[0001] La présente invention concerne un système d'identification, par exemple d'une personne
en vue de la commande d'un appareil électrique, mécanique ou autre. Les systèmes d'identification
ou de reconnaissance de personnes ont de nombreuses applications. On les utilise en
particulier pour l'ouverture de portes, la gestion d'horaires, la gestion d'appareils
utilisés par plusieurs personnes tels les appareils à photocopier ou encore dans les
systèmes de distribution de billets de banque par cartes de crédit.
[0002] Dans certains systèmes d'identification de type classique, on utilise une partie
amovible qui comporte un code d'identification et qui se présente sous la forme d'un
badge en forme de carte de crédit que transporte avec elle la personne à identifier
(voir par exemple le brevet américain 3637994). Le code d'identification est matérialisé
dans le badge soit par des perforations, soit par une bande magnétique. L'utilisation
de tels badges présente de nombreux inconvénients. Ils sont en effet relativement
encombrants et peuvent se détériorer facilement. Dans le cas de badges perforés, le
code est relativement facile à reconnaître. Lorsque le support du code d'identification
est magnétique, la bande magnétique peut être détériorée par des rayures ou sous l'influence
d'aimants. Par ailleurs, l'appareil servant à la lecture de badges de ce type est
nécessairement complexe et doit en particulier comporter un système mécanique d'entraînement
permettant le déplacement du badge en vue de la lecture du code d'identification.
Il en résulte que les appareils de lecture présentent un coût de réalisation élevé.
[0003] Dans d'autres systèmes d'identification, on utilise une partie amovible sous forme
d'une clé électronique s'apparentant à une clé classique mais comportant des moyens
de mémorisation d'un code d'identification qui peut être détecté et reconnu par un
système de lecture analogue à une serrure mais comportant un ensemble de circuits
électroniques (voir par exemple le brevet américain 4038 637).
[0004] Dans le brevet français 2 363 837, on utilise un système de clé à mémoire programmable
dans lequel le code d'identification peut être contenu dans un registre à décalage
logé dans la clé électronique. Les informations contenues dans la clé peuvent être
lues par la serrure électronique au moyen d'impulsions fournies par une horloge se
trouvant dans ladite serrure. Les informations ainsi obtenues sont comparées avec
un code mémorisé dans la serrure de façon à déterminer l'identité des deux codes et
la commande par exemple de l'ouverture d'une gâche ou de tout autre opération désirée.
[0005] Dans ce document cependant, le risque est grand d'une duplication frauduleuse de
la clé électronique dont la lecture du registre à décalage permettant la détermination
du code d'identification est relativement facile à un technicien au courant de ce
type de dispositif.
[0006] La présente invention a donc pour but un système d'identification qui ne présente
pas les inconvénients des systèmes d'identification actuellement utilisés et connus
et dans lequel la partie mobile analogue à une clé est inerte de sorte que la simple
lecture du registre à décalage contenu dans la clé ne permet pas la détermination
de manière simple du code d'identification.
[0007] Le système d'identification, par exemple d'une personne, en vue de la commande d'un
appareil électrique, d'un appareil mécanique ou de tout autre appareil, comprend une
partie mobile analogue à une clé électronique comportant un code électronique d'identification
inscrit dans au moins une zone de mémoire de type passif préprogrammée et comprenant
au moins un registre à décalage parallèle/série. Le système comporte en outre une
partie fixe analogue à une serrure électronique, susceptible d'être couplée avec la
partie mobile et comprenant des moyens d'ali- rnentation en courant électrique, des
moyens électroniques pour lire, reconnaître et interpréter le contenu du registre
à décalage de la partie mobile et des moyens de comparaison avec un code préprogrammé
dans ladite partie fixe. Selon l'invention. Il est caractérisé en ce que les moyens
électroniques de la partie fixe comprennent en outre un circuit générateur d'impulsions
fournissant une impulsion capable d'entraîner le chargement du code électronique d'identification
mémorisé initialement dans la partie mobile jusque dans le registre à décalage de
ladite partie mobile.
[0008] En d'autres termes, selon l'invention, le registre à décalage de la partie mobile
ne comporte initialement aucune information, le code d'identification étant stocké
dans une zone de mémoire de la partie mobile distincte du registre à décalage. Lorsque
la partie mobile est accouplé à la partie fixe, c'est l'impulsion de chargement qui
agit sur la partie mobile de façon à faire transiter le code contenu dans la zone
de mémoire jusque dans le registre à décalage. Une lecture faite sans précaution particulière
du registre à décalage de !a partie mobile ne donne donc aucune information sur le
code d'identification ce qui entraîne une très grande sécurité à l'encontre de toute
tentative de duplication frauduleuse de la clé électronique du système de la présente
invention.
[0009] La zone de mémoire de la partie mobile comprend de préférence une pluralité d'interrupteurs
qui peuvent être réalisés par exemple sous la forme de fusibles ou par des connexions
pouvant être détruites et dont la position détermine le code électronique d'identification.
Chaque bascule du registre à décalage de la partie mobile est associée à l'un des
interrupteurs dont la position commande son état par l'intermédiaire de deux portes
NON ET recevant sur l'une de leurs entrées l'impulsion de chargement. La première
des portes NON ET précitée est reliée par son autre entrée à l'interrupteur auquel
elle est associée. La deuxième porte NON ET reçoit la sortie de la première porte
sur son autre entrée.
[0010] De cette manière, dès qu'une impulsion de chargement apparaît sur l'une des entrées
des deux portes NON ET, chaque bascule du registre à décalage se place dans un état
correspondant à celui de l'interrupteur auquel elle est associée. Il en résulte que
le code d'identification initialement représenté par la position de la pluralité d'interrupteurs
se trouve inscrit dans les différentes bascules du registre à décalage sous l'action
de l'impulsion de chargement précitée.
[0011] Les moyens pour générer l'impulsion de chargement inclus dans la partie fixe ou serrure
électronique, comprennent un circuit de chargement muni d'une double bascule du type
maître-esclave associée à une porte NON-ET et recevant les impulsions d'horloge.
[0012] Les moyens électroniques inclus dans la partie fixe pour lire le contenu du registre
à décalage de la partie mobile, comprennent un circuit de lecture muni d'une double
bascule du type maître-esclave associée à une porte NON-ET recevant les impulsions
de l'horloge précitée et connectée à la sortie du circuit de chargement. De cette
manière, le circuit de lecture fournit des impulsions successives permettant la lecture
en série des informations contenues dans le registre à décalage de la partie mobile
après que ce registre ait été chargé du code d'identification par l'action de l'impulsion
de chargement.
[0013] Un circuit d'arrêt de lecture permet de limiter le nombre d'impulsions d'horloge
au nombre exact de bits du code d'identification contenu dans le registre à décalage
de la partie mobile. Ce circuit d'arrêt de lecture comprend un compteur d'impulsions
recevant les impulsions de lecture issues du circuit de lecture et un monostable capable
de délivrer une impulsion d'arrêt de lecture lorsque le nombre d'impulsions comptées
correspond au nombre de bits du registre à décalage, c'est-à-dire lorsque le contenu
du registre à décalage de la partie mobile a été lu une fois.
[0014] Dans un mode de réalisation avantageux, le système peut en outre comprendre, dans
la partie fixe, un circuit d'autorisation d'essais successifs. Ce circuit comprend
une succession de bascules dont la remise à zéro dépend du résultat positif de la
comparaison faite par les moyens de comparaison avec le code préprogrammé dans la
partie fixe. De cette manière, on autorise donc un nombre d'essais infructueux égal
au nombre de bascules de cette succession de bascules avant de déclencher une alarme.
[0015] Des moyens de temporisation convenables peuvent en outre être prévus pour remettre
à zéro l'ensemble des bascules du système au moment de l'introduction de la clé et
après le désaccouplement.
[0016] Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la partie fixe comprend en outre
des moyens d'écriture pour modifier l'état d'une portion déterminée de la zone de
mémoire de la partie mobile. De cette manière, il est possible, en fonction des instructions
fournies par un calculateur réalisé de préférence sous forme d'un microprocesseur
inclus dans la partie fixe, de modifier selon une périodicité ou un critère déterminé
le code d'identification contenu dans la partie mobile ou une partie de ce code.
[0017] Dans un premier mode de réalisation, les moyens d'écriture de la partie fixe comprennent
un registre à décalage parallèle/série recevant des impulsions de pilotage synchronisées
avec les impulsions de lecture du registre à décalage de la partie mobile. La portion
modifiable de la zone de mémoire de la partie mobile comprend. de préférence une pluralité
de fusibles pouvant être détruits de manière séquentielle ou aléatoire, à la place
des interrupteurs précités dont la position est invariable.
[0018] La partie mobile peut comprendre un deuxième registre à décalage série/parallèle
recevant le signal série issu du registre à décalage des moyens d'écriture. Ce signal
provoque la rupture séquentielle ou aléatoire de certains fusibles choisis de façon
que le courant qui les traverse alors entraîne leur rupture.
[0019] Dans une variante, la partie fixe du système de l'invention comprend des moyens pour
fournir un signal de commande de rupture de fusibles après l'arrêt d'écriture. Ce
signal est transmis à un ensemble de portes ET recevant sur leur autre entrée la sortie
de chacune des bascules du deuxième registre à décalage série/parallèle de la partie
mobile. La sortie de chaque porte ET est connectée à l'une des bornes d'un fusible.
[0020] Dans un autre mode de réalisation, les moyens d'écriture sont associés à un circuit
de chargement et un circuit de lecture fournissant à un registre à décalage parallèle/série
des impulsions de pilotage dont le nombre est déterminé par des moyens d'arrêt d'écriture
indépendants.
[0021] Il est ainsi possible de modifier à volonté de manière séquentielle ou aléatoire
un nombre déterminé de bits du code d'identification de la partie mobile en rendant
ainsi encore plus difficile toute utilisation frauduleuse du système.
[0022] L'invention sera mieux comprise à l'étude de quelques modes de réalisation pris à
titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels:
la fig. 1 représente la structure générale du système d'identification dans lequel
la présente invention est appliquée.
la fig. 2 représente d'une manière plus détaillée un exemple d'un système d'identification
particulier d'après l'invention prévu pour la commande de la gâche d'une porte;
la fig. 3 illustre la forme des signaux en fonction du temps en divers points du schéma
de la fig. 2;
la fig. 4 est une vue détaillée partielle du registre à décalage de la partie mobile
montrant le circuit de commande de chargement du code d'identification;
la fig. 5 est un schéma analogue à celui de la fig.2 montrant une variante permettant
la programmation du changement de code d'identification et comportant une commande
d'écriture synchronisée avec la lecture;
la fig. 6 illustre une variante du système de la fig. 5 dans laquelle la commande
d'écriture est indépendante de la lecture; et
la fig. 7 illustre de manière détaillée le circuit électronique de la partie mobile
susceptible d'être utilisée dans un système d'identification tel qu'illustré sur les
fig. 5 et 6.
[0023] Comme on peut le voir sur la fig. 1, le système d'identification, par exemple d'une
personne en vue de la commande d'un appareil électrique, d'un appareil mécanique ou
de tout autre appareil repéré par la référence générale 1, comprend une partie amovible
transportable par ladite personne et référencée 2. De préférence, ladite partie amovible
se présente comme une clé. Elle peut être avantageusement constituée d'une plaquette
en fibres de verre prise en sandwich par deux épaisseurs de matière plastique dur
résistant bien aux solvants et aux températures extrêmes. La clé électronique est
dans ces conditions très résistante et son usure négligeable en particulier par rapport
à celle d'un badge de type classique.
[0024] La clé électronique comporte six ou sept contacts électriques selon les variantes
du système. Ces contacts peuvent se faire de manière mécanique et être constitués
par des éléments conducteurs noyés dans la matière plastique coopérant du côté de
la partie fixe jouant le rôle de serrure électronique avec des billes d'acier maintenues
par des ressorts.
[0025] On peut également envisager de réaliser ces contacts d'autre manière par exemple
par liaison opto-électronique.
[0026] La partie amovible ou clé 2 comporte un ensemble de mémoire 3 du type passif préprogrammé
contenant un code d'identification électronique correspondant à la personne ou à tout
autre donnée susceptible de permettre la commande par exemple d'ouverture d'une gâche.
[0027] Le système d'identification comprend en outre une partie fixe désignée par la référence
générale 4 jouant le rôle de serrure électronique et comprenant des moyens électroniques
5 capables de reconnaître le code électronique se trouvant dans la clé et de l'interpréter
afin d'effectuer la commande de l'appareil 1.
[0028] L'ensemble de mémoires 3 est couplé d'une manière amovible auxdits moyens électroniques
5 par des connexions 6 réalisées par des contacts comme il vient d'être dit.
[0029] La partie fixe 4 jouant le rôle de serrure comprend en outre des moyens d'alimentation
sous forme d'une batterie 7 qui n'alimente l'ensemble de mémoires 3 et les moyens
électroniques 5 que lorsque la clé 2 est couplée avec la serrure 4.
[0030] On notera que la tension d'alimentation est de préférence très faible de l'ordre
de +5 volts, le courant demande restant limité à quelques milliampères de façon à
éviter tout danger pour l'utilisateur.
[0031] L'alimentatien se fait par une connexion 8 prévue dans la partie fixe 4 et la partie
mobile 2, le circuit d'alimentation étant représenté sur la fig. 1 en pointillé.
[0032] On va maintenant décrire un exemple de réalisation d'un système d'identification
illustré sur la fig. 2, système qui est destiné à la commande d'une gâche de porte.
[0033] Sur le schéma de la fig. 2 on retrouve la clé électronique 2 représentée schématiquement
et comprenant un registre à décalage parallèle/ série 9 piloté par une succession
de seize interrupteurs 10 dont la position ouverte ou fermée définit l'un des bits
du code d'identification. Les interrupteurs 10 peuvent par exemple être constitués
par des connexions dont une partie a été initialement détruite de façon à couper la
liaison électrique entre les deux bornes.
[0034] La clé 2 comporte sept bornes destinées à entrer en contact avec des bornes correspondantes
de la serrure électronique lorsque la clé est accouplée avec cette dernière.
[0035] Les bornes T référencées 11 et 12 reliées entre elles dans la clé 2 sont destinées
à être connectées à la masse du système.
[0036] La borne L référencée 13 est destinée à recevoir une impulsion de chargement du code
contenu dans l'ensemble d'interrupteurs 10 jusque dans le registre 9. La borne H référencée
14 est destinée à recevoir une succession d'impulsions permettant la lecture des informations
contenues dans le registre à décalage 9. Les bornes A référencées 15 et 16 reliées
entre elles dans la clé 2 sont destinées à être connectées à l'alimentation en courant
électrique se trouvant dans la serrure. Enfin, la borne de sortie S référencée 17
est reliée à la sortie Q du registre à décalage 9.
[0037] On notera immédiatement que la clé électronique 2 est passive et ne comporte pas
de source d'alimentation. Tant qu'elle n'est pas couplée à la serrure, le registre
à décalage 9 ne comprend aucune information et sa lecture ne peut donc pas fournir
le code d'identification.
[0038] La partie fixe ou serrure électronique comprend également sept bornes repérées par
les mêmes lettres T, L, H, A et S disposées de façon à pouvoir entrer en contact avec
les bornes correspondantes de la clé lorsque cette dernière est couplée à la serrure.
[0039] La serrure électronique comprend un circuit de chargement référencé 18 dans son ensemble
dont l'entrée est reliée à la borne 12 lorsque la clé est couplée avec la serrure,
c'est-à-dire avec la masse du système et dont la sortie fournit une impulsion de chargement
sur la borne L.
[0040] La sortie du circuit de chargement 18 est également reliée par la connexion 19 à
l'entrée d'un circuit de lecture référencé 20 dans son ensemble et fournissant sur
la borne H une succession d'impulsions émises par un circuit d'horloge 21.
[0041] La sortie du circuit de lecture 20 est en outre reliée par la connexion 22 à l'entrée
d'un circuit d'arrêt de lecture référencé 23 dans son ensemble dont la sortie revient
par la connexion 24 au circuit de lecture 20 afin de délivrer une impulsion d'arrêt
de lecture arrêtant l'émission des impulsions d'horloge sur la borne H lorsque le
contenu du registre à décalage 9 a été lu une fois, c'est-à-dire lorsqu'un nombre
total de seize impulsions sont apparues sur la borne H, ce nombre étant égal au nombre
de bits du registre 9.
[0042] La borne S reliée à la sortie Q du registre à décalage 9 reçoit le signal série représentant
l'information contenue dans le registre à décalage 9. La borne S est reliée à l'entrée
d'un circuit 25 réalisant une conversion série/parallèle et une comparaison de l'information
lue provenant de la clé 2 avec un code d'identification préprogrammé dans la serrure
électronique elle-même et constitué dans l'exemple illustré sous la forme d'un ensemble
d'interrupteurs 26 présentant le même état que les interrupteurs 10 de la clé.
[0043] La serrure électronique comporte en outre dans l'exemple illustré un circuit d'autorisation
d'essais successifs 27 relié par une connexion de sortie 28 à un dispositif d'alarme
qui se trouve actionné après quatre essais successifs infructueux. Un circuit 29 relié
aux bornes A de la clé 2 permet de stabiliser l'alimentation à +5 volts.
[0044] Un premier circuit de remise à zéro 30 provoque la remise à zéro de l'ensemble des
bascules du système de la clé électronique au moment de l'accouplement de la clé avec
la serrure.
[0045] Un deuxième circuit de remise à zéro 31 provoque la remise à zéro de l'ensemble des
bascules et la coupure de l'alimentation lorsque la clé est désaccouplée.
[0046] Enfin, un circuit de commande de la gâche 32 reçoit un signal lorsque la comparaison
effectuée dans le circuit 25 est positive.
[0047] On va maintenant décrire plus en détail les différents circuits qui viennent d'être
passés en revue.
[0048] Le circuit de chargement 18 comprend une double bascule mâitre-esclave constituée
par une première bascule 33 ou «maître» et une deuxième bascule 34 «esclave». Les
deux bascules 33, 34 sont reliées entre elles de manière classique, la deuxième bascule
34 recevant sur son entrée T le signal d'horloge provenant du circuit d'horloge 21.
La sortie Q de la bascule 34 est reliée à l'une des entrées de la porte NON-ET 35
recevant en outre sur sa deuxième entrée le signal d'horloge. La sortie de la porte
35 reliée à la borne L de la serrure est également connectée à l'entrée de forçage
R de la première bascule 33 de façon à remettre cette dernière à zéro dès l'émission
d'un signal de sortie. Dans ces conditions on voit que le circuit de chargement 18
fournit une seule impulsion dite impulsion de chargement sur la borne L.
[0049] L'entrée T de la première bascule 33 est reliée par l'intermédiaire des deux temporisateurs
36 et 37 à la masse du système par l'intermédiaire de la borne t lorsque la clé 2
est couplée à la serrure. Dans ces conditions, le système fonctionne donc en logique
négative.
[0050] Le circuit de lecture 20 est du même type que le circuit de chargement 18 et il comprend
comme ce dernier une double bascule maître-esclave 38, 39 montée de la même manière.
L'entrée T de la première bascule 38 reçoit par l'intermédiaire de l'inverseur 40,
l'impulsion de sortie issue de la porte NON-ET 35 du circuit de chargement 18. La
porte NON-ET 41 connectée à la sortie de la deuxième bascule 39 de la même manière
que la porte NON-ET 35 du circuit de chargement 18, fournit donc une succession d'impulsions
sur la borne H, ces impulsions étant dites dans la suite de la description, impulsions
d'horloge.
[0051] La sortie de la porte NON-ET 41 est reliée par la connexion 22 au circuit d'arrêt
de lecture 23 qui comprend un compteur par seize 42 dont la sortie O
D est connectée à l'entrée À d'un monostable 43.
[0052] Les impulsions de sortie de la porte NON-ET41 ou impulsions d'horloge apparaissant
sur la borne H transmises par la connexion 22 par l'intermédiaire de l'inverseur 44
à l'entrée HA du compteur 42 sont comptées jusqu'à atteindre le nombre de seize correspondant
dans l'exemple illustré au nombre de bits du registre à décalage 9 de la clé 2 c'est-à-dire
au nombre des interrupteurs 10. Lorsque ce nombre est atteint, la sortie Q du monostable
43 délivre un signal de sortie appliqué par la connexion 24 à l'entrée de forçage
R de la première bascule 38 du circuit de lecture 20 remettant cette dernière à zéro
et arrêtant de ce fait les impulsions d'horloge émises par le circuit 20.
[0053] Par ce moyen, on obtient donc la lecture de l'ensemble des bits du registre à décalage
9.
[0054] Le signal apparaissant sur la borne S et représentant le code d'identification mémorisé
initialement par la pluralité d'interrupteurs 10 de la clé 2, après sa lecture en
série dans le registre à décalage 9 alimente l'entrée E d'un convertisseur série/parallèle
comprenant deux registres à décalage série/parallèle 45 et 46 inclus dans le circuit
de conversion et de comparaison 25. Pour synchroniser la conversion série/parallèle
effectuée dans les deux registres 45 et 46 avec la lecture du registre à décalage
9, les impulsions d'horloge sont également appliquées par la connexion 47 aux entrées
H des deux registres 45 et 46. Le code de comparaison préprogrammé dans la partie
fixe ou serrure, matérialisé par la position des seize interrupteurs 26, est comparé
avec le résultat de la conversion série/parallèle dans le circuit de comparaison comprenant
les quatre comparateurs 47, 48, 49 et 50 reliés en série et connectés d'une part aux
différentes sorties parallèles des deux registres de conversion 45 et 46 et d'autre
part aux différents interrupteurs 26 groupés par quatre pour chacun des comparateurs
47 à 50.
[0055] Le résultat de la comparaison issu du dernier élément 50 est un signal «zéro» ou
«un» selon que la comparaison est négative ou positive. Le résultat de cette comparaison
apparaissant sur la connexion 51 est appliqué à l'entrée D de la bascule 52 recevant
en outre sur son entrée T par la connexion 53 le signal de sortie du circuit d'arrêt
de lecture 23. Lorsque la comparaison est positive, un signal est émis par la sortie
Q de la bascule 52 et transmis par la connexion 54 par l'intermédiaire de l'amplificateur
55 au relais 56 fermant l'interrupteur 57 du circuit de commande de gâche 32.
[0056] En même temps, la sortie Q de la bascule 52 est reliée par la connexion 58 à la porte
NI (NOR) 59 dont la sortie est connectée aux entrées de forçage de remise à zéro R
des trois bascules 60, 61 et 62 du circuit d'autorisation d'essais successifs 27 montées
en cascade et reliées à la commande d'alarme 28. L'entrée T de la première bascule
60 est connectée à la sortie Q du monostable de temporisation 63 recevant sur son
entrée À le signal de sortie du circuit d'arrêt de lecture 23.
[0057] Dans le cas où la comparaison est négative, un signal zéro apparaît à l'entrée du
monostable 52 de sorte que le relais 56 n'est pas excité et la gâche n'est pas ouverte.
Un ordre de chargement agit cependant par l'intermédiaire du monostable 63 sur l'entrée
T de la première bascule 60 qui avance d'un cran.
[0058] Grâce au montage en cascade des bascules 60, 61 et 62 on voit que quatre essais successifs
infructueux sont autorisés avant le déclenchement de l'alarme 28 par le circuit d'autorisation
d'essais successifs 27. Le circuit de stabilisation de l'alimentation 29 comporte
une borne d'entrée 64 reliée à la batterie d'alimentation par exemple +5 volts contenue
dans la serrure électronique mais non représentée sur la figure. Les deux bornes A
destinées à coopérer avec les bornes 15 et 16 de la clé 2 sont reliées par l'intermédiaire
du condensateur 65 et de la diode 66.
[0059] Lorsque la clé 2 est accouplée à la serrure électronique, le courant passe entre
les deux bornes A. L'interrupteur 67 se ferme sous l'action du relais 68 de sorte
que le courant ne passe pratiquement plus par la clé 2 mais par la connexion 69 placée
en dérivation. Dans ces conditions, l'alimentation de l'ensemble du circuit de la
serrure électronique n'est pas perturbée, en particulier lors d'éventuels vibrations
de la clé.
[0060] La clé électronique comprend en outre dans le premier circuit de remise à zéro 30
un monostable 70 recevant sur son entrée À par la connexion 71 le signal de sortie
du temporisateur 36. Dans ces conditions, le monostable 70 réagit sur un signal présentant
un front descendant sur la connexion 71, c'est-à-dire lors de l'accouplement de la
clé 2. La sortie Q de la bascule 70 est connectée par la liaison 72 à l'une des entrées
de la porte NI (NOR) 73. Le signal de sortie de la porte NI 73 permet la remise à
zéro du compteur 42 par l'intermédiaire de la porte NON-ET 74 et de sa connexion de
sortie 75, ladite porte 74 recevant sur sa deuxième entrée par la connexion 76 le
signal de sortie du circuit d'arrêt de lecture 23. De la même manière, la sortie de
la porte NI 73 permet par les connexion 76a, 77, 78 et 79 de remettre à zéro par les
entrées de forçage R les deux registres 45 et 46 du circuit de conversion série/parallèle
25.
[0061] Le circuit 31 de remise à zéro en fin de lecture lors du retrait de la clé comprend
deux monostables 80 et 81 montés en cascade de sortie Q du monostable 80 étant reliée
à l'entrée À du monostable 81. Le premier monostable 80 reçoit sur son entrée B par
la connexion 82 le signal de sortie du temporisateur 37 et réagit compte tenu de ce
montage sur un signal présentant un front montant sur la connexion 82 c'est-à-dire
lors du désaccouplement de la clé. La sortie Q du deuxième monostable 81 qui fournit
une impulsion très brève est reliée par la connexion 83 à la deuxième entrée de la
porte NI 73 qui provoque comme on l'a vu précédemment, la remise à zéro du compteur
42 et du circuit de conversion série/parallèle 25. La sortie Q du monostable 81 est
également reliée par la connexion 84 à l'une des entrées de la porte NI 59 de façon
à remettre à zéro les bascules 60, 61 et 62 du circuit d'autorisation d'essais successifs
27 lorsque la clé est désaccouplée.
[0062] Au moment du désaccouplement de la clé, le signal de front montant sur la connexion
82 à la sorte du temporisateur 37 appliqué par l'intermédiaire de l'inverseur 85 à
l'entrée T de la bascule 86 provoque, par l'intermédiaire de l'amplificateur 87 relié
à sa sortie Q, le déclenchement du relais 68 du circuit d'alimentation 29 de sorte
que l'alimentation se trouve coupée. La bascule 86 est remise à zéro par son entrée
R par l'intermédiaire de la connexion 76a reliée à la sortie de la porte NI 73 lorsque
la clé est désaccouplée de la serrure.
[0063] On notera en outre que la porte NON-ET 88 reçoit sur ses deux entrées respectivement
le signal de sortie de la porte NI 73 par l'intermédiaire de la connexion 79 et le
signal de sortie de l'inverseur 85 par l'intermédiaire de la connexion 89. Le signal
de sortie de la porte NON-ET 88 permet la remise à zéro de la bascule 52 par son entrée
R au moyen de la connexion 90 et de l'inverseur 91 au moment du désaccouplement de
la clé après l'expiration du temps de temporisation du tempori- sateu r 37.
[0064] La fig. 3 illustre en fonction du temps les signaux apparaissant en divers points
du schéma de la fig. 2. Ces différents schémas sont référencés A à K dans l'ordre
alphabétique.
[0065] Lors de l'introduction de la clé 2 dans la serrure électronique l'ensemble du système
est mis sous tension au temps t
o comme représenté par la courbe A. Le circuit d'horloge 21 émet des impulsions successives
comme représenté sur la courbe B. Le temporisateur 36 délivre au temps t, un signal
de front descendant (courbe C) qui provoque par le monostable 70 la sortie de la porte
NI 73 une impulsion de remise à zéro représentée sur la courbe D.
[0066] La sortie du deuxième temporisateur 37 délivre un signal de front descendant (courbe
E) au temps t
2 ce qui provoque l'émission par le circuit de chargement 18 d'une impulsion négative
de chargement visible sur la courbe F.
[0067] Cette impulsion de chargement provoque l'émission d'une succession de seize impulsions
négatives d'horloge sur la borne H à la sortie du circuit de lecture 20 comme représenté
sur le diagramme G. Le signal série apparaissant sur la borne de sortie S du registre
à décalage 9 est représenté par le diagramme H. Il comporte un certain nombre d'impulsions
positives correspondant aux interrupteurs 10 ouverts.
[0068] La sortie du comparateur 50 est représentée sur le diagramme 1 avec un front de montée
au temps t
3 si la comparaison est positive. L'impulsion négative fournie par la bascule 52 est
visible sur le diagramme J et l'alimentation de la gâche est représentée par le diagramme
K sous la forme d'un signal de front descendant.
[0069] La structure détaillée du registre à décalage 9 de la clé et de l'ensemble des interrupteurs
10 jouant le rôle de mémoire préprogrammée est illustrée partiellement sur la fig.
4. Comme on peut le voir sur cette figure, l'interrupteur 10a est ouvert ce qui, dans
la logique négative choisie à titre d'exemple pour le circuit de la fig. 2, correspond
à un signal «un». L'interrupteur 10b relié à la masse est fermé ce qui correspond
à un signal «zéro». Les autres interrupteurs n'ont pas été représentés sur la fig.
4. On retrouve également sur cette figure les deux premières bascules 92a et 92b correspondant
aux deux premiers bits du registre à décalage 9 et qui reçoivent sur leurs entrées
H les signaux d'horloge issus du circuit de lecture 20 de la serrure par la connexion
94 reliée à la borne H. Les différentes bascules 92a, 92b, etc. sont reliées entre
elles en cascade de manière classique, les sorties Q et Q de chaque bascule amont
étant reliée aux entrées S et R de la bascule immédiatement suivante de manière à
réaliser le registre à décalage 9.
[0070] Deux portes NON-ET 95a et 96a sont associées à la bascule 92a, les sorties des deux
portes NON-ET étant reliées respectivement à l'entrée P plaçant la bascule 92a à l'état
«un» et à l'entrée R plaçant la bascule 92a à l'état «zéro».
[0071] La première porte NON-ET 95a est reliée par sa première entrée par l'intermédiaire
de la connexion 97a à l'interrupteur 10a et par sa deuxième entrée par l'intermédiaire
de la connexion 98a à la sortie de l'inverseur 99 recevant l'impulsion de chargement
par la borne L. La sortie de l'inverseur 99 est également reliée par la connexion
100a à l'une des entrées de la porte NON-ET 96a qui reçoit sur son autre entrée par
la connexion 101a la sortie de la porte NON-ET 95a.
[0072] Les mêmes éléments affectés de la référence «b» sont associés à la bascule 92b et
à l'interrupteur 10b. On retrouve également les mêmes éléments pour chaque bascule
suivante correspondant à chaque bit du registre à décalage 9.
[0073] Dans le cas de l'interrupteur 10a, un signal «un» est appliqué sur l'entrée 97a de
la porte NON-ET 95a. Compte tenu de la présence de l'inverseur 99, l'impulsion négative
de chargement entraîne la présence d'un signal «un» sur la deuxième entrée 98a qui
provoque un signal «zéro» à la sortie de la porte NON-ET 95a. Ce signal «zéro» appliquée
sur l'entrée 101a de la seconde porte NON-ET 96a laquelle reçoit sur son autre entrée
un signal «un», provoque l'apparition d'un signal «un» sur l'entrée de remise à zéro
R de la bascule 92a. L'examen du circuit associé à la bascule 92b montre que la position
fermée de l'interrupteur 10b entraîne pour la bascule 92b un état contraire de celui
de la bascule 92a. Dans ces conditions, l'apparition de l'impulsion de chargement
unique sur la borne L provoque le transfert du code d'identification matérialisé par
la position des différents interrupteurs 10 sous la forme de l'état des différentes
bascules 92 qui peuvent ensuite être lues en série par les signaux d'horloge appliqués
aux entrées H. En l'absence d'impulsion de chargement, toutes les bascules restent
à l'état zéro dans l'exemple illustré.
[0074] Il y a lieu de noter que l'impulsion de chargement pourrait en variante être convenablement
calibrée par un circuit adapté dans la serrure électronique, l'impulsion n'étant alors
prise en compte que si elle correspond au calibrage prévu.
[0075] Bien que le système d'identification de l'invention ait été illustré en référence
au circuit de la fig. 2 pour l'ouverture d'une gâche électrique, on comprendra qu'il
serait facile d'adapter le système de l'invention en vue de réaliser un contrôle d'accès
de locaux ou une gestion de personnel. Dans ce cas en effet, il est possible d'affecter
à un certain nombre de bits du code d'identification de la clé une adresse prédéterminée.
On peut par exemple affecter le premier registre 45 du circuit de conversion série/parallèle
25 une zone de mémoire correspondant à une adresse fixe prédéterminée. Cette adresse
fixe après lecture, est comparée à un code préprogrammé d'une manière analogue à ce
qui est réalisé par les éléments de comparaison 47 et 48 de la fig. 2. En cas de comparaison
positive, l'accès au local est autorisé au moyen d'une porte ou d'une barrière qui
peut s'ouvrir, le nom de la personne ainsi que l'heure d'entrée ou de sortie pouvant
être automatiquement conservés par la serrure électronique. Le nom de l'utilisateur
ou un code correspondant à un renseignement d'identification conservé après l'utilisation
de la clé se trouve inscrit dans une autre zone de mémoire renfermant un code d'identification
qui est lue par le deuxième registre 46 de conversion série/parallèle.
[0076] Dans certaines applications, il peut être nécessaire de modifier à la demande le
code d'identification contenu dans la clé ainsi que le code préprogrammé correspondant
contenu dans la serrure. La fig. 5 illustre un système d'identification de ce type
permettant de modifier séquentielle- ment à des périodes choisies dans le temps ou
après un nombre déterminé d'utilisations de la clé, le code d'identification interne
de cette dernière. Le circuit illustré à titre d'exemple sur la fig. reprend un certain
nombre d'éléments de circuits déjà décrits en référence à la fig. 2 et qui portent
donc les mêmes références. Comme on peut le voir sur la fig. 5 le registre à décalage
9 comporte 32 bits correspondant respectivement à seize interrupteurs 10 analogues
aux interrupteurs à position préprogrammée du schéma de la fig. 2 et seize fusibles
102 qui peuvent être détruits afin de modifier le code d'identification initialement
contenu dans la clé 2. Les différents fusibles 102 constituant des interrupteurs modifiables
à la demande de façon séquentielle ou aléatoire peuvent être éliminés par fusion sous
l'action d'un signal fourni à la borne E établissant un contact entre la clé 2 et
la serrure électronique. Le signal fourni sur la borne E provient d'un circuit d'écriture
103 comprenant un registre à décalage parallèle/série 104 et un circuit d'interface
105. On notera que le sens du décalage dans le registre 104 est celui de la flèche
106 et que l'interface 103 ne fournit un signal codé que pour les bits 16 à 1 du registre
104 correspondant aux positions des fusibles 102 du registre 9.
[0077] Dans l'exemple illustré sur la fig. 5, l'ensemble du système est commandé par un
microprocesseur 107 qui est capable d'envoyer par le bus de données 108 à un circuit
d'interface 109 un code mémorisé dans la mémoire protégée 110 qui fait partie du circuit
de conversion série/parallèle et de comparaison 25 et qui traite les bits 32 à 17
du registre à décalage série/parallèle 111 correspondant aux bits des interrupteurs
10.
[0078] De la même manière, le microprocesseur est capable, par l'intermédiaire du bus de
données 112 connecté au circuit d'interface 113 d'envoyer des données concernant la
clé au comparateur 114 qui est relié en ce qui concerne les bits 1 à 16 au registre
à décalage 111.
[0079] Le microprocesseur est également capable par l'intermédiaire du bus de données 115
de procéder à une modification séquentielle ou aléatoire de l'état des différents
fusibles 102 en agissant par l'intermédiaire de l'interface 105 sur le registre à
décalage 104 des moyens d'écriture 103 comme il a été expliqué précédemment.
[0080] Les différentes sorties du circuit d'autorisation d'essais successifs et de commande
d'alarme 27 sont reliées par les connexions 116 et 117 au microprocesseur 107 en vue
du déclenchement de l'alarme selon des modalités déterminées par la programmation
du microprocesseur.
[0081] Le microprocesseur 107 est également capable de fournir un signal d'autorisation
d'écriture sur la connexion 118 reliée à l'entrée de deux portes NI (NOR) 119 et 120.
La première porte NI 119 reçoit sur son autre entrée l'impulsion de chargement issue
du circuit de chargement 18 par l'intermédiaire de la connexion 121. La deuxième porte
NI 120 reçoit sur sa deuxième entrée les impulsions de lecture issues du circuit de
lecture série 20 par l'intermédiaire de la connexion 122. Les sorties des deux portes
119 et 120 sont reliées par l'intermédiaire de deux inverseurs 123 et 124 respectivement
à la borne L et la borne H du registre à décalage 104, bornes qui ont la même fonction
que les bornes de même référence du registre 9.
[0082] Le système fonctionne de la manière suivante: lors de l'accouplement de la clé 2
avec la serrure électronique, on procède tout d'abord à une opération de lecture analogue
à celle qui peut être effectuée avec le système illustré sur la fig.2. Au cours de
cette opération, le microprocesseur 107 ne délivre aucun signal d'autorisation d'écriture
sur la connexion 118 de sorte que les portes NI 119 et 120 se trouvent bloquées et
que le circuit d'écriture 103 ne fonctionne pas. Les opérations de lecture permettent
tout d'abord d'effectuer l'identification de la clé à l'aide du code d'identification
fixe contenu initialement dans les interrupteurs 10. En effet, après chargement du
code fixe contenu dans les interrupteurs 10 et du code variable représenté par les
fusibles 102 à l'intérieur du registre à décalage 9 au moyen d'une impulsion de chargement
émise par le circuit 18, on procède à la lecture en série des 32 bits du registre
9 au moyen des 32 impulsions émises par le circuit de lecture 20. Pour ce faire les
bits 32 à 17 du registre à décalage 9 transférés par le registre à décalage 111 sont
comparés avec le contenu fixe de la mémoire protégée 110. Puis les bits 16 à 1 correspondant
à la portion modifiable matérialisée par les fusiblas 102 sont comparés à l'état du
code contenu dans le comparateur 114. Si l'ensemble de ces comparaisons donne un résultat
positif, le microprocesseur 107 fournit par le bus 125 un signal de commande sur le
circuit ou l'organe à commander 126.
[0083] Lorsque l'opération de lecture et la commande ont ainsi été effectuées, il est possible
de procéder à une modification d'une portion de la zone de mémoire de la clé 2 par
rupture d'un certain nombre des fusibles 102. Cette opération peut être réalisée périodiquement
en fonction d'instructions qui peuvent être programmées dans le microprocesseur 107.
Dans ce cas, la clé étant accouplée à la serrure électronique, le micropro- cesseurfournit
un signal d'autorisation d'écriture sur la connexion 118 de façon à changer l'état
de sortie des deux portes NI 119 et 120. Dans ces conditions, l'impulsion de chargement
fournie par le circuit de chargement 18 se trouve appliquée à l'entrée L du registre
à décalage 104 ce qui permet à une information codée contenue dans le microprocesseur
107 ou dans une mémoire annexe de transiter par l'intermédiaire du circuit d'interface
105 jusque dans les différentes bascules correspondant aux bits 16 à 1 du registre
à décalage 104. En même temps, le microprocesseur 107 commande par le bus de données
112 et le circuit d'interface 113, la modification du code devant être comparé par
le comparateur 114. Les impulsions de lecture successives émises par le circuit de
lecture 20 sont transmises par la porte NI 120 à la borne H du registre 104 de façon
à permettre la lecture de celui-ci et l'émission d'un signal série sur la borne E
du registre à décalage 9 de la clé 2.
[0084] Les fusibles 102 sont choisis de façon que le faible courant appliqué à leurs bornes
en fonction du signal ainsi fourni soit suffisant pour entraîner leur rupture selon
le niveau «zéro» ou «un» de ces signal.
[0085] On notera que le nombre d'impulsions de lecture émises par le circuit 20 étant exactement
de 32, le circuit d'arrêt de lecture 24 comprend deux compteurs par 16, 42a et 42b.
[0086] Dans le mode de réalisation le plus simple du système illustré sur la fig. 5, les
différents fusibles 102 sont successivement grillés de la droite vers la gauche sur
la fig. 5. Dans une variante plus perfectionnée, il est possible selon la programmation
du microprocesseur 107 d'effectuer à chaque opération d'écriture la rupture aléatoire
d'un certain nombre de fusibles selon un code déterminé par le microprocesseur 107
et transmis par l'intermédiaire du circuit d'interface 105. On notera qu'une clé qui
n'a pas encore fait l'objet d'une telle modification sera reconnue au moment de la
lecture par le fait que le code fixe correspondant aux interrupteurs 10 sera convenablement
reconnu, la partie modifiable de la zone de mémoire étant différente de celle contenue
dans le comparateur 114. Par contre, une clé falsifiée sera aisément reconnue par
le fait qu'aucune zone de mémoire ne correspondra aux informations codifiées à la
fois dans le comparateur 110 et dans la zone de mémoire protégée 114.
[0087] Dans une variante, il est également possible d'utiliser les moyens illustrés sur
la fig. 5 pour entraîner la rupture de l'ensemble des fusibles 102 en une seule opération
d'écriture lorsque le système détecte une clé falsifiée. Il en résulte une «destruction»
de la clé.
[0088] On comprendra que la commande d'écriture puisse être programmée selon des critères
déterminés par le microprocesseur 107 par exemple selon une séquence déterminée ou
à chaque utilisation d'une clé ou encore selon tout autre critère déterminé.
[0089] Le mode de réalisation illustré sur la fig. 6 se différencie du mode de réalisation
de la fig.5 5 principalement sur trois points. Tout d'abord les fusibles 102 correspondent
aux bits 17 à 32 du registre à décalage 9 de la clé tandis que les interrupteurs 10
correspondent aux bits 1 à 16. La position des zones fixes et modifiables de la mémoire
de la clé 2 est donc inversée par rapport à la fig. 5. Il en résulte que le circuit
d'interface 105 du circuit d'écriture 103 coopère avec les bits 17 à 32 du registre
à décalage 104 et que les positions du comparateur 110 et de la mémoire protégée 114
sont inversées par rapport au registre à décalage 111 du circuit de conversion série/parallèle
et de comparaison 25.
[0090] Par ailleurs, le pilotage du circuit d'écriture 103 se fait ici par des moyens indépendants
comprenant un circuit de chargement 127 en tous points analogues au circuit de chargement
18, un circuit de lecture série 128 en tous points analogues au circuit de lecture
20 et un circuit d'arrêt d'écriture 129 analogue au circuit d'arrêt de lecture 24
et comprenant un compteur par seize 130 dont la sortie QD est reliée à l'entrée À
du monostable 131 délivrant par sa sortie Q le signal de remise à zéro de la bascule
maître-esclave du circuit de lecture 128.
[0091] La remise à zéro du compteur 130 s'effectue par le signal de sortie du circuit de
remise à zéro 30 par l'intermédiaire de la connexion 132 et de la porte NON-ET 133.
[0092] L'information codée à l'intérieur du compteur 130 est fournie par ses entrées A,
B, C, D par les connexions 134 en provenance du microprocesseur 107. De cette manière,
on voit qu'il est possible d'arrêter les impulsions émises par le circuit de lecture
128 avant que le seizième bit ne soit atteint. De cette manière, il devient possible
d'entraîner la rupture successive de la droite vers la gauche du nombre de fusibles
102 correspondant à l'information codée introduite dans le compteur 130 par le microprocesseur
107.
[0093] L'opération de lecture normale de la clé 2 se fait comme dans le mode de réalisation
de la fig. 5 par l'intermédiaire des circuits 18 et 20 dont les sorties sont reliées
aux portes NON-ET 135 et 136 connectées à leur sortie par l'intermédiaire des inverseurs
137 et 138 aux bornes respectives L et H de la clé 2. Les deuxièmes entrées des portes
135 et 136 sont reliées respectivement aux sorties des circuits 127 et 128 par l'intermédiaire
des connexions 139 et 140.
[0094] On notera que l'écriture est en outre commandée par un signal issu du microprocesseur
par l'intermédiaire de la connexion 141 reliée à l'une des entrées d'une porte NON-ET
142 connectée par son autre entrée à la borne 12 de la clé par l'intermédiaire de
l'inverseur 143 et alimentant à sa sortie le premier temporisateur 36.
[0095] Dans le mode de réalisation illustré sur la fig. 6, on a en outre prévu des moyens
pour fournir un signal de commande de rupture des différents fusibles 102 comprenant
un monostable 144 dont l'entrée B est reliée à la sortie Q du monostable 131 du circuit
d'arrêt d'écriture 129. La sortie Qdu monostable 144 délivre par la connexion 145
un signal de rupture des fusibles sur la borne F de la clé. Dans ces conditions, après
l'arrêt d'écriture c'est-à-dire après la dernière impulsion fournie par le circuit
128 lorsque le signal de sortie série du registre 104 a transité dans le registre
9, le monostable 144 délivre une impulsion permettant d'entraîner de manière sûre
la rupture des fusibles 102 désirés.
[0096] La fig. 7 illustre partiellement le circuit d'une clé adaptée pour coopérer avec
le système illustré sur la fig. 6. On retrouve tout d'abord sur la fig. 7 dans sa
partie basse, la succession de bascules 92 associées aux portes NON-ET 95 et 96 dont
le fonctionnement a déjà été explicité en référence avec la fig. 4. Toutes ces bascules
constituent comme on l'a vu un registre à décalage parallèle/série, le sens du décalage
étant représenté par la flèche 146. Les interrupteurs 10 représentés sur la fig. 4
sont ici remplacés par les différents fusibles 102.
[0097] La commande de rupture des fusibles est réalisée au moyen d'un deuxième registre
à décalage série/parallèle 147 constitué par une pluralité de bascules 148 dont la
sortie 0 est reliée à une entrée d'une porte ET 149 recevant sur son autre entrée
par l'intermédiaire de la connexion 150 le signal de rupture de fusibles apparaissant
sur la borne F. La sortie de chacune des portes ET 149 est connectée à l'une des bornes
d'un fusible 102 dont l'autre borne est reliée à la masse par la borne T.
[0098] Le sens du décalage du deuxième registre 147 représenté par la flèche 151 est inverse
du sens de décalage du registre constitué par les bascules 92. Dans ces conditions
les entrées R et S de la première bascule 148p située à la droite de la fig. 7 reçoivent
par l'intermédiaire des deux inverseurs 152, 153 montés en cascade le signal d'écriture
apparaissant sur la borne E et provenant du registre à décalage 104 visible sur la
fig.6. Après que les différentes bascules 148 du registre 147 aient été placées dans
l'état correspondant au signal issu du registre à décalage 104 de la fig. 6, le signal
de rupture des fusibles apparaît sur la borne F ce qui entraîne la rupture des fusibles
102 pour lesquels un signal apparaît en même temps sur la sortie Q de la bascule 148
correspondante.
[0099] Les différentes bascules 148 sont remises à zéro par l'intermédiaire du signal de
chargement des bascules 92 au moyen de la connexion 154.
[0100] Dans l'exemple de la fig. 7, on a représenté seize fusibles 102 constituant la zone
modifiable de la mémoire de la clé. Pour simplifier, seules les parties droite et
gauche des différents éléments ont été représentées sur la figure. On n'a pas non
plus représenté sur la figure la partie fixe de la zone de mémoire correspondant aux
différents interrupteurs 10 dont la structure est identique à celle qui est illustrée
sur la fig. 4.
[0101] On pourraît bien entendu concevoir une clé ne comportant que des fusibles 102 c'est-à-dire
une zone de mémoire entièrement modifiable.
1. Système d'identification, par exemple d'une personne, en vue de la commande d'un
appareil électrique, d'un appareil mécanique ou de tout autre appareil comprenant
une partie mobile (2) comportant un code électronique d'identification inscrit dans
au moins une zone de mémoire du type passif préprogrammée, comprenant au moins un
registre (9) à décalage parallèle/série et une partie fixe (4) susceptible d'être
couplée avec la partie mobile (2) et comprenant des moyens d'alimentation en courant
électrique (7), des moyens électroniques (5) pour lire, reconnaître et interpréter
le contenu du registre (9) à décalage de la partie mobile (2) et des moyens de comparaison
avec un code préprogrammé dans ladite partie fixe, caractérisé par le fait que lesdits
moyens électroniques de la partie fixe comprennent en outre un circuit générateur
d'impulsions (18) fournissant une impulsion capable d'entraîner le chargement du code
électronique d'identification mémorisé initiallement dans la partie mobile (2), jusque
dans le registre à décalage (9) de ladite partie mobile.
2. Système d'identification selon la revendication 1, caractérisé par le fait que
ledit circuit générateur d'impulsions (18) de chargement comprend un circuit de chargement
muni d'une double bascule (33, 34) du type maître-esclave associée à une porte NON-ET
(35) et recevant les impulsions d'une horloge (21).
3. Système d'identification selon les revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait
que les moyens électroniques pour lire le contenu du registre à décalage (9) de la
partie mobile (2) comprennent un circuit de lecture (20) muni d'une double bascule
(38, 39) du type maitre-esclave associée à une porte NON-ET (41) recevant les impulsions
d'une horloge (21) et connecté à la sortie du circuit générateur d'impulsions précité
(18) fournissant l'impulsion de chargement de façon à fournir des impulsions successives
de lecture en série des informations contenues dans ledit registre à décalage (9)
de la partie mobile (2).
4. Système d'identification selon l'une des revendications précédents, caractérisé
par le fait que les moyens électroniques de la partie fixe comprennent en outre un
circuit d'arrêt de lecture (23) muni d'au moins un compteur d'impulsions (42,42a,
42b) et un monostable (43) relié à la sortie des moyens de lecture (20) et capable
de délivrer une impulsion d'arrêt de lecture lorsque le contenu du registre à décalage
(9) de la partie mobile a été lu une fois.
5. Système d'identification selon la revendication 1, caractérisé par le fait que
la zone de mémoire de la partie mobile comprend une pluralité d'interrupteurs (10)
dont la position détermine le code électronique d'identification précité et que chaque
bascule (92) du registre à décalage (9) de la partie mobile est associée à l'un des
interrupteurs (10) dont la position commande son état par l'intermédiaire de deux
portes NON-ET (95, 96) recevant sur l'une de leurs entrées l'impulsion de chargement,
la première (95) desdites portes étant reliée par son autre entrée à l'interrupteur
(10), la deuxième porte (96) recevant la sortie de la première porte (95) sur son
autre entrée.
6. Système d'identification selon l'une des revendications précédentes, caractérisé
par le fait qu'il comprend en outre un circuit (27) d'autorisation d'essais successifs
muni d'une succession de bascules (60, 61, 62) dont la remise à zéro dépend du résultat
positif de la comparaison faite par des moyens de comparaison (25) avec le code préprogrammé
dans la partie fixe de façon à autoriser un nombre d'essais infructueux égal au nombre
de bascules de ladite succession de bascules avant de déclencher une alarme.
7. Système d'identification selon l'une des revendications précédentes, caractérisé
par le fait qu'il comprend en outre des premiers moyens de temporisation (36) connectés
à un monostable (70) commandant la remise à zéro de l'ensemble des bascules du système
après que la partie mobile (2) ait été couplée avec la partie fixe et avant l'émission
de l'impulsion de chargement.
8. Système d'identification selon l'une des revendications précédentes, caractérisé
par le fait qu'il comprend en outre des deuxièmes moyens de temporisation (37) reliés
à un ensemble (31) de monostables (80, 81) commandant la remise à zéro de l'ensemble
de bascules du système et coupant l'alimentation en courant de la partie fixe après
que la partie mobile a été désaccouplée d'avec la partie fixe.
9. Système d'identification selon l'une des revendications précédentes, caractérisé
par le fait que la partie fixe comprend en outre des moyens d'écriture (103) pour
modifier l'état d'une portion déterminée de la zone de la mémoire de la partie mobile
(2).
10. Système d'identification selon la revendication 9, caractérisé par le fait que
les moyens d'écriture (103) comprennent un registre à décalage parallèle/série (104)
recevant des impulsions de pilotage synchronisées avec les impulsions de lecture du
registre à décalage (9) de la partie mobile (2).
11. Système d'identification selon la revendication 9, caractérisé par le fait que
les moyens d'écriture (103) comprennent un registre à décalage (104) recevant des
impulsions de pilotage dont le nombre est déterminée par des moyens d'arrêt d'écriture
(129) indépendants.
12. Système d'identification selon l'une des revendications 9 à 11, caractérisé par
le fait que la portion modifiable de la zone de mémoire de la partie mobile (2) comprend
une pluralité de fusibles (102) au lieu des interrupteurs (10) précités.
13. Système d'identification selon l'une des revendications 9 à 12, caractérisé par
le fait que la partie mobile (2) comprend en outre un deuxième registre série/parallèle
(147) à décalage en sens contraire recevant le signal série issu du registre à décalage
parallèle/série (104) des moyens d'écriture (103).
14. Système d'identification selon la revendication 13, caractérisé par le fait que
chaque bascule (148) du deuxième registre (147) est reliée à une entrée d'une porte
ET (149) recevant sur son autre entrée un signal de rupture de fusible et connectée
à sa sortie à l'une des bornes d'un fusible (102).
15. Système d'identification selon l'une des revendications 12 à 14, caractérisé par
le fait que la partie fixe comprend en outre des moyens (144) pourfournir un signal
de commande de rupture de fusibles après l'arrêt d'écriture.
16. Système d'identification selon la revendication 11, caractérisé par le fait que
les moyens d'écriture (103) sont associés à un circuit de chargement (127) muni d'une
double bascule maître-esclave fournissant une impulsion de chargement d'informations
dans le registre à décalage parallèle/série (104) des moyens d'écriture (103) et un
circuit de lecture (128) muni d'une double bascule maître-esclave fournissant une
succession d'impulsions de pilotage au registre à décalage (104) le nombre de ces
impulsions étant déterminé par un circuit d'arrêt d'écriture (129) muni d'au moins
un compteur (130) coopérant avec un monostable (131).
17. Système d'identification selon l'une des revendications 9 à 16, caractérisé par
le fait qu'il comprend un microprocesseur (107) capable de fournir des ordres de commande
d'écriture en vue de modifier ladite portion déterminée de la zone de mémoire de la
partie mobile selon une périodicité ou un critère déterminé.
1. System zur Identifizierung beispielsweise einer Person zwecks Steuerung einer elektrischen,
mechanischen oder sonstigen Vorrichtung mit einem beweglichen Teil (2), der einen
elektronischen Kenncode enthält, welcher in mindestens einem passiven, vorprogrammierten
Speicherbereich eingeschrieben ist, mit wenigstens einem Parallel/Serien-Schieberegister
(9) und einem festen Teil (4), der mit dem beweglichen Teil (2) gekuppelt werden kann
und der mit Vorrichtungen (7) für die Stromzufuhr ausgerüstet ist, mit elektronischen
Hilfsmitteln (5) zum Lesen, Erkennen und Auslegen des Schieberegisterinhaltes (9)
in dem beweglichen Teil (2) und mit Hilfsmitteln für den Vergleich mit einem vorprogrammierten
Code in dem genannten festen Teil; gekennzeichnet dadurch, dass die genannten elektronischen
Hilfsmittel des festen Teiles ausserdem über einen Impulsgeneratorkreis (18) verfügen,
der einen Impuls abgibt, der das Laden des elektronischen Kenncodes, der ursprünglich
in dem beweglichen Teil gespeichert ist, in das Schieberegister des beweglichen Teiles
verursacht.
2. Identifizierungssystem gemäss Patentanspruch 1, gekennzeichnet dadurch, dass der
genannte Ladeimpulsgeneratorkreis (18) einen Ladeschaltkreis enthält, der mit einem
Doppelkippschalter (33, 34) «Master-Slave» ausgerüstet ist, der einem NICHT-UND-Tor
(35) zugeordnet ist und die Impulse eines Taktgebers (21) empfängt.
3. Identifizierungssystem gemäss den Patentansprüchen 1 oder 2, gekennzeichnet dadurch,
dass die elektronischen Mittel zum Ablesen des Schieberegisterinhaltes (9) in dem
beweglichen Teil (2) über eine Leseschaltung (20) verfügen, die mit einem Doppelkippschalter
(38, 39) «Master-Slave» ausgerüstet ist, der einem NICHT-UND-Tor (41) zugeordnet ist,
das die Impulse eines Taktgebers (21) empfängt; diese Schaltung ist mit dem Ausgang
des genannten Impulsgeneratorkreises (18) verbunden, der den Ladeimpuls liefert, um
so aufeinanderfolgende Impulse zum Serienablesen der in dem genannten Schieberegister
(9) des beweglichen Teiles (2) enthaltenden Daten abzugeben.
4. Identifizierungssystem gemäss einem der vorhergehenden Patentansprüche, gekennzeichnet
dadurch, dass die elektronischen Mittel des festen Teiles ausserdem eine Schaltung
zum Ablesestillstand (23) enthalten, die mit wenigstens einem Impulszähler (42, 42a,
42b) ausgerüstet ist sowie mit einer Monostabilvorrichtung (43), die mit dem Ausgang
der Ablesevorrichtungen (20) verbunden ist und in der Lage ist, einen Impuls zum Ablesestillstand
abzugeben, sobald der Inhalt des Schieberegisters (9) in dem beweglichen Teil einmal
gelesen wurde.
5. Identifizierungssystem gemäss Patentanspruch 1, gekennzeichnet dadurch, dass der
Speicherbereich in dem beweglichen Teil eine Vielzahl Schalter (10) umfasst, deren
Position den vorher genannten elektronischen Kenncode bestimmt und dass jeder Kippschalter
(92) des Schieberegisters (9) in dem beweglichen Teil einem der Schalter (10) zugeordnet
ist, deren Position mit Hilfe der beiden NICHT-UND-Tore (95, 96) seinen Zustand steuert;
diese Tore empfangen an einem ihrer Eingänge den Ladeimpuls, wobei das erste der beiden
Tore (95) durch seinen anderen Eingang mit dem Schalter (10) verbunden ist und das
zweite Tor (96) den Ausgang des ersten Tores (95) an seinem anderen Eingang empfängt.
6. Identifizierungssystem gemäss einem der vorhergehenden Patentansprüche, gekennzeichnet
dadurch, dass es ausserdem über eine Schaltung (27) zur Genehmigung aufeinanderfolgender
Versuche verfügt, diese Schaltung ist mit einer Reihe Kippschalter (60, 61, 62) versehen,
deren Nullstellung von dem positiven Ergebnis des Vergleichs abhängt, der durch die
Vergleichsmittel (25) mit dem vorprogrammierten Code in dem festen Teil vorgenommen
wurde, um auf diese Weise eine Anzahl erfolgloser Versuche zu gestatten, die der Anzahl
der Kippschalter in der genannten Kippschalterfolge gleich ist, bevor ein Alarm ausgelöst
wird.
7. Identifizierungssystem gemäss einem der vorhergehenden Patentansprüche, gekennzeichnet
dadurch, dass es ausserdem über erste Verzögerungsmittel (36) verfügt, die an eine
Monostabilvorrichtung (70) angeschlossen sind, welche die Nullstellung aller Kippschalter
des Systems steuert, nachdem der bewegliche Teil (2) mit dem festen Teil gekuppelt
wurde und vor Ausgabe des Ladeimpulses.
8. Identifizierungssystem gemäss einem der vorhergehenden Patentansprüche, gekennzeichnet
dadurch, dass es ausserdem über zweite Verzögerungsmittel (37) verfügt, die an eine
Gruppe (31) Monostabilvorrichtungen (80, 81) angeschlossen sind, wodurch die Nullstellung
aller Kippschalter des Systems gesteuert wird und die Stromzufuhr des festen Teiles
unterbrochen wird, nachdem der bewegliche Teil aus dem festen Teil entfernt worden
ist.
9. Identifizierungssystem gemäss einem der vorhergehenden Patentansprüche, gekennzeichnet
dadurch, dass der feste Teil ausserdem über Schreibmittel verfügt (103), um den Zustand
eines bestimmten Abschnittes im Speicherbereich des beweglichen Teiles (2) zu verändern.
10. Identifizierungssystem gemäss Patentanspruch 9, gekennzeichnet dadurch, dass die
Schreibmittel (103) ein Parallel/Serien-Schieberegister (104) enthalten, das die Steuerimpulse
empfängt, die mit den Ableseimpulsen des Schieberegisters (9) in dem beweglichen Teil
(2) synchronisiert sind.
11. Identifizierungssystem gemäss Patentanspruch 9, gekennzeichnet dadurch, dass die
Schreibmittel (103) ein Schieberegister (104) umfassen, das die Steuerimpulse empfängt,
deren Anzahl durch die unabhängigen Mittel zum Stillstand des Schreibvorganges (129)
bestimmt wird.
12. Identifizierungssystem gemäss einem der Patentansprüche 9 bis 11, gekennzeichnet
dadurch, dass der veränderbare Abschnitt in dem Speicherbereich des beweglichen Teiles
(2) eine Vielzahl Schmelzsicherungen (102) anstelle der vorher genannten Schalter
(10) umfasst.
13. Identifizierungssystem gemäss einem der Patentansprüche 9 bis 12, gekennzeichnet
dadurch, dass der bewegliche Teil (2) ausserdem ein zweites Serien/Parallel-Schieberegister
(147) mit entgegengesetztem Schiebesinn umfasst, welches das Seriensignal aus dem
Parallel/Serien-Schieberegister (104) der Schreibmittel (103) empfängt.
14. Identifizierungssystem gemäss Patentanspruch 13, gekennzeichnet dadurch, dass
jeder Kippschalter (148) des zweiten Registers (147) mit einem Eingang eines UND-Tores
(149) verbunden ist, das an seinem anderen Eingang ein Signal zur Unterbrechung der
Schmelzsicherung empfängt und an seinem Ausgang mit einer Klemme einer Schmelzsicherung
verbunden ist.
15. Identifizie:ungssystem gemäss einem der Patentansprüche 12 bis 14, gekennzeichnet
dadurch, dass der feste Teil ausserdem Betriebsmittel (144) umfasst, die ein Steuersignal
zur Schmelzsicherungsunterbrechung nach dem Stillstand des Schreibvorganges liefern.
16. Identifizierungssystem gemäss Patentanspruch 11, gekennzeichnet dadurch, dass
die Schreibmittel (103) einem Ladeschaltkreis (127) zugeordnet sind, der mit einem
Doppelkippschalter «Master-Slave» ausgerüstet ist, welcher einen Ladeimpuls für die
Informationen in das Parallel/Serien-Schieberegister (104) liefert, der ausserdem
mit Schreibmitteln (103) und einem Ableseschaltkreis (128) versehen ist, welcher wiederum
über einen Doppelkippschalter «Master-Slave» verfügt, der eine Folge Steuerimpulse
an das Schieberegister (104) liefert; die Anzahl dieser Impulse wird durch eine Schreibstillstandsschaltung
(129) bestimmt, die mit wenigstens einem Zähler (130) ausgerüstet ist, der mit einer
Monostabilvorrichtung (131) zusammenarbeitet.
17. Identifizierungssystem gemäss einem der Patentansprüche 9 bis 16, gekennzeichnet
dadurch, dass das System einen Mikroprozessor (107) enthält, der in der Lage ist,
Befehle für die Schreibsteuerung zu liefern, um den genannten, bestimmten Abschnitt
des Speicherbereiches in dem beweglichen Teil in Übereinstimmung mit einer Periodizität
oder einem bestimmten Kriterium zu ändern.
1. An identification system of, for example a person, with a view to controlling an
electric device, a mechanical device or any other device comprising a moving part
(2) bearing an electronic identification code recorded in at least one preprogrammed
passive storage area, comprising at least one parallel-to-series shift register (9)
and a fixed part (4) which may be coupled with the moving part (2) and comprising
electric power supply means (7), electronic means (5) for reading, recognizing and
interpreting data contained in the shift register on the moving part (2) and means
of comparison with a preprogrammed code in the said fixed part, characterized in that
the said electronic means in the fixed part also comprise a pulse generator circuit
(18) supplying a pulse capable of loading the electronic identification code initially
stored in the moving part (2), up to the shift register (9) of the said moving part.
2. The identification system, according to claim 1, characterized in that the said
loading pulse generator circuit (18) comprises a load circuit equipped with a double
master-slave flip-flop (33, 34) connected to a NAND gate (35) and receiving pulses
from a clock (21).
3. The identification system, according to claim 1 or 2, characterized in that the
electronic means for reading data contained on the shift register (9) of the moving
part (2) comprise a read circuit (20) equipped with a double master-slave flip-flop
(38, 39) connected to a NAND gate (41) receiving pulses from a clock (21) and linked
to the output of said pulse generator circuit (18) so as to supply sequential pulses
controlling serial reading of data contained in the said shift register (9) of the
moving part (2).
4. The identification system, according to one of the preceding claims, characterized
in that the electronic means on the fixed part also comprise a read stop circuit (23)
equipped with at least one pulse counter (42, 42a, 42b) and a monostable (43) connected
to the output of the reading means (20) and capable of delivering a read stop pulse
when data contained in the shift register (9) of the moving part has been read once.
5. The identification system, according to claim 1, characterized in that the storage
area on the moving part comprises a plurality of switches (10) whose position determines
said electronic identification code and ensures that each flip-flop (92) on the shift
register (9) on the moving part is linked with one of the switches (10) whose position
controls its state by means of two NAND gates (95, 96) receiving the loading pulse
at one of their inputs, the other input of the said gate being linked with the switch
(10), the second gate (96) receiving the output of the first gate (95) at its other
input.
6. The identification system, according to one of the preceding claims, characterized
in that it also comprises a circuit (27) enabling successive tests and equipped with
a series of flip-flops (60, 61, 62) which are reset to zero if a positive result is
obtained after comparison, carried out by comparison means (25), with the preprogrammed
code in the fixed part so as to enable a number of unsuccessful tests equal to the
number of shift registers in the said series of shift registers before triggering
an alarm.
7. The identification system, according to one of the foregoing claims, characterized
in that it also comprises first delay means (36) coupled to a monostable (70) controlling
the resetting to zero of the entire series of shift registers in the system after
the moving part (2) has been coupled to the fixed part and before the loading pulse
is emitted.
8. The identification system, according to one of the foregoing claims, characterized
in that it also comprises second delay means (37) connected with a series (31) of
monostables (80, 81) controlling the resetting to zero of the entire series of shift
registers in the system and cutting off power supply to the fixed part after the moving
part has been disconnected from the fixed part.
9. The identification system, according to one of the foregoing claims, characterized
in that the fixed part also comprises writing means (103) designed to modify the state
of a set section of the storage area in the moving part (2).
10. The identification system, according to claim 9, characterized in that the writing
means (103) comprise a parallel-to-serial shift register (104) receiving drive pulses
synchronized with the read pulses of the shift register (9) on the moving part (2).
11. The identification system, according to claim 9, characterized in that the writing
means (103) comprise a shift register (104) receiving a number of drive pulses determined
by independent write stop means (129).
12. The identification system, according to one of the claims between 9 and 11, characterized
in that the modifiable section of the storage area in the moving part (2) comprises
a plurality of fusible-links (102) instead of the aforesaid switches (10).
13. The identification system, according to one of the claims between 9 and 12, is
characterized in that the moving part (2) also comprises a second reverse parallel-to-serial
shift register (147) receiving the serial signal transmitted by the parallel-to-serial
shift register (104) of the writing means (103).
14. The identification system, according to claim 13, characterized in that each flip-flop
(148) on the second register (147) is connected to an input of an AND gate (149) receiving
a fusible link break signal at its other input and whose output is coupled with one
of the terminals of a fusible link (102).
15. The identification system, according to one of the claims between 12 and 14, characterized
in that the fixed part also comprises means (144) for delivering a fusible link break
signal after write stop.
16. The identification system, according to claim 11, characterized in that the writing
means (103) are coupled with a load circuit (127) equipped with a double master-slave
flip-flop supplying a data load pulse to the parallel-to-serial shift register (104)
of the writing means (103) and a read circuit (128) equipped with a double master-slave
flip-flop delivering a series of drive pulses to the shift register (104), the number
of these pulses being determined by a write stop circuit (129) equipped with at least
one counter (130) coupled to a monostable (131
17. The identification system, according to one of the claims between 9 and 16, characterized
in that it comprises a microprocessor (107) capable of delivering writing instructions
with a view to modifying the said fixed section of the storage area in the moving
part according to a set periodicity or criterion.