(19)
(11) EP 0 079 264 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
12.03.1986  Bulletin  1986/11

(21) Numéro de dépôt: 82401965.7

(22) Date de dépôt:  26.10.1982
(51) Int. Cl.4C22B 1/20, F27B 21/06

(54)

Procédé d'agglomération sur grille de minerai de fer et installation de mise en oeuvre

Verfahren zum Stückigmachen von Eisenerzen auf einem Wanderrost und Vorrichtung zur Durchführung des Verfahrens

Process for the agglomeration of iron ores on a sintering grate, and installation


(84) Etats contractants désignés:
AT BE DE GB IT LU NL SE

(30) Priorité: 02.11.1981 FR 8120622

(43) Date de publication de la demande:
18.05.1983  Bulletin  1983/20

(71) Demandeurs:
  • INSTITUT DE RECHERCHES DE LA SIDERURGIE FRANCAISE (IRSID)
    F-78105 Saint Germain-en-Laye Cédex (FR)
  • SOCIETE LORRAINE DE LAMINAGE CONTINU (SOLLAC)
    F-57191 Florange Cédex (FR)

(72) Inventeurs:
  • Temoin, François
    F-57100 Thionville (FR)
  • Druet, Jean-Pierre
    F-57100 Thionville (FR)

(74) Mandataire: Ventavoli, Roger et al
USINOR SACILOR, Direction Propriété Industrielle, Immeuble "La Pacific", La Défense 7, 11/13 Cours Valmy, TSA 10001
92070 La Défense
92070 La Défense (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] La présente invention concerne l'agglomération sur grille de minerai de fer. Elle vise plus précisément un abaissement du coût de l'opération d'agglomération par réduction de la consommation du combustible solide (carbone) mélangé à la charge à agglomérer.

    [0002] On sait que l'on peut sans trop de difficultés intervenir sur deux facteurs influant cette consommation.

    [0003] L'un d'eux est lié à l'humidité du mélange, laquelle s'élimine dans l'air d'aspiration après l'allumage de la charge. La présence d'eau tient entre autres au conditionnement nécessaire du mélange initial sec et pulvérulent, de minerai et charbon, en nodules pâteux aptes à être correctement agglomérés. On sait réduire cet handicap en effectuant un préséchage du mélange sur grille avant allumage à l'aide d'un courant gazeux traversant, chaud mais non oxydant à la température considérée pour ne pas initier prématurément la combustion (FR-A-1.215.231).

    [0004] Le second facteur résulte du taux de fines du mélange aggloméré qu'il faut maintenir à un certain niveau et dont les variations sont inversement proportionnelles à celles de la teneur en carbone. Mais là aussi, on sait intervenir favorablement en procédant à une opération, dite de «postallumage», destinée à stabiliser plus longtemps en température la couche supérieure du mélange après l'allumage. On rappelle au besoin que l'opération de postallumage consiste schématiquement à remplacer l'air froid aspiré au travers de la charge immédiatement en aval de la hotte d'allumage (dans le sens du déplacement de la charge) par un gaz chaud, légèrement oxydant, qui apporte à la fois la chaleur voulue à la couche supérieure agglomérée et l'oxygène comburant nécessaire à la propagation de la combustion dans les couches profondes.

    [0005] On voit donc que les deux mesures connues pour réduire la consommation du combustible de la charge, à savoir le préséchage et le postallumage, consistent globalement à substituer un gaz chaud traversant à une fraction du carbone de la charge correspondant à l'économie de matière combustible réalisée.

    [0006] Il importe, et c'est là le but de l'invention, que cette substitution de matière énergétique se traduise par un bilan économique positif et le plus avantageux possible.

    [0007] Un autre but de l'invention est de contribuer à réduire les pertes énergétiques d'une usine sidérurgique par une revalorisation particulière de ses effluents gazeux combustibles dans une installation d'agglomération.

    [0008] Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet un procédé d'agglomération sur grille de minerai de fer, selon lequel on effectue un préséchage et un postallumage, respectivement avant et après l'allumage de la charge à agglomérer, à l'aide de courants gazeux chauds traversant ladite charge, le courant gazeux de postallumage étant oxydant, caractérisé en ce que le courant gazeux de préséchage et le courant gazeux de postallumage sont formés par des fumées provenant séparément de la combustion d'effluents sidérurgiques, en ce que les fumées du dit courant gazeux de préséchage sont non oxydantes, et en ce que on amène les fumées non oxydantes de préséchage au contact de la charge à agglomérer sous une température n'excédant pas 850°C.

    [0009] Conformément à une variante avantageuse, ces fumées non-oxydantes sont produites sous des conditions de combustion stoechiométriques, afin d'épuiser les ressources énergétiques des effluents brûlés.

    [0010] En revanche, la combustion des effluents pour la production des fumées oxydantes destinées au postallumage s'effectue avec un apport contrôlé d'excès d'air comburant de manière à obtenir des gaz oxydants (contenant par exemple, pour fixer les idées, 15% d'oxygène à une température voisine de 850°C environ).

    [0011] On y parvient, conformément à une mise en oeuvre préférée de l'invention, en préchauffant l'air comburant dans un échangeur prévu à cet effet par refroidissement des fumées non oxydantes destinées au préséchage, étant entendu que ces dernières, pour les raisons prémention- nées, ne peuvent arriver au contact de la charge avec une température supérieure à 850°C environ.

    [0012] Par ailleurs, l'air comburant ainsi préchauffé est contrôlé thermiquement pour arriver au niveau de la charge à une température de l'ordre de 500 - 550°C et permettre ainsi de respecter la valeur approximative de 850°C visée pour la température des fumées de postallumage. Ce contrôle thermique peut s'effectuer par tout moyen approprié, soit par exemple, par ajout ultérieur d'air frais de dilution pour abaisser la température issue du préchauffage, soit, au contraire, en prélevant l'air avant préchauffage à la sortie du refroidissoir de l'installation d'agglomération, ce qui permet de bénéficier gratuitement d'un air comburant pour le postallumage présentantau départ une température déjà proche de 200°C généralement. Bien entendu, ce contrôle thermique peut très combiner les deux possibilités évoquées ci-avant, de même que l'air issu de refroidissoir peut fort bien constituer, au moins partiellement, l'air frais de dilution prémentionné. En outre, une autre partie de l'air prélevé au refroidissoir sert avantageusement d'air comburant pour la combustion des effluents en vue de la production des fumées non oxydantes de préséchage.

    [0013] Ainsi, comme on l'aura compris, l'invention vise à remplacer une partie du carbone de la charge par une énergie de substitution gratuite, ou à faible valeur d'usage, apportée par les effluents combustibles de l'industrie sidérurgique elle-même.

    [0014] Dans ce qui suit, on se référera par commodité au gaz de haut fourneau uniquement, étant entendu que l'invention ne se limite pas à cet exemple mais s'étend à d'autres effluents combustibles, comme le gaz d'affinage au convertisseur ou le gaz de fours à arc. Il demeure cependant que le gaz de haut fourneau est un sous-produit obtenu généralement en grande quantité (dont on ne sait trop que faire bien souvent) et qui, de surcroît, se trouve en principe disponible dans le voisinage des installations d'agglomération.

    [0015] A cet égard, l'invention se place également au plan de la valorisation d'un gaz combustible pauvre, i.e. de faible niveau calorifique, mais largement disponible, et dont les possibilités d'utilisation demeurent un sujet d'actualité chez les sidérurgistes du monde entier.

    [0016] On aura également déjà compris que, conformément à l'invention, notamment dans sa forme de réalisation préférée, les gaz de haut fourneau sont brûlés et les fumées obtenues sont utilisées pour le préséchage après avoir été préalablement refroidies dans un échangeur jusqu'à une température désirée. Les calories extraites sont transférées à de l'air qui, ainsi réchauffé, sert avantageusement de comburant pour la production des fumées destinées au postallumage par combustion, là aussi, de gaz de haut fourneau.

    [0017] Ceci étant, une caractéristique déterminante de l'invention réside dans un rendement de combustion volontairement mauvais au niveau de l'échangeur thermique, dans le but, d'une part, de conserver des fumées suffisamment chaudes en vue du préséchage et, d'autre part, d'obtenir un réchauffage de l'air comburant de postallumage relativement modéré (eu égard aux possibilités existantes), afin que les fumées de combustion produites ultérieurement pour le postallumage demeurent autour de 850°C.

    [0018] L'invention a également pour objet une installation pour la mise en oeuvre du procédé, cette installation étant définie dans les revendications 9 à 12.

    [0019] L'invention sera bien comprise et d'autres aspects et avantages apparaîtront plus clairement au vu de la description qui suit, donnée à titre d'exemple et en référence à la figure unique an- néxée représentant schématiquement une installation d'agglomération sur grille équipée des moyens de mise en oeuvre du procédé selon l'invention.

    [0020] La réalisation particulière de l'installation selon l'invention montrée sur la figure, représente la réalisation la plus complète que savent faire les inventeurs.

    [0021] L'installation comprend dans ses caractéristiques essentielles de base:

    - une grille d'agglomération 1 munie de sa hotte d'allumage 2, de son refroidissoir 9, et équipée, respectivement en amont et en aval de la hotte d'allumage (dans le sens de déplacement de la charge à agglomérer représenté par la double flèche), d'une hotte de préséchage 3 et d'une hotte de postallumage 4,

    - un générateur de fluides caloporteurs, symbolisé en 5, composé d'une chambre de combustion 6 et d'un échangeur thermique à double paroi 7.



    [0022] La chambre de combustion présente: une tubulure d'entrée d'air comburant 8 avantageusement reliée à la sortie 19 du collecteur d'air du refroidissoir de la grille d'agglomération, une tubulure d'entrée de combustible 10 reliée à une source (non représentée) d'effluents combustibles sidérurgiques (qui est préférentiellement le gueulard d'un haut fourneau), et une conduite 11 de sortie des fumées de combustion aboutissant à la hotte de préséchage 3.

    [0023] L'echangeur thermique 7, à circulation interne d'air, comporte une entrée 12 et une sortie 13 respectivement reliées à la sortie 19 du refroidissoir et à l'entrée de la hotte de postallumage 4.

    [0024] Comme on le voit, une prise d'air frais de dilution 14 est prévue sur la conduite 13 pour assurer le réglage thermique de l'air comburant réchauffé amené à la hotte de postallumage.

    [0025] A côté de ses éléments de base, l'installation comporte en outre une conduite 15 prise sur la canalisation 13 permettant d'alimenter également la hotte d'allumage 2 en air comburant réchauffé.

    [0026] La hotte d'allumage 2, ainsi que la hotte de postallumage 4, sont alimentées en combustibles gazeux provenant de la même source que la chaudière 5 (à savoir le gueulard d'un haut fourneau) respectivement par les tubulures 16 et 17. On voit également qu'une dérivation 18 est montée sur la sortie d'air 19 du refroidissoir pour rejoindre la conduite 15 alimentant la hotte d'allumage en air comburant réchauffé.

    [0027] L'organisation et le contrôle de ces circuits sont assurés par un ensemble d'organes de réglage des différents flux comprenant:

    - un limiteur de débit 20 immédiatement à la sortie du refroidissoir,

    - une vanne de répartition 21 à l'endroit du piquage de la conduite 12 d'entrée d'air dans l'échangeur 7,

    - un robinet 22 sur la dérivation 18,

    - une vanne de répartition 23 à la jonction entre la canalisation 13 et la conduite 15 permettant de moduler le débit d'air réchauffé entre les hottes d'allumage et de postallumage,

    - une vanne mélangeuse 24 montée à la jonction entre la conduite 15 et la dérivation 18 et permettant de régler les proportions d'air réchauffé et d'air du refroidissoir alimentant la hotte d'allumage,

    - un clapet 25 prévu sur la tubulure 14 et réglant la quantité d'air frais à additionner à l'air réchauffé de la canalisation 13 pour contrôler la température de l'air comburant arrivant à la hotte de postallumage.



    [0028] Cet ensemble d'organes de réglage peut être avantageusement piloté, comme on le voit, par un automate programmable 26 recevant les valeurs des paramètres de marche à l'aide de deux paires de sondes de mesure déterminant la température et la teneur en oxygène des fumées, respectivement au niveau de la hotte de préséchage 3 (sondes 27 et 28) et au niveau de la hotte de postallumage 4 (sondes 29 et 30). Le système de régulation ainsi réalisé est conduit de manière à respecter les consignes de marche, à savoir des températures au niveau` dès sondes 27 et 29 respectivement de 800-850°C et de 500-550°C environ et des teneurs en oxygène au niveau des sondes 28 et 30 respectivement de 0% et de 10 à 20% environ, par exemple 15%. Pour être complet, on a également représenté schématiquement sur la figure les annexes classiques qui accompagnent la grille d'agglomération, à savoir:

    - les caissons d'aspiration d'air 31, 31' et 31",

    - la trémie 32 de dépose du mélange à agglomérer 33,

    - et le four de préchauffage 34 dudit mélange par jets de vapeur 35 qui alimente la trémie 32.



    [0029] Dans les installations modernes, le refroidissoir constitue le plus souvent un équipement annexe de la chaîne d'agglomération, monté à la sortie de celle-ci. Pour simplifier la figure, le refroidissoir a été représenté ici comme formant la partie terminale de la chaîne elle-même.

    [0030] Bien entendu, l'invention est totalement indépendante de la conception retenue pour le refroidissoir.

    [0031] De même, il va de soi que l'invention ne saurait se limiter à l'éxemple décrit ci-avant, mais s'étend à de multiples variantes et équivalents dans la mesure où sont respectées les caractéristiques énoncées dans les revendications jointes.

    [0032] Il en est ainsi, en particulier, de l'ajout d'air frais 14 dans l'air comburant réchauffé destiné au postallumage, et qui au lieu d'être pris à l'atmosphère, comme c'est le cas sur la figure, peut fort bien être de l'air à 200°C provenant du refroidissoir. La modification de l'installation reste minime puisqu'il suffit de prévoir, soit une conduite directe reliant la tubulure 14 à la conduite principale 19, soit une sous dérivation piquée sur la canalisation 18.

    [0033] De même, il peut être prévu de concevoir le préséchage 3, en deux unités fonctionnelles autonomes: un préséchage par les fumées de combustion, comme décrit jusqu'ici, précédé d'un premier préséchage, à l'entrée de la chaîne immédiatement après la trémie de chargement, mais réalisé cette fois sans combustion et à température plus modérée, par passage d'air réchauffé à 500°C par exemple, pour éviter tout risque d'allumage prématuré de la charge.

    [0034] Là encore, les modifications à apporter dans ce cas à l'installation restent limitées. Il suffit de prévoir une hotte supplémentaire, en amont de la hotte 3, alimentée par une seconde dérivation montée sur la sortie 13 de l'échangeur (similaire à celle, référence 15, alimentant la combustion dans la hotte d'allumage), et sur laquelle on a prévu des moyens d'ajout d'air de dilution pour le réglage de la température.

    [0035] Une telle variante peut se justifier dans certains cas où il est recherché une souplesse d'intervention accrue sur le rapport des apports thermiques entre le préséchage et le postallumage.

    [0036] L'homme de métier saura, en tout état de cause, apprécier l'utilité de cette variante de réalisation en fonction de ses propres souhaits ou nécessités.

    [0037] Il doit être souligné également que le procédé selon l'invention est applicable à l'agglomération de tous les minerais de fer, pauvres ou riches. On gardera cependant à l'esprit que, dans le cas des minerais riches, les besoins thermiques de l'agglomération étant, comme on le sait, plus modestes, le gain énérgétique du procédé selon l'invention de même que les volumes de gaz mis en jeu seront nécessairement plus faibles que dans le cas des minerais dits «pauvres».


    Revendications

    1. Procédé d'agglomération sur grille de minerai de fer selon lequel on effectue un préséchage et un postallumage, respectivement avant et après l'allumage de la charge à agglomérer, à l'aide de courants gazeux chauds traversant ladite charge, le courant gazeux de postallumage étant oxydant, caractérisé en ce que le courant gazeux de préséchage et le courant gazeux de postallumage sont formés par des fumées provenant séparément de la combustion d'effluents sidérurgiques, en ce que les fumées du dit courant gazeux de précé- chage sont non oxydantes et en ce que on amène les fumées non oxydantes de préséchage au contact de la charge à agglomérer sous une température n'excédant pas 850°C.
     
    2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les fumées non oxydantes sont produites par une combustion des effluents sidérurgiques dans des conditions stoechiométriques.
     
    3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on effectue la combustion des effluents sidérurgiques pour la production des fumées oxydantes destinées au postallumage à l'aide d'un apport contrôlé d'excès d'air de manière à maintenir la température des gaz produits à une valeur voisine de 850°C environ.
     
    4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'on préchauffe l'air comburant pour la production des fumées oxydantes destinées au postallumage par refroidissement des fumées non oxydantes destinées au préséchage.
     
    5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit air comburant préchauffé est contrôlé thermiquement de manière à parvenir au niveau de la charge à agglomérer à une température de 500-550°C.
     
    6. Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'on effectue ledit contrôle thermique par ajout ultérieur d'air frais de dilution et/ou en prélevant l'air comburant avant préchaufffage à la sortie du refroidissoir de l'installation d'agglomération.
     
    7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'ajout d'air frais de dilution est constitué, au moins partiellement, par de l'air prélevé à la sortie du refroidissoir de l'installation d'agglomération.
     
    8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'on effectue la combustion pour l'obtention de fumées non oxydantes destinées au postallumage, à l'aide d'air comburant provenant, au moins partiellement, de la sortie du refroidissoir de l'installation d'agglomération.
     
    9. Installation pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant une grille d'agglomération (1) équipée, respectivement en aval et en amont de la hotte d'allumage (2) : d'une hotte de postallumage (4) et d'au moins une hotte de préséchage (3), et d'un échangeur thermique à air (7) comportant une canalisation (12) d'entrée d'air reliée à une canalisation (19) de sortie de l'air du refroidissoir (9) et une canalisation de sortie (13) reliée au moins à la hotte de postallumage (4), installation caractérisé en ce qu'elle présente en outre un générateur de fluide caloporteur (5) comprenant une chambre de combustion (6) et le dit échangeur thermique à air (7), et en ce que la chambre de combustion (6) comporte : une entrée (10) pour l'alimentation en combustible, reliée à une source d'effluents sidérurgiques; une entrée d'air comburant (8); une sortie de fumée de combustion reliée par une canalisation (11) à la hotte de préséchage (3), et en ce que la canalisation (13) de sortie d'air de l'échangeur thermique (7) est pourvue d'une prise d'air de dilution réglable (14).
     
    10. Installation selon la revendication 9, caractérisée en ce qu'une conduite (15) est également prévue sur la canalisation (13) de sortie d'air de l'échangeur thermique (7) la dite conduite (15) étant reliée à la hotte d'allumage (2).
     
    11. Installation selon les revendications 9 ou 10, caractérisée en ce qu'elle est équipée d'organes (20, 21, 22, 23, 24, 25) pour le réglage des circuits fluides pilotés par un automate programmable (26) à partir de capteurs de température (27, 29) et de sondes à oxygène (28, 30) placés par paires respectivement dans la hotte de préséchage (3) et dans la hotte de postallumage (4).
     
    12. Installation selon quelconque des revendications 9 à 11, caractérisée en ce que la source d'effluents sidérurgiques est constituée par un haut fourneau.
     


    Ansprüche

    1. Verfahren zum Stückigmachen von Eisenerzen auf einem Wanderrost, wobei eine Vortrocknung und eine Nachzündung vor bzw. nach dem Zünden der zu agglomerierenden Beschickung durchgeführt wird mittels heisser, die Beschikkung durchsetzender Gasströme, von denen der Gasstrom des Nachzündens oxidierend ist, dadurch gekennzeichnet, dass der Gasstrom der Vortrocknung und der Gasstrom des Nachzündens aus Rauchgasen bestehen, die getrennt voneinander aus der Verbrennung siderurgischer Bestandteile stammen, dass die Rauchgase des Gasstroms der Vortrocknung nicht oxidierend sind und dass die nicht oxidierenden Rauchgase der Vortrocknung mit der zu agglomerierenden Beschickung bei einer Temperatur in Berührung gebracht werden, die 850°C nicht übersteigt.
     
    2. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die nicht oxidierenden Rauchgase durch eine Verbrennung siderurgischer Bestandteile unter stöchiometrischen Bedingungen erzeugt werden.
     
    3. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Verbrennung der siderurgischen Bestandteile zur Erzeugung der oxidierenden Rauchgase für das Nachzünden mittels gesteuerter Zufuhr von Überschussluft derart erfolgt, dass die Temperatur der erzeugten Gase einen Wert in der Nähe von 850°C ungefähr aufweist.
     
    4. Verfahren nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass die Verbrennungsluft für die Erzeugung der oxidierenden Rauchgase für das Nachzünden vorgewärmt wird mittels Abkühlen der nicht oxidierenden Rauchgase für die Vortrocknung.
     
    5. Verfahren nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, dass die vorgewärmte Verbrennungsluft thermisch derart gesteuert wird, dass sie beim Erreichen der zu agglomerierenden Beschickung eine Temperatur von 500 bis 550°C aufweist.
     
    6. Verfahren nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass die thermische Steuerung durch nachträgliche Zufuhr frischer Verdünnungsluft erfolgt und/oder durch Abfuhr von Verbrennungsluft vor dem Vorwärmen am Ausgang des Kühlers der Vorrichtung zum Stückigmachen.
     
    7. Verfahren nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass die zugeführte frische Verdünnungsluft wenigstens teilweise aus Luft besteht, die am Ausgang des Kühlers der Vorrichtung zum Stückigmachen abgenommen wird.
     
    8. Verfahren nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass die Verbrennung zum Erhalt der nicht oxidierenden Rauchgase für das Nachzünden mittels Verbrennungsluft erfolgt, die wenigstens teilweise vom Ausgang des Kühlers der Vorrichtung zum Stückigmachen stammt.
     
    9. Vorrichtung zur Durchführung des Verfahrens nach einem der vorhergehenden Ansprüche, die einen Agglomerationsrost (1) enthält, der nach bzw. vor der Zündhaube (2) aufweist: eine Nachzündhaube (4) und wenigstens eine Vortrocknungshaube (3) sowie einen Luftwärmetauscher (7), der eine Lufteingangsleitung (12) enthält, die mit einer Luftausgangsleitung (19) des Kühlers (9) verbunden ist und eine Ausgangsleitung (13), die wenigstens mit der Nachzündhaube (4) verbunden ist, wobei die Vorrichtung dadurch gekennzeichnet ist, dass sie zusätzlich einen Erzeuger für eine Wärme übertragendes Fluid (5) aufweist mit einer Verbrennungskammer (6) und dem genannten Luftwärmetauscher (7) und dass die Verbrennungskammer (6) folgende Teile enthält: einen Einlass (10) für die Brennstoffversorgung, der mit einer Quelle siderurgischer Bestandteile verbunden ist; einen Einlass für die Verbrennungsluft (8); einen Auslass der Verbrennungsrauchgase, der über eine Leitung (11) mit der Vortrocknungshaube (3) verbunden ist und dass die Luftauslassleitung (13) des Wärmetauschers (7) mit einem einstellbaren Anschluss (14) für Verdünnungsluft versehen ist.
     
    10. Vorrichtung nach Anspruch 9, dadurch gekennzeichnet, dass an der Luftauslassleitung (13) des Wärmetauschers (7) eine Leitung (15) vorgesehen ist, die mit der Zündhaube (2) verbunden ist.
     
    11. Vorrichtung nach Ansprüchen 9 oder 10, dadurch gekennzeichnet, dass sie Anordnungen (20, 21, 22, 23, 24, 25) aufweist zur Regelung der Fluidströme, die von einem programmierbaren Automaten (26) gesteuert werden ausgehend von Temperaturfühlern (27, 29) und Sauerstoffsonden (28, 30), die paarweise in der Vortrocknungshaube (3) bzw. in der Nachzündhaube (4) angeordnet sind.
     
    12. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 9 bis 11, dadurch gekennzeichnet, dass die Quelle der siderurgischen Bestandteile aus einem Hochofen besteht.
     


    Claims

    1. A process for iron ore sintering, according to which predrying and postignition are carried out respectively prior to and after ignition of the charge to be sintered by means of hot gaseous flows passing through said charge, the postignition gaseous flow being oxidizing, characterized in that the predrying gaseous flow and the postignition gaseous flow, are fumes orginated separately from the combustion of iron and steel making effluents, in that the fumes of said predrying gaseous flow are non-oxidizing and in that said predrying non-oxidizing fumes are brought in contact with the charge at a temperature no higher than 850°C.
     
    2. A process, according to claim 1, characterized in that the non-oxidizing fumes are given off by combustion of said effluents under stoichiometric conditions.
     
    3. A process, according to claim 1, characterized in that combustion of said effluents is carried out so as to generate the oxidizing fumes intended for postignition by means of a controlled air excess so that the temperature of the gases generated be kept close to 850°C.
     
    4. A process, according to claim 3, characterized in that the combustive air is preheated for generating the oxidizing fumes intended for postignition by cooling the non-oxidizing fumes intended for predrying.
     
    5. A process, according to claim 4, characterized in that said predried combustive air is heat-controlled so that the charge to be agglomerated reaches a temperature of 500° to 550°C.
     
    6. A process, according to claim 5, characterized in that said heat control is achieved by a subsequent addition of fresh dilution air and/or by drawing off the combustive air, prior to preheating, at the outlet of the sintering equipment cooler.
     
    7. A process, according to claim 6, characterized in that the addition of fresh diluted air consists, at least partly of air drawn at the outlet of the sintering equipment cooler.
     
    8. A process, according to any claim 1 to 4, characterized in that the combustion is carried out for generating the non-oxidizing fumes intended for postignition by means of the combustive air drawn off, at least partly, at the sintering-equipment cooler.
     
    9. An installation for implementing the sintering process according to any previous claim comprising an sintering grate (1) equipped respectively on both sides of ignition hood (2) with a postignition hood (4) and at least one predrying hood (3) and an air heat exchanger (7) comprising an air-inlet pipe (12) connected to the air outlet pipe (19) of the cooler (9) and an outlet pipe (13) connected at least to the postignition hood (4), installation characterized in that it also comprises a heat- transfer-fluid generator (5) including combustion chamber (6) and said air heat-exchanger (7) and in that combustion chamber (6) comprises: a fuel- inlet pipe (10) connected to a iron and steel making effluent source; a combustive-air inlet (8); a flue-gas outlet connected, via a pipe (11) to predrying hood (3), and in that the air outlet pipe (13) of heat exchanger (7) comprises an adjustable dilution-air intake (14).
     
    10. An installation, according to claim 9, characterized in that a pipe (15) is also provided on heat-exchanger (7) air-outlet pipe (13) said pipe (15) being connected to the ignition hood (2).
     
    11. An installation, according to claims 9 or 10, characterized in that it is equipped with members (20, 21, 22, 23, 24, 25) for adjusting the fluid systems controlled by computer (26) from the temperature sensors (27, 29) and the paired oxygen probes (28, 30) respectively located in the predrying hood (3) and the postignition hood (4).
     
    12. An installation according to claims 9 to 11, characterized in that the source of iron and steel making effluents is a blastfurnace.
     




    Dessins