[0001] La présente invention concerne une pièce d'horlogerie électronique comportant une
base de temps, un diviseur de fréquence, un moteur pas à pas entraînant des aiguilles
indicatrices des minutes et des heures, un interrupteur électrique actionnable manuellement
pour remettre lesdites aiguilles indicatrices à l'heure agencé de manière telle qu'en
réponse à une action de courte durée sur l'interrupteur, l'aiguille desminutes progresse
d'un pas de une minute et qu'en réponse à une action de longue durée sur l'interrupteur,
l'aiguille des minutes parcourt en vitesse accélérée un tour de cadran sans s'arrêter.
[0002] Une pièce d'horlogerie de ce type est connue et a fait l'objet de la demande de brevet
FR 2 368 744. On n'y trouve plus de dispositifs mécaniques de correction et les fonctions
de mise à l'heure et de correction sont réalisées exclusivement par voie électronique.
Le dispositif de correction est particulièrement simple et ne comprend rien d'autre
de plus qu'un simple bouton-poussoir disposé, par exemple, de manière à-correspondre
à la position normale de la couronne sur une montre-bracelet mécanique. La montre
décrite comprend un moteur pas à pas qui est utilisé pour entraîner directement les
aiguilles des minutes et des heures par un système d'engrenages planétaires. L'arrangement
est tel que l'aiguille des minutes fait un seul pas par minute, ce qui économise l'énergie
et autorise l'utilisation d'une pile beaucoup plus petite. La demande citée décrit
un système qui donne la possibilité :
a) d'obtenir une mise à l'heure de l'aiguille des minutes. Une succession d'impulsions
courtes (de l'ordre de la seconde) sur le poussoir aura pour effet de faire avancer
le moteur et partant l'aiguille des minutes qui lui est directement couplée, d'autant
de pas qu'il y aura eu d'impulsions.
b) de régler la phase des secondes elles-mêmes, bien que les secondes ne soient pas
affichées, c'est-à-dire que quand un signal de temps est reçu, l'aiguille des minutes
doit se trouver juste au point où l'indication doit changer. Une seule impulsion courte
(de l'ordre delà seconde) sur le poussoir, au moment du top minute, soit lorsque les
secondes de l'horloge de référence passent à zéro, remet la montre à la seconde exacte.
Si la montre retardait de quelques secondes, la mise en phase décrite ci-dessus aura
encore pour effet d'ajouter une impulsion minute. Par contre, si la montre avançait,
la mise en phase ne fera que remettre à zéro les diviseurs de fréquence.
c) de changer rapidement le réglage de t'aiguille des heures dans le cas où l'utilisateur
change de fuseau horaire ou quand il y a un changement entre les heures d'été et d'hiver,
comme c'est le cas dans de nombreux pays. Ce changement s'opère en maintenant le poussoir
pressé pendant un temps plus long (par exemple pendant plus de trois secondes). Le
moteur se mettra alors à tourner rapidement (par exemple à 32 pas par seconde). Dès
que l'aiguille a démarré et si on relâche le poussoir, l'aiguille des minutes avancera
rapidement de 60 pas, ce qui correspond à une avance d'une heure. Si le poussoir est
maintenu pressé, l'aiguille des minutes continuera à tourner jusqu'à l'instant du
relâchement à partir duquel l'aiguille terminera la tranche de 60 pas qu'elle avait
entamée, puis reprendra sa marche normale. Durant cette opération, la précision est
respectée.
[0003] Le but de la présente invention est de doter la pièce d'horlogerie décrite ci-dessus
d'une fonction supplémentaire qui est celle où elle peut être arrêtée dans un état
de consommation minimale ou état de stockage ê- tant entendu que c'est toujours le
même bouton-poussoir qui se charge de cette nouvelle fonction.
[0004] On a déjà cité dans l'art antérieur des montres électroniques où a été prévu un état
de stockage pour diminuer la consommation de la pièce d'horlogerie.
[0005] Le brevet DE 27 30 330 décrit une montre pourvue d'un sélecteur de fonction dont
une position ou condition particulière du circuit logique, dite de stockage, placée
pour des raisons de commodité au début ou à la fin de la séquence de commande des
fonctions qu'il est possible d'effectuer, crée un signal qui active un circuit d'effacement
et un temporisateur. Cependant, il s'agit ici d'un arrangement destiné à une pièce
d'horlogerie comportant un sélecteur de fonctions qui, par exemple, permet d'obtenir
à tour de rôle la position de stockage puis les affichages heu- res/minutes ou date/secondes
puis enfin la mise en condition de la montre à corriger l'heure, cette correction
étant forcément réalisée au moyen d'un correcteur de l'heure. Cette disposition oblige
de prévoir un temporisateur destiné à éviter 1a perte de l'heure lorsque, lors de
la sélection des fonctions, le sélecteur passe d'une position à une autre position
par l'intermédiaire de la position de stockage. Comme on l'a dit plus haut, la pièce
d'horlogerie selon la présente invention ne possède pas de sélecteur de fonctions,
mais seulement un correcteur de l'heure qui réagit différemment sur l'affichage selon
que le correcteur subit une pression courte (avance minute par minute) ou une pression
longue (avance d'au moins un fuseau horaire). On ne voit donc pas quelle autre action,
différente de celles ci-dessus, il faudrait exercer sur le poussoir pour disposer
la montre en position de stockage. On le verra plus loin, c'est pendant que l'aiguille
des minutes parcourt son fuseau horaire, qu'une impulsion exercée sur le poussoir,
disposera la montre en état de consommation réduite. Cet arrangement n'est ni décrit
ni même suggéré dans la citation en question.
[0006] La demande de brevet DE 25 13 134 décrit un système de mise à l'heure utilisant un
seul poussoir. Une première action sur ce poussoir entraîne les aiguilles de la montre
en marche rapide, une deuxième action stoppe la marche et une troisième action fait
repartir les aiguilles en marche normale. Dans une variante, il est prévu que c'est
une came, solidaire par exemple de l'aiguille des secondes, qui stoppe automatiquement
à midi ladite aiguille des secondes. On constate d'abord que la deuxième action sur
le poussoir ou, en variante, l'action de la came a pour but d'arrêter les aiguilles
pour permettre leur redémarrage en temps utile au top du signal horaire. Il s'agit
donc là d'une mise à l'heure et non pas d'une mise en position de stockage qui n'est
d'ailleurs pas envisagée. Ensuite, la demande citée ne correspond pas à la définition
générique de la présente invention qui distingue entre une action de courte durée
(mise à la minute) et une action de longue durée (mise au fuseau horaire) sur le poussoir
pendant laquelle peut intervenir la mise en stockage de la montre. En effet, dans
la publication citée, l'aiguille des secondes est accélérée dès qu'on actionne le
poussoir et ceci quelle que soit la durée pendant laquelle on mène cette action.
[0007] La demandé de brevet DE 26 58 326 propose une pièce d'horlogerie électronique équipée
de deux poussoirs S
let S
2. Lorsqu'on actionne le premier, le moteur tourne dans un sens et lorsqu'on actionne
le second, le moteur tourne dans l'autre sens. Pour disposer la montre en état de
stockage, il faut presser simultanément les deux poussoirs. On voit immédiatement
que ce qui est exposé dans la publication citée non seulement ne correspond pas à
la définition générique de la présente invention mais encore nécessite le concours
de deux interrupteurs pour parvenir a stocker la montre, ce qui n'est pas le cas dans
l'invention qui va être décrite.
[0008] On comprendra que l'état de stockage peut être avantageux pour plusieurs raisons.
Depuis le moment où la montre quitte le contrôle final en usine jusqu'à celui où elle
trouve acquéreur chez un détaillant, il peut se passer plusieurs mois, voire quelques
années. Si la source d'énergie (pile) pouvait rester branchée en permanence sur une
charge réduite (charge dite de stockage) et qu'à une simple commande manuelle on pouvait
passer de la charge réduite à la charge normale (marche normale de la montre), on
accroîtrait de façon appréciable la durée de vie de la pile. De plus, pour des raisons
d'esthétique, le détaillant aime à présenter ses montres dans un état où les aiguilles
occupent toutes la même position (par exemple la position 10 heures 10 minutes). Enfin
le porteur de la montre lui-même peut vouloir la mettre en état de stockage, ce qui
pourrait être le cas d'une pièce de joaillerie qui n'est portée qu'occasionnellement.
[0009] C'est un autre but de la présente invention de proposer plusieurs variantes pour
amener la pièce d'horlogerie à l'état de stockage.
[0010] Les revendications permettent d'atteindre les buts proposés.
[0011] L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit pour l'intelligence
de laquelle on se référera aux dessins parmi lesquels :
La figure 1 est un schéma de principe des deux premières variantes d'exécution selon
l'invention.
La figure 2 est un schéma de principe d'une troisième variante d'exécution selon l'invention.
Les figures 1 et 2 montrent toutes deux un schéma de base identique pour la marche
normale de la montre, pour la mise à la minute de l'aiguille des minutes et pour la
mise au fuseau horaire, selon l'art antérieur cité.
[0012] On recueille à la sortie de l'oscillateur-diviseur 1, d'une part, un signal à 32
Hz qui est connecté à l'entrée d'un aiguilleur 2 et, d'autre part, un signal à 1 seconde
qui est connecté à l'entrée d'un compteur 24 dont la sortie à 1 minute est connectée
au même aiguilleur 2. La sortie dudit aiguilleur 2 attaque un circuit de mise en forme
3 des impulsions qui alimentent le moteur dont seule la bobine 4 est représentée.
En marche normale, le moteur reçoit des impulsions à une minute, ce qui fait progresser
l'aiguille des minutes d'un pas par minute car, dans ce cas l'absence d'information
à l'entrée du sélecteur 6 confère à la sortie 8 un état logique tel que l'aiguilleur
est commuté sur le signal de 1 minute. La même ligne 8 bloque le compteur 10.
[0013] Si l'on désire effectuer une mise à la minute de l'aiguille des minutes, on actionne
le poussoir 5 pendant un court instant (par exemple pendant une seconde). Le sélecteur
de mode de correction 6 via la ligne 7 met à zéro le compteur 24 qui, s'il contient
entre 30 et 59 impulsions, envoie une impulsion de correction minute à l'aiguilleur
2 et au moteur 4. D'autres pressions courtes sur le poussoir 5 feront ensuite avancer
l'aiguille d'un pas par pression tout en remettant à zéro le compteur 24.
[0014] Si l'on désire effectuer une avance d'une heure ou d'un fuseau horaire, on actionne
le poussoir 5 pendant un temps plus long (par exemple pendant plus de trois secondes).
On active de ce fait la ligne 8 qui, d'une part, commute l'aiguilleur 2 sur son entrée
à 32 Hz et, d'autre part, débloque le compteur 10. A ce moment, la sortie de l'aiguilleur
2 envoie des impulsions d'avance rapide au moteur 4 tout en remplissant au même rythme
le compteur 10 par la ligne 13. Lorsque le compteur 10 a atteint la limite de sa capacité
qui est de 60, il sensibilise le sélecteur 6 par la ligne 11. A son tour, le sélecteur
6 par la ligne 8 positionne l'aiguilleur 2 sur l'entrée 1 minute (marche normale)
en même temps qu'il bloque le compteur 10 à son contenu 0. Ainsi l'aiguille des minutes
aura avancé de 60 divisions et fait un fuseau horaire. Il est évident qu'il faut relâcher
le poussoir 5 avant que l'aiguille des minutes n'ait parcouru son tour de cadran si
l'on veut n'avancer que d'un fuseau horaire à la fois.
[0015] Comme mentionné plus haut, la pièce d'horlogerie comprend, outre les fonctions de
marche normale et de correction qui viennent d'être expliquées, lune fonction supplémentaire
objet de la présente invention qui permet de la disposer dans un état de consommation
minimale ou état de stockage et qui va être expliqué maintenant. Il s'agit, pour réaliser
cette fonction, d'utiliser le même poussoir-correcteur 5 que celui utilisé pour la
mise à l'heure de la montre. On vient de voir que suivant qu'une pression courte ou
longue lui est appliquée, le poussoir réalise les deux fonctions de mise à la minute
et de mise à l'heure respectivement. Le poussoir n'est donc pas disponible entre les
deux dites fonctions pour activer la nouvelle fonction de stockage. Par contre, l'invention
tire parti du fait que cette disponibilité est totale pendant que l'aiguille parcourt
un fuseau horaire. L'aiguille des minutes parcourt le fuseau en 1,875 secondes si
la fréquence des impulsions d'avance est de 32 Hz. Il s'ensuit que pendant ce temps
le poussoir peut être actionné au moins une fois pour mettre la montre dans son état
de stockage.
[0016] La figure 1 est un schéma de principe des deux premières variantes d'exécution selon
l'invention, la première variante étant celle du schéma sans la liaison 17. Il comprend,
outre les éléments déjà décrits plus haut , un compteur d'impulsions 9 suivi par un
circuit interrupteur 14 qui coupe tout ou partie de l'alimentation de la pièce d'horlogerie.
Pour mettre la montre en état de stockage, on actionnera tout d'abord le poussoir
5 pendant aumoins trois secondes. Cette action active la ligne 8 et autorise le compteur
9 à prendre en compte les impulsions provenant de 5 par la ligne 12. Dès que l'aiguille
aura démarré en vitesse accélérée pour parcourir son tour de cadran, on actionne au
moins une fois le même poussoir 5, ce qui envoie un signal de coupure au circuit interrupteur
14 par la ligne 15. Le circuit interrupteur 14 coupe la ligne d'alimentation 16 qui
alimente normalement au moins le circuit de mise en forme 3. A ce moment, la montre
est mise dans un état de stockage et, dans cette variante d'exécution, les aiguilles
s'arrêtent dès l'instant où aura été reçu ledit signal de stockage, c'est-à-dire s'arrêtent
dans une position quelconque.
[0017] La deuxième variante d'exécution selon l'invention est également présentée par la
figure 1 où l'on retrouve les éléments 9 et 14 déjà décrits à propos de la première
variante avec en plus une ligne 17 reliantlecomp- teur 10 au circuit interrupteur
14. Au début tout se passe comme décrit dans la première variante, mais le signal
de coupure issu du compteur 9 ne coupe pas immédiatement la ligne d'alimentation 16.
En effet, la ligne 17 oblige le circuit interrupteur 14 à différer l'instant de stockage
jusqu'au moment où le compteur 10 contient 60 impulsions, c'est-à-dire au moment où
le fuseau horaire, commandé par l'impulsion de plus des trois secondes, aura été parcouru
dans sa totalité par les aiguilles. En d'autres termes, dans cette variante, l'aiguille
des minutes, en réponse a l'impulsion de stockage, termine son tour de cadran avant
que la montre ne se mette en état de stockage. La variante décrite permet de satisfaire
le détaillant puisqu'elle lui permet de stocker ses montres dans un état où les aiguilles
occupent toutes la même position. Si l'on suppose que la position préférée de stockage
est l'indication 10 heures lOminutes, on amènera dans un premier temps les aiguilles
sur 9 heures 10 minutes puis dans un second temps on actionnera le poussoir pour une
avance d'un fuseau horaire, ledit poussoir étant actionné une dernière fois pendant
ladite avance. La montre se trouvera alors en état de stockage sur la position préférée
de 10 heures 10 minutes. Contrairement à ce qui a été expliqué à propos de la première
variante où l'aiguille s'arrête immédiatement lors de l'impulsion de stockage, cette
seconde variante ne permet pas de s'assurer tout de suite si la montre a bien été
mise en état de stockage puisque son aiguille des minutes parcourt un fuseau horaire
complet comme cela se passe lors d'une mise à l'heure normale. Pour s'assurer si l'impulsion
de stockage a bien été envoyée, il faut observer pendant l'espace d'une minute au
maximum si l'aiguille des minutes reste stationnaire, auquel cas on pourra conclure
que l'ordre de stockage a bien été envoyé. Ce temps d'observation peut être considéré
comme une perte de temps surtout si un grand nombre de montres doivent être stockées
à la fois. C'est le but de la troisième variante, qui va être expliquée maintenant,
de donner une assurance immédiate que la montre se trouve bien en état de stockage
après le parcours du fuseau horaire.
[0018] La figure 2 est un schéma de principe d'une troisième variante d'exécution selon
l'invention. Lorsque le circuit interrupteur 14 a reçu par la ligne 15 l'ordre de
stocker la montre, l'aiguille des minutes terminera son fuseau par le compteur 10
et la ligne 17, comme cela a été expliqué à propos de la variante 2. Lorsque le fuseau
horaire est terminé, le circuit interrupteur 14 envoie par la ligne 18 un ordre de
quittance à un circuit temporisateur 19 qui commute l'aiguillage 2, après un laps
de temps d'au moins uneseconde, sur son entrée à 32 Hz par la ligne 20 et fait avancer
le moteur 4 d'au moins un pas supplémentaire. Cette avance est enregistrée par le
circuit 21 qui par la ligne 22 agit sur le circuit interrupteur 14 et interrompt la
ligne d'alimentation 16. En d'autres termes, dans cette troisième variante, l'aiguille
des minutes, en réponse à l'impulsion de stockage, termine son tour de cadran, stoppe
pendant un court laps de temps, puis progresse d'au moins un pas avant que la montre
ne se mette en état de stockage. Cette dernière variante permet comme c'était le cas
pour la variante précédente de stocker la montre dans un état où les aiguilles occupent
une position préférée. Si cette position préférée est 10 heures 10 minutes, on amènera
préalablement les aiguilles sur 9 heures 9 minutes, on commandera un fuseau (impulsion
longue) pendant lequel on actionnera le poussoir. L'aiguille des minutes parcourra
un tour de cadran, stoppera un court instant sur 10 heures 9 minutes, puis avancera
d'une division pour indiquer finalement 10 heures 10 minutes. L'avance d'une division
supplémentaire est une quittance qui certifie à l'utilisateur que le stockage a bien
été fait.
[0019] L'invention ne limite pas la quittance à une avance d'un seul pas. Des avances comportant
plusieurs pas peuvent être envisagées et particulièrement une avance d'un tour de
cadran complet.
[0020] Dans les trois variantes envisagées ci-dessus, si la montre doit être remise en marche,
on actionnera une nouvelle fois le poussoir 5. Comme le circuit est arrangé pour que
le poussoir 5 et le circuit interrupteur 14 soient alimentés en permanence, l'impulsion
issue de 5 réactivera le circuit 14 par la ligne 23, ce qui aura pour effet de mettre
sous tension la ligne 16 et d'alimenter ainsi tous les circuits interrompus commandés
par ladite ligne 16.
[0021] On a vu plus haut que la commande du fuseau horaire se fait par une pression longue
sur le poussoir 5. On comprendra qu'au lâcher du poussoir un rebond de son interrupteur,ou
une fausse manoeuvre de l'utilisateur, peut mettre la montre dans un état de stockage
qui ne serait pas voulu. C'est la raison pour laquelle une version préférée de l'invention
prévoit que l'utilisateur actionne deux fois au moins le poussoir pour disposer la
montre en état de stockage. Dans cette version, le compteur 9 ne délivre un signal
au circuit 14 que si deux impulsions ou plus ont été comptées.
[0022] Si nécessaire le dispositif de mise en état de stockage peut être complété par certains
des circuits que la requérante a revendiqués dans sa demande de brevet FR 79-2
5 528. Dans cette demande, l'arrangement des circuits est tel qu'il permet une mise à l'heure
automatique de la montre après que ses aiguilles indicatrices aient été utilisées
pour indiquer la minute et la seconde. A condition que les circuits oscillateur, diviseur
et compteur restent sous tension en permanence et que l'on mette à profit le compteur
de temps réel, le compteur de référence de la position des aiguilles et le comparateur
qui compare le contenu de ces deux compteurs, tels qu'ils ont été décrits dans la
demande citée, on peut doter la montre objet de la présente invention d'une mise à
l'heure automatique dès que le poussoir aura été activé pour faire cesser l'état de
stockage. De même, si le circuit comprend une mémoire qui donne la position préférée
des aiguilles en état de stockage, un compteur de référence de la position des aiguilles
et un comparateur qui compare le contenu de la mémoire avec le contenu du compteur,
on comprendra que dès l'envoi de l'impulsion de stockage, les aiguilles vont aller
se positionner sur la position préférée de stockage. Tous ces changements de position
peuvent se faire en marche avant ou .selon le chemin le plus court comme cela est
également décrit dans la demande citée.
1. Pièce d'horlogerie électronique comportant une base de temps, un diviseur de fréquence,
un moteur pas à pas entraînant des aiguilles indicatrices des minutes et des heures,
un interrupteur'électrique actionnable manuellement pour remettre lesdites aiguilles
indicatrices à l'heure agencé de manière telle qu'en réponse à une action de courte
durée sur l'interrupteur, l'aiguille des minutes progresse d'un pas de une minute
et qu'en réponse à une action de longue durée sur l'interrupteur, l'aiguille des minutes
parcourt en vitesse accélérée un tour de cadran sans s'arrêter, caractérisée par le
fait qu'elle s'arrête dans un état de consommation minimale ou état de stockage en
réponse à au moins une première action sur ledit interrupteur exercée pendant le temps
que met l'aiguille des minutes pour parcourir ledit tour de cadran accéléré puis qu'en
réponse à une seconde action sur ledit interrupteur, elle se remet en marche.
2. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'état
de stockage intervient immédiatement lors de ladite première action, l'aiguille des
minutes s'arrêtant à l'instant de ladite première action dans le cours de son dit
tour de cadran.
3. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'après
ladite première action, l'aiguille des minutes termine son dit tour de cadran après
quoi la pièce d'horlogerie est en état de stockage.
4. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'après
ladite première action, l'aiguille des minutes termine son dit tour de cadran, stoppe
pendant un court laps de temps, puis progresse d'au moins un pas après quoi la pièce
d'horlogerie est en état de stockage.
5. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'après
ladite première action, l'aiguille des minutes termine son dit tour de cadran, stoppe
pendant un court laps de temps, puis parcourt un nouveau tour de cadran complet après
quoi la pièce d'horlogerie est en état de stockage.
6. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée
par le fait qu'au moins deux desdites premières actions doivent être exercées sur
ledit interrupteur pour disposer la pièce d'horlogerie en état de stockage.
7. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 3 à 5. caractérisée
par le fait qu'en état de stockage les aiguilles des heures et des minutes affichent
chacuneune valeur prédéterminée.