(19) |
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(11) |
EP 0 013 228 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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09.02.1983 Bulletin 1983/06 |
(22) |
Date de dépôt: 19.12.1979 |
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(54) |
Entrebâilleur de fenêtre
Vorrichtung zum Feststellen eines Fensters in einer Offenstellung
Device for holding a window in an opened position
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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BE DE GB IT NL |
(30) |
Priorité: |
22.12.1978 FR 7836288
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(43) |
Date de publication de la demande: |
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09.07.1980 Bulletin 1980/14 |
(71) |
Demandeurs: |
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- Siegel, Gilbert
F-92120 Montrouge (Hts de Seine) (FR)
- Siegel épouse Boutes, Micheline
F-31000 Toulouse (Hte Garonne) (FR)
- Siegel, Claude
F-92120 Montrouge (Hts de Seine) (FR)
- Siegel, Gérard
F-92120 Montrouge (Hts de Seine) (FR)
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(72) |
Inventeurs: |
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- Siegel, Gilbert
F-92120 Montrouge (Hts de Seine) (FR)
- Siegel épouse Boutes, Micheline
F-31000 Toulouse (Hte Garonne) (FR)
- Siegel, Claude
F-92120 Montrouge (Hts de Seine) (FR)
- Siegel, Gérard
F-92120 Montrouge (Hts de Seine) (FR)
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(74) |
Mandataire: Bloch, Robert et al |
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2, square de l'Avenue du Bois 75116 Paris 75116 Paris (FR) |
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] La présente invention concerne un entrebâilleur de fenêtre comprenant un bras d'arrêt
relié par une extrémité au bâti dormant et un élément de maintien fixé au vantail,
le bras d'arrêt pouvant coopérer avec ledit élément de maintien pour immobiliser le
vantail dans une position d'ouverture déterminée.
[0002] Les entrebâilleurs de fenêtre connus comprennent généralement un bras d'arrêt monté
sur une rotule fixée au bâti dormant et un élément de maintien fixé au vantail, le
bras d'arrêt pouvant coopérer avec ledit élément pour immobiliser le vantail.
[0003] Ce type d'entrabâilleur se monte nécessairement sur les montants verticaux du vantail
et du bâti dormant, car le bras d'arrêt pend en position de repos et cela implique
qu'on ne peut pas le monter sur une traverse horizontale du bâti dormant. Or les modéles
actuels de vantaux, en particulier métalliques, sont constitués de profils très étroits
sur lesquels il est impossible de fixer un élément.
[0004] En outre, dans les entrebâilleurs actuels, le bras d'arrêt est simplement engagé
sur l'élément fixé au vantail et il est facile d'ouvrir la fenêtre de l'extérieur
en passant la main à travers l'entrabâillement pour soulever le bras.
[0005] L'invention a pour but de procurer un entrebâilleur de fenêtre susceptible d'être
posé aussi bien sur les traverses horizontales que sur les montants verticaux de la
fenêtre, et qui en outre ne peut pas être ouvert de l'extérieur.
[0006] L'invention a pour objet un entrebâilleur de fenêtre du type précité, dans lequel
le bras d'arrêt est monté pivotant par rapport au bâti dormant suivant un axe oblique
par rapport à la perpendiculaire au plan de joint défini entre le vantail et le bâti
dormant dans la zone de l'entrebâilleur, le bras étant au repos sensiblement parallèle
au plan de joint, et l'extrémité libre du bras d'arrêt et ledit élément de maintien
sont agencés pour que, le bras d'arrêt ayant été préalablement écarté de sa position
de repos, l'ouverture du vantail provoque l'engagement avec blocage dudit élément
de maintien sur l'extrémité libre du bras d'arrêt et l'immobilisation de ce dernier.
[0007] Le fait que le bras d'arrêt soit, en position de repos, dirigé parallèlement au plan
de joint permet de le monter aussi bien sur un montant vertical que sur une traverse
horizontale.
[0008] La disposition oblique de son axe de pivotement a pour effet que son extrémité libre,
placée en dehors de la trajectoire du vantail dans sa position de repos, vient intercepter
cette trajectoire lorsque le bras a été suffisamment écarté de sa position de repos.
[0009] Du fait que le bras d'arrêt n'a qu'un seul degré de liberté, il est facile de le
placer de manière appropriée pour que l'ouverture du vantail provoque l'engagement
de l'élément de maintien sur l'extrémité libre du bras et donc l'immobilisation complète
de ce dernier.
[0010] Dans une première forme de réalisation, l'axe de pivotement du bras d'arrêt et ladite
perpendiculaire au plan de joint définissent un plan sensiblement parallèle au vantail
et au bâti dormant.
[0011] Dans une autre forme de réalisation, l'axe de pivotement du bras d'arrêt et ladite
perpendiculaire au plan de joint définissent un plan sensiblement orthogonal au vantail
et au bâti dormant.
[0012] L'invention sera bien comprise à la lecture de la description ci-après de deux formes
de réalisation représentées sur les dessins annexés.
[0013] Dans ces dessins:
- les figures 1 a et 1 b représentent de face un entrebâilleur de fenêtre selon l'invention
dans une première forme de réalisation, respectivement en position de repos (fenêtre
fermée) et en position de fonctionnement (fenêtre entrebâillée);
- les figures 2a et 2b représentent en vue de dessus l'entrebâilleur des figures 1
a et 1 b, respectivement en position de repos et en position de fonctionnement;
- la figure 3 est une vue prise suivant les flèches Ill-III de la figure 16, le bras
d'arrêt étant représenté en trait fin;
- la figure 4 montre la partie fixée au bâti dormant dans une seconde forme de réalisation;
- la figure 5 est une vue de face analogue à la figure 1a, mais pour la seconde forme
de réalisation;
- la figure 6 est analogue à la figure 3 mais pour la seconde forme de réalisation;
- la figure 7 illustre une troisième forme de réalisation de l'invention; et
- la figure 8 illustre une variante par rapport à la réalisation de la figure 7.
[0014] L'entrebâilleur de fenêtre représenté à la figure 1 a se compose d'une partie 1 fixée
sur la traverse basse T du bâti dormant d'une fenêtre et d'une gâche 2 fixée sur le
châssis ouvrant ou vantail C de la fenêtre. Le vantail C s'ouvre de la droite vers
la gauche sur les figures 1 a et 1 b, les paumelles, non représentées ici, se trouvant
sur la gauche.
[0015] La partie 1 comprend un socle allongé 3 fixé sur la traverse T par exemple par des
vis 4 et un bras d'arrêt 5 monté pivotant par une extrémité sur le socle 3. En position
de repos, le bras 5 est posé sur le socle 3 et est sensiblement parallèle au plan
de joint P défini entre la traverse T et le vantail C.
[0016] L'axe de pivotement a-a du bras 5, que l'on a représenté en trait mixte, fait un
angle A avec la perpendiculaire au plan de joint P, cet angle étant choisi égal à
15° dans le présent exemple. On voit sur la figure 1 a que l'axe a-a définit avec
ladite perpendiculaire un plan parallèle au plan général de la fenêtre.
[0017] Ainsi, lorsqu'on place le bras 5 dans la position de fonctionnement représentée aux
figures 1 b et 2b, son extrémité libre 6 est amenée à intercepter la trajectoire suivie
par le bras du vantail C et donc par la gâche 2 lorsqu'on ouvre la fenêtre.
[0018] Bien entendu, l'invention n'est par limitée à la valeur indiquée ci-dessus pour l'angle
A. La valeur de A doit être déterminée en même temps que la longueur du bras d'arrêt
5 de manière à obtenir l'effet expliqué ci-dessus. En pratique, cependant, l'angle
A se situera entre 10 et 20°.
[0019] Le bras 5 est coudé et comprend deux portions 7 et 8. La portion 7 dirigée perpendiculairement
à l'axe de pivotement a-a, est reçue dans un logement 9 formé dans le socle 3. Le
montage pivotant est réalisé en munissant la portion 7 de deux tourillons, non visibles
sur les dessins, qui sont engagés dans des trous appropriés.
[0020] La portion 8 qui prolonge la portion 7 fait avec elle un angle égal à l'angle A,
soit 15°. L'extrémité 6 qui termine la portion 8 est en saillie et porte des nervures
10, 10' sur ses deux faces (fig. 3), lesquelles nervures font un angle A avec l'axe
de pivotement du bras 5. Les nervures 10, 10' se prolongent par des éléments 11, 11'
coudés vers l'extérieur. En outer, dans l'exemple représenté, le bras 5 comporte sur
toute sa longueur des nervures de renforcement 12 dont les nervures 10, 10' constituent
le prolongement. Le rôle des nervures 10, 10' et des éléments coudés 11, 11' est de
permettre une liaison de verrouillage du bras 5 avec la gâche 2, comme on va l'expliquer
plus loin.
[0021] La gâche 2 fixée sur le vantail C est munie d'une ouverture 15 placée de façon à
se trouver en regard de l'extrémité 6 du bras d'arrêt lorsque celui-ci a été mis en
position d'arrêt.
[0022] Le bord 16 de l'ouverture 15 situé du côté de la position de repos du bras 5 est
incliné par rapport à la perpendiculaire au plan de joint d'un angle sensiblement
égal à l'angle A précité, soit 15°. Dans la paroi correspondante (à gauche sur les
dessins) est ménagée une rainure 17 (fig. 3) débouchant du côté du plan de joint,
dont le fond est parallèle au bord ci-dessus, et cette rainure est surmontée d'un
évidement 18 qui, contrairement à la rainure 17, ne s'étend pas jusqu'à déboucher
sur la face inférieure de la gâche 2 mais est fermé par une paroi 19. La rainure 17
et l'évidement 18 sont conformés pour recevoir respectivement la nervure 10 et l'élément
coudé 11 du bras d'arrêt 5.
[0023] La gâche 2 comprend une pièce 20 comportant une languette 21 qui ferme en grande
partie l'ouverture 15 et dont le bord est parallèle au bord 16 précité. La pièce 20,
qui peut être fixée à la pièce principale de la gâche par une vis 22 servant aussi
à la fixation de la gâche au vantail C, est suffisamment flexible pour que la languette
21 s'écarte élastiquement de sa position naturelle lorsqu'elle est repoussée par l'extrémité
6 du bras d'arrêt.
[0024] La partie 20 comprend également une portion extérieure 23, perpendiculaire à la languette
21, sur laquelle on peut agir pour déclencher le déverrouillage, comme on va le voir.
[0025] On notera que dans l'exemple décrit, tous les éléments sont réalisés en matière plastique
rigide et l'élasticité de la pièce 20 est fournie par l'élasticité intrinsèque de
la matière qui la constitue.
[0026] Pour faire fonctionner l'entrebâilleur, on fait tout d'abord pivoter le bras d'arrêt
d'un angle approprié jusqu'à la position représentée aux figures 1 b et 2b, le vantail
C étant alors fermé. Lorsqu'on ouvre le vantail, la gâche 2 entre en contact avec
l'extrémité libre 6 du bras et plus particulièrement la languette 21 entre en contact
avec la nervure 10 et fléchit. L'extrémité 6 peut ainsi pénétrer plus avant dans l'ouverture
15 de la gâche. Cela permet à la nervure 10' située sur l'autre face de l'extrémité
6 de se loger dans la rainure 17, et au coude 11' de se loger dans l'évidement 18.
Dans cette position représentée sur la figure 3, une liaison solide est réalisée entre
la gâche 2 et le bras d'arrêt 5, car, d'une part, la languette 21 empêche la nervure
10' de ressortir de sa rainure 17 et, d'autre part, l'engagement de l'élément coudé
11' dans l'évidement 18 fermé par la paroi 19 supprime tout risque de sortie latérale.
Le vantail C est alors immobilisé dans une position déterminée dite de fonctionnement.
[0027] Pour mettre fin à cette liaison et dégager le vantail, il faut presser sur la portion
extérieure 23 de la pièce 20, rapprocher la partie de l'extrémité libre 6 qui dépasse
de la gâche de la portion extérieure 23, pour dégager la nervure 10' de la rainure
17, avant de dégager l'extrémité 6 de l'ouverture 15 de la gâche.
[0028] On soulignera que ce mode de déverrouillage interdit en pratique une ouverture de
l'extérieur, contrairement aux entrebâilleurs classiques dont il suffit de soulever
le bras d'arrêt pour libérer le vantail.
[0029] Une seconde forme de réalisation de l'invention est représentée aux figures 4 à 6.
Dans cette variante, l'axe de pivotement a'-a' du bras d'arrêt 105 représenté en trait
mixte sur la figure 4, est toujours incliné d'un angle A par rapport à la perpendiculaire
au plan de joint, mais le plan défini par l'axe de pivotement a'-a' et ladite perpendiculaire
est cette fois perpendiculaire au plan général de la fenêtre.
[0030] L'inclinaison de l'axe de pivotement résulte simplement de l'inclinaison du socle
13 sur lequel est monté pivotant le bras 105. Cela est visible sur la figure 4, où
l'on voit que le socle 103 a une section sensiblement triangulaire ou trapézoïdale
avec un angle A entre sa face supérieure et sa base A valant ici 15°.
[0031] On notera en outre que dans cette variante, la nervure 110 est parallèle à l'axe
de pivotement du levier 105, contrairement à la disposition de la première forme de
réalisation. L'axe de pivotement a'-a' ayant sa projection dans le plan de la fenêtre
confondue avec la perpendiculaire au plan de joint, il devient possible de réaliser
la gâche 102 de façon symétrique de façon qu'elle puisse être posée indifféremment
sur un vantail droit ou un vantail gauche. Cela est illustré à la figure 5. On voit
sur la figure 5 que la gâche 102 possède un plan de symétrie S. La languette 121 de
la pièce 120 a son bord perpendiculaire au plan S, et le bord 116 de l'ouverture 115
comprend deux tronçons qui font le même angle faible avec la perpendiculaire au plan
S et qui se raccordent au plan S. Il en est de même pour le fond de la rainure 117
et de l'évidement 118 qui est fermé à ses deux extrémités par des parois.
[0032] Il est clair que, sur la figure 5, la gâche 102 est posée sur un vantail gauche,
les paumelles se trouvant à gauche de la figure, de même que sur les figures 1 a et
1 b. Pour utiliser la gâche 102 sur un vantail droit, il suffit de la retourner de
manière que la languette 121 se trouve sur la gauche de l'ouverture 115.
[0033] Cette forme de réalisation permet donc une réduction avantageuse du nombre de pièces
à fabriquer et à stocker.
[0034] La forme de réalisation représentée à la figure 7 convient particulièrement lorsqu'on
veut utiliser des métaux comme constituants des différents éléments. Dans cette réalisation,
le bras d'arrêt 205 comporte à son extrémité libre une lumière 210 et la gâche 202
comporte sur l'un au moins de ses côtés un téton 215 qui s'engage dans la lumière
210 lors de l'entrée en contact de l'extrémité du bras d'arrêt avec la gâche.
[0035] Dans la réalisation de la figure 7, la gâche présente au moins un, de préférence
deux tétons 215 et présente ainsi un plan de symétrie comme c'était le cas pour la
gâche 102 de la figure 5.
[0036] La gâche représentée à la figure 8 est du même type que celle de la figure 7 mais
elle est munie d'un dispositif de verrouillage et n'a pas de plan de symétrie.
[0037] On voit clairement sur la figure 8 la forme sensiblement trapézoïdale du téton 215.
La pièce 220 portant la languette 221 est montée pivotante sur un axe 224 et rappelée
par un ressort 225 monté autour de l'axe 224 et prenant appui sur la paroi supérieur
de la gâche par une partie 226 opposée à celle en contact avec la languette. Cet axe
est porté par les ailes d'une pièce en U 227 reposant sur le fond 228 de la gâche.
Cette pièce 227 est déplaçable vers le téton 215, avant le serrage des vis 222, pour
le réglage du jeu de fonctionnement.
[0038] Il est prévu un dispositif de verrouillage comprenant un pêne 230, actionné par un
verrou 231, qui peut s'avancer sous la languette 221 pour interdire son fléchissement.
On peut ainsi, une fois réalisé l'engagement de la gâche sur le bras d'arrêt, fermer
le verrou. La fenêtre se trouve alors verrouillée dans sa position entrebâillée. Un
tel agencement aurait son intérêt par exemple dans les écoles où les enfants ne doivent
pas pouvoir fermer ou ouvrir eux-mêmes les fenêtres.
[0039] Il faut souligner que, dans toutes les réalisations décrites, le dispositif se pose
indifféremment sur des traverses horizontales ou sur des montants verticaux. En outre,
il occupe une très faible largeur et peut être posé sur des profils très étroits.
Le jeu relativement important qui peut exister entre le socle et la gâche facilite
d'ailleurs le positionnement des vis de fixation.
[0040] On pourrait d'autre part utiliser au lieu du mécanisme à encliquetage décrit ici,
un système magnétique ou autre système équivalent.
1. Entrebâilleur de fenêtre comprenant un bras d'arrêt (5, 105, 205) relié par une
extrémité (7) au bâti dormant et un élément de maintien (2, 102, 202) fixé au vantail,
le bras d'arrêt (5, 105, 205) pouvant coopérer avec ledit élément de maintien (2,
102, 202) pour immobiliser le vantail dans une position d'ouverture déterminée, caractérisé
par le fait que le bras d'arrêt (5, 105, 205) est monté pivotant par rapport au bâti
dormant suivant un axe oblique par rapport à la perpendiculaire au plan de joint défini
entre le vantail et le bâti dormant dans la zone de l'entrebâilleur, le bras (5, 105,
205) étant au repos sensiblement parallèle au plan de joint, et l'extrémité libre
(6) du bras d'arrêt (5, 105, 205) et ledit élément de maintien (2, 102, 202) sont
agencés pour que, le bras d'arrêt (5, 105, 205) ayant été préalablement écarté de
sa position de repos, l'ouverture du vantail provoque l'engagement avec blocage dudit
élément de maintien (2, 102, 202) sur l'extrémité libre (6) du bras d'arrêt (5, 105,
205) et l'immobilisation de ce dernier.
2. Entrebâilleur selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'élément de
maintien fixé au vantail est une gâche (2, 102) présentant une ouverture (15, 115)
fermée en partie d'un côté par une languette flexible (21, 121) qui s'efface lors
de l'entrée en contact de la gâche (2, 102, 202) et de l'extrémité libre (6) du bras
d'arrêt (5, 105) pour permettre l'engagement de moyens (17, 18, 10, 11, 10', 11',
117, 118, 110) prévus respectivement sur la gâche (2, 102) et sur l'extrémité libre
(6) du bras d'arrêt (5, 105), la languette (21, 121), après avoir repris sa position
initiale, maintenant ensuite l'engagement avec blocage desdits moyens.
3. Entrebâilleur selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la gâche (2,
102) comporte sur le côté de ladite ouverture (15, 115) opposé à la languette (21,
121) une rainure (17, 117) susceptible de recevoir une nervure (10, 10', 110) formée
sur l'extrémité libre (6) du bras d'arrêt (5, 105).
4. Entrebâilleur selon la revendication 3, caractérisé par le fait que ladite nervure
(10, 10', 110) se prolonge par un élément coudé (11, 11') dirigé vers l'extrémité
libre du bras (5, 105), lequel pénètre, lors de l'engagement de l'extrémité (6) du
bras d'arrêt (5, 105) dans la gâche (2, 102), dans un évidement (18, 118) de forme
correspondante qui s'étend à partir de ladite rainure (17, 117) et qui est fermé du
côté du plan de joint.
5. Entrebâilleur selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la gâche (202)
comporte un téton (215) conçu pour pénétrer dans une ouverture (210) formée dans l'extrémité
libre du bras d'arrêt (205).
6. Entrebâilleur selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé par le fait que
la languette (21, 121, 221) est solidaire d'une portion extérieure située à proximité
de la partie de l'extrémité du bras d'arrêt (5, 105, 205) qui dépasse de la gâche
(2, 102, 202) lorsque l'immobilisation est réalisée.
7. Entrebâilleur selon l'une des revendications 1 .à 6, caractérisé par le fait que
l'axe de pivotement du bras d'arrêt (5, 205) et ladite perpendiculaire au plan de
joint définissent un plan sensiblement parallèle au vantail et au bâti dormant.
8. Entrebâilleur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que
l'axe de pivotement du bras d'arrêt (105) et ladite perpendiculaire au plan de joint
définissent un plan sensiblement orthogonal au vantail et au bâti dormant.
9. Entrebâilleur selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le bras d'arrêt
(105) est monté pivotant sur un socle (103) de section sensiblement triangulaire.
10. Entrebâilleur selon l'une des revendications 8 et 9, caractérisé par le fait que
la gâche (102) présente un plan de symétrie parallèle au plan de joint.
11. Entrebâilleur selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait qu'un
pêne (230) actionné par un verrou (231) peut s'avancer sous la languette (221) pour
en interdire le fléchissement.
1. Fensterfeststeller mit einem Feststellarm (505, 205), der mit seinem einen Ende
(7) an dem ortsfesten Fensterfutter befestigt ist, und einem am Fensterflügel angebrachten
Einrastelement (2, 102, 202), wobei der Feststellarm (505, 205) mit dem Einrastelement
(2, 102, 202) zusammenzuwirken vermag, um den Fensterflügel in einer bestimmten Öffnungsstellung
festzuhalten, dadurch gekennzeichnet, daß der Feststellarm (5, 105, 205) relativ zum
Fensterfutter schwenkbar um eine Achse gelagert ist, die gegenüber der Senkrechten
zur Ebene der Fuge zwischen dem Fensterflügel und dem Fensterfutter im Bereich des
Fensterfeststellers schräggestellt ist, daß der Feststellarm (5, 105, 205) in seiner
Ruhestellung im wesentlichen parallel zu der Fugenebene liegt, und daß das freie Ende
(6) des Feststellarmes (5, 105, 205) und das Einrastelement (2, 102, 202) derart einander
zugeordnet ist, daß nach vorangegangenem Verstellen des Feststellarmes (5, 105, 205)
aus seiner Ruhestellung beim Öffnen des Fensterflügels ein Einrasten des Einrastelementes
(2, 102, 202) auf dem freien Ende des Feststellarmes (5, 105, 205) bewirkt wird, wodurch
dieses festgestellt wird.
2. Fensterfeststeller nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das an dem Fensterflügel
angebrachte Einrastelement ein Schließblech (2, 102) mit einer Öffnung (15, 115) ist,
die von der einen Seite her teilweise von einer flexiblen Zunge (1, 121) überdeckt
ist, die beim Kontakt des freien Endes (6) des Feststellarmes (5, 105) mit dem Schließblech
(2, 102, 202) ausweicht, um den Eingriff der an dem Schließblech (2, 102) und dem
freien Ende (6) des Feststellarmes (5, 105) jeweils vorgesehenen Mittel (17, 18, 10,
11, 10', 11', 117, 118, 110) zu ermöglichen, deren verriegelndener Eingriff nach Rückkehr
der Zunge (21, 121) in ihre Ausgangslage durch diese gewährleistet ist.
3. Fensterfeststeller nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß das Schließblech
(2, 102) an der der Zunge (21, 121) gegenüberliegenden Seite der Öffnung (15, 115)
eine Nut (17, 117) zur Aufnahme einer an dem freien Ende (6) des Feststellarmes (5,
105) angeformten Rippe (10, 10', 110) enthält.
4. Fensterfeststeller nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß die Rippe (10,
10', 110) eine zum freien Ende des Feststellarmes (5, 105) gerichtete Verlängerung
in Form eines gebogenen Elementes (11, 11') aufweist, welches beim Eingriff des Endes
(6) des Feststellarmes (5, 105) in das Schließblech (2, 102) in eine entsprechend
geformte Ausnehmung (18, 118) eintritt, die von der Nut (17, 117) ausgeht und die
zur Seite der Fugenebene geschlossen ist.
5. Fensterfeststeller nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß das Schließblech
(202) mit einem Ansatz (215) versehen ist, der dazu dient, in eine Öffnung (210) einzutreten,
die in dem freien Ende des Feststellarmes (205) angebracht ist.
6. Fensterfeststeller nach einem der Ansprüche 2 bis 5, dadurch gekennzeichnet, daß
die Zunge (21, 121, 221) verbunden ist mit einem äußeren Abschnitt, der in der Nähe
des Teiles des Endes des Feststellarmes (5, 105, 205) liegt, der aus dem Schließblech
(2, 102, 202) austritt, wenn das Feststellen verwirklicht ist.
7. Fensterfeststeller nach einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, daß
die Schwenkachse des Feststellarmes (5, 205) und die Senkrechte zur Ebene der Fuge
eine Ebene definieren, die im wesentlichen parallel zum Fensterflügel und zum Fensterfutter
liegt.
8. Fensterfeststeller nach einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, daß
die Schwenkachse des Feststellarmes (105) und die Senkrechte zur Ebene der Fuge eine
Ebene definieren, die im wesentlichen orthogonal zum Fensterflügel und zum Fensterfutter
liegt.
9. Fensterfeststeller nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, daß der Feststellarm
(105) schwenkbar auf einem Sockel (103) mit im wesentlichen dreieckigem Querschnitt
gelagert ist.
10. Fensterfeststeller nach einem der Ansprüche 8 und 9, dadurch gekennzeichnet, daß
das Schließblech (102) eine Symmetrieebene parallel zur Fugenebene hat.
11. Fensterfeststeller nach einem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, daß
eine durch einen Verschluß (231) betätigter Riegel (230) unter die Zunge (221) bewegbar
ist, um deren Durchbiegung zu verhindern.
1. Window casement stay comprising a stop arm (5, 105, 205) connected by one end (7)
to the fixed frame and a holding element (2, 102, 202) fixed to the leaf, the stop
arm (5, 105, 205) being able to cooperate with said holding element (2, 102, 202)
to immobilise the leaf in a determined open position, characterised in that the stop
arm (5, 105, 205) is mounted to pivot with respect to the fixed frame along an axis
oblique with respect to the perpendicular to the plan of join defined between the
leaf and the fixed frame in the zone of the casement stay, the arm (5, 105, 205) being
at rest substantially parallel to the plane of join, and the free end (6) of the stop
arm (5, 105, 205) and said holding element (2, 102, 202) are arranged so that, the
stop arm (5, 105, 205) having been previously moved away from its rest position, the
opening of the leaf provokes engagement with blockage of said holding element (2,
102, 202) on the free end (6) of the stop arm (5, 105, 205) and immobilisation of
the latter.
2. Casement stay according to claim 1, characterised in that the holding element fixed
to the leaf is a notch (2, 102) presenting an opening (15, 115) partly closed on one
side by a flexible tongue (21, 121) which retracts upon entry into contact of the
notch (2, 102, 202) and the free end (6) of the stop arm (5, 105) to allow engagement
of means (17, 18, 10, 11, 10', 11', 117, 118, 110) provided respectively on the notch
(2, 102) and on the free end (6) of the stop arm (5, 105), the tongue (21, 121), after
having taken up its initial position again, then maintaining engagement with blockage
of said means.
3. Casement stay according to claim 2, characterised in that the notch (2, 102) comprises
on the side of said opening (15, 115) opposite the tongue (21, 121) a groove (17,
117) adapted to receive a rib (10, 10', 110) formed on the free end (6) of the stop
arm (5, 105).
4. Casement stay according to claim 3, characterised in that said rib (10. 10', 110)
is extended by a bent element (11, 11') directed towards the free end of the arm (5,
105), which penetrates, during engagement of the end (6) of the stop arm (5, 105)
in the notch (2, 102), in a cavity (18, 118) of corresponding shape which extends
from said groove (17, 117) and which is closed on the side of the plane of join.
5. Casement stay according to claim 2, characterised in that the notch (202) comprises
a lug (215) designed to penetrate in an opening (210) formed in the free end of the
stop arm (205).
6. Casement stay according to one of claims 2 to 5, characterised in that the tongue
(21, 121, 221) is fast with an outside portion located in the vicinity of the part
of the end of the stop arm (5, 105, 205) which projects beyond the notch (2, 102,
202) when immobilisation is effected.
7. Casement stay according to one of claims 1 to 6, characterised in that the pivot
axis of the stop arm (5, 205) and said perpendicular to the plane of join define a
plane substantially parallel to the leaf and to the fixed frame.
8. Casement stay according to one of claims 1 to 6, characterised in that the pivot
axis of the stop arm (105) and said perpendicular to the plane of join define a plane
substantially at right angles to the leaf and to the fixed frame.
9. Casement stay according to claim 8, characterised in that the stop arm (105) is
pivotally mounted on a base (103) of substantially triangular section.
10. Casement stay according to one of claims 8 and 9, characterised in that the notch
(102) presents a plane of symmetry parallel to the plane of join.
11. Casement stay according to one of claims 1 to 9, characterised in that a bolt
(230) actuated by a lock (231) may advance beneath the tongue (221) to prohibit bending
thereof.