[0001] La présente invention est relative à des perfectionnements apportés aux crochets
d'une mécanique d'armure destinée à commander la formation de la foule d'un métier
à tisser. Elle vise aussi les ratières qui contrairement aux mécaniques proprement
dites ne commandent pas une multiplicité de lisses indépendantes mais des cadres de
lisses.
[0002] Il existe un nombre important de moyens de réaliser des crochets de mécanique d'armure
ou de ratière en vue d'améliorer le rendement des machines en question. Il est souvent
prévu d'utiliser les barreaux d'une grille fixe ou mobile pour agir sur les crochets
en vue de leur faire subir une flexion destinée à déplacer leurs becs usuels pour
qu'ils échappent ou au contraire ils soient saisis par les griffes des cadres inférieur
ou supérieur. En général l'action des barreaux sur les crochets s'effectue lorsque
ceux-ci présentent une grande vitesse de déplacement si bien qu'ils subissent des
frottements importants et/ou des chocs violents. En outre il est souvent nécessaire
de déplacer le cadre de griffes supérieur pour permettre la descente des crochets,
le déplacement latéral minimum de ce cadre étant fonction de la charge au crochet.
Comme dans la plupart des cas le déplacement'latéral des cadres s'effectue au moment
où cette charge est importante les crochets subissent une contrainte trop élevée.
[0003] On a également pensé à réaliser des crochets qui se séparent en deux nappes suivant
qu'ils montent ou qu'ils descendent, lesdits crochets se plaquant contre les griffes
qui les entraînent. A cet effet les griffes sont disposées parallèlement aux aiguilles
par l'intermédiaire desquelles les crochets sont pressés. Comme dans ce cas on veut
pouvoir effectuer le croisement effectif des griffes, l'espace entre les deux griffes
d'un crochet qui appartiennent aux deux cadres est relativement réduit tandis que
le déplacement dans le sens perpendiculaire aux aiguilles dû à l'accrochage à une
griffe est faible, donc délicat. Un
tel dispositif est décrit dans le brevet français 76.22605. Cette disposition ne permet
pas d'avoir un déplacement relatif correct entre les becs du crochet et les griffes
du fait du jeu engendré par le glissement desdits becs sur les griffes correspodantes.
[0004] Il existe aussi des crochets à branche unique nécessitant l'utilisation d'une mécanique
Jacquard à deux cylindres ce qui est un inconvénient majeur du fait du coût d'une
telle mécanique.
[0005] Dans d'autres agencements on a prévu des crochets nécessitant l'utilisation de deux
grilles mobiles ce qui complique la fabrication des mécaniques utilisant de tels crochets.
[0006] Lors d'un incident les métiers à tisser s'arrêtent en général brutalement. Etant
donné leur inertie, certains crochets étant en déplacement ascendant lors de l'arrêt
décollent des griffes. Ce phénomène est préjudiciable si le crochet est sous contrainte
à ce moment car il ne retombe pas sur la griffe mais il retourne directement à sa
position de repos c'est-à-dire en appui sur la planche de fond. Cet incident risque
de détériorer les crochets et de poser des problèmes lors de la remise en marche des
métiers car la position des crochets est alors indéterminée.
[0007] Les perfectionnements qui font l'objet de la présente invention visent à remédier
aux inconvénients des crochets et dispositifs agissant sur eux existant actuellement
sur le marché et à permettre la réalisation d'une mécanique d'armure dont les crochets
ne subissent que des contraintes très faibles pendant le fonctionnement.
[0008] C'est ainsi qu'en position basse, c'est-à-dire quand ils reposent sur la planche
de fond, les crochets sont en simple appui contre une butée. Ils ne sont fléchis que
pendant la presse donc quand ils sont à vitesse nulle. Il n'y a donc pas de frottement.
Quand les crochets sont pris par les griffes du cadre supérieur c'est-à-dire qu'ils
s'élèvent, le contact avec la butée est très court et se fait à vitesse faible. Là
encore les frottements sont très réduits.
[0009] Grâce à l'agencement suivant l'invention la flexion des crochets qui est nécessaire
pour obtenir le renvoi du mouvement des aiguilles de presse a lieu lorsque le crochet
est posé sur la planche de fond. La presse n'est donc pas tributaire ou très peu de
la charge aux crochets ce qui permet l'obtention d'une presse régulière.
[0010] Du fait que les griffes des cadres sont disposées dans le sens classique l'espace
entre les lames susceptibles d'intéresser un crochet est beaucoup plus grand que lorsque
lesdites griffes sont orientées parallèlement aux aiguilles, de sorte que les crochets
établis conformément à l'invention peuvent subir une usure sans que cela nuise au
fonctionnement général.
[0011] Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention,
les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de
procurer :
Fig. 1 à 12 illustrent l'un des crochets d'une mécanique d'armure comportant application
des perfectionnements suivant l'invention, à ses différentes positions pendant la
marche de la mécanique.
Fig. 13 est une vue semblable à celle de fig. 12 mais illustrant une variante d'exécution
du crochet de manière qu'il puisse fonctionner avec une presse inversée.
Fig. 14 est une vue semblable à celle de fig. 11 mais montrant une variante de réalisation
du crochet, son extrémité supérieure étant décalée.
Fig. 15 illustre encore une variante d'un crochet propre à permettre un croisement
réel des griffes.
Fig. 16 montre une autre variante permettant d'améliorer le fonctionnement au moment
du croisement des becs des crochets et des griffes des cadres.
Fig. 17 est une vue semblable à celle de fig. 13 mais illustrant la prise de bec supérieur
du crochet par la lame correspondante du cadre supérieur en position basse.
[0012] On a illustré en fig. 1 un crochet 1 de mécanique d'armure ou de ratière se présentant
sous la forme d'une tige métallique rectiligne dont l'extrémité supérieure est munie
d'un bec 2. Un autre bec 3 orienté à l'opposé du premier est placé dans la partie
haute du crochet en dessous du premier, comme cela est bien connu dans la pratique.
La partie inférieure du crochet 1 est pourvue d'une butée 4 destinée à reposer sur
une planche de fond usuelle 5 que le crochet traverse dans une perforation tronconique
5a. Un troisième bec 6 est associé au bas du crochet 1. On notera que les trois becs
sont rectilignes et orientés obliquement vers le bas.
[0013] Une aiguille 7 croise le crochet 1 auquel elle est liée par une boucle 7a que ledit
crochet traverse.
[0014] Les becs 2 et 3 du crochet 1 sont destinés à coopérer avec des griffes 8a, 9a respectivement
d'un cadre supérieur 8 et d'un cadre inférieur 9.
[0015] On note également la présence d'une lame inférieure 10 dite lame de pas ouvert et
sur laquelle vient reposer le bec 6 lorsqu'on désire que le crochet reste en position
haute.
[0016] On ne reviendra pas plus en détail sur la description ci-dessus qui correspond à
un agencement bien connu dans la pratique.
[0017] Conformément à l'invention, le crochet 1 est pourvu d'une cambrure ou bosse la située
dans le plan des becs 2 et 3 et qui en position basse de ce crochet est en appui contre
une butée réalisée sous la forme d'un doigt fixe 11 qui peut d'ailleurs être constitué
par l'un des barreaux d'une grille fixe. Comme illustré en fig. 1 l'orientation du
crochet 1 en position basse, c'est- à-dire sa butée 4 reposant sur la planche de fond
5, est déterminée par l'appui de la bosse la, contre le doigt 11. Dans la position
représentée l'extrémité 2a, du bec 2 est légèrement décalée par rapport à la griffe
8a de manière que lorsque celle- ci s'élève elle accroche le bec 2 d'abord par son
extrémité puis sur toute sa longueur du fait du déplacement relatif de celui-ci par
rapport à la face supérieure inclinée de la griffe.On observe que la bosse ne fait
pratiquement pas travailler le crochet à la flexion, son rôle étant seulement de l'orienter.
Lorsque la bosse la, ne coopère pas avec le doigt 11 chaque crochet 1 travaille de
la même manière que les crochets usuels à une branche des mécaniques d'armure connues.
[0018] En fig. 2 le bec 2 du crochet 1 a été saisi par la griffe 8a du cadre supérieur 8
de telle sorte qu'à la redescente de ce cadre 8 le bec 6 est retenu par la lame 10
ce qui correspond à la position de pas ouvert (fig. 3). Si l'on désire que le crochet
1 descende, on déplace l'aiguille 7 dans le sens de la flèche 12 (fig. 4) lorsque
le cadre 8 a effectué sa course complète c'est-à-dire lorsqu'il se trouve au point
mort haut de cette dernière. A ce moment le bec 6 se trouve légèrement au-dessus de
la lame 10 de sorte que le déplacement (appelé presse dans la technique) de l'aiguille
7 vers la droite écarte ledit bec si bien que lorsque le cadre 8 descend il échappe
la lame 10.
[0019] La position de fig. 5 correspond au passage du bec inférieur 3 du crochet à côté
de la griffe 9a du cadre inférieur 9 qui monte pendant que le crochet descend. On
constate que du fait du déplacement latéral vers la droite du bec 2 par suite de son
glissement par rapport à la griffe 8a, l'extrémité du bec 3 n'entre pas en contact
avec la griffe 9a de sorte que le croisement peut s'effectuer sans problème.
[0020] On a illustré en fig. 6 la position du crochet 1 lorsqu'on ne veut pas qu'il soit
monté par la griffe 8a du cadre supérieur 8. A cet effet l'on presse (suivant flèche
12) sur l'aiguille 7 de manière à cambrer le crochet qui repose alors d'une part contre
le doigt 11 et d'autre part contre la paroi latérale de la perforation 5a. Cette déformation
provoque le décalage du bec 2 vers la gauche de sorte que lorsque la griffe 8a s'élève
elle n'accroche pas ledit bec.
[0021] Fig. 7 est une vue semblable à celle de fig. 1 mais montrant les cadres de griffes
8 et 9 à leur position la plus écartée l'un de l'autre, alors qu'en fig. 1 ils sont
représentés à leur position la plus rapprochée.
[0022] Lorsque les cadres 8 et 9 occupent la position illustrée en fig. 7 les crochets 1
peuvent être soulevés par action des griffes 9a du cadre 9 sur les becs 3. En effet
en fig. 1 et 7 les extrémités 2a, 3a des becs 2 et 3 se trouvent légèrement décalées
par rapport à la face correspondante des griffes de telle manière que si l'une ou
l'.autre s'élève, elle accroche respectivement le bec 2 (fig. 1) ou le bec 3 (fig.
7). Par suite du déplacement latéral du crochet dû à la coopération du bec incliné
3 avec la face oblique supérieure de la griffe 9a, le bec 2 évite la griffe 8a lorsque
le cadre 8 descend. Fig. 8 illustre le crochet en cours d'élévation entraîné par la
griffe 9a du cadre inférieur 9.
[0023] Lorsque les deux cadres s'éloignent à nouveau l'un de l'autre c'est-à-dire que le
cadre inférieur redescend, si on n'agit pas sur le crochet en pressant par l'intermédiaire
de l'aiguille 7, ce crochet reste en position haute par coopération de son bec 6 avec
la lame de pas ouvert 10 (fig. 9).
[0024] Si une presse suivant la flèche 12 est exercée par l'aiguille 7 en position haute
du crochet (fig. 10) le bec 6 échappe la lame de pas ouvert 10, et il redescend à
sa position basse de fig. 7.
[0025] Comme en référence à fig. 5 la position du crochet illustré en fig. 11 montre comment
la translation du crochet provoquée par la coopération du bec 3 avec la griffe 9a
entraîne une orientation telle du crochet que son bec 2 peut croiser la griffe 8a
lorsque celle-ci monte et que le crochet descend.
[0026] Si l'on exerce la presse suivant la flèche 12 sur le crochet situé comme illustré
en fig. 7, sa flexion entre le doigt 11 et la face latérale de la perforation 5a de
la planche de fond 5 entraîne le décalage du bec 3 hors de portée de la griffe 9a
de sorte que lors de l'élévation de cette dernière elle ne peut agir sur le crochet
qui reste à sa position d'origine (fig. 12).
[0027] Bien entendu le crochet établi conformément à l'invention peut fort bien être utilisé
lors d'une presse inversée comme illustrée schématiquement en fig. 13 dans laquelle
l'orientation des becs des crochets a été inversée en vue de ne pas changer le sens
12 de la presse. On observe que sous l'influence de cette presse le bec 3 vient se
placer au-dessus de la giffe 9a du cadre inférieur 9, de telle sorte que lors de l'élévation
dudit cadre le crochet est soulevé. Là encore la flexion du crochet due à la presse
est prévue entre le doigt 11 et l'alésage 5a de la plaque de fond 5 ; dans ce cas
le glissement du bec sur la lame n'est pas indispensable, la presse peut placer le
bec directement au-dessus de la griffe.
[0028] Si l'on presse le crochet 1 lorsque les deux cadres 8 et 9 sont respectivement à
leurs positions la plus basse et la plus haute (fig. 17) la montée du cadre supérieur
8 entraîne l'accrochage du bec supérieur 32 par la lame 8a correspondante dudit cadre.
Ainsi le crochet s'élève à partir de sa position de repos sur la planche de fond 5.
[0029] On a illustré en fig. 14 une variante d'exécution dans laquelle l'extrémité supérieure
du crochet 1 est déportée en direction de la bosse la. Cette extrémité comporte une
partie rectiligne lb parallèle au corps du crochet 1. Bien entendu les griffes 8a
sont décalées de la même distance afin que le fonctionnement reste inchangé par rapport
à celui décrit plus haut. Dans ces conditions lorsque le bec 2 est saisi par la griffe
8a, ce bec et une portion de la partie lb sont en appui contre les faces correspondantes
de la griffe 8a. Dès le départ vers le haut du cadre 8 il n'y a donc aucun risque
de flottement en rotation du crochet dû à l'action du doigt 11 sur la bosse la comme
cela risque de se produire dans le mode d'exécution de fig. 1 à 12. La présence de
la partie déportée lb du crochet lui assure donc une excellente stabilité dès sa prise
par les griffes des cadres.
[0030] On notera que l'effet produit pas la bosse la du crochet 1 et le doigt 11 peut être
obtenu avec un crochet rectiligne à condition que ce doigt soit déplaçable latéralement
comme référencé 11' en fig 15. Dans ces conditions et pour permettre une orientation
déterminée du crochet on peut prévoir de déplacer une butée fixe 13 en vis-à-vis du
doigt mobile 11' de manière que celui-ci vienne appuyer le crochet contre cette butée.
[0031] On a illustré en fig. 15 des cadres 8 et 9 dont les griffes se croisent réellement
c'est-à-dire que celles 8a du cadre 8 sont montées à l'extrémité d'une tige 8b traversant
le cadre 9 entre ses griffes 9a. Dans ces conditions on peut utiliser un crochet dont
les becs 2 et 3 sont ramenés au niveau de son extrémité et on les a représentés dans
cette figure sous les références 14 et 15, le crochet étant lui-même référencé 16.
Le fonctionnement d'un tel crochet reste bien entendu parfaitement identique à celui
de l'organe décrit en référence aux figures précédentes.
[0032] Dans le mode d'exécution illustré en fig. 16 le bec de pas ouvert 6 a été remplacé
par une barrette 17 dont l'effet est particulièrement intéressant au moment du croisement
du bec 3 et de la griffe 9a du cadre inférieur 9 quand le crochet 1 est actionné par
un bec supérieur 2. Cette barrette compense en effet la flexion du crochet dûe à la
presse et facilite le croisement du bec 3 et de la griffe 9a. La longueur de la barrette
17 est telle qu'elle n'est pas en contact avec la lame 10 de pas ouvert lorsque le
crochet 1 repose contre la planche de fond 5 afin de ne pas perturber la prise correcte
du crochet par les griffes.
1. Mécanique d'armure destinée à commander la formation de la foule d'un métier à
tisser notamment d'un métier Jacquard double lève avec pas ouvert du genre comprenant
d'une part deux cadres (8, 9) qui se déplacent en opposition et d'autre part des crochets
(1-16) munis de becs (2, 3, 14-15) opposés à 180° prévus pour actionner les lisses,
et qui sont orientés parallèlement aux aiguilles, tandis que des lames fixes (10)
sont prévues pour coopérer avec des becs particuliers (6) des crochets (1-16) en vue
de les conserver à leur position haute, caractérisée en ce qu'en position basse des
crochets on dispose de moyens (la-11, 11') d'orienter chacun d'eux sous l'effet de
la presse de manière que le bout de son bec supérieur (2, 14, 15) ou de son bec inférieur
(3) se trouve décalé par rapport à l'arête de la griffe (8a, 9a) afin que le crochet
(1-16) ne soit pas élevé par lesdites griffes (8a, 9a) lorsque son cadre (8, 9) monte
en cas de presse normale ou au contraire soit élevé en cas de presse inversée, et
que lesdits moyens (la-11, 11') n'agissent plus sur l'orientation du crochet (1-16)
dès qu'il quitte ladite position basse.
2. Mécanique d'armure suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens
(la-11, 11') d'orienter chaque crochet en position de repos de celui-ci sur la planche
de fond sont constitués par une cambrure ou bosse (la) en soi connue du crochet (1-16)
et par une butée fixe (11) connue située entre les deux cadres (8-9) et contre laquelle
vient reposer le sommet de la bosse (la).
3. Mécanique d'armure suivant la revendication 2, caractérisée en ce que l'extrémité
(lb) de chaque crochet (1) qui porte le bec supérieur 2 est déportée dans le même
sens que la cambrure (la) à la manière en soi connue.
4. Mécanique d'armure suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens
(la-11, 11') d'orienter chaque crochet (16) en position basse sont constitués par un doigt (11') déplaçable transversalement
et qui prend appui latéralement contre le crochet (16) prévu rectiligne.
5. Mécanique d'armure suivant la revendication 4, caractérisée en ce qu'une butée
fixe (13) est disposée à côté de chaque crochet (16) de manière que le doigt (11')
vienne le plaquer contre elle en vue de déterminer exactement l'orientation du crochet
(16) considéré.
6. Mécanique d'armure suivant la revendication 4, caractérisée en ce que les deux
becs (14-15) de chaque crochet (16) sont disposés de manière opposée à l'extrémité
supérieure de celui-ci afin de permettre le croisement réel des griffes (8a, 9a) à
la manière en soi connue.
7. Mécanique d'armure suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée
en ce que le bec (6) de pas ouvert de chaque crochet (1-16) est remplacé par une barrette
(17).