| (19) |
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(11) |
EP 0 047 696 B1 |
| (12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
| (45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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04.12.1985 Bulletin 1985/49 |
| (22) |
Date de dépôt: 31.08.1981 |
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| (54) |
Disjoncteur miniature à contacts d'arc
Kleinstselbstschalter mit Lichtbogenkontakten
Miniature circuit breaker with arcing-contacts
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| (84) |
Etats contractants désignés: |
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AT BE CH DE GB IT LI NL SE |
| (30) |
Priorité: |
09.09.1980 FR 8019600
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| (43) |
Date de publication de la demande: |
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17.03.1982 Bulletin 1982/11 |
| (71) |
Demandeur: MERLIN GERIN |
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F-38050 Grenoble Cédex (FR) |
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| (72) |
Inventeur: |
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- Lagay, André
F-38100 Grenoble (FR)
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| (74) |
Mandataire: Kern, Paul et al |
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Merlin Gerin
Sce. Brevets
20, rue Henri Tarze 38050 Grenoble Cédex 38050 Grenoble Cédex (FR) |
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| Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] L'invention est relative à un disjoncteur miniature selon le préambule de la revendication
1. Les contacts sont des points délicats de l'appareillage électrique et leur qualité
détermine généralement la fiabilité et la tenue dans le temps de l'appareil. L'échauffement
des pièces de contact est directement lié à la résistance de contact et dans les disjoncteurs
miniatures, les contacts sont généralement en alliage à haute teneur en argent, notamment
en pastilles d'argent de faible résistivité, fixées sur des pièces de contact en cuivre.
Les pastilles sont d'une épaisseur suffisante pour résister à l'usure par frottement
lors des manoeuvres successives et elles supportent sans trop de dommages, en l'occurrence
sans soudure ou érosion excessive, l'action des arcs ou étincelles apparaissant à
l'ouverture. Les contacts à pastilles d'argent sont nénamoins d'une fabrication complexe
et coûteuse et leur prix constitue une part non négligeable de celui de l'appareil.
[0002] Un disjoncteur basse tension, connu par le document GB-A-1.197.706, comporte un bras
de contact pivotant dont l'extrémité libre porte une pastille de contact principal
et une pastille de contact d'arc qui coopèrent respectivement en position fermée avec
une pastille de contact principal fixe et une pastille montée sur un support élastique
autorisant une course limitée. Les contacts principaux se séparent sans arc avant
les contacts d'arc qui seuls sont soumis à l'action de l'arc. Ce disjoncteur n'est
pas un disjoncteur miniature et il comporte des pastilles.
[0003] Le document DE-A-2.247.478 décrit un appareil électrique, notamment un contacteur
ayant des contacts principaux à pastilles de contact en cuivre et des contacts d'arc
dont la distance de séparation en position ouvert est inférieure à celle des contacts
principaux. Cela permet une fermeture préalable des contacts d'arc et inversement
à l'ouverture une séparation préalable des contacts principaux qui ne sont jamais
soumis à l'action de l'arc. Les contacts d'arc sont recouverts ou munis de pastilles
de contact en des matériaux nobles tels que le platine, l'or ou le carbure de tungstène.
Le remplacement d'une pastille d'argent par une pastille en or ne contribue pas à
une économie.
[0004] L'introduction du document DE-B-1.219.578 résume le disjoncteur miniature selon le
document de brevet principal DE-A-1.194.489 en précisant que lors de l'utilisation
de contacts en cuivre l'arc se déplace rapidement de la zone de contact vers les tôles
d'extinction, avec une faible usure des contacts. Les contacts en cuivre ont néanmoins
l'inconvénient de s'oxyder avec une augmentation de la résistance de contact. Le disjoncteur
miniature selon le document DE-B--1.219.578 comporte un contact mobile en cuivre qui
coopère avec un contact fixe en cuivre muni d'une pastillé à base d'argent.
[0005] La présente invention a pour but de permettre la réalisation d'un disjoncteur miniature
ayant des pièces de contact dépourvues de pastilles de contact en argent ou alliage
d'argent.
[0006] Le disjoncteur miniature selon l'invention est caractérisé en ce que le contact mobile
est constitué par une pièce monobloc à base de cuivre présentant deux surfaces de
contact, démunies de pastille, une surface de contact principale et une surface de
contact d'arc intercalée entre la surface de contact principale et la corne d'arc
et que le contact fixe comporte une pièce à base de cuivre présentant une surface
de contact principale, démunie de pastille, et une lame ou pièce élastique associée
à la pièce à base de cuivre qui présente une surface de contact d'arc démunie de pastille
et intercalée entre la surface de contact principale et la corne d'arc, la lame ou
pièce élastique étant susceptible d'un déplacement limité d'accompagnement du contact
mobile dans sa course d'ouverture pour ouvrir les contacts d'arc après la séparation
des contacts principaux.
[0007] La partie susceptible d'effectuer un déplacement limité par rapport à la deuxième
pièce de support est appelée par la suite partie semi-fixe et elle permet la conservation
de la cinématique d'ouverture de l'appareil et la réalisation de l'ouverture ou de
la fermeture en deux phases, le contact d'arc porté par la partie semi-fixe accompagnant
en un premier stade le contact mobile dans sa course et s'ouvrant à retardement. Il
est clair que la seule modification du mécanisme de l'appareil, en l'occurrence un
faible allongement de la course du contact mobile, ne présente aucune difficulté et
que l'encombrement général est facilement respecté. Ces modifications peuvent être
apportées sur des séries existantes d'appareils.
[0008] Selon un développement de l'invention les électrodes ou cornes de guidage de l'arc
vers la chambre d'extinction sont agencées pour constituer en même temps les contacts
d'arc. Une réalisation particulièrement simple comporte une lame flexible qui contitue
à la fois l'électrode reliant le contact fixe à la chambre d'extinction et le contact
d'arc fixe. La lame flexible est avantageusement conformée en boucle de soufflage
de l'arc vers la chambre d'extinction.
[0009] Les pièces de contact, en cuivre ou alliage de cuivre, peuvent porter un revêtement
anti-oxydant, par exemple en argent ou étain dans la zone de contact principal pour
diminuer la résistance de contact et les contacts d'arc peuvent être en un alliage
cuivre tellure.
[0010] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description
qui va suivre de différents modes de mise en oeuvre de l'invention, donnés à titre
d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels:
la figure 1 est une vue schématique en élévation d'un disjoncteur miniature selon
l'invention, représenté en position fermée, la paroi latérale étant supposée enlevée;
la figure 2 est une vue partielle de la figure 1, montrant les contacts en cours de
séparation, les contacts principaux étant ouverts et les contacts d'arc encore fermés;
la figure 3 est une vue analogues à celle de la figure 2, montrant les contacts en
position ouvert;
les figures 4 et 5 sont des vues partielles analogues à celle de la figure 1, illustrant
deux variantes de réalisation.
[0011] L'invention est décrite par la suite dans son application à un disjoncteur miniature
du type commercialement dénommé C 32, faisant l'objet du document FR-A-2468202, auquel
on se reportera avantageusement pour de plus amples détails sur des caractéristiques
constructives de ce disjoncteur. On reconnaît sur la figure 1 le boîtier moulé 10
ayant sur la face avant 12 une manette 14 de manoeuvre et sur les deux faces latérales
étroites des bornes de connexion 16, 18. Dans le boîtier 10 sont logés un contact
mobile 20 et un contact fixe 22, ce dernier étant relié par un conducteur en boucle
24, à la borne 16. Le contact mobile 20 est commandé par un mécanisme de commande,
désigné par le repère général 25. Le boîtier 10 contient également un déclencheur
thermique formé par un bilame 26 et un déclencheur électromagnétique 28 susceptible
de provoquer en cas de surcharge ou de court-circuit une ouverture automatique des
contacts 20, 22. Dans la partie inférieure du boîtier 10 est disposée une chambre
de coupure 30 constituée par un empilage de tôles 32, qui s'étendent parallèlement
à la face arrière 34 du boîtier 10. Des griffes de fixation 36 portées par la face
arrière 34 coopèrent avec un rail DIN symétrique de support d'une manière bien connue
des spécialistes. La chambre de coupure 30 est délimitée par des plaques ou tôles
d'extrémité 38, 40 parallèles à la face arrière 34, la plaque 38 étant accolée à cette
face arrière 34. Le contact mobile 20 est porté par une pièce de contact 42, montée
à rotation limitée sur un axe 43 porté par un bras de contact 44, monté à pivotement
sur un axe 45.
[0012] Lors d'un pivotement en position d'ouverture de la pièce de contact mobile 42, le
contact mobile 20 se déplace suivant une direction sensiblement parallèle à celle
des tôles 32, l'arc tiré entre les contacts séparés se déplaçant le long d'une électrode
de guidage 46 reliant le conducteur 24 à la plaque d'extrémité 38 pour s'étaler à
l'entrée de la chambre de coupure 30. Un tel disjoncteur ainsi que son fonctionnement
sont bien connus des spécialistes.
[0013] Selon la présente invention, le contact mobile 20 et le contact fixe 22 sont démunis
de pastilles en argent. La pièce de contact 42 en cuivre, éventuellement argentée
ou étamée, vient directement au contact du conducteur 24 également en cuivre, éventuellement
argenté ou étamé. Le revêtement en argent ou en étain est de faible épaisseur et a
pour unique but de s'opposer à l'oxydation de la surface de contact. La pièce de contact
mobile 42 se prolonge au-delà du contact mobile 20 en une corne recourbée 48 de guidage
de l'arc vers la chambre de coupure 30, cette corne recourbée 48 présentant une zone
de contact d'arc mobile 50 susceptible de coopérer avec un contact d'arc semi-fixe
52. Le contact d'arc semi-fixe 52 est porté par une lame élastique 54, constituée
par un prolongement de la plaque d'extrémité 38. La lame élastique 54 traverse un
orifice ménagé dans l'électrode 46 et fait saillie de cette dernière en un point voisin
du contact fixe 22, intercalé entre ce dernier contact 22 et la chambre de coupure
30. La lame élastique 54 et le contact semi-fixe 52 peuvent être en un alliage cuivre-tellure
ou en tout autre matériau approprié résistant à l'action d'un arc. En position de
fermeture du disjoncteur, représentée à la figure 1, la paire de contacts 20, 22 et
la paire de contacts 50, 52 sont toutes deux fermées, le courant empruntant dans sa
quasi-totalité le parcours de moindre résistance, constitué par les contacts 20, 22,
formant des contacts principaux. Lors d'un pivotement de la pièce de contact mobile
42 dans le sens des aiguilles d'une montre sur la figure 1 vers la position d'ouverture,
le contact semi
-fixe 52 accompagne dans une première phase la pièce de contact mobile 42 dans son
déplacement grâce à l'élasticité de la lame élastique 54 permettant une séparation
des contacts principaux 20, 22 sans arc, le courant étant commuté vers le circuit
d'arc comprenant les contacts d'arc 50, 52 restés en contact (fig. 2). Lors d'un mouvement
poursuivi de la pièce de contact mobile 42, la lame élastique 54 est retenue en butée,
de façon à provoquer la séparation des contacts d'arc 50, 52 avec formation d'un arc.
L'arc commute rapidement sur l'électrode de guidage 46 pour se diriger vers la chambre
de coupure 30 de la manière usuelle. D'une manière analogue, lors d'un pivotement
de la pièce de contact mobile 42 en position de fermeture, les contacts d'arc 50,
52 se ferment en premier, la fermeture des contacts principaux 20, 22 s'effectuant
après déformation de la lame élastique 54 repoussée par la pièce de contact mobile
42. Il est facile de voir que les contacts principaux 20, 22 s'ouvrent et se ferment
sans arc et sont de ce fait affranchis de tout risque de soudure ou d'érosion dû à
un arc ou à une étincelle de fermeture ou d'ouverture. Les contacts principaux 20,
22 peuvent de ce fait être réalisés sans pastilles de contact. Les contacts d'arc
50, 52 ne participent pas à la conduction du courant permanent et peuvent être réalisés
en un matériau choisi pour ses propriétés de résistance à l'action de l'arc. Le mécanisme
du disjoncteur peut être intégralement conservé, la seule modification consistant
en une faible augmentation de la course de pivotement de la pièce de contact mobile
42, correspondant à la déflexion de la lame élastique 54. Il est évident que la lame
élastique 54 peut être une pièce indépendante de la plaque d'extrémité 38 en un même
matériau ou en un matériau différent de celle-ci. Dans l'exemple illustré sur la figure
1, la lame élastique 54 s'étend à l'arrière de .l'électrode 46 en formant avec cette
dernière une boucle fermée. En position de fermeture du disjoncteur le courant passe
directement par les contacts principaux 20, 22, mais dès la séparation de ces derniers
le courant venant de la borne 16 parcourt le conducteur 24, l'électrode 46, la lame
54, les contacts d'arc 50, 52 suivant une trajectoire en boucle engendrant un champ
magnétique de soufflage de l'arc tiré lors de la séparation des contacts d'arc 50,
52. Dès la formation de l'arc, ce dernier commute sur l'électrode 46 mettant à nouveau
hors circuit la boucle constituée par la lame élastique 54. Ce soufflage magnétique
présent lors de la formation de l'arcfavorise la migration rapide vers la chambre
de coupure 30. Le dispositif inventif met à profit d'une part la présence d'une corne
d'arc 48 sur la pièce de contact mobile 42 pour créer une zone de contact d'arc, et
d'autre part, la présence de l'électrode 46 de guidage de l'arc vers la chambre de
coupure 30 pour insérer un contact semi-fixe 52 faisant office de contact d'arc. La
structure et la disposition des contacts d'arc selon l'invention permettent une conservation
de l'encombrement du disjoncteur.
[0014] Il est évident que le système de contact d'arc selon l'invention peut être appliqué
avec les mêmes avantages à des disjoncteurs miniatures d'un autre type ou que les
contacts d'arc peuvent être réalisés d'une manière différente, quelques variantes
étant décrites ci-après à titre d'exemples, en référence aux figures 4 et 5, dans
lesquelles les mêmes numéros de repère désignent des pièces analogues ou identiques
à celle de la figure 1.
[0015] Sur la figure 4, le contact d'arc semi-fixe 52 est porté par une pièce 56 montée
élastiquement à pivotement par son extrémité 58 opposée au contact d'arc 52 sur la
plaque 38. La pièce rigide 56 s'étend en avant de l'électrode 46 et est sollicitée
élastiquement en direction de saillie de l'électrode 46 au contact du contact mobile
d'arc 50 par un ressort de compression 60 prenant appui sur le boîtier 10. Le débattement
de la pièce 56 est limité par des butées (non représentées). Une tresse 61 relie la
pièce 56 au conducteur 24 pour assurer une bonne connexion électrique. On comprend
que le fonctionnement du disjoncteur selon la figure 4 est identique à celui décrit
en référence aux figures 1 à 3. Le matériau de la pièce 56 peut être différent de
celui de la plaque d'extrémité 38, et l'articulation de l'extrémité 58 sur la plaque
38 peut être d'un type quelconque.
[0016] La pièce 56 peut être agencée en électrode de guidage de l'arc et remplacer dans
ce cas l'électrode 46.
[0017] La figure 5 illustre une autre variante, dans laquelle le contact d'arc semi-fixe
52 est porté par une extension 62 de la plaque d'extrémité 38, l'ensemble extension
62 - plaque 38 étant monté à coulissement parallèlement à la face arrière 34 pour
rapprocher ou écarter le contact d'arc semi-fixe 52 du contact mobile 50. Un ressort
64 sollicite l'ensemble extension 62 - plaque 38 en position de saillie du contact
d'arc semi-fixe 52. L'extension 62 peut s'étendre dans une fente pratiquée dans l'électrode
46, mais il est clair que cette extension 62 peut être agencée en électrode de guidage
de l'arc et remplacer l'électrode 46. La tresse 61 relie électriquement le conducteur
24 à l'extrémité libre de l'extension 62 pour assurer une bonne connexion électrique.
Le fonctionnement du disjoncteur selon la figure 5 est le même que celui décrit ci-dessus.
1. Disjoncteur miniature à boîtier moulé (10) étroit ayant des bornes (16, 18) de
connexion disposées sur les faces latérales étroites du boîtier, un organe (14) de
manoeuvre disposé sur la face avant (12) est un moyen de fixation du boîtier disposé
sur la face arrière (34), ledit boîtier moulé contenant des contacts séparables (20,
22) disposés dans une chambre de formation d'arc, une chambre (30) d'extinction de
l'arc vers laquelle l'arc tiré lors de la séparation des contacts est guidé par des
cornes d'arc (46, 48) associées aux- dits contacts (20, 22), un mécanisme (25) de
commande d'ouverture et de fermeture manuelle desdits contacts et un déclencheur électromagnétique
(28) et/ou thermique (26) pour une commande d'ouverture automatique en cas de défaut,
caractérisé en ce que le contact mobile (42) est constitué par une pièce monobloc
à base de cuivre présentant deux surfaces de contact (20, 50), démunies de pastille,
une surface de contact principale (20) et une surface de contact d'arc (50) intercalée
entre la surface de contact principale et la corne d'arc (48) et que le contact fixe
comporte une pièce à base de cuivre présentant une surface de contact principale (22),
démunie de pastille, et une lame ou pièce élastique (54, 56, 62) associée à la pièce
à base de cuivre qui présente une surface de contact d'arc (52) démunie de pastille
et intercalée entre la surface de contact principale (22) et la corne d'arc (46),
la lame ou pièce élastique (54, 56, 62) étant susceptible d'un déplacement limité
d'accompagnement du contact mobile (42) dans sa course d'ouverture pour ouvrir les
contacts d'arc (50, 52) après la séparation des contacts principaux (20, 22).
2. Disjoncteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite lame ou pièce
élastique (54, 56, 62) en un matériau résistant à l'action de l'arc constitue la corne
d'arc (46) fixe de guidage de l'arc vers la chambre d'extinction (30).
3. Disjoncteur selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un revêtement anti-oxydant
à base d'argent, d'étain ou d'alliage étain-plomb recouvre la surface de contact principale
(20, 22).
1. Kleinselbstschalter mit einem schmalen Isoliergehäuse (10) mit Verbindungsklemmen
(16, 18), die auf den schmalen Seitenflächen des Gehäuses angeordnet sind, mit einem
auf der Vorderseite (12) angebrachten Betätigungsorgan (14) und mit einem auf der
Rückseite (34) angeordneten Befestigungselement, wobei das genannte Isoliergehäuse
trennbare Kontakte (20, 22) aufweist, die in einer Lichtbogenenstehungskammer untergebracht
sind, eine Lichtbogenlöschkammer (30), zu welcher der bei Trennung der Kontakte (20,
22) gezogene Lichtbogen mittels Lichtbogenhörner (46, 48) geleitet wird, die mit den
genannten Kontakten (20, 22) verbunden sind, einen Steuermechanismus (25) zum manuellen
Öffnen und Schliessen der genannten Kontakte und ein elektromagnetischer (28) und/oder
thermischer (26) Auslöser für eine automatische Öffnungssteuerung beim Auftreten eines
Fehlers, dadurch gekennzeichnet, dass der bewegliche Kontakt (42) von einem in einem
Stück gefertigten Teil, hauptsächlich aus Kupfer, gebildet wird, welches zwei Kontaktoberflächen
(20, 50) aufweist, ohne Pastille, eine Haupt-Kontaktoberfläche (20) und eine Lichtbogen-Kontaktoberfläche
(50), die zwischen der Haupt-Kontaktoberfläche und dem Lichtbogenhorn (48) eingefügt
ist, und dass der feststehende Kontakt ein hauptsächlich aus Kupfer bestehendes Teil
aufweist, welches eine Haupt-Kontaktoberfläche (22) besitzt, ohne Pastille, und ein
elastisches Blatt oder Teil (54, 56, 62), das mit dem Kupferteil verbunden ist, welches
eine Lichtbogen-Kontaktoberfläche (52) aufweist, ohne Pastille, und eingefügt zwischen
die Haupt-Kontaktoberfläche (22) und das Lichtbogenhorn (46), wobei das elastische
Blatt oder Teil (54, 56, 62) zu einer begrenzten Bewegung fähig ist, um den beweglichen
Kontakt (42) während seines Öffnungsweges zu begleiten, um die Lichtbogenkontakte
(50, 52) nach Trennung der Hauptkontakte (20, 22) zu öffnen.
2. Schalter gemäss Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das genannte elastische
Blatt oder Teil (54, 56, 62), aus einem gegen die Lichtbogenwirkung widerstandsfähigen
Material, das feststehende Lichtbogenhorn (46) bildet zur Führung des Lichtbogens
zur Löschkammer (30) hin.
3. Schalter gemäss Anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass eine nicht-oxydierende
Beschichtung aus Silber, Zinn oder Zinn-Blei-Legierung die Haupt-Kontaktoberfläche
(20, 22) bedeckt.
1. Miniature circuit-breaker with a narrow insulating housing (10) comprising connection
terminals (16, 18) arranged on the narrow lateral sides of the housing, an operation
device (14) located on the front side (12) and a fastening device of the housing located
on the rear side (34), said insulating housing comprising separable contacts (20,
22) arranged in an arcing chamber, an arc extinction chamber (30) towards which the
arc drawn during the contact separation is guided by arcing horns (46, 48) associated
to said contacts (20, 22), a control mechanism (25) for the manual opening and closing
of said contacts and an electromagnetic (28) or thermal (26) tripping device for an
automatic opening control when a fault occurs, characterized in that the movable contact
(42) is constituted by a monoblock piece made principally of copper, comprising two
contact surfaces (20, 50) without pellet, a main contact surface (20) and an arcing
contact surface (50) inserted between the main contact surface and the arcing horn
(48) and that the stationary contact comprises a piece made principally of copper
comprising a main contact surface (22), without pellet, and an elastic blade or piece
(54, 56, 62) associated with the copper piece, which comprises an arcing contact surface
(52), without pellet, and inserted between the main contact surface (22) and the arcing
horn (46), the elastic blade or piece (54, 56, 62) being able to make a limited movement
to accompany the movable contact (42) during its opening movement, in order to open
the arcing contacts (50, 52) after the separation of the main contacts (20, 22).
2. Circuit-breaker according to claim 1, characterized in that said elastic blade
or piece (54, 56, 62), which is made of a material resistant to the arc action, constitutes
the stationary arcing horn (46) to guide the arc towards the arc extinction chamber
(30).
3. Circuit-breaker according to claim 1 or 2, characterized in that a anti-oxidation
coating, principally made of silver, tin or tin-lead alloy, covers the main contact
surface (20, 22).