Crémone, en particulier crémone-serrure pour porte, porte-fenêtre ou analogue

Description

[0001] L'invention concerne une crémone, en particulier une crémone-serrure pour porte, porte-fenêtre ou analogue constituée essentiellement, d'une part, d'au moins une tringle de manoeuvre pourvue de moyens de verrouillage et, d'autre part, d'un élément de blocage solidaire de la têtière et rappelé élastiquement dans une position de maintien déverrouillée de la tringle de manoeuvre et coopérant avec des moyens de déblocage solidaires du dormant agissant dans le sens du mouvement de l'ouvrant pour dégager l'élément de blocage et permettre le rappel en position de verrouillage de la tringle de manoeuvre lors de la fermeture de l'ouvrant. Une telle crémone est connue du EP-A 0 029 405 constituant une publication faisant partie de l'état de la technique uniquement au sens de l'article 54 (3) de la Convention sur le brevet européen. On connaît déjà, par le brevet US-A 1 387 643, un dispositif de verrouillage dont la tringle de manoeuvre est maintenue en position déverrouillée par un élément de blocage agissant dans le sens du mouvement de l'ouvrant pour dégager l'élément de blocage. Toutefois, le dispositif, selon ce brevet, ne peut agir à partir du chant de l'ouvrant et nécessite un dégagement dans la face extérieure de l'ouvrant afin que l'élément de blocage de la tringle puisse coopérer avec la gâche et décrocher la tringle de manoeuvre.

[0002] On connaît également, par le brevet FR-A 2469 534 publié entre la date de priorité et la date de dépot de la présente demande et auquel correspond le EP-A 0029405, un dispositif comportant un élément de blocage coulissant coopérant avec une gâche correspondante disposée dans la feuillure de l'ouvrage, c'est-à-dire entre le chant de l'ouvrant et le chant du dormant. Cet élément de blocage coulisse dans un guidage solidaire de la têtière de la crémone ou crémone-serrure. Toutefois, le dispositif selon ce brevet français peut être sujet à des défaillances dues à la peinture ou à des encrassements.

[0003] La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients. L'invention, telle qu'elle est caractérisée dans les revendications, résout le problème consistant à créer une crémone, en particulier une crémone-serrure pour porte, porte-fenêtre ou analogue constituée essentiellement, d'une part, d'au moins une tringle de manoeuvre pourvue de moyens de verrouillage et, d'autre part, d'un élément de blocage solidaire de la têtière et rappelé élastiquement dans une position de maintien déverrouillée de la tringle de manoeuvre et coopérant avec des moyens de déblocage solidaires du dormant agissant dans le sens du mouvement de l'ouvrant pour dégager l'élément de blocage et permettre le rappel en position de verrouillage de la tringle de manoeuvre lors de la fermeture de l'ouvrant dont l'élément de blocage est disposé sur l'extrémité libre d'un levier parallèle ou approximativement parallèle à la têtière et privotant autour d'un axe situé à son autre extrémité et disposé perpendiculairement à la face externe de la têtière.

[0004] Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent essentiellement en ceci que ces dispositions permettent d'obtenir un dispositif insensible aux tolérances de fabrication et au jeu variable entre l'ouvrant et le dormant ainsi qu'aux nuisances dela peinture et/ou dela poussière et, de ce fait, en parfait état de fonctionnement.

[0005] Selon un premier mode de réalisation, la têtière comporte une lumière horizontale ou approximativement horizontale pour le passage et la course de l'élément de blocage coopérant avec au moins une des tringles de manoeuvre et avec les moyens de déblocage solidaires du dormant.

[0006] Une réalisation avantageuse de l'invention réside dans le fait d'une suppression de la lumière affaiblissant la têtière par la réalisation d'un aménagement particulier caractérisé en ce que le levier est constitué de deux ailes parallèles disposées de part et d'autre des faces interne et externe de la têtière, les extrémités libres de ces ailes étant pourvues de l'élément de blocage composé d'une partie saillante interne et d'une partie saillante externe.

[0007] L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide du dessin représentant seulement un mode d'exécution.

[0008] La figure unique représente, en vue arrachée en élévation, une crémone conforme à l'invention faisant face à un moyen de déblocage formé par une gâche solidaire du dormant.

[0009] On se réfère à la figure.

[0010] La crémone-serrure 1 comporte un boîtier 2 renfermant les différents mécanismes pour actionner, d'une part, un pêne demi-tour 3 et, d'autre part, des tringles de manoeuvre 4, 5 pourvues de moyens de verrouillage (non représentés) par l'intermédiaire d'un fouillot 6 manoeuvré par une poignée (non visible). Le pêne demi-tour 3, actionné par un doigt 7 du fouillot 6, est à rappel élastique grâce à un ressort 8 enroulé autour d'un axe 9 et dont la branche 10 agit sur le talon 11 de ce pêne demi-tour 3.

[0011] Les deux tringles de manoeuvre 4, 5 coulissant derrière une têtière 12 sont également à rappel élastique. De ce fait, il est nécessaire de prévoir un élément de blocage 13 maintenant les tringles de manoeuvre 4, 5 en position de déverrouillage.

[0012] Cet élément de blocage 13 est disposé sur l'extrémité libre 14 d'un levier 15 parallèle ou approximativement parallèle à la têtière 12. Le levier 15 pivote autour d'un axe d'articulation 16 traversant l'autre extrémité 17 du levier 15 et logé perpendiculairement dans un trou 18 pratiqué dans la têtière 12.

[0013] L'élément de blocage 13 fait saillie par rapport aux faces interne 19 et externe 20 du levier 15. La partie saillante interne 21 de l'élément de blocage 13 est engagée dans une lumière 22 réalisée dans la tringle de liaison 23 reliant entre elles les deux tringles de manoeuvre 4, 5. Cette lumière 22 traversant de part en part l'épaisseur de la tringle de liaison 23 est obturée des deux côtés par une lamelle élastique 24 appliquée contre les faces externes 25 de la tringle de liaison 23 par un élément de fixation 26 situé à l'une des extrémités 27 de la lamelle élastique 24 alors que l'autre extrémité 28 est libre et peut s'écarter de la face externe 25 de la tringle de liaison 23 en raison de l'élasticité de ladite lamelle 24.

[0014] En phase de verrouillage, la partie saillante interne 21 de l'élément de blocage 13 est située entre la face externe 25 de la tringle de liaison 23 et la lamelle élastique 24. Au cours de la transformation de la phase de verrouillage en phase de déverrouillage, la tringle de liaison 23 coulisse jusqu'à ce que la partie saillante interne 21 de l'élément de blocage 13 se trouve en face de la lumière 22 et que la lamelle élastique 24 pousse la partie saillante interne 21 dans ladite lumière 22.

[0015] Pour réduire le frottement entre le chant supérieur 29 de la lumière 22 et la face supérieure 30 de la partie saillante interne 21, on confère à cette dernière un pan incliné 31. De ce fait, le contact entre le chant supérieur 29 de la lumière 22 et la face supérieure 30 de la partie saillante interne 21 ne se fait plus selon une surface mais selon une génératrice 32 perpendiculaire aux faces externes 25 de la tringle de liaison 23.

[0016] Pour obtenir le dégagement de la partie saillante interne 21 de l'élément de blocage 13 hors de la lumière 22 de la tringle de liaison 23, la partie saillante extérieure 33 de l'élément de blocage 13 coopère avec un dégagement 34 pratiqué dans un moyen de déblocage solidaire du dormant, moyen de déblocage 35 constitué par une gâche. Lors de la fermeture de l'ouvrant, la gâche provoque la rotation du levier 15 autour de son axe d'articulation 16 et la partie saillante interne 21 de l'élément de blocage 13 est chassée hors de la lumière 22 en libérant les moyens de rappel élastique en position de verrouillage des deux tringles de manoeuvre 4,5.

[0017] Pour permettre la rotation de l'élément de blocage 13, on prévoit dans la têtière 12, selon un premier mode de réalisation, une lumière horizontale ou approximativement horizontale (non représentée) dans laquelle peut se déplacer l'élément de blocage 13.

[0018] Toutefois, pour éviter d'affaiblir la têtière 12, on peut supprimer la lumière en prévoyant de conférer, selon un second mode de réalisation avantageux, au levier 15 une forme particulière. Selon ce mode de réalisation, le levier 15 est constitué de deux ailes parallèles 36, 37 disposées de part et d'autre des faces interne 38 et externe 39 de la têtière 12. Les deux ailes parallèles 36, 37 sont fixées par un ajustage serré sur l'axe d'articulation 16 de sorte que la rotation d'une des ailes 36 ou 37 entraîne automatiquement et dans le même sens la rotation de l'autre aile 37 ou 36, l'axe d'articulation 16 pouvant pivoter librement dans le trou 18.

[0019] Pour permettre la réversibilité de la crémone-serrure 1, l'élément de blocage 13 est symétrique par rapport à la ligne médiane longitudinale de la têtière 12 et la gâche 35 est dépourvue d'un fond. Le cas échéant, la gâche peut comporter un fond amovible 40 (représenté en lignes pointillées) pouvant être fixé indifféremment par un moyen de fixation quelconque sur l'une ou l'autre face 41 de la gâche.

[0020] Selon un autre mode de réalisation, la partie saillante interne 21 de l'élément de blocage 13 est constituée d'un rouleau tronconique pivotant autour d'un axe d'articulation 42 perpendiculaire à la face interne 38 de la têtière 12.

Revendications

1. Crémone, en particulier crémone-serrure pour porte, porte-fenêtre ou analogue constituée essentiellement, d'une part, d'au moins une tringle de manœuvre (4, 5) pourvue de moyens de verrouillage et, d'autre part, d'un élément de blocage (13) solidaire de la têtière (12) et rappelé élastiquement dans une position de maintien déverrouillée de la tringle de manoeuvre (4, 5) et coopérant avec des moyens de déblocage (35) solidaires du dormant agissant dans le sens du mouvement de l'ouvrant pour dégager l'élément de blocage (13) et permettre le rappel en position de verrouillage de la tringle de manoeuvre (4, 5) lors de la fermeture de l'ouvrant, dont l'élément de blocage (13) est disposé sur l'extrémité libre (14) d'un levier (15) parallèle ou approximativement parallèle à la têtière (12) et pivotant autour d'un axe (16) situé à son autre extrémité (17) et disposé perpendiculairement à la face externe (39) de la têtière (12).

2. Crémone selon la revendication 1, caractérisée en ce que la têtière (12) comporte une lumière horizontale ou approximativement horizontale pour le passage et la course del'élément de blocage (13) coopérant avec au moins une des tringles de manoeuvre (4, 5) et avec les moyens de déblocage (35) solidaires du dormant.

3. Crémone selon la revendication 1, caractérisée en ce que le levier (15) est constitué de deux ailes parallèles (36, 37) disposées de part et d'autre des faces interne (38) et externe (39) de la têtière (12), les extrémités libres (14) de ces ailes (36, 37) étant pourvues de l'élément de blocage (13) composé d'une partie saillante interne (21) et d'une partie saillante externe (33).

4. Crémone selon la revendication 3, caractérisée en ce que la face supérieure (30) de la partie saillante interne (21) de l'élément de blocage (13) comporte un pan incliné (31) pour un accroche- ment de la tringle de liaison (23) reliant les deux tringles de manoeuvre (4, 5) selon une génératrice (32) perpendiculaire aux faces externes (25) de la tringle de liaison (23).

5. Crémone selon la revendication 3, caractérisée en ce que la partie saillante interne (21) de l'élément de blocage (13) est constituée d'un rouleau tronconique pivotant autour d'un axe d'articulation (42) perpendiculaire à la face interne (38) de la têtière (12).

6. Crémone selon les revendications 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que l'élément de blocage (13) est symétrique par rapport à la ligne médiane longitudinale de la têtière (12) pour la réversibilité de la crémone (1).

7. Crémone selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de déblocage (35) solidaires du dormant sont une gâche dépourvue d'un fond pour la réversibilité de la crémone (1).

8. Crémone selon la revendications 7, caractérisée en ce que la gâche comporte un fond amovible (40) pouvant être fixé indifféremment par un moyen de fixation quelconque sur l'une ou l'autre face (41) de la gâche en vue de la réversibilité de la crémone (1).

Ansprüche

1. Treibstangengetriebe, insbesondere Treibstangenschloss für Türen, Fenster oder dgl. bestehend im wesentlichen einerseits aus zumindest einer Stell- oder Schubstange (4, 5), die mit einer Verriegelungseinrichtung versehen ist, und andererseits aus einem Sperr- oder Riegelteil (13), das formschlüssig mit dem Stulp (12) verbunden ist und in eine entriegelte Raststellung der Stell- oder Schubstange (4, 5) elastisch rückgeholt wird und mit der Entriegelungseinrichtung (35) zusammenarbeitet, die mit dem Tür- oder Fensterrahmen formschlüssig verbunden ist und in Bewegungsrichtung des Fensters oder der Tür wirksam wird, um das Sperr- oder Riegelteil (13) freizugeben und die Stell- oder Schubstange (4, 5) beim Schliessen der Tür oder des Fensters in die Verriegelungsstellung zurückkehren zu lassen, dadurch gekennzeichnet, dass das Sperr-oder Riegelteil (13) des beweglichen Teils der Tür oder des Fensters auf dem freien Ende (14) eines parallel oder annähernd parallel zum Stulp (12) verlaufenden Hebels (15) angeordnet und um eine am anderen Ende (17) liegende Achse (16) drehbar sowie senkrecht zur Aussenfläche (39) des Stulps (12) eingesetzt ist.

2. Treibstangengetriebe nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der Stulp (12) ein horizontales oder annähernd horizontales Langloch zum Durchlassen und den Lauf des Riegelteils (13) aufweist, das zumindest mit einer Stell- oder Schubstange (4, 5) und mit der formschlüssig mit dem Rahmen verbundenen Entriegelungseinrichtung (35) zusammenarbeitet.

3. Treibstangengetriebe nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der Hebel (15) aus zwie parallelen Flügeln (36, 37) gebildet ist, die auf beiden Seiten der Innen- und Aussenfläche (38 bzw. 39) des Stulps (12) liegen, wobei die freien Enden (14) dieser Flügel (36, 37) mit einem Riegelteil (13) versehen sind, das aus einem vorspringenden inneren Teil (21) und einem vorspringenden äusseren Teil (33) gebildet ist.

4. Treibstangengetriebe nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass die obere Fläche (30) des vorspringenden inneren Teils (21) des Riegelteils (13) eine abgeschrägte Ebene (31) zum Festhaken der Verbindungsstange (23) aufweist, die die beiden Stell- oder Schubstangen (4, 5) längs einer senkrecht zu den Aussenflächen (25) der Verbindungsstange (23) verlaufenden Erzeugenden (32) verbindet.

5. Treibstangengetriebe nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass der vorspringende innere Teil (21) des Riegelteils (13) als kegelstumpfartiger Zylinder ausgebildet ist, der um eine senkrecht zur Innenfläche (38) des Stulps (12) stehenden Drehachse (42) drehbar ist.

6. Treibstangengetriebe nach den Ansprüchen 1, 2 oder 3, dadurch gekennzeichnet, dass das Riegelteil (13) gegenüber der längslaufenden Mittellinie des Stulps (12) zur Umkehrbarkeit des Treibstangengetriebes (1) symmetrisch ausgebildet ist.

7. Treibstangengetriebe nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die formschlüssig mit dem Tür- oder Fensterrahmen verbundene Entriegelungseinrichtung (35) eine Schliesskappe umfasst, die für die Umkehrbarkeit des Treibstangengetriebes (1) keinen Boden besitzt.

8. Treibstangengetriebe nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass die Schliesskappe einen herausnehmbaren Boden (40) besitzt, der in gleicher Weise durch ein beliebiges Befestigungsmittel im Hinblick auf die Umkehrbarkeit des Treibstangengetriebes auf der einen oder anderen Fläche (41) der Schliesskappe festgemacht werden kann.

Claims

1. Espagnolette, especially espagnolette lock for a door, French window or the like, consisting basically of: firstly, at least one control rod (4, 5) fitted with bolt mechanism, and secondly, a locking device (13) built into the headstock (12) which springs back to a position holding the control rod (4, 5) in an unbolted position and engages with the unlocking device (35) built into the doorframe, working in the direction in which the leaf opens so as to disengage the locking device (13) and allow the control rod (4, 5) to be brought back to the bolted position when closing the leaf, the locking device (13) of which is located on the free end (14) of a lever (15) running parallel or approximately parallel to the headstock (12) and pivoting around a shaft (16) located at its opposite end (17) and which is arranged perpendicularly to the external surface (39) of the headstock (12).

2. Espagnolette in accordance with Claim 1, characterised by the fact that the headstock (12) comprises a horizontal or approximately horizontal slot to allow for the passage and movement of the locking device (13) engaging with at least one of the control rods (4, 5) and with the unlocking device (35) built into the doorframe.

3. Espagnolette in accordance with Claim 1, characterised by the fact that the lever (15) consists of two parallel fins (36, 37) located on either side of the internal (38) and external (39) surfaces of the headstock (12), the free ends (14) of these fins (36, 37) being fitted with the locking device (13) consisting of an internal projecting unit (21) and an external projecting unit (33).

4. Espagnolette in accordance with Claim 3, characterised by the fact that the upper surface (30) of the internal projecting unit (21) of the locking device (13) comprises a sloping face (31) to catch the connecting rod (23) linking the two control rods (4, 5) according to a generant (32) perpendicular to the external surfaces (25) of the connecting rod (23).

5. Espagnolette in accordance with Claim 3, characterised by the fact that the internal projecting unit (21) of the locking device (13) consists of a roller in the shape of a truncated cone pivoting around a jointed spindle (42) perpendicular to the internal surface (38) of the headstock (12).

6. Espagnolette in accordance with Claims 1, 2 or 3, characterised by the fact that the locking device (13) is symmetrical in relation to the longitudinal median line of the headstock (12) in order to ensure the reversibility of the espagnolette.

7. Espagnolette in accordance with Claim 1, characterised by the fact that the unlocking device (35) built into the doorframe consists of a keeper without a baseplate for the reversibility of the espagnolette (1).

8. Espagnolette in accordance with Claim 7, characterised by the fact that the keeper comprises a movable baseplate (40) which can be fixed as requisite by any method of fixation to either surface (41) of the keeper so as to ensure the reversibility of the espagnolette (1).

Dessins