrique proportionnel a
la pression mesurée. On voit en 140 le câble de sortie du transducteur.
[0022] On comprend que lorsqu'il s'agirait du bras 108, la position du clapet 133 serait
inversée et ce serait un trou 141 qui serait utilisé en place de 137 qui lui serait
alors rendu inopérant.
[0023] Pour assurer l'équilibrage du bras 107, il est prévu autour de la tige 125, un ressort
de torsion 142 dont une extrémité est amarrée sur 125 et l'autre sur la fourche 143
par laquelle le bras 107 est monté a pivot sur 124 et 125 Un bouton de réglage 144
permet de régler à volonté la tension du ressort 142 de manière à bien équilibrer
le bras 107.
[0024] Sur la partie supérieure de la demi-coquille 121 est disposé un moyen capteur constitué
par un potentiomètre 145 dont l'axe 146 est solidaire de l'axe 127 tandis que son
équipage mobile est solidaire en rotation de 121 par l'intermédiaire d'une plaque
147. On comprend que ce potentiomètre va donner par le câble de sortie 148 un courant
ou une tension fonction de la position angulaire instantanée du bras 107.
[0025] Si l'on se réfère maintenant aux figures 11-13, on voit que l'ensemble 101 constitué
par la barquette supportant le siège à roulettes 104 et le support proprement dit
de ce siège, repose sur une base 149, par l'intermédiaire de lames d'acier flexibles
150 autorisant un léger déplacement relatif dans le sens de l'axe de l'appareil entre
101 et 149. Un détecteur 151 à jauges de contrainte est disposé entre 101 et 149,
comme on le voit sur la figure 11, pour donner une mesure en grandeur électrique de
la flexion des éléments 150 au cours du travail du rameur. 152 est un niveau d'eau.
[0026] On voit en 118 le câble de sortie de ce détecteur. Cette disposition permet d'avoir
une mesure objective de la qualité du travail du rameur, en ce sens que si le travail
est excellent il n'y a pratiquement pas de flexion des lames 150 au cours d'un cycle
d'opération. Si par contre le travail est saccadé, irrégulier, on enregistrera des
flexions plus ou moins importantes des lames 150 par l'intermédiaire du transducteur
151.
[0027] Le fonctionnement de l'appareil représenté est le suivant.
[0028] Sur le schéma selon figure 3, on voit en 301 le potentiomètre capteur de pression
qui se trouve placé à l'intérieur de 139 (figure 10). On voit.en 302 le potentiomètre
incorporé dans le détecteur de position 145 et l'on voit en 303 un troisième potentiomètre
incorporé en fait dans 145. Les deux potentiomètres 302 et 303 se déplacent en synchronisme.
La tension ou courant fourni par le potentiomètre 302 est amené au différentiateur
304 dont la sortie est reliée au multiplicateur 305. La tension fournie par le potentiomètre
301 agit elle aussi sur le multiplicateur 305 dont la sortie va donner le produit
de la pression ou la force par la vitesse du mouvement, c'est-à-dire la puissance
totale développée par le rameur.
[0029] Le potentiomètre 303 est agencé de façon à fournir le sinus de l'angle balayé par
le bras 107. La sortie du potentiomètre 303 est reliée au multiplicateur 306. Une
autre entrée de ce multiplicateur est connectée à la sortie du multiplicateur 305,
en sorte que la sortie de 306 donne le produit de la puissance totale et du sinus
de l'angle, cela à chaque instant. C'est donc la puissance efficace, c'est-à-dire
celle développée dans le sens de la marche du bateau.
[0030] La sortie du multiplicateur 305 est reliée à l'entrée d'un circuit énergie 315 dont
le détail se trouve sur la figure 5. La sortie de ce circuit commande un circuit 317
de comptage et d'affichage digital de l'énergie réelle développée par le rameur pendant
ce cycle d'opération. Il s'agit donc d'une sommation des travaux élémentaires pendant
le cycle.
[0031] La sortie du multiplicateur 306 est reliée à l'entrée d'un circuit énergie 316 identique
à 315.
[0032] La sortie de 316 est reliée à l'entrée d'un circuit 318 identique à 317 et qui sert
à l'affichage de l'énergie efficace développée par le rameur au cours d'un cycle.
[0033] Le galvanomètre 311 indique la puissance réelle instantanée développée par le rameur,
lorsque le commutateur 307 se trouve dans la position représentée sur le dessin. Pour
la même position du commutateur 307, la puissance instantanée réelle agit sur l'enregistreur
312. Le compteur horaire 325a-325d commande d'une part l'affichage 326 des secondes,
dizaines de secondes, minutes et dizaines de minutes. Le circuit logique 327 fournit
sur ces trois sorties qui correspondent respectivement à 30, 60, 120 secondes, un
signal logique 1. Le circuit 329, commandé par 327 selon la position du commutateur
328, fournit une impulsion d'une durée de 5, 10, 15 ou 20 secondes, selon la valeur
des résistances 329a, 329b, 329c ou 329d qui entrent en jeu en dépendance de la position
du commutateur 329e. Ce circuit 329 va donc automatiquement déterminer la durée pendant
laquelle se fait l'enregistrement en 312.
[0034] 338 est un galvanomètre enregistreur à deux pistes dont la fonction est de donner
en continu un graphique de la fréquence cardiaque et de la puissance réelle instantanée
développée par le rameur. Les informations concernant la puissance sont fournies par
les éléments déjà considérés, tandis que les informations relatives à la fréquence
cardiaque lui sont fournies par un appareil de mesure de rythme cardiaque 335 agissant
sur 338 par l'intermédiaire d'un amplificateur opérationnel 336 et de l'étage de puissance
337.
[0035] On a indiqué en 301a un potentiomètre identique à 301, mais disposé sur le mécanisme
agissant sur l'autre bras. Si 301 est disposé sur 109, 301a sera disposé sur 110.
La fonction de ce potentiomètre 301a est de permettre l'affichage sur le galvanomètre
344 d'équilibrage à zéro central et ceci conjointement avec le potentiomètre 301.
En d'autres termes, ce-galvanomètre indique s'il y a égalité ou déséquilibre entre
les tensions de sortie de ces-deux potentiomètres, le but étant de réaliser l'équilibre.
Il est admis qu'à chaque instant les vitesses correspondant aux deux bras sont égales.
Par contre, les pressions développées peuvent être différentes et il s'agit de les
équilibrer en agissant sur-l'organe de réglage 135 de manière que le galvanomètre
344 se trouve en position de zéro.
[0036] Le galvanomètre indicateur de la cadence 323 est commandé à partir de la sortie du
potentiomètre 302, par l'intermédiaire du circuit 320 de l'amplificateur opérationnel
322 et du circuit intégrateur 321. L'une des entrées de l'amplificateur opérationnel
313 est alimentée par la sortie du potentiomètre 302 et sa sortie commande le Schmitt
trigger 314 dont la sortie agit, d'une part sur le circuit 320 et, d'autre part, sur
un circuit de comptage et d'affichage des impulsions 319, comptant et affichant le
nombre de coups de rames provenant du Schmitt trigger. L'interrupteur 330 sert à la
remise àzéro. de tous les compteurs 317, 318, 319, 235a, 325b, 325c, 325d.
[0037] 345 est un compteur décodeur avec affichage à deux chiffres et renise à zéro par
l'imnulsion fournie par l'amplificateur 332a. Le commutateur 307 permet, conne on
l'a vu, dans la position représentée sur le dessin, l'enregistrement de la puissance
réelle. Dans la position suivante,l'enregistreur 312 enregistrera la puissance efficace.
Dans la troisième position du 307, l'enregistreur 312 enregistrera la force totale
développée par le rameur et, en quatrième position de 307, cet enregistreur enregistrera
la vitesse instantanée du mouvement de la barre 107 ou 108.
[0038] On voit de ce qui vient d'être décrit que l'appareil permet de donner une quantité
d'informations extrêmement utiles pour étudier le comportement du rameur et améliorer
sa technique : puissance réelle instantanée, puissance réelle efficace, force développée,
mise en regard du rythme cardiaque énergie réelle et énergie efficace développées
par le rameur pendant un cycle d'on6ration. De plus, l'anpareil permet encore au rameur
de travailler en synchronisme avec un métronome représenté par le petit schéma figure
6, dans lequel 341a est une résistance variable qui permet d'ajuster la fréquence
du circuit oscillant 341 et, par conséquent, la fréquence du son émis par le vibreur
342 sur une gamme de fréquences s'étendant par exemple de 10 à 50 par minute.
[0039] L'appareil décrit permet encore d'obtenir une autre sorte d'informations très utiles
que l'on va maintenant décrire en rapport avec la figure 4. On a vu plus haut que
le montage représenté sur les figures 11, 12 et 13 donne le moyen de mesurer objectivement
la qualité du travail du rameur L'affichage de cette nesure est obtenu en 353, grâce
au pont 349. En effet, ce pont comporte deux jauges de contrainte 349a, 349b qui sont
incorporées dans le détecteur 151. 349c et 349d sont deux autres résistances servant
à l'équilibrage du pont. On retrouve en 355 un circuit énergie tel que représenté
sur la figure 5 et fournissant les impulsions au compteur 352.
[0040] 353 affiche l'écart momentané, positif ou négatif, de la partie 101 par rapport à
149 (figures 11-13), ce qui représente une indication de qualité du travail.
[0041] Dans la forme d'exécution que l'on vient de décrire, la force opposée au rameur par
le frein hydraulique pendant la course active des bras mobiles est constante. Cette
valeur constante est ajustable, mais une fois l'ajustement fait, la valeur de cette
force reste égale à elle-même.
[0042] Dans la réalité, lorsqu'un rameur pratique son sport sur un bateau, la force exercée
par lui sur les rames pendant la course active de celles-ci n'est pas constante. Elle
varie d'un maximum au début de la course à un minimum à la fin de celle-ci. Il est
donc souhaitable qu'un appareil pour l'entraînement des rameurs puisse donner à l'usager,
en ce qui concerne la force qu'il exerce, une sensation qui soit aussi proche que
possible de celle qu'il aurait dans la réalité en s'exerçant sur un bateau.
[0043] La seconde forme d'exécution, que l'on va maintenant décrire, vise à compléter l'appareil
selon la première forme d'exécution, en vue, précisément, de résoudre ce problème
et d'apporter à l'usager cet avantage supplémentaire.
[0044] L'appareil selon les figures 14 à 16 ne différant de la première forme d'exécution
que par certains détails supplémentaires, on n'a pas reproduit sur ces figures tous
les éléments qui sont les mêmes. On s'est borné à représenter et à décrire dans la
suite ce que cette seconde forme d'exécution présente en plus par rapport à celui
décrit en référence aux figures 1 à 13.
[0045] Les -parties identiques ou correspondantes à celles qu'on voit sur la figure 9 sont
désignées ici par les mêmes numéros de référence , munis simplement de l'indice a.
[0046] On voit en 121a, 122a les deux demi-coquilles du corps du frein hydraulique à l'intérieur
duquel est disposé le volet fixe 126a. Le corps 121a, 122a reçoit un mouvement alternatif
de rotation d'un bras mobile non représenté, actionné par l'usager- à la façon d'une
rame, ce bras agissant sur l'arbre 127a solidaire du corps du frein 121a, 122a.
[0047] A l'intérieur du corps du frein hydraulique il est prévu un premier dispositif 401
servant comme dans l'exemple de la demande antérieure au réglage de la force maximum
que le frein hydraulique offre au rameur. Il est prévu également dans ce corps un
deuxième dispositif 402 qui sert à provoquer une diminution progressive de la résistance
mécanique opposée au rameur par le frein hydraulique au cours de chaque course active
du bras mobile actionné par les mains du rameur.
[0048] Le dispositif 401 présente une entrée 403 pour le liquide provenant de la chambre
active du frein hydraulique représenté sur la figure 1 et un pointeau 404 actionnable
à la main par une tête molletée 405. Ce pointeau sert à faire varier de zéro à une
valeur maximum la section de passage offerte au fluide sous pression entrant en 403,
pour gagner la sortie 406. L'ouverture 407 disposée en parallèle avec 406 sert simplement
à assurer la purge de l'air pouvant se trouver dans le dispositif au moment où on
le remplit de liquide. En 408 se trouve une soupape de sûreté constituée par une bille
soumise à l'action d'un ressort et qui sert à assurer l'évacuation du liquide sous
pression par un canal 409 lorsque le pointeau 404 étant en position complètement fermée,
la pression en 403 atteint une valeur que, pour des raisons de sûreté, il convient
de ne pas dépasser. Ce dispositif correspond tout à fait à celui décrit en référence
à la figure 9 de la demande antérieure citée.
[0049] Le dispositif 402 est un dispositif à tiroir comprenant un cylindre fixe 410 à l'intérieur
duquel peut glisser un piston 411. Un ressort de compression 412 prend appui d'une
part sur le fond de la chambre passive 413 du dispositif à tiroir et, d'autre part,
sur le piston. Ce ressort sollicite constamment le piston à occuper la position représentée
sur le dessin, pour laquelle il masque complètement une série d'orifices 414 pratiqués
dans la paroi du cylindre'410 et dont la section va en croissant comme on le voit
sur les figures 1 et 2. En 415 se trouve l'arrivée du fluide sous pression provenant
de la chambre active du frein hydraulique selon figure 1. Ce fluide sous pression
agit sur le piston 411 en sens inverse de l'action du ressort 412. Pour que le mouvement
du piston 411 soit possible sous l'effet de la pression régnant en 415, il est prévu
un canal de fuite 416 commandé par un pointeau 417 actionnable au moyen d'une tête
molletée 418. On comprend que plus la section de passage offerte au fluide pour gagner
le canal 416 est petite, plus la résistance offerte au déplacement du piston 411 sous
l'effet de la pression en 415 sera grande.
[0050] A la limite, lorsque le pointeau ferme complètement le passage, le dispositif 402
devient inopérant et seul le dispositif selon figure 3 est actif. Le fonctionnement
du dispositif selon figure 2 est le suivant. Au moment où le rameur commence une course
active du bras mobile tenant lieu de rame, la pression monte en 415 à un maximum qui
dépend du réglage du pointeau 417. Le pointeau 417 étant réglé pour assurer une certaine
section de passage du fluide, ce dernier peut quitter la chambre 413 au fur et à mesure
que le piston 411 se déplace sous l'effet de la pression régnant en 415. Ce faisant,
la pression baisse en 415 et, de'ce fait, la résistance offerte au rameur par le frein
hydraulique selon figure 1, va en décroissant. En effet, dès que le piston 411 se
déplace il démasque successivement les orifices 414, c'est-à-dire qu'il est offert
au liquide arrivant en 415 un passage de plus en plus grand pour gagner la sortie
419. En réglant le pointeau 417, on peut ajuster comme on le veut le taux de décroissance
de la résistance offerte au rameur.
[0051] On voit en 420 un clapet constitué par une bille soumise à l'action d'un ressort
et dont la fonction est de permettre une entrée rapide du liquide dans la chambre
413 lors de la course'de retour du bras mobile, au cours de laquelle le piston revient
dans la position de départ représentée sur la figure 3 sous l'action du ressort de
rappel 412. En effet, si l'on ne pouvait compter pour ce retour du liquide que sur
le canal 416 de petites dimensions ce retour serait trop lent.
[0052] Dans l'exemple représenté, les orifices 414 sont des trous de diamètre croissant.
On pourrait aussi prévoir en lieu et place de ces trous une fente de largeur constante
ou de largeur croissante. L'essentiel est que la section de passage offerte au liquide
pour passer de 415 à 419 aille en augmentant au fur et à mesure de l'avancement du
piston 411, c'est-à-dire au cours de la course active du bras mobile tenant lieu de
rame.
1. Appareil pour l'entraînement des rameurs, comprenant un siège mobile selon un mouvement
rectiligne alternatif, deux bras mobiles destinés à être actionnés par les mains du
rameur, et un appuie-pieds, caractérisé en ce que chacun desdits deux bras mobiles
est monté à rotation, pour que les mains du rameur décrivent des arcs de cercles identiques
à ceux décrits dans la réalité sur le bateau, en ce que chacun de ces bras est angulairement
solidaire de la partie mobile d'un frein hydraulique, en ce que des moyens capteurs
sur chacun de ces freins hydrauliques sont prévus pour détecter la pression hydraulique
à chaque instant du mouvement et la vitesse angulaire instantanée des bras, et des
moyens électroniques pour calculer et afficher la puissance de crête développée par
le rameur, l'énergie totale dépensée par le rameur lors de chaque coup de rame, et
la composante efficace de cette énergie.
2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens capteurs pour
détecter la vitesse angulaire des bras comprennent un détecteur potentio- métrique
de déplacement angulaire de chaque bras, des moyens électroniques différentiateurs
étant prévus pour calculer la vitesse instantanée du bras, et d'autres moyens électroniques
étant prévus pour calculer la puissance totale, la puissance efficace, l'énergie totale
et l'énergie efficace par cycle, à partir de cette vitesse et de la pression détectée
dans le frein hydraulique.
3. Appareil selon la revendication 1, caractérisé par des moyens de calcul et d'affichage
du rendement représenté par le rapport de la composante efficace de l'énergie dépensée
et qui est utile à la propulsion, à l'énergie totale dépensée.
4. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte, pour le travail
en couple, un galvanomètre à zéro central et des moyens de réglage des deux freins,
pour visualiser l'équilibrage des efforts des deux rameurs.
5. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif
d'enregistrement graphique de l'effort, comportant un enregistreur oscillographique
à deux voies, et des moyens pour tracer, à intervalles programmés, les courbes de
puissance réelle et de puissance efficace, les valeurs de crête étant indiquées par
les maxima de ces courbes, et les coubes de force et de vitesse.
6. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif
de comptage et d'affichage du nombre de coups et de la cadence.
7. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un cardiofréquencemètre
et des moyens pour afficher à chaque instant le rythme cardiaque du rameur.
8. Appareil selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comporte un enregistreur
graphique à deux pistes à défilement lent, pour donner un enregistrement permettant
de composer en continu sur une même bande les évolutions pendant l'exercice, de la
fréquence cardiaque et de la courbe des puissances de crête.
9. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que le siège est monté roulant
sur des rails portés par un support de siège auxquels sont fixés deux poutrelles porteuses
des bras mobiles et l'appuie-pieds, et en ce que ce support de siège est monté sur
une base fixe par l'intermédiaire de lames flexibles, et en ce qu'il comporte un détecteur
de déplacement à jauges de contraintes, pour détecter et permettre de mesurer et d'afficher
les mouvements relatifs entre le'support de siège et la base fixe au corps de chaque
cycle du mouvement, pour donner une mesure tive de la qualité du travail du rameur.
10. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens
à ressorts à tension réglable, pour équilibrer lesdits bras.
11. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre,
pour chaque bras mobile actionné par les mains du rameur, un dispositif à tiroir relié
à la chambre active du frein hydraulique et dont l'organe mobile est soumis à l'action
d'un ressort de rappel et est commandé par la pression hydraulique produite dans cette
chambre active lors de l'actionnement de ce bras dans le sens correspondant au travail
du rameur, ce dispositif à tiroir présentant au moins un passage de fuite du liquide
sous pression, commandé par cet organe mobile, pour être ouvert et offrir ensuite
une section de passage croissante, lors de chaque course active du bras, afin de provoquer
une diminution progressive de la pression dans la chambre active du frein hydraulique
et, par conséquent, une diminution progressive correspondante de la résistance mécanique
opposée au rameur, au cours de chaque course active du bras, comme c'est le cas dans
l'exercice réel d'un rameur sur un bateau à rames.
12. Appareil selon la revendication 11, caractérisé en ce que le dispositif à tiroir
comporte des moyens de réglage à la main de la résistance au déplacement de son organe
mobile sous l'action de la pression du fluide.
13. Appareil selon la revendication, caractérisé en ce que ces moyens de réglage sont
prévus pour rendre à volonté le dispositif inopérant, en réglant la résistance à une
valeur empêchant tout déplacement de l'organe mobile du dispositif à tiroir.
14. Appareil selon la revendication 13, caractérisé en ce que le dispositif à tiroir
comprend un cylindre dans la paroi duquel sont pratiqués le ou les passages de fuite,
un piston glissant dans ce cylindre, pour démasquer progressivement ce ou ces passages
lors de sa course active, le ressort de rappel étant disposé entre le fond d'une chambre
passive de ce cylindre et le piston, cette chambre passive étant remplie d'un liquide
et munie d'un orifice de sortie muni d'un obturateur ajustable à la main pour fermer
cet orifice ou régler à volonté la section de passage offerte au liquide sortant de
la chambre lors de la course active du dit piston à l'encontre du ressort de rappel,
pour régler ainsi la résistance au déplacement de ce piston.