(19)
(11) EP 0 025 748 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
20.07.1983  Bulletin  1983/29

(21) Numéro de dépôt: 80401266.4

(22) Date de dépôt:  05.09.1980
(51) Int. Cl.3G08C 21/00, G09G 1/16

(54)

Dispositif de transmission numérique et affichage de graphismes et/ou de caractères sur un écran

Vorrichtung zur digitalen Übertragung und bildlichen Darstellung von Graphiken und/oder Zeichen auf einen Bildschirm

Device for transmitting digitally and for displaying graphics and/or characters to and on a screen


(84) Etats contractants désignés:
BE CH DE FR GB IT LI SE

(30) Priorité: 12.09.1979 FR 7922780

(43) Date de publication de la demande:
25.03.1981  Bulletin  1981/12

(71) Demandeurs:
  • Etablissement Public de Diffusion dit "Télédiffusion de France"
    92120 Montrouge (FR)
  • Lorig, Bernard
    F-35000 Rennes (FR)

(72) Inventeurs:
  • Lorig, Bernard
    F-35000 Rennes (FR)
  • Rahuel, Jean-Claude
    F-35000 Rennes (FR)
  • Roux, Catherine
    F-35000 Rennes (FR)

(74) Mandataire: Mongrédien, André et al
Les Séquoias 34, rue de Marnes
F-92410 Ville d'Avray
F-92410 Ville d'Avray (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] La présente invention a pour objet un dispositif de transmission numérique et d'affichage de graphismes et/ou de caractères sur un écran d'après le préambule de la revendication 1. Elle trouve une application dans la transmission et l'affichage sur des dispositifs de visualisation, comme des récepteurs de télévision, d'écritures, de dessins, de caractères, etc., à des fins quelconques d'aide à la discussion, d'information, de renseignement, d'identification, d'authentification, d'enseignement ou de distraction. Il s'agit d'un système permettant d'échanger ou de recevoir des informations à travers un réseau de transmission quelconque, qu'il soit de type interactif ou diffusé.

    [0002] Les dispositifs de téléécriture voient leur importance et leur intérêt grandir de jour en jour. On rappelle que ces dispositifs comprennent, à l'extrémité d'une ligne ou d'un canal de transmission, des moyens d'acquisition de graphismes, pouvant présenter des formes diverses (tablettes graphiques, photostyles, boules roulantes, etc.) aptes à délivrer périodiquement les coordonnées des points constituant les graphismes tracés, ces coordonnées étant ensuite codées, puis transmises sur la ligne ou le canal de transmission, et, à l'autre extrémité, des moyens de décodage des signaux reçus et des organes de visualisation des signaux décodés, du genre tubes à rayons cathodiques, panneaux à plasma, tables traçantes, machines imprimantes spéciales, etc., ces organes restituant les graphismes tracés sur les moyens d'acquisition.

    [0003] De tels systèmes ont déjà été décrits notamment dans les documents suivants:

    - le texte de la conférence, au M ünchner Kreis, de Jean-Paul Dagnelie (juin 1978), intitulé «Teleboard Systems»;

    - le texte de la conférence de Jean-Paul Dagnelie (juin 1979, Paris), au congrès IFIP 79 Teleinformatics, intitulée «Telewriting»;

    - la demande de brevet français No 77.39395, publiée le 20/7/79 sous le No 2412997 et intitulée «Tablette graphique notamment pour système de téléécriture»;

    - la demande de brevet français No 77.29413, publiée le 20/4/79 sous le No 2404351 et intitulée «Système de téléécriture bidirectionnelle à fonctionnement en alternat automatique sur une seule porteuse».



    [0004] Ces systèmes étant déjà largement connus, on ne reviendra pas en détail sur leur structure. On se bornera à en rappeler les principes essentiels dans le but de faciliter la compréhension de l'invention. Pour tout détail de conception ou de réalisation, on pourra se reporter aux documents cités plus haut, qui doivent être considérés comme incorporés à la présente description.

    [0005] La fig. 1 rappelle très schématiquement les éléments d'un système de téléécriture. Un tel système comprend des ensembles de téléécriture 2, 2', 2", etc., qui échangent des informations à travers un réseau de transmission 3. Chaque ensemble comprend un système d'acquisition de graphismes 4 (tel, par exemple, qu'une tablette graphique permettant d'écrire, d'effacer, de gommer, etc.), un terminal 5 qui acquiert les informations venant de la tablette, qui leur donne un format approprié à la transmission sur le réseau 3 et les met en mémoire, et enfin, un organe de visualisation 6. Le terminal 5 traite aussi les informations lui parvenant des ensembles 2' et 2" à travers le réseau 3, les met en mémoire et en assure la visualisation sur l'organe 6, en même temps que celles provenant du dispositif 4.

    [0006] Le réseau de transmission 3 de la fig. 1 contient les équipements de modulation et de démodulation adéquats. Ce réseau peut être de type point à point: ligne téléphonique à deux fils (louée ou commutée), ligne téléphonique à quatre fils, ligne télégraphique, réseau Transpac, réseau Caducée, réseau Transmic, etc., ou de type diffusé : télévision (avec ou sans utilisation du système Didon), radio à modulation de fréquence ou d'amplitude, etc. Cette liste des réseaux ou canaux de transmission n'est donnée qu'à titre indicatif et n'est en rien limitative.

    [0007] Pour fixer un ordre de grandeur, il faut actuellement un réseau ayant un débit d'au moins 200 bits/s pour transmettre une écriture sans retard. Néanmoins, un codage plus élaboré des informations émises en ligne peut être utilisé pour réduire ce débit. Dans le cas d'un canal ou d'un réseau de transmission ayant des débits plus faibles, l'écriture est transmise avec un délai qui dépend de la quantité de données à transmettre et de la capacité de transmission du canal ou du réseau.

    [0008] L'organisation générale d'un ensemble de téléécriture est décrite plus en détail sur la fig. 2. Un tel ensemble comprend un terminal 5 associé à un dispositif d'acquisition de graphismes 4 et à un organe 6 d'affichage sur un écran. Le terminal 5 est organisé autour d'un circuit 7 de traitement de données numériques relié au dispositif d'acquisition de graphismes 4 par l'intermédiaire d'une jonction 9 et au réseau 3 par l'intermédiaire d'une jonction 10. Lecircuit7 reçoit de l'une ou l'autre de ces jonctions des données numériques comprenant notamment les coordonnées X et Y des points composant le graphisme et des codes d'affichage (couleur, gomme, incrustation, etc.) ou des informations permettant de les reconstituer. Chaque terminal comprend encore un organe 11 de mémorisation de ces données numériques inséré entre le système de traitement de données 7 et un module de commande de visualisation 12, ce dernier commandant l'affichage des points correspondants par l'organe de visualisation 6.

    [0009] Quand les données proviennent du réseau 3, le circuit 7 décode les informations qu'il reçoit, afin de reconstituer tous les points de la courbe du graphisme ou de l'écriture. Ces points sont alors rangés dans la mémoire d'image 11 dans laquelle chaque point à afficher est représenté par un élément de mémoire dans les systèmes à affichage noir et blanc et par deux éléments de mémoire dans les systèmes à affichage bicolore. Dans le cas où les informations proviennent de la tablette 4 à travers la jonction 9, le circuit de traitement 7 reconstitue les points de la courbe du graphisme ou de l'écriture, et les range dans la mémoire 11 comme indiqué précédemment. De plus, le circuit de traitement 7 élabore les codes à envoyer au correspondant à travers la jonction 10 et le réseau de transmission 3.

    [0010] La mémoire d'image fournit au module de commande de visualisation 12 des informations à partir desquelles ce dernier élabore des signaux vidéo en bande de base destinés à l'organe de visualisation 6, de type téléviseur couleurs grand public par exemple.

    [0011] Un générateur de signaux d'horloge 8 rythme les différents organes du terminal et notamment le système de traitement 7 et le module de commande de visualisation 12. En particulier, testemps d'accès à la mémoire d'image 11 sont partagés, grâce aux signaux d'horloge, entre le système de traitement 7 et le module 12 afin d'éviter les conflits d'accès.

    [0012] Ces rappels à propos des systèmes de téléécriture étant effectués, il est possible d'aborder maintenant les problèmes que se propose de résoudre la présente invention.

    [0013] Les systèmes de téléécriture actuels affichent les graphismes en blanc sur fond noir, ou en bicolore (par exemple rouge ou vert) sur fond noir et l'utilisateur n'a le choix pour écrire qu'entre deux couleurs. De plus, il ne peut conserver de trace de ses dessins après effacement de l'écran, car aucune mémorisation temporaire ou définitive n'est possible: la durée de vie d'un dessin n'excède pas celle de son affichage. Ces deux limites entraînent des difficultés d'utilisation qui sont les suivantes.

    [0014] La limitation à deux couleurs d'affichage est particulièrement gênante dans les systèmes de téléécriture, car elle en limite les applications. En effet, dans certains cas, un grand nombre d'informations doivent être échangées et la couleur constitue une donnée supplémentaire particulièrement commode d'emploi puisqu'elle accompagne le dessin lui-même. On peut citer à cet égard l'enseignement par exemple. Aussi la possibilité d'écrire avec plus de deux couleurs est-elle un besoin essentiel ressenti par beaucoup d'utilisateurs.

    [0015] Mais les systèmes de téléécriture actuels ont des performances limitées qui empêchent justement l'affichage en plus de deux couleurs. De plus, la limitation en performance rend difficile la visualisation de l'écriture. Ainsi, par exemple, le fait de repasser sur un trait déjà existant avec une autre couleur ne donne que la combinaison des points des deux couleurs. L'information supplémentaire liée à ce qu'un trait a été tracé après un autre est perdue.

    [0016] Dans les systèmes de téléécriture actuels, l'accès à l'information par l'utilisateur est limité dans le temps à la durée où elle est présente sur l'organe de visualisation. Cela constitue un inconvénient grave puisque l'enregistrement au cours de la discussion ou de la communication des informations échangées n'est pas possible. Par exemple, les interlocuteurs ne peuvent revenir sur un dessin ou un graphique qui a déjà fait l'objet d'une discussion, mais qui a été effacé, sans avoir à le refaire entièrement, à l'une ou l'autre des extrémités. De même les utilisateurs ne peuvent préparer des dessins pour leur utilisation ultérieure au cours d'une discussion ou d'un exposé.

    [0017] En résumé, les systèmes anciens de téléécriture sont limités, tant en ce qui concerne l'information inchangée par les interlocuteurs que celle dont ces derniers disposent de manière temporaire ou permanente.

    [0018] La présente invention se propose de remédier à ces inconvénients et donc d'augmenter la capacité d'information offerte aux usagers et atteint ce but par les caractéristiques a à c de la revendication 1.

    [0019] Le terminal de l'invention comprend donc, d'après a une pluralité de plans-mémoires constitués par des mémoires à accès direct de capacité suffisante pour pouvoir contenir chacune toute l'information correspondant une image complète recouvrant l'écran, ces plans-mémoires étant tous validés en parallèle, l'accès simultané à plusieurs plans-mémoires étant possible.

    [0020] Trois plans peuvent être utilisés par exemple pour mémoriser les images, chaque point à afficher sur l'écran étant associé à un point de chacun des trois plans, chaque plan étant affecté à la mémorisation d'une des couleurs fondamentales, rouge, bleu ou vert. Chaque point peut être allumé ou non dans chacune des trois couleurs fondamentales, et donc dans toutes leurs combinaisons. Toujours à titre d'exemple, un quatrième plan-mémoire peut être utilisé pour mémoriser les différents dessins ou graphiques au fur et à mesure de leur élaboration. La mémoire de ces dessins est conservée après effacement complet de l'écran et cet enregistrement reste disponible pendant toute la suite de la conversation. De même, un cinquième plan peut être utilisé pour obtenir un clignotement des points, etc. Ces exemples sont donnés à titre indicatif pour la compréhension de l'invention, mais ils ne restreignent en rien la généralité de l'invention et de ses applications, d'autres utilisations des plans-mémoires pouvant être adoptées selon les applications envisagées.

    [0021] Le fait que l'on puisse accéder en parallèle aux divers plans-mémoires de l'invention entraîne qu'il est possible d'écrire dans plusieurs ou dans tous les plans à la fois. Par exemple, pour écrire en jaune, on écrira dans les plans correspondant aux couleurs rouge et vert; de même pour obtenir des traits blancs, on écrira dans les trois plans, rouge, vert et bleu. Cette caractéristique d'accessibilité en parallèle augmente les performances globales du système. En effet, une écriture en blanc ne requiert qu'un cycle d'écriture en mémoire simultanément dans les trois plans - rouge, vert et bleu - au lieu de trois cycles d'écriture successifs dans trois plans pris un par un.

    [0022] Selon la même caractéristique de l'invention, chaque mémoire est associée à un générateur de fonctions logiques commandé par des codes appropriés et apte à combiner les mots à écrire avec des mots déjà écrits dans la mémoire. Cette combinaison s'effectue durant le cycle d'écriture des plans-mémoires. Ainsi, toute combinaison logique à l'écriture entre deux mots est possible pour réaliser des fonctions complexes, et cela en deux temps de cycle uniquement, et une seule demande d'accès à la mémoire ce qui améliore considérablement les performances globales du système. On peut citer à cet égard l'exemple de tracé d'un trait coupant un autre trait de couleur différente. Au point de croisement, on observera la couleur de la dernière ligne tracée sans modification des points adjacents. Ainsi, l'information temporelle entre les deux tracés sera conservée en ayant recours à l'incrustation d'un ou de plusieurs points d'une couleur entre d'autres points de couleur différente. Cette opération nécessite la combinaison du mot déjà écrit dans les plans-mémoires et contenant le point écrit avec le mot à écrire contenant ce même point, ce qui est réalisé par le circuit de l'invention.

    [0023] Enfin, on peut ajouter que, pour être efficaces, les systèmes de téléécriture actuels doivent avoir des organes de visualisation identiques ou tout au moins de même définition visuelle. Or, ce n'est pas le cas, par exemple, lorsqu'on utilise des postes récepteurs de télévision aux normes européennes à 625 lignes et des postes aux normes nord- américaines qui n'en comprennent que 525. Dans ce cas, une image inscrite sur un poste de norme européenne donnera une image déformée sur un poste de norme américaine. Cet inconvénient se retrouve chaque fois que l'on change de dispositif de visualisation. La présente invention remédie également à cet inconvénient en permettant d'adapter l'image fournie au dispositif de visualisation utilisé.

    [0024] Les caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront mieux après la description qui suit, d'un exemple de réalisation donné à titre explicatif et nullement limitatif. Cette description se réfère à des dessins annexés sur lesquels:

    - la fig. 1, déjà décrite, représente le schéma synoptique d'un système de téléécriture conforme à l'art antérieur;

    - la fig. 2, déjà décrite, représente le schéma synoptique d'un terminal de téléécriture conforme à l'art antérieur;

    - la fig. 3 représente le schéma synoptique d'un terminal de téléécriture selon l'invention;

    - la fig. 4 représente le schéma synoptique d'un système de calcul d'adresse en mémoire à partir de coordonnées modifiées d'un point;

    - la fig. 5 représente le schéma d'un circuit d'écriture/lecture en mémoire;

    - la fig. 6 représente le schéma d'un plan-mémoire;

    - la fig. 7 représente une variante de réalisation du terminal de l'invention adaptée à un fonctionnement en système de transmission vidéo de texte, connu sous la dénomination commerciale Vidéotex.



    [0025] Le dispositif représenté sur la fig. 3 comprend, en plus des moyens déjà représentés sur la fig. 2 et qui portent, pour simplifier, les mêmes références:

    a) une pluralité de plans-mémoires 18, 19, 20, 21, etc., identiques, comprenant un même nombre d'éléments binaires de mémorisation; chaque plan-mémoire est constitué par une mémoire à accès direct (en terminologie anglo-saxonne, Random-Access-Memory) de capacité suffisante pour pouvoir contenir toute l'information correspondant à une image complète recouvrant l'écran;

    b) un circuit 14 de calcul des adresses des éléments à écrire dans les plans-mémoires; ce circuit reçoit, par l'intermédiaire du circuit 7 de traitement de données, et pour chaque point courant écrit sur le dispositif d'acquisition de graphismes 4, les coordonnées X et Y de ce point, et il délivre un mot binaire P; comprenant un seul élément binaire à 1 et un signal numérique constituant une adresse de mémorisation pour ce mot Pi;

    c) un circuit 15 de commande d'écriture et de lecture dans les plans-mémoires.



    [0026] Le fonctionnement d'un tel dispositif est, dans ses grandes lignes, conforme à celui des dispositifs antérieurs. Les informations à visualiser par l'organe 6 proviennent du terminal de téléécriture 5 qui les tient soit d'un autre terminal relié au précédent par le réseau de transmission 3, soit du dispositif 4 d'acquisition de graphismes. Dans ce dernier cas, les informations sont également envoyées aux autres terminaux du système.

    [0027] Les informations acquises par le terminal 5 sont transformées par le circuit 7 et fournies, avec les codes de commande appropriés, au circuit de commande d'écriture et de lecture 15. Si nécessaire, le circuit 7 traite les informations pour les envoyer à travers le réseau de transmission 3. L'ensemble d'écriture/lecture 15 dirige les informations en mémoire, d'après les commandes fournies par le circuit 7, dans les différents plans-mémoires 18, 19, 20, 21, ... Le module de commande de visualisation 12 lit les informations en mémoire et achemine un signal de télévision vidéo composite rouge, vert, bleu en bande de base, vers l'organe de visualisation par les conducteurs 23.

    [0028] Le générateur d'horloge 8 fournit les divers signaux d'horloge nécessaires au circuit 7 et au module de commande de visualisation 12. Une information de séquencement véhiculée par un fil 17 intervient dans le circuit 7 et dans le module de visualisation 12 pour gérer les accès aux plans-mémoires 18, 19, 20, 21, ..., de façon à éviter les conflits qui pourraient se produire et les parasites de commutation sur le dispositif de visualisation 6.

    [0029] Les différents moyens de calcul d'adresse, d'écriture-lecture et de mémorisation qui font partie de l'invention vont maintenant être décrits plus en détail, les autres circuits pouvant être de tout type connu.

    [0030] Le circuit d'adressage 14, tout d'abord, est représenté sur la fig. 4. Il comprend une unité de calcul d'adresse 50 qui reçoit les coordonnées X et Y du point à afficher, ou, si les normes de l'organe de visualisation 6 sont différentes de celles du dispositif d'acquisition 4, les coordonnées X' et Y' dudit point comptées selon les normes de l'organe de visualisation. Dans ce cas, le circuit 14 comprend des mémoires mortes programmables (PROM) 56 et 56' recevant respectivement les coordonnées X et Y et délivrant les coordonnées transformées X' et Y'. La figure correspond au cas particulier où le dispositif de visualisation est un téléviseur à 525 lignes aux normes nord- américaines. Dans ce cas, seule la coordonnée Y, correspondant au numéro de ligne, est à transformer. A partir des coordonnées (X, Y) fournies par la connexion 51, la coordonnée Y est fournie à la mémoire programmable 56' qui délivre par la connexion 57 la coordonnée Y' modifiée. Pour cela, la mémoire 56' est remplie de manière à faire correspondre les coordonnées Y et Y'. La coordonnée X, quant à elle, demeure inchangée et est fournie directement par la connexion 55 à l'unité 50 de calcul d'adresse, la mémoire 56 qui est représentée en tirets étant alors absente. Quant à l'unité 50 de calcul d'adresse, elle comprend deux mémoires 59 et 60 recevant respectivement les coordonnées X' et Y' et un calculateur d'adresse 61.

    [0031] On supposera, pour décrire le fonctionnement de ce circuit et à titre purement explicatif, que l'organe d'affichage est un récepteur de télévision dont on utilise 512 lignes sur chacune desquelles on échantillonne 768 points, chaque ligne étant décomposée en 96 groupes de 8 points. Il faut donc trois éléments binaires ou bits pour situer un point dans un groupe et 7 bits pour situer le groupe dans la ligne, soit au total 10 bits pour définir l'adresse X'. L'adresse Y précise le rang de la ligne parmi 512 et comprend donc 9 bits. La mémoire 59 est donc à 10 bits et la mémoire 60 à 9 bits. La totalité des 19 bits est adressée au calculateur d'adresse 61. Celui-ci fait jouer à l'ensemble des mémoires 59 et 60 le rôle de registre à décalage et délivre une adresse comprenant 3 bits de poids faible permettant de préciser la place d'un bit à 1 dans un octet, P; et 16 bits de poids fort, soit 2 octets, constituant l'adresse à laquelle il faut mémoriser l'octet P; dans les différents plans-mémoires. Chacun de ces plans doit pouvoir emmagasiner l'équivalent de 512 lignes de 96 octets, ce qui correspond à une capacité de 48 K-octets (K = 1024).

    [0032] En résumé, le circuit 50 délivre, sur une connexion de sortie 53, un octet P; comprenant un élément binaire à 1 à un emplacement déterminé, et une adresse pour cet octet, constituée par deux autres octets.

    [0033] Le circuit 15 d'écriture-lecture dans les différents plans-mémoires est représenté sur la fig. 5. Il comprend:

    - un circuit sélecteur 62 à une entrée reliée à la sortie du circuit 7 par une connexion 54, laquelle véhicule quatre signaux: un premier signal qui est un octet O; pouvant être, par exemple, l'octet P; lorsqu'il s'agit d'une écriture simple, engendré par le circuit 14, un second signal qui est un code de validation formé par autant d'éléments binaires qu'il y a de plans-mémoires, un troisième signal qui est un code de fonction logique et un quatrième signal qui est l'adresse de l'octet Oi formée de deux octets. Le sélecteur 62 possède quatre sorties 62', 62", 62'" et 62"" et il est apte à diriger les quatre signaux qu'il reçoit respectivement sur ces quatre sorties;

    - une mémoire 63 à une entrée reliée à la première de ces sorties 62' d'où elle reçoit l'octet O;, et à une sortie reliée à une connexion 71 ;

    - une mémoire 64 à une entrée reliée à la seconde sortie 62", d'où elle reçoit les éléments binaires formant le code de validation; cette mémoire contient autant de cellules binaires de mémorisation 64', 64", 64"', ..., qu'il y a de plans-mémoires, ces cellules possédant chacune une connexion de sortie, respectivement 65, 66, 67, 68, etc. ; ces connexions sont reliées aux entrées de validation de chacun desdits plans-mémoires, comme on le verra par la suite, lesquels peuvent donc tous être validés en parallèle;

    - une mémoire 70 à une entrée reliée à la quatrième sortie 62"", d'où elle reçoit les deux octets d'adresse de l'octet Oi et à une connexion de sortie 73.



    [0034] L'ensemble 15 peut comprendre encore une mémoire morte programmable 69 (PROM) de conversion de code, à une entrée reliée à la troisième sortie 62'" du circuit sélecteur 62, d'où elle reçoit un code de fonction logique, et à une sortie 72 délivrant un code adapté au générateur de fonctions logiques. Mais cette mémoire peut également être logée dans ce générateur.

    [0035] L'organisation d'un plan-mémoire est illustrée sur la fig. 6. Cette mémoire est constituée de blocs- mémoires 78 associés à des mémoires-tampons 80. Chaque bloc possède une entrée d'écriture 77', une sortie de lecture 79', une entrée de validation 65' et enfin une entrée d'adressage 73'. L'entrée 65' est reliée à la connexion 65 provenant de la mémoire 64 de validation, l'entrée 77' à une connexion 77, la sortie 79' à une connexion 79 reliée à la mémoire-tampon 80, et l'entrée d'adressage 73' à la connexion 73 issue de la mémoire d'adresse 70.

    [0036] Chaque plan-mémoire comprend, en outre, un générateur de fonctions logiques 75 possédant une entrée de commande 72' reliée à la connexion 72 issue de la mémoire 69, une première entrée de signal 71' reliée à la connexion 71 issue de la mémoire d'octet 63, une seconde entrée de signal _76' reliée à une connexion 76 reliée à la mémoire-tampon 80 et une sortie de signal reliée par une connexion 77 à l'entrée 77' d'écriture de la mémoire.

    [0037] Le fonctionnement de cette mémoire est le suivant.

    [0038] L'octet d'entrée O; est véhiculé depuis la mémoire 63 jusqu'au générateur de fonctions logiques 75 par la connexion 71 alors que l'adresse de cet octet parvient à la mémoire par la connexion 73 en provenance de la mémoire 70. Soit M; l'octet qui figure déjà dans la mémoire à cette adresse. Cet octet est transmis au générateur 75 par la connexion 76, lequel dispose alors des deux octets à combiner O; et M;. La combinaison qu'il effectue est déterminée par un code de fonction élaboré dans le circuit de traitement de données 7 à partir des indications fournies par l'opérateur. Ce code, après avoir été éventuellement converti dans un circuit 69, est fourni au générateur par la connexion 72. L'octet résultant de la combinaison de O; et M; est ensuite véhiculé par la connexion 77 vers l'entrée 77' des mémoires, et c'est cet octet qui est écrit. L'écriture sera effective dans les plans-mémoires qui auront été validés par application d'un signal de validation sur les connexions 65,66, 67, etc.

    [0039] La mémoire se complète par un registre-tampon 81 et par des registres-tampons 82 qui sont reliés aux sorties des blocs 78 et forment un registre à décalage. La connexion de sortie 83 est dirigée vers le module 12 de commande de visualisation.

    [0040] Le processus de combinaison logique entre les octets Oi et Mi va maintenant être précisé. La fonction à réaliser est définie par un code binaire à 5 bits: l'élément de poids fort détermine les deux temps de cycle qui sont nécessaires pour la réalisation des diverses fonctions d'effacement, d'écriture par écrasement, d'écriture par incrustation, de curseur, etc. Le premier temps correspond au bit 0 et le second au bit 1. Les bits restants définissent la fonction logique à réaliser.

    [0041] Soit, par exemple, à écrire en incrustation un point dans le plan-mémoire affecté au bleu. Dans une première opération, on efface ce point dans les trois plans affectés aux trois couleurs. Pour cela, on forme un octet Oi complémentaire de Oi et on combine 0, avec M; par une opération logique ET, ce qui fournit un nouvel octet dont tous les éléments sont nuls. On note cette première opération Oi · Mi → Mi où le point représente l'opération logique ET. Le code de cette fonction ET peut être noté, par exemple, 0001 et, comme il s'agit du premier temps du cycle, on lui associe un élément binaire de poids fort 0, ce qui donne finalement le code 00001. Le sélecteur 62 délivre alors ce code de fonction 00001 à la mémoire 69 par la connexion 74, et les codes de validation des trois plans couleurs à la mémoire 64.

    [0042] Dans une seconde opération, il faut écrire le point en question dans le plan-mémoire affecté au bleu. La mémoire 64 ne valide alors que ce plan; le code de fonction passe à 10001, le bit de poids fort à 1 indiquant qu'il s'agit du second temps du cycle; pour ce deuxième temps, le code 0001 correspond à une opération logique OU entre les octets Oi et Mi, opération notée Oi + Mi → Mi, le signe + indiquant, selon l'usage, l'opération OU. Cela aboutit bien à l'écriture en incrustation du point dans le plan-mémoire bleu.

    [0043] Le tableau rassemble les codes correspondant à quatre fonctions, à savoir:

    a) incrustation avec réécriture dans un plan;

    b) incrustation d'un noir dans des plans sans réécriture (gomme) ;

    c) incrustation avec inversion des couleurs;

    d) écriture par octet avec écrasement.



    [0044] Le tableau se divise en deux parties: la partie supérieure correspondant au premier temps du cycle (élément binaire de plus fort poids à 0) et la partie inférieure au deuxième temps du cycle (élément binaire à 1). Dans chaque partie, les quatre opérations a, b, c et d précédentes sont représentées avec les opérations logiques effectuées. Les conventions sur les opérations logiques ont déjà été indiquées, le signe ⊕ correspondant à l'opération OU-exclusif. Certains codes ne sont pas utilisés et sont libres pour d'autres fonctions que celles indiquées.

    [0045] En plus des avantages déjà soulignés que présente l'invention, celle-ci en procure un autre en rapport avec la transmission d'informations selon un mode Vidéotex. Cet aspect de l'invention va maintenant être abordé.

    [0046] On connaît le système dit Antiope (Acquisition Numérique et Télévisualisation d'image Organisées en Pages d'Ecriture), et le système dit Titan (Terminal Interactif de Télétexte à Appel par Numérotation). Il s'agit essentiellement, pour le premier, d'un système de Vidéotex diffusé (donc unidirectionnel) permettant d'insérer sur des voies de télévision des informations alphanumériques organisées en pages et en magazines. Pour le second, il s'agit d'un système de Vidéotex interactif (donc bidirectionnel) compatible avec le système Antiope et permettant l'accès à des bases de données (informations générales, annuaires, etc.) et à des services interactifs (transactions, messages, enseignement) par le réseau téléphonique.

    [0047] Les systèmes de Vidéotex sont essentiellement limités à la transmission et la visualisation de caractères et de semi-graphiques.

    [0048] Le terminal de téléécriture qui a été décrit plus haut, peut, au prix de quelques adjonctions, remplir également les fonctions de terminal de Vidéotex. Dans cette variante de réalisation, l'invention permet d'offrir à un utilisateur muni d'un terminal unique, les deux types de communications, Vidéotex et téléécriture, alors que, auparavant, l'utilisateur devait posséder deux types de terminaux. De plus, l'invention permet un troisième type de communication par la combinaison des deux systèmes qui viennent se compléter l'un l'autre: le Vidéotex offre des possibilités de graphisme total (et non plus seulement de semi- graphisme) et la téléécriture s'ouvre vers la transmission de caractères et de graphiques du type Vidéotex.

    [0049] Cette variante de réalisation est décrite par la fig. 7.

    [0050] Le terminal schématisé sur cette figure comprend des moyens déjà représentés sur la fig. 3 et qui portent, pour simplifier, les mêmes références. Il comprend en outre:

    - un organe 100 de gestion et de mémorisation du mode de fonctionnement; cet organe commande la jonction 10 et est relié au circuit de traitement de données 7 par une liaison 101 dont l'état électrique définit ce mode;

    - un commutateur de mode 102 relié audit organe 100 à trois positions: téléécriture, Vidéotex et téléécriture-Vidéotex;

    - un clavier alphanumérique à touches 104 relié au circuit de traitement de données 7;

    - une mémoire de formes de caractères 106, elle aussi reliée au circuit de traitement de données 7.



    [0051] Ces moyens sont aptes à définir trois modes de fonctionnement pour le terminal:

    a) un mode téléécriture dans lequel le clavier 104 et la mémoire de formes de caractères 100 sont rendus inopérants et dans lequel le circuit de traitement de données 7 et l'organe de mémorisation 11 fonctionnent comme en téléécriture;

    b) un mode Vidéotex dans lequel le clavier 104 et la mémoire de formes de caractères 106 sont mis en service et coopèrent avec le système de traitement de données 7, la jonction 10 et l'organe de mémorisation 11 comme en Vidéotex classique;

    c) un mode mixte téléécriture-Vidéotex, dans lequel le terminal passe alternativement dans te, mode téléécriture et dans le mode Vidéotex, sous la commande de l'organe de gestion et de mémorisation 100.



    [0052] Le fonctionnement du terminal en mode téléécriture seul a été largement décrit plus haut et ne sera donc pas repris.

    [0053] En mode Vidéotex, les informations provenant du réseau de transmission 3 sont codées aux normes Vidéotex définies dans les documents cités en référence. Le clavier alphanumérique 104 sélectionne les informations transmises par le réseau. Pour cela, les caractères tapés sur ce clavier parviennent au circuit 7 en code Ascii sur 7 bits d'un octet (le huitième est un bit de parité). Le circuit 7 transmet directement ces caractères à la jonction de transmission 10 qui les envoie au réseau 3. Ce dernier contient les organes de modulation et de démodulation, de sélection des pages et d'adaptation de vitesse de transmission des informations.

    [0054] Dans le cas du Vidéotex en version diffusée, toutes les adaptations concernant la réception des informations selon les systèmes Didon et Antiope sont connues. Dans le cas du Vidéotex en version interactive, seul un modulateur-démodulateur est nécessaire.

    [0055] Lorsque le rotacteur 20 est dans la position correspondant au mode mixte, la jonction de transmission 10 passe alternativement dans le mode téléécriture et dans le mode Vidéotex en fonction des informations que lui fournit le circuit 100 de gestion et de mémorisation du mode de fonctionnement. Pour cela, ce circuit filtre les données transitant par la jonction de transmission afin de gérer un automate d'état qui peut prendre deux états différents:

    - un état 1 où les codes transmis représentent des informations de Vidéotex;

    - un état 2 où les codes transmis représentent des informations de téléécriture.



    [0056] A la mise sous tension, l'automate est dans l'un de ces états, par exemple toujours dans l'état 1. Il reste dans cet état tant qu'il ne trouve pas, dans les codes transmis, la suite des trois octets 9B/25/61. Quand ces trois octets se présentent, il passe dans l'état 2 correspondant à la téléécriture, du code sortie de code téléécriture; ce code est un octet codé OF envoyé dans l'état synchronisation octet de la transmission téléécriture.

    [0057] Le circuit 100 de gestion et de mémorisation du mode commande donc la jonction 10 en lui indiquant dans quel mode elle doit travailler. De plus, les circuit 100 dialogue avec le circuit de traitement de données 7 pour indiquer de quel type sont les données qui lui sont transmises. A cette fin, une liaison 101 indique, par son état électrique, de quel type sont les données transitant entre 10 et 7. Cette liaison 101 commande le circuit 7 et précise le mode à utiliser à la réception.

    [0058] La commande du mode de fonctionnement du circuit 7 à l'émission est obtenue par discrimination dans le périphérique fournissant les données sachant que la tablette correspond à la téléécriture et le clavier alphanumérique au Vidéotex.

    [0059] Dans le sens réception, l'organe 100, en décodant les informations reçues par la jonction 10, commande le mode de fonctionnement. De plus, l'organe 100 élimine les codes de changement de mode compris dans les informations transitant entre la jonction 10 et le circuit 7.

    [0060] Dans le sens émission, à chaque détection de changement de mode de fonctionnement du circuit 7, l'organe 100 fait émettre, par la jonction 10, les codes nécessaires de changement de mode.

    [0061] Le système dispose d'une mémoire des attributs de visualisation: couleur du caractère, couleur du fond, taille du caractère, graphique continu ou séparé, fond normal, inversé, etc. Cette mémoire est adressée par le décodage des commandes des attributs de visualisation. Elle foùrnit au circuit 7 les informations pour le remplissage de la mémoire de visualisation.

    [0062] Le circuit 7 dispose aussi d'une mémoire de déplacement du curseur en coordonnées (X, Y). Cette mémoire est mise à jour en fonction de l'écriture en mémoire de visualisation des caractères ou des commandes de déplacement du curseur.

    [0063] Ainsi, quand un caractère à visualiser est reçu, le circuit 7 va puiser, dans la mémoire de formes de caractères 106, les octets à écrire dans les divers plans de la mémoire. Ces octets sont éventuellement modifiés en fonction des attributs de visualisation.

    [0064] Le circuit 7 fournit au dispositif d'écriture- mémoire 15:

    - l'adresse d'écriture de l'octet: pour cela il prend les coordonnées (X, Y) du curseur et les fait transformer par le système de calcul d'adresse 14;

    - l'octet à écrire;

    - les plans-mémoires à valider ou non en fonction des couleurs de fond et de caractère;

    - le code spécial de commande de l'écriture de caractères Vidéotex; ce mode correspond à une écriture avec effacement de ce qui existait auparavant.



    [0065] Le circuit 7 relance cette procédure autant de fois qu'il le faut pour écrire un caractère. Ainsi, lorsqu'un caractère est codé sur 20 lignes avec 16 points par ligne, il faut faire quarante écritures d'octets dans les plans-mémoires de visualisation.

    [0066] Le dispositif qui vient d'être décrit permet la transmission d'informations destinées à faire apparaître une surface coloriée de forme quelconque sur un écran.

    [0067] Certains dispositifs connus sont équipés de moyens pour reproduire des figures géométriques comme le carré, le rectangle, le losange, le trapèze, le triangle, le cercle, l'ovale, etc. Ces surfaces ont pour caractéristique commune qu'elles peuvent être mises facilement en équation. La limitation à ces surfaces simples est naturellement gênante. Pour plus de détails, on se reportera à la note technique No 697 du Centre de recherches sur les communications du Ministère des communications du Canada intitulée: «Description générale du Telidon, proposition canadienne concernant les systèmes de Vidéotex», par H.G. Bown, C.D. O'Brien, W. Sawchuh et J.R. Storey, de décembre 1978 (Ottawa).

    [0068] La présente invention permet de remédier à ces inconvénients et donc d'augmenter la capacité d'information offerte aux usagers, d'améliorer la qualité de l'image et de limiter la fatigue de l'usager.

    [0069] A cette fin, un des plans-mémoires du terminal est utilisé pour une mémorisation temporaire des informations relative à cette application. En outre, le dispositif d'acquisition, comme par exemple la tablette graphique, dispose de facilités supplémentaires pour que l'usager indique sa volonté de remplir l'intérieur, l'extérieur ou les deux, d'une surface qu'il a délimitée. De plus, le plan-mémoire supplémentaire est organisé de manière à pouvoir remplir aisément les plans-mémoires contenant les données constituant l'image synthétique visualisée.

    [0070] La surface à colorier peut être décrite par la courbe constituant sa frontière. Les données représentant cette courbe sont transmises par le réseau ou le canal de transmission; le codage peut être du type téléécriture, équation de la courbe, suite des coordonnées des points constituant la courbe. Les données relatives à la frontière de la surface, après mise en forme par le circuit de traitement, sont rangées dans le plan-mémoire affecté à cette tâche et suivant une procédure particulière. L'organe de traitement de données recherche ces informations une fois la transmission finie, afin de mémoriser les données nécessaires dans les plans constituant la mémoire de l'image à visualiser. Dès que cette phase est achevée, le plan-mémoire de remplissage redevient disponible pour toute autre utilisation.

    [0071] Dans la description qui suit, il est supposé à titre explicatif que les données transmises entre les terminaux en communication sont du type téléécriture, ce qui ne nuit en rien à la généralité de l'invention, mais en facilite l'exposé.

    [0072] Un usager du système désire transmettre une surface dont l'intérieur (par exemple) est d'une couleur choisie. Pour cela, il utilise la tablette graphique pour indiquer la couleur et la fonction remplissage à l'aide d'un moyen quelconque comme une touche, un bouton, un interrupteur, etc. Sur cette tablette, il trace uniquement la frontière de la surface. Cette frontière est une courbe continue et fermée. Son terminal la transmet sous la forme d'un code numérique établi par le circuit de traitement 7; la transmission se fait par le réseau ou canal 3. Par exemple, le code de transmission peut être celui de la téléécriture.

    [0073] A la réception, le terminal reçoit les données provenant du réseau 3, sur la jonction 10. Le dispositif de traitement 7 reçoit les données. Dans l'en-tête des données, un élément binaire positionné indique que la courbe suivante correpond à une surface coloriée. Tenant compte de cette information, le circuit 7 n'écrit plus les points de la courbe dans les mémoires de visualisation, par exemple les plans 18,19 et 20, mais dans un plan-mémoire spécial, par exemple le plan 21. Ce plan-mémoire est organisé de la même manière que les autres, c'est-à-dire que le même élément binaire correspond au même point à afficher sur le dispositif de visualisation 6. Cela n'est pas obligatoire, mais facilite grandement le travail du circuit 7.

    [0074] Dans une première phase, le circuit 7 décode les données provenant de la ligne et met à 1 les éléments binaires du plan 21 correspondant aux points de la frontière. Il existe plusieurs exceptions à cette règle. Tout d'abord, si le point correspondant a été écrit précédemment (c'est par exemple le cas d'un point double), ce point doit être remis à 0. I faut alors privilégier une direction, la verticale ou l'horizontale. On peut choisir l'horizontale, le raisonnement restant valable si c'est la verticale qui est choisie. Dans le cas où la frontière a une partie horizontale (cas d'une courbe possédant un maximum, un minimum ou un point d'inflexion), seul le premier point de l'horizontale est mis à 1, les autres points étant inchangés. En revanche, le dernier point de l'horizontale doit être mis à 1 dans le cas d'un extrémum (maximum ou minimum), mais doit rester inchangé (à zéro) dans le cas d'un point d'inflexion. Pour cela, le circuit 7 doit mémoriser le dernier point avant l'horizontale et comparer au point suivant l'horizontale pour savoir s'il y a eu ou non changement de côté de la courbe par rapport à l'horizontale.

    [0075] Tous les points de la frontière étant écrits dans le plan 21 de cette manière, le circuit 7 passe à la phase de construction et d'affichage de la surface. Pour cela, le plan 21 est balayé suivant les horizontales à afficher. Le long de chaque horizontale, un élément binaire à 1 signifie que, à partir de ce point, on traverse la frontière. Ainsi, si l'on a commencé en début d'une horizontale par l'extérieur, le premier élément binaire à 1 correspond au passage à l'intérieur et le second à l'extérieur. Un troisième élément binaire à 1 fait passer à l'intérieur, un quatrième à l'extérieur, etc. Ainsi, le circuit 7 peut reconstituer la surface et remplir les mémoires 18, 19 et 20 de visualisation avec les éléments nécessaires selon la procédure déjà décrite.

    [0076] Une fois que toutes les horizontales ont été balayées ainsi par le circuit 7, la surface coloriée est visualisée, et le plan 21 peut être remis à zéro pour une utilisation ultérieure.

    [0077] Si les codes reçus de la ligne ou du canal de transmission 3 ne sont pas de type téléécriture, il faut adjoindre de nouvelles fonctions au circuit 7 de traitement des données. Ce circuit 7 doit alors interpréter les codes reçus afin de reconstituer la suite des coordonnées (X, Y) des points constituant la frontière de la surface.

    [0078] Il se peut que la suite des données reçues du réseau 3 ne corresponde pas à une courbe fermée. Le circuit de traitement 7 détecte cette anomalie du fait que le premier et le dernier point de la courbe ne coïncident pas. Ce cas peut arriver avec des codes de téléécriture. Le circuit de traitement 7 ferme alors automatiquement la courbe en rejoignant le dernier point reçu au premier point reçu par un segment de droite. Ainsi, les informations contenues dans le plan 21 seront-elles toujours relatives à une courbe fermée, et donc à la frontière d'une surface.




    Revendications

    1. Dispositif de transmission numérique et d'affichage de graphismes sur un écran, comprenant au moins deux terminaux de téléécriture reliés par un réseau de transmission (3), chaque terminal (5) étant associé à un dispositif d'acquisition de graphismes (4) et à un organe (6) d'affichage sur un écran, chaque terminal étant organisé autour d'un circuit (7) de traitement de données numériques relié au dispositif d'acquisition de graphismes (4) par l'intermédiaire d'une première jonction (9) et au réseau (3) par l'intermédiaire d'une deuxième jonction (10), le circuit de traitement (7) recevant de l'une ou l'autre jonction des données numériques comprenant notamment les coordonnées X et Y des points composant le graphisme et des codes d'affichage ou des informations permettant de les reconstituer, chaque terminal comprenant encore un organe (11) de mémorisation de ces données numériques inséré entre le système de traitement de données (7) et un n module de commande de visualisation (12), ce module commandant l'affichage des points correspondants par l'organe de visualisation (6), ce dispositif étant caractérisé en ce que chaque terminal comprend:

    a) une pluralité de plans-mémoires (18,19, 20, 21, etc.) comprenant un même nombre d'éléments binaires de mémorisation, chaque plan-mémoire étant constitué par une mémoire à accès direct de capacité suffisante pour pouvoir contenir toute l'information correspondant à une image complète recouvrant l'écran, cette mémoire possédant une entrée d'écriture, une sortie de lecture, une entrée de validation (65) et une entrée d'adressage (73), chaque plan-mémoire étant associé à un générateur de fonctions logiques (75) possédant une entrée de commande (72), une première entrée de signal (71), une seconde entrée de signal (76) reliée à la sortie de lecture de la mémoire et une sortie de signal (77) reliée à l'entrée d'écriture de la mémoire, cette sortie véhiculant un mot à écrire qui est une fonction logique des mots appliqués aux deux entrées (71 ) et (76);

    b) un circuit (14) de calcul des adresses des éléments à écriture dans les plans-mémoires, ce circuit recevant, par l'intermédiaire du circuit (7) de traitement de données, pour chaque point courant écrit sur le dispositif d'acquisition de graphismes (4), les coordonnées X et Y de ce point et délivrant un mot binaire P; comprenant un seul élément binaire à 1, ce mot étant appliqué à la première entrée (71) du générateur (75), et un signal numérique constituant une adresse pour ce mot P,;

    c) un circuit (15) de commande d'écriture et de lecture dans les plans-mémoires comprenant:

    c1) un circuit sélecteur (62) à une entrée reliée à la sortie du circuit (7) de traitement de données d'où elle reçoit quatre signaux: un premier signal qui est un mot Oi pouvant être le mot Pi, un second signal qui est un code de validation formé par autant d'éléments binaires qu'il y a de plans-mémoires, un troisième signal qui est un code de fonction logique et un quatrième signal qui est l'adresse dudit mot 0;, le sélecteur (62) possédant quatre sorties et étant apte à diriger les quatre signaux qu'il reçoit respectivement sur ces quatre sorties,

    C2) une mémoire (63) à une entrée reliée à la première de ces sorties, d'où elle reçoit le mot 0;, et à une sortie reliée à l'entrée de signal du générateur de fonctions logiques (75),

    c3) une mémoire (64) à une entrée reliée à la seconde sortie, d'où elle reçoit les éléments binaires formant le code de validation, cette mémoire contenant autant de cellules binaires de mémorisation qu'il y a de plans-mémoires, ces cellules étant reliées chacune à une connexion de sortie, respectivement (65), (66), (67), (68), ..., elles-mêmes reliées aux entrées de validation de chacun desdits plans-mémoires, ces plans-mémoires pouvant donc être tous validés en parallèle,

    c4) une mémoire (70) à une entrée reliée à la quatrième sortie d'où elle reçoit l'adresse du mot Oi et à une sortie (73) reliée aux entrées d'adressage des plans-mémoires,


    ces moyens a, b et c permettant l'accès simultané à plusieurs plans-mémoires validés en parallèle pour y écrire des informations binaires à l'adresse voulue en tenant compte des informations déjà écrites à cette adresse selon des fonctions prédéterminées.


     
    2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe d'affichage (6) est un récepteur de télévision à 512 lignes de 768 points visualisables et en ce que chaque plan-mémoire a une capacité de 48 K-octets (K = 1024), les mots 0; et M; entrant et écrit dans les plans-mémoires étant des octets comprenant un seul élément binaire 1, l'adressed'un tel octet dans la mémoire étant repérée par un mot de 16 éléments binaires (2 octets).
     
    3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les normes de l'organe de visualisation (6) étant différentes de celles du dispositif d'acquisition (4), le circuit de calcul d'adresse comprend une mémoire morte programmable (56, 56') qui reçoit les coordonnées X et Y des points écrits dans le dispositif d'acquisition et qui délivre des coordonnées transformées X' et Y' correspondant aux normes de l'organe de visualisation, le calcul de l'adresse s'effectuant à partir desdites coordonnées X' et Y'.
     
    4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, soit dans l'ensemble (15) d'écriture et de lecture, soit dans le générateur de fonctions logiques (75), une mémoire morte programmable (69) de conversion de code, à une entrée reliée à la troisième sortie du circuit sélecteur (62) d'où elle reçoit un code de fonctions logiques, et à une sortie (72) délivrant un code adapté au générateur de fonctions logiques (75).
     
    5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que trois des plans-mémoires sont affectés à la mémorisation des données correspondant à des graphismes respectivement dans les trois couleurs primaires, rouge, vert, bleu.
     
    6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'un quatrième plan-mémoire est affecté à la mémorisation des graphismes même après effacement complet de l'écran.
     
    7. Dispositif de transmission numérique et d'affichage de graphismes et/ou de caractères selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que chaque terminal comprend en outre:

    - un organe (100) de gestion et de mémorisation du mode de fonctionnement, cet organe commandant la jonction (10) et étant relié au circuitde traitement de données (7) par une liaison dont l'état électrique dépend de ce mode;

    - un commutateur de mode (102) à trois positions relié audit organe (100);

    - un clavier alphanumérique à touches (104) relié au circuit de traitement de données (7);

    - une mémoire de formes de caractères (106) reliée au circuit de traitement de données (7), ces moyens étant aptes à définir trois modes de fonctionnement pour le terminal:

    a) un mode téléécriture dans lequel le clavier (104) et la mémoire de formes de caractères (106) sont rendus inopérants et dans lequel le circuit de traitement de données et l'organe de mémorisation (11 ) fonctionnent comme en téléécriture;

    b) un mode Vidéotex dans lequel le clavier (104) et la mémoire de formes de caractères (106) sont mis en service et coopèrent avec le système de traitement de données, la jonction (10) et l'organe de mémorisation (11) comme en Vidéotex classique;

    c) un mode mixte téléécriture-Vidéotex, dans lequel le terminal passe alternativement dans le mode de téléécriture et dans le mode Vidéotex sous la commande de l'organe de gestion et de mémorisation (100) qui filtre les données transitant par la jonction (10) et détermine, à partir de la nature de ces données, l'état de fonctionnement du terminal.


     
    8. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'un plan-mémoire supplémentaire est affecté à la mémorisation des informations relatives à la définition d'une courbe fermée délimitant une surface, le système de traitement de données (7) étant apte à traiter ces informations pour commander l'affichage de l'intérieur et/ou de l'extérieur de cette courbe selon une couleur déterminée.
     


    Ansprüche

    1. Einrichtung zur digitalen Übertragung und zur Anzeige von Schrift- und Linienzügen auf einem Bildschirm, mit mindestens zwei Teleschreib-Endstationen, die durch ein Übertragungsnetz (3) verbunden sind, wobei jede Endstation (5) einer Erfassungseinrichtung (4) für Schrift- und Linienzüge und einer Einrichtung (6) zur Anzeige auf einem Bildschirm zugeordnet und um einen Verarbeitungsschaltkreis (7) für Zahlenangaben organisiert ist, der über eine erste Verbindungseinrichtung (9) mit der Erfassungseinrichtung für Schrift- und Linienzüge und über eine zweite Verbindungseinrichtung (10) mit dem Netz (3) verbunden ist, wobei der Verarbeitungsschaltkreis (7) von der einen oder anderen Verbindungseinrichtung Zahlenangaben erhält, welche insbesondere die Koordinaten X und Y der die Schrift- und Linienzüge bildenden Punkte und Anzeigekode oder Informationen umfassen, die deren Wiederherstellung ermöglichen, wobei jede Endstation ferner eine zwischen dem Verarbeitungsschaltkreis (7) für die Zahlenangaben und einer Steuereinheit (12) für die Sichtbarmachung eingefügte Speichereinrichtung (11) für diese Zahlenangaben aufweist, wobei diese Einheit das Anzeigen der entsprechenden Punkte mittels der Einrichtung (6) zur Anzeige steuert, dadurch gekennzeichnet, dass die Endstation umfasst:

    a) eine Vielzahl von Ebenen-Speichern (18,19, 20, 21 usw.), die eine gleiche Anzahl von binären Speicherelementen aufweisen, wobei jeder Ebenen-Speicher von einem Speicher mit direktem Zugriff gebildet ist, der eine zur Aufnahme der gesamten, einem vollständigen, den Bildschirm überdeckenden Bild entsprechenden Information ausreichende Speicherkapazität aufweist, wobei dieser Speicher einen Schreibeingang, einen Leseausgang, einen Eingang (65) zum Gültigmachen und einen Adressierungseingang (73) aufweist, und wobei jedem Ebenen-Speicher einem Logikfunktionsgenerator (75) zugeordnet ist, welcher einen Steuereingang (72), einen ersten Signaleingang (71), einen zweiten Signaleingang (76), der mit dem Leseausgang des Speichers verbunden ist, und einen mit dem Schreibeingang des Speichers verbundenen Signalausgang (77) aufweist, welcher ein zu schreibendes Wort überträgt, das eine logische Funktion der an die zwei Eingänge (71) und (76) gegebenen Wörter ist;

    b) einen Schaltkreis (14) zum Berechnen der Adressen der in die Ebenen-Speicher einzuschreibenden Elemente, wobei dieser Schaltkreis über den Verarbeitungsschaltkreis (7) für Zahlenangaben für jeden auf der Erfassungseinrichtung (4) für Schrift- und Linienzüge laufend geschriebenen Punkt die Koordinaten X und Y dieses Punktes erhält und ein Binärwort Pi, welches ein einziges Binärelement mit 1, welches an den ersten Eingang (71) des Generators (75) gegeben wird, und ein Digitalsignal liefert, welches eine Adresse für dieses Wort Pi darstellt;

    c) einen Steuerschaltkreis (15) zum Schreiben und Lesen in bzw. aus den Ebenen-Speichern, der umfasst:

    c1) einen Wählschaltkreis (62) mit einem mit dem Ausgang des Verarbeitungsschaltkreises (7) für Zahlenangaben verbundenen Eingang, von dem er vier Signale erhält: Ein erstes Signal, welches ein Wort O; ist, das das Wort P; sein kann, ein zweites Signal, welches ein Code zum Gültigmachen ist, der durch so viele Binärelemente gebildet ist, wie Ebenen-Speicher vorhanden sind, ein drittes Signal, welches ein Logikfunktionscode ist, und ein viertes Signal, welches die Adresse des Wortes 0; ist, wobei der Wählschaltkreis (62) vier Ausgänge besitzt und die vier Signale, welche er erhält, entsprechend an die vier Ausgänge führen kann,

    c2) einen Speicher (63) mit einem mit dem ersten dieser Ausgänge verbundenen Eingang, von welchem Ausgang er das Wort O; erhält, und mit einem mit dem Signaleingang des Logikfunktionsgenerators (75) verbundenen Ausgang,

    c3) einen Speicher (64) mit einem mit dem zweiten Ausgang verbundenen Eingang, von welchem Ausgang er die den Code zum Gültigmachen bildenden Binärelemente erhält, wobei dieser Speicher so viele binäre Speicherzellen aufweist, wie Ebenen-Speicher vorhanden sind, und jede der Zellen mit einer Ausgangsverbindung (65, 66, 67 bzw. 68) verbunden ist, die selbst mit den Eingängen zum Gültigmachen eines jeden der Ebenen-Speicher verbunden sind, die daher alle parallel gültig gemacht werden können,

    c4) einen Speicher (70) mit einem mit dem vierten Ausgang verbundenen Eingang, von welchem Eingang er die Adresse des Wortes O; erhält, und mit einem mit den Adressierungseingängen der Ebenen-Speicher verbunden Ausgang (73),


    wobei diese Mittel a, b und c den gleichzeitigen Zugang zu mehreren, parallel gültig gemachten Ebenen-Speichern ermöglichen, um dort Binärinformationen an der erwünschten Adresse einzuschreiben, wobei bereits an dieser Adresse eingeschriebene Informationen gemäss vorbestimmten Funktionen berücksichtigt werden.


     
    2. Einrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Einrichtung (6) zur Anzeige ein Fernsehempfänger mit 512 Zeilen zu 768 sichtbaren Punkten ist, und dass jeder Ebenen-Speicher eine Kapazität von 48 K Byts zu 8 Bits (K = 1024) aufweist, wobei die in die Ebenen-Speicher eingegebenen und eingeschriebenen Wörter O; und M; Byts zu 8 Bits sind, die nur ein einziges Binärelement mit 1 aufweisen, und die Adresse eines solchen Byts zu 8 Bits in dem Speicher durch ein Wort von 16 binären Elementen (2 Byts zu 8 Bits) festgelegt ist.
     
    3. Einrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Normen der Einrichtung (6) zur Anzeige von derjenigen der Erfassungseinrichtung (4) unterschiedlich sind, dass der Kreis zum Berechnen der Adressen einen programmierbaren Lesespeicher (56, 56') umfasst, der die Koordinaten X und Y der mit der Erfassungseinrichtung geschriebenen Punkte erhält und transformierte Koordinaten X' und Y' liefert, welche den Normen der Einrichtung zur Anzeige entsprechen, und dass die Adressenberechnung aufgrund dieser Koordinaten X' und Y' durchgeführt wird.
     
    4. Einrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Einrichtung ferner entweder in der Schreib- und Leseeinheit (15) oder in dem Logikfunktionsgenerator (75) einen programmierbaren Lesespeicher (69) zur Codeumwandlung aufweist, der einen mit dem dritten Ausgang des Wählschaltkreises (62) verbundenen Eingang, von welchem Ausgang er einen Logikfunktionscode erhält, und einen Ausgang (72) aufweist, welcher einen an den Logikfunktionsgenerator (75) angepassten Code liefert.
     
    5. Einrichtung nach irgendeinem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass drei der Ebenen-Speicher für das Speichern der Zahlenangaben eingesetzt sind, die bei den Schrift- und Linienzügen den drei Grundfarben rot, grün bzw. blau entsprechen.
     
    6. Einrichtung nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass ein vierter Ebenen-Speicher zum Speichern der Schrift- und Linienzüge selbst nach dem vollständigen Auslöschen des Bildschirmes eingesetzt ist.
     
    7. Einrichtung zur digitalen Übertragung und Anzeige von Schrift- und Linienzügen und/oder Schriftzeichen, nach irgendeinem derAnsprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass die Endstation ferner umfasst:

    - eine Einrichtung (100) zur Steuerung und zum Speichern der Betriebsart, wobei diese Einrichtung die Verbindungseinrichtung (10) steuert und mit dem Verarbeitungsschaltkreis (7) über eine Verbindung verbunden ist, deren elektrischer Zustand von dieser Betriebsart abhängt;

    - einen Betriebsartenschalter (102) mit drei Stellungen, welcher mit der genannten Einrichtung (100) verbunden ist;

    - ein alphanumerisches Tastenfeld (104), welches mit dem Verarbeitungsschaltkreis (7) für die Zahlenangaben verbunden ist;

    - einen Speicher für die formen der Schriftzeichen (106), der mit dem Verarbeitungsschaltkreis (7) für die Zahlenangaben verbunden ist,


    wobei mit diesen Mitteln drei Betriebsarten für die Endstation festlegbar sind:

    a) eine Teleschreib- Betriebsart, bei der das Tastenfeld (104) und der Speicher für die Formen der Schriftzeichen (106) ausser Betrieb gesetzt sind und der Verarbeitungsschaltkreis für die Zahlenangaben und die Speichereinrichtung (11) als Teleschreiber arbeiten;

    b) eine Betriebsart Videotex, bei der das Tastenfeld (104) und der Speicher für die Formen der Schriftzeichen (106) in Betrieb sind und mit dem System zum Verarbeiten der Zahlenangaben, der Verbindungseinrichtung (10) und der Speichereinrichtung (11) wie bei dem klassischen Videotex zusammenarbeiten;

    c) eine gemischte Betriebsart Teleschreib-Videotex, bei der die Endstation wechselnd in die Betriebsart Teleschreiben und in die Betriebsart Videotex durch die Steuerung der Einrichtung zum Steuern und Speichern (100) gelangt, die die durch die Verbindungseinrichtung (10) übertragenen Zahlenangaben filtert und aufgrund der Art dieser Zahlenangaben die Arbeitsweise der Endstation bestimmt.


     
    8. Einrichtung nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass ein zusätzlicher Ebenen-Speicher zum Speichern der Informationen eingesetzt ist, die eine eine Fläche begrenzende, geschlossene Kurve festlegen, wobei das Verarbeitungssystem (7) für die Zahlenangaben diese Informationen verarbeiten kann, um die Anzeige des Inneren und/oder des Äusseren dieser Kurve entsprechend einer vorbestimmten Farbe zu steuern.
     


    Claims

    1. Device for the digital transmission and display of graphics on a screen, comprising at least two tele-facsimile terminals connected by a transmission network (3), each terminal (5) being associated with a graphics-acquisition means (4) and a display means (6) having a screen, each terminal being organized around a digital data-processing circuit (7) connected to the graphics-acquisition means (4) by way of a first interface (9) and to the network (3) by way of a second interface (10), the processing circuit (7) receiving, from one or other interface, digital data comprising more particularly the X, Y co-ordinates of the points comprising the graphics, and the display code or information permitting reconstitution thereof, each terminal additionally comprising a memory (11) for said digital data, connected between the data-processing circuit (7) and a display command module (12), said module commanding display of corresponding points by the display means (6); said device being characterized in that each terminal comprises:

    (a) a plurality of memory units (18, 19, 20, 21, etc.) comprising the same number of binary storage elements, each memory unit comprising a direct-access storage of sufficient capacity to hold all the information corresponding to an image completely covering the screen, said storage having a write-in input, a read-out output, a validation input (65) and an addressing input (73), each memory unit being associated with a logic function generator (75) having a command input (72), a first signal input (71), a second signal input (76) connected to the read-out output of the storage, and a signal output (77) connected to the write-in input of the storage, said output carrying a writing-signal which is a logic function of the signals supplied to the two inputs (71) and (76);

    (b) a circuit (14) for determining the addresses of elements to be written into the memory units, said circuit receiving, by way of data-processing circuit (7), the X, Y co-ordinates for each point written on to the graphics-acquisition means (4), and delivering a binary word P; comprising a single bit 1, said word being supplied to the first input (71) of generator (75), and a digital signal constituting an address for the word Pi;

    (c) a command circuit (15) for writing into and reading out of the memory unit comprising:

    (c1) a selector circuit (62) with an input corrected to the output of data-processing circuit (7) from which it receives four signals:

    - a first signal which is a world Oi, for instance the word Pi,

    - a second signal which is a validation code formed by as many bits as there are memory units,

    - a third signal which is a logic function code, and

    - a fourth signal which is an address for the said word Oi, the selector (62) having four outputs and being adapted to direct the four signals that it receives to respective ones of the four outputs;

    (c2) a storage (63) having an input connected to the first of said outputs, from which it receives the word Oi, and an output connected to the signal input of logic function generator (75);

    (c3) a storage (64) having an input connected to the second output, from which it receives the bits forming the validation code, said storage containing as many binary memory cells as there are memory units, each cell being connected to a respective output terminal (65), (66), (67), (68), ..., themselves connected to validation inputs of each of said memory units, said memory units being thereby validated in parallel;

    (c4) a storage (70) having an input connected to the fourth output, from which it receives the address of word Oi, and an output (73) connected to the address inputs of the memory units;


    said means (a), (b) and (c) permitting simultaneous access to a plurality of memory units validated in parallel to write binary information into a desired address, taking account of information already written into said address according to predetermined functions.


     
    2. Device according to claim 1, characterized in that the display means (6) is a television receiver having 512 lines of 768 visualizable points, and in that each memory unit has a capacity of 48 K bytes (octets) (K = 1024), the words 0; and M; entering and written into the memory units being bytes comprising a single bit 1, the address of such a byte in the storage being fixed by a 16-bit word (2 bytes).
     
    3. Device according to claim 1, characterized in that the standards of the display means (6) are different from those of acquisition means (4), the address-determination circuit comprising a programmable passive memory (56, 56') receiving X, Y of points written into the acquisition means and delivering transformed co-ordinates X' and Y' corresponding to the standards of the display means, the determination of the address being carried out from said co-ordinates X' and Y'.
     
    4. Device according to claim 1, characterized in that it additionally comprises, either in the reading- writing assembly (15), or in the logic function generator (75), a programmable passive memory (69) for code correction, having an input connected to the third output of circuit-selector (62) from which it receives a logic function code, and an output (72) delivering an adapted code to the logic function generator (75).
     
    5. Device according to any one of claims 1 to 4, characterized in that three of the memory units are dedicated to the storage of data corresponding respectively to graphics in the three primary colours, red, green and blue.
     
    6. Device according to claim 5, characterized in that a fourth memory unit is dedicated to the storage of the same graphics after the screen is completely cleared.
     
    7. Device for the digital transmission and display of graphics and/or characters according to any one of claims 1 to 6, characterized in that each terminal additionally comprises:

    - means (100) for the control and storage of the mode of functioning, said means commanding the interface (10) and being connected to the data-processing circuit (7) by a linkage whose electrical state depends on the mode;

    - a three-position mode-selector switch (102) connected to said means (100);

    - an alphanumeric keyboard (104) connected to the data-processing circuit (7), and

    - a storage of character forms (106) connected to the data-processing circuit (7), said means being adapted to define three modes of functioning for the terminal :

    (a) a tele-facsimile mode in which the keyboard (104) and the character-form storage (106) are rendered inoperative, and in which the data-processing circuit and the memory (11) function as a tele-facsimile system;

    (b) a Videotex mode in which the keyboard (104) and the character-form storage (106) are operative, and co-operate with the data-processing system, the interface (10) and the memory (11) as a conventional Videotex, and

    (c) a mixed tele-facsimile-Videotex mode in which the terminal alternates between the tele-facsimile mode and the Videotex mode under the command of the control and storage means (100) which filters data passing through the interface (10) and determines, from the nature of said data, the mode of functioning of the terminal.


     
    8. Device according to claim 5, characterized in that a supplementary memory unit it dedicated to the storage of information relative to the definition of a closed curve delimiting a surface, the data-processing system (7) being adapted to process this information to command the display of the interior and/or the exterior of said curve in a predetermined colour.
     




    Dessins