[0001] La présente invention concerne un procédé et un dispositif permettant la réalisation
des façades de bâtiments isolées par l'extérieur.
[0002] La technique habituelle d'exécution des façades d'un tel bâtiment isolé par l'extérieur
comprend deux phases successives entièrement disjointes l'une de l'autre : au cours
d'une première phase, on exécute le gros oeuvre, c'est-à-dire la structure porteuse,
en béton et/ou maçonnerie. Puis, dans la seconde phase, on réalise, à partir de plate-formes
de travail, échafaudées ou suspendues à l'extérieur du bâtiment, l'ossature nécessaire
à la fixation du parement de façade, l'isolant thermique puis le parement lui-même.
[0003] Pour l'exécution de la première phase, si l'on prend par exemple, le cas d'une structure
porteuse en béton, il est nécessaire d'utiliser une plate-forme de travail qui permet
la mise en place de la banche qui sert au coffrage de la face extérieure du voile
en béton. Dans le cas de bâtiments comportant peu de niveaux, cette plate-forme peut
être édifiée à partir d'un échafaudage. Dans le cas contraire, elle est constituée
par une structure légère et mobile, suspendue en console, par l'intermédiaire d'appuis
fixés provisoirement dans la structure du niveau inférieur. Dans la suite de la description,
cette structure sera appelée "console-pignon". Les appuis provisoires sont appelés
attaches volantes. Ce sont des pièces intermédiaires comportant des moyens pour leur
fixation amovible à la structure en béton armé, et des moyens pour l'accrochage de
la passerelle.
[0004] Dans ces techniques connues, la mise en oeuvre de la seconde phase est particulièrement
délicate et longue, car elle se déroule dans l'embarras des plates-formes échafaudées
ou suspendues : la manutention, l'ajustage et la fixation des différents éléments
volumineux tels que les éléments d'ossature ou les plaques d'isolants, sont rendus
malaisés par la présence des échafaudages ou passerelles.
[0005] La présente invention a pour objet de réduire notablement les difficultés d'exécution
des façades isolées par l'extérieur, et de diminuer, de manière sensible les temps
globaux de construction.
[0006] Selon un autre objet de l'invention, les façades sont exécutées dans des conditions
de sécurité améliorées, notamment par le fait qu'une grande partie des manutentions
d'éléments de structure est effectuée à partir de l'intérieur du bâtiment.
[0007] Un autre objet de l'invention est la réalisation, en particulier la préfabrication,
d'une structure d'isolation pour bardage ventilé permettant une isolation dynamique,
liée à une structure porteuse par l'intermédiaire de moyens ancrés ou scellés.
[0008] La présente invention peut être mise en oeuvre avec des moyens très simples, l'assemblage
des éléments étant réalisé à l'aide de clous et marteaux dans le cas d'éléments d'ossature
en bois.
[0009] Les attaches volantes ont une structure particulière permettant leur enlèvement à
distance par le dessus, par exemple à l'aide d'un filin, de sorte qu'on évite la chute
de tout élément au sol.
[0010] Pour satisfaire ces objets, ainsi que d'autres, le procédé selon l'invention comprend
deux phases successives : une première phase au cours de laquelle on réalise simultanément
la structure porteuse, c'est-à-dire le mur en béton et/ou maçonnerie, l'ossature destinée
à recevoir le parement de façade, et l'isolation thermique, et une seconde phase au
cours de laquelle on réalise le parement. La première phase comprend une succession
de cycles comportant, dans le cas d'une structure porteuse en béton par exemple, chacune
des étapes suivantes : poser la banche extérieure sur une console-pignon extérieure
; disposer une ossature tramée composée de montants, posée contre la face intérieure
de la banche extérieure avec des pattes de fixation dépassant vers l'intérieur et
destinées à être partiellement noyées dans le béton pour réaliser l'ancrage en pleine
masse ; fixer des supports ancrables de passerelle sur l'ossature en vue de l'exécution
du niveau supérieur ; disposer l'isolant thermique à partir de l'intérieur du bâtiment,
contre la banche et l'ossature ; réaliser la construction de la structure porteuse.
[0011] Le problème qui se pose est alors celui de la fixation des consoles-pignons extérieures,
et de la récupération ultérieure des éléments qui les supportent. II faut, en effet,
que les passerelles soient maintenues correctement à la structure inférieure en béton
armé, sans pour autant endommager l'ossature et les éléments d'isolation extérieure.
L'invention prévoit pour cela des supports ancrables de structure particulière pour
le maintien de la passerelle ; la fixation des supports ancrables se fait en insérant,
pendant la première phase et au droit de certains montants d'ossature interrompus
à cet effet, des pièces intermédiaires de forme particulière.
[0012] L'invention définit des éléments particuliers permettant la mise en oeuvre d'un tel
procédé de construction. On utilise ainsi une pièce intermédiaire, comportant une
patte d'ancrage, un corps destiné à être inséré au droit d'un montant entre deux portions
successives de montant, des moyens de fixation à la portion inférieure de montant,
et des moyens d'accrochage pour une attache volante amovible de passerelle. Le corps
de la pièce intermédiaire peut être de forme tubulaire, comportant un orifice en zone
supérieure, pour recevoir une patte en forme de crochet de l'attache volante ; la
surface antérieure du corps tubulaire réalise une structure d'appui pour recevoir
la face postérieure de l'attache volante.
[0013] Selon une autre caractéristique, des moyens de sécurité au décrochage sont prévus
pour éviter le décrochage par soulèvement vertical de l'attache volante une fois engagée
sur la pièce intermédiaire ; il est alors nécessaire, pour décrocher l'attache volante,
de provoquer son basculement, puis de la tirer par le haut.
[0014] Selon une autre caractéristique de l'invention, on définit un élément de liaison
récupérable, inséré entre deux parties successives d'un même montant d'ossature, et
coopérant avec la pièce intermédiaire ; l'élément de liaison récupérable assure simultanément
le maintien et la fixation de la portion supérieure du montant d'ossature, et définit
un logement supérieur au dessus de la pièce intermédiaire, permettant l'engagement
et le dégagement libre de l'attache volante. L'élément de liaison récupérable assure
en outre la continuité de la face intérieure de structure d'isolation, définissant
une surface continue pour le maintien de l'isolant et la répartition des contraintes
de pression lors du coulage de béton.
[0015] Selon une autre caractéristique de l'invention, on utilise à nouveau les attaches
volantes lors de la phase de réalisation du parement. Les attaches volantes permettent
alors l'accrochage d'une passerelle mobile, pouvant se déplacer verticalement le long
de rails rigides maintenus par les attaches volantes, la passerelle étant reliée aux
attaches volantes par des câbles actionnés par des treuils. On évite ainsi d'endommager
la structure d'isolation, et l'on peut poser le parement de haut en bas en déplaçant
successivement la passerelle.
[0016] D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention, ressortiront
de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation
avec les figures jointes, parmi lesquelles :
Figure 1 représente une vue en perspective, en coupe partielle, de la structure de
façade à isolation extérieure pouvant être réalisée selon la présente invention,
Figure 2 représente, en coupe, une console-pignon fixée sur une façade,
Figure 3 représente une coupe d'une attache volante selon l'invention,
Figure 4 représente une vue de dessus de l'attache volante,
Figures 5 et 6 représentent respectivement, en coupe et en vue de dessus, une pièce
intermédiaire selon un premier mode de réalisation,
Figures 7 et 8 représentent respectivement, en coupe et en vue de dessus, une pièce
intermédiaire selon un second mode de réalisation,
Figures 9 et 10 représentent respectivement, en coupe verticale et en vue de dessus,
un élément de liaison récupérable selon l'invention,
Figure 11 représente schématiquement les éléments d'adaptation d'une console-pignon
mobile lors de la réalisation du parement,
Figure 12 est une vue en perspective, partiellement éclatée, d'une structure d'isolation
avec ossature, permettant la réalisation d'une isolation pariétodynamique,
Figure 13 est une vue en coupe schématique selon la direction XIII-XIII de la figure
12,
Figure 14 est une vue en coupe schématique, selon la direction XIV-XIV de la figure
12, de la façade entièrement montée, avec son voile en béton et sa plaque de parement,
et
Figure 15 est une vue partielle, en perspective avec arrachement partiel, d'une façade
avec structure porteuse au moins partiellement maçonnée.
[0017] La figure 1 représente schématiquement la structure de paroi réalisée selon l'invention.
La paroi comprend une partie pleine ou voile en béton armé 1 vertical, supportant
une dalle 2. En face extérieure du voile 1 est appliquée une structure d'isolation
thermique 12 comprenant une ossature et l'isolation thermique. L'isolation, généralement
réalisée en bois ou éventuellement en métal, comporte des montants verticaux 3, de
section constante, disposés en partie courante, selon des intervalles constants. On
choisit de préférence un intervalle de l'ordre de 60 cm entre les montants 3, de sorte
que l'intervalle du premier et du troisième montant est de 1,20 m, distance correspondant
à une norme courante dans la technique du bâtiment. Les montants 3 sont solidarisés
au voile en béton 1, et sont destinés à recevoir ultérieurement le parement extérieur
de la façade. Les intervalles entre les montants 3, et éventuellement entre les montants
et le voile en béton 1, sont remplis par des éléments isolants thermiques 4.
[0018] Dans le procédé d'édification de façades selon l'invention, on réalise simultanément
le moulage du voile 1 en béton et l'isolation extérieure. Pour cela, cette phase comprend
une succession de cycles, chaque cycle permettant la construction d'un étage.
[0019] En début de cycle, on se trouve dans une situation représentée sur la figure 2, dans
laquelle une console-pignon 5 est accrochée en face extérieure du bâtiment.
[0020] Comme le représente la figure, la console-pignon 5 comprend un profilé transversal
6 s'adaptant dans des encoches 7 verticales en V ménagées dans des attaches volantes
8. Chaque attache volante 8 est accrochée à une pièce intermédiaire 9 comportant elle-même
une patte d'ancrage 10 noyée dans le voile 1 en béton de la structure inférieure de
bâtiment. La console-pignon 5 comprend des montants verticaux 11 venant en appui contre
la surface extérieure de la structure d'isolation 12 précédemment mise en oeuvre,
et notamment contre les montants 3 de l'ossature, directement ou avec interposition
d'éléments intermédiaires tels qu'un profilé lia.
[0021] On positionne la pièce intermédiaire 9 et l'attache volante 8 de manière que la console-pignon
5 présente un platelage supérieur 92 qui soit disposé sensiblement au même niveau
que la face supérieure de la dalle 2. On remarque que les éléments d'isolation et
les montants 3 de la structure inférieure dépassent légèrement au-dessus du niveau
de la dalle 2, permettant ainsi un coffrage aisé de la rive de dalle.
[0022] Pour l'édification du niveau supérieur, en début de cycle, une banche extérieure
13 est posée et réglée sur la console-pignon 5, et définit la surface extérieure contre
laquelle on vient adapter les éléments de structure d'isolation. Selon le mode de
réalisation représenté, on dispose alors, contre la banche 13, l'ossature de façade,
composée des montants en bois verticaux 3, et on met en place les différents coffrages
correspondant aux ouvertures prévues sur les plans d'exécution du bâtiment. On pose
les plaques d'isolant thermique, en applique contre la face coffrante de la banche
extérieure 13, réalisant un ensemble jointif des différents matériaux entre eux. On
répartit dans l'ossature, par exemple en les clouant sur les montants 3, des pattes
de fixation telles que la patte 14, dépassant vers l'intérieur est destinées à être
noyées partiellement dans le béton pour réaliser un ancrage en pleine masse.
[0023] Les montants 3 de l'ossature pourront être ainsi maintenus correctement dans le voile
de béton, et ils permettront le report des charges et surcharges verticales et horizontales
supportées par la façade et transmises, par leur intermédiaire, à la structure porteuse.
[0024] Les pattes de liaison 14 assurent, par ailleurs, le maintien de l'isolant thermique.
Elle comprennent, pour cela, des plaques 14a munies de picots ou d'aspérités 14b,
sur les faces destinées à être en regard des isolants ; les aspérités 14b pénètrent
dans le matériau isolant thermique. Le matériau constituant les pattes de fixation
14 doit, en plus de la résistance mécanique nécessaire, être résistant à la corrosion
de l'air.
[0025] Le maintien provisoire des montants 3 peut être, par exemple, effectué par fixation
directe sur la banche extérieure 13, ou par assemblage avec les montants issus du
niveau inférieur, ou par fixation sur la dalle, ou par fixation à un élément en bois
fixé sur et au-dessus de la banche extérieure 13.
[0026] L'isolant thermique peut aussi être placé sur tout le pourtour des coffrages des
ouvertures. Il doit être choisi parmi les matériaux dont la classe de compressibilité
est suffisante pour permettre le report des efforts de compression lors de la coulée
du béton. Il faut en particulier éviter une trop grande déformation par compression
lors de la coulée.
[0027] On fixe également, sur l'ossature, des pièces intermédiaires telle que la pièce 9,
au voisinage de la partie supérieure de l'ossature de l'étage en cours de construction,
avec leurs pattes d'ancrage 10 dépassant vers l'intérieur pour être partiellement
noyées dans le béton, pour réaliser un ancrage en pleine masse.
[0028] Selon une mode de réalisation préféré de l'invention, les pièces intermédiaires 9
permettant le maintien des consoles-pignons , sont insérées au droit de certains montants
3, interrompus à cet effet. En partie courante de voile, lorsque les montants 3 peuvent
être mis en oeuvre à intervalles constants, un montant sur deux reçoit une pièce intermédiaire
9, comme le représente la figure 1. Les pièces intermédiaires 9 présentent une structure
telle que les attaches volantes 8 peuvent être insérées pour l'adaptation d'une console-pignon
5 puis récupérées. Pour cela, les différentes pièces ont une structure particulière,
par exemple une structure telle que décrite ci-dessous.
[0029] Les figures 3 et 4 illustrent la structure d'une attache volante selon l'invention.
L'attache volante 8 comprend deux parois parallèles 15 et 16 verticales reliées par
une paroi verticale 17. Les parois 15 et 16 comportent une encoche verticale 18 ouverte
vers le haut et en forme de V. Une tige transversale 19 relie les deux parois 15 et
16 au voisinage de la base de l'encoche 18. La structure est telle que le centre de
gravité G de l'attache volante 8 est situé entre la paroi d'extrémité verticale 17
et la tige 19.
[0030] Ainsi, en accrochant la tige 19 à l'aide d'un filin, et en tirant vers le haut, l'attache
volante 8 a tendance à basculer dans le sens représenté par la flèche 20. La partie
intérieure 21 de l'attache volante comprend d'une part une patte supérieure 22 en
forme de crochet pour son accrochage à une pièce intermédiaire 9 et une surface postérieure
23 d'appui pour venir en appui contre une pièce intermédiaire 9.
[0031] La surface postérieure 23 comporte un ergot inférieur 24 destiné à s'engager dans
un logement de la pièce intermédiaire 9, empêchant la translation directe vers le
haut de l'attache volante 8 ; le dégagement de l'attache volante nécessite un basculement
dans le sens de la flèche 20 suivi de la translation vers le haut.
[0032] La patte supérieure 22 comporte une partie d'extrémité 22a inclinée, se raccordant
à une partie 22b horizontale, comme le représente la figure, de sorte que l'attache
volante s'accroche correctement sur la pièce intermédiaire 9, et se dégage aisément
lors du basculement.
[0033] Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 5 et 6, la pièce intermédiaire
9 comprend un tube vertical 25, comportant un orifice supérieur 26 pour l'introduction
de la patte supérieure 22 de l'attache volante. Le tube 25 est solidaire d'une patte
d'ancrage 10 s'étendant horizontalement pour être ancrée en pleine masse dans le béton.
La face postérieure du tube 25 reçoit, en partie inférieure, une patte de fixation
27 percée de trous pour sa fixation à un montant 3 inférieur.
[0034] Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 7 et 8, la pièce intermédiaire
est constituée par une tôle pliée en forme de U, formant deux parois verticales reliées
par une paroi antérieure 28 ; on fixe une patte inférieure 27 reliant les deux parois
latérales.
[0035] Afin de pouvoir récupérer les attaches volantes 8, on doit prévoir un espace libre
au-dessus de l'orifice 26 de la pièce intermédiaire 9. L'espace est délimité, dans
sa partie supérieure, par la position supérieure 3a du montant en bois, positionnée
dans le prolongement exact de la portion inférieure 3 de montant, comme le représente
schématiquement la figure 5.
[0036] Lors de la pose de l'ossature, il s'avère nécessaire de maintenir correctement les
portions supérieures 3a de montant. Cette adaptation se fait, selon l'invention, au
moyen d'un élément de liaison récupérable représenté notamment sur les figures 1,9
et 10. L'élément de liaison récupérable 29 comporte deux parois parallèles latérales
30 et 31 d'écartement légèrement supérieur à la largeur des montants 3 de l'ossature.
Lors de l'utilisation, la portion supérieure 3a de montant a été obtenue comme reliquat
après sciage au bon niveau du montant 3. La portion supérieure 3a repose sur l'appui
prévu dans l'élément de liaison récupérable. Elle est maintenue en position définitive
par un ancrage situé dans la partie haute du voile en béton 1. Les parois 30 et 31
doivent permettre l'introduction des montants entre elles, tout en assurant un maintien
correct des montants. Les parois latérales 30 et 31 sont reliées par deux traverses
sensiblement horizontales, une traverse inférieure 32 destinée à reposer sur la tranche
supérieure de la portion inférieure de montant 3, et une traverse supérieure 33 formant
butée sur laquelle vient reposer l'extrémité inférieure de la portion supérieure 3a.
L'écartement des traverses inférieure 32 et supérieure 33 est choisi de façon à permettre,
entre elles, l'engagement de la pièce intermédiaire 9 et la réalisation d'un logement
d'adaptation, ou espace suffisant au-dessus de la pièce intermédiaire 9 entre cette
pièce et la traverse supérieure 33, pour l'engagement et le dégagement de l'attache
volante 8. De préférence, la traverse supérieure 33 est légèrement inclinée vers l'arrière,
comme le représente la figure 9. La figure représente également une lumière latérale
34 permettant d'engager un marteau pour clouer la traverse inférieure 32 sur le montant
inférieur 3.
[0037] La traverse supérieure 33 se poursuit, sur la face postérieure, par une paroi verticale
postérieure 35 obturant partiellement l'arrière de l'élément de liaison récupérable.
Ainsi, la continuité de surface est assurée par le montant inférieur 3, la portion
supérieure 3a de montant, et la paroi postérieure 35, pour assurer un maintien correct
de l'isolant lors de la coulée de béton.
[0038] La face antérieure de l'élément de liaison comprend également une patte de liaison
supérieure 36, reliant les deux parois 30 et 31, et dépassant de la face antérieure.
[0039] Lorsque l'ensemble des éléments est assemblé contre la banche 13, on dispose une
banche intérieure, non représentée sur les figures, puis on coule le béton. Après
la prise du béton, on peut alors enlever les banches, puis la console-pignon 5, et
les attaches volantes 8. Les éléments de liaison 29 sont récupérés ultérieurement.
On dispose ensuite la console-pignon 5 sur les pièces intermédiaires 9 de l'étage
supérieur et on exécute le cycle suivant.
[0040] La phase d'exécution du parement peut se dérouler de la façon suivante : pour certains
types de parements, leur pose peut être envisagés simultanément à la première phase,
en utilisant une nacelle suspendue sous la console-pignon.
[0041] Selon une autre méthode de l'invention, lorsque la paroi est réalisée, on construit
le parement extérieur de haut en bas, en le fixant contre les montants 3 de l'ossature.
On réutilise, pour cela, des attaches volantes 8, introduites dans les mêmes pièces
intermédiaires 9. On dispose des rails rigides verticaux tels que les rails rigides
verticaux tels que les rails 36 de la figure 11. Les rails 36 sont accrochés aux attaches
volantes supérieures 8. Pour cela, les attaches volantes comportent, comme le représente
la figure 4, des éléments d'accrochage latéraux 37, par exemple en forme de U, l'extrémité
supérieure des rails 36 ayant une forme permettant de les adapter dans les éléments
d'accrochage 37. Les rails 36 passent à travers la structure de console-pignon 5 :
la console-pignon 5 comporte une traverse supérieure postérieure 38, passant à l'arrière
du rail rigide 36, et une traverse postérieure inférieure 39 passant à l'avant du
rail rigide 36. Ainsi, le rail interdit le basculement de la console-pignon vers le
bas sous l'effet du poids qu'elle supporte. La console-pignon est, en outre, suspendue
aux attaches volantes 8 par des filins 40 dont la longueur est réglable au moyen de
treuils 41. La console-pignon 5 comporte, en outre des moyens d'accrochage escamotables
42 pour son accrochage direct à des attaches volantes 8. Dans le mode de réalisation
représenté sur les figures, les moyens d'accrochage escamotables 42 comprennent un
profilé transversal 43 horizontal articulé sur la console-pignon par deux leviers
latéraux 44, permettant un pivotement représenté par la flèche 45.
[0042] Le fonctionnement du dispositif est le suivant : partant de l'attache volante supérieure
8, on dispose les rails rigides 36 verticalement comme le représente la figure, suspendus
aux attaches volantes. La console-pignon est suspendue à l'attache volante 8 supérieure
par le filin 40 dont l'extrémité est accorchée à la tige 19. La console-pignon peut
descendre librement le long des rails 36. Lorsqu'elle atteint le niveau de la pièce
intermédiaire 9a, on accroche l'attache volante inférieure 8a. La console-pignon peut
être accrochée directement à cette attache volante inférieure 8a par les moyens d'accrochage
escamotables 42 : on vient disposer le profilé transversal 43 au-dessus des encoches
18 des attaches volantes, puis on descend légèrement la passerelle pour engager le
profilé dans les encoches 18. On peut alors décrocher le rail rigide 36 de l'attache
volante supérieure 8, et l'accrocher à l'attache volante inférieure 8a. On accroche
également le filin 40 à l'attache inférieure 8a, et on peut décrocher l'attache volante
supérieure 8. On escamote ensuite les moyens d'accrochage escamotables 42, et la passerelle
peut descendre, suspendue à l'attache volante inférieure 8a.
[0043] Dans ce qui précède, on a supposé que l'ensemble constitué par l'ossature 3 et la
structure d'isolation thermique 12 est constitué d'éléments séparés que l'on assemble
sur le site. Selon un aspect avantageux de l'invention, il est également possible
de réaliser à l'avance en usine une préfabrication complète de panneau comprenant
l'isolant 4, l'ossature 3 destinée à recevoir le parement, et les différentes pièces
décrites précédemment, telles que les pattes de fixation 14 et les supports ancrables
9, et destinées à assurer l'ancrage de l'ensemble ainsi qu'à permettre le support
de matériel de coffrage. Une telle préfabrication peut aussi avantageusement inclure
les cadres destinés à recevoir toutes les menuiseries extérieures.
[0044] La figure 12 représente, vue sous le même angle que la figure 1, une autre forme
de réalisation de l'ensemble "ossature 3-structure d'isolation 12", qui permet à la
fois d'obtenir une ventilation de la façade lui permettant de "respirer", ce qui lui
assure une longue durée de vie, et de réaliser une isolation pariétodynamique du batiment,
par exemple une isolation pariétodynamique telle que décrite dans la revue française
"Cahiers Techniques du Bâtiment", N° 76, Novembre 1985, page 72.
[0045] Comme on le voit sur le dessin, la surface de la plaque isolante 4, qui est destinée
à être en regard du parement, a une forme tourmentée par le fait qu'elle présente
des reliefs, ici constitués par des picots 50 en saillie de forme parallélépipèdique.
Ces reliefs 50 définissent entre eux des couloirs verticaux 51 et horizontaux 52 permettant
la circulation d'air par convection, ce qui permet de créer une aération de la façade.
[0046] Par ailleurs, en se reportant également aux figures 13 et 14, l'isolation représentée
est agencée et munie de moyens permettant de réaliser une isolation pariétodynamique
du bâtiment. Dans ce but, des pièces spéciales 53, en acier inoxydable par exemple,
sont fixées à intervalles réguliers sur des montants 3 de l'ossature. Ces pièces 53
sont conformées, comme représenté au dessin, de façon à recevoir en appui vertical
chacune d'une part la lisse horizontale inférieure 54 d'un étage du bâtiment, et d'autre
part la lisse horizontale supérieure 55 de l'étage du dessous. Comme on le voit nettement
sur la figure 13, les pièces 53 permettent de positionner les deux lisses 54 et 55
de façon que la lisse 54 soit coincée entre la lisse 55 et un élément d'isolation
56, en polystyrène par exemple, et également de façon que la lisse 54 soit suffisamment
décalée vers le haut par rapport à la lisse 55, elle-même surélevée par rapport à
la rangée supérieure de picots 50, pour définir (voir aussi figure 14) :
- un couloir horizontal de ventilation 57, fermé sur le dessus et communiquant avec
l'espace de convection 51,52 de l'étage inférieur par un passage 58, la lisse 55 formant
pour ceci une butée supérieure d'arrêt du courant d'air ascendant 59,
- un autre couloir horizontal de ventilation 60, ouvert sur le dessus vers l'espace
de ventilation par convection 51,52 de l'étage supérieur.
[0047] Après la pose finale de la plaque de support parement 61 (figure 14), qui suivra
le coulage du voile en béton 1, on voit que l'on pourra, par des ouvertures 62, aspirer
selon 63 l'air frais extérieur au niveau inférieur d'un certain étage, le faire circuler
de bas en haut selon les couloirs de convection 51,52, le recueillir au niveau supérieur
de cet étage dans le couloir horizontal 57, et l'injecter alors dans les différentes
pièces de l'étage considéré à l'aide de perçages 64 pratiqués ou inclus dans le voile
1 : en plus de l'aération de la façade, on a donc réalisé une isolation pariétodynamique
à flux rentrant.
[0048] On remarquera enfin sur la figure 12 que la structure isolante 4 présente, du côté
regardant vers le futur voile en béton, des protubérances en formes de colonnes verticales
65 en queue d'aronde. Ces protubérances 65, qui peuvent tout aussi bien équiper la
structure 4 de la figure 1, ont pour but d'aider à réaliser l'ancrage de la structure
d'isolation 4 dans le béton, après la coulée de celui-ci. A remarquer également que
les reliefs 5 permettent aussi de reporter les efforts de poussée du béton sur la
banche dite "extérieure".
[0049] Enfin, pour maintenir la structure isolante lors de la coulée du béton, on prévoit
des réglettes de renfort récupérables qui viennent s'encastrer, comme représenté à
la figure 13 dans le couloir 57 et le passage 58.
[0050] Dans tous les exemples décrits jusqu'à présent, on a supposé que la structure porteuse
1 était entièrement réalisée en béton. Cependant, il est fréquent - en particulier
pour les façades non porteuses des planchers - que certaines parties de façades soient
exécutées en éléments maçonnés. Un mur de façade peut donc être considéré comme étant
en béton armé, au moins au niveau des dalles, et donc des chaînages de rive, le reste
de la façade - situé entre deux chaînages - étant construit tant en béton armé qu'en
éléments maçonnés, ou même totalement en éléments maçonnés.
[0051] Dans ce cas, il faut adapter la structure d'isolation représentée par exemple sur
la figure 12 pour assurer sa liaison avec la structure lourde intérieure. Les pattes
d'ancrage 14, utilisées pour la solution avec béton, se
''ont alors positionnées au droit des éléments en béton, et tout particulièrement au
niveau des dalles 2, ou des chaînages en béton armé. Les supports 9 d'attaches volantes
seront mis en place dans des zones similaires, c'est-à-dire ancrés dans du béton armé.
Dans le cas de façades maçonnées, ils pourront servir pour la mise en place de passerelles
de circulation lègères, puisqu'il est alors inutile de prévoir des consoles-pignons
pour supports de banches.
[0052] La figure 15 schématise un exemple d'application de l'invention a une structure porteuse
1 comportant des éléments maçonnés, par exemple des parpaings 67.
[0053] De façon à assurer le maintien de l'ensemble de la structure isolante 68, qui dans
cet exemple est par exemple celle représentée sur la figure 12, contre la structure
porteuse 1, on a fixé préalablement, sur des montants verticaux 3, des pattes d'accrochage
69 équipées de crochets 70 (deux sortes de crochet sont représentés au dessin) venant
agripper le parpaing par une de ses parois internes 71,72, définissant ses alvéoles
intérieures. Avantageusement, les crochets 70 sont en matière plastique, ce qui permet
de réduire considérablement le pont thermique. On remarquera en outre que ces crochets
jouent le rôle "d'écarteurs" permettant de maitriser l'écartement entre les parements
bruts intérieurs et extérieurs.
[0054] Dans le cas représenté au dessin, où les pattes 69 sont fixées définitivement aux
montants 3 lors de la préfabrication, chaque patte comporte un élément 73 qui coulisse
verticalement sur une distance h égale à la hauteur d'un parpaing 67 dans la partie
74 de la patte qui est déjà fixée au montant 3, de façon à permettre l'insertion de
cet élément 73 entre deux lits d'éléments 67 à maçonner. Un coulisseau en matière
plastique, non représenté, peut en outre assurer le blocage entre les éléments 73
et 74. A remarquer également que l'élément 73, étant monté de façon pivotante, est
d'une grande souplesse d'utilisation.
[0055] En variante, non représentée au dessin, la fixation de la patte 69 peut être faite
à partir de l'extérieur, lors de la mise en oeuvre du support de parement 61. Celle-ci
est alors mise en place, au cours de la phase de préfabrication des panneaux, simplement
introduite entre deux panneaux d'isolant, ou insérée sur le chantier si les qualités
mécaniques de l'isolant le permettent, avec possibilité de déplacement vertical :
la patte peut ainsi être déplacée, lors du montage de la maçonnerie pour reposer,
par l'intermédiaire d'une surface plane horizontale sur le plan supérieur horizontal
du parpaing creux ou autre élément de maçonnerie. Elle comportera aussi des moyens
70 qui permettront de s'insérer et de se bloquer contre et/ou entre les cloisons composant
les alvéoles des éléments maçonnés.
[0056] On remarquera finalement que l'isolation d'un seul tenant 68 peut servir, moyennant
adaptation, de banche pour le béton. De même, la banche 13 de la figure 2 peut être
remplacée par un panneau résistant 61 restant alors en place, l'invention n'étant
d'une manière générale bien évidemment pas limitée aux exemples de réalisation qui
viennent d'être décrits.
1. Procédé d'édification de façades isolées par l'extérieur et comportant un parement
adapté sur une ossature, caractérisé en ce qu'il comprend deux phases successives
dont une première phase au cours de laquelle on réalise simultanément la structure
porteuse (1), l'ossature (3) destinée à recevoir le parement de façade, avec la structure
d'isolation thermique (12), et une seconde phase au cours de laquelle on réalise le
parement.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la première phase comprend
une succession de cycles comportant chacun les étapes suivantes :
- disposer une ossature comportant des montants (3), posée contre un élément résistant
(13,61) avec des moyens de fixation (14,65) dépassant vers l'intérieur et destinées
à réaliser l'ancrage en pleine masse dans du béton (1),
- fixer, dans le cas d'une structure porteuse en béton, des supports ancrables de
passerelles (9),
- disposer l'isolant thermique (4),
- réaliser la construction de la structure porteuse (1).
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que la fixation des supports
ancrables (9) de passerelle (5) se fait en insérant, au droit de certains montants
interrompus à cet effet, une pièce intermédiaire (9) comportant une patte d'ancrage
(10), des moyens de fixation à la partie inférieure (3) du montant, et un logement
d'adaptation d'une attache volante (8) récupérable de passerelle.
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, du type selon lequel au
moins une partie de la structure porteuse est réalisée à l'aide d'éléments de maçonnerie
(67), caractérisé en ce que l'on fixe en outre ladite ossature (3) à au moins certains
desdits éléments de maçonnerie, à l'aide d'au moins une patte d'accrochage (69), fixées
chacune sur l'ossature (3) et venant chacune en prise sur ou dans un desdits éléments
de maçonnerie (67).
5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'on utilise des organes
d'accrochage (70) qui sont en outre réglables en position verticale.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que
l'on réalise à la fois ladite ossature (3) et ladite structure d'isolation thermique
(12) sous forme de panneaux préfabriqués.
7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que
l'on donne à la face de ladite structure d'isolation thermique contre laquelle doit
être placé le parement, une allure tourmentée à l'aide de reliefs (50) permettant
de délimiter, entre ladite structure et le parement, un ou plusieurs circuits (51,52)
de circulation d'air.
8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'on combine la forme de
ladite structure d'isolation thermique (12) avec au moins une partie des éléments
constitutifs (54,55) de ladite ossature afin de réaliser une isolation pariétodynamique.
9. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que, lors de la phase ultérieure
de réalisation du parement, on construit le parement de haut en bas en déplaçant successivement
de haut en bas une passerelle extérieure (5) fixée au mur par l'intermédiaire des
attaches volantes (8) récupérables.
10. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications
1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend une pièce intermédiaire (9) comportant une
patte d'ancrage (10), un corps (25) destiné à être inséré au droit d'un montant entre
deux portions (3,3a) successives, des moyens de fixation (27) à la portion (3) inférieure,
et des moyens d'accrochage (26) pour une attache volante (8) amovible de passerelle.
Il. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que le corps (25) est
tubulaire, et comprend un orifice supérieur (26) pour recevoir une patte d'accrochage
(22) de l'attache volante (8) et une surface antérieure définissant une structure
d'appui pour recevoir la surface postérieure (23) de l'attache volante.
12. Dispositif selon l'une des revendications 10 ou 11, caractérisé en ce que l'attache
volante (8) comporte, sur sa surface postérieure (23), un ergot inférieur (24) s'engageant
dans un logement du corps tubulaire (25) de la pièce intermédiaire (9), empêchant
le soulèvement vertical de l'attache volante, de sorte que le décrochage nécessite
l'inclinaison de l'attache volante autour de sa patte d'accrochage, puis son soulèvement.
13. Dispositif selon l'une des revendications Il ou 12, caractérisé en ce qu'il comprend,
en outre, des moyens pour définir un logement surmontant l'orifice (26) supérieur
de la pièce intermédiaire (9), permettant le débattement de la patte d'accrochage
(22) pour l'accrochage et le décrochage de l'attache volante.
14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que les moyens pour définir
le logement supérieur comprennent un élément de liaison récupérable (29) comportant
deux parois parallèles latérales (30,31) d'écartement légèrement supérieur à la largeur
des montants (3) de l'ossature, formant guides pour les portions supérieures (3a)
de montants, et reliées par deux traverses (32,33) dont l'une (32) permet la fixation
en bout de la portion inférieure (3) de montant et l'autre (33) forme butée sur laquelle
repose la portion supérieure (3a) du montant, le logement supérieur défini pour recevoir
l'attache volante étant obturé à l'arrière par une paroi (35) pour assurer la continuité
de maintien de l'isolant lors de la coulée de béton.
15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'il comprend des pattes
de fixation (14) comportant des plaques (14a) destinées à s'adapter sur un montant
(3), la plaque (14a) étant conformée pour assurer le maintien de l'isolant thermique.
16. Dispositif pour la mise en oeuvre de la seconde phase du procédé selon la revendication
1 ou la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend :
- des attaches volantes (8) munies de moyens de guidage (37) et d'accrochage pour
des rails rigides,
- des rails rigides (36), avec des moyens d'accrochage en partie haute pour leur accrochage
sur les moyens de guidage (37) de l'attache volante,
- des moyens d'accrochage escamotables (42) d'une passerelle (5) sur des attaches
volantes,
- des câbles (40) et treuils (41) pour la suspension réglable de la passerelle à des
attaches volantes.
17. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 8, caractérisé
en ce qu'il comporte des moyens (53) pour coincer la lisse inférieure (54) d'un étage
derrière la lisse supérieure (55) de l'étage immédiatement inférieur, de manière à
ce que ladite lisse inférieure (54) soit suffisamment décalée vers le haut par rapport
à ladite lisse supérieure (55) pour délimiter un couloir horizontal de ventilation
fermé sur le dessus (57), lesdits moyens permettant en outre de positionner ladite
lisse supérieure (55) de manière à ce qu'elle arrête la circulation d'air par convection
(59) et la dévie vers ledit couloir horizontal (57), et le décalage vertical des deux
lisses (55,54) étant en outre tel qu'il définisse avec le parement (61) un autre couloir
horizontal de ventilation (60) ouvert sur le dessus vers l'espace de convection situé
entre la structure d'isolation dudit étage et le parement, des ouvertures (62,64)
dans le parement (61) et la structure porteuse (1) permettant alors d'assurer une
isolation pariétodynamique.
18. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé en ce qu'il comporte une pièce
de renfort amovible (66), que l'on introduit dans ledit couloir fermé sur le dessus
(57) et destinée au maintien de la structure d'isolation pendant la phase de coulage
du béton.
19. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 4, caractérisé
en ce qu'il est équipé de moyens permettant de fixer de l'extérieur les pattes d'accrochage
(69) sur l'ossature (3).
20. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 4 ou la revendication
5, caractérisé en ce qu'il est équipé d'organes d'accrochage (70) en matière plastique.