(19)
(11) EP 0 072 350 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
29.10.1986  Bulletin  1986/44

(21) Numéro de dépôt: 82810326.7

(22) Date de dépôt:  04.08.1982
(51) Int. Cl.4G04B 45/00

(54)

Dispositif protecteur d'une information signalétique apparaissant sur l'une des pièces d'un boîtier de montre

Schutzvorrichtung für eine auf einem Uhrgehäuseteil erscheinende Information

A protecting device for information visible on part of a watch case


(84) Etats contractants désignés:
CH DE FR GB IT LI

(30) Priorité: 05.08.1981 CH 5041/81

(43) Date de publication de la demande:
16.02.1983  Bulletin  1983/07

(71) Demandeur: Montres Rado S.A.
2543 Lengnau b. Biel (CH)

(72) Inventeur:
  • Lederrey, Marc
    CH-2525 Le Landeron (CH)

(74) Mandataire: Gresset, Jean (FR) 
Vernets 1
CH-2035 Corcelles
CH-2035 Corcelles (CH)


(56) Documents cités: : 
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] Les informations que les dispositifs connus, conformes au préambule de la revendication 1, sont destinés à protéger, sont constituées par des réclames qu'il est prévu de faire figurer sur des feuilles de papier et dont chacune est placée dans une creusure du fond d'un boîtier de montre et protégée par une glace sans tain sertie dans ce fond (CH-A-29 191).

    [0002] De toute évidence, les montres équipées de ces dispositifs protecteurs connus sont destinées à des marchands, par exemple de café, qui les distribuent gratuitement, comme cadeaux, à leurs meilleurs clients. Il s'agit donc là de montres relativement bon marché, dont le dispositif protecteur ne vise manifestement pas à prévenir les copies frauduleuses.

    [0003] Des dispositifs analogues ont aussi été associés au mouvement de la montre, essentiellement dans le but d'en simplifier la numérotation. Ils comprennent une plaquette collée dans une creusure de la platine du mouvement de la montre. Si la plaquette est transparente, le numéro d'ordre du mouvement est appliqué à son revers; si elle est métallique, il est appliqué à l'avers (US-A-3 983 386).

    [0004] L'information fournie de cette façon est destinée exclusivement aux rhabilleurs. Elle leur permet d'identifier la pièce en réparation, s'ils doivent commander des pièces de rechange à la fabrique. Par ailleurs, ce dispositif connu n'est pratiquement pas applicable à un verre de montre en saphir et les fonds des boîtes ne sont pas assez épais pour y pratiquer une creusure capable de recevoir une plaquette.

    [0005] On connaît encore des dispositifs associés à des pendulettes, qui assurent la protection d'une image publicitaire, par exemple sur carte postale, en collant sur l'image une feuille mince de celluloïd (FR-A-702 812). Si un tel dispositif protecteur est suffisant pour une pendulette, il ne résisterait pas longtemps sur une montre destinée à être portée tous les jours.

    [0006] Tous ces dispositifs connus confèrent une certaine protection mécanique à une indication. La facilité avec laquelle ils peuvent être réalisés les rend toutefois impropres à protéger les indications d'origine d'une montre au point de donner à son acheteur la garantie d'acquérir un produit émanant vraiment de l'origine désirée.

    [0007] Jusqu'à présent, les fabricants de montres de qualité supérieure indiquent généralement cette origine en appliquant leur marque de fabrique ou de commerce sur le cadran de leurs montres.

    [0008] Or, la prolifération des moyens de production des pièces de l'habillement des montres, en particulier des cadrans, a précisément été suivie d'une production parallèle, sans cesse croissante, de contrefaçons affublant des montres de pacotille de marques prestigieuses, au grand dam des acheteurs. Le moyen traditionnel d'indiquer l'origine d'une montre a, il est vrai, facilité ces contrefaçons car, pour être en mesure d'appliquer une marque sur un cadran, point n'est besoin d'envisager de gros investissements pour qui possède déjà l'équipement nécessaire à la fabrication de cadrans.

    [0009] Ainsi, le simple examen extérieur, dont le grand public doit se contenter, ne permet plus d'en déduire que l'indication d'origine apparaissant sur la montre est authentique.

    [0010] Le dispositif défini par la revendication 1 met un frein aux contrefaçons. La plaquette transparente en saphir qu'il comprend n'est pas un produit courant. Pour qui n'est pas installé sérieusement dans la branche, son obtention représenterait un gros investissement. En assurer un collage indissoluble à une pièce du boîtier de la montre sans compromettre la transparence n'entre pas non plus dans les cordes de ceux qui tentent, à vil prix, de faire passer leur camelote pour des pièces de grandes marques. Ainsi, les indications d'origine, qui apparaissent à travers une telle plaquette, donnent au grand public une sérieuse garantie de leur authenticité.

    [0011] Les formes spéciales d'exécution définies par la revendication 2 offrent une garantie supplémentaire. Il faut, en effet, que les indications prises en sandwich entre la plaquette collée et son support soient appliquées avec soin, afin que les colles indissolubles utilisées ne les altèrent pas.

    [0012] Les particularités définies par la revendication 3 permettent au fabricant ou à ses distributeurs d'individualiser chaque montre produite ou vendue, permettant par là de les distinguer rapidement des contrefaçons.

    [0013] Il ressort, enfin, des revendications 4 à 6 que la plaquette d'authentification peut, au gré du producteur, être collée pratiquement sur n'importe laquelle des pièces d'un boîtier de montre.

    [0014] Huit formes d'exécution du dispositif selon l'invention sont représentées schématiquement et à simple titre d'exemple au dessin dans lequel:

    la Fig. 1 est une vue en plan partielle d'une pièce de la première forme d'exécution;

    la Fig. 2 est une coupe transversale de la pièce représentée à la Fig. 1;

    la Fig. 3 est une vue de dessous de cette première forme d'exécution;

    la Fig. 4, analogue à la Fig. 1, est une vue en plan partielle d'une pièce de la deuxième forme d'exécution;

    la Fig. 5 est une coupe radiale partielle de cette deuxième forme d'exécution;

    la Fig. 6 est une vue en plan d'une pièce de la troisième forme d'exécution, dont

    la Fig. 7 est une coupe transversale;

    la Fig. 8 est une vue en plan d'une pièce de la quatrième forme d'exécution, dont

    la Fig. 9 est une vue en coupe diamétrale;

    la Fig. 10 est une vue en plan partielle d'une pièce de la cinquième forme d'exécution, dont

    la Fig. 11 est une coupe partielle;

    la Fig. 12, analogue à la Fig. 10, est une vue en plan partielle d'une pièce de la sixième forme d'exécution, dont

    la Fig. 13 est une coupe partielle;

    la Fig. 14 est une vue de dessous de la septième forme d'exécution;

    la Fig. 15 est une vue en élévation d'une partie de la Fig. 14;

    la Fig. 16 est une vue de dessous de la huitième forme d'exécution, et

    la Fig. 17 est une vue en élévation d'une partie de la Fig. 16.



    [0015] Les quatre premières formes d'exécution (Fig. 1 à 9) ont trait à des montres dans lesquelles le verre recouvre entièrement le boîtier, qui est conçu de la façon décrite dans la demande de brevet européen N° EP-A-0 064 951 de la déposante (publiée en date du 17.11.82). Les éléments ornementaux, non transparents, qui constituent la face visible de la boîte entourant le cadran, forment donc un ensemble monobloc avec le verre, auquel ils sont attenants de façon définitive et cet ensemble est fixé par des vis engagées depuis le côté fond de la boîte dans des douilles solidaires du dit ensemble et se trouvant sous ses éléments ornementaux, ces vis servant en même temps à la fixation du fond.

    [0016] Ainsi, dans la première forme d'exécution (Fig. 1 à 3), le verre 1 proprement dit, en saphir, a la forme générale d'un rectangle. Ses angles sont coupés. Sa face supérieure 2, plane, est encadrée de biseaux 3, 4, 5. La périphérie du verre 1 est opacifiée par des éléments ornementaux (non représentés) fixés à demeure à la face inférieure plane 6 du verre 1 et s'étendant jusqu'au bord 7 de l'aire transparente du verre, à travers laquelle apparaît le cadran de la montre. Une plaquette rectangulaire 8, également en saphir transparent, est collée de façon indissoluble à la face 2 du verre 1 et fait relief sur celle-ci.

    [0017] On trouve, en effet, sur le marché des colles qui sont absolument transparentes, produisent une adhérence de plusieurs kilogrammes-force par millimètre carré et résistent à tous les agents chimiques auxquels une montre risque d'être exposée. Dans ces conditions, il est clair que la plaquette 8 ou le verre 1 se briseront avant qu'on ne soit parvenu à les séparer l'un de l'autre.

    [0018] La colle doit cependant être appliquée avec soin, afin de former, en définitive, un film mince, absolument compact, c'est-à-dire exempt de bulles d'air sous toute la surface de la plaquette 8, mais sans déborder de cette dernière. Les colles utilisables à cet effet sont relativement fluides à l'état latent. Certaines prennent uniquement sous l'action de rayons ultra-violets; d'autres sous l'effet de la chaleur à une température déterminée, mais cela, alors très rapidement. Lorsque la plaquette 8 a ainsi été collée au verre 1, on ne discerne à l'oeil nu aucune différence de transparence entre la zone du verre 1 recouverte par la plaquette 8 et le reste du verre 1.

    [0019] Pour ne pas endommager les vêtements et éviter des égrisures à la suite de chocs, des biseaux 9 sont formés le long des arêtes supérieures de la plaquette 8.

    [0020] La Fig. 1 montre que des indications 10, 11 apparaissent à travers la plaquette 8. L'une d'elles, 10, est constituée par la marque de fabrique de la montre. Celle-ci peut être appliquée sur la face 6 du verre 1 par vaporisation sous vide, par exemple en même temps qu'une telle couche est formée sur cette face pour en opacifier une zone périphérique. La marque 10 peut aussi être appliquée de la même façon sur la face 2 du verre 1. De préférence, cette marque 10 sera cependant appliquée de la façon décrite au revers de la plaquette 8. De cette façon, la marque 10 sera toujours bien centrée dans la plaquette 8, même si cette dernière ne devait pas être collée sur le verre 1 dans la position exacte voulue.

    [0021] A lui seul, ce mode d'application de la marque de fabrique sur une montre offre déjà au public une sérieuse garantie de l'authenticité de l'origine de la montre, car l'équipement de la plupart des entreprises marronnes, qui font industrie de l'application illégale de marques réputées sur des montres de piètre qualité ne leur permet ni de travailler le saphir du verre 1 et de la plaquette 8 ni de procéder à des vaporisations sous vide. D'ailleurs, le coût de ces opérations, qui n'in- fluencè pas de façon sensible le prix de revient d'une montre du haut de la gamme, éuipée de toute façon d'un verre saphir biseauté, serait hors de proportion avec le prix de revient des contrefaçons inondant le marché.

    [0022] Le revers de la plaquette 8 peut encore tenir lieu de réceptacle à d'autres indications que la marque de fabrique ou de commerce, comme elle de nature à authentifier l'origine de la montre. Ainsi, l'indication 11 dans la Fig. 1, composée par exemple de lettres et de chiffres déterminés, peut constituer, en combinaison avec l'indication analogue 12, gravée sur le fond 13 du boîtier de la montre (Fig. 3), un code permettant d'individualiser chaque montre produite. Il suffit pour cela de modifier au moins l'une des indications 11, 12 d'une montre à l'autre. De cette façon, une paire déterminée d'indications 11, 12 ne se trouvera que sur une seule des montres produites. En répertoriant ces paires d'indications à l'intention des agences qui représentent la marque, celles-ci peuvent immédiatement distinguer une montre dont l'origine est authentique d'une contrefaçon.

    [0023] Par vaporisation sous vide, il est possible de former des chiffres et des lettres très petits, qui ne sont plus lisibles à l'oeil nu. Ce moyen permet à l'acheteur de s'assurer lui-même de l'authenticité de l'origine d'une montre à l'aide d'un simple verre grossissant. Il est, en effet, pratiquement exclu que des entreprises marronnes, produisant des montres à vil prix, fassent les frais de l'équipement nécessaire à former des lettres et des chiffres de cette dimension.

    [0024] L'application du dispositif selon l'invention n'est pas limitée aux montres rectangulaires. Il peut être utilisé avec les mêmes avantages par exemple dans le cas de montres rondes, comme le fait voir la deuxième forme d'exécution (Fig. 4 et 5). Dans ce cas, c'est une plaquette 14, également circulaire, qui est collée sur le verre rond 15 recouvrant toute la face supérieure du boîtier de Ja montre. Des indications 16, 17, de même nature que les indications 10, 11 de la première forme d'exécution, sont appliquées au revers de la plaquette 14. De préférence, cette dernière est collée dans la zone 18 du verre 15, qui est opacifiée par les éléments ornementaux 19 collés sous la périphérie du verre 15 (Fig. 5).

    [0025] Il n'est pas nécessaire que les dimensions de la plaquette collée sur le verre de la montre soient réduites à celles de la marque et éventuellement de l'indication chiffrée. La troisième forme d'exécution (Fig. 6 et 7) montre notamment une plaquette 20, de même forme que le verre 1 et qui est juste un peu plus petite que la face supérieure plane 2 de ce dernier. La plaquette 20 s'étend ainsi jusqu'au-dessus de la zone 21 du verre 1, qui est opacifiée par les éléments ornementaux (non représentés) que la face inférieure plane 6 du verre porte à sa périphérie. Dans cette forme d'exécution, la plaquette 20 a non seulement pour effet d'enrichir le relief du verre, en faisant apparaître celui-ci avec une face externe bien ouvrée, mais aussi celui de rehausser l'apparence des éléments ornementaux de la zone 21, en raison des réfractions produites par les biseaux 22, 23, 24 de la plaquette 20, qui s'ajoutent à celles dues aux biseaux 3, 4, 5 du verre 1, cela tout en renforçant considérablement la résistance du verre aux efforts mécaniques (pressions, chocs) qui peuvent être exercés sur lui en portant la montre régulièrement. On remarquera encore que l'encollage sans bulle et sans débordement d'une plaquette aussi grande est également de nature à éviter les contrefaçons faciles.

    [0026] La plaquette ronde 25 de la quatrième forme d'exécution (Fig. 8 et 9), collée au verre rond 15, montre qu'une plaquette de grandes dimensions est aussi utilisable dans le cas où le boîtier est rond et a sa face supérieure entièrement recouverte par le verre.

    [0027] Le verre de la montre n'est pas le seul support capable de recevoir une plaquette d'authentification telle que celles décrites dans les quatres premières formes d'exécution. Dans le cas d'un boîtier dont le bord du verre 26 est collé à demeure sur la zone interne d'un cadre 27 en métal dur, comme représenté à la Fig. 2 de la demande de brevet européen EP-A-0 064 951 de la déposante, la plaquette 8 peut être collée sur la partie du cadre 27 s'étendant au-delà du verre 26, comme le fait voir la cinquième forme d'exécution (Fig. 10 et 11).

    [0028] La sixième forme d'exécution (Fig. 12 et 13) montre que la même possibilité existe aussi pour la plaquette ronde 14, qui est collée sur l'anneau 28, lui-même collé sous le verre 29.

    [0029] Le fond du boîtier peut aussi tenir lieu de support à une plaquette du genre décrit précédemment. S'il est rectangulaire, comme le fond 30 de la septième forme d'exécution (Fig. 14 et 15), la plaquette 31 qu'on lui collera aura une forme s'harmonisant à celle du fond, et on collera de même une plaquette circulaire 32 sur le fond 33 d'un boîtier rond (Fig. 16 et 17).

    [0030] Dans toutes les formes d'exécution décrites, le revers de la plaquette saphir peut naturellement tenir lieu de réceptacle à des indications de nature à authentifier l'origine de la montre, telles que la marque de fabrique et/ou de commerce et/ou une indication chiffrée qui, en combinaison avec une seconde indication, également chiffrée, mais différente, appliquée sur une autre pièce visible de la montre, formera un code d'identification du producteur ou du distributeur de ces montres, individualisant chacune de celles-ci.

    [0031] Les plaquettes d'authentification décrites peuvent aussi être collées sur d'autres matières que le saphir du verre, le métal dur du cadre ou de l'anneau apparaissant comme lunette ou l'acier du fond, par exemple sur une lunette ou un fond plaqué ou chromé ou sur des pièces en métaux précieux.

    [0032] Bien que seules des pièces rondes et rectangulaires aient été décrites ci-dessus et représentées au dessin, il est clair que le dispositif selon l'invention peut être appliqué à n'importe quelle autre forme de pièce, polygonale à côtés rectilignes ou courbes. La forme de la plaquette d'authentification utilisée dans ces cas peut, en effet, toujours être harmonisée à celle de la montre.


    Revendications

    1. Dispositif protecteur d'une information signalétique apparaissant sur l'une des pièces d'un boîtier de montre, comprenant une plaquette transparente, qui est fixée à cette pièce du boîtier et à travers laquelle ladite information est lisible, caractérisé en ce que ladite plaquette transparente (8, 14, 20, 25, 31, 32) est faite de saphir, est collée de façon indissoluble à ladite pièce (1, 15, 27, 28, 30, 33) et fait relief sur celle-ci.
     
    2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite information est prise en sandwich entre ladite plaquette et la pièce du boîtier de la montre à laquelle cette plaquette est collée.
     
    3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le revers de ladite plaquette tient lieu de réceptacle à un élément (11, 17) de ladite information.
     
    4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite plaquette est collée au verre (1, 15) de la montre.
     
    5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite plaquette est collée sur une partie large de la face visible d'une lunette (27, 28) du boîtier, qui entoure le verre (16, 29).
     
    6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite plaquette est collée à la face externe du fond (30, 33) du boîtier de la montre.
     


    Claims

    1. Arrangement to protect descriptive information appearing on one of the parts of a watch case comprising a transparent plate which is fastened to that part of the case and through which said information is readable, characterized in that said transparent plate (8, 14, 20, 25, 31, 32) is made from sapphire, is glued in an indissoluble manner to said part (1, 15, 27, 28, 30, 33) and stands out in relief on the latter.
     
    2. Arrangement according to claim 1 characterized in that said information is sandwiched between said plate and the part of the watch case to which said plate is glued.
     
    3. Arrangement according to claim 2 characterized in that the reverse side of said plate substitutes as receptacle for an element (11, 17) of said information.
     
    4. Arrangement according to any of claims 1 to 3 characterized in that said plate is glued to the crystal (1, 15) of the watch.
     
    5. Arrangement according to any of claims 1 to 3 characterized in that said plate is glued onto a wide portion of the visible face of a bezel (27, 28) of the case, which surrounds the crystal (26, 29).
     
    6. Arrangement according to any of claims 1 to 3 characterized in that said plate is glued to the outer face of the back cover (30, 33) of the watch case.
     


    Ansprüche

    1. Schutzvorrichtung für eine auf einem Teil eines Uhrgehäuses erscheinende Information, umfassend ein transparentes Plättchen, das auf diesem Gehäuseteil befestigt ist und durch das hindurch die genannte Information lesbar ist, dadurch gekennzeichnet, dass das genannte transparente Plättchen (8,14, 20, 25, 31, 32) aus Saphir gefertigt ist, unlösbar auf das genannte Teil (1, 15, 27, 28, 30, 33) aufgeklebt ist und bezüglich desselben ein Relief bildet.
     
    2. Schutzvorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die genannte Information sandwichartig zwischen dem genannten Plättchen und dem Uhrgehäuseteil, an dem dieses Plättchen angeklebt ist, aufgenommen ist.
     
    3. Schutzvorrichtung nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass die Rückseite des genannten Plättchens einen Aufnahmeplatz eines Elements (11, 17) der genannten Information bildet.
     
    4. Schutzvorrichtung nach einem der Ansprüche von 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass das genannte Plättchen auf das Uhrglas (1, 15) aufgeklebt ist.
     
    5. Schutzvorrichtung nach einem der Ansprüche von 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass das genannte Plättchen auf einen breiten Abschnitt der sichtbaren Seite einer Lünette (27, 28) des Gehäuses, die das Glas (26, 29) umgibt, aufgeklebt ist.
     
    6. Schutzvorrichtung nach einem der Ansprüche von 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass das genannte Plättchen auf die Aussenseite des Uhrgehäusebodens (30, 33) aufgeklebt ist.
     




    Dessins