[0001] La présente invention concerne un appareil
: mise en boite à partir de plaques prédécoupées formant le support d'un produit, par
exemple de la crème glacée à basse température, remplissant des alvéoles pseudo-hémisphérique
méénagés sur lesdites plaques, et de disposition en quinconce des ces dernières desdites
plaques à l'intérieur de ladite boite.
[0002] On sait depuis longtemps juxtaposer et disposer en. quinconce des objets à corps
rond identiques entre eux. Ces objets sont généralement des bouteilles ou des boites
cylindriques dont le fond, sensiblement plan et circulaire repose sur un plateau ou
le fond horizontal d'une caisse ou d'un carton d'emballage. Juxtaposés de cette manière,
ces objets se calent mutuellement, occupent alors la surface la plus faible possible,
ce qui a pour effet, d'une part, de réduire l'encombrement, de faciliter les opérations
de manutention, et, d'autre part, de réduire l'importance ces emballages.
[0003] Pour réaliser de telles opérations de rengement en. quinconce, il existe au moins
deux sortes de machines. L'une d'entre elles est plus spécialement adaptée au condi-
ticonnement de bouteilles et possède, à cet effet, ces pinces perrmettant d'en saisir
le goulot de diamètre plus faible que soin corps pour l'amener dans la position qui
lui est assignée dams l'ensemble. Une machine de ce type est coûteuse et compliquée
et elle ne peut être commodément employée pour la juxtaposition en quinconce d'objets
tels que des boites de conserve, à cause de l'encombrement des pinces. Une autre machine,
adaptée à de nombreuses formes particulières d'objets à corps rond, les dispose par
files guidées dans des couloirs, forme des files juxtaposées dont elle décale ensuite
une sur deux d'un demi-diamètra, puis applique aux filles décalées une poussée transversale
pour accoler les objets.
[0004] Toutefois, une telle machine ne permet pas de procéder au rangement en quinconce,
de tous les objets à corps rond suivant les trois dimensions.
[0005] La présente invention obvie à cette insuffisance en fournissant un appareil de mise
en boite suivant les trois dimensions d'objets à corps rond et plus particulièrement
d'objets pseudo-hémisphériques présentant une face plane et logés dans des alvéoles
ménagés sur des plaquettes prédécoupées. De tels objets peuvent être, par exemple,
des boules de crème glacée déjà solidifiée.
[0006] L'appareil selon l'invention est essentiellement caractérisé par lè fait qu'il comporte
: une plate-forme formant support d'un chariot, sur lequel sont montés deux plateaux
de réception de plaquettes prédécoupées et mobile en translation horizontale alternativement
entre deux positions extrêmes correspondant l'une à une position de chargement, et
l'autre à une position de découpage desdites plaquettes en portions élémentaires et
d'éjection desdites portions, lesdits plateaux étant eux-mêmes mobiles en translation
horizontale par rapport au chariot suivant une direction inclinée à 45° par rapport
à la direction de translation dudit chariot entre deux positions extrêmes séparées
par une distance égale à la demi-diagonale du carré formé en joignant les centres
de quatre alvéoles contigus ; un plateau horizontal de réception des couches successives
de portions élémentaires de plaquettes ainsi découpées, mobile en translation verticale
alternativement entre deux positions extrêmes, la translation ascendante étant réalisée
de manière continue, tandis que la translation descendante, est réalisée, par pas
successifs, à l'intérieur d'un emballage le long des parois internes duquel il se
déplace ; et un dispositif de commande dudit plateau de réception coopérant avec un
ensemble d'organes de commande et de coordination automatique des différents mouvements
de l'ensemble de l'appareil.
[0007] Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux de la description
faite ci-après à titre d'exemple non limitatif et en regard des dessins annexés sur
lesquels :
- la figure 1 représente une vue de côté d'un empilage de plaquettes de "boules" de
produit tel qu'il se présente dans une boite réceptrice ;
- la figure 2 représente l'empilage de la figure 1 vu de dessus ; ,
- la figure 3 représente une vue en perspective d'une portion de plaquette après découpage
et telle qu'ensuite emballée, et montrant l'alvéole de réception du produit ;
- la figure 4 représente une vue d'ensemble de face de l'appareil selon l'invention
;
- la figure 5 représente une vue d'ensemble de côté de l'appareil de la figure 4 ;
et
- la figure 6 représente une vue de dessus du chariot porte-plateaux de l'appareil
des figures 5 et 6.
[0008] Sur ces différentes figures, les mêmes références représentent les mêmes éléments.
[0009] En se référant tout d'abord aux figures 1, 2 et 3, le produit à mettre en boites
au moyen de l'appareil selon l'invention est par exemple constitué par des "boules"
de crème glacée préalablement conditionnées sous forme de portions élémentaires, c'est-à-dire
de solides épousant la forme d'alvéoles (A) pseudo-hémisphériques, disposés régulièrement
en longueur et en largeur.sur des "plaquettes" (B) réalisées en une matière plastique
en feuille. Lesdits alvéoles et, par suite, les "boules" de crème glacée ont une forme
telle qu'elles présentent d'un côté une face plane transversale circulaire et du côté
opposé la forme d'une calotte pseudo-hémisphérique et une face latérale de raccordement
sensiblement tronconique, comme représenté en particulier sur les figures 1 et 3.
Les centres des alvéoles A représentent les sommets d'un réseau à maille carrée. La
longueur du côté du carré de base est choisie de telle manière que, compte tenu de
la hauteur d'un alvéole, celui-ci puisse être placé, renversé, entre quatre alvéoles
de la plaque adjacente de manière que sa face latérale soit tangente à chacune des
faces latérales desdits quatre alvéoles, comme représenté sur les figures 1 et 2.
De cette manière, il est possible d'empiler les uns sur les autres des ensembles de
deux plaquettes dont les faces planes coïncident, chaque paire de plaquettes ainsi
constituée étant décalée de la précédente de manière à former un empilement en quinconce
dans les trois dimensions. Le nombre des paires de plaquettes que l'on empile dans
une même boite peut être quelconque mais, les paires de plaquettes de rang pair à
partir du fond de la boite sont toutes décalées de la manière ci-dessus indiquée par
rapport aux paires de plaquettes de rang impair.
[0010] Ainsi, par exemple, chaque plaquette peut avantageusement être de forme carrée et
comporter neuf alvéoles régulièrement espacés entre eux dans les deux dimensions,
les centres des cercles formant leurs faces planes étant ainsi disposés aux sommets
des carrés formant un réseau à mailles carrées régulières de neuf carrés. Avantageusement,
dans ce cas, chaque boîte réceptrice peut contenir par exemple, cinq paires de deux
plaquettes chacune accolées par leurs faces planes, c'est-à-dire au total dix plaquettes
de neuf boules chacune, les paires de plaquettes de rang pair étant décalées par rapport
à celle de rang impair, le long d'une même diagonale du carrée et d'une longueur égale
à la demi-diagonale d'un carré élémentaire.
[0011] Comme représenté sur les figures 4, 5 et 6, l'appareil comporte essentiellement monté
sur châssis 1 : une plate-forme 2 sur laquelle peut se déplacer en translation rectiligne
horizontale et dans les deux sens, un chariot 3 formant support de deux plateaux 4
et 5 récepteurs de plaquettes ; un ensemble 6 de découpage desdites plaquettes, et
d'évacuation de ces dernièrs dans une boite, en dessous et à l'aplomb duquel les deux
dits plateaux chargés d'une plaquette viennent alternativement se placer ; un plateau
7 formant support des boites, lequel coopère avec un mécanisme qui en provoque la
descente pas par pas au fur et à mesure que les plaquettes sont empilées dans la boite
réceptrice ; et, un ensemble de moyens de fermeture et d'évacuation des boites remplies.
[0012] Sur la plate-forme horizontale 2 peut se déplacer au moyen d'organes de guidage de
tout type connu approprié, un chariot 3 sur lequel sont disposés à chacune de ses
deux extrémités, les deux plateaux 4 et 5. Chacun de ces deux plateaux 4 et 5 est
conformé pour recevoir de telles plaquettes dont les alvéoles ont été préalablement
remplis de crème glacée. Il comporte à cet effet, autant de cases de réception des
alvéoles qu'il y a d'alvéoles dans une plaquette de "boules" de crème glacée, soit
neuf dans le cas présent et disposées de la même manière que lesdits alvéoles comme
représenté sur la figure 6. Les deux plateaux qui sont solidaires du chariot se déplacent
en même temps que lui en translation horizontale, des barres ou rails rectilignes
2a et 2b formant guide pour des galets 3a et 3b solidaires du chariot constituant,
par exemple, les organes de guidage de ce mouvement.
[0013] Dans ce qui suit, l'appareil est supposé être regardé de face, c'est-à-dire comme
représenté à la figure 4 si bien que le plateau 4 est le plateau de gauche et le plateau
5 le plateau de droite.
[0014] Ce mouvement de translation horizontale s'effectue entre deux positions exrêmes,
tantôt de la droite vers la gauche, tantôt de la gauche vers la droite, et de telle
manière que, lorsque le plateau de gauche 4 se trouve dans la position extrême, il
soit en position de réception d'une plaquette de "boules", tandis que le plateau de
droite 5 préalablement chargé d'une plaquette se trouve à l'aplomb de l'ensemble 6
de découpage et d'évacuation des plaquettes. De même, lorsque le plateau de droite
se trouve dans la position extrême, le plateau de gauche préalablement chargé d'une
plaquette, se trouve à l'aplomb de l'ensemble de découpage.
[0015] Outre le mouvement de translation rectiligne horizontale alternatif d'entraînement
par le chariot qui les supporte, les deux plateaux sont montés sur celui-ci de manière
à pouvoir se mouvoir simultanément par rapport à lui suivant un mouvement de translation
rectiligne horizontale alternatif entre deux positions extrêmes et dont la direction
fait avec celle du mouvement de chariot un angle de 45°, l'amplitude de ce mouvement
relatif ayant une valeur égale à celle de la demi-diagonale du carré formant une maille
élémentaire du réseau suivant lequel se répartissent les alvéoles d'une plaquette.
A cet effet, chacun des plateaux 4 et
5, est monté de manière connue sur deux coulisseaux 5a qui en sont solidaires et coopèrent
avec, par exemple, des tiges de guidage 5b fixes par rapport au chariot, comme repréenté
sur la figure 6. Ces différents mouvements de translation, tant du chariot que des
plateaux sont obtenus au moyen par exemple, de vérins (non représentés), dont les
extrémités des tiges sont rendues solidaires respectivement tant du chariot que de
chacun des deux plateaux, lesdits mouvements étant coordonnés entre eux au moyen de
tout dispositif connu approprié, et de la manière décrite plus loin. Les plateaux
situés d'un même côté du chariot sont chargés, par exemple manuellement, de manière
que la concavité des alvéoles des plaquettes mises en place sur un plateau soient
orientées toujours dans le même sens, et que la concavité des alvéoles des plaquettes,
mises en place sur le plateau opposé au précédent soient orientées en sens contraire.
Ainsi, par exemple, les alvéoles des plaquettes placées sur le plateau de droite ont
toujours leur concavité tournée vers le haut, lesdits alvéoles venant ainsi se loger
sur le plateau de manière que chacun d'eux soit placé dans une case du plateau correspondant,
tandis que les alvéoles des plaquettes mises en place sur le plateau de gauche sont
disposés de façon que leur concavité soit tournée vers le bas, lesdits alvéoles ayant
alors leur face plane disposée en regard des cases du plateau correspondant. Avantageusement,
les plateaux sont munis de griffes latérales de retenue des plaquettes qui y sont
placées, et dont la mise en place est commandée automatiquement à la mise en mouvement,
afin d'éviter tout déplacement non souhaité de celles-ci.
[0016] Les plaquettes, préalablement prédécoupées et dont les alvéoles ont été remplis,
de crème glacée, à l'état solide, sont placées sur les plateaux 4 et 5 comme il vient
d'être indiqué, lesdits plateaux occupant sur le chariot la même position extrême.
Le chariot, dans une première phase, est déplacé de manière que le plateau de droite
vienne se placer à l'aplomb de l'ensemble 6 de découpage des plaquettes et que, comme
expliqué plus loin, il puisse être évacué par un organe de ce
më
me ensemble - 6 dans une boite réceptrice. A l'issue de ces opérations et dans une
seconde phase, le chariot est déplacé en sens inverse du précédennt jusqu'à ce que
le plateau de gauche vienne se placer à son tour à l'aplomb de l'ensemble 6, puis
après découpage de la plaquette qu'il supporte, évacué au moyen des organes d'éjection
associés au dispositif de découpage dans la boite réceptrice, à l'aplomb de la plaquette
qui y a été précédemment disposée, les deux plaquettes se trouvant alors exactement
symétriques l'une de l'autre, par rapport au plan commun par lequel elles se font
alors face.
[0017] Au cours du cycle suivant, les mêmes opérations sont répétées, mais les plateaux
occupent pendant toute la durée de ce cycle la seconde position extrême qu'ils peuvent
avoir par rapport au chariot, c'est-à-dire après une translation suivant un axe incliné
à 45° sur la direction de déplacement dudit chariot et sur une longueur égale à la
demi-diagonale du carré formant le contour d'une case de plateau, comme ci-dessus
déjà mentionné.
[0018] Le- dispositif de découpage et d'éjection des portions élémentaires de plaquettes
découpées est monté sur le chariot de façon qu'il soit maintenu immobile lors du déplacement
d'ensemble du chariot et qu'il puisse au contraire se déplacer obliquement par rapport
à la direction de celui-ci en même temps que les deux plateaux, de manière qu'il se
trouve toujours à l'aplomb de l'un ou l'autre plateau, dans la phase de découpage.
[0019] Le plateau 7, qui, comme indiqué plus loin plus en détail est solidaire d'une colonne
8 formée de deux tiges- supports, est mobile entre deux positions extrêmes, l'une
supérieure, l'autre inférieure. Les boites 9 de réception des plaquettes qui, le plus
souvent sont réalisées en une matière pouvant supporter le pliage le long de. parties
rectilignes, comme par exemple du carton, ont une section droite carrée de manière
que deux plaquettes successives placées en quinconce l'une par rapport à l'autre prennent
chacune appui par deux de leurs côtés adjacents sur la paroi interne de la boite correspondante.
A la fin du cycle de remplissage d'une boîte, le platau 7 se trouve au niveau
10 d'un appareil d'évacuation (non représenté) de la boite remplie. Lorsque cette boite
a été évacuée, une nouvelle boite vide est poussée à l'aplomb de l'ensemble 6 de découpage,
le contour intérieur de la boîte étant alors placé le long du contour extérieur du
plateau 9 dont elle épouse la forme. Pour ce faire, les bords 9a, 9b, 9c, et 9d de
la partie supérieure de la boîte 9 sont rabattus le long des faces latérales extérieures
correspondantes de celle-ci et maintenus dans cette position de la façon suivante
: les bords 9a et 9b sont maintenus rabattus respectivement par le bord 9b de la boite
vide précédant la boite à remplir et par le bord 9a de la boîte qui vient d'être remplie,
tandis que les bords 9c et 9a sont maintenus rabattus par et entre des flasques lla
et llb solidaires du bâti de la machine. De la même manière, parmi les bords 9e, 9f,
9g et 9h de la partie inférieure de la boite, les bords 9e et 9f sont repliés vers
l'extérieur à 90°, ont leurs faces internes appliquées sur la face supérieure du niveau
10 et sont maintenus au moyen des cornières 12a et 12b solidaires du bâti de la machine,
tandis que les bords 9g, 9h sont rabattus extérieurement et maintenus, comme les bords
correspondants de la partie supérieure de la boîte, par les bords inférieurs des boîtes
adjacentes. Lorsque la boite prête à être remplie a été ainsi placée, le platau 7,
est remonté à partir du niveau 10 de la manière indiquée plus loin, jusqu'à ce qu'il
affleure le contour supérieur de la boite comme représenté sur les figures 4 et 5
; la boîte est alors prête à recevoir les couches de plaquettes pour leur mise en
place, après découpage en portions élémentaires, avec la disposition en quinconce
telle que ci-dessus décrite.
[0020] Lorsqu'une boite est ainsi disposée, le plateau de droite, sur lequel les plaquettes
de boules sont placées de manière que la concavité de leurs alvéoles soit tournée
vers le haut, est amené chargé à l'aplomb de l'ensemble 6 de découpage et d'éjection
desdites plaquettes.
[0021] Cet ensemble 6 comporte essentiellement, montés sur la partie supérieure la du châssis
1, au moins un, mais de préférence deux vérins 13a et 13b, à fluide sous pression, par
exemple hydrauliques, d'axes longitudinaux verticaux, et dont les tiges, placées du
côté du bas, ont leurs extrémités rigidement solidaires d'un bloc de découpage 14.
Celui-ci comporte deux groupes de paires de lames disposées parallèlement entre elles
et régulièrement espacées ; les deux lames parallèles d'une paire dontles tranchants
sont au même niveau ont une longueur égale à celle du côté du carré formant le contour
d'une case d'un plateau de réception des plaquettes et recouvrent les parties des
plaquettes non touchées par le prédécoupage entre deux alvéoles adjacents. Les plans
contenant les lames du premier groupe sont perpendiculaires à la direction de déplacement
du chariot 3, tandis que les plans contenant les lames du second groupe sont parallèles
à la direction de déplacement de ce même chariot. Par ailleurs, ce bloc de découpage
est muni sur chacun de ses quatre côtés, de deux tiges guides.
[0022] Lorsqu'un plateau du chariot 3 supportant une plaquette dont les alvéoles sont remplis
de produit est amené à l'aplomb de l'ensemble 6 de découpage, chacune des paires du
bloc de découpage se trouve alors disposée à l'aplomb d'une cloison de séparation
des alvéoles, une lame de chaque paire se trouvant alors à l'aplomb d'une cloison
de séparation de deux cases adjacentes du plateau correspondant.
[0023] Dans cette même position du chariot 3, les tiges guides montées sur le bloc de découpage
se trouvent à l'aplomb des encoches en forme de V correspondantes de la plaquette
en place sur le plateau placé à l'aplomb de l'ensemble 6. En outre, chacune des parties
supérieures des cloisons de séparation des alvéoles du plateau de réception des plaquetes
comporte en regard de la lame correspondante une cavité de forme complémentaire de
cette même lame sur une certaine profondeur, dans laquelle la lame corespondante peut
s'enfoncer, après avoir traversé la plaquette et y avoir fait l'entaille de découpage.
Les mouvements verticaux simultanés correspondants des différentes lames sont provoqués
par les extensions simultanées des tiges des vérins de coupe 13a et 13b.
[0024] Lorsque cette opération de découpage des plaquettes est terminée, la plaquette se
trouve alors découpée en neuf parties ou éléments de contour général carré comportant
chacune un alvéole, ces éléments ne reposant plus alors que par le bord de leur contour
sur les parois de la case correspondante du plateau de réception 4 ou 5.
[0025] L'ensemble 6 -de découpage des plaquettes comporte en outre un outil d'éjection des
portions de plaquetes de contour carré reposant sur le plateau 7 où elles ont été
découpés hors de ce plateau. Cet outil est constitué par un ensemble d'éjecteurs 16
formés par des poussoirs solidaires d'un support commun 17 disposés sur ce support
respectivement en regard des alvéoles. Le support des éjecteurs est rendu solidaire
de l'extrémité de la tige d'un vérin 18 solidaire dû bâti d'axe longitudinal parallèle
aux axes longitudinaux des vérins de manoeuvre des outils de découpage des plaquettes
sur les plateaux, ledit vérin étant placé à une hauteur telle que la distance séparant
le point de sa course correspondant à la prise de contact de l'extrémité libre d'un
éjecteur avec l'alvéole de crème glacée correespondant et le point de sa course.correspondant
à celui où ledit alvéole a été éjecté du plateau et repoussé dans la boite soit égale
à la hauteur d'un alvéole, le niveau auquel affleurent alternativement les sommets
des neuf alvéoles ou leur face plane étant celui de l'orifice de la boite réceptrice
des boules. Cette opération d'éjection et d'introduction dans la boite réceptrice
9 des neuf alvéoles simultanément est rendue possible par le fait que la matière support
des boules de crème glacée munie de tels alvéoles est une matière en feuille souple
et élastique à la fois. Les bords des neuf cavités formant les neuf alvéoles remplis
de crème glacée, qui, avant l'éjection reposaient sur le bord des cavités de contour
carré du plateau de réception correspondant des plaquettes, se replient sous l'effet
de la poussée de l'éjection corespondant grâce à leur souplesse, ce qui leur permet
de traverser repliés lesdites cavités en prenant appui sur les faces intérieures de
celles-ci, et de reprendre grâce à leur élasticité leur-forme plane initiale une fois
cette traversée effectuée.
[0026] Lors de cette opération d'éjection, le platau récepteur des boules de crème glacée
est repoussé vers le bas de la hauteur d'un alvéole de la manière ci-après indiquée.
[0027] Le plateau carré 7 récepteur des boites 9 est supporté dans sa région centrale par
une olonnne 8 formée par un ensemble de deux tiges verticales 19 de même longueur.
Ces tiges 19 sont reliées entre.elles par des barreaux 20 formant crantage régulièrement
échelonnés entre eux et dont le nombre est au moins égal au nombre de couches de boules
empilées en quinconce dans une boite. En outre, ces tiges sont guidées en translation
axiale verticale au moyen d'au moins deux groupes de deux galets 21 chacun porté par
des chapes 22 rendues solidaires du châssis de l'appareil par tous moyens connus appropriés.
Dans chaque groupe de deux galets-guides, les galets qui peuvent tourner librement
autour de leurs axes sont placés de manière qu'ils soient opposés l'un à l'autre,
leurs gorges ou chemin de roulement prenant appui sur les faces latérales extérieures
des tiges 19, c'est-à-dire à celles opposées aux faces latérales intérieures reliées
entre elles par les barreaux 20 et peuvent tourner sans glisser lorsque les tiges
se déplacent. Les deux tiges 19 enfin sont solidaires entre elles à leurs extrémités
par une plaque entretoise 23.
[0028] Les deux tiges 19 se trouvent en outre en contact permanent avec un frein dont les
deux mâchoires 24 et 25 prennent appui par leurs faces intérieures respectivement
sur les deux tiges 20. Ces mâchoires sont réunies entre elles par deux tiges 26 et
27 solidaires du châssis de l'appareil et disposées horizontalement et parallèlement
au plan vertical contenant les axes verticaux des tiges 20. Au moins l'une de ces
deux mâchoires peut coulisser le long des tiges support, l'autre étant maintenue appuyée
sur la tige 20 correspondante, la mâchoire coulissante étant alors mise en appui contre
la tige correspondante par tout moyen connu approprié au moyen d'un organe élastique
compressible, par exemple un ressort compressible prenant appui directement ou indirectement
d'une part sur la mâchoire et, d'autre part, sur le châssis de l'appareil. Toutefois,
chacune des deux mâchoires peut être montée de manière à prendre appui sur la tige
correspondante au moyen d'un ressort compressible. Dans un cas comme dans l'autre,
les caractéristiques mécaniques des ressorts de compression sont choisies de manière
telle que les. forces de frottement s'exerçant au contact des mâchoires et des tiges
soient suffisantes pour empêcher la descente à l'encontre de ces forces sous l'effet
de son.propre poids de l'ensemble formé par le plateau .7, les tiges 19 et leurs éléments
de liaison 20 et 23 ainsi que le poids de la charge maximum totale du plateau 7, mais
que, par contre, cette descente puisse être obtenue au moyen d'une poussée de valeur
appropriée venant s'ajouter au poids de cet ensemble, comme par exemple, la poussée
exercée par le vérin d'éjection des boules de crème glacée hors de leur plateau support,
ce mouvement de descente du plateau 7 et de tous les éléments qui lui sont liés cessant
dès lors que cesse cette poussée.
[0029] Entre les deux mâchoires 24 et 25 est disposé un cliquet 28 articulé autour d'un
axe 29 parallèle aux tiges 26 et 27 formant leurs supports. Ce cliquet comporte d'un
côté de l'axe 28, une extrémité coopérant avec les différents barreaux 20 au fur et
à mesure de la descente du plateau 7 porte-emballage et de l'autre côté de ce même
axe une extrémité 28b reliée, par l'intermédiaire d'un organe élastique extensible,
par exemple, un ressort 30, à une chape 31 porte- cliquet, également articulée autour
de l'axe 29 dudit cliquet. Cette chape, coopère avec la tige 32 d'un vérin 33 solidaire
du châssis de l'appareil pour son maintien en position fixe pendant le mouvement de
descente du plateau 7, un logement étant pévu à cet effet pour l'extrémité de la tige
dudit vérin. Par ailleurs, la chape de cliquet comporte, sur sa face opposée aux tiges
19 porte-plateau 7 et de l'autre côté de son axe 29 par rapport à ces mêmes tiges,
une pièce munie d'une fourche 34 à deux branches, ouverte sur le côté opposé auxdites
tiges 19, dont le rôle sera précisé plus loin. Le dispositif de descente du plateau
7 tel que ci-dessus décrit comporte en outre un balancier vertical 35 articulé autour
d'un axe horizontal parallèle à l'axe de rotation 29 du cliquet, solidaire du châssis
de l'appareil et disposé à un niveau inférieur à celui dudit axe 29. Ce balancier
comporte, à son extrémité supérieure, un guide cliquet formé par une tige cylindrique
35a, laquelle est engagée dans la fourche 34 de la chape de cliquet, lorsque ledit
balancier est. en position verticale de repos. Ce balancier comporte, en outre, à
son extrémité inférieure un galet 35b dont l'axe de rotation, parallèle à son propre
axe d'oscillation est excentré par rapport à lui et disposé du côté des tiges 19,
l'axe dudit galet étant solidarisé à la tige du balancier par l'intermédiaire d'une
chape 35c qui en est rendue solidaire par tout moyen connu approprié, par exemple,
par soudure. Entre le niveau de son axe de rotation et celui de son extrémité supérieure,
la tige du balancier est reliée au châssis de l'appareil par un organe élastique extensible
36 qui la sollicite à la traction, si bien que naturellement et en dehors de toute
autre contrainte, la partie dudit balancier placée au-dessus de son axe de rotation
est attirée du côté de ce châssis, c'est-à-dire s'éloigne des tiges 19, ce déplacement
restant toutefois limité par une butée d'arrêt de longueur réglable 37, tandis que
la partie située au-dessus de cet axe, et par suite, le galet 35b, s'en rapproche,
le guide cliquet n'étant alors, dans cette position, plus en prise avec la chape de
cliquet par l'intermédiaire de la fourche 34.
[0030] Cette partie de l'appareil comporte enfin un vérin 38 dont le corps est solidarisé
au bâti par tout moyen connu approprié et dont la tige 38a, munie à son extrémité
d'un poussoir 38b est extensible vers le bas et rétractable vers le haut. Ledit poussoir
coopére d'une part, par sa plaque lorsque la tige du vérin est en position d'extension,
avec le galet 35b pour maintenir le balancier en position verticale, ce qui a pour
effet de remettre, par l'intermédiaire du guide cliquet 35a, la chape du cliquet en
position de travail et obtenir ainsi le verrouillage, au moyen de la tige 32, du vérin
33, et, d'autre part, également par cette même plaque, avec la plaque entretoise des
tiges 19 pour remonter lesdites tiges et par suite le plateau 7, lorsque, après ses
mouvements de descente par pas successifs, il est descendu d'une hauteur égale à celle
de sa course, laquelle correspond à la hauteur d'une boîte 9. Comme expliqué ci-après,
la position de la tige du vérin 33 pendant la descente du plateau 7 est sa position
d'extension, le balancier étant, de ce fait maintenu vertical pendant toute la durée
de ce mouvement de descente, et par suite, le guide-cliquet engagé dans la fourche
34 de la chape de cliquet maintenue fixe par la tige 32 du vérin 33,* jusqu!à ce que
l'entretoise 23 vienne prendre contact avec le poussoir 38b, ce qui a pour effet de
provoquer presque simultanément le retrait de la tige du vérin 38, la libération du
balancier, qui bascule autour de son axe et libère la chape du cliquet, laquelle,
basculant à son tour autour de son axe, provoque l'effacement du cliquet, la position
d'effacement correspondante étant telle qu'au cours de la remontée du plateau et de
ses tiges support 19, les barreaux 20 n'aient aucun contact avec l'extrémité du cliquet,
cette remontée étant obtenue par la poussée qu'exerce le poussoir du vérin sur l'entretoise
23 à l'encontre des forces de frottement exercées par le frein sur les tiges 19. En
fin de course, la tige du vérin 38 revient comme indiqué plus loin, en position d'extension,
position dans laquelle, après avoir attaqué le galet 35b du balancier 35, le poussoir
38b le ramène puis le maintient en position verticale, ce qui a pour effet de ramener
la chape de cliquet et, par suite, le cliquet en position de travail, position dans
laquelle, l'extrémité de la tige 32 du vérin 33 vient se placer dans le logement prévu
à cet effet dans la chape de cliquet pour la maintenir fixe pendant toute la durée
de la nouvelle descente du plateau 7.
[0031] En fin de descente du plateau 7, c'est-à-dire lorsque la boite de réception est remplie,
celle-ci est poussée hors du plateau jusque sur une machine à empaqueter, par une
boîte vide qui vient alors prendre sa place sur le plateau, un vérin dont-lextrémité
de la tige est munie d'un poussoir étant prévu à cet effet, et la boite vide repoussant
à son tour la boite pleine.
[0032] La commande de la marche et/ou de l'arrêt des différents vérins à fluide sous pression
assurant les mouve-
ments des différents organes ci-dessus décrits et la coordination desdits mouvements
est obtenue au moyen de tout dispositif de commande approprié de type connu pouvant
mettre en oeuvre des moyens divers, par exemple, électriques, électroniques, électromagnétiques,
mécaniques, pneumatiques ou une combinaison de ces divers moyens. A cet effet, l'entretoise
23 reliant les tiges 19 forme le support d'une pièce munie de cames coopérant avec
un organe mobile, le long duquel défilent lesdites cames au fur et à mesure de la
descente du plateau 7. Le support desdites cames est constituée, par exemple, par
une pièce en forme d'équerre 39 ayant comme plan de symétrie le plan vertical contenant
les axes longitudinaux des deux tiges 29, fixée par tout moyen connu approprié, par
sa branche horizontale 39a à l'entretoise 23, tandis que sa branche verticale 39b,
à l'extrémité supérieure libre, est munie de cames constituées, par exemple, par une
suite d'échancrures 39c et de redents 39d régulièrement espacés entre eux sur une
partie de la hauteur de ladite extrémité supérieure et coopérant avec un galet 40
mobile à la fois en rotation autour de son axe et en rotation autour d'un axe de rotation
parallèle au précédent, fixe par rapport au châssis, le bras de liaison de la chape
du galet à cet axe étant contraint par un.organe élastique de rappel, de telle manière
que le galet trouve sa position naturelle dans les échancrures 39c et que le ressort
soit contraint lorsque le galet se trouve repoussé sur un rédent 39d compris entre
deux échancrures 39c. Ce bras de laision est solidaire d'organes de fermeture (et
d'ouverture) des circuits de commande des différents organes de l'appareil, qui, dès
lors, fonctionne comme ci-après indiqué.
[0033] Un des plateaux, celui de gauche 4, par exemple, chargé d'une plaquette de boules
de crème glacée étant supposé se trouver à l'aplomb de l'ensemble de découpage, les
alvéoles ainsi remplis étant également supposés présenter leur concavité vers le haut
et le plateau récepteur supposé à son niveau le plus élevé, l'organe de commande du
vérin 1
3 commande la mise en marche de ses tiges 13a et 13b, opération qui aboutit au découpage
complet de la plaquette prédécoupée en place sur le plateau 5. Une fois cette opération
terminée, c
lest-à-dire lorsque les tiges 13a et 13b ont atteint leur position d'extension complète,
l'organe de commande du vérin d'éjection des boules ainsi découpées actionné à son
tour, provoque la descente des éjecteurs. Cette opération provoque le passage desdites
boules à travers le plateau, une poussée et une descente du plateau 7 sur lequel repose
alors la première couche de boules à l'intérieur de la boite 9 préa- lablment mise
en place, sur une hauteur égale à la hauteur séparant le plan de la face plane d'une
plaquette de celui de la face plane de l'une des deux plaquettes qui lui sont adjacentes
dans l'empilage de la boite. Le déplacement vers le bas du plateau 7 de cette hauteur
provoque le déplacement vers le bas sur la même hauteur de la tige à cames 39b, si
bien que le galet qui coopère avec elle vient en fin de parcours prendre place dans
la première des échancrures 39c, ce qui a pour effet de provoquer en même temps que
l'ouverture du circuit de commande précédemment fermé, l'ouverture du circuit de commande
de la phase suivante des opérations, à savoir le retrait des tiges des vérins de découpage
et d'éjection, et la translation de la gauche vers la droite, du chariot porte-plateaux
4 et 5, translation qui amène le plateau de droite 5 à l'aplomb de l'ensemble de découpage
et d'éjection, ce plateau ayant été chargé, manuellement ou mécaniquement pendant
l'opération précédente avec une plaquette dont les alvéoles sont tournés en sens contraire
des alvéoles de la plaquette précédemment découpée et éjectée, de manière qu'une fois
en place dans la boite réceptrice, les deux plaquettes se trouvent en contact par
leurs faces planes et que les portions élémentaires de plaquettes de l'une et l'autre
couche se trouvent ainsi en contact deux à deux par leur face plane. Lorsque ces différents
organes arrivent ainsi dans les positions respectivement indiquées, un contact de
fin de course du vérin d'entraînement du chariot en translation provoque à la fois
l'arrêt de celui-ci et l'ouverture du circuit de commande des vérins de découpage
et les mêmes opérations que celles ci-dessus indiquées se reproduisent et se déroulent
de la même manière, le plateau de droite étant, à son tour et pendant leur durée,
chargé d'une plaquette de boules disposée de la même manière que la plaquette précédemment
placée sur le plateau
4, mais en sens contraire. Une fois le mouvement de descente du plateau 7 terminé,
le redent 39d qui suit l'échancrure
39c dans laquelle se trouvait le galet coopérant avec la tige à cames 39b au début de
cette seconde série d'opérations, se trouve en fin de cycle en contact avec ledit
galet, ce qui a pour effet, de modifier la position de l'organe de contact porté par
le bras porte-galet. Les circuits de commande des organes de l'appareil sont choisis
de telle manière que dans cette nouvelle position, les vérins de commande de la translation
oblique de l'ensemble du chariot 2 porte-plateaux et de l'ensemble 6 de découpage
et d'éjection des boules de crème glacée lié au précédent, déplacent lesdits ensembles
suivant une direction inclinée à 45° sur la direction du déplacement des plateaux
4 et 5 sur le chariot et sur une longueur égale à la demi-longueur d'une diagonale
du carré formé par les centres de quatre alvéoles deux à deux adjacents sur une même
plaquette. Une fois ce déplacement oblique effectué, ou éventuellement simultanément
avec lui, le plateau de droite 5, qui était en chargement durant l'opération précédente
d'introduction de la deuxième plaquette dans la boite réceptrice, est ensuite amené
à l'aplomb de l'ensemble de découpage, la plaquette qu'il supporte ayant sur ce plateau
de droite la même orientation que celle de la plaquette qui était précédemment supportée
par le même plateau. Une fois ces positions relatives des différents organes atteintes,
la succession des opérations se reproduit identique à celle ayant abouti précédemment
aux mises en place des deux premières couches de boules, si bien qu'en fin de cycle
quatre couches de boules de crème glacée se trouvent introduites dans la boite, disposées
en deux ensembles de deux couches chacune, dans chacun desquels la face plane d'un
alvéole de l'un se trouve en regard de celle d'un alvéole de l'autre, les deux dites
couches, qui sont identiques, étant décalées l'une de l'autre le long d'une diagonale
du carré formant le contour des plaquettes initiales et d'une longueur égale à la
demi-diagonale du carré ayant pour sommets les centres de quatre alvéoles adjacents
deux à deux.
[0034] Lorsque toutes les opérations aboutissant à la fin du deuxième cycle sont terminées,
le galet coopérant avec la tige à cames se trouve dans la même position que celle
dans laquelle il se trouvait à la fin du premier cycle ; de ce fait, le circuit de
commande de la translation de l'ensemble formé par le chariot 2 porte-plateaux. 4
et 5 et par l'ensemble de découpage et d'éjection qui en est solidaire est placé en
position de fermeture ce qui a pour effet de ramener ces deux ensembles liés à la
position qu'ils occupaient au début du premier cycle, dans laquelle le contour des
plateaux porte-plaquettes se trouve alors, à l'aplomb du contour de la première couche
de deux plaquettes enfoncées dans la boite de réception. Dès que cette position est
atteinte, la suite des opérations décrites à propos des deux premières couches de
portions de plaquettes se répètent une fois de plus et se poursuivent automatiquement,
jusqu'au moment où un nombre prédéterminé des couches, par exemple, cinq (ce qui correspond
à la mise en boite de dix couches de portions de plaquettes de boules au total) a
été emmagasiné dans la boite. Lorsqu'une boite a été ainsi entièrement remplie et
qu'ainsi le galet coopérant avec la tige à cames arive en fin de course, le processus
d'évacuation de ladite boite vers le poste de conditionnement définitif et de remplacement
de celle-ci par une boite vide est déclenché par l'intermédiaire dudit galet, tandis
qu'est engagé le processus de remontée du plateau 7, tel que ci-dessus décrit, en
vue de la répétition, une nouvelle fois de l'ensemble des opérations aboutissant au
remplissage d'une boite.
[0035] Il est bien entendu que la présente invention n'a été décrite et représentée qu'à
titre d'exemple préférentiel et qu'on pourra apporter des équivalences techniques
à ses divers éléments constitutifs sans pour autant sortir du cadre de ladite invention,
tel que ci-après revendiqué.
1. Appareil de mise en boite à partir de plaques prédécoupées formant le support d'un
produit, par exemple de la crème galcée à basse température, remplissant des alvéoles pseudo-hémisphériques ménagés sur lesdites
plaques et de disposition en quinconce de ces dernières, à l'intérieur de ladite boite,
appareil caractérisé par le fait qu'il comporte : une plate-forme (2) formant support
d'un chariot (3) sur lequel sont montés deux plateaux de réception (4 et 5) de plaquettes
(B) prédécoupées et mobile en translation horizontale alternativement entre deux positions
extrêmes correspondant l'une à une position de chargement et l'autre à une position
de découpage desdites plaquettes en portions élémentaires et d'éjection desdites portions,
lesdits plateaux étant eux-mêmes mobiles en translation horizontale par rapport au
chariot suivant une direction inclinée à 45° par rapport à la direction de translation
dudit chariot entre deux positions extrêmes séparées par une distance égale à la demi-diagonale
du carré formé en joignant les centres de quatre alvéoles contigus ; un plateau horizontal
de réception (7) des couches successives de portions élémentaires de plaquettes ainsi
découpées, mobile en translation verticale alternativement entre deux positions extrêmes,
la translation ascendante étant réalisée de manière continue, tandis que la translation
descendante est réalisée par pas successifs, à l'intérieur d'un emballage (9) le long
des parois internes duquel il se déplace ; et un dispositif de commande dudit plateau
de réception coopérant avec un ensemble d'organes de commande et de coordination automatique
des différents mouvements de l'ensemble de l'appareil.
2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les plateaux (4
et 5) de réception des plaquettes sont solidaires l'un de -l'autre et forment un équipage
mobile en translation horizontale par rapport au chariot qui en forme le support.
3. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait
que le dispositif de découpage des plaquettes et d'éjection des portions élémentaires
(6) est monté sur le chariot (3) de façon qu'il soit maintenu immobile lors du déplacement
d'ensemble du chariot et qu'il puisse au contraire se déplacer obliquement par rapport
à la direction de celui-ci en même temps que les deux plateaux (4 et 5) de manière
qu'il se trouve toujours à l'aplomb de l'un ou l'autre plateau dans la phase de découpage.
4. Appareil selon la revendication 3, caractérisé par le fait que l'ensemble 6 comporte
au moins un vérin (13a - 13b) dont les tiges sont solidaires d'un bloc de découpage
(14) muni de deux groupes de paires de lames disposées parallèlement entre elles et
régulièrement espacées, les deux lames parallèles d'une paire dont les tranchants
sont au même niveau ayant une longueur égale à celle du côté du carré formant le contour
d'une case d'un plateau de réception des plaquettes, les plans contenant les lames
d'un desdits groupes étant perpendiculaires à la direction de déplacement du chariot
(3) tandis que ceux contenant les lames de l'autre groupe sont parallèles à cette
dernière, ledit bloc étant en outre dûment guidé.
5. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait
que le dispositif de découpage et d'éjection est monté sur un châssis fixe par rapport
au bâti dudit appareil, qu'il est mobile par rapport à ce châssis en translation transversale
à 45°, par rapport à la direction de déplacement du chariot en même temps que l'équipage
mobile formé par l'ensemble des deux plateaux porte-plaquettes et qu'à cet effet,
ledit équipage et ledit dispositif sont solidaires rigidement entre eux et entraînés
simultanément dans le même mouvement de translation oblique au moyen d'au moins un
vérin commun, les lames de découpage et les poussoirs d'éjection restant constamment
à l'aplomb de l'emplacement qu'occupent alternativement les deux plateaux en fin de
course lors du mouvement de translation du chariot porte équipage mobile.
6. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait
que le plateau de réception des couches successives des portions élémentaires de plaquettes
est supporté par une colonne verticale munie d'un crantage coopérant lors de sa descente
avec un cliquet effaçable lors de sa remontée, ladite colonne coopérant, d'une part,
avec un ensemble d'au moins deux organes de guidage opposés l'un à l'autre et, d'autre
part, avec un ensemble d'au moins deux mâchoires de freins appliqués au moyen d'organes
élastiques entre ses parois latérales ; que ladite colonne coopère, lors de son mouvement
ascendant, par son extrémité opposée au plateau, avec le poussoir dont est munie l'extrémité
de la tige d'un vérin solidaire du châssis de l'appareil, laquelle tige reste en position
d'extension, pendant toute la durée du mouvement descendant du plateau, son poussoir
d'extrémité maintenant alors bloqué un balancier de maintien d'un cliquet coopérant
avec le crantage de la colonne support du plateau, ledit balancier étant libéré et
basculant alors dès le retrait de ladite tige et la remontée du plateau, et libérant
à son tour ledit élément de tout contact avec le crantage ; et, que l'extrémité de
la colonnne porte-plateau opposée à celui-ci est solidaire d'une rampe le long de
laquelle sont alignées une succession de cames identiques de deux en deux et prenant
appui sur un organe mobile de commande automatique des mouvements des différents éléments
constitutifs dudit appareil.