[0001] La présente invention a pour objet un dispositif de transmission numérique et d'affichage
de graphismes et/ou de caractères sur un écran d'après le préambule de la revendication
1. Elle trouve une application dans la transmission et l'affichage sur des dispositifs
de visualisation, comme des récepteurs de télévision, d'écritures, de dessins, de
caractères, etc., à des fins quelconques d'aide à la discussion, d'information, de
renseignement, d'identification, d'authentification, d'enseignement ou de distraction.
Il s'agit d'un système permettant d'échanger ou de recevoir des informations à travers
un réseau de transmission quelconque, qu'il soit de type interactif ou diffusé.
[0002] Les dispositifs de téléécriture voient leur importance et leur intérêt grandir de
jour en jour. On rappelle que ces dispositifs comprennent, à l'extrémité d'une ligne
ou d'un canal de transmission, des moyens d'acquisition de graphismes, pouvant présenter
des formes diverses (tablettes graphiques, photostyles, boules roulantes, etc.) aptes
à délivrer périodiquement les coordonnées des points constituant les graphismes tracés,
ces coordonnées étant ensuite codées, puis transmises sur la ligne ou le canal de
transmission, et, à l'autre extrémité, des moyens de décodage des signaux reçus et
des organes de visualisation des signaux décodés, du genre tubes à rayons cathodiques,
panneaux à plasma, tables traçantes, machines imprimantes spéciales, etc., ces organes
restituant les graphismes tracés sur les moyens d'acquisition.
[0003] De tels systèmes ont déjà été décrits notamment dans les documents suivants:
- le texte de la conférence, au M ünchner Kreis, de Jean-Paul Dagnelie (juin 1978),
intitulé «Teleboard Systems»;
- le texte de la conférence de Jean-Paul Dagnelie (juin 1979, Paris), au congrès IFIP
79 Teleinformatics, intitulée «Telewriting»;
- la demande de brevet français No 77.39395, publiée le 20/7/79 sous le No 2412997 et intitulée «Tablette graphique notamment pour système de téléécriture»;
- la demande de brevet français No 77.29413, publiée le 20/4/79 sous le No 2404351 et intitulée «Système de téléécriture
bidirectionnelle à fonctionnement en alternat automatique sur une seule porteuse».
[0004] Ces systèmes étant déjà largement connus, on ne reviendra pas en détail sur leur
structure. On se bornera à en rappeler les principes essentiels dans le but de faciliter
la compréhension de l'invention. Pour tout détail de conception ou de réalisation,
on pourra se reporter aux documents cités plus haut, qui doivent être considérés comme
incorporés à la présente description.
[0005] La fig. 1 rappelle très schématiquement les éléments d'un système de téléécriture.
Un tel système comprend des ensembles de téléécriture 2, 2', 2", etc., qui échangent
des informations à travers un réseau de transmission 3. Chaque ensemble comprend un
système d'acquisition de graphismes 4 (tel, par exemple, qu'une tablette graphique
permettant d'écrire, d'effacer, de gommer, etc.), un terminal 5 qui acquiert les informations
venant de la tablette, qui leur donne un format approprié à la transmission sur le
réseau 3 et les met en mémoire, et enfin, un organe de visualisation 6. Le terminal
5 traite aussi les informations lui parvenant des ensembles 2' et 2" à travers le
réseau 3, les met en mémoire et en assure la visualisation sur l'organe 6, en même
temps que celles provenant du dispositif 4.
[0006] Le réseau de transmission 3 de la fig. 1 contient les équipements de modulation et
de démodulation adéquats. Ce réseau peut être de type point à point: ligne téléphonique
à deux fils (louée ou commutée), ligne téléphonique à quatre fils, ligne télégraphique,
réseau Transpac, réseau Caducée, réseau Transmic, etc., ou de type diffusé : télévision
(avec ou sans utilisation du système Didon), radio à modulation de fréquence ou d'amplitude,
etc. Cette liste des réseaux ou canaux de transmission n'est donnée qu'à titre indicatif
et n'est en rien limitative.
[0007] Pour fixer un ordre de grandeur, il faut actuellement un réseau ayant un débit d'au
moins 200 bits/s pour transmettre une écriture sans retard. Néanmoins, un codage plus
élaboré des informations émises en ligne peut être utilisé pour réduire ce débit.
Dans le cas d'un canal ou d'un réseau de transmission ayant des débits plus faibles,
l'écriture est transmise avec un délai qui dépend de la quantité de données à transmettre
et de la capacité de transmission du canal ou du réseau.
[0008] L'organisation générale d'un ensemble de téléécriture est décrite plus en détail
sur la fig. 2. Un tel ensemble comprend un terminal 5 associé à un dispositif d'acquisition
de graphismes 4 et à un organe 6 d'affichage sur un écran. Le terminal 5 est organisé
autour d'un circuit 7 de traitement de données numériques relié au dispositif d'acquisition
de graphismes 4 par l'intermédiaire d'une jonction 9 et au réseau 3 par l'intermédiaire
d'une jonction 10. Lecircuit7 reçoit de l'une ou l'autre de ces jonctions des données
numériques comprenant notamment les coordonnées X et Y des points composant le graphisme
et des codes d'affichage (couleur, gomme, incrustation, etc.) ou des informations
permettant de les reconstituer. Chaque terminal comprend encore un organe 11 de mémorisation
de ces données numériques inséré entre le système de traitement de données 7 et un
module de commande de visualisation 12, ce dernier commandant l'affichage des points
correspondants par l'organe de visualisation 6.
[0009] Quand les données proviennent du réseau 3, le circuit 7 décode les informations qu'il
reçoit, afin de reconstituer tous les points de la courbe du graphisme ou de l'écriture.
Ces points sont alors rangés dans la mémoire d'image 11 dans laquelle chaque point
à afficher est représenté par un élément de mémoire dans les systèmes à affichage
noir et blanc et par deux éléments de mémoire dans les systèmes à affichage bicolore.
Dans le cas où les informations proviennent de la tablette 4 à travers la jonction
9, le circuit de traitement 7 reconstitue les points de la courbe du graphisme ou
de l'écriture, et les range dans la mémoire 11 comme indiqué précédemment. De plus,
le circuit de traitement 7 élabore les codes à envoyer au correspondant à travers
la jonction 10 et le réseau de transmission 3.
[0010] La mémoire d'image fournit au module de commande de visualisation 12 des informations
à partir desquelles ce dernier élabore des signaux vidéo en bande de base destinés
à l'organe de visualisation 6, de type téléviseur couleurs grand public par exemple.
[0011] Un générateur de signaux d'horloge 8 rythme les différents organes du terminal et
notamment le système de traitement 7 et le module de commande de visualisation 12.
En particulier, testemps d'accès à la mémoire d'image 11 sont partagés, grâce aux
signaux d'horloge, entre le système de traitement 7 et le module 12 afin d'éviter
les conflits d'accès.
[0012] Ces rappels à propos des systèmes de téléécriture étant effectués, il est possible
d'aborder maintenant les problèmes que se propose de résoudre la présente invention.
[0013] Les systèmes de téléécriture actuels affichent les graphismes en blanc sur fond noir,
ou en bicolore (par exemple rouge ou vert) sur fond noir et l'utilisateur n'a le choix
pour écrire qu'entre deux couleurs. De plus, il ne peut conserver de trace de ses
dessins après effacement de l'écran, car aucune mémorisation temporaire ou définitive
n'est possible: la durée de vie d'un dessin n'excède pas celle de son affichage. Ces
deux limites entraînent des difficultés d'utilisation qui sont les suivantes.
[0014] La limitation à deux couleurs d'affichage est particulièrement gênante dans les systèmes
de téléécriture, car elle en limite les applications. En effet, dans certains cas,
un grand nombre d'informations doivent être échangées et la couleur constitue une
donnée supplémentaire particulièrement commode d'emploi puisqu'elle accompagne le
dessin lui-même. On peut citer à cet égard l'enseignement par exemple. Aussi la possibilité
d'écrire avec plus de deux couleurs est-elle un besoin essentiel ressenti par beaucoup
d'utilisateurs.
[0015] Mais les systèmes de téléécriture actuels ont des performances limitées qui empêchent
justement l'affichage en plus de deux couleurs. De plus, la limitation en performance
rend difficile la visualisation de l'écriture. Ainsi, par exemple, le fait de repasser
sur un trait déjà existant avec une autre couleur ne donne que la combinaison des
points des deux couleurs. L'information supplémentaire liée à ce qu'un trait a été
tracé après un autre est perdue.
[0016] Dans les systèmes de téléécriture actuels, l'accès à l'information par l'utilisateur
est limité dans le temps à la durée où elle est présente sur l'organe de visualisation.
Cela constitue un inconvénient grave puisque l'enregistrement au cours de la discussion
ou de la communication des informations échangées n'est pas possible. Par exemple,
les interlocuteurs ne peuvent revenir sur un dessin ou un graphique qui a déjà fait
l'objet d'une discussion, mais qui a été effacé, sans avoir à le refaire entièrement,
à l'une ou l'autre des extrémités. De même les utilisateurs ne peuvent préparer des
dessins pour leur utilisation ultérieure au cours d'une discussion ou d'un exposé.
[0017] En résumé, les systèmes anciens de téléécriture sont limités, tant en ce qui concerne
l'information inchangée par les interlocuteurs que celle dont ces derniers disposent
de manière temporaire ou permanente.
[0018] La présente invention se propose de remédier à ces inconvénients et donc d'augmenter
la capacité d'information offerte aux usagers et atteint ce but par les caractéristiques
a à c de la revendication 1.
[0019] Le terminal de l'invention comprend donc, d'après a une pluralité de plans-mémoires
constitués par des mémoires à accès direct de capacité suffisante pour pouvoir contenir
chacune toute l'information correspondant une image complète recouvrant l'écran, ces
plans-mémoires étant tous validés en parallèle, l'accès simultané à plusieurs plans-mémoires
étant possible.
[0020] Trois plans peuvent être utilisés par exemple pour mémoriser les images, chaque point
à afficher sur l'écran étant associé à un point de chacun des trois plans, chaque
plan étant affecté à la mémorisation d'une des couleurs fondamentales, rouge, bleu
ou vert. Chaque point peut être allumé ou non dans chacune des trois couleurs fondamentales,
et donc dans toutes leurs combinaisons. Toujours à titre d'exemple, un quatrième plan-mémoire
peut être utilisé pour mémoriser les différents dessins ou graphiques au fur et à
mesure de leur élaboration. La mémoire de ces dessins est conservée après effacement
complet de l'écran et cet enregistrement reste disponible pendant toute la suite de
la conversation. De même, un cinquième plan peut être utilisé pour obtenir un clignotement
des points, etc. Ces exemples sont donnés à titre indicatif pour la compréhension
de l'invention, mais ils ne restreignent en rien la généralité de l'invention et de
ses applications, d'autres utilisations des plans-mémoires pouvant être adoptées selon
les applications envisagées.
[0021] Le fait que l'on puisse accéder en parallèle aux divers plans-mémoires de l'invention
entraîne qu'il est possible d'écrire dans plusieurs ou dans tous les plans à la fois.
Par exemple, pour écrire en jaune, on écrira dans les plans correspondant aux couleurs
rouge et vert; de même pour obtenir des traits blancs, on écrira dans les trois plans,
rouge, vert et bleu. Cette caractéristique d'accessibilité en parallèle augmente les
performances globales du système. En effet, une écriture en blanc ne requiert qu'un
cycle d'écriture en mémoire simultanément dans les trois plans - rouge, vert et bleu
- au lieu de trois cycles d'écriture successifs dans trois plans pris un par un.
[0022] Selon la même caractéristique de l'invention, chaque mémoire est associée à un générateur
de fonctions logiques commandé par des codes appropriés et apte à combiner les mots
à écrire avec des mots déjà écrits dans la mémoire. Cette combinaison s'effectue durant
le cycle d'écriture des plans-mémoires. Ainsi, toute combinaison logique à l'écriture
entre deux mots est possible pour réaliser des fonctions complexes, et cela en deux
temps de cycle uniquement, et une seule demande d'accès à la mémoire ce qui améliore
considérablement les performances globales du système. On peut citer à cet égard l'exemple
de tracé d'un trait coupant un autre trait de couleur différente. Au point de croisement,
on observera la couleur de la dernière ligne tracée sans modification des points adjacents.
Ainsi, l'information temporelle entre les deux tracés sera conservée en ayant recours
à l'incrustation d'un ou de plusieurs points d'une couleur entre d'autres points de
couleur différente. Cette opération nécessite la combinaison du mot déjà écrit dans
les plans-mémoires et contenant le point écrit avec le mot à écrire contenant ce même
point, ce qui est réalisé par le circuit de l'invention.
[0023] Enfin, on peut ajouter que, pour être efficaces, les systèmes de téléécriture actuels
doivent avoir des organes de visualisation identiques ou tout au moins de même définition
visuelle. Or, ce n'est pas le cas, par exemple, lorsqu'on utilise des postes récepteurs
de télévision aux normes européennes à 625 lignes et des postes aux normes nord- américaines
qui n'en comprennent que 525. Dans ce cas, une image inscrite sur un poste de norme
européenne donnera une image déformée sur un poste de norme américaine. Cet inconvénient
se retrouve chaque fois que l'on change de dispositif de visualisation. La présente
invention remédie également à cet inconvénient en permettant d'adapter l'image fournie
au dispositif de visualisation utilisé.
[0024] Les caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront mieux après
la description qui suit, d'un exemple de réalisation donné à titre explicatif et nullement
limitatif. Cette description se réfère à des dessins annexés sur lesquels:
- la fig. 1, déjà décrite, représente le schéma synoptique d'un système de téléécriture
conforme à l'art antérieur;
- la fig. 2, déjà décrite, représente le schéma synoptique d'un terminal de téléécriture
conforme à l'art antérieur;
- la fig. 3 représente le schéma synoptique d'un terminal de téléécriture selon l'invention;
- la fig. 4 représente le schéma synoptique d'un système de calcul d'adresse en mémoire
à partir de coordonnées modifiées d'un point;
- la fig. 5 représente le schéma d'un circuit d'écriture/lecture en mémoire;
- la fig. 6 représente le schéma d'un plan-mémoire;
- la fig. 7 représente une variante de réalisation du terminal de l'invention adaptée
à un fonctionnement en système de transmission vidéo de texte, connu sous la dénomination
commerciale Vidéotex.
[0025] Le dispositif représenté sur la fig. 3 comprend, en plus des moyens déjà représentés
sur la fig. 2 et qui portent, pour simplifier, les mêmes références:
a) une pluralité de plans-mémoires 18, 19, 20, 21, etc., identiques, comprenant un
même nombre d'éléments binaires de mémorisation; chaque plan-mémoire est constitué
par une mémoire à accès direct (en terminologie anglo-saxonne, Random-Access-Memory)
de capacité suffisante pour pouvoir contenir toute l'information correspondant à une
image complète recouvrant l'écran;
b) un circuit 14 de calcul des adresses des éléments à écrire dans les plans-mémoires;
ce circuit reçoit, par l'intermédiaire du circuit 7 de traitement de données, et pour
chaque point courant écrit sur le dispositif d'acquisition de graphismes 4, les coordonnées
X et Y de ce point, et il délivre un mot binaire P; comprenant un seul élément binaire à 1 et un signal numérique constituant une adresse
de mémorisation pour ce mot Pi;
c) un circuit 15 de commande d'écriture et de lecture dans les plans-mémoires.
[0026] Le fonctionnement d'un tel dispositif est, dans ses grandes lignes, conforme à celui
des dispositifs antérieurs. Les informations à visualiser par l'organe 6 proviennent
du terminal de téléécriture 5 qui les tient soit d'un autre terminal relié au précédent
par le réseau de transmission 3, soit du dispositif 4 d'acquisition de graphismes.
Dans ce dernier cas, les informations sont également envoyées aux autres terminaux
du système.
[0027] Les informations acquises par le terminal 5 sont transformées par le circuit 7 et
fournies, avec les codes de commande appropriés, au circuit de commande d'écriture
et de lecture 15. Si nécessaire, le circuit 7 traite les informations pour les envoyer
à travers le réseau de transmission 3. L'ensemble d'écriture/lecture 15 dirige les
informations en mémoire, d'après les commandes fournies par le circuit 7, dans les
différents plans-mémoires 18, 19, 20, 21, ... Le module de commande de visualisation
12 lit les informations en mémoire et achemine un signal de télévision vidéo composite
rouge, vert, bleu en bande de base, vers l'organe de visualisation par les conducteurs
23.
[0028] Le générateur d'horloge 8 fournit les divers signaux d'horloge nécessaires au circuit
7 et au module de commande de visualisation 12. Une information de séquencement véhiculée
par un fil 17 intervient dans le circuit 7 et dans le module de visualisation 12 pour
gérer les accès aux plans-mémoires 18, 19, 20, 21, ..., de façon à éviter les conflits
qui pourraient se produire et les parasites de commutation sur le dispositif de visualisation
6.
[0029] Les différents moyens de calcul d'adresse, d'écriture-lecture et de mémorisation
qui font partie de l'invention vont maintenant être décrits plus en détail, les autres
circuits pouvant être de tout type connu.
[0030] Le circuit d'adressage 14, tout d'abord, est représenté sur la fig. 4. Il comprend
une unité de calcul d'adresse 50 qui reçoit les coordonnées X et Y du point à afficher,
ou, si les normes de l'organe de visualisation 6 sont différentes de celles du dispositif
d'acquisition 4, les coordonnées X' et Y' dudit point comptées selon les normes de
l'organe de visualisation. Dans ce cas, le circuit 14 comprend des mémoires mortes
programmables (PROM) 56 et 56' recevant respectivement les coordonnées X et Y et délivrant
les coordonnées transformées X' et Y'. La figure correspond au cas particulier où
le dispositif de visualisation est un téléviseur à 525 lignes aux normes nord- américaines.
Dans ce cas, seule la coordonnée Y, correspondant au numéro de ligne, est à transformer.
A partir des coordonnées (X, Y) fournies par la connexion 51, la coordonnée Y est
fournie à la mémoire programmable 56' qui délivre par la connexion 57 la coordonnée
Y' modifiée. Pour cela, la mémoire 56' est remplie de manière à faire correspondre
les coordonnées Y et Y'. La coordonnée X, quant à elle, demeure inchangée et est fournie
directement par la connexion 55 à l'unité 50 de calcul d'adresse, la mémoire 56 qui
est représentée en tirets étant alors absente. Quant à l'unité 50 de calcul d'adresse,
elle comprend deux mémoires 59 et 60 recevant respectivement les coordonnées X' et
Y' et un calculateur d'adresse 61.
[0031] On supposera, pour décrire le fonctionnement de ce circuit et à titre purement explicatif,
que l'organe d'affichage est un récepteur de télévision dont on utilise 512 lignes
sur chacune desquelles on échantillonne 768 points, chaque ligne étant décomposée
en 96 groupes de 8 points. Il faut donc trois éléments binaires ou bits pour situer
un point dans un groupe et 7 bits pour situer le groupe dans la ligne, soit au total
10 bits pour définir l'adresse X'. L'adresse Y précise le rang de la ligne parmi 512
et comprend donc 9 bits. La mémoire 59 est donc à 10 bits et la mémoire 60 à 9 bits.
La totalité des 19 bits est adressée au calculateur d'adresse 61. Celui-ci fait jouer
à l'ensemble des mémoires 59 et 60 le rôle de registre à décalage et délivre une adresse
comprenant 3 bits de poids faible permettant de préciser la place d'un bit à 1 dans
un octet, P
; et 16 bits de poids fort, soit 2 octets, constituant l'adresse à laquelle il faut
mémoriser l'octet P
; dans les différents plans-mémoires. Chacun de ces plans doit pouvoir emmagasiner
l'équivalent de 512 lignes de 96 octets, ce qui correspond à une capacité de 48 K-octets
(K = 1024).
[0032] En résumé, le circuit 50 délivre, sur une connexion de sortie 53, un octet P
; comprenant un élément binaire à 1 à un emplacement déterminé, et une adresse pour
cet octet, constituée par deux autres octets.
[0033] Le circuit 15 d'écriture-lecture dans les différents plans-mémoires est représenté
sur la fig. 5. Il comprend:
- un circuit sélecteur 62 à une entrée reliée à la sortie du circuit 7 par une connexion
54, laquelle véhicule quatre signaux: un premier signal qui est un octet O; pouvant être, par exemple, l'octet P; lorsqu'il s'agit d'une écriture simple, engendré par le circuit 14, un second signal
qui est un code de validation formé par autant d'éléments binaires qu'il y a de plans-mémoires,
un troisième signal qui est un code de fonction logique et un quatrième signal qui
est l'adresse de l'octet Oi formée de deux octets. Le sélecteur 62 possède quatre sorties 62', 62", 62'" et 62""
et il est apte à diriger les quatre signaux qu'il reçoit respectivement sur ces quatre
sorties;
- une mémoire 63 à une entrée reliée à la première de ces sorties 62' d'où elle reçoit
l'octet O;, et à une sortie reliée à une connexion 71 ;
- une mémoire 64 à une entrée reliée à la seconde sortie 62", d'où elle reçoit les
éléments binaires formant le code de validation; cette mémoire contient autant de
cellules binaires de mémorisation 64', 64", 64"', ..., qu'il y a de plans-mémoires,
ces cellules possédant chacune une connexion de sortie, respectivement 65, 66, 67,
68, etc. ; ces connexions sont reliées aux entrées de validation de chacun desdits
plans-mémoires, comme on le verra par la suite, lesquels peuvent donc tous être validés
en parallèle;
- une mémoire 70 à une entrée reliée à la quatrième sortie 62"", d'où elle reçoit
les deux octets d'adresse de l'octet Oi et à une connexion de sortie 73.
[0034] L'ensemble 15 peut comprendre encore une mémoire morte programmable 69 (PROM) de
conversion de code, à une entrée reliée à la troisième sortie 62'" du circuit sélecteur
62, d'où elle reçoit un code de fonction logique, et à une sortie 72 délivrant un
code adapté au générateur de fonctions logiques. Mais cette mémoire peut également
être logée dans ce générateur.
[0035] L'organisation d'un plan-mémoire est illustrée sur la fig. 6. Cette mémoire est constituée
de blocs- mémoires 78 associés à des mémoires-tampons 80. Chaque bloc possède une
entrée d'écriture 77', une sortie de lecture 79', une entrée de validation 65' et
enfin une entrée d'adressage 73'. L'entrée 65' est reliée à la connexion 65 provenant
de la mémoire 64 de validation, l'entrée 77' à une connexion 77, la sortie 79' à une
connexion 79 reliée à la mémoire-tampon 80, et l'entrée d'adressage 73' à la connexion
73 issue de la mémoire d'adresse 70.
[0036] Chaque plan-mémoire comprend, en outre, un générateur de fonctions logiques 75 possédant
une entrée de commande 72' reliée à la connexion 72 issue de la mémoire 69, une première
entrée de signal 71' reliée à la connexion 71 issue de la mémoire d'octet 63, une
seconde entrée de signal _76' reliée à une connexion 76 reliée à la mémoire-tampon
80 et une sortie de signal reliée par une connexion 77 à l'entrée 77' d'écriture de
la mémoire.
[0037] Le fonctionnement de cette mémoire est le suivant.
[0038] L'octet d'entrée O
; est véhiculé depuis la mémoire 63 jusqu'au générateur de fonctions logiques 75 par
la connexion 71 alors que l'adresse de cet octet parvient à la mémoire par la connexion
73 en provenance de la mémoire 70. Soit M
; l'octet qui figure déjà dans la mémoire à cette adresse. Cet octet est transmis au
générateur 75 par la connexion 76, lequel dispose alors des deux octets à combiner
O
; et M
;. La combinaison qu'il effectue est déterminée par un code de fonction élaboré dans
le circuit de traitement de données 7 à partir des indications fournies par l'opérateur.
Ce code, après avoir été éventuellement converti dans un circuit 69, est fourni au
générateur par la connexion 72. L'octet résultant de la combinaison de O
; et M
; est ensuite véhiculé par la connexion 77 vers l'entrée 77' des mémoires, et c'est
cet octet qui est écrit. L'écriture sera effective dans les plans-mémoires qui auront
été validés par application d'un signal de validation sur les connexions 65,66, 67,
etc.
[0039] La mémoire se complète par un registre-tampon 81 et par des registres-tampons 82
qui sont reliés aux sorties des blocs 78 et forment un registre à décalage. La connexion
de sortie 83 est dirigée vers le module 12 de commande de visualisation.
[0040] Le processus de combinaison logique entre les octets O
i et M
i va maintenant être précisé. La fonction à réaliser est définie par un code binaire
à 5 bits: l'élément de poids fort détermine les deux temps de cycle qui sont nécessaires
pour la réalisation des diverses fonctions d'effacement, d'écriture par écrasement,
d'écriture par incrustation, de curseur, etc. Le premier temps correspond au bit 0
et le second au bit 1. Les bits restants définissent la fonction logique à réaliser.
[0041] Soit, par exemple, à écrire en incrustation un point dans le plan-mémoire affecté
au bleu. Dans une première opération, on efface ce point dans les trois plans affectés
aux trois couleurs. Pour cela, on forme un octet O
i complémentaire de O
i et on combine 0, avec M
; par une opération logique ET, ce qui fournit un nouvel octet dont tous les éléments
sont nuls. On note cette première opération O
i · M
i → M
i où le point représente l'opération logique ET. Le code de cette fonction ET peut
être noté, par exemple, 0001 et, comme il s'agit du premier temps du cycle, on lui
associe un élément binaire de poids fort 0, ce qui donne finalement le code 00001.
Le sélecteur 62 délivre alors ce code de fonction 00001 à la mémoire 69 par la connexion
74, et les codes de validation des trois plans couleurs à la mémoire 64.
[0042] Dans une seconde opération, il faut écrire le point en question dans le plan-mémoire
affecté au bleu. La mémoire 64 ne valide alors que ce plan; le code de fonction passe
à 10001, le bit de poids fort à 1 indiquant qu'il s'agit du second temps du cycle;
pour ce deuxième temps, le code 0001 correspond à une opération logique OU entre les
octets O
i et M
i, opération notée O
i + M
i → M
i, le signe + indiquant, selon l'usage, l'opération OU. Cela aboutit bien à l'écriture
en incrustation du point dans le plan-mémoire bleu.
[0043] Le tableau rassemble les codes correspondant à quatre fonctions, à savoir:
a) incrustation avec réécriture dans un plan;
b) incrustation d'un noir dans des plans sans réécriture (gomme) ;
c) incrustation avec inversion des couleurs;
d) écriture par octet avec écrasement.
[0044] Le tableau se divise en deux parties: la partie supérieure correspondant au premier
temps du cycle (élément binaire de plus fort poids à 0) et la partie inférieure au
deuxième temps du cycle (élément binaire à 1). Dans chaque partie, les quatre opérations
a, b, c et d précédentes sont représentées avec les opérations logiques effectuées.
Les conventions sur les opérations logiques ont déjà été indiquées, le signe ⊕ correspondant
à l'opération OU-exclusif. Certains codes ne sont pas utilisés et sont libres pour
d'autres fonctions que celles indiquées.
[0045] En plus des avantages déjà soulignés que présente l'invention, celle-ci en procure
un autre en rapport avec la transmission d'informations selon un mode Vidéotex. Cet
aspect de l'invention va maintenant être abordé.
[0046] On connaît le système dit Antiope (Acquisition Numérique et Télévisualisation d'image
Organisées en Pages d'Ecriture), et le système dit Titan (Terminal Interactif de Télétexte
à Appel par Numérotation). Il s'agit essentiellement, pour le premier, d'un système
de Vidéotex diffusé (donc unidirectionnel) permettant d'insérer sur des voies de télévision
des informations alphanumériques organisées en pages et en magazines. Pour le second,
il s'agit d'un système de Vidéotex interactif (donc bidirectionnel) compatible avec
le système Antiope et permettant l'accès à des bases de données (informations générales,
annuaires, etc.) et à des services interactifs (transactions, messages, enseignement)
par le réseau téléphonique.
[0047] Les systèmes de Vidéotex sont essentiellement limités à la transmission et la visualisation
de caractères et de semi-graphiques.
[0048] Le terminal de téléécriture qui a été décrit plus haut, peut, au prix de quelques
adjonctions, remplir également les fonctions de terminal de Vidéotex. Dans cette variante
de réalisation, l'invention permet d'offrir à un utilisateur muni d'un terminal unique,
les deux types de communications, Vidéotex et téléécriture, alors que, auparavant,
l'utilisateur devait posséder deux types de terminaux. De plus, l'invention permet
un troisième type de communication par la combinaison des deux systèmes qui viennent
se compléter l'un l'autre: le Vidéotex offre des possibilités de graphisme total (et
non plus seulement de semi- graphisme) et la téléécriture s'ouvre vers la transmission
de caractères et de graphiques du type Vidéotex.
[0049] Cette variante de réalisation est décrite par la fig. 7.
[0050] Le terminal schématisé sur cette figure comprend des moyens déjà représentés sur
la fig. 3 et qui portent, pour simplifier, les mêmes références. Il comprend en outre:
- un organe 100 de gestion et de mémorisation du mode de fonctionnement; cet organe
commande la jonction 10 et est relié au circuit de traitement de données 7 par une
liaison 101 dont l'état électrique définit ce mode;
- un commutateur de mode 102 relié audit organe 100 à trois positions: téléécriture,
Vidéotex et téléécriture-Vidéotex;
- un clavier alphanumérique à touches 104 relié au circuit de traitement de données
7;
- une mémoire de formes de caractères 106, elle aussi reliée au circuit de traitement
de données 7.
[0051] Ces moyens sont aptes à définir trois modes de fonctionnement pour le terminal:
a) un mode téléécriture dans lequel le clavier 104 et la mémoire de formes de caractères
100 sont rendus inopérants et dans lequel le circuit de traitement de données 7 et
l'organe de mémorisation 11 fonctionnent comme en téléécriture;
b) un mode Vidéotex dans lequel le clavier 104 et la mémoire de formes de caractères
106 sont mis en service et coopèrent avec le système de traitement de données 7, la
jonction 10 et l'organe de mémorisation 11 comme en Vidéotex classique;
c) un mode mixte téléécriture-Vidéotex, dans lequel le terminal passe alternativement
dans te, mode téléécriture et dans le mode Vidéotex, sous la commande de l'organe
de gestion et de mémorisation 100.
[0052] Le fonctionnement du terminal en mode téléécriture seul a été largement décrit plus
haut et ne sera donc pas repris.
[0053] En mode Vidéotex, les informations provenant du réseau de transmission 3 sont codées
aux normes Vidéotex définies dans les documents cités en référence. Le clavier alphanumérique
104 sélectionne les informations transmises par le réseau. Pour cela, les caractères
tapés sur ce clavier parviennent au circuit 7 en code Ascii sur 7 bits d'un octet
(le huitième est un bit de parité). Le circuit 7 transmet directement ces caractères
à la jonction de transmission 10 qui les envoie au réseau 3. Ce dernier contient les
organes de modulation et de démodulation, de sélection des pages et d'adaptation de
vitesse de transmission des informations.
[0054] Dans le cas du Vidéotex en version diffusée, toutes les adaptations concernant la
réception des informations selon les systèmes Didon et Antiope sont connues. Dans
le cas du Vidéotex en version interactive, seul un modulateur-démodulateur est nécessaire.
[0055] Lorsque le rotacteur 20 est dans la position correspondant au mode mixte, la jonction
de transmission 10 passe alternativement dans le mode téléécriture et dans le mode
Vidéotex en fonction des informations que lui fournit le circuit 100 de gestion et
de mémorisation du mode de fonctionnement. Pour cela, ce circuit filtre les données
transitant par la jonction de transmission afin de gérer un automate d'état qui peut
prendre deux états différents:
- un état 1 où les codes transmis représentent des informations de Vidéotex;
- un état 2 où les codes transmis représentent des informations de téléécriture.
[0056] A la mise sous tension, l'automate est dans l'un de ces états, par exemple toujours
dans l'état 1. Il reste dans cet état tant qu'il ne trouve pas, dans les codes transmis,
la suite des trois octets 9B/25/61. Quand ces trois octets se présentent, il passe
dans l'état 2 correspondant à la téléécriture, du code sortie de code téléécriture;
ce code est un octet codé OF envoyé dans l'état synchronisation octet de la transmission
téléécriture.
[0057] Le circuit 100 de gestion et de mémorisation du mode commande donc la jonction 10
en lui indiquant dans quel mode elle doit travailler. De plus, les circuit 100 dialogue
avec le circuit de traitement de données 7 pour indiquer de quel type sont les données
qui lui sont transmises. A cette fin, une liaison 101 indique, par son état électrique,
de quel type sont les données transitant entre 10 et 7. Cette liaison 101 commande
le circuit 7 et précise le mode à utiliser à la réception.
[0058] La commande du mode de fonctionnement du circuit 7 à l'émission est obtenue par discrimination
dans le périphérique fournissant les données sachant que la tablette correspond à
la téléécriture et le clavier alphanumérique au Vidéotex.
[0059] Dans le sens réception, l'organe 100, en décodant les informations reçues par la
jonction 10, commande le mode de fonctionnement. De plus, l'organe 100 élimine les
codes de changement de mode compris dans les informations transitant entre la jonction
10 et le circuit 7.
[0060] Dans le sens émission, à chaque détection de changement de mode de fonctionnement
du circuit 7, l'organe 100 fait émettre, par la jonction 10, les codes nécessaires
de changement de mode.
[0061] Le système dispose d'une mémoire des attributs de visualisation: couleur du caractère,
couleur du fond, taille du caractère, graphique continu ou séparé, fond normal, inversé,
etc. Cette mémoire est adressée par le décodage des commandes des attributs de visualisation.
Elle foùrnit au circuit 7 les informations pour le remplissage de la mémoire de visualisation.
[0062] Le circuit 7 dispose aussi d'une mémoire de déplacement du curseur en coordonnées
(X, Y). Cette mémoire est mise à jour en fonction de l'écriture en mémoire de visualisation
des caractères ou des commandes de déplacement du curseur.
[0063] Ainsi, quand un caractère à visualiser est reçu, le circuit 7 va puiser, dans la
mémoire de formes de caractères 106, les octets à écrire dans les divers plans de
la mémoire. Ces octets sont éventuellement modifiés en fonction des attributs de visualisation.
[0064] Le circuit 7 fournit au dispositif d'écriture- mémoire 15:
- l'adresse d'écriture de l'octet: pour cela il prend les coordonnées (X, Y) du curseur
et les fait transformer par le système de calcul d'adresse 14;
- l'octet à écrire;
- les plans-mémoires à valider ou non en fonction des couleurs de fond et de caractère;
- le code spécial de commande de l'écriture de caractères Vidéotex; ce mode correspond
à une écriture avec effacement de ce qui existait auparavant.
[0065] Le circuit 7 relance cette procédure autant de fois qu'il le faut pour écrire un
caractère. Ainsi, lorsqu'un caractère est codé sur 20 lignes avec 16 points par ligne,
il faut faire quarante écritures d'octets dans les plans-mémoires de visualisation.
[0066] Le dispositif qui vient d'être décrit permet la transmission d'informations destinées
à faire apparaître une surface coloriée de forme quelconque sur un écran.
[0067] Certains dispositifs connus sont équipés de moyens pour reproduire des figures géométriques
comme le carré, le rectangle, le losange, le trapèze, le triangle, le cercle, l'ovale,
etc. Ces surfaces ont pour caractéristique commune qu'elles peuvent être mises facilement
en équation. La limitation à ces surfaces simples est naturellement gênante. Pour
plus de détails, on se reportera à la note technique No 697 du Centre de recherches
sur les communications du Ministère des communications du Canada intitulée: «Description
générale du Telidon, proposition canadienne concernant les systèmes de Vidéotex»,
par H.G. Bown, C.D. O'Brien, W. Sawchuh et J.R. Storey, de décembre 1978 (Ottawa).
[0068] La présente invention permet de remédier à ces inconvénients et donc d'augmenter
la capacité d'information offerte aux usagers, d'améliorer la qualité de l'image et
de limiter la fatigue de l'usager.
[0069] A cette fin, un des plans-mémoires du terminal est utilisé pour une mémorisation
temporaire des informations relative à cette application. En outre, le dispositif
d'acquisition, comme par exemple la tablette graphique, dispose de facilités supplémentaires
pour que l'usager indique sa volonté de remplir l'intérieur, l'extérieur ou les deux,
d'une surface qu'il a délimitée. De plus, le plan-mémoire supplémentaire est organisé
de manière à pouvoir remplir aisément les plans-mémoires contenant les données constituant
l'image synthétique visualisée.
[0070] La surface à colorier peut être décrite par la courbe constituant sa frontière. Les
données représentant cette courbe sont transmises par le réseau ou le canal de transmission;
le codage peut être du type téléécriture, équation de la courbe, suite des coordonnées
des points constituant la courbe. Les données relatives à la frontière de la surface,
après mise en forme par le circuit de traitement, sont rangées dans le plan-mémoire
affecté à cette tâche et suivant une procédure particulière. L'organe de traitement
de données recherche ces informations une fois la transmission finie, afin de mémoriser
les données nécessaires dans les plans constituant la mémoire de l'image à visualiser.
Dès que cette phase est achevée, le plan-mémoire de remplissage redevient disponible
pour toute autre utilisation.
[0071] Dans la description qui suit, il est supposé à titre explicatif que les données transmises
entre les terminaux en communication sont du type téléécriture, ce qui ne nuit en
rien à la généralité de l'invention, mais en facilite l'exposé.
[0072] Un usager du système désire transmettre une surface dont l'intérieur (par exemple)
est d'une couleur choisie. Pour cela, il utilise la tablette graphique pour indiquer
la couleur et la fonction remplissage à l'aide d'un moyen quelconque comme une touche,
un bouton, un interrupteur, etc. Sur cette tablette, il trace uniquement la frontière
de la surface. Cette frontière est une courbe continue et fermée. Son terminal la
transmet sous la forme d'un code numérique établi par le circuit de traitement 7;
la transmission se fait par le réseau ou canal 3. Par exemple, le code de transmission
peut être celui de la téléécriture.
[0073] A la réception, le terminal reçoit les données provenant du réseau 3, sur la jonction
10. Le dispositif de traitement 7 reçoit les données. Dans l'en-tête des données,
un élément binaire positionné indique que la courbe suivante correpond à une surface
coloriée. Tenant compte de cette information, le circuit 7 n'écrit plus les points
de la courbe dans les mémoires de visualisation, par exemple les plans 18,19 et 20,
mais dans un plan-mémoire spécial, par exemple le plan 21. Ce plan-mémoire est organisé
de la même manière que les autres, c'est-à-dire que le même élément binaire correspond
au même point à afficher sur le dispositif de visualisation 6. Cela n'est pas obligatoire,
mais facilite grandement le travail du circuit 7.
[0074] Dans une première phase, le circuit 7 décode les données provenant de la ligne et
met à 1 les éléments binaires du plan 21 correspondant aux points de la frontière.
Il existe plusieurs exceptions à cette règle. Tout d'abord, si le point correspondant
a été écrit précédemment (c'est par exemple le cas d'un point double), ce point doit
être remis à 0. I faut alors privilégier une direction, la verticale ou l'horizontale.
On peut choisir l'horizontale, le raisonnement restant valable si c'est la verticale
qui est choisie. Dans le cas où la frontière a une partie horizontale (cas d'une courbe
possédant un maximum, un minimum ou un point d'inflexion), seul le premier point de
l'horizontale est mis à 1, les autres points étant inchangés. En revanche, le dernier
point de l'horizontale doit être mis à 1 dans le cas d'un extrémum (maximum ou minimum),
mais doit rester inchangé (à zéro) dans le cas d'un point d'inflexion. Pour cela,
le circuit 7 doit mémoriser le dernier point avant l'horizontale et comparer au point
suivant l'horizontale pour savoir s'il y a eu ou non changement de côté de la courbe
par rapport à l'horizontale.
[0075] Tous les points de la frontière étant écrits dans le plan 21 de cette manière, le
circuit 7 passe à la phase de construction et d'affichage de la surface. Pour cela,
le plan 21 est balayé suivant les horizontales à afficher. Le long de chaque horizontale,
un élément binaire à 1 signifie que, à partir de ce point, on traverse la frontière.
Ainsi, si l'on a commencé en début d'une horizontale par l'extérieur, le premier élément
binaire à 1 correspond au passage à l'intérieur et le second à l'extérieur. Un troisième
élément binaire à 1 fait passer à l'intérieur, un quatrième à l'extérieur, etc. Ainsi,
le circuit 7 peut reconstituer la surface et remplir les mémoires 18, 19 et 20 de
visualisation avec les éléments nécessaires selon la procédure déjà décrite.
[0076] Une fois que toutes les horizontales ont été balayées ainsi par le circuit 7, la
surface coloriée est visualisée, et le plan 21 peut être remis à zéro pour une utilisation
ultérieure.
[0077] Si les codes reçus de la ligne ou du canal de transmission 3 ne sont pas de type
téléécriture, il faut adjoindre de nouvelles fonctions au circuit 7 de traitement
des données. Ce circuit 7 doit alors interpréter les codes reçus afin de reconstituer
la suite des coordonnées (X, Y) des points constituant la frontière de la surface.
[0078] Il se peut que la suite des données reçues du réseau 3 ne corresponde pas à une courbe
fermée. Le circuit de traitement 7 détecte cette anomalie du fait que le premier et
le dernier point de la courbe ne coïncident pas. Ce cas peut arriver avec des codes
de téléécriture. Le circuit de traitement 7 ferme alors automatiquement la courbe
en rejoignant le dernier point reçu au premier point reçu par un segment de droite.
Ainsi, les informations contenues dans le plan 21 seront-elles toujours relatives
à une courbe fermée, et donc à la frontière d'une surface.
![](https://data.epo.org/publication-server/image?imagePath=1983/29/DOC/EPNWB1/EP80401266NWB1/imgb0001)
1. Dispositif de transmission numérique et d'affichage de graphismes sur un écran,
comprenant au moins deux terminaux de téléécriture reliés par un réseau de transmission
(3), chaque terminal (5) étant associé à un dispositif d'acquisition de graphismes
(4) et à un organe (6) d'affichage sur un écran, chaque terminal étant organisé autour
d'un circuit (7) de traitement de données numériques relié au dispositif d'acquisition
de graphismes (4) par l'intermédiaire d'une première jonction (9) et au réseau (3)
par l'intermédiaire d'une deuxième jonction (10), le circuit de traitement (7) recevant
de l'une ou l'autre jonction des données numériques comprenant notamment les coordonnées
X et Y des points composant le graphisme et des codes d'affichage ou des informations
permettant de les reconstituer, chaque terminal comprenant encore un organe (11) de
mémorisation de ces données numériques inséré entre le système de traitement de données
(7) et un n module de commande de visualisation (12), ce module commandant l'affichage
des points correspondants par l'organe de visualisation (6), ce dispositif étant caractérisé
en ce que chaque terminal comprend:
a) une pluralité de plans-mémoires (18,19, 20, 21, etc.) comprenant un même nombre
d'éléments binaires de mémorisation, chaque plan-mémoire étant constitué par une mémoire
à accès direct de capacité suffisante pour pouvoir contenir toute l'information correspondant
à une image complète recouvrant l'écran, cette mémoire possédant une entrée d'écriture,
une sortie de lecture, une entrée de validation (65) et une entrée d'adressage (73),
chaque plan-mémoire étant associé à un générateur de fonctions logiques (75) possédant
une entrée de commande (72), une première entrée de signal (71), une seconde entrée
de signal (76) reliée à la sortie de lecture de la mémoire et une sortie de signal
(77) reliée à l'entrée d'écriture de la mémoire, cette sortie véhiculant un mot à
écrire qui est une fonction logique des mots appliqués aux deux entrées (71 ) et (76);
b) un circuit (14) de calcul des adresses des éléments à écriture dans les plans-mémoires,
ce circuit recevant, par l'intermédiaire du circuit (7) de traitement de données,
pour chaque point courant écrit sur le dispositif d'acquisition de graphismes (4),
les coordonnées X et Y de ce point et délivrant un mot binaire P; comprenant un seul élément binaire à 1, ce mot étant appliqué à la première entrée
(71) du générateur (75), et un signal numérique constituant une adresse pour ce mot
P,;
c) un circuit (15) de commande d'écriture et de lecture dans les plans-mémoires comprenant:
c1) un circuit sélecteur (62) à une entrée reliée à la sortie du circuit (7) de traitement
de données d'où elle reçoit quatre signaux: un premier signal qui est un mot Oi pouvant être le mot Pi, un second signal qui est un code de validation formé par autant d'éléments binaires
qu'il y a de plans-mémoires, un troisième signal qui est un code de fonction logique
et un quatrième signal qui est l'adresse dudit mot 0;, le sélecteur (62) possédant quatre sorties et étant apte à diriger les quatre signaux
qu'il reçoit respectivement sur ces quatre sorties,
C2) une mémoire (63) à une entrée reliée à la première de ces sorties, d'où elle reçoit
le mot 0;, et à une sortie reliée à l'entrée de signal du générateur de fonctions logiques
(75),
c3) une mémoire (64) à une entrée reliée à la seconde sortie, d'où elle reçoit les éléments
binaires formant le code de validation, cette mémoire contenant autant de cellules
binaires de mémorisation qu'il y a de plans-mémoires, ces cellules étant reliées chacune
à une connexion de sortie, respectivement (65), (66), (67), (68), ..., elles-mêmes
reliées aux entrées de validation de chacun desdits plans-mémoires, ces plans-mémoires
pouvant donc être tous validés en parallèle,
c4) une mémoire (70) à une entrée reliée à la quatrième sortie d'où elle reçoit l'adresse
du mot Oi et à une sortie (73) reliée aux entrées d'adressage des plans-mémoires,
ces moyens a, b et c permettant l'accès simultané à plusieurs plans-mémoires validés
en parallèle pour y écrire des informations binaires à l'adresse voulue en tenant
compte des informations déjà écrites à cette adresse selon des fonctions prédéterminées.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe d'affichage
(6) est un récepteur de télévision à 512 lignes de 768 points visualisables et en
ce que chaque plan-mémoire a une capacité de 48 K-octets (K = 1024), les mots 0; et M; entrant et écrit dans les plans-mémoires étant des octets comprenant un seul élément
binaire 1, l'adressed'un tel octet dans la mémoire étant repérée par un mot de 16
éléments binaires (2 octets).
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les normes de l'organe
de visualisation (6) étant différentes de celles du dispositif d'acquisition (4),
le circuit de calcul d'adresse comprend une mémoire morte programmable (56, 56') qui
reçoit les coordonnées X et Y des points écrits dans le dispositif d'acquisition et
qui délivre des coordonnées transformées X' et Y' correspondant aux normes de l'organe
de visualisation, le calcul de l'adresse s'effectuant à partir desdites coordonnées
X' et Y'.
4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre,
soit dans l'ensemble (15) d'écriture et de lecture, soit dans le générateur de fonctions
logiques (75), une mémoire morte programmable (69) de conversion de code, à une entrée
reliée à la troisième sortie du circuit sélecteur (62) d'où elle reçoit un code de
fonctions logiques, et à une sortie (72) délivrant un code adapté au générateur de
fonctions logiques (75).
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que
trois des plans-mémoires sont affectés à la mémorisation des données correspondant
à des graphismes respectivement dans les trois couleurs primaires, rouge, vert, bleu.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'un quatrième plan-mémoire
est affecté à la mémorisation des graphismes même après effacement complet de l'écran.
7. Dispositif de transmission numérique et d'affichage de graphismes et/ou de caractères
selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que chaque terminal
comprend en outre:
- un organe (100) de gestion et de mémorisation du mode de fonctionnement, cet organe
commandant la jonction (10) et étant relié au circuitde traitement de données (7)
par une liaison dont l'état électrique dépend de ce mode;
- un commutateur de mode (102) à trois positions relié audit organe (100);
- un clavier alphanumérique à touches (104) relié au circuit de traitement de données
(7);
- une mémoire de formes de caractères (106) reliée au circuit de traitement de données
(7), ces moyens étant aptes à définir trois modes de fonctionnement pour le terminal:
a) un mode téléécriture dans lequel le clavier (104) et la mémoire de formes de caractères
(106) sont rendus inopérants et dans lequel le circuit de traitement de données et
l'organe de mémorisation (11 ) fonctionnent comme en téléécriture;
b) un mode Vidéotex dans lequel le clavier (104) et la mémoire de formes de caractères
(106) sont mis en service et coopèrent avec le système de traitement de données, la
jonction (10) et l'organe de mémorisation (11) comme en Vidéotex classique;
c) un mode mixte téléécriture-Vidéotex, dans lequel le terminal passe alternativement
dans le mode de téléécriture et dans le mode Vidéotex sous la commande de l'organe
de gestion et de mémorisation (100) qui filtre les données transitant par la jonction
(10) et détermine, à partir de la nature de ces données, l'état de fonctionnement
du terminal.
8. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'un plan-mémoire supplémentaire
est affecté à la mémorisation des informations relatives à la définition d'une courbe
fermée délimitant une surface, le système de traitement de données (7) étant apte
à traiter ces informations pour commander l'affichage de l'intérieur et/ou de l'extérieur
de cette courbe selon une couleur déterminée.
1. Einrichtung zur digitalen Übertragung und zur Anzeige von Schrift- und Linienzügen
auf einem Bildschirm, mit mindestens zwei Teleschreib-Endstationen, die durch ein
Übertragungsnetz (3) verbunden sind, wobei jede Endstation (5) einer Erfassungseinrichtung
(4) für Schrift- und Linienzüge und einer Einrichtung (6) zur Anzeige auf einem Bildschirm
zugeordnet und um einen Verarbeitungsschaltkreis (7) für Zahlenangaben organisiert
ist, der über eine erste Verbindungseinrichtung (9) mit der Erfassungseinrichtung
für Schrift- und Linienzüge und über eine zweite Verbindungseinrichtung (10) mit dem
Netz (3) verbunden ist, wobei der Verarbeitungsschaltkreis (7) von der einen oder
anderen Verbindungseinrichtung Zahlenangaben erhält, welche insbesondere die Koordinaten
X und Y der die Schrift- und Linienzüge bildenden Punkte und Anzeigekode oder Informationen
umfassen, die deren Wiederherstellung ermöglichen, wobei jede Endstation ferner eine
zwischen dem Verarbeitungsschaltkreis (7) für die Zahlenangaben und einer Steuereinheit
(12) für die Sichtbarmachung eingefügte Speichereinrichtung (11) für diese Zahlenangaben
aufweist, wobei diese Einheit das Anzeigen der entsprechenden Punkte mittels der Einrichtung
(6) zur Anzeige steuert, dadurch gekennzeichnet, dass die Endstation umfasst:
a) eine Vielzahl von Ebenen-Speichern (18,19, 20, 21 usw.), die eine gleiche Anzahl
von binären Speicherelementen aufweisen, wobei jeder Ebenen-Speicher von einem Speicher
mit direktem Zugriff gebildet ist, der eine zur Aufnahme der gesamten, einem vollständigen,
den Bildschirm überdeckenden Bild entsprechenden Information ausreichende Speicherkapazität
aufweist, wobei dieser Speicher einen Schreibeingang, einen Leseausgang, einen Eingang
(65) zum Gültigmachen und einen Adressierungseingang (73) aufweist, und wobei jedem
Ebenen-Speicher einem Logikfunktionsgenerator (75) zugeordnet ist, welcher einen Steuereingang
(72), einen ersten Signaleingang (71), einen zweiten Signaleingang (76), der mit dem
Leseausgang des Speichers verbunden ist, und einen mit dem Schreibeingang des Speichers
verbundenen Signalausgang (77) aufweist, welcher ein zu schreibendes Wort überträgt,
das eine logische Funktion der an die zwei Eingänge (71) und (76) gegebenen Wörter
ist;
b) einen Schaltkreis (14) zum Berechnen der Adressen der in die Ebenen-Speicher einzuschreibenden
Elemente, wobei dieser Schaltkreis über den Verarbeitungsschaltkreis (7) für Zahlenangaben
für jeden auf der Erfassungseinrichtung (4) für Schrift- und Linienzüge laufend geschriebenen
Punkt die Koordinaten X und Y dieses Punktes erhält und ein Binärwort Pi, welches ein einziges Binärelement mit 1, welches an den ersten Eingang (71) des
Generators (75) gegeben wird, und ein Digitalsignal liefert, welches eine Adresse
für dieses Wort Pi darstellt;
c) einen Steuerschaltkreis (15) zum Schreiben und Lesen in bzw. aus den Ebenen-Speichern,
der umfasst:
c1) einen Wählschaltkreis (62) mit einem mit dem Ausgang des Verarbeitungsschaltkreises
(7) für Zahlenangaben verbundenen Eingang, von dem er vier Signale erhält: Ein erstes
Signal, welches ein Wort O; ist, das das Wort P; sein kann, ein zweites Signal, welches ein Code zum Gültigmachen ist, der durch so
viele Binärelemente gebildet ist, wie Ebenen-Speicher vorhanden sind, ein drittes
Signal, welches ein Logikfunktionscode ist, und ein viertes Signal, welches die Adresse
des Wortes 0; ist, wobei der Wählschaltkreis (62) vier Ausgänge besitzt und die vier Signale, welche
er erhält, entsprechend an die vier Ausgänge führen kann,
c2) einen Speicher (63) mit einem mit dem ersten dieser Ausgänge verbundenen Eingang,
von welchem Ausgang er das Wort O; erhält, und mit einem mit dem Signaleingang des Logikfunktionsgenerators (75) verbundenen
Ausgang,
c3) einen Speicher (64) mit einem mit dem zweiten Ausgang verbundenen Eingang, von welchem
Ausgang er die den Code zum Gültigmachen bildenden Binärelemente erhält, wobei dieser
Speicher so viele binäre Speicherzellen aufweist, wie Ebenen-Speicher vorhanden sind,
und jede der Zellen mit einer Ausgangsverbindung (65, 66, 67 bzw. 68) verbunden ist,
die selbst mit den Eingängen zum Gültigmachen eines jeden der Ebenen-Speicher verbunden
sind, die daher alle parallel gültig gemacht werden können,
c4) einen Speicher (70) mit einem mit dem vierten Ausgang verbundenen Eingang, von welchem
Eingang er die Adresse des Wortes O; erhält, und mit einem mit den Adressierungseingängen der Ebenen-Speicher verbunden
Ausgang (73),
wobei diese Mittel a, b und c den gleichzeitigen Zugang zu mehreren, parallel gültig
gemachten Ebenen-Speichern ermöglichen, um dort Binärinformationen an der erwünschten
Adresse einzuschreiben, wobei bereits an dieser Adresse eingeschriebene Informationen
gemäss vorbestimmten Funktionen berücksichtigt werden.
2. Einrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Einrichtung (6) zur
Anzeige ein Fernsehempfänger mit 512 Zeilen zu 768 sichtbaren Punkten ist, und dass
jeder Ebenen-Speicher eine Kapazität von 48 K Byts zu 8 Bits (K = 1024) aufweist,
wobei die in die Ebenen-Speicher eingegebenen und eingeschriebenen Wörter O; und M; Byts zu 8 Bits sind, die nur ein einziges Binärelement mit 1 aufweisen, und die Adresse
eines solchen Byts zu 8 Bits in dem Speicher durch ein Wort von 16 binären Elementen
(2 Byts zu 8 Bits) festgelegt ist.
3. Einrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Normen der Einrichtung
(6) zur Anzeige von derjenigen der Erfassungseinrichtung (4) unterschiedlich sind,
dass der Kreis zum Berechnen der Adressen einen programmierbaren Lesespeicher (56,
56') umfasst, der die Koordinaten X und Y der mit der Erfassungseinrichtung geschriebenen
Punkte erhält und transformierte Koordinaten X' und Y' liefert, welche den Normen
der Einrichtung zur Anzeige entsprechen, und dass die Adressenberechnung aufgrund
dieser Koordinaten X' und Y' durchgeführt wird.
4. Einrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Einrichtung ferner
entweder in der Schreib- und Leseeinheit (15) oder in dem Logikfunktionsgenerator
(75) einen programmierbaren Lesespeicher (69) zur Codeumwandlung aufweist, der einen
mit dem dritten Ausgang des Wählschaltkreises (62) verbundenen Eingang, von welchem
Ausgang er einen Logikfunktionscode erhält, und einen Ausgang (72) aufweist, welcher
einen an den Logikfunktionsgenerator (75) angepassten Code liefert.
5. Einrichtung nach irgendeinem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass
drei der Ebenen-Speicher für das Speichern der Zahlenangaben eingesetzt sind, die
bei den Schrift- und Linienzügen den drei Grundfarben rot, grün bzw. blau entsprechen.
6. Einrichtung nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass ein vierter Ebenen-Speicher
zum Speichern der Schrift- und Linienzüge selbst nach dem vollständigen Auslöschen
des Bildschirmes eingesetzt ist.
7. Einrichtung zur digitalen Übertragung und Anzeige von Schrift- und Linienzügen
und/oder Schriftzeichen, nach irgendeinem derAnsprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet,
dass die Endstation ferner umfasst:
- eine Einrichtung (100) zur Steuerung und zum Speichern der Betriebsart, wobei diese
Einrichtung die Verbindungseinrichtung (10) steuert und mit dem Verarbeitungsschaltkreis
(7) über eine Verbindung verbunden ist, deren elektrischer Zustand von dieser Betriebsart
abhängt;
- einen Betriebsartenschalter (102) mit drei Stellungen, welcher mit der genannten
Einrichtung (100) verbunden ist;
- ein alphanumerisches Tastenfeld (104), welches mit dem Verarbeitungsschaltkreis
(7) für die Zahlenangaben verbunden ist;
- einen Speicher für die formen der Schriftzeichen (106), der mit dem Verarbeitungsschaltkreis
(7) für die Zahlenangaben verbunden ist,
wobei mit diesen Mitteln drei Betriebsarten für die Endstation festlegbar sind:
a) eine Teleschreib- Betriebsart, bei der das Tastenfeld (104) und der Speicher für
die Formen der Schriftzeichen (106) ausser Betrieb gesetzt sind und der Verarbeitungsschaltkreis
für die Zahlenangaben und die Speichereinrichtung (11) als Teleschreiber arbeiten;
b) eine Betriebsart Videotex, bei der das Tastenfeld (104) und der Speicher für die
Formen der Schriftzeichen (106) in Betrieb sind und mit dem System zum Verarbeiten
der Zahlenangaben, der Verbindungseinrichtung (10) und der Speichereinrichtung (11)
wie bei dem klassischen Videotex zusammenarbeiten;
c) eine gemischte Betriebsart Teleschreib-Videotex, bei der die Endstation wechselnd
in die Betriebsart Teleschreiben und in die Betriebsart Videotex durch die Steuerung
der Einrichtung zum Steuern und Speichern (100) gelangt, die die durch die Verbindungseinrichtung
(10) übertragenen Zahlenangaben filtert und aufgrund der Art dieser Zahlenangaben
die Arbeitsweise der Endstation bestimmt.
8. Einrichtung nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass ein zusätzlicher Ebenen-Speicher
zum Speichern der Informationen eingesetzt ist, die eine eine Fläche begrenzende,
geschlossene Kurve festlegen, wobei das Verarbeitungssystem (7) für die Zahlenangaben
diese Informationen verarbeiten kann, um die Anzeige des Inneren und/oder des Äusseren
dieser Kurve entsprechend einer vorbestimmten Farbe zu steuern.
1. Device for the digital transmission and display of graphics on a screen, comprising
at least two tele-facsimile terminals connected by a transmission network (3), each
terminal (5) being associated with a graphics-acquisition means (4) and a display
means (6) having a screen, each terminal being organized around a digital data-processing
circuit (7) connected to the graphics-acquisition means (4) by way of a first interface
(9) and to the network (3) by way of a second interface (10), the processing circuit
(7) receiving, from one or other interface, digital data comprising more particularly
the X, Y co-ordinates of the points comprising the graphics, and the display code
or information permitting reconstitution thereof, each terminal additionally comprising
a memory (11) for said digital data, connected between the data-processing circuit
(7) and a display command module (12), said module commanding display of corresponding
points by the display means (6); said device being characterized in that each terminal
comprises:
(a) a plurality of memory units (18, 19, 20, 21, etc.) comprising the same number
of binary storage elements, each memory unit comprising a direct-access storage of
sufficient capacity to hold all the information corresponding to an image completely
covering the screen, said storage having a write-in input, a read-out output, a validation
input (65) and an addressing input (73), each memory unit being associated with a
logic function generator (75) having a command input (72), a first signal input (71),
a second signal input (76) connected to the read-out output of the storage, and a
signal output (77) connected to the write-in input of the storage, said output carrying
a writing-signal which is a logic function of the signals supplied to the two inputs
(71) and (76);
(b) a circuit (14) for determining the addresses of elements to be written into the
memory units, said circuit receiving, by way of data-processing circuit (7), the X,
Y co-ordinates for each point written on to the graphics-acquisition means (4), and
delivering a binary word P; comprising a single bit 1, said word being supplied to the first input (71) of generator
(75), and a digital signal constituting an address for the word Pi;
(c) a command circuit (15) for writing into and reading out of the memory unit comprising:
(c1) a selector circuit (62) with an input corrected to the output of data-processing
circuit (7) from which it receives four signals:
- a first signal which is a world Oi, for instance the word Pi,
- a second signal which is a validation code formed by as many bits as there are memory
units,
- a third signal which is a logic function code, and
- a fourth signal which is an address for the said word Oi, the selector (62) having four outputs and being adapted to direct the four signals
that it receives to respective ones of the four outputs;
(c2) a storage (63) having an input connected to the first of said outputs, from which
it receives the word Oi, and an output connected to the signal input of logic function generator (75);
(c3) a storage (64) having an input connected to the second output, from which it receives
the bits forming the validation code, said storage containing as many binary memory
cells as there are memory units, each cell being connected to a respective output
terminal (65), (66), (67), (68), ..., themselves connected to validation inputs of
each of said memory units, said memory units being thereby validated in parallel;
(c4) a storage (70) having an input connected to the fourth output, from which it receives
the address of word Oi, and an output (73) connected to the address inputs of the memory units;
said means (a), (b) and (c) permitting simultaneous access to a plurality of memory
units validated in parallel to write binary information into a desired address, taking
account of information already written into said address according to predetermined
functions.
2. Device according to claim 1, characterized in that the display means (6) is a television
receiver having 512 lines of 768 visualizable points, and in that each memory unit
has a capacity of 48 K bytes (octets) (K = 1024), the words 0; and M; entering and written into the memory units being bytes comprising a single bit 1,
the address of such a byte in the storage being fixed by a 16-bit word (2 bytes).
3. Device according to claim 1, characterized in that the standards of the display
means (6) are different from those of acquisition means (4), the address-determination
circuit comprising a programmable passive memory (56, 56') receiving X, Y of points
written into the acquisition means and delivering transformed co-ordinates X' and
Y' corresponding to the standards of the display means, the determination of the address
being carried out from said co-ordinates X' and Y'.
4. Device according to claim 1, characterized in that it additionally comprises, either
in the reading- writing assembly (15), or in the logic function generator (75), a
programmable passive memory (69) for code correction, having an input connected to
the third output of circuit-selector (62) from which it receives a logic function
code, and an output (72) delivering an adapted code to the logic function generator
(75).
5. Device according to any one of claims 1 to 4, characterized in that three of the
memory units are dedicated to the storage of data corresponding respectively to graphics
in the three primary colours, red, green and blue.
6. Device according to claim 5, characterized in that a fourth memory unit is dedicated
to the storage of the same graphics after the screen is completely cleared.
7. Device for the digital transmission and display of graphics and/or characters according
to any one of claims 1 to 6, characterized in that each terminal additionally comprises:
- means (100) for the control and storage of the mode of functioning, said means commanding
the interface (10) and being connected to the data-processing circuit (7) by a linkage
whose electrical state depends on the mode;
- a three-position mode-selector switch (102) connected to said means (100);
- an alphanumeric keyboard (104) connected to the data-processing circuit (7), and
- a storage of character forms (106) connected to the data-processing circuit (7),
said means being adapted to define three modes of functioning for the terminal :
(a) a tele-facsimile mode in which the keyboard (104) and the character-form storage
(106) are rendered inoperative, and in which the data-processing circuit and the memory
(11) function as a tele-facsimile system;
(b) a Videotex mode in which the keyboard (104) and the character-form storage (106)
are operative, and co-operate with the data-processing system, the interface (10)
and the memory (11) as a conventional Videotex, and
(c) a mixed tele-facsimile-Videotex mode in which the terminal alternates between
the tele-facsimile mode and the Videotex mode under the command of the control and
storage means (100) which filters data passing through the interface (10) and determines,
from the nature of said data, the mode of functioning of the terminal.
8. Device according to claim 5, characterized in that a supplementary memory unit
it dedicated to the storage of information relative to the definition of a closed
curve delimiting a surface, the data-processing system (7) being adapted to process
this information to command the display of the interior and/or the exterior of said
curve in a predetermined colour.