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![](https://data.epo.org/publication-server/img/EPO_BL_WORD.jpg) |
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(11) |
EP 0 093 624 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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07.05.1986 Bulletin 1986/19 |
(22) |
Date de dépôt: 21.02.1983 |
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(54) |
Préhenseur pour nappe textile ou similaire
Greifer für Textilstücke oder Ähnliches
Gripper for textile sheets or the like
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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CH DE FR GB IT LI |
(30) |
Priorité: |
19.03.1982 FR 8204706
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(43) |
Date de publication de la demande: |
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09.11.1983 Bulletin 1983/45 |
(71) |
Demandeur: Société "Les Applications Industrielles
Vosgiennes"
par abréviation "S.A.P.I.V.O.G." |
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88390 Darnieulles (FR) |
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(72) |
Inventeur: |
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- Fort, Jacques
F-88390 Darnieulles (FR)
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(74) |
Mandataire: Dupuy, René Gaston et al |
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() |
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] L'invention se rapporte à un préhenseur particulièrement applicable à un dispositif
dépileur et susceptible de prélever nappe après nappe dans un matelas textile ou similaire
obtenu par exemple par découpage à la scie.
[0002] Dans le même but, on a déjà proposé diverses solutions : mécaniques comme dans le
GB-A-1414899, électriques comme dans le BE-A-672325, pneumatiques comme dans l'US-A-3
588 091 ou dans une variante du brevet anglais précité.
[0003] Ce dernier décrit principalement un dispositif basé sur le principe bien connu du
prélèvement par galet, feuille par feuille de la rame de papier d'un duplicateur.
[0004] Si pour un papier, matériau ayant une certaine « tenue dans le plan de la feuille,
il n'y a qu'un fonctionnement accidentellement défectueux, il n'en est pas de même
si le système est utilisé pour déplacer un matériau mou comme un tissu.
[0005] Le brevet belge précité décrit un préhenseur à deux mors, dont l'un se déplace parallèlement
à l'autre sous l'effet d'un électro-aimant.
[0006] Le dispositif en cause n'offre aucune sécurité de prise unitaire par le fait qu'à
chaque rapprochement des mors, le mors mobile et le presseur duquel il est solidaire
déplacent non seulement la nappe à prélever mais aussi les nappes immédiatement placées
au-dessous.
[0007] La présente invention se rapporte à un dispositif préhenseur à pince qui ne présente
pas les inconvénients de ceux qui viennent d'être analysés, tout en étant d'une construction
simple et peu coûteuse.
[0008] Ce préhenseur pour machine textile comporte une pince de préhension et des moyens
pour ouvrir et fermer cette pince. Ladite pince comprend une pièce centrale fixe pourvue
latéralement et de chaque côté d'une partie élastique, deux branches se croisant pour
constituer le bec de préhension, chacune des branches, solidaire de la partie centrale
(PC) par l'intermédiaire de la partie élastique étant pourvue d'une touche.
[0009] Les moyens d'ouverture-fermeture sont constitués par deux doigts (un par branche)
mobiles verticalement et pouvant venir périodiquement, dans leur position basse, appliquer
sur lesdites touches en vue de déformer les parties élastiques et modifier le croisement
des parties constitutives du bec.
[0010] La présente invention a également pour objet une installation de transfert et d'alimentation
d'un poste de travail d'une machine textile, comportant un préhenseur tel que ci-dessus
défini, caractérisée en ce que la platine fixe du préhenseur est solidaire d'un chariot
mobile horizontalement, solidaire de la tige d'un vérin fixe, ledit chariot transférant
la nappe prélevée par le bec, du poste de prélèvement au poste de traitement avant
de revenir à sa position initiale audit poste de prélèvement.
[0011] D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description
et des revendications qui suivent, faites en regard des dessins sur lesquels :
la figure 1 représente, en élévation, le préhenseur objet de l'invention en position
fermé ;
la figure 2 est une vue de profil correspondant à la figure 1 ;
les figures 3 et 4 sont des vues schématiques montrant les deux autres positions des
branches formant le bec de préhension ;
la figure 5 est une vue d'ensemble d'une installation comportant un dispositif dépileur
utilisant le préhenseur visible aux figures précédentes.
[0012] Comme on le voit sur ces figures, le préhenseur PH comporte une partie fixe verticalement
constituée par la platine fixe PF de laquelle est solidaire, d'une part un vérin VR1
et d'autre part au moyen d'entretoises telles que ET une seconde platine fixe PFS.
[0013] Contre cette seconde platine fixe PFS est fixée la partie centrale PC de la pince
P.
[0014] De chaque côté, cette partie centrale PC se prolonge par une partie élastique PE
de l'une des branches B1 (ou B2) qui se croisent pour former le bec BC de préhension.
[0015] Chaque branche est pourvue d'une touche T1 (ou T2) dont l'usage sera décrit plus
loin.
[0016] Avantageusement, la pince est constituée en cinq pièces - un fil d'acier trempé constituant
les parties PC-PE = un second fil d'acier replié en fourche à extrémités repliées
(B1) un troisième fil aussi en acier se terminant par un crochet et deux dominos assemblant
entre eux, deux à deux, les fils précités, ces dominos constituant en outre les touches
T1 et T2.
[0017] Il est aisé de comprendre que si la partie centrale PC est maintenue fixe et que
l'on produit une poussée sur ces touches, le croisement des branches B1 et B2 en sera
modifié, le bec BC va s'ouvrir (fig. 3) puis se refermer quand la pression diminue
(fig. 4).
[0018] Pour obtenir donc l'ouverture et la fermeture de la pince, on utilise deux doigts
(D1-D2) portés par une platine mobile (Pm) solidaire de la tige du piston du vérin
VR1. Pour diriger les doigts en direction des touches T1-T2, la platine mobile est
guidée par tiges GD fixes coulissant dans les douilles-fourreaux FR de cette platine
(fig. 2).
[0019] Ces doigts D1 et D2 sont réglables en hauteur grâce à une partie filetée vissant
dans la platine TM.
[0020] Ce réglage en hauteur est très important car il permet de régler minutieusement l'action
des doigts D1-D2 sur les touches T1-T2 et partant le degré d'ouverture du bec, ouverture
qui doit être appropriée à la nature du textile à prélever.
[0021] Avantageusement, le préhenseur qui vient d'être décrit est incorporé dans un dispositif
dépileur lui-même compris dans une installation d'alimentation d'une machine textile
par exemple une machine à coudre.
[0022] Pour ce, la platine fixe PF (fig. 5) fait partie d'un chariot CH coulissant sur un
rail R et pouvant être déplacé depuis un poste de dépilage PD à un poste de traitement
PT grâce à un vérin VR3 dont la tige est solidaire du chariot CH.
[0023] Le poste de dépilage est complété par une table mobile TMA sur laquelle est disposé
le matelas MA constituée par un empilage de nappes par exemple coupées simultanément.
[0024] Cette table est solidaire de l'extrémité de la tige d'un vérin VR2 fixé au bâti BF.
[0025] Cette table TMA est solidaire de guides TMG coulissant dans des douilles BD fixées
sur le bâti BF. A chaque opération, ce vérin VR2 présente la nappe supérieure du matelas
MA au bec BC de la pince pour que celui-ci s'en saisisse comme il vient d'être dit.
[0026] Après la prise, le vérin VR2 peut descendre la table TMA alors que le chariot CH
déplacé par le vérin VR3 transfert la pièce saisie du poste de dépilage PD au poste
de traitement PT symboliquement représenté par la table TP.
[0027] Le bec BC s'ouvre, abandonne la nappe saisie.
[0028] Le chariot revient alors à sa position initiale.
[0029] Il faut remarquer que le préhenseur qui vient d'être décrit est particulièrement
fiable du fait des moyens de réglage dont il est pourvu, qui permettent entr'autres,
de placer le bec BC ouvert (fig. 3) à fleur de la nappe supérieure sans pression appréciable
sur celle-ci. La prise se fait sous l'effet de la légère pression due aux branches
élastiques B1 et B2 qui changent d'orientation quand T1 et T2 remontent.
1. Préhenseur (PH) pour machine textile comportant une pince (P) de préhension et
des moyens pour ouvrir et fermer cette pince, caractérisé en ce que d'une part ladite
pince (P) comprend une pièce centrale fixe (PC) pourvue latéralement et de chaque
côté d'une partie élastique (PE), deux branches (B1 et B2) se croisant pour constituer
le bec (BC) de préhension, chacune des branches, solidaire de la partie centrale (PC)
par l'intermédiaire de la partie élastique, étant pourvue d'une touche (T1-T2) et
que d'autre part ces moyens d'ouverture-fermeture sont constitués par deux doigts
(D1-D2) (un par branche) mobiles verticalement et pouvant venir périodiquement, dans
leur position basse, appliquer sur lesdites touches (T1-T2) en vue de déformer les
parties élastiques (PE) et modifier le croisement des parties constitutives du bec
(BC).
2. Préhenseur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une platine
fixe (PF) verticalement, de laquelle sont solidaires d'une part la pièce centrale
(PC) et un vérin (VR1).
3. Préhenseur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il
comprend une platine (PM) mobile verticalement de laquelle sont solidaires l'extrémité
du piston de ce vérin (VR1) et ces doigts (D1-D2).
4. Préhenseur selon la revendication 3, caractérisé en ce que le déplacement de la
platine mobile (PM) est guidé par des tiges (GD) solidaires de la platine fixe (PF)
et coulissant dans des fourreaux (FR) fixés à la platine mobile (PM).
5. Installation de transfert et d'alimentation d'un poste de travail (TP) d'une machine
textile, comportant un préhenseur selon l'une des revendications précédentes, caractérisée
en ce que la platine fixe (PF) du préhenseur (PM) est solidaire d'un chariot (CH)
mobile horizontalement, solidaire de la tige d'un vérin fixe (VR3), ledit chariot
transférant la nappe prélevée par le bec, du poste de prélèvement (PD) au poste de
traitement (PT) avant de revenir à sa position initiale audit poste de prélèvement.
1. Gripper (PH) for a textile machine, comprising gripping tongs (P) and means of
opening and closing these tongs, characterised in that, on the one hand, the said
tongs (P) possess a fixed central piece (PC) provided laterally and on each side with
an elastic part (PE), two arms (B1 and B2) intersecting to form the gripping jaw (BC),
each of the arms, secured to the central part (PC) by means of the elastic part, being
provided with a contact (T1-T2), and in that, on the other hand, these opening and
closing means consist of two fingers (D1-D2) (one for each arm) which can move vertically
and which, in their low position, can periodically come up against the said contacts
(T1-T2) in order to deform the elastic parts (PE) and alter the point of intersection
of the component parts of the jaw (BC).
2. Gripper according to Claim 1, characterised in that it incorporates a vertically
fixed plate (PF), to which are secured on the one hand the central piece (PC) and
on the other hand a jack (VR1).
3. Gripper according to one of the preceding Claims, characterised in that it incorporates
a vertically movable plate (PM), to which are secured the end of the piston of this
jack (VR1) and these fingers (D1-D2).
4. Gripper according to Claim 3, characterised in that the movement of the movable
plate (PM) is guided by rods (GD) secured to the fixed plate (PF) and sliding in sleeves
(FR) fastened to the movable plate (PM).
5. Transfer and supply installation for a work station (TP) of a textile machine,
incorporating a gripper according to one of the preceding Claims, characterised in
that the fixed plate (PF) of the gripper (PM) is secured to a horizontally movable
carriage (CH) secured to the rod of a fixed jack (VR3), the said carriage transferring
the sheet picked up by the jaw from the pick-up station (PD) to the processing station
(PT), before returning to its initial position at the said pick-up station.
1. Greifer (PH) für eine Textilmaschine mit einer Greifzange (P) und Mitteln zum Öffnen
und Schließen dieser Greifzange, dadurch gekennzeichnet, daß zum einen die Greifzange
(P) aus einem feststehenden Mittelteil (PC) besteht, das seitlich und an jeder Seite
mit einem elastischen Abschnitt (PE) versehen ist, wobei sich zwei Arme (B1-B2) zur
Bildung des Greifschnabels (BC) kreuzen, von denen jeder Arm mit dem feststehenden
Mittelteil (BC) mit Hilfe des elastischen Abschnittes fest verbunden und mit einem
Druckstück (T1-T2) versehen ist, und daß zum anderen die Mittel zum Öffnen und Schließen
aus zwei Fingern (D1-D2) (einer pro Arm) bestehen, die vertikal beweglich sind und
periodisch in ihre abgesenkte Position fahren können und dabei auf die Druckstücke
(T1-T2) drücken, um die elastischen Abschnitte (PE) zu verformen und die Überkreuzung
der Abschnitte, die den Schnabel (BC) bilden, zu verändern.
2. Greifer nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß er eine vertikal feste Platte
(PF) enthält, an der einerseits das feststehende Mittelteil (PC) und eine Kolben-Zylinder-Einheit
(VR1) befestigt sind.
3. Greifer nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß er
eine vertikal bewegliche Platte (PM) enthält, an der das Ende des Kolbens der Kolben-Zylinder-Einheit
(VR1) und die Finger (D1-D2) befestigt sind.
4. Greifer nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß die Verschiebung der beweglichen
Platte (PM) durch Stangen (GD) geführt ist, die an der festen Platte (PF) angebracht
sind und in Hülsen (FR) gleiten, die an der beweglichen Platte (PM) angebracht sind.
5. Einrichtung zur Übergabe und zur Versorgung des Arbeitsplatzes (TP) einer Textilmaschine,
mit einem Greifer gemäß einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet,
daß die feste Platte (PF) des Greifers (PM) an einem horizontal beweglichen Wagen
(CH) angebracht ist, der an der Stange einer feststehenden Kolben-Zylinder-Einheit
(VR3) befestigt ist, wobei der Wagen das durch den Schnabel aufgenommene Tuch von
der Entnahmestelle (PT) zu dem Arbeitsplatz (PT) überführt, bevor er an seine Ausgangsposition
zu der Entnahmestelle zurückkehrt.