(19)
(11) EP 0 127 184 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
05.12.1984  Bulletin  1984/49

(21) Numéro de dépôt: 84106190.6

(22) Date de dépôt:  30.05.1984
(51) Int. Cl.3D03D 33/00
(84) Etats contractants désignés:
AT BE DE FR GB IT NL

(30) Priorité: 30.05.1983 CH 2957/83

(71) Demandeur: Vila Reyes, Juan
Pamplona (ES)

(72) Inventeur:
  • Vila Reyes, Juan
    Pamplona (ES)

(74) Mandataire: EGLI-EUROPEAN PATENT ATTORNEYS 
Horneggstrasse 4
8008 Zürich
8008 Zürich (CH)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Machine à tisser


    (57) Cette machine présente un bâti (1-1'), à côté duquel deux ensouples d'ourdissage (2-2'), un mécanisme unique de formation de la foule (3) formant simultanément deux foules (4-4'), un battant unique (5), auquel sont solidaires deux peignes opposés (6-6') et deux ensouples de tissage (7-7') sont situées symmétriquement. Cette machine permet de fabriquer simultanément deux tissus indépendants. Parce que le foulage de la trame, la commande d'insertion de trame, la formation de la foule, le réglage de la densité de trame et la commande moteur sont communs aux deux tissus, il en résulte une réduction notable de force motrice et de surface totale au sol occupée par la machine en comparaison des machines connues.




    Description


    [0001] La présente demande de brevet d'invention fait référence, comme indiqué dans son énoncé, à un métier ou à une machine à tisser.

    [0002] Plus exactement, la présente invention se réfère à une machine à tisser, de conception totalement neuve, qui, essentiellement, est étudiée pour fabriquer simultanéement deux tissus indépendants, parallèles et verticaux; sont également et essentiellement communes à ces deux tissus, des fonctions très nombreuses et principales du tissage de la machine. Concrètement, dans cette nouvelle machine à tisser, objet de l'invention, le foulage de la trame, la commande d'insertion de trame, la formation de la foule, le réglage de la densité de trame et la commande moteur sont communs aux deux tissus.

    [0003] Cette nouvelle conception, permettant en outre un accès facile et commode aux deux tissus, permet également une réduction notable de force motrice, puis aussi, de façon plus remarquable, une surface totale au sol occupée par la machine et un coût de fabrication par unité de tissu produite, en comparaison des machines à performances plus élevées connues et commercialisées actuellement pour la fabrication des même articles textiles. Il s'agit, d'autre part, d'une machine qui, par la simplicité des solutions mécaniques conçues et par la caractéristique, déjà signalée, d'être communes pour les deux tissus indépendants -nombre important des fonctions principales de tissage - présente un prix de revient relativement réduit, ce qui, logiquement, se répercute comme facteur d'amortissement très inférieur pour le fabricant du tissu.

    [0004] Autre caractéristique très importante de la machine à tisser, objet de l'invention réside dans la facilité avec laquelle elle peut s'adapter au type précis du tissu que l'on a l'intention de produire. A cet effet, il convient de souligner que la nouvelle machine peut s'adapter à des largeurs de tissus trés importantes, et un système modulaire de commande du battant est prévu, lequelpermet de concilier le nombre de modules nécessaires avec la densité du tissu à fabriquer. Et, dans le même sens, il convient également de souligner que la machine en question, conservant, évidemment, intégralement sa structure et tous ses organes principaux, peut s'adapter aux différents types et systèmes d'insertion de trame, ayant la possibilité d'effectuer cette insertion par bande flexible ou au moyen d'une navette ou pince rigide, ou même grâce à l'utilisation de systèmes pneumatiques d'insertion, et cette insertion peut être unilatérale ou du type appellé "transfer", c'est-à-dire du type dans lequel, au centre du pas, à chaque passage, se réalise un transfert du fil de trame, entre les deux inserteurs qui se déplacent dans des sens opposés.

    [0005] D'ailleurs, l'essentiel, le schéma de fonctionnement et les principales caractéristiques et avantages de la machine à tisser, objet de l'invention, apparaitront plus facilement compréhensibles à la vue des dessins ci-joint, auxquels va se référer par la suite l'explication, et o0, aussi - de façon plus schématique et, évidemment, sans caractère limitatif d'aucune sorte - sont représentés quelques exemples de réalisation des mécanismes prévus pour résoudre les fonctions principales de tissage.

    [0006] Dans ces dessins:

    la fig. 1 est une coupe verticale schématique de l'ensemble de la machine de tissage,

    la fig. 2 est une coupe verticale, à plus grande échelle, montrant le mécanisme de commande du battant,

    la fig. 3 est une coupe orthogonale suivant la représentation faite sur la figure précédente, les fig.

    4,5,6 sont chacunes des schémas montrant la corrélation de mouvemtns du battant, lequel occupe sur la figure 4 précisément la position'supérieure de foulage, a commencé sur la figure 5 le mouvement de retour en faisant les inserteurs dans le pas, et occupe la position limite de retour maximum sur la figure 6, prêt à commencer le cycle suivant de fonctionnement,

    la fig. 7 est une vue en plan de l'une des lisses, qui se superposent les unes sur les autres en nombre suffisant pour pouvoir effectuer la ligature requise, et

    les fig.

    8 et 9 sont deux coupes verticales schématiques, montrant deux systèmes différents d'insertion de trame - par, respectivement, bande flexible et par pince rigide - avec lesquels on peut équiper la machine, en utilisant un mécanisme identique de commande, dont la partie principale est supportée par le bati fixe de la machine.



    [0007] Comme le représente schématiquement la figure l, la machine à tisser, objet de l'invention, est étudiée, essentiellement, pour tisser simultanéement deux tissus indépendants verticaux et parallèles, présentant à cet effet, un bati rigide 1-1' et à côté duquel symétriquement, deux ensouples d'ourdissage 2-2', un mécanisme unique de formation de la foule 3, qui forme simultanéement deux foules 4-4', un battant unique 5, auquel sont solidaires deux peignes opposés 6-6', commandé par le mécanisme que l'on va étudier plus tard, et deux ensouples de tissage 7-7'.

    [0008] Les figures 2 et 3 représentent un des modules qui, suivant une caractéristique de l'invention, se préparent à actionner le battant. On peut voir de cette manière sur ces figures le battant fixé à deux, trois colonnes verticales ou plus 8, distribuées sur sa longueur de façon adéquate et dont le nombre dépendra de la largeur du tissu que l'on doit tisser et de la densité de trame de ce tissu. Chacune de ces colonnes verticales reste en position pour glisser librement dans le sens axial, entre deux positions limites qui correspondent aux positions limite d'avance maximum et de retour maximum du battant, guidée dans ce déplacements par quelques éléments extrêmes 9-10, qui pourront, évidemment, presenter n'importe quelle structure considérée comme appropriée, et qui sont solidaires des montants supérieurs 1' et infériers 1 du bati, respectivement. Conformément à l'invention, toutes les colonnes 8 qui supportent le battant 5 sont actionnées par le même axe 11, convenablement couplé au moteur gênerai de commande de la machine, et avantageusement décomposé en une succession de tronçons couplés les uns à la suite des autres. On comprend que la liaison mécanique entre l'axe 11 et les colonnes 8, en vue de transformer le mouvement rotatif de celui-ci en un mouvement vertical de va-et-vient des autres, pourra s'effectuer par l'intermédiaire d'un nombre relativement élevé de solutions mécaniques distinctes, lesquelles, toutes, devront être inclues dans le cadre de la protection du présent enregistrement. Cependant, pour un choix préférentiel de réalisation, cette transmission de mouvement sera effectuée, dans chaque module, au moyen d'un pignon 13, solidaire de l'axe 11, qui s'engrenera à une roue dentée 12, laquelle, au moyen de la bielle 14, imprimera à la colonne 8 le mouvement indiqué de va-et-vient. Tout ce mécanisme restera de préférence logé dans un carter 15, fixé sur le montant 1, qui supportera également les éléments guides 10 de la colonne, formant un ensemble compact, qui pourra être fabriqué en série, étant incorpor6 ! la machine, durant le processus de montage, au nombre que les caractéristiques de tissage, en chaque cas, conseillent lors de l'utilisation de la machine.

    [0009] En fait de réalisation, la machine à tisser, objet de l'invention, est préparée pour produire deux tissus indépendants pour chacune de ses deux faces de tissage, et le battant sera actionné par trois colonnes ou modules de commande, qui resteront situés, respectivement, l'extérieur des bords des dits tissus et sur la bande ou zone centrale de séparation entre ceux-ci. Sous cette forme de réalisation, par conséquent, aucune des colonnes indiquées ne devra traverser les mailles qui déterminent l'évolution des fils pour la formation de la foule. Cependant, on comprend que dans d'autres cas, par exemple, quand on fabrique un seul tissu dans chaque face de tissage, ou quand on prépare quatre, cinq colonnes ou plus pour la commande du battant, il sera inévitable que toutes ou certaines de ces colonnes traversent les mailles. Dans ce cas, comme le représentent les figures 2 et 3 des dessins auxquels se référé l'explication, avec pour but de réduire les frottements, la zone des dites colonnes qui est en contact avec les mailles 16 pourra se décomposer en deux bras ou plus, paralléles, 8'-8", de section réduite, et/ou pourra être soumise à n'importe quel traitement superficiel, tel qu'un chromage ou similaire, qui améliore ses conditions de glissement.

    [0010] Aux figures 4,5 et 6 on a représenté schématiquement, selon ce qui a été dit, les mouvements relatifs du battant, des inserteurs de trame et des deux foules le long desquelles se déplacent ces inserteurs. Sur la figure 4 on a représenté en trait continu le battant dans la position A, qui correspond à la position limite d'avance maximum ou foulage, et en trait pointillé la position B, qui correspond à la position limite opposée, de retour maximum. A la figure 5, on a représenté en trait pointillé ces deux positions limites A et B, le battant étant situé (en trait continu) dans une position intermédiaire C, qui correspond à la première phase du mouvement de retour du battant, quand l'introduction des inserteurs dans les foules commence. Et, finalement, à la figure 6, on a représenté en trait pointillé la position A, le battant étant situé (représenté en trait continu) dans la position limite B. Comme on peut le voir sur ces figures, l'évolution des fils d'ourdissage est calculée de manière qu'au moment où se produit le foulage (fig. 4), le croisement s'est déjà produit et l'ouverture de la foule a déjà commencé, laquelle est totalement ouverte au commencement du retour du battant (fig. 5), et se ferme déjà quand le battant occupe sa position de retour maximum (fig. 6). Concrètement, l'évolution des fils d'ourdissage se calcule de manière que ce sont les mêmes fils qui, suivant une évolution conforme au mouvement du battant, s'appliquent constamment contre les cotés de l'inserteur correspondant, qui se maintient appuyé, par simple gravité, sur le peigne, guidant ses déplacements a travers la foule. En outre, et dans le cas de l'insertion de la trame par le système "transfer", le transfert du fil de trame entre les deux inserteurs qui se déplacent en sens opposés, s'effectue dans la position de retour maximum du battant représentée à la figure 6, c'est-à-dire, dans une position par laquelle, à l'instant même s'inverse le déplacement (le sens du déplacement) du battant, les inserteurs restent appliqués contre les peignes, non seulement par gravité, mais aussi per inertie, en obtenant un maximum de précision dans le positionnement de ceux-ci.

    [0011] En fonction de ce qui a été indiqué, conformément A une caractéristique essentielle de l'invention, le mécanisme de formation de la foule est commun pour les deux tissus indépendants, verticaux et parallèles, que tisse séparément la machine, et, selon l'invention même, la commande des lisses s'effectue de façon positive, à travers un jeu d'éléments rigides et de courroies, avec leur poulies guides correspondantes, leur imprimant un mouvement horizontal de va-et-vient, à partir d'une tête de commande de la machine. Dans la figure 7, on a représenté schématiquement une réalisation précise pratique d'une lisse déterminée 18, que l'on pourrait, comme il est logique, y présenter n'importe structure considérée comme convenable, formant une partie de l'équipement de lisses superposées, dont le nombre et dont l'évolution varierait, selon des techniques déjà traditionnelles dans l'industrie textile, selon le type précis de tissu que l'on se propose de fabriquer dans ce cas. Comme l'on peut voir sur cette figure, le cadre constitutif de la lisse 18, auquel sont fixées les mailles 16, qui comportent les oeillets 19, est actionné alternativement, transversalement, et en sens alternativement opposés, au moyen des deux tiges rigides 20-20', situées à l'un et l'autre côté de celui-ci, parallèlement à ses montants longitudinaux, et unies entre elles par leur extrémités au moyen d'une courroie dentée 21, qui s'engrène au moins a une roue dentée 22 ou, de préférence à deux roues dentées 22-22', qui tournent alternativement en sens opposé , actionnées depuis la tête de la machine au moyen de n'importe quel dispositif connu de sélection ou jeu de taffetas. Finalement, chacune des tigcc 20-20', est couplée au montant correspondant de la lisse au moyen d'une série de courroies 23-23' (dont le nombre dépendra de la tension d'ourdissage qui a chaque cas on se propose de faire évoluer), avec ses poulies guides correspondantes 24-24'. De cette façon, la commande de la lisse s'effectuera de façon positive dans les deux sens, en éliminant toute fatigue mécanique et en obtenant un maximum de précision.

    [0012] On a déjà dit que l'une des caractéristiques les plus avantageuses que présente le métier à tisser, objet de l'invention, réside dans le fait d'admettre différents systèmes de mécanismes d'insertion de trame, qui peuvent s'adapter à la machine sans nécessiter l'introduction d'aucune modification importante et ceci sans modifier absolument ses organes et mécanismes restants. Pour illustrer ces possibilités, on a présenté sur les figures 8 et 9 les différents mécanismes d'insertion, qui peuvent être montés indifféremment sur le métier à tisser, objet de l'invention, en actionnant toujours, selon une caractéristique essentielle de cette dernière, a partir d'une même et unique cinématique commune, les deux inserteurs correspondant aux deux tissus indépendants, verticaux et parallèles, que tisse simultanéement la machine. Concrètement, dans l'exemple representé à la figure 8, l'inserteur proprement dit 17 est situé à l'extrémité d'une bande flexible 25, tandis que dans la représentation de la figure 9 il occupe l'extrémité d'une "lance" rigide 26. Dans n'importe quel cas, et selon une caractéristique importante de la présente invention, le mécanisme comprend une partie - constituée par l'ensemble de la cinématique - que l'on monte sur le bati fixe du métier, et une partie, constituée par l'inserteur et son organc direct de commande, que l'on monte sur le battant, suivant les mouvements de celui-ci. Cette solution est extrêmement avantageuse, parce qu'elle permet d'alléger notablement le battant ou exactement, permet de réduire notablement les masses qui sedéplacent avec le battant et doivent être commandées conjointement avec lui, permettant, en échange, de maintenir constamment le battant en mouvement - sauf, naturellement, aux moments où son sens de déplacement change - de telle manière que les déplacements de l'inserteur à travers la foule s'effectuent durant les mouvements du battant. Autrement dit, la solution proposée par la présente invention permet de combiner tous les avantages des deux systèmes d'insertion dans lesquels l'on peut dire tous les métiers à tisser connus actuellement s'y retrouvent regroupés, concrètement le système & battant arrêté, à partir d'une cinématique supportée par le bati, et le système d'insertion avec toute la cinématique montée sur le battant, gravitant sur les masses en mouvement.

    [0013] Dans les exemples de réalisation représentés aux deux figures auxquelles on se réfère pour l'explication, la commande de l'inserteur s'effectue au moyen d'une roue dentée, dans laquelle s'engrènent la bande flexible 25 ou la pince rigide 26, conformées par des crémaillères correspondantes. Cette roue est montée conjointement avec le battant 5, ceci pour être monté directement sur un support ou prolongement 28 solidaire de celui-ci, soit pour être relié à celui-ci au moyen d'un système mécanique quelconque approprié de transmission du mouvement, décrivant précisement un mouvement de va-et-vient en arc de cercle, qui peut, par exemple, être défini par un bras 30 qui bascule sur un axe fixe 31, et un guide 29. La roue dentée 27 est solidaire d'un pignon 32, qui est relié, au moyen d'une courroie dentée 33, avec une roue dentée 34, qui tourne sur l'axe 31, fixe au bati de la machine, et soumise à un mouvement rotatif de sens alternativement opposés à partir du moteur général de commande du métier à tisser, au moyen d'un mécanisme de transmission, de type quelconque approprié, monté dans l'ensemble sur le bati.

    [0014] Dans les conditions exposées, il faut que, par conséquent, selon ce qui a été avancé, toute la cinématique de l'inser- teur reste établie sur le bati de la machine, se déplacement uniquement selon les mouvements de montées et descente du battant, la roue dentée 27, qui décrit un arc de cercle de rayon 30, se maintenant par conséquent toujours à la même distance de la roue de commande 34, reliée à celle-ci.

    [0015] On comprend que, le métier à tisser étant composé de deux inserteurs (un pour chacun des deux tissus verticaux et parallèles que l'on tisse simultanéement), les mécanismes de transmission décrits doivent être prévus en double. Concrètement, sur un arbre commun 31, commandé par une cinématique quelconque, on montera deux roues dentées opposées et égales 34, chacune desquelles actionnera l'un des deux inserteurs indiqués.

    [0016] Fans l'exemple de réalisation représenté à la figure 8 il existe un guide 35 fixe au bati, le long duquel la bande flexible passe 25, dotée d'une zone extrême 35' doublée selon le même arc que décrit dans ses mouvements la roue 27, s'adaptant à ces mouvements. En outre, dans cet exemple, il existe aussi un guide disposé dans le prolongement du battant, qui se déplace comme celui-ci, guidant l'entrée de l'inserteur à l'intérieur de la foule.

    [0017] Pour sa part, dans l'exemple de réalisation représenté à la figure 9, la "lance" ou pince rigide 26, qui demeure toujours engrenée dans la roue dentée 27, présente en son extrémité libre, opposée à celle occupée par l'inser- teur 17, une poulie ou arrêt 36, qui glisse le long d'un piste fixe inclinée ou arquée 37, de façon à ce qu'elle appuye sur la roue et sur cette piste, se maintienne constamment horizontale, exactement alignée avec le battant.

    [0018] Il faut finalement faire remarquer que, d'une manière générale et expresse, bien entendu c'est logique, que dans la réalisation pratique de la machine à tisser, objet de l'invention, et mis & part celles qui ont déjà été précisément indiquées, on pourra introduire tous les suppléments et modifications de détail qui n'affectent pas ce qui constitue le caractère essentiel de l'enregistrement que l'on demande.


    Revendications

    1. Machine à tisser, caractérisée et constituée de, situés symétriquement a l'un et à l'autre côté du bati, deux mécanismes d'alimentation en fils d'ourdissage et d'avance et d'enroulement du tissu, en vue de la fabrication de deux tissus indépendants, parallèles et verticaux, les fonctions principales de tissage étant communes pour deux textures, comme le foulage de la trame, la formation de la foule, le réglage de la densité de la trame et la commande moteur.
     
    2. Machine à tisser, selon la revendication précédente, caractérisée par le fait que le battant, qui reste soumis à un mouvement de va-et-vient sur le plan vertical, est supporté par un certain nombre - variable selon la largeur du tissu et la puissance de foulage nécessaire - de mécanismes modulaires, indépendants et égaux entre eux, qui sont commandés, de manière synchronisée, à partir d'un arbre commun.
     
    3. Machine à tisser, selon la revendication précendente, caractérisée par le fait que chacun des mécanismes modulaires de commande du battant, est intégré par une colonne verticale, à laquelle le battant est solidaire, qui peut traverser les mailles du mécanisme de formation de la foule et reste prêt à glisser dans le sens axial, guidée par des éléments fixes au bati, restant soumise à un mouvement de va-et-vient par un mécanisme de transmission, qui forme une partie du module et qui est reliée à l'arbre général de commande.
     
    4. Machine a tisser, selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le mouvement de va-et-vient, sur le plan horizontal, de chacune des lisses comprenant le mécanisme de commande de l'évolution des fils d'ourdissage pour former la foule, est déterminé de façon positive dans les deux sens, par deux éléments rigides opposés, actionnés à partir de la tête de la machine, sur laquelle tête, dans un sens et dans l'autre, au moyen d'un jeu de courroies, ces deux éléments actionnent des guides par des poulies correspondantes.
     
    5. Machine à tisser, selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les inserteurs de trame sont guidés latéralement dans leurs déplacements à travers la foule, par les propres fils d'ourdissage qui forment cette dernière, imprimant de ce fait à ces fils un mouvement synchronisé avec le mouvement du battant, de telle façon que, tandis que l'inserteur se trouve à l'intérieur de la foule, celle-ci ait, à la hauteur du peigne, une ouverture coincidant avec la largeur de celui-ci.
     
    6. Machine à tisser, selon la revendication 1, caractérisée par le fait que chacun des inserteurs de trame est actionné par une roue dont l'arbre se meut sur un arc de cercle idéal en sincronisme avec le mouvement du battant, tout en maintenant cette roue constamment accouplée à un mécanisme d'actionnement - ensemble avec les deux mécanismes d'insertion de la machine - supporté par la plaque de base.
     




    Dessins






















    Rapport de recherche