[0001] La présente invention concerne une installation automatique de tranchage et de détalonnage
de fromages, et elle se rapporte plus précisément à une telle installation pour le
tranchage et le détalonnage de fromages fabriqués en meules,en particulier l' emmental.
[0002] Le débit des meules de fromage a, jusqu'à présent, été effectué manuellement, à l'aide
d'un dispositif appelé trancheuse, en découpant tout d'abord chaque meule, selon une
direction sensiblement perpendiculaire à un certain diamètre de la meule, en tranches
successives et sensiblement parallèles, dont la première et la dernière, constituées
essentiellement de croûte, sont appelées les talons, et dont les autres sont appelées
les longes. Les deux talons, dont l'opération d'enlèvement est appelée détalonnage,
ne sont en général pas d'égale épaisseur. Puis, chaque longe est reprise manuellement
pour le tranchage de visu des deux chutes constituées non seulement par les morceaux
de croûtes, aux deux extrémités de la longe, mais également par les morceaux de fromage
situés à l'extérieur du volume parallélépipédique maximum de fromage qu'il est possible
de découper dans chaque longe. Enfin chaque longe débarassée de ses deux chutes est
coupée en plaquettes, qui peuvent ensuite être conditionnées individuellement, par
exemple par une chaîne automatique de pesage, d'emballage et d'étiquettage.
[0003] Ce procédé traditionnel a pour inconvénients non seulement d'être d'une mise en oeuvre
relativement pénible pour la main-d'oeuvre importante affectée à ce travail, mais
également d'entraîner l'obtention de chutes importantes, et donc d'être d'un mauvais
rendement et peu économique. Ces inconvénients résultent notamment du fait que les
talons sont d'épaisseurs inégales, et que le tranchage de longes successives auxquelles
le personnel cherche à donner, autant que possible, des épaisseurs égales, ne permet
pas de garantir l'obtention d'un nombre entier de longes de même épaisseur par le
tranchage de la meule détalonnée, ni l'obtention d'un nombre entier de plaquettes
de même taille par la découpe de chaque longe débarassée de ses chutes d'extrémité,
également appelée longe détalonnée.
[0004] Par la présente invention, on se propose de remédier aux inconvénients mentionnés
ci-dessus, et le but de l'invention est de permettre le tranchage d'une meule en un
nombre entier de longes ayant sensiblement la même épaisseur, et dont chacune est
prête pour un tranchage ultérieur en un nombre entier de plaquettes de taille sensiblement
identique, tout en produisant le minimum de chutes.
[0005] Un autre but de l'invention est de diminuer le temps de tranchage d'une meule, par
l'exécution simultanée de la coupe et du détalonnage de chaque longe, c'est-à-dire
en réalisant simultanément la séparation d'une longe du reste de la meule, qui se
limite à un talon lorsqu'il s'agit de la dernière longe d'une meule, et la séparation
des deux chutes d'extrémité de cette longe.
[0006] A cet effet, le procédé de tranchage et de détalonnage de meules de fromage selon
l'invention se caractérise en ce qu'il consiste :
- à avancer chaque meule à plat jusque dans un poste de centrage,
- à déplacer la meule à plat, transversalement par rapport à un axe longitudinal de
symétrie du poste de centrage, jusqu'à la centrer sur ledit axe longitudinal de symétrie,
- à mesurer le diamètre de la meule,
- à déterminer une épaisseur commune, selon ledit axe longitudinal de symétrie, à
donner aux deux talons de même dimension à trancher perpendiculairement audit axe
longitudinal de symétrie, aux deux extrémités de la meule, ainsi qu'un nombre entier
et une épaisseur commune de longes à découper entre les deux talons,
- à déterminer une épaisseur commune, selon la direction perpendiculaire audit axe
longitudinal de symétrie à donner aux deux chutes à trancher, parallèlement audiε
axe longitudinal de symétrie, aux deux extrémités de chaque longe, afin que cetze
dernière puisse être tranchée en un nombre entier de plaquettes de même dimension,
- à transférer la meule à un poste de tranchage et de détalonnage, sur l'axe longitudinal
de symétrie duquel la meule est centrée,
- à positionner la meule par rapport à une lame transversale de tranchage du poste
de tranchage et de détalonnage, et à couper puis évacuer un premier talon ayant l'épaisseur
prédéterminée,
-àrepositionner ensuite la meule par rapport à la lame de tranchage et, simultanément,
à positionner transversalement deux lames longitudinales de détalonnage du poste de
tranchage et de détalonnage par rapport à la lame de tranchage,
- à couper simultanément une longe, avec la lame de tranchage, et les deux chutes
d'extrémité de cette longe, avec les deux lames longitudinales,
- à évacuer la longe et les chutes coupées,
- à répéter les trois étapes précédentes jusqu'à avoir découpé et évacué le nombre
entier prédéterminé de longes, et enfin
- à évacuer le second talon.
[0007] Dans une variante, dont la mise en oeuvre est simple et pratique, le procédé consiste
à centrer la meule sur ledit axe longitudinal de symétrie du poste de centrage en
la faisant glisser transversalement, par le déplacement, simultané et à la même vitesse,
et vers ledit axe, de deux butées s'étendant longitudinalement, de part et d'autre
dudit axe, après un positionnement initial de la meule entre les deux butées, à mesurer
le diamètre de la meule à l'aide de palpeurs montés sur les butées et couplés à au
moins un émetteur de signaux de mesure, et ensuite à écarter latéralement les butées
jusqu'à leur retour dans une position initiale.
[0008] Afin de faciliter la commande de la mise en oeuvre du procédé, ce dernier consiste
de plus, de préférence, à positionner et à repositionner la meule par rapport à la
lame transversale en avançant la meule jusqu'à un point prédéterminé au-delà de la
position de coupe de la lame transversale, puis en reculant la meule sur une course
qui est fonction de l'épaisseur prédéterminée respectivement des talons ou des longes,
selon qu'il s'agit respectivement du positionnement ou d'un repositionnement de la
meule, et en l'arrêtant enfin en position de coupe. Dans le but d'éviter toute manoeuvre
superflue du convoyeur de positionnement, le procédé consiste également à transférer
du convoyeur de positionnement au convoyeur d'évacuation le talon ou la longe qui
vient d'être coupée par l'avance de la meule jusqu'audit point prédéterminé au-delà
de la position de coupe de la lame transversale, au cours du repositionnement suivant
de la meule par rapport à ladite lame transversale.
[0009] Dans une variante permettant une mise en place rapide des deux lames de détalonnage,
entre deux coupes successives, le procédé consiste de plus à positionner transversalement
les deux lames longitudinales par rapport à la lame transversale en écartant symétriquement
et pas à pas les deux lames longitudinales l'une de l'autre, après les coupes successives
de la lame transversale, et à partir d'une position initiale dans laquelle les deux
lames longitudinales ou de détalonnage sont resserrées l'une vers l'autre.
[0010] Afin d'éviter que la meule ne soit emportée par la lame transversale lorsque cette
dernière se dégage de la meule, après une coupe, il est avantageux d'appuyer sur la
meule pour l'immobiliser, après la coupe du premier talon et de chacune des longes
sauf, éventuellement, les quelques dernières longes de la meule, et alors que la lame
transversale se trouve encore en position de coupe, puis à relâcher cet appui après
que la lame transversale ait quitté sa position de coupe.
[0011] Dans le but d'éviter le basculement de la meule, lorsqu'il ne reste plus que quelques
longes à couper, le procédé consiste avantageusement, alors que la lame transversale
est encore en position de coupe, à planter une cale dans le second talon de la meule,
et, après la découpe de la dernière longe, et alors que la lame transversale est encore
en position de coupe, à repousser le second talon contre cette lame transversale,
en écartant la cale de cette dernière, afin de libérer la cale du second talon, puis
à évacuer ce dernier après que la lame transversale ait quitté sa position de coupe.
[0012] L'invention a également pour objet une installation automatique de mise en oeuvre
du procédé de tranchage et de détalonnage des meules de fromage qui vient d'être présenté
ci-dessus.
[0013] Cette installation se caractérise en ce qu'elle comprend :
une machine de centrage des meules, comportant :
- un châssis
- un convoyeur motorisé, supporté par le châssis et présentant un axe longitudinal
de symétrie,
- deux butées latérales de centrage, disposées de part et d'autre dudit axe longitudinal
de symétrie, et dont chacune s'étend longitudinalement et sensiblement - perpendiculairement
au convoyeur.
- un mécanisme de guidage de chaque butée en translation transversale, perpendiculairement
audit axe longitudinal de symétrie, et supporté par le châssis,
- un mécanisme d'entraînement de chaque bu- tée en translation transversale, et supporté par le châssis,
- des palpeurs de centrage et de mesure du diamètre des meules, qui sont portés par
les butées,et
- au moins un émetteur d'un signal de mesure du diamètre des meules,
une machine de tranchage et de détalonnage, comportant :
- un châssis,
- un convoyeur motorisé de positionnement des meules, à deux sens de déplacement,
supporté par le châssis correspondant de sorte que les deux convoyeurs soient sensiblement
dans le-prolongement l'un de l'autre et présentent un axe longitudinal de symétrie
commun,
- une lame principale de coupe, destinée à trancher un talon et les longes des meules,
et s'étendant transversalement et dans un plan sensiblement perpendiculaire au convoyeur
de positionnement des meules,
- un mécanisme de guidage de la lame principale en déplacement dans son plan, et qui
est supporté par le châssis correspondant,
- un mécanisme d'entraînement de la lame principale en déplacement dans son plan,
entre deux positions dont l'une est une position de tranchage de la meule et l'autre
une position dégagée de la meule, et qui est supporté par le châssis correspondant,
- deux lames de détalonnage, destinées à trancher les deux chutes d'extrémité des
longes des meules, et s'étendant longitudinalement en étant sensiblement accolées
à la lame principale,
- un mécanisme de guidage des lames de détalonnage en déplacement transversal l'une
par rapport à l'autre et par rapport à la lame principale,
- un mécanisme d'entraînement des lames de détalonnage en déplacement transversal,
et
- un convoyeur motorisé d'évacuation des longes coupées, supporté par le châssis correspondant,
et adjacent à l'extrémité du convoyeur de positionnement, du côté opposé à la machine
de centrage.
[0014] De préférence, la machine de tranchage et de détalonnage comporte, de plus, au moins
un vérin d'appui destiné à appliquer la meule contre le convoyeur de positionnement
à l'arrêt,après la venue de la lame principale en position de coupe, à maintenir la
meule contre le convoyeur pendant le déplacement de la lame principale en position
dégagée de la meule, et à se dégager lui-même de la meule afin de ne pas gêner un
déplacement ultérieur de cette dernière sur le convoyeur de positionnement.
[0015] De préférence également, la machine de tranchage et de détalonnage comporte une cale
escamotable, équipée d'au moins une pointe destinée à être plantée dans la meule,
et d'au moins un poussoir destiné à dégager la ou les pointes de la meule, et un mécanisme
de déplacement de la cale escamotable d'une position d'engagement contre la meule
à une position dégagée de la meule et autorisant le libre déplacement de cette dernière
sur le convoyeur de positionnement.
[0016] Dans une forme simple de réalisation, le convoyeur motorisé de la machine de centrage
est une table à rouleaux d'axes transversaux, supportés par le châssis correspondant,
et entraînés à partir d'un groupe motoréducteur à moteur électrique, également supporté
par le châssis correspondant, par l'intermédiaire d'une transmission à poulies et
courroie.
[0017] De même, dans une forme simple de réalisation, le mécanisme de guidage des butées
en translation transversale comprend deux arbres transversaux, parallèles, espacés
longitudinalement, et supportés par le châssis correspondant au-dessus du convoyeur
de la machine de centrage, et, pour chaque butée au moins deux douilles, dont chacune
est, d'une part, montée coulissante le long de l'un des deux arbres, et, d'autre part,
solidaire de la butée correspond4nte....
[0018] Avantageusement, le mécanisme d'entraînement de chaque .butée en translation transversale
est un système vis-écrou, comprenant une vis commune aux deux butées, suspendue transversalement
au châssis correspondant, au-dessus du convoyeur de la machine de centrage, et présentant
une partie centrale, par laquelle la vis est montée tourillonnante en position fixe
sur le châssis et entraînée en rotation à partir d'un groupe motoréducteur à moteur
électrique, supporté par le châssis, par l'intermédiaire d'une transmission à pignons
et chaines, ainsi que deux tiges latérales filetées avec des pas opposés, dont chacune
est vissée dans un écrou solidaire de l'ur des deux butées.
[0019] De préférence, chaque butée de la machine de centrage estun porte-flasque équipé
d'un palpeur constitué d'un flasque, monté pivotant sur le porte-flasque et situé
du côté de la face interne de ce dernier,et de deux axes cylindriques transversaux,espacés
longitudinalement,et traversant chacun l'une-de deux lumières de passage ménagées
dans le porte-flasque correspondant.
[0020] Le convoyeur de positionnement des meules sur la machine de tranchage et de détalonnage
est, dans une forme simple de réalisation, un convoyeur à tapis entraîné à partir
d'un moteur hydraulique réversible, supporté par le châssis correspondant, et par
l'intermédiaire d'une transmission à pignons et chaîne. De même, le convoyeur d'évacuation
de la machine de tranchage et de détalonnage est de préférence un convoyeur à tapis
entraîné à partir d'un groupe motoréducteur à moteur électrique, supporté par le châssis
correspondant, et par l'intermédiaire d'une transmission à pignons et chaîne, le tapis
du convoyeur d'évacuation circulant dans une direction sensiblement perpendiculaire
à la direction de circulation du convoyeur de positionnement, et légèrement en contrebas
de ce dernier dans sa partie qui est adjacente à ce dernier.
[0021] Le mécanisme de guidage de la lame principale comprend, dans une réalisation simple
et pratique, deux colonnes latérales, fixées au châssis de part et d'autre du convoyeur
de positionnement et sensiblement perpendiculaires à ce dernier, ainsi que deux manchons
montés chacun coulissant le long de l'une des colonnes et chacun solidaire de l'une
des extrémités latérales de la lame principale.
[0022] Le mécanisme d'entraînement de la lame principale peut avantageusement comporter
un système bielle-manivelle comprenant deux bielles latérales, disposées de part et
d'autre du convoyeur de positionnement, et dont chacune est reliée, par l'une de ses
extrémités, à une extrémité latérale de la lame principale et, par son autre extrémité,
à un point excentré de l'un de deux plateaux solidaires en rotation d'un arbre transversal,
monté dans des paliers du châssis correspondant, et entraîné en rotation à partir
d'un groupe motoréducteur supporté par ledit châssis correspondant et par l'intermédiaire
d'une transmission à pignons et chaîne.
[0023] Par analogie, le mécanisme de guidage des deux lames de détalonnage en déplacement
transversal comprend, . avantageusement, deux portes-lames, sur chacun desquels est
fixée une lame de détalonnage, et dont chacun est agencé en coulisseau monté glissant
le long d'une plaque porte-lame transversale à laquelle la lame principale est solidarisée
par son bord du côté opposé au convoyeur de positionnement.
[0024] De même, le mécanisme d'entraînement en déplacement transversal des lames de détalonnage
est, de préférence, un système vis-écrou, comprenant une vis commune aux deux lames
de détalonnage, solidaire de la lame principale et s'étendant transversalement au-dessus
du convoyeur de positionnement, ladite vis présentant une partie centrale par laquelle
elle est montée tourillonnante en position fixe par rapport à la lame principale et
entraînée en rotation à partir d'un groupe motcréducteur, à moteur frein électrique,
également solidaire de la lame principale, par l'intermédiaire
'd'une transmission à pignons et chaîne,ainsi que deux tiges latérales filetées avec
des pas opposés, et dont chacune est vissée dans un écrou solidaire de l'une des deux
lames de détalonnage.
[0025] Ces lames de détalonnage sont de préférence perpendiculaires à la lame principale
et accolées sur la face de cette dernière qui est tournée vers le convoyeur d'évacuation.
[0026] Chacun des vérins d'appui est solidaire, de préférence, du bord de la lame principale
opposé au convoyeur de positionnement et s'étend perpendiculairement à ce dernier,
en regard de la face de la lame principale qui est tournée vers la machine ce centrage,
lorsque la tige du vérin est sortie.
[0027] Dans une forme simple de réalisation, la cale escamotable équipée d'au moins une
peinte et d'un poussoir est portée au bout d'un bras monté pivotant autour d'un axe
sensiblement perpendiculaire au convoyeur de positionnement, sur un côté de ce dernier,
et dont les pivotements sont commandés par un vérin de manoeuvre, la cale comportant
un sabot présentant une partie libre en forme de coin et balayant la surface supérieure
du convoyeur de positionnement, lors des pivotements du bras, le sabot portant deux
pointes situées de part et d'autre du poussoir constitué par un vérin d'extraction
des pointes du talon de la meule.
[0028] Afin de favoriser la synchonisation des opérations, et d'obtenir un fonctionnement
fiable et rapide, la machine de centrage et la machine de tranchage et de détalonnage
de l'installation sont de préférence pilotées par un automate programmable.
[0029] La présente invention sera mieux comprise à l'aide d'un exemple particulier de réalisation,
qui sera décrit ci-après, à titre non limitatif,, en référence aux dessins annexés
sur lesquels :
- la figure 1 est une vue schématique, en élévation latérale, de la machine de centrage
et d'une partie amont de la machine de tranchage et de détalonnage d'une installation
selon l'invention,
- la figure 2 est une vue schématique, en partie en élévation de face et en partie
en coupe, de la machine de centrage de l'installation de la figure 1,
- la figure 3 est une vue schématique, en partie en élévation latérale et en partie
en coupe, de la machine de tranchage et de détalonnage de l'installation,
- la figure 4 est une vue schématique en coupe transversale de la machine de la figure
3,
- la figure 5 est une vue schématique en élévation de l'arrière de la machine de la
figure 3,
- la figure 6 est une vue schématique en plan de la machine de la figure 3, et
- la figure 7 est une vue partielle en coupe selon VII-VII de la figure 6.
[0030] En référence aux figures annexées, l'installation comprend essentiellement une machine
de centrage 1, ou centreuse, et une machine de tranchage et de détalonnage 2, ou trancheuse
détalonneuse, qui sont toutes deux pilotées par un automate programmable (non représenté),
par exemple à microprocesseur.
[0031] La centreuse 1 est constituée d'un châssis 3 réalisé par l'assemblage, de manière
connue, de montants verticaux 4, de longerons horizontaux 5 et de traverses horizontales
6, qui sont des tronçons de profilés en U. Ce châssis 3 supporte, sensiblement à mi-hauteur,
une table horizontale 7 qui est une table à rouleaux 8. Ces rouleaux 8, montés en
rotation sur le châssis 3 autour d'axes parallèles horizontaux et transversaux, c'est-à-dire
perpendiculaires à l'axe longitudinal de symétrie de la centreuse 1, sont entraînés
en rotation par un groupe motoréducteur 9, fixé sous une plaque moteur 10 supportée
par le châssis 3, et dont le moteur électrique est commandé par l'automate programmable.
Le mouvement de rotation développé par le groupe motoréducteur 9 est transmis aux
rouleaux 8 par une transmission comprenant une poulie motrice 11, clavetée sur l'arbre
de sortie du groupe 9, des poulies de renvoi 12, intercalées entre les extrémités
d'un même côté (à gauche sur la figure 2) des rouleaux 8 et de part et d'autre de
l'ensemble des rouleaux 8 (comme représenté sur la figure 1) et montées rotatives
sur le châssis 3 autour d'axes parallèles à ceux des rouleaux 8, mais à un niveau
légèrement inférieur à celui des axes des rouleaux 8, et enfin d'une ou de plusieurs
courroies 13 passant sous la poulie motrice 9 et alternativement par dessus les poulies
de renvoi 12 et par dessous les rouleaux 8. A la partie supérieure du châssis 3, les
montants 4 supportent une plaque transversale 14, sous la partie médiane de laquelle
sont fixés, symétriquement par rapport à l'axe longitudinal de la centreuse 1, deux
paliers 15 équipés de roulements dans lesquels est montée tourillonnante, par les
deux tronçons latéraux de sa partie centrale non filetée 17, une vis 16 horizontale
et transversale, dont la partie centrale non filetée 17 se prolonge latéralement de
chaque côté par une tige filetée 18 (bien qu'une seule tige 18 seulement soit représentée
sur la moitié de gauche de la figure 2). Les deux tiges filetées 18 de la vis 16,
symétriques par rapport à l'axe longitudinal de la centreuse 1, présentent un filetage
carré et des pas en sens opposé.
[0032] La vis 16 est entraînée en rotation par un groupe motoréducteur 19 fixé sur la plaque
supérieure 14, et dont le moteur électrique réversible est commandé par l'automate
programmable. Le groupe 19 est relié à la vis 16 par une transmission canstituée d'un
pignon 20, claveté sur l'arbre de sortie du groupe 19, d'un pignon 21, claveté sur
la partie centrale non filetée 17 de la vis 16, et d'une chaîne d'entraînement 22
reliant les deux pignons 20 et 21. Chacune des tiges filetées 18 de la vis est vissée
dans un écrou 23 fixé dans un canal en U 25 soudé dans une échancrure que présente
la partie supérieure et centrale d'un porte-flasque 24 de forme générale rectangulaire.
Les deux porte-flasques 24 se présentent essentiellement comme des plaques planes
verticales et longitudinales, qui sont symétriques de part et d'autre de l'axe longitudinal
de la centreuse 1. De chaque côté de l'échancrure de chaque porte-flasque 24 et au
voisinage de chacune des extrémités longitudinales du bord supérieur de ce flasque
24, ce dernier est soudé à la face inférieure d'une placue horizontale 26, qui s'étend
transversalement de part et d'autre du porte-flasque 24.Sur sa face supérieure, chacune
des quatre plaques 26 perte deux paliers à couilles 27, décalés transversalement et
ccaxiaux, montés coulissants sur l'un de deux arbres de guidage 25 carallèles, horizontaux
et transversaux, fixés par leurs extrémités sur les montants 4 du châssis 3 à l'aide
de paliers-brides 29. Les deux arbres 28 guident ainsi les déplacements transversaux,simultanés
et à la même vitesse des porte-flasques 24,qui sont translatés parallèlement à eux-mêmes,l'un
vers l'autre et vers l'axe longitudinal de symétrie de la centreuse l,ou écartés l'un
de l'autre et de l'axe longitudinal de symétrie,selon que le groupe motoréducteur
19 entraîne la vis 16 en rotation dans un sens ou dans l'autre. Chaque porte-flasque
24,sensiblement rectangulaire,supporte également un palpeur ayant deux axes 30 qui
sont chacun soudéspar une extrémité sur un flasque 31,de forme générale rectangulaire,qui
est monté pivotant par des tourillons 32,portés aux extrémités longitudinales de son
bord supérieur,sur le porte-flasque 24 correspondant,autour d'un axe horizontal et
longitudinal. Les tourillons 32 coopèrent avec des paliers prévus dans le porte-flasque
24,au voisinage des deux bords verticaux de ce dernier,sous les plaques 26,et le flasque
31 s'étend longitudinalement à l'intérieur du porte-flasque 24 correspondant. Les
deux axes 30 correspondants sont fixés sur la-partie inférieure de la face externe
du flasque 31, et sont espacés longitudinalement. Les deux axes 30 s'étendent parallèlement
l'un à l'autre dans une direction sensiblement transversale,et passent chacun dans
l'une de deux lumières 33 sensiblement rectangulaires,ménagées dans le porte-flasque
24,ainsi que dans l'un de deux petits manchons cylindriques 34 montés tourillonnants
autour d'un axe horizontal et longitudinal dans des paliers vissés contre la face
externe du porte-flasque 24,sur les côtés de la lumière 33 correspondante.Lors du
centrage d'une meule, chacun des flasques 31 est rabattu contre le porte-flasque 24
correspondant et les axes 30 actionnent des détecteurs mécaniques de fin de course
(non représentés) portés par les porte-flasques 24 pour commander l'arrêt du motoréducteur
19 lorsque les deux flasques 31 sont en butée contre les porte-flasques 24. Le diamètre
d'une meule centrée est mesuré à l'aide d'un émetteur d'impulsions (de type connu),
fixé sur le pignon 20 et relié à l'automate,qui compte les impulsions proportionnelles
aux rotations du moteur du groupe 19 et donc aux déplacements des porte-flasques 24.
[0033] La trancheuse-détalonneuse 2 de l'installation est disposée en ligne avec la centreuse
1, et du côté de cette dernière qui est opposé à celui par lequel la centreuse 1 est
pratiquement adjacente à un convoyeur d'alimentation à tapis (non représenté), dont
la surface de transport est dans le prolongement de la surface de transport des rouleaux
8 (vers la gauche sur la figure 1) et qui est destiné à amener les meules de fromage
sur la centreuse 1. Comme pour cette dernière, la traneheuse-détalonneuse 2 comprend
un châssis 43, réalisé par l'assemblage, de façon en soi connue, de montants verticaux
44, de longerons horizontaux 45 et de traverses horizontales 46, constitués de tronçons
de profilé en U. Ce châssis 43 supporte, sensiblement à mi-hauteur, un convoyeur 47
à tapis 48, dont la surface de transport horizontale s'étend pratiquement dans le
prolongement de celle du convoyeur 7 de la centreuse 1, et présente un axe longitudinal
de symétrie confondu avec celui de la centreuse 1. Le tapis 48 de ce convoyeur se
déplace longitudinalement et passe successivement autour d'un rouleau de tête amont
49, d'un rouleau de tête aval 50 (en glissant sur une sole 51 s'étendant entre ces
deux rouleaux et supportée par le châssis 43), d'un rculeau tendeur 52 (disposé entre
les rouleaux 49 et 50 et sous ces derniers, et enfin d'un rouleau de commande 53,
disposé entre les rouleaux 50 et 51 et sous ce dernier, et assurant l'entrainement
du tapeis 48. Les rouleaux 49, 50 et 53 sont directement montés en relation sur le
châssis 43, par des paliers appropriés, auteur d'axes parallèles transversaux et horizontaux,
tandis que le rouleau tendeur 52 est monté en rotation, autour d'un axe parallèle
à ceux des autres rouleaux, sur un support coulis- longitudinalement sur un cadre
de terdeur 54 et bloqué sur ce dernier dans une postion assurant une tension convenable
du tapis 48. le cadre de tendeur 54 étant supporté par le châssis 43. Le rouleau de
commande 53 est entrainé en rotation à partir d'un groupe moto-réducteur à moteur
hydraulique réversible (non représenté, fixé sur une platine moteur supportée par
le châssis 43. et par l'intermédiaire d'une transmission (partiellement représentée
sur la figure 4) constituée d'un pignon claveté sur l'arbre de sortie du groupe moteur,
d'un pignon 55 solidaire en rotation de l'arbre du rouleau de commande 53, et d'une
chaîne d'accouplement des deux pignons. Par son rouleau de tête amont 49, le convoyeur
47 est voisin de l'extrémité aval du convoyeur 7 de la centreuse 1 et suffisament
proche de cette dernière pour que les meules de fromage puissent être transférées
du convoyeur 7 de la centreuse 1 au convoyeur 47 de la trancheuse-détalonneuse 2 sans
convoyeur intermédiaire. Par contre, par son rouleau de tête aval 50, le convoyeur
47 est directement adjacent à un convoyeur d'évacuation transversal 57, également
supporté par le châssis 43. Ce convoyeur transversal 57 est un convoyeur à tapis 58,
dont la surface de transport s'étend horizontalement, légèrement en contrebas de la
surface de transport du tapis 48, et se déplace selon une direction perpendiculaire
à celle de ce dernier. Le tapis 58 passe successivement autour d'un rouleau de commande
59 et d'un rouleau de tête aval 60 et enfin sur un rouleau de renvoi 61. Ces trois
rouleaux sont montés en rotation autour d'axes parallèles horizontaux et longitudinaux,
dont ceux des rouleaux 59 et 60 sont en position fixe sur le châssis 43 par l'intermédiaire
de flasqueset de supports latéraux de solidarisation à ce dernier, tandis que le rouleau
de renvoi 61 est monté sur un support mobile en direction verticale sur le châssis
43 et règlable en position vis-à-vis de ce dernier, afin d'assurer une bonne tension
du tapis 58, qui glisse sur une sole 62 fixée au châssis 43 entre les deux rouleaux
59 et 60. Le tapis 58 est entraîné par un groupe motoréducteur 63 à moteur électrique
et une transmission constituée d'un pignon 64, claveté sur l'arbre de sortie du groupe
63, d'un pignon 65 claveté sur l'arbre d'entraînement du rouleau de commande 59, et
d'une chaîne 66 accouplant les pignons 64 et 65. La trancheuse-détalonneuse comprend
également une lame principale de coupe 67, qui est plane, verticale et transversale,
et de forme rectangulaire avec deux découpes symétriques en trapèze rectangle dans
ses coins latéraux inférieurs. Cette lame 67, au bord inférieur tranchant est boulonnée
sur chacun des éléments d'un porte-lame en trois éléments, à savoir une plaque horizontale
transversale et supérieure 68, et deux manchons latéraux 69, d'axes verticaux, dont
chacun se boulonne également sur la plaque supérieure 68. Chacun des deux manchons
69 est monté coulissant autour de l'une de deux tiges 70 verticales et latérales,
fixées chacune, d'un côté du convoyeur 47, sur le châssis 43 par des paliers 71. Sur
chaque manchon 69 s'articule, par l'intermédiaire d'un joint à rotule 73, l'extrémité
supérieure d'une bielle latérale 72, de longueur réglable, dont l'extrémité inférieure
s'articule par un embout à rotule 74 sur un axe 75, en saillie latérale vers l'extérieur,
en un point excentré d'un plateau 76 solidaire d'une extrémité latérale d'un arbre
transversal 77, qui s'étend horizontalement sous le convoyeur 47 et est monté tourillonnant
dans des paliers 78 supportés par le châssis 43. Par sa partie centrale, cet arbre
77 est solidaire en rotation d'un pignon double 79 accouplé par une chaîne double
(non représentée)à un groupe motoréducteur 80 à moteur électrique, supporté par le
châssis 43. La lame de coupe 67 est ainsi montée déplaçable avec son porte-lame, en
translation verticale dans son plan, le long des deux colonnes 70, et est entraînée
en va-et-vient entre deux positions décalées verticalement par le système bielle-manivelle
constitué par les bielles 72, les disques 76, les joints d'accouplement 73 et 74,
et les axes 75, lorsque le groupe 80 est en fonctionnement. Pour faciliter le coulissement
vertical de la lame 67, les manchons 70 sont de préférence équipés de douilles à billes.
L'ensemble est ainsi réalisé que la lame 67 est montée à une faible distance, par
exemple 120 mm, en amont de l'axe du rouleau aval 50 du convoyeur 47. La plaque supérieure
68 supporte, dans sa partie centrale, un boitier 81 équipé de roulements et dans lequel
est montée tourillonnante la partie centrale non filetée 83 d'une vis 82 d'axe horizontal
et transversal, munie de deux tiges filetées 84 à pas opposés. Un pignon 85,' claveté
sur la partie centrale non filetée 83, est accouplé par une chaîne 86 à un pignon
87 solidaire en rotation de l'arbre de sortie d'un groupe motoréducteur 88 à moteur
électrique et à renvoi d'angle, qui est également fixé sur la plaque supérieure 68,
et se déplace donc verticalement avec elle et la lame principale 67. Chaque tige filetée
84 est vissée dans un écrou 89 monté sur un support 90 boulonné sur un coulisseau
91, lui-même monté coulissant transversalement sur la plaque supérieure 68, et constituant
l'un des deux éléments d'un porte-lame portant une lame de détalonnage 93, et dont
l'autre élément 92 est un organe vertical de section horizontal en U, dans lequel
est fixéala lame 93 correspondante. Les deux lames de détalonnage 93 sont des petites
lames, par comparaison avec la lame principale 67, qui sont planes, verticales et
longitudinales. Elles présentent une forme rectangulaire à coin inférieur et aval
coupé et à bord inférieur tranchant et elles s'étendent vers l'aval par rapport à
la lame principale 67. Les deux lames 93 sont montées symétriquement l'une par rapport
à l'autre avec leur porte-lame 91, 92 sur la vis 82, de sorte que la rotation du moteur
frein électrique et réversible du groupe 88, dans un sens ou dans l'autre, assure
par le système vis-écrou ainsi réalisé, un déplacement symétrique des deux lames 93,
et à la même vitesse, dans un sens qui les rapproche ou les éloigne l'une de l'autre,
selon le sens de rotation du moteur. Par construction, la coopération des coulisseaux
91 avec le boitier 81 permet de bloquer les'lames 93 avec un espacement transversal
déterminé, dans leur position de rapprochement maximal. On note encore que l'élément
92 du porte-lame est fixé sur le bord vertical aval de la lame 93 correspondante ,
de sorte que les deux lames 93 sont accolées par leur bord vertical amont contre la
lame principale 57. Le groupe moteur 88, ccmme les autres moteurs de la trancheuse
détalonneuse 2, est commandé par l'automate programmable, et le déplacement transversal
des lames 93 est de préférence contrôlé par un système d'émission d'impulsions, de
tout type convenable connu à cet effet. La plaque transversale etsupérieure 68 supporte
également sur sa face supérieure, et légèrement en amont de la lame principale 67,
les-cylindres de cinq vérins pneumatiques 94, régulièrement répartis transversalement
le long de la lame 67, et dont l'extrémité libre de chacune des tiges porte un plot
95 qui est déplacé verticalement sur la largeur de la lame 67, en regard de la face
amont de celle-ci, lorsque les vérins 94 sont actionnés. La machine 2 comprend enfin
une cale escamotable 96, munie d'un sabot 97 présentant une face frontale conformée
en coin 98, de forme complémentaire à celle de la base arrondie d'une meule et avec
un évidement central, comme représenté sur la figure 7. Ce sabot 97 porte un support
vertical 99 sur lequel sont fixés, d'une part, une paire de pointes 100, parallèles,
espacées l'une de l'autre et dirigées vers la partie en coin 98, et, d'autre part,
le cylindre d'un vérin pneumatique 101, dont l'extrémité libre de la tige porte un
plot 102, également dirigé vers la partie en coin 98. A sa partie arrière, le sabot
97 porte un goujon fileté 103 par lequel il est solidarisé à une extrémité 105 d'un
bras coudé 104 articulé par son coude autour d'un axe vertical 106 supporté par une
attache 107 sur le châssis 43, d'un côté du tapis 48, l'autre extrémité 108 du bras
coudé 104 étant articulée sur l'extrémité externe au cylindre de la tige d'un vérin
pneumatique 109, s'étendant longitudinalement et porté par le châssis 43. La cale
escamotable 96 est montée de sorte que lorsque la tige du vérin 109 est rentrée, le
sabot 97 est sur le côté du tapis 48, en amont de l'axe de pivotement 106, lui-même
légèrement en amont de l'équipage mobile portant notamment les lames 67 et 93, et
lorsque la tige du vérin 109 est sortie, le bras 104 pivote dans un plan horizontal
autour de l'axe 106, dans le sens horaire sur la figure 6, de sorte que le sabot 97
balaye une trajectoire circulaire sur le tapis 48,sur un secteur angulaire de 90°
environ,sa position finale étant représentée en pointillé sur la figure 6.
[0034] Le fonctionnement de l'installation dont la structure vient d'être décrite est le
suivant:une meule de fromage est transférée du convoyeur d'alimentation,adjacent à
l'extrémité amont de la centreuse 1 sur le convoyeur 7 de cette dernière,dont l'entraînement
est commandé par l'automate, jusqu'à ce que la meule soit située entre les porte-flasques
24 préalablement écartés au maximum l'un de l'autre. L'automate commande ensuite le
rapprochement des porte-flasques 24 par le groupe moteur 19 et le système vis 16-écrou
23. Si la meule n'est pas centrée sur l'axe longitudinal de symétrie de la centreuse
l,un flasque 31 vient avant l'autre en butée contre son porte-flasque 24 et en contact
avec la meule,et la fait glisser latéralement sur les rouleaux 8 à l'arrêt. Lorsque
les deux flasques 31 sont en butée contre la meule,entre leurs porte-flasques 24,le
centrage est réalisé et détecté,et le diamètre de la meule par rapport à l'axe de
la centreuse 1 est mesuré,et cette mesure est communiquée à l'automate, qui commande
l'écartement des porte-flasques 24 par le système vis-écrou motorisé et calcule l'épaisseur
à donner aux deux talons de même dimension à découper dans les extrémités axiales
de la meule 110 ainsi que le nombre entier de longes de même épaisseur à découper
entre les deux talons,et l'épaisseur ou dimension transversale à donner aux chutes
d'extrémité des longes pour qu'un nombre entier de plaquettes de même dimension puisse
être ultérieurement découpé dans chaque longe.Après cette première opération de centrage
de la meule 110 et de mesure de son diamètre,qui est effectuée sur la centreuse l,l'automate
commande à nouveau l'entraînement du convoyeur 7 à rouleaux 8,ainsi que l'entraînement
du convoyeur 47 à tapis 48,et la meule 110 est transférée de la centreuse 1 à la trancheuse-détalonneuse
2.La meule 110 centrée avance sur le tapis 48 jusqu'à occulter une cellule photo-électrique
(non représentée)située en position fixe sur le châssis 43, en aval de la lame principale
67,par exemple à 120 mm de l'axe de celle-ci, ce qui commande l'arrêt du tapis 48.
La meule 110 est alors convenablement disposée pour subir un cycle de tranchage et
de détalonnage, la machine 2 étant telle que les lames 67 et 93 sont en position haute
(voir la moitié de gauche de la figure 4), les lames de détalonnage 93 sont eh position
resserrée (voir la moitié de gauche sur la figure 5), la cale escamotable 96 est en
position de repos, sur le côté du tapis 48 (voir en trait plein sur la figure 6).
Au début du cycle de tranchage, la meule 110 est reculée sur le tapis 48 d'une valeur
qui est déterminée par l'automate, en fonction du diamètre de la meule 110 et de l'épaisseur
des longes à découper, l'amplitude du déplacement étant indiquée à l'automate par
un système d'émission d'impulsions de type connu. Le tapis 48 étant arrêté, les lames
67 et 93 sont descendues par le système bielle-manivelle, et le talon aval est découpé.
Les lames 67 et 93 sont remontées avec leur porte-lame respectif et les vérins 94,
puis le tapis 48 est avancé, et transfère le talon découpé au convoyeur 57 d'évacuation,
qui l'évacue latéralement. L'avance du tapis 48 est interrompue par l'automate après
une course prédéterminée et mesurée à l'aide d'un.émetteur.d'impulsions associé au
moteur d'entrainement du tapis 48, qui avance ainsi toujours d'une valeur constante
égale, dans cet exemple, à 120 mm. Le tapis 48 est ensuite reculé d'une valeur en
correspondance avec l'épaisseur souhaitée des longes, puis arrêté, et les lames 67
et 93 sont descendues. La lame 67 coupe la première longe, tandis que les lames 93,
qui, entre temps, ont été écartées l'une de l'autre, en position haute, d'une valeur
déterminée par l'automate, et à l'aide du système vis 82 - écrou 89,tranchentles deux
chutes d'extrémité de cette longe. Lorsque les deux lames sont en position basse (voir
la moitié de droite sur la figure 4), les tiges des vérins 94 sont descendues et les
plots 95 sont appuyés sur la meule 110 pour l'immobiliser contre le tapis 48, pendant
le relevage des lames 67 et 93, afin d'assurer un décollement entre la meule 110 et
la lame 67. Dès que les lames sont à nouveau en position haute, les vérins 94 de dévêtissage
sont rétractés et les lames 93 sont à nouveau écartées l'une de l'autre d'une valeur
voulue, en fonction des chutes à découper sur la longe à découper immédiatement après.
Le tapis 48 est avancé pour transférer la longe coupée sur le tapis 58, qui l'évacue
latéralement, puis le tapis 48 est reculé pour la découpe de la seconde longe, et
ainsi de suite jusqu'à la seconde avant dernière longe. On note qu'après la découpe
de la longe la plus longue, les lames 93 sont rapprochées pas à pas, en position haute,
et après des découpes successives, après être passées par une position d'écartement
maximum (voir la moitié de droite de la figure 5). Lorsqu'il reste trois longes à
découper, les vérins 94 restent en position haute sur la plaque 68, et après la descente
des lames 67 et 93, c'est la cale escamotable 96 qui est pivotée par l'actionnement
du vérin 109 (commandé par l'automate), et qui vient se planter par ses pointes 100
dans le talon amont de la meule 110, et se bloquer par sa partie en coin 98 sous ce
talon arrondi , comme cela-est représenté sur la figure 7, afin d'éviter le basculement
de ce qui reste de la meule. Puis les lames remontent, et le tapis 48 est avancé,
pour transférer la longe coupée au convoyeur d'évacuation 57, tandis que la partie
restante de meule est retenue par les pointes 100 de la cale 96. Ces opérations se
renouvellent jusqu'à la découpe de la dernière lcnge, à la suite de quoi les lames
restent en position basse. Ceci permet, par l'actionnement du vérin 101 de la cale
96, de prendre appui par le plot 102 contre le talon restant et de le plaquer contre
la lame 67, en retirant, par réaction, les pointes 100 hors du talon, qui peut basculer
sur le tapis 48,car l'automate commande ensuite l'escamotage latéral de la cale 96
par rétraction du vérin 109 ainsi que la rétraction du vérin 101, et l'avance du tapis
48 pour mettre le talon en butée contre la lame 67 qui, ensuite, est relevée avec
les autres lames 93. Le tapis 48 avance à nouveau pour évacuer le talon restant, tandis
que les lames 93 reviennent en position initiale de rapprochement maximum. Puis le
tapis 48 est arrêté et l'installation est prête à prendre en charge une nouvelle meule.
[0035] Il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation préférée
qui vient d'être décrite, mais que de nombreuses modifications peuvent être apportées
par l'homme du métier sans sortir pour cela du cadre de l'invention.
1. Procédé de tranchage et de détalonnage de meules (110) de fromage caractérisé en
ce qu'il consiste :
- à avancer à plat chaque meule (110) jusque dans un poste de centrage (1),
- à déplacer la meule à plat (110) transversalement par rapport à un axe longitudinal
de symétrie du poste de centrage (1), jusqu'à la centrer sur ledit axe longitudinal
de symétrie,
- à mesurer le diamètre de la meule (110),
- à déterminer une épaisseur commune, selon ledit axe longitudinal de symétrie, à
dcnner aux deux talons de même dimension à trancher, perpendiculairement audit axe
longitudinal de symétrie, aux deux extrémités de la meule (110) ainsi qu'un nombre
entier et une épaisseur commune de longes à découper entre les deux talons,
- à déterminer une épaisseur commune, selon la direction perpendiculaire audit axe
longitudinal de symétrie, à donner aux deux chutes à trancher, parallèlement audit
axe longitudinal de symétrie, aux deux extrémités de chaque longe, afin que cette
dernière puisse être tranchée en un nombre entier de plaquettes de même dimension,
- à transférer la meule (110) à un poste de tranchage et de détalonnage (2) sur l'axe
longitudinal de symétrie duquel la meule (110) est centrée,
- à positionner la meule (110) par rapport à une lame transversale de tranchage (67)
du poste de tranchage et de détalonnage, et à couper puis évacuer un premier talon
ayant l'épaisseur prédéterminée,
- à repositionner ensuite la meule (110) par rapport à la lame de tranchage (67),
et, simultanément, à positionner transversalement deux lames longitudinales de détalonnage
(93) du poste de tranchage et de détalcnnage, par rapport à la lame de tranchage (67),
- à couper simultanément une longe, avec la lame transversale (67), et les deux chutes
d'extrémité de cette longe, avec les deux lames longitudinales (93),
- à évacuer la longe et les chutes coupées,
- à répéter les trois étapes précédentes jusqu'à avoir découpé et évacué le nombre
entier prédéterminé de longes ,et enfin
- à évacuer le second talon.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste :
- à centrer la meule (110) sur ledit axe longitudinal de symétrie du poste de centrage
(1) en la faisant glisser transversalement par le déplacement, simultané et à la même
vitesse, vers ledit axe, de deux butées (24) s'étendant longitudinalement, de part
et d'autre dudit axe, après un positionnement initial de la meule (110) entre les
deux butées (24),
- à mesurer le diamètre de la meule (110) à l'aide de palpeurs (30) montés sur les
butées (24) et couplés à des émetteurs de signaux de mesure,
- à écarter latéralement les butées (24) jusqu'à leur retour dans une position initiale.
3. Précédé selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il consiste :
- à positionner et repositionner la meule (110) par rappert à la lame transversale
(67) en avançant la meule jusqu'à un point prédéterminé au-delà de la position de
coupe de la lame transversale (67), puis en reculant la meule sur une course qui est
fonction de l'épaisseur prédéterminée respectivement des talons ou des longes, selon
qu'il S'agit respectivement du positionnement ou d'un repositionnement de la meule,
et en l'arrêtant enfin en position de coupe.
4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il consiste à évacuer le
talon, ou la longe, qui vient d'être coupé(e) par avance de la meule (110) jusqu'andit
point prédéterminé au-delà de la position de coupe de la lame transversale (57), au
cours du repositionnement suivant de la meule par rapport à ladite lame transversale
(67).
5. Procédé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il consiste
à positionner transversalement les deux lames longitudinales (96) par rapport à la
lame transversale (67) en écartant symétriquement et pas à pas les deux lames longitudinales
(93) l'une de l'autre, après les coupes successives de la lame transversale (67),
et à partir d'une position initiale dans laquelle les deux lames longitudinales (93)
sont resserrées l'une vers l'autre.
6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 5 caractérisé en ce qu'il consiste à
appuyer sur la meule (110) pour l'immobiliser après la coupe du premier talon et de
chacune des longes, sauf, éventuellement, les quelques dernières longes de la meule,
et alors que la lame transversale
(67) est encore en position de coupe, et à relâcher cet appui après que la lame transversale
(67) a quitté sa position de coupe.
7. Procédé selon l'une des revendication 1 à 6, caractérisé en ce qu'il consiste,
après la découpe de toutes les longes, sauf les quelques dernières, et alors que la
lame transversale (67) est encore en position de coupe, à planter une cale (96) dans
le second talon de la meule (110), afin d'éviter le basculement de cette dernière
pendant la coupe des quelques dernières longes, et, après la coupe de la dernière
longe, et alors que la lame transversale (67) est encore en position de coupe, à repousser
le second talon contre cette lame transversale (67) en écartant la cale (96) de cette
dernière pour libérer la cale (96) du second talon, puis à évacuer ce dernier après
que la lame transversale (67) a quitté sa position de coupe.
8. Installation de tranchage et de détalonnage automatique de meules (11C) de fromage,
caractérisée en ce qu'elle comprend :
une machine de centrage (1) des meules, comportant
- un châssis (3),
- un convoyeur motorisé (7) supporté par le châssis (3) et présentant un axe longitudinal
de symétrie,
- deux butées latérales de centrage (24), disposées de part et d'autre dudit axe longitudinal
de symétrie, et dont chacune s'étend longitudinalement et sensiblement perpendiculairement
au convoyeur (7),
- un mécanisme de guidage (27, 28) de chaque .butée (24) en translation transversale, perpendiculairement audit axe longitudinal de symétrie,
et supporté par le châssis (3),
- un mécanisme d'entraînement (16, 23, 19, 20, 22, 21) de chaque butée (24) en translattion
transversale, et supporté par le châssis (3),
- des palpeurs de centrage et de mesure (30,31) du diamètre des meules (110), qui
sont portés par les butées (24), et
- au moins un émetteur d'un signal de mesure du diamètre des meules, et
une machine de tranchage et de détalonnage (2), comportant :
- un châssis (43),
- un convoyeur mctorisé (47) de positionnement des meules (110), à deux sens de déplacement,
supporté par le châssis correspondant (43) de sorte que les deux convoyeurs (7, 47)
soient sensiblement dans le prolongement l'un de l'autre et présentent un axe longitudinal
de symétrie commun,
- une lame principale de coupe (67), destinée à trancher un talon et les longes des
meules (110), et s'étendant transversalement et dans un plan sensiblement perpendiculaire
au convoyeur de positionnement (47) des meules,
- un mécanisme de guidage (69, 70) de la lame prin- cipale (67) en déplacement dans son plan, et qui est supporté par le châssis
(43) correspondant,
- un mécanisme d'entraînement (80, 79, 77, 76, 72) de la lame principale (67) en déplacement
dans son plan, entre deux positions dont l'une est une position de tranchage de la
meule (110) et l'autre une position dégagée de la meule (110), et qui est supporté
par le châssis correspondant (43),
- deux lames de détalonnage (93), destinées à trancher les deux chutes d'extrémité
des longes des meules, et s'étendant longitudinalement en étant sensiblement accolées
à la lame principale (67),
- un mécanisme de guidage (91) des lames de détalonnage (93) en déplacement transversal
l'une par rapport à l'autre et par rapport à la lame principale (67),
- un mécanisme d'entraînement (88, 85, 82, 89) des lames de détalonnage (93) en déplacement
transversal, et
- un convoyeur motorisé d'évacuation (57) des longes coupées, supporté par le châssis
correspondant (43) et adjacent à l'extrémité du convoyeur de positionnement (47),
du côté opposé à la machine de centrage (1).
9. Installation selon la revendication 8 caractérisée en ce que la machine de tranchage
et de détalonnage (2) comporte, de plus, au moins un vérin d'appui (94) destiné à
appliquer la meule (110) contre le convoyeur de positionnement (47) à l'arrêt, après
la venue de la lame principale (67) en position de coupe, à maintenir la meule (110)
contre le convoyeur (47) pendant le déplacement de la lame principale (67) en position
dégagée de la meule, et à se dégager lui-même de la meule afin de ne pas gêner un
déplacement ultérieur de cette dernière sur le convoyeur de positionnement (47).
10. Installation selon l'une des revendications 8 et 9, caractérisée en ce que la
machine de tranchage et de détalonnage (2) comportent également une cale escamotable
(96), équipée d'au moins une pointe (lOC) destinée à être plaantée dans la meule (110)
et d'au moins un poussoir (101, 102) destiné à dégager la ou les pointes (100) de
la meule (11C) et un mécanisme de déplacement (109).de la cale escamotable (96) d'une
position d'engagement contre la meule à une position dégagée de la meule et autorisant
le libre déplacement de cette dernière sur le convoyeur de positionnement (47).
11. Installation selon l'une des revendications 8 à 10, caractérisée en ce que le
convoyeur motorisé (7) de la machine de centrage (1) est une table à rouleaux (8)
d'axes transversaux, supportés par le châssis (3) correspondant, et entraînés à partir
d'un ensemble motoréducteur à moteur électrique (9) également supporté par le châssis
(3) correspondant, par l'intermédiaire d'une transmission à poulies (11, 12) et courroie
(13).
12. Installation selon l'une des revendication 8 à 11, caractérisé en ce que le mécanisme
de guidage des butées (24) en translation transversale comprend deux arbres transversaux
(28) parallèles, espacés longitudinalement et supportés par le châssis (3) correspondant,
au-dessus du convoyeur (7) de la machine de centrage (1), et, pour chaque butée (24),
au moins deux douilles (27), dont chacune est, d'une part, montée coulissante le long
de l'un des deux arbres (28), et, d'autre part, solidaire de la butée (24) correspondante..
13. Installation selon l'une des revendication 8 à 12, caractérisée en ce que le mécanisme
d'entraînement de chaque butée (24) en translation transversale est un système vis-écrou,
comprenant une vis (16) commune aux deux butées (24), suspendue transversalement au
châssis correspondant (3), au-dessus du convoyeur (7) de la machine de centrage (1),
et présentant une partie centrale (17) par laquelle la vis (16) est montée tourillonnante
en position fixe sur le châssis (3) et entraînée en rotation à partir d'un ensemble
motoréducteur (19) à moteur électrique, supporté par le châssis (3), par l'intermédiaire
d'une transmission à pignons (20, 21 et chaîne (22), ainsi que deux tiges latérales
filetées (18) avec des pas opposés, dont chacune est vissée dans un écrcu (23) solidaire
de l'un des deux butées (24).
14.Installation selon l'une des revendications 8 à 13,caractérisée en ce que chaque
butée (24) de la machine de centrage (1) est un porte-flasque équipé d'un palpeur
constitué d'un flasque (31),monté pivotant (32) sur le porte-flasque (24) et situé
du côté de la face interne de ce dernier,et de deux axes (30)cylindriquestransversaux,
espacés longitudinalement; et traversant chacun l'une de deux lumières de passage
(33) ménagées dans le/fiasque (24) correspondant.
15.Installation selon l'une des revendications 8 à 14,caractérisée en ce que le convoyeur
de positionnement (47) des meules (110) sur la machine de tranchage et de détalonnage
(2) est un convoyeur à tapis (48)entraîné à partir d'un moteur hydraulique réversible,supporté
par le châssis (43) correspondant,et par l'intermédiaire d'une transmission à pignons
(55) et chaine.
16.Installation selon l'une des revendications 8 à 15,caractérisée en ce que le convoyeur
d'évacuation(57 ) de la machine de tranchage et de détalonnage (2) est un convoyeur
à tapis (58) entrainé à partir d'un groupe motoréducteur (63) à moteur électrique
supporté par le châssis (43) correspondant,et par l'intermédiaire d 'une transmission
à pignons (64,65) et chaine (66),le tapis (58) du convoyeur d'évacuation circulant
dans une direction sensiblement perpendiculaire à la direction de circulation du convoyeur
de positionnement (47) et légèrement en contrebas de ce dernier, dans sa partie qui
est adjacente à ce dernier.
l7.Installation selon l'une des revendications 1 à 16 caractérisée en ce que le mécanisme
de guidage de la lame principale (67)comprend deux colonnes latérales (70) fixées
au châssis (43), de part et d'autre du convoyeur de positionnement (47),et sensiblement
perpendiculaire à ce dernier,ainsi que deux manchons (69)montés chacun coulissant
le long de l'une des colonnes (70) et chacun solidaire de l'une des extrémités latérales
de la lame principale (67).
18.Installation selon l'une des revendications 8 à 17, caractérisée en ce que le mécanisme
d'entraînement de la lame principale (67) comporte un système bielle-manivelle comprenant
deux bielles latérales (72) disposées de part et d'autre du convoyeur de positionnement
(47) et dont chacune est reliée, par l'une des ses extrémités à une extrémité latérale
de la lame principale (67) et, par son autre extrémité, à un point excentré (75) de
l'un de deux plateaux (76) solidaires en rotation d'un arbre transversal (77) monté
dans des paliers (78) du châssis correspondant (43) et entraîné en rotation à partir
d'un groupe motoréducteur (80) supporté par ledit châssis correspondant et par l'intermédiaire
d'une transmission à pignons (79) et chaînes.
19. Installation selon l'une des revendications 8 à 18, caractérisée en ce que le
mécanisme de guidage des deux lames de détalonnage (93) en déplacement transversal
comprend deux portes-lames (91, 92), sur chacun desquels est fixée une lame de détalonnage
(93), et dont chacun est agencé en coulisseau monté glissant le long d'une plaque
porte-lame transversale (68) à laquelle la lame principale .(67) est solidarisée par
son bord du côté opposé au convoyeur de positionnement (47).
20. Installation selon l'une des revendications 8 à 19, caractérisée en ce que le
mécanisme d'entraînement en déplacement transversal des lames de détalonnage (93)
est un système vis-écrou comprenant une vis (82) commune aux deux lames de détalonnage
(93), solidaire de la lame principale (67) et s'étendant transversalement au-dessus
du convoyeur de positionnement (47), ladite vis (82) présentant une partie centrale
(83) par laquelle elle est montée tourillonnante en position fixe par rapport à la
lame principale (67) et entraînée en rotation à partir d'un ensemble.motoréducteur
(88) à moteur frein électrique, également solidaire de la lame principale (67), par
l'intermédiaire d'une transmission à pignons (85, 87) et chaîne (86), ainsi que deux
tiges latérales filetées (84), avec des pas opposés, et dont chacune est vissée dans
un écrou (89) solidaire de l'une des deux lames de détalonnage (93).
21. Installation selon l'une des revendications 8 à 20, caractérisée en ce que les
deux lames de détalonnage (93) sont perpendiculaires à la lame principale (57) et
accolées sur la face de cette dernière qui est tournée vers le convoyeur d'évacuation
(57).
22. Installation selon l'une des revendications 10 à 21 telle que rattachée à la revendication 9, caractérisée en ce que chacun des
vérins d'appui (94) est solidaire du bord de la lame principale (67) opposé au convoyeur
de positionnement (47) et s'étend perpendiculairement à ce dernier, en regard de la
face de la lame principale (67) qui est tournée vers la machine de centrage (1), lorsque
la tige du vérin (94) est sortie.
23. Installation selon l'une des revendications 11 à 22, telle que rattachée à la
revendication 10, caractérisée en ce que la cale escamotable (96) équipée d'au moins
une pointe (100) et d'un poussoir (101, 102) est portée au bout d'un bras (104) monté
pivotant autour d'un axe (106) sensiblement perpendiculaire au convoyeur de positionnement
(47), sur un côté de ce dernier, et dont les pivotements sont commandés par un vérin
de manoeuvre (109), la cale comportant un sabot (97) présentant une partie libre en
forme de coin (98) et balayant la surface supérieure du convoyeur de positionnement
(47) lors des pivotements du bras (104), le sabot (97) portant deux pointes (100)
de part et d'autre du poussoir constitué par un vérin (101) d'extraction des pointes
(100) du talon de la meule.
24. Installation selon l'une des revendications 8 à 23, caractérisée en ce que la
machine de centrage (1) et la machine de tranchage et de détalonnage (2) sont pilotées
par un automate programmable.