[0001] La présente invention est du domaine du travail mécanique de tôles et plus particulièrement
de leur cintrage le long de génératrices par pressage entre des roues ; elle a plus
particulièrement pour objet une machine dite rouleuse destinée à effectuer une tel
travail et plus spécialement une rouleuse du type à rouleaux crénelés destinée au
cintrage de tôles assez épaisses utilisées dans les récipients sous pression, ce type
de rouleuse ayant l'avantage de courber sur la quasi-totalité de sa longueur la tôle
qui lui est soumise. Les rouleuses connues du type précité sont dans leur généralité
constituées d'un rouleau d'appui autour duquel la tôle sera cintrée, d'un couple de
rouleaux crénelés d'assez petits diamètres, dont les créneaux en rouleaux de l'un
sont intercalés avec les rouleaux en créneaux de l'autre de manière à présenter à
la tôle à cintrer des points de tangence très rapprochés
/et un rouleau presseur de diamètre beaucoup plus grand que celui des rouleaux crénelés
destinés à presser les rouleaux crénelés contre la tôle.
[0002] Dans ce type de rouleuse dans lequel l'effort de cintrage de la tôle est considérable
puisque les points de tangence sont très rapprochés, l'effort est essentiellement
supporté par le rouleau presseur ; les axes des rouleaux crénelés sont en général
entretoisés en plusieurs points mais les entretoises n'ont pour but que d'éviter l'écartement
des axes. En général aussi et pour des raisons de simplicité de construction, les
rouleaux crénelés et.leurs rouleaux presseurs sont fixes par rapport au bâti de la
machine, le rayon de courbure de la tôle cintrée est ajustée par le déplacement du
rouleau d'appui. Une machine de ce type est décrite dans le brevet 2 411 647 (JAMr4ES).
[0003] Les rouleuses du type précité, bien qu'elles se soient avérées très efficaces dans
la fabrication à cadence élevée des récipients cylindriques sous pression tels que
bouteilles de gaz comprimées, ballons d'eau chaude, etc. présentent toutefois deux
inconvénients.
[0004] Un premier inconvénient résulte du fait que les tôles présentées à la rouleuse peuvent
avoir des épaisseurs différentes et cela en raison des tolérances du du laminage antérieur
; or, en raison du rapprochement des points de tangence des rouleaux, une faible variation
d'épaisseur a pour effet d'entraîner une variation importante du rayon de courbure
; le remède consisterait à régler au fur et à mesure de la succession des tôles l'écartement
entre les rouleaux crénelés et le rouleau d'appui, mais de telles interventions sont
difficilement compatibles avec la production à cadence élevée ; on préfère donc en
général accepter les tôles avec un rayon de courbure trop grand ou trop petit et reporter
la difficulté au poste de soudage ultérieur.
[0005] Un second inconvénient résulte du fait que ces rouleuses étant destinées à travailler
des tôles plus ou moins épaisses, l'épaisseur de ces tôles impose des efforts considérables
auxrouleaux,efforts que se traduisent par une flexion de ceux-ci et principalement
du rouleau d'appui ; il en résulte que le rayon de courbure varie de façon assez importante,
et cela d'autant plus que la tôle est plus épaisse, entre les bords et le milieu de
la tôle courbée, celle-ci prenant une forme en "tonneau". Cet inconvénient est plus
important que le précédent car il est assez difficile de rattraper une telle déformation.
[0006] La présente invention a pour but général de permettre l'obtention de tôles recourbés
en forme de cylindres beaucoup plus réguliers et uniformes que les cylindres obtenus
avec les rouleuses de l'art antérieur, et cela avec les cadences exigées par la production
en série.
[0007] Selon la présente invention, une machine dite-rouleuse destinée au cintrage de tôles,
du type comportant un rouleau dit d'appui, une double pluralité de rouleaux crénelés,
les créneaux des rouleaux de la première pluralité alternant avec ceux de la seconde
pluralité, les créneaux des rouleaux de la première pluralité étant partiellement
imbriqués avec ceux de l'autre pluralité, les rouleaux crénelés d'une même pluralité
étant sensiblement co-axiaux, chaque rouleau crénelé étant supporté à ses extrémités
par des paliers solidaires d'un châssis mobile de la machine
let un rouleau dit presseur supporté à ses extrémités par ledit châssis mobile et destiné
à être en contact permanent avec les rouleaux crénelés de chacune des pluralités,
la tôle à rouler étant destinée à être introduite entre les rouleaux crénelés et le
rouleau d'appui, le rouleau presseur servant à presser les rouleaux crénelés contre
la tôle, une telle disposition ayant pour effet de réduire au maximum la partie non
cintrée de la tôle roulée, comporte, selon une première caractéristique générale,des
moyens pour repérer de façon précise la position de la face de la tôle en regard des
rouleaux crénelés, par rapport au plan commum de tangence de rouleaux crénelés en
regard de ladite tôle,et des moyens pour, les positions relatives de la face de la
tôle et du plan de tangence ayant été repérées, rapprocher d'une distance déterminée,
fonction du rayon de courbure à obtenir pour la tôle roulée, l'ensemble du châssis
mobile.
[0008] Il résulte de la caractéristique précitée que quelle que soit l'épaisseur de la tôle
à rouler, dans la limite habituelle des tolérances dimensionnelles de ces produits,
le rayon de courbure de la tôle roulée sera sensiblement constant.
[0009] De préférence lesdits moyens pour repérer la position relative du plan de tangence
et de la face de la tôle sont constitués par un palpeur en forme de levier comportant
un petit bras, un grand bras et un axe de pivot, l'extrémité du petit bras constituant
le nez de pal- page et étant disposé dans le plan sécant des rouleaux crénelés, le
pivot étant formé par l'axe d'un rouleau crénelé, et l'extrémité du grand bras comportant
d'une part des moyens de détection de pivotement et d'autre part des moyens pour provoquer
l'escamotage du nez.
[0010] De préférence lesdits moyens pour rapprocher le châssis mobile du rouleau d'appui
sont constitués par une pluralité de couples de cales pentées, l'une des cales d'un
couple étant solidaire dudit châssis mobile, l'autre cale du couple étant solidaire
d'un bâti général de la machine, les arêtes de dièdre de chaque cale étant perpendiculaires
au dit plan défini par les axes du rouleau presseur et du rouleau d'appui, et par
des moyens pour déplacer parallèlement à lui-même le châssis mobile et parallèlement
à l'axe du rouleau presseur.
[0011] Il résulte de cette caractéristique secondaire que, l'angle de dièdre des cales étant
suffisamment petit (environ ,8%) , le rapprochement du châssis mobile et du rouleau
d'appui peut être ajusté de façon précise (environ au dixième de millimètre).
[0012] Suivant une seconde caractéristique générale, la rouleuse de l'invention incorpore
des moyens pour infléchir en son centre de façon réglable le rouleau presseur en direction
des rouleaux crénelés, les paliers de ces derniers étant supportés par le châssis
mobile au moyen de supports légèrement flexibles.
[0013] Il résulte de cette seconde caractéristique générale en premier lieu que l'action
des galets de réaction a pour effet d'infléchir le plan de tangence des rnu- leaux
crénelés, de manière telle qu'ils épousent la flèche imposée au rouleau d'appui ;
il résulte en second lieu que la distance comprise entre le plan de tangence des rouleaux
presseurs et le rouleau d'appui est constant le long d'une génératrice du rouleau
d'appui ; il en résulte finalement que le rayon de courbure de la tôle est constant
sur toute sa largeur.
[0014] De préférence lesdits moyens pour infléchir sont constitués par au moins un couple
de galets, dits de réaction, prenant appui d'une part sur le rouleau d'appui à l'opposé
des rouleaux crénelés et d'autre part sur le châssis mobile, lesdits galets étant
montés rotatifs sur des paliers pouvant être rapprochés ou écartés l'un de l'autre
par des moyens dits de réglage de flèche selon une direction perpendiculaire au plan
défini par les axes du rouleau d'appui et du rouleau presseur.
[0015] De préférence encore lesdits moyens de réglage de flèche incorporent une vis à deux
pas inverses l'un de l'autre, ladite vis étant manoeuvrable depuis l'extérieur du
bâti à travers lequel elle passe par une lumière longitudinale, chaque pas de la vis
engrenant dans un alésage taraudé de chacun des paliers desdits couples de paliers.
[0016] Selon une forme préférée de réalisation d'une rouleuse à rouleaux crénelés conforme
à l'invention le châssis mobile a la forme d'une poutre en U dont l'ouverture est
dirigée vers le rouleau d'appui ; le bâti général de la machine a une structure générale
de poutre en forme de H dont l'un des évidements est destiné à loger ledit châssis
mobile ; l'unedes cales pentées de chaque couple est solidaire de l'entretoise de
ladite poutre en H tandis que l'autre cale pentée du couple est solidaire du dos de
ladite poutre en U constitutive du châssis mobile. Les paliers supportant les galets
de réaction sont guidés en translation à l'intérieur du châssis . mobile par le moyen
de glissières en queue d'aronde perpendiculaires à la direction longitudinale dudit
châssis mobile.
[0017] Toujours suivant la forme préférée de réalisation le bâti a la forme générale d'un
portique dont ladite poutre en H constitue la partie supérieure, l'entretoise de cette
poutre étant horizontale, ledit bâti mobile étant logé au-dessous de l'entretoise
de manière telle que les rouleaux crénelés soient situés au-dessous du rouleau presseur,
le rouleau d'appui étant lui-même au-dessous des rouleaux crénelés ; il résulte de
cette structure en H de la partie supérieure du bâti que celui-ci offre la très grande
rigidité nécéssitée pour l'importance des efforts de cintrage.
[0018] Le châssis mobile est maintenu suspendu dans l'évidement de la poutre en H par le
moyen d'un couple de tirants à ressort dont le pied de chacun passe à travers une
lumière oblongue du dos dudit châssis mobile.
[0019] La présente invention sera mieux comprise et des détails en relevant apparaîtront
à la description qui va être faite de la forme préférée de réalisation de l'invention
en relation avec les figures des planches annexées dans lesquelles :
- la fig.1 est une coupe partielle par un plan longitudinal vertical médian de la
rouleuse,
- la fig.2 est une coupe de la partie supérieure de la même par un plan transversal,
- la fig.3 est une élévation de côté de la même,
- la fig.4 est une élévation vue en bout de la même, et
- la fig.5 est un schéma explicatif du fonctionnement du palpeur de la rouleuse des
figures précédentes.
[0020] Sur les fig. 1, 3 et/ou 4, une rouleuse à rouleaux crénelés conforme à l'invention
comprend un bâti général 1 composé d'une poutre supérieure horizontale 2 et de jambages
3 et 4 conférant au bâti une forme générale de portique en trépied ; une armoire 4'de
contrôle et de commande est disposée contre le jambage arrière 3.
[0021] Les organes spécifiquement plus fonctionnels sont illustrés plus particulièrement
par les fig.l et 2, ces organes comprennent un rouleau d'appui 6 monté rotatif dans
les paliers solidaires du bâti, le palier arrière 7 étant solidaire du jambage arrière
3 tandis que le palier avant 8 est supporté par l'extrémité avant de la poutre 2 par
le moyen d'un voile mince 9 présentant une très grande résistance à la traction ;
le voile 9 permet le retrait des cylindres roulés. Le rouleau 6 est entraîné depuis
son extrémité logée dans le palier 7;dans l'évidement inférieur 10 de la poutre en
H 2 est logé un châssis mobile 11 à profil en U ; le châssis mobile 11 supporte et
loge des rouleaux crénelés 12 et 13 à créneaux intercalés, un rouleau presseur 14
et des galets de réaction 16 et 17.
[0022] Sur la fig.2, les rouleaux crénelés 12 et 13 sont supportés à la partie inférieure
du châssis mobile et entretoisés entre eux par des supports légèrement flexible 18.
[0023] Les galets de réaction 16 et 17 sont supportés par le châssis mobile par l'intermédiaire
de paliers tels que 19 et 20 pouvant être rapprochés l'un de l'autre par le moyen
d'une vis 22 à deux pas inverses, manoeuvrable depuis l'extérieur du bâti par un volant
23 ; le châssis mobile 11 est suspendu dans l'évidement 10 du châssis 2 par le moyen
de tirants 26 à ressort 27, logés sous un capot 25, dont le pied 28 passe à travers
une lumière 29 du dos 30 du châssis mobile ; des cales pentées telles que 31 solidaires
du dos du châssis mobile servent d'appui à des cales pentées 32 solidaires de l'entretoise
33 de la poutre en H 2;ces cales pentées
Jnt un angle de dièdre de 4 à 5° (8 %).
[0024] Des moyens tels que vérins hydrauliques 34, ou à vis, permettent le déplacement longitudinal
du châssis mobile 11 et, par le jeu des cales pentées glissant l'une contre l'autre,
son déplacement démultiplié et précis dans un plan vertical ; des couples de cales
pentées tels que 31 et 32 sont disposés en plusieurs points du dos 30 du châssis mobile.
[0025] Sur la fig.5 un palpeur en forme de levier comporte un petit bras 40, un grand bras
41 et a son pivot constitué par l'axe 42 d'un rouleau crénelé tel que 12 ; l'extrémité
43 du petit bras 40 constitue le nez de pal- page ; celui-ci est disposé dans le plan
sécant 44 des rouleaux crénelés 12 et 13 et dépasse le plan 46 commun de tangence
des rouleaux 12 et13 d'environ un millimètre.
[0026] A l'extrémité du grand bras 41 est diposé un moyen de détection de pivotement tel
que microcontact 47 ; en raison de la position du point de basculement du microcontact
et de la multiplication du bras de levier,des variations de position de l'ordre du
centième de millimètre du nez 43 peuvent être détectées ; on peut donc repérer de
façon extrêmement précise la position de la face 48 de la tôle par rapport au plan
46. Des moyens de manoeuvre tels que vérins 49 permettent d'escamoter le nez lors
de l'introduction de la tôle ou pendant son cintrage.
[0027] Un tel palpeur est de préférence disposé au voisinage de la partie médiane de la
rouleuse ; il peut être associé à des moyens automatiques de commande de l'abaissement
du châssis mobile, ces moyens automatiques pouvant être soit analogiques soit numériques.
[0028] Bien que l'on ait décrit et représenté une forme préférée de réalisation de l'invention,
il doit être compris que cette forme n'est pas limitative de la portée de l'invention
qui est définie par les caractéristiques prises séparément ou en combinaison, énoncées
plus haut d'une manière générale.
l.- Machine dite rouleuse destinée au cintrage de tôles, du type comportant un rouleau
dit d'appui, une double pluralité de rouleaux crénelés, les créneaux des rouleaux
de la première pluralité alternant avec ceux de la seconde pluralité, les créneaux
des rouleaux de la première pluralité étant partiellement imbriqués avec ceux de l'autre
pluralité, les rouleaux crénelés d'une même pluralité étant sensiblement co-axiaux,
chaque rouleau crénelé étant supporté à ses extrémités par des paliers solidaires
d'un châssis mobile de la machine et un rouleau dit presseur supporté à ses extrémités
par ledit châssis mobile et destiné à être en contact permanent avec les rouleaux
crénelés de chacune des pluralités, la tôle à rouler étant destinée à être introduite
entre les rouleaux crénelés et le rouleau d'appui le rouleau presseur servant à presser
les rouleaux crénelés contre la tôle, une telle disposition ayant pour effet de réduire
au maximum la partie non cintrée de la tôle roulée, caractérisée :
par des moyens pour repérer de façon précise la position de la face de la tôle en
regard des rouleaux crénelés, par rapport au plan commun de tangence des rouleaux
crénelés en regard de ladite tôle, et
par des moyens pour, les positions relatives de la face de la tôle et du plan de tangence
ayant été repérées, rapprocher d'une distance déterminée, fonction du rayon de courbure
à obtenir pour la tôle roulée, l'ensemble du châssis mobile,
d'où il résulte que quelle que soit l'épaisseur de la tôle à rouler, dans la limite
habituelle des tolérances dimensionnelles de ces produits, le rayon de courbure de
la tôle roulée sera sensiblement constant ;
2.- Machine selon la revendication 1, caractérisée :
en ce que lesdits moyens pour repérer la position relative du plan de tangence et
de la face de la tôle sont constitués par un palpeur en forme de levier comportant
un petit bras, un grand bras et un axe de pivot, l'extrémité du petit bras constituant
le nez de pal- page et étant disposé dans le plan sécant des rouleaux crénelés, le
pivot étant formé par l'axe d'un rouleau crénelé, et l'extrémité du grand bras comportant
d'une part des moyens de détection de pivotement et d'autre part des moyens pour provoquer
l'escamotage du nez ;
3.- Machine selon la revendication 1, caractérisée :
en ce que lesdits moyens pour rapprocher le châssis mobile du rouleau d'appui sont
constitués:
- par une pluralité de couples de cales pentées, l'unedes cales d'un couple étant
solidaire dudit châssis mobile, l'autre cale du couple étant solidaire d'un bâti général
de la machine, les arêtes de dièdre de chaque cale étant perpendiculaires au dit plan
défini par les axes du rouleau presseur et du rouleau d'appui, et
- par des moyens pour déplacer parallèlement à lui-même le châssis mobile et parallèlement
à l'axe du rouleau presseur,
d'où il résulte que, l'angle de dièdre des cales étant suffisamment petit (environ
8%) le rapprochement du châssis mobile et du rouleau d'appui peut être ajusté de façon
précise (environ au dixième de millimètre)
4.- Machine selon la revendication l,caractérisée :
en ce qu'elle incorpore en outre des moyens pour infléchir en son centre de façon
réglable le rouleau presseur en direction des rouleaux crénelés, et
en ce que les paliers des rouleaux créne- i lés sont supportés par le châssis mobile
au moyen de supports légèrement flexibles,
d'où il résulte en premier lieu que l'action des galets de réaction a pour effet d'infléchir
le plan de tangence des rouleaux crénelés, de manière telle ) qu'ils épousent la flèche
imposée au rouleau d'appui,
d'où il résulte en second lieu que la distance comprise entre le plan de tangence
des rouleaux presseurs et le rouleau d'appui est constant le long d'une génératrice
du rouleau d'appui,
d'où il résulte finalement que le rayon de courbure de la tôle est constant sur toute
sa largeur ;
5.- Machine selon la revendication 4, caractérisée :
en ce que lesdits moyens pour infléchir sont constitués par au moins un couple de
galets, dits de réaction, prenant appui d'une part sur le rouleau d'appui à l'opposé
des rouleaux crénelés et d'autre part sur le châssis mobile, lesdits galets étant
montés rotatifs sur des paliers pouvant être rapprochés ou écartés l'un de l'autre
par des moyens dits de réglage de flèche selon une direction perpendiculaire au plan
défini par les axes du rouleau d'appui et du rouleau presseur ;
6.- Machine selon la revendication 5, caractérisée :
en ce que lesdits moyens de réglage de flèche incorporent une vis à deux pas inverses
l'un de l'autre, ladite vis étant manoeuvrable depuis l'extérieur du bâti à travers
lequel elle passe par une lumière longitudinale, chaque pas de la vis engrenant dans
un alésage taraudé de chacun des paliers desdits couples de paliers ;
7.- Machine selon l'une quelconque des révendications précédentes, caractérisée :
en ce que ledit châssis mobile a la forme d'une poutre en U dont l'ouverture est dirigée
vers le rouleau d'appui,
en ce que ledit bâti a une structure générale de poutre en forme de H dont l'un des
évidements est destiné à loger ledit châssis mobile,
en ce que l'unedes cales pentées de chaque couple est solidaire de l'entretoise de
ladite poutre en H tandis que l'autre cale pentée du couple est solidaire du dos de
ladite poutre en U constitutive du châssis mobile ;
8.- Machine selon la revendication 7, caractérisée :
en ce que les paliers supportant les galets de réaction sont guidés en translation
à l'intérieur du châssis mobile par le moyen de glissières en queue d'aronde perpendiculaires
à la direction longitudinale dudit châssis mobile ;
9.- Machine selon la revendication 8, caractérisée :
en ce que le bâti a la forme générale d'un portique dont ladite poutre en H constitue
la partie supérieure, l'entretoise de cette poutre étant horizontale, ledit bâti mobile
étant logé au-dessous de l'entretoise de manière telle que les rouleaux crénelés soient
situés au-dessous du rouleau presseur, le rouleau d'appui étant lui-même au-dessous
des rouleaux crénelés, et
en ce que le châssis mobile est maintenu suspendu dans l'évidement de la poutre en
H par le moyen d'un couple de tirants à ressort dont le pied i de chacun passe à travers
une lumière oblongue du dos dudit châssis mobile.