[0001] L'invention est relative à un dispositif pour transmettre par voie électromagnétique
dans un milieu perturbé un évènement sportif comportant notamment le départ d'une
course où plusieurs coureurs sont impliqués, ledit évènement étant défini par le temps
t auquel il s'est produit.
[0002] Lorsqu'il s'agit de transmettre, lors de courses sportives par exemple, des évènements
survenant en divers endroits décentralisés en direction d'un lieu central de gestion,
on dispose généralement de deux moyens connus : la transmission par câbles ou la transmission
par voie électromagnétique.
[0003] Un exemple du premier cas est exposé dans le brevet CH 621 915 où des organes périphériques
sont reliés par l'intermédiaire d'un module électronique à un organe central de contrôle
de fonctionnement et d'exploitation des informations par l'intermédiaire d'un câble
bifilaire commun et unique. L'idée exprimée dans le brevet cité permet d'éviter un
câblage lourd et très cher, surtout dans les installations volantes. Dans le cas cependant
où une grande distance sépare les évènements à mesurer du lieu central de gestion
- courses de ski ou d'orientation par exemple - il peut être avantageux de transmettre
lesdits événements par voie électromagnétique (ondes hertziennes, lumineuses ou infrarouges).
On évite ainsi d'avoir à poser de longues lignes exposées par ailleurs à des coupures
accidentelles. Même dans un circuit se déroulant dans un cercle relativement étroit,
un tel système peut être avantageux puisqu'il supprime tout un temps de préparation
et de rangement.
[0004] La liaison radio, connue en soi, n'a cependant pas que des avantages. Elle est notamment
affectée de perturbations qui peuvent être suffisamment importantes pour empêcher
une transmission sûre des évènements. On pense ici particulièrement aux perturbations
athmosphériques où à celles provoquées par des émetteurs voisins. De telles perturbations
peuvent empêcher la transmission d'un événement qui ne se produit qu'une seule fois.
On comprendra que si cet évènement est caractérisé par exemple par le temps d'arrivée
d'un coureur, comme on le trouve en chronométrage sportif, ce temps sera irrémédiablement
perdu.
[0005] Pour surmonter cette difficulté, on a proposé de répéter plusieurs fois l'envoi du
message et ceci suffisamment longtemps pour qu'on soit assuré de sa réception. Dans
le cas où ce message contient essentiellement le temps auquel se produit l'événement,
on va répéter ce temps cinq, dix ou vingt fois, cette valeur restant toujours la même.
Si par temps, on entend ici le temps donné par une horloge mère - qui peut être calée
sur l'heure du jour donnée par l'horloge parlante par exemple - située à l'endroit
où a lieu l'évènement, il sera nécessaire de disposer d'une base de temps extrêmement
précise si l'on veut être en mesure, dans une course sportive, de départager les concurrents.
En effet, le temps mis à parcourir une distance donnée se déduit de la différence
existant entre l'heure de départ et l'heure d'arrivée. Il s'ensuit que chacun des
postes de départ et d'arrivée devront être équipés d'horloges très précises, au besoin
synchronisées entre elles.
[0006] On peut fixer les idées par un exemple. Le laps de temps qui sépare le départ du
premier coureur de l'arrivée du dernier coureur est, pour une compétition donnée,
de deux heures. Pendant ces deux heures on souhaite que l'heure donnée par l'horloge
du poste de départ et l'heure donnée par l'horloge du poste d'arrivée ne divergent
pas de plus d'un millième de seconde. Dans ces conditions, la précision exigée de
chacune des horloges sera de 0,001 24 / 2 - 0,012 seconde par jour. Une telle précision
ne peut être atteinte qu'au moyen d'un dispositif sophistiqué et cher qui, de plus,
devra être stabilisé en température de - 20°C à + 60°C.
[0007] On a cité dans le rapport de recherche le certificat d'auteur SU-A-183 413. Ce document
propose d'améliorer la sûreté de transmission par radio de l'instant de mise à feu
d'une charge utilisée en recherche sismique. Le système est basé sur la transmission
de signaux déclenchés par la charge et codés en séries, le codage changeant chaque
seconde. Ainsi, dès qu'un des signaux est reçu correctement, on peut évaluer l'instant
de mise à feu.
[0008] Hormis le fait que ce document ne mentionne pas l'utilisation d'un tel système appliqué
au chronométrage de courses sportives, il n'envisage pas non plus ni ne suggère que
les signaux codés sont arrangés pour porter, en plus des indications les situant dans
le temps par rapport à l'évènement, des indications permettant d'identifier chacun
des coureurs qui prennent part à la compétition. Par ailleurs, si l'on se réfère au
dernier alinéa de la colonne 1 du document cité, on peut lire que le générateur 1
présenté en figure 1 est stabilisé par un quartz, ce qui indique que dans ce système
c'est l'émetteur qui porte la base de temps et que le récepteur en est dépourvu (voir
aussi dernier alinéa de la colonne 3), contrairement à ce qui va être décrit dans
la présente invention où l'émetteur se contente d'un oscillateur peu précis et où
le récepteur porte lui une base de temps de précision.
[0009] La présente invention, tout en restant basée sur l'idée de transmission répétée des
évènements, se propose de remédier aux inconvénients cités ci-dessus en faisant appel
aux moyens qui apparaissent dans les revendications.
[0010] L'invention sera comprise maintenant à la lumière de la description qui suit, donnée
à titre d'exemple et illustrée par les dessins dans lesquels :
La figure 1 montre un schéma de principe de l'émetteur d'évènements selon l'invention.
La figure 2 montre un schéma de principe du récepteur d'évènements émis par l'émetteur
de la figure 1.
La figure 3 est un diagramme qui fait état des impulsions émises par l'émetteur et
qui montre comment sont formées lesdites impulsions.
La figure 4 présente une variante qui indique comment sont transmis plusieurs évènements
à partir du même émetteur.
[0011] La figure 1 est un schéma de principe de l'émetteur selon l'invention. Cet émetteur
se trouve situé généralement à proximité de l'évènement qui, lorsqu'il se produit
au temps t qu'il s'agit de déterminer, ferme l'interrupteur 1. On prévoit autant d'émetteurs
que de points de mesure et, s'il s'agit d'une compétition sportive, on équipera au
moins la ligne de départ et la ligne d'arrivée d'un tel dispositif. L'interrupteur
1 peut se présenter sous la forme d'une barrière lumineuse ou d'un portillon électromécanique.
L'impulsion électrique émise par l'interrupteur 1 fait basculer le flip-flop 2 qui
présente alors un niveau 1 à sa sortie Q. La porte ET 3 reçoit sur sa première entrée
le signal de sortie d'une base de temps 4 et sur sa seconde entrée le signal issu
de la sortie Q du flip-flop 2 de telle sorte que le signal de la base de temps 4 peut
passer la porte ET 3 quand la sortie Q se trouve au niveau 1. Les impulsions d'horloge
CP en provenance de la base de temps 4 et présentes à la sortie de la porte ET commandent
à leur tour un compteur 5 qui délivre à sa sortie 7 des secondes impulsions espacées
les unes des autres par des périodes prédéterminées et égales T. fixées par le compteur
5. Ainsi ces secondes impulsions représentent une répétition de la première impulsion,
déclenchée par l'évènement, et se trouvent définies dans le temps par les intervalles
ΔT
1,
dT
2, ... ΔT
i, ... ΔT
n qui les séparent de la première impulsion.
[0012] Dans un exemple pratique, la fréquence de la base de temps a été choisie à 10 kHz.
La première des secondes impulsions qui suit la première impulsion de déclenchement
est espacée de cette dernière d'un dixième de seconde. Les secondes impulsions sont
également espacées entre elles d'un dixième de seconde. Dans ce cas, le compteur 5
émettra sur sa sortie 7 une impulsion sur 1000 reçues à son entrée CP. Ainsi, dans
cet exemple, l'évènement qui s'est produit à la fermeture de l'interrupteur 1 va être
répété tous les dixièmes de seconde. Comme l'expérience montre qu'une perturbation
électromagnétique ne dure que quelques dixièmes de seconde, on peut penser que pendant
une transmission qui dure une seconde, l'une au moins des dix impulsions émises sera
prise en compte par le récepteur. Aussi, dans l'exemple choisi, l'émetteur 5 produira-t-il,
après avoir émis dix impulsions, un ordre de remise à zéro par la ligne 6 qui agira
sur le compteur lui-même et sur le flip-flop 2. De ce fait, la sortie Q passera à
zéro et bloquera la porte ET 3.
[0013] Le diagramme de la figure 3 explique graphiquement comment est organisé ce qui a
été décrit plus haut. Les signaux de 1a a base de temps 4 sont représentés sur la
ligne 9 du diagramme. L'évènement fermant l'interrupteur 1 est représenté par le flanc
de montée de l'impulsion 8 représentée à la ligne 10 du diagramme. A ce moment, la
sortie Q du flip-flop 2 passe à l'état 1 et s'y maintient pendant une période prédéterminée
T
E, ce que montre la ligne 11 du diagramme. Les impulsions de la base de temps 4 passent
alors la porte ET 3 et sont représentées a la ligne 12. Les impulsions de la ligne
12 et l'état 1 de la sortie Q du flip-flop 2 montré sur la ligne 11 sont maintenus
jusqu'à l'arrivée du flanc de montée de l'impulsion 16 (représentée à la ligne 13)
qui est le signal de remise à zéro issu de la ligne 6 de la figure 1. Ces impulsions
attaquent le compteur 5 qui est arrangé pour ne produire sur sa sortie 7 que quelques-unes
de celles-ci 15 à périodes prédéterminées et égales T
i pour obtenir au bout du compte TE n . T
i comme le montre la ligne 14.
[0014] Comme on suppose le canal de transmission affecté de parasites, il est clair qu'à
réception du signal de la ligne 14, il va manquer une ou plusieurs impulsions 15 de
telle sorte que le récepteur sera incapable de discerner si la première impulsion
reçue est celle se produisant à ΔT
1 ou à ΔT
2 ou encore à ΔT
i après le signal émis par l'évènement. Il est donc nécessaire d'affecter chacune des
impulsions 15 d'un signe distinctif permettant de la situer temporellement par rapport
à l'évènement. Cette affectation est mise en oeuvre par le codeur 20 représenté en
figure 1. Ce codeur va par exemple doter d'un numéro d'ordre chaque impulsion 15 reçue
à son entrée, numéro d'ordre codé en binaire. Ceci est réalisé très simplement au
moyen d'un diviseur par dix contenant quatre flip- flops qui donnent à leurs sorties
un code binaire parallèle disponible sur quatre fils. Le codeur 20 comprend encore
un circuit UART (universal asynchronous receiver transmitter), par exemple du type
RCA 1854, qui transforme le signal codé en parallèle reçu du diviseur par dix en un
signal codé en séries. Ainsi, grâce à ce système, l'identification de chaque impulsion
permet de savoir quel intervalle de temps ΔT
i la sépare du flanc de montée de la première impulsion 8 provoquée par l'événement.
On dispose donc à la sortie du codeur 20 non seulement du train d'impulsions 15 mais
des intervalles ΔT
i qui vont permettre, comme on le verra plus loin, d'attribuer un temps t à l'évènement
qui vient de se passer. On fait remarquer que d'autres systèmes pourraient être choisis
pour distinguer entre elles chacune des impulsions 15. Par exemple on pourrait avoir
pour chacune des impulsions une largeur différente ou encore les affecter chacune
d'un signal basse fréquence différent.
[0015] Le dispositif émetteur de la figure 1 est complété encore d'un système émetteur 21
dont la porteuse est rayonnée par l'antenne 23. On notera que la porteuse se situera
généralement dans des bandes s'étendant de 180 à 470 MHz ou encore dans la "citizen-band"
(27 MHz). La porteuse de l'émetteur est modulée par le signal issu du codeur 20.
[0016] On a insisté jusqu'ici sur la transmission d'évènements au moins définis par les
temps auxquels ils se produisent. Il se pourrait cependant qu'on veuille profiter
de cette transmission pour adjoindre aux impulsions émises d'autres données comme
par exemple le numéro de dossard d'un coureur et le lieu où se trouve ce même coureur
(départ, poste intermédiaire, arrivée). On peut donc en complément adjoindre un dispositif
d'adressage 24 qui peut être un clavier à touches dont les données sont alors transmises
au codeur 20.
[0017] La figure 2 est un schéma de principe du récepteur d'évènements émis par l'émetteur
dont il a été question à propos de la figure 1. Les ondes électromagnétiques sont
captées par l'antenne 25 et le récepteur proprement dit 26 qui porte à sa sortie 36
un signal démodulé. Ce signal est introduit dans un décodeur 27 qui, d'une part, sélectionne
parmi tous les signaux reçus la première impulsion non perturbée (et portant par conséquent
une information complète) et, d'autre part, attribue à ladite impulsion une valeur
d'intervalle dT
i en réponse au signe distinctif qu'elle porte. Cette valeur est transmise à une unité
arithmétique 30 par la ligne 29. Le décodeur 27 peut être un circuit UART du même
type que celui déjà mentionné à propos du codeur 20. De plus, on s'arrange pour empêcher
la transmission d'autres valeurs d'intervalles qui pourraient suivre la première valeur
considérée comme valide. La même unité arithmétique 30 reçoit par la ligne 28 le signal
d'une horloge mère 35 donnant par exemple l'heure du jour courante t
h. Connaissant maintenant à quelle heure du jour t l'intervalle de temps ΔT
i a été transmis, on peut calculer l'heure du jour t à laquelle s'est produit l'évènement
en effectuant au moyen de l'unité arithmétique 30 la soustraction :
[0018]
[0019] Un premier avantage important peut être retiré du dispositif qui vient d'être décrit
: celui d'assurer une sécurité parfaite à la transmission de l'évènement qui, rappelons-le,
n'a lieu qu'une seule fois. Ainsi, la répétition de la donnée issue de l'évènement
permettra au moins à l'une des impulsions transmises de parvenir au récepteur, impulsion
qui une fois décodée indiquera avec précision l'heure du jour de l'évènement.
[0020] Un second avantage non moins important réside dans l'utilisation de matériels bien
moins sophistiqués et donc bien meilleur marché, comme cela va être expliqué maintenant.
[0021] Contrairement à ce qui a été mentionné dans le préambule où il était envisagé de
transmettre l'heure du jour directement d'horloges placées au lieu de l'évènement,
on vient de décrire un système qui, selon l'invention, met en oeuvre une seule horloge
précise située au poste récepteur de tous les évènements provenant de postes émetteurs
périphériques. Ici, chacun des postes émetteurs est équipé d'une base de temps qui
n'a pas besoin d'être très précise.
[0022] Pour prendre un exemple, on utilisera comme base de temps 4 (voir figure 1) un simple
oscillateur à quartz non thermocompensé. Un tel oscillateur est très bon marché et
sa dérive est de l'ordre de 100 secondes/jour. Or, dans un exemple cité plus haut,
on a expliqué que le temps de transmission d'un évènement peut durer environ une seconde.
Si pendant un jour (86'400 secondes) la dérive de l'oscillateur est de 100 secondes,
cette même dérive ne sera que de 100 / 86'400, soit 0,0012 seconde sur la période
considérée de 1 seconde. Ainsi, si la première impulsion valide reçue par le récepteur
est la dixième d'un train d'impulsions espacées chacune d'un dixième de seconde, l'erreur
commise ne dépassera pas le millième de seconde. Cette erreur diminuera bien sûr si
l'impulsion prise en compte précède la dixième impulsion.
[0023] Il est donc clair que la transmission répétée d'un évènement au moyen d'impulsions
portant la référence de l'écart qui les sépare de l'évènement lui-même non seulement
assure une transmission en toute sécurité mais encore autorise l'utilisation d'un
appareillage peu coûteux. Si l'utilisation d'un tel dispositif est particulièrement
bienvenue pour le chronométrage d'évènements sportifs, il est évident qu'elle peut
être envisagée toutes les fois où il s'agit d'identifier dans le temps un évènement
quel qu'il soit.
[0024] On mentionnera aussi que pendant la période prédéterminée TE (figure 3) on pourrait
transmettre plusieurs évènements au lieu d'un seul. Cette situation apparaît dans
la figure 4. Ici les événements 31, 32 et 33 sont répétés de la même façon que cela
a été décrit plus haut. Pour éviter des chevauchements possibles, on s'arrange pour
décaler les impulsions de répétition l'une par rapport à l'autre. Dans l'exemple montré
au graphique, il est évident que si l'on ne prenait pas de précaution et si l'on répétait
chacun des trois évènements tous les dixièmes de seconde la deuxième répétition de
l'évènement 32 (= 32") coïnciderait avec la première répétition de l'évènement 33
(= 33'). Pour remédier à cet inconvénient, on a répété l'évènement 33 pour la première
fois seulement 0,125 seconde après son avènement. Ceci nécessite naturellement un
codage et un décodage supplémentaire mais qui ne présentent pas de difficulté si l'on
suit l'idée générale énoncée selon la présente invention.
1. Dispositif pour transmettre par voie électromagnétique dans un milieu perturbé
un évènement sportif (8) comportant notamment le départ d'une course où plusieurs
coureurs sont impliqués, ledit évènement étant défini par le temps te auquel il s'est produit, caractérisé par le fait qu'il comporte un moyen émetteur
apte à transmettre un train d'impulsions consécutif audit évènement, chacune des impulsions
dudit train étant affectée d'un signe distinctif permettant de la situer temporellement
(ΔTi) par rapport audit événement et d'un code permettant l'identification de chacun des
coureurs, et un moyen récepteur apte à détecter la première impulsion non perturbée
dudit train qui, en considération du temps t existant au moment de cette détection
et dudit code, permet de restituer respectivement la valeur du temps t auquel s'est
produit ledit évènement et l'identification du coureur auquel appartient ledit temps
t .
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le moyen émetteur
comporte un capteur (1) susceptible de produire une première impulsion électrique
(8) déclenchée par ledit évènement, une base de temps (4) déclenchée par ladite première
impulsion, un compteur (5) apte à compter les signaux émis par la base de temps pour
produire, pendant une première période prédéterminée (TE) des secondes impulsions électriques (15) séparées entre elles par des secondes périodes
prédéterminées et égales (Ti), un codeur (20) pour attribuer à chacune des secondes impulsions au moins un signe
distinctif, notamment un numéro d'ordre, selon l'intervalle (ΔTi) qui les sépare de ladite première impulsion et pour attribuer à chacune desdites
secondes impulsions un code en réponse à un dispositif d'adressage (24), et un émetteur
(21) pour transmettre des ondes électromagnétiques modulées par le signal issu dudit
codeur, et que le moyen récepteur comporte un récepteur proprement dit (26) pour recevoir
lesdites ondes électromagnétiques, un décodeur (27) arrangé pour sélectionner la première
desdites secondes impulsions non perturbée reçue du récepteur, lui attribuer une valeur
d'intervalle (ΔTi) répondant au signe distinctif porté et en tirer l'identification du coureur, une
horloge (35) apte à donner le temps th et une unité arithmétique (30) pour opérer la soustraction th - ΔTi = te9 te représentant le temps auquel s'est produit ledit événement.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la précision de
la base de temps (4) est meilleure que 100 secondes par 24 heures.
4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la première période
prédéterminée (TE) pendant laquelle sont produites les secondes impulsions est de 1 seconde et que
les secondes périodes prédéterminées et égales (Ti) qui séparent lesdites secondes impulsions entre elles sont de 0,1 seconde.
5. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le temps th donné par l'horloge (35) est celui de l'heure du jour.