[0001] L'invention se rapporte à l'ancrage, dans le sol, de poteaux ou de piquets, au moyen
d'une cheville ayant une pièce rigide, avantageusement composée de plaques métalliques
conformées en ailettes, ladite pièce rigide formant un fourreau destiné à recevoir,
une fois la cheville enfoncée dans le sol, la base du poteau ou du piquet.
[0002] Pour enfoncer de telles chevilles dans le sol, on a proposé, dans le premier certificat
d'addition au brevet français n° 7811279, certificat déposé le 10 Avril 1979 sous
le n° 7909679, par le Demandeur et ayant pour titre:
»Cheville destinée à la fixation dans le sol de poteaux ou piquets et dispositif servant
à l'enfoncement de cette cheville«,
d'utiliser un outil comportant un corps allongé rigide et un manchon formant bélier,
monté coulissant sur la partie supérieure dudit corps allongé pour venir coopérer
avec une surface transversale supérieure plane d'une rondelle centrale que comporte
ledit corps allongé, tandis qu'une surface transversale inférieure de ladite rondelle,
située à une distance de l'extrémité inférieure dudit corps allongé légèrement supérieure
à la hauteur de la cheville, prend appui par sa partie périphérique sur ladite pièce
rigide et est munie d'un évidement central. Avec un tel outil, l'opération d'enfoncement
d'une cheville s'effectue en introduisant, dans le fourreau de celle-ci, alors qu'elle
est simplement posée sur le sol en position verticale, la partie inférieure du corps
de l'outil, qui joue ainsi le rôle d'un faux piquet, sur une longueur légèrement supérieure
à la hauteur de la cheville, de façon que l'extrémité inférieure du corps de l'outil
pénètre légèrement dans le sol. On fait alors coulisser le bélier, muni à cet effet
de poignées de manœuvre, sur la partie supérieure du corps de l'outil, de façon à
imprimer des chocs répétés sur ladite surface transversale supérieure ou surface de
frappe. La surface transversale inférieur ou surface d'appui transmet les chocs au
bord supérieur des ailettes de la cheville et enfonce celle-ci dans le sol suivant
l'axe général de l'outil avec guidage par la partie supérieure du corps de l'outil.
Lorsqu'on a enfoncé la cheville complètement dans le sol, on retire le faux piquet
et on introduit un piquet dans le fourreau de la cheville, jusqu'à ce que sa base
pénètre légèrement dans le sol, à la profondeur atteintre par l'extrémité inférieure
du faux piquet. Au cours de l'enfoncement de la cheville, l'évidement central de la
surface d'appui de l'outil préserve le fourreau de la cheville d'un sertissage qui
empêcherait la mise en place ultérieure du piquet.
[0003] En définitive, cet outil permet de bien enfoncer la cheville dans le sol, sans la
déformer et sans laisser la terre pénétrer dans son fourreau.
[0004] Il présente toutefois une difficulté de réalisation due au fait que l'exercice de
chocs violents entraîne un risque de casse important, en particulier au niveau de
la protubérance centrale du corps ou des jonctions des poignées avec le bélier.
[0005] L'invention a pour objet un outil du genre susvisé, qui offre une résistance aux
chocs particulièrement élevée et permet par ailleurs le remplacement facile des éléments
les plus fragiles en cas d'usure ou de bris.
[0006] Suivant la caractéristique principale de l'invention, la partie centrale dudit corps
allongé comporte: une portion supérieure de plus grande section coiffée par une pièce
en forme de cloche munie d'un passage central pour la partie supérieure du corps allongé
et dont la surface supérieure forme ladite surface de frappe; et une portion inférieure
dont la section a une dimension égale au cercle inscrit dans la section horizontale
du fourreau de la cheville, ladite portion inférieure étant entourée d'une pièce plate
dont la surface inférieure constitue ladite surface d'appui et dont la surface supérieure
est raccordée à la base de ladite cloche.
[0007] Suivant une autre caractéristique de l'invention, la partie inférieure ou broche
dudit corps allongé comporte une portion d'extrémité inférieure dont la section a
une dimension sensiblement égale à celle du fourreau de la cheville et ayant une extrémité
appointée et une portion supérieure raccordée à ladite portion inférieure de la partie
centrale et de section réduite.
[0008] Suivant un mode d'exécution préféré, l'ensemble dudit corps allongé, y compris sa
partie supérieure ou manche, sa partie centrale avec ses deux sections différentes
correspondant à deux portions cylindriques distinctes ou à une seule portion tronconique,
et sa partie inférieure, munie d'une portion de section réduite et d'une portion d'extrémité
appointée ou »bouchon«, est constitué d'une seule pièce, avantageusement par fonderie
ou forgeage, tandis que la cloche de frappe et la pièce plate d'appui sont des pièces
rapportées.
[0009] Suivant une caractéristique supplémentaire importante de l'invention, les poignées
du bélier ont une extrémité inférieure solidarisée au corps du manchon, de préférence
par une longue soudure longitudinale, tandis que leur extrémité supérieure recourbée
pénètre librement dans un canal longitudinal qui débouche à la surface d'extrémité
supérieure du manchon et a une profondeur supérieure à la longueur de la portion de
poignée qui y pénètre.
[0010] D'autres particularités, ainsi que les avantages de l'invention, apparaîtront clairement
à la lumière de la description ci-après.
[0011] Au dessin annexé:
La figure 1 est une vue en coupe longitudinale du corps allongé d'un outil conforme
à un mode d'exécution préféré de l'invention, dont
la figure 2 montre le bélier, également en coupe longitudinale;
la figure 3 montre ledit bélier en coupe transversale; et
les figures 4 et 5 montrent, en perspective, deux modes d'exécution de la cloche de
frappe et de la pièce d'appui.
[0012] On voit, à la figure 1, que le corps allongé de l'outil, constitué, dans le mode
d'exécution préféré décrit, en une seule pièce de fonderie, procédé qui permet de
réaliser à bon marché un corps dans lequel les fibres longitudinales du métal (l'acier
par exemple) sont préservées et offrent ainsi une grande résistance à l'arrachement,
comprend: un manche cylindrique 1, ayant par exemple 30 mm de diamètre et 900 mm de
long; une partie centrale 2, composée d'une portion supérieure cylindrique 20 ayant
par exemple 50 mm de diamètre et d'une portion inférieure cylindrique 21 ayant 50
mm de hauteur et par exemple 35 mm de diamètre, ce qui correspond sensiblement à la
dimension du cercle inscrit de la section du fourreau de la cheville la plus couramment
utilisée; et une broche 3, composée d'un bouchon inférieur appointé 32 ayant une hauteur
de 190 mm et une section de même section que les fourreau de la cheville et d'une
portion supérieure 31, de 260 mm de hauteur et de diamètre réduit égal à 28 mm dans
l'exemple considéré.
[0013] La portion supérieure 20 de la partie centrale est coiffée d'une cloche 4 ayant par
exemple un diamètre extérieur de 80 mm et une hauteur de 65 mm et s'emboîtant exactement
sur ladite portion supérieure 20, un passage central 41 permettant la traversée de
sa surface supérieure de frappe 42 par le manche 1. La cloche se repose à sa base
sur la surface supérieure d'une pièce plate 5, de 30 mm d'épaisseur munie d'un évidement
central circulaire de préservation 51 ayant par exemple 60 mm de diamètre, et à travers
lequel la portion 21 passe coaxialement.
[0014] La surface inférieure 52 de la pièce plate 5 sert de surface d'appui et sa plus grande
dimension est par exemple égale à 250 mm.
[0015] Avantageusement, cette surface d'appui n'est pas circulaire, mais comporte par exemple
l'une des formes allégées par des évidements 57, 58 illustrés par les figures 4 et
5, où l'on voit également que la pièce d'appui 5 est munie d'ailettes de renfort,
telles que 53 à 56, solidaires de la cloche de frappe 4, tandis que la surface d'appui
est munie d'une ou plusieurs encoches longitudinales, telles que 59, qui facilitent
la mise en place sur les ailettes de la cheville. Bien entendu, la forme de la surface
d'appui sera adaptée à la configuration géométrique de l'ensemble d'ailettes.
[0016] On notera que la partie centrale en protubérance 2a une résistance mécanique importante
et permet de constituer, d'une part un élément d'emboîtement 20 pour la cloche de
frappe 4, d'autre part, une portion 21 qui coopère avec le bouchon 32 pour assurer
le guidage relatif de la cheville et du faux piquet.
[0017] L'utilisation de la cloche de frappe permet d'augmenter la section de la surface
de frappe avec laquelle coopère la base du bélier, sans pour cela augmenter excessivement
la section du corps de l'outil, lequel doit être aussi léger que possible.
[0018] Le bouchon 32, a sur toute sa hauteur, à l'exception de la partie appointée, une
section telle qu'il se conforme par-faitement à celle du fourreau de la cheville,
à quelques dixièmes de mm près, et une lubrification est recommandée pour faciliter
le retrait de l'outil à la fin de l'opération d'enfoncement. La très faible épaisseur
du jeu empêche la pénétration de la terre en cours d'enfoncement.
[0019] La section réduite intermédiaire 31 réduit le risque d'adhérence du faux piquet au
fourreau.
[0020] La pièce d'appui 5, la cloche 4 et même la portion centrale de guidage 21 et le bouchon
32 peuvent être montés de manière amovible (par vissage, ou emboîtage) de façon à
être changés en cas d'usure ou de bris, ou encore, en ce qui concerne le bouchon et
la portion centrale de guidage, en vue d'utiliser le même outil pour des chevilles
ayant des fourreaux de sections différentes. A titre de variante, il est possible
de donner à la partie centrale 2 la forme d'un tronc de cône dont la base supérieure
aura un diamètre de 50 mm par exemple et la base inférieure, un diamètre de 35 mm.
La section de cette partie centrale ne comportera alors aucune discontinuité et sa
base inférieure se raccordera également sans discontinuité de section avec une partie
supérieure tronconique de la broche 3. La pièce plate 5 ne comportera pas, dans cette
variante, d'évidement central tel que 51 figure 1, mais sera directement emmanchée
sur la partie centrale 2. ―
[0021] Dans cette variante, plus simple à réaliser que celle de la figure 1, la partie centrale
tronconique 2, en s'engageant au départ dans le fourreau de la cheville, viendra coincer
celle-ci et, dès les premiers chocs du bélier, la cheville se trouvera évasée en remontant
le long de la partie centrale tronconique 2, ce qui facilitera l'introduction du poteau
en fin d'opération. Aucun risque de sertissage du fourreau de la cheville n'existe.
[0022] Aux figures 2 et 3, on voit que le bélier comporte un manchon cylindrique 6 ayant
par exemple 600 mm de long, un diamètre extérieur de 80 mm (égal à celui de la surface
de frappe 42) et un diamètre intérieur de 31 mm (donc, légèrement supérieur à celui
du manche 1 sur lequel il coulisse).
[0023] La hauteur relativement grande et la section relativement faible du bélier donnent
un meilleur guidage du coulissement avec une plus grande course, et un impact très
centré sur la surface de frappe.
[0024] Dans l'exemple décrit, on a prévu quatre poignées 7, 8, 9, 10 disposées avec une
répartition uniforme à la périphérie du manchon 6 et solidarisées à celui-ci à une
seule de leurs extrémités. En effet, on a constaté que la solidarisation de la poignée
à ses deux extrémités entraînerait une rigidité telle que les ondes de chocs briseraient
les jonctions au bout d'un certain temps de fonctionnement. De préférence, la solidarisation
de la poignée se fait à sa partie inférieure, par une soudure longitudinale 71, qui
offre une très grande résistance à l'arrachement par l'onde de choc qui prend naissance
à proximité. La partie haute des poignées est laissée libre, ce qui permet la dissipation
de l'onde de choc; pour éviter toutefois les vibrations parasites secondaires et les
déformations, cette partie haute est incurvée à un niveau supérieur à celui de l'extrémité
supérieure du manchon et son extrémité redescend pour pénétrer avec un très faible
jeu dans un canal 72 ménagé dans le corps du manchon annulaire et débouchant à la
surface extérieure transversale de celui-ci. Un intervalle 73 est ménagé entre la
surface d'extrémité de la poignée et le fond du canal.
[0025] Il va de soi que, comme il a été dit dans le certificat d'addition susvisé, l'on
pourrait, sans s'écarter de l'esprit de l'invention, tronquer le manche 1 du corps
de l'outil et remplacer la partie supérieure de celui-ci et le bélier par le piston
d'un vérin hydraulique, ou par tout autre dispositif d'enfoncement mécanique, les
avantages propres à la réalisation des parties centrale et inférieure du corps 1 selon
l'invention étant conservés.
[0026] L'outil de l'invention n'est pas exclusivement utilisable avec la cheville décrite
dans le certificat d'addition et le brevet susvisés, bien qu'il ait été plus particulièrement
conçu pour s'y adapter.
1. Outil d'enfoncement et de guidage de chevilles à fourreau central destinées à la
fixation, dans le sol, de poteaux ou piquets, comportant un corps allongé rigide ayant
une partie inférieure (3) dont la section correspond sensiblement à celle dudit fourreau,
une partie supérieure (1) destinée à coopérer avec un organe d'application d'une force
d'enfoncement et une partie centrale (2) en saillie comportant une surface transversale
inférieure située à une distance de l'extrémité de ladite partie inférieure au moins
égale et, de préférence supérieure à la hauteur de la cheville et une surface transversale
supérieure, caractérisé en ce que ladite partie centrale (2) comporte: une portion
supérieure (20) de plus grande section coiffée par une pièce en forme de cloche (4)
est munie d'un passage central pour la partie supérieure (1) du corps allongé et dont
la surface supérieure (42), forme une surface de frappe; et une portion inférieure
(21) dont la section a une dimension plus réduite, sensiblement égale à celle du cercle
inscrit dans le fourreau de la cheville, ladite portion inférieure étant entourée
d'une pièce plate (5) dont la surface inférieure (52) constitue une surface d'appui
et dont la surface supérieure est raccordée à la base de ladite cloche (4).
2. Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie inférieure (3)
ou broche dudit corps allongé comporte une portion d'extrémité inférieure (32) dont
la section a une dimension sensiblement égale à celle du fourreau de la cheville et
ayant une extrémité appointée et une portion supérieure (21) raccordée à ladite portion
inférieure (31) de la partie centrale et de section réduite.
3. Outil selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'ensemble dudit corps
allongé; y compris sa partie supérieure (1) ou manche, sa partie centrale (2) avec
ses deux sections différentes (20-21), et sa partie inférieure (3), munie d'une portion
de section réduite (31) et d'une portion d'extrémité appointée ou »bouchon« (32),
est constitué d'une seule pièce, avantageusement par fonderie ou forgeage, tandis
que la cloche de frappe (4) et la pièce plate d'appui (5) sont des pièces rapportées.
4. Outil selon l'une des revendications 1 à 3, comportant en outre un manchon (6)
formant bélier monté coulissant sur ladite partie supérieure (1) du corps allongé,
caractérisé en ce que les poignées (7-8) du bélier ont une extrémité inférieure solidarisée
au corps du manchon, de préférence par une longue soudure longitudinale (71), tandis
que leur extrémité supérieure recourbée pénètre librement dans un canal longitudinal
(72) qui débouche à la surface d'extrémité supérieure du manchon et a une profondeur
supérieure à la longueur de la portion de poignée qui y pénètre.
5. Outil selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ladite pièce
d'appui (5) est munie d'ailettes de renfort (53-56) solidaires de la cloche de frappe
(4) et possède une surface d'appui munie d'une ou plusieurs encoches d'al- lègement
(57, 58) et des rainures de guidage (59).
1. Gerät zum Einrammen und zur Führung von Pflöcken mit einer inneren Hülse, die zur
Befestigung im Boden von Pfählen oder Pfosten dienen, mit einem länglichen starren
Körper, der einen unteren Teil (3) besitzt, dessen Durchschnitt im wesentlichen dem
Durchschnitt der Hülse entspricht, einem oberen Teil (1), der mit einem Organ zur
Ausübung der Einrammkraft zusammenarbeitet und einem zentralen vorstehenden Teil (2)
mit einer unteren Querfläche, die vom Ende des besagten unteren Teils mindestens gleich
weit und vorzugsweise weiter entfernt ist als die Höhe des Pflocks, und eine oberen
Querfläche, dadurch gekennzeichnet, daß besagter zentraler Teil (2) ausgestattet ist
mit: einem oberen Teil (20) mit einem größeren Querschnitt, über dem ein glockenförmiges
Teil (4) ruht, welches mit einem zentralen Durchgang für den oberen Teil (1) des länglichen
Körpers versehen ist und dessen obere Fläche (42) eine Rammfläche bildet; und einem
unteren Teil (21), dessen Querschnitt kleiner und in etwa gleich dem Kreis ist, der
in der Pflockhülse eingeschrieben ist, wobei besagter unterer Teil von einem flachen
Teil (5)umgeben ist, dessen untere Fläche (52) eine Stützfläche bildet und dessen
obere Fläche mit der Basis besagter Glocke (4) verbunden ist.
2. Gerät nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß der untere Teil (3) oder die
Spindel besagten länglichen Körpers ein unteres Endteil (32) besitzt, dessen Querschnitt
etwa gleich dem der Pflockhülse ist und das ein zugespitztes Ende besitzt und ein
oberes Teil (31), welches mit dem unteren Teil (21) des zentralen Teils mit dem geringeren
Querschnitt verbunden ist.
3. Gerät nach Anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, daß die Gesamtheit des länglichen
Körpers, eingeschlossen dessen oberes Teil (1) oder Handgriff, dessen zentrales Teil
(2) mit seinen beiden verschiedenen Abschnitten (20-21) und dessen unteres Teil, das
mit einem kleineren Durchschnitt (31) und einem spitz zulaufenden Endteil oder Pfropfen
(32) ausgestattet ist, aus einem Stück gefertigt ist, vorzugsweise gegossen oder geschmiedet,
während die Rammglocke (4) und das flache Stützteil (5) angestückte Teile sind.
4. Gerät nach einem der Ansprüche 1 bis 3, das außerdem einen Stutzen (6) besitzt,
der als Rammbock dient und auf besagtem oberen Teil (1) des länglichen Körpers entlanggleitet,
dadurch gekennzeichnet, daß die Handgriffe (7-8) des Rammbocks ein vorzugsweise durch
eine lange Längsschweißnaht fest mit dem Körper des Stutzens verbundenes unteres Ende
haben, während ihr oberes gebogenes Ende in einen Längskanal hineinreicht, der in
die obere Fläche des Stutzens mündet und tiefer ist, als die Länge des Griffteils,
das in ihn hineinreicht.
5. Gerät nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, daß besagtes Stützteil
(5) mit Verstärkungsflügeln (53-56) versehen ist, die fest mit der Rammglocke (4)
verbunden sind und eine Stützfläche besitzt, welche mit einer oder mehreren Entlastungseinkerbungen
(57, 58) und Führungsgrillen (59) versehen ist.
1. In a tool for driving in and guiding pegs with a central sleeve for fixing posts
or stakes in the ground, comprising a rigid elongated body having a lower part (3)
whose section corresponds substantially to that of said sleeve, an upper part (1)
for cooperating with a member applying a driving force and a projecting central part
(2) comprising a lower transverse surface situated at a distance from the end of said
lower part at least equal to and, preferably greater than, the height of the peg and
an upper transverse surface, said central part (2) comprises: an upper portion (20)
of larger section capped by a bell- shaped part (4) is provided with a central passage
for the upper part (1) of the elongated body and whose upper surface (42) forms a
striking surface; and a lower portion (21) whose section has a reduced dimension substantially
equal to that of the circle inscribed in the sleeve of the peg, said lower portion
being surrounded by a flat piece (5) whose lower surface (52) forms a bearing surface
and whose upper surface is connected to the base of said bell (4).
2. The tool as claimed in claim 1, wherein said lower portion (3) or pin of said elongate
body comprises a lower endmost portion (32) whose section has a dimension substantially
equal to that of the sleeve of the peg and having a pointed end and an upper portion
(31) connected to said lower portion (21) of the central part and of reduced section.
3. The tool as claimed in claim 1 or 2, wherein the assembly of said elongate body,
including its upper part (1) or handle, its central part (2) with its two different
sections (20-21), and its lower part (3) having a reduced section portion (31) and
a pointed endmost portion or »plug« (32) is formed as a single piece, advantageously
by casting or forging, whereas the striking bell (4) and the flat bearing piece (5)
are added parts.
4. The tool as claimed in one of claims 1 to 3, further comprising a sleeve (6) forming
a ram mounted for sliding on said upper part (1) of said elongate body, wherein the
handles (7-8) of the ram have one lower end firmly secured to the body of the sleeve,
preferably by a long longitudinal weld (71), whereas their upper curved end penetrates
freely into a longitudinal channel (72) which opens into the upper endmost surface
of the sleeve and has a depth greater than the length of the handle portion which
penetrates therein.
5. The tool as claimed in one of claims 1 to 4, wherein said bearing piece (5) is
provided with strengthening fins (53-56) integral with the striking bell (4) and has
a bearing surface with one or more lightening notches (57-58) and guide grooves (59).