[0001] La coordination technique rail-route à l'aide de caisses mobiles est a priori la
solution la meilleure, car le transport ferroviaire peut être réalisé au moyen de
wagons plats sans avoir à véhiculer des organes routiers.
[0002] Pourtant cette technique n'a pu démarrer que très récemment, alors que la technique
UFR (Union Fer et Route) est exploitée depuis quarante six ans et la technique "Kangourou"
depuis plus de vingt ans. Ces techniques connues se sont développées car le transport
ferroviaire des organes routiers rendait facile le chargement des wagons par roulage
sur le train.
[0003] Par contre, la technique de transfert d'une caisse mobile depuis un wagon sur un
véhiculée routier et réciproquement doit tenir compte des impératifs suivants :
- le dessus du wagon à vide est distant des rails de 1195 mm, alors que le dessus
d'un châssis de semi-remorque est distant du sol de 1450 à 1500 mm à l'endroit de
la sellette et de 1300 à 1350 mm à l'extrémité arrière.
- près des traverses d'attelage du wagon, la partie haute des plateaux des tampons
fait saillie du dessus plat des wagons défini par la paroi supérieure du logement
d'attelage automatique ; de plus, aucun organe de franchissement des tampons ne peut
être installé à demeure.
[0004] Dès lors, il est pratiquement impossible de réaliser le transfert horizontal longitudinal
des caisses. En effet, ce transfert horizontal longitudinal ne pourrait s'envisager
qu'à l'extrémité d'une voie en surélévation par rapport au sol, à condition de mettre
en place une passerelle au-dessus des tampons entre le wagon et le véhicule routier
et de soulever légèrement chaque caisse pour franchir les obstacles d'extrémité de
wagon. Une telle installation ne pourrait être utilisée que pour des wagons isolés,
ce qui est incompatible avec un transport de masse, voire même un transport diffus.
[0005] Les techniques actuelles de transport par caisses mobiles mettent en oeuvre des moyens
de levage permettant de transférer ces caisses des véhicules routiers vers les wagons
et réciproquement. Pour les trafics moyens, des chariots élévateurs de très grande
capacité (force de levage 30 T avec 2 m en porte-à-faux) peuvent être utilisés ; pour
les trafics importants, des portiques généralement sùr rails sont installés à demeure
afin d'enjamber la voie ferrée et le passage des véhicules routiers. L'investissement
engagé pour la mise en place de tels matériels est très élevé ; leur amortissement
rentable impose un trafic intense et limite par conséquent le nombre de chantiers
ainsi équipés. Les petits trafics et, a fortiori, les trafics diffus (wagons isolés
ou groupés par deux ou trois) se trouvent donc exclus du système.
[0006] Seule la manutention horizontale ou sensiblement horizontale est compatible avec
un équipement léger de transfert et permet de satisfaire tous les trafics (diffus
ou de masse). Or, jusqu'à présent, personne n'est parvenu à réaliser une telle manutention
horizontale d'une façon pratiquement satisfaisante.
[0007] La présente invention se propose d'attein- dre ce but et, à cet effet, son infrastructure
comporte un châssis travaillant susceptible de supporter le chargement ainsi que les
efforts de tamponnement et de traction, ce châssis étant scindé en au moins deux éléments
qui sont reliés entre-eux par des moyens de liaison désassemblables ; chaque élément
de châssis est porté, à son extrémité dite de tamponnement, de façon permanente par
un élément roulant et, à son extrémité opposée dite de séparation, de façon temporaire
lors du transfert du chargement, par un dispositif escamotable de soutien permettant
de maintenir sensiblement horizontale sa surface de chargement tant que dure le transfert
pendant lequel lesdits éléments sont écartés l'un de l'autre ; et chaque élément de
châssis est équipé de moyens de guidage longitudinal du chargement coopérant avec
un moyen de traction de celui-ci dans les deux sens, tandis que le dispositif de soutien
coopère avec un moyen de levage de faible amplitude permettant notamment d'amener
l'extrémité de séparation de l'élément de châssis considéré légèrement au-desssus
ou en-dessous de l'extrémité contigüe de la plateforme de chargement du véhicule routier
pour transférer une carrosserie amovible respectivement de l'élément de châssis de
wagon vers la plateforme du véhicule routier et de celle-ci vers l'élément de châssis.
[0008] De préférence, les moyens de liaison des deux éléments de châssis sont des crochets
s'emboîtant l'un dans l'autre par translation verticale pour assurer le verrouillage,
le moyen de levage du dispositif de soutien escamotable de l'un desdits éléments permettant
également de désassembler les crochets ; le dispositif de soutien de chacun des deux
éléments de châssis est équipé de galets ferroviaires prenant appui sur la voie ferrée
et permettant le déplacement le long de celle-ci de chacun desdits éléments ; le moyen
de traction coopérant avec les moyens de guidage longitudinal du chargement de chaque
élément de châssis est constitué par des galets moteurs disposés à proximité de l'extrémité
de séparation et susceptibles de recevoir leur énergie motrice du véhicule routier
; les moyens de guidage longitudinal du chargement de chaque élément de châssis comportent
des organes de centrage latéral des carrosseries amovibles.
[0009] Le wagon est démontable, de sorte qu'après avoir écarté l'un au moins des éléments
roulants extrêmes, l'extrémité de séparation de chaque élément de châssis, se trouve
accessible pour son chargement ou son déchargement en bout.
[0010] Lorsqu'un véhicule routier est amené en alignement contre cette extrémité devenue
libre du wagon et supportée pour son dispositif de soutien, ladite extrémité peut
être amenée par.son moyen de levage légèrement au-dessus ou en-dessous du niveau de
chargement dudit véhicule pour transférer une carrosserie amovible du wagon vers le
véhicule et respectivement de celui-ci vers le wagon.
[0011] Dans tous les cas, il est possible d'intégrer au wagon et au véhicule routier, un
dispositif simple de manutention qui permet, s'il s'agit d'un trafic diffus, d'éviter
tout équipement terminal de transfert (à l'exception d'un tronçon de voie encastrée
que l'on trouve pratiquement dans toutes les gares), en utilisant le dispositif de
guidage longitudinal et le moyen de traction prévus à cet effet sur ledit wagon et
ledit véhicule routier.
[0012] Concomitamment, l'invention permet d'accroître le nombre et la densité géographique
des terminaux susceptibles d'être desservis par le rail pour leur coordination avec
la route, de diversifier et de simplifier les possibilités de manoeuvre en terminal,
d'améliorer la souplesse d'utilisation, de réduire la durée d'immobilisation tant
du train que de la voie et par conséquent du transfert rail-route, de diminuer la
longueur de voie encastrée nécessaire et d'abaisser encore le prix de revient d'un
wagon complètement équipé, ainsi que d'un équipement terminal pour trafic de masse.
[0013] Divers autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent d'ailleurs
de la description détaillée qui suit.
[0014] Des formes de réalisation de l'objet de l'invention sont représentées, à titre d'exemples
non limitatifs, sur le dessin annexé.
[0015] Sur ce dessin :
La figure 1 est une élévation montrant schématiquement une première forme de réalisation
du wagon selon l'invention,
Les figures 2 à 4 sont des coupes transversales schématiques prises, à plus grande
échelle, respectivement suivant les lignes II-II à IV-IV de la figure 1.
La figure 5 est une élévation illustrant une deuxième forme de réalisation du wagon
selon l'invention.
La figure 6 est une vue partielle analogue à la figure 5, faisant ressortir le chargement
et le déchargement d'un élément du wagon isolé.
[0016] Suivant la première forme de réalisation illustrée par les figures 1 à 4, le wagon
comprend un premier bogie extrême 1 dont la crapaudine centrale supporte la traverse-pivot
2 d'un élément de châssis court 3 présentant des brancards 4. Le wagon comprend un
deuxième bogie extrême 5 dont la crapaudine centrale supporte une traverse-pivot 6
appartenant à un élément de châssis long 7 dont les brancards 8, réunis entre eux
par des traverses 9 convenablement réparties, sont alignés avec ceux 4 du châssis
court 3 ; la réunion rigide de ces brancards est assurée au moyen d'organes de liaison
désassemblables 10 qui peuvent être de n'importe quel type.
[0017] Ces organes de liaison désassemblables 10 sont de préférence constitués, ainsi que
cela ressort de l'exemple schématisé sur la figure 5 pour la deuxième forme de réalisation,
par au moins :
- un crochet inférieur 11 solidaire de l'élément de châssis court 3, ouvert vers le
haut et coopérant avec une dent conjuguée 12 faisant saillie dans sa direction de
l'élément de châssis long 7,
- un crochet supérieur 13 solidaire de l'élément de châssis long 7, ouvert vers le
bas et coopérant avec une dent conjuguée 14 faisant saillie dans sa direction de l'élément
de châssis court 3,
- et un organe de verrouillage reliant entre elles les plaques extrêmes de séparation
15 et 16 des éléments de châssis 3 et 7 lorsque les crochets 11, 13 et les dents 12,
14 dont elles sont solidaires, sont emboîtés les uns dans les autres par translation
verticale relative et maintiennent fortement pressées l'une contre l'autre les faces
de contact pentues de ces plaques, l'organe de verrouillage pouvant avantageusement
être une broche 17 cylindrique ou conique, traversant les plaques 15, 16 et miseen
relation fonctionnelle de commande avec les dispositifs décrits ci-après et intervenant
lors de la séparation du wagon en deux parties.
[0018] Bien entendu, ces organes de liaison désassemblables 10 peuvent procéder différemment
pour leur mise en place et leur retrait, par translation transversale ou longitudinale,
par pivotement ou par des mouvements plus complexes par cames ...
[0019] L'ossature formée de l'élément de châssis court 3 et l'élément de châssis long 7
résiste aux efforts de tamponnement et de traction, mais il n'est pas nécessaire qu'elle
supporte la charge de la carrosserie amovible 18, car celle-ci étant autoportante
peut reposer sur les traverses-pivots 2 et 6 par ses patins ou longerons 19.
[0020] L'élément de châssis long 7 est équipé, près de son extrémité libre dite de séparation,
d'un dispositif escamotable de soutien qui, dans l'exemple représenté, est constitué
par deux béquilles indépendantes 20 dont les fûts sont solidaires de ladite structure
et dont les tiges de piston sont solidaires de patins 21 pour un appui fixe au sol
ou munies de roulettes orientables et éventuellement automotrices 22. Ces béquilles,
lorsqu'elles prennent appui sur le sol, soutiennent l'extrémité libre de séparation
et maintiennent l'élément de châssis long 7 sensiblement horizontal; elles forment
en poursuivant leur course de part et d'autre de cette position d'équilibre un moyen
de levage de faible amplitude, grâce auquel les organes de liaison 10 peuvent être
désassemblés et, ensuite, ladite extrémité libre de l'élément de châssis long 7 peut
être amenée légèrement au-dessus de la plateforme du véhicule routier pour y charger
la carrosserie amovible 18 en provenance du wagon ou légèrement en-dessous pour que
cet élément de châssis long 7 puisse être chargé avec une carrosserie amovible en
provenance d'un véhicule routier.
[0021] L'élément de châssis long 7 est également équipé d'un dispositif de guidage longitudinal
pour le transfert de la carrosserie amovible 18 entre cet élément et le dessus d'une
semi-remorque 23 (Figure 6) et réciproquement. Ce dispositif de guidage peut être
de n'importe quel type et, ainsi que cela ressort des Figures 3 et 4, il peut être
constitué par des glissières longitudinales 24 présentant des pentes latérales pour
coopérer avec les longerons 19 de la carrosserie amovible 18 ainsi que par au moins
une paire de galets 25 portés, par l'intermédiaire d'un arbre 26, par les brancards
8 de l'élément de châssis long 7. Ces galets, de préférence moteurs pour la traction
de la carrosserie amovible 18 sont situés légèrement en dessous du niveau des traverses-pivots
2 et 6. Dans ces conditions, lorsque les .béquilles 52 sont escamotées et que l'élément
de châssis long 7 est verrouillé en bout de l'élément de châssis court 3 par les organes
lO,la carrosserie amovible 18 repose uniquement sur les traverses-pivots 2 et 6 en
étant écartées des galets 25 ; par contre, lorsque les béquilles 20 sont actionnées
pour soulever, en prenant appui par leurs patins 21 sur le sol, l'avant de l'élément
de châssis long 7, celui-ci commence d'abord par se déverrouiller de l'élément de
châssis court 3 et met ensuite les galets 25 en contact avec les longerons 19 ; l'élément
de châssis long 7 poursuit sa montée antérieure en entraînant la carrosserie amovible
18 et s'arrête lorsque son niveau supérieur est légèrement plus élevé que celui de
la semi-remorque 23 (Figure 6).
[0022] Pour opérer le transfert de la carrosserie amovible sur la semi-remorque, il suffit
de déplacer L'élément roulant extrême court 1 à 4 le long de la voie ferrée 27 (Figures
5 et 6) pour l'éloigner de l'élément de châssis long 7 et libérer ainsi une aire de
manoeuvre. La semi-remorque est alors amenée en marche arrière contre l'extrémité
libre de séparation de cet élémént long 7 et sous l'avant de la carrosserie. Puis,
ladite carrosserie est déplacée le long du dispositif de guidage précité et conduite
sur la remorque'routière, en utilisant les galets motorisés 25 et/ou un câble de treuil,
la puissance étant fournie par le tracteur de la semi-remorque.
[0023] Un autre type de dispositif de guidage longitudinal peut comporter des glissières,
non représentées, qui sont solidaires de l'élément de châssis 7 et sur lesquelles
reposent et glissent avec un certain graissage les patins ou skids 19 de la carrosserie
amovible. Ces glissières peuvent être remplacées par des chemins de roulement dont
certains rouleaux au moins peuvent être motorisés et freinés. De toute façon, quel
que soit le type de guidage longitudinal mis en oeuvre, le dispositif présente des
organes de centrage latéral, tels que des taquets en pente, des rouleaux à axes inclinés,
des butées coniques tournantes etc..
[0024] La carrosserie amovible 18 est maintenue en place par des butées 28 et 29 se trouvant
sur l'élément de châssis court 3 et l'élément de châssis long 7 respectivement. Bien
entendu, si les marchandises stockées dans cette carrosserie sont fragiles, les butées
sont remplacées par des amortisseurs appropriés autorisant un déplacement longitudinal
limité de ladite carrosserie.
[0025] Suivant la deuxième forme de réalisation illustrée par les figures 5 et 6, le wagon
comporte deux éléments de châssis 30 et 31 d'égales longueurs, destinés à supporter
de façon autonome respectivement deux carrosseries amovibles identiques 32 et 33.
Ces deux éléments sont réunis rigidement entre eux, pour résister notamment aux efforts
de tamponnage et de traction et pour supporter le chargement, par les organes de liaison
désassemblables 10 décrits précédemment. Ils sont supportés, à leur autre extrémité,
par des bogies 1 et 2 respectivement. Ils sont équipés des dispositifs de guidage
longitudinal 19, 24 et des butées (ou amortisseurs) d'arrêt 28, 29 précités pour les
carrosseries 32 et 33, ces moyens n'étant pas représentés. Ils sont également équipés
de dispositifs de soutien et de levage 34 et 35 situés à proximité de leurs extrémités
de séparation.
[0026] Ces dispositifs 34 et 35 peuvent être de n'importe quel type et notamment de celui
20 décrit pour la précédente forme de réalisation. Cependant, un mode d'exécution
préférentiel est illustré par les figures 5, 6 ; ce mode d'exécution est décrit pour
le dispositif 34 associé à l'élément de châssis 30, la description restant valable
pour le dispositif 35.
[0027] Un tel dispositif 34 comporte un cadre 36 présentant deux jambages 37 montés pivotants,
à leur extrémité supérieure, par rapport aux brancards de l'élément de châssis 30
au moyen d'axes 38 situés au plus près des organes de liaison désassemblables 10 ;
à leur extrémité inférieure, les jambages 37 supportent un essieu 39 muni de galets
ferroviaires automoteurs 40. Pour le relevage ou l'abaissement de ceux-ci par pivotement
du cadre 36 dans le sens de la flèche F ou dans le sens opposé, ce cadre coopère avec
au moins un vérin 41 dont les parties coulissantes sont articulées autour d'axes 42
et 43 appartenant respectivement à un gousset dudit cadre et à une patte desdits brancards
de l'élément de châssis 30. L'axe 43 est situé, à partir des organes 10, en direction
du bogie 1.
[0028] Par ailleurs, des galets motorisés 44, destinés à supporter en permanence la carrosserie
amovible 32 et à l'entraîner en translation hozizontale, sont montés tournants autour
des axes 38.
[0029] La figure 6 illustre le déchargement de l'élément de châssis 30 (séparé de l'élément
de châssis 31) ainsi que le transfert de la carrosserie amovible 32 sur le plateau
de la semi-remorque 23, tels qu'ils' sont décrits à propos de la première forme de
réalisation.
[0030] L'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation représentées et décrites
en détail dans ce qui précède, car diverses modifications peuvent y être apportées
sans sortir de son cadre.
1.- Wagon de coordination technique rail-route destiné au transport de carrosseries
amovibles formant superstructure de wagon pour le transport ferroviaire et superstructure
de véhicule routier pour le transport routier, caractérisé :
- en ce que son infrastructure comporte un châssis travaillant susceptible de supporter
le chargement ainsi que les efforts de tamponnement et de traction, ce châssis étant
scindé en au moins deux éléments qui sont reliés entre-eux par des moyens de liaison
désassemblables.
- en ce que chaque élément de châssis est porté, à son extrémité dite de tamponnement,
de façon permanente par un élément roulant et, à son extrémité opposée dite de séparation,
de façon temporaire lors du transfert du chargement, par un dispositif escamotable
de soutien permettant de maintenir sensiblement horizontale sa surface de chargement
tant que dure le transfert pendant lequel lesdits éléments sont écartés l'un de l'autre.
- et en ce que chaque élément de châssis est équipé de moyens de guidage longitudinal
du chargement coopérant avec un moyen de traction de celui-ci dans les deux sens,
tandis que le dispositif de soutien coopère avec un moyen de levage de faible amplitude
permettant notamment d'amener l'extrémité de séparation de l'élément de châssis considéré
léaè- rement au-dessus ou en-dessous de l'extrémité contigüe de la plateforme de chargement
du véhicule routier pour transférer une carrosserie amovible respectivement de l'élément
de châssis de wagon vers la plateforme du véhicule routier et de celle-ci vers l'élément
de châssis.
2.- Wagon selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de liaison des
deux éléments de châssis sont des crochets s'emboîtant l'un dans l'autre par translation
verticale pour assurer le verrouillage, le moyen de levage du dispositif de soutien
escamotable de l'un desdits éléments permettant également de désassembler les crochets.
3.- Wagon selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de soutien
de chacun des deux éléments de châssis est équipé de galets ferroviaires prenant appui
sur la voie ferrée et-permettant le déplacement le long de celle-ci de chacun desdits
éléments.
4.- Wagon selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de traction coopérant
avec les moyens de guidage longitudinal du chargement de chaque élément de châssis
est constitué par des galets moteurs disposés à proximité de l'extrémité de séparation
et susceptibles de recevoir leur énergie motrice du véhicule routier.
5.- Wagon selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de guidage longitudinal
du chargement de chaque élément de châssis comportent des organes de centrage latéral
des carrosseries amovibles.
6.- Wagon selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque élément de châssis
et la carrosserie amovible correspondante comportent des moyens de butée et de verrouillage
conjugués, permettant le positionnement des superstructures relativement aux infrastructures
et leur solidarisation mutuelle.
7.- Wagon selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de soutien
de chacun des deux éléments du châssis est constitué par une béquille articulée autour
d'un axe horizontal perpendiculairement à l'axe longitudinal du wagon et située à
proximité de l'extrémité de séparation, cette béquille étant actionnée en pivotement
par au moins un vérin prenant appui sur l'élément de -châssis dans la direction de
l'élément roulant.