(19)
(11) EP 0 237 421 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
16.09.1987  Bulletin  1987/38

(21) Numéro de dépôt: 87400486.4

(22) Date de dépôt:  05.03.1987
(51) Int. Cl.4E05B 57/00, E05B 13/10
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES GB IT LI NL SE

(30) Priorité: 12.03.1986 FR 8603502

(71) Demandeur: FERMOD Société dite:
F-60300 Senlis (FR)

(72) Inventeur:
  • Beauchot, Pierre
    F-60460 Blaincourt les Precy (FR)

(74) Mandataire: Moncheny, Michel et al
c/o Cabinet Lavoix 2 Place d'Estienne d'Orves
75441 Paris Cedex 09
75441 Paris Cedex 09 (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Dispositif de fermeture, notamment pour porte de chambre froide ou entrepôt frigorifique


    (57) Ce dispositif est destiné notamment à équi­per des chambres froides ou des entrepôts frigorifi­ques. Il est agencé de façon à présenter un encom­brement très faible en épaisseur.
    Il comprend une gâche (10) portée par le dormant de la porte et un ensemble (20) de pène (40) et de poignée (50). Cet ensemble comporte un boîtier (24) fixé sur la porte au moyen d'une contreplaque (21) et à une extrémité duquel est reçu le pène (40). La poignée (50) est réalisée sous la forme d'une pa­lette de forme rectangulaire comportant à une extré­mité une partie de manoeuvre (52). Cette poignée est articulée sur le boîtier autour d'un axe (54) et agit sur le pène par l'intermédiaire d'un levier (60) à trois branches et d'une biellette (64). Il est prévu également un mécanisme (70-74) permettant de réaliser l'ouverture à partir de l'intérieur de l'enceinte.




    Description


    [0001] La présente invention concerne des disposi­tifs de fermeture pour portes pivotantes, ces dispo­sitifs pouvant notamment mais non exclusivement être utilisés sur des portes de chambres froides ou entrepôts frigorifiques.

    [0002] On connaît un tel dispositif de fermeture pour une porte montée pivotante sur un dormant, du type comprenant un ensemble de gâche fixé sur le dormant, un ensemble de poignée et de pène porté par le battant de la porte et comprenant un boîtier fixé sur la face externe du battant et faisant saillie sur le chant de la porte, une poignée proprement dite articulée sur ce boîtier autour d'un axe parallèle à l'axe de pivotement de la porte, un pêne également articulé sur le boîtier autour d'un axe parallèle à l'axe de pivotement de la porte et situé dans ladite partie en saillie, ce pène étant adapté pour coopérer avec la gâche fixe, la poignée comportant une partie de manoeuvre par l'utilisateur et une partie d'action­nement destinée à provoquer le dégagement du pène hors de la gâche lors de la manoeuvre de la poignée. De préférence un mécanisme de dégagement du pène est par ailleurs prévu, qui comprend un organe de manoeuvre accessible par la face interne de la porte et agencé pour provoquer le dégagement du pène et l'ouverture de la porte.

    [0003] Dans un agencement connu, le boîtier de ce dispositif a une forme en U et les extrémités des deux branches de ce U sont en appui contre la face exté­rieure de la porte. La poignée proprement dite est disposée en saillie dans le fond du U, entre les deux branches de ce dernier, de sorte que l'utilisateur doit placer sa main dans ce U pour pouvoir actionner la poignée en la tirant vers lui. Un tel agencement présente au moins deux inconvénients : il a une épaisseur importante, et fait donc saillie de façon sensible sur l'épaisseur de la porte. De plus, il est relativement lourd et coûteux.

    [0004] On connait également (US-A-4 519 641) un dispositif dans lequel un levier de manoeuvre articulé sur un boîtier agit sur le pène par l'intermédiaire d'un levier intermédiaire monté rotatif autour du même axe que le levier de manoeuvre. Dans cet agencement connu, l'axe commun d'articulation des deux leviers est accessible de l'extérieur du boîtier, de sorte qu'il peut être facilement "chassé" et que le dispositif de fermeture n'est pas inviolable, au sens courant de ce terme. Cet inconvénient est encore accentué par le fait que les organes de fixation du boîtier sur la porte sont également accessibles.

    [0005] De plus, le levier de manoeuvre dépasse très largement du boîtier et risque donc d'être accroché accidentellement.

    [0006] Le document GB-A-2 084 643 décrit aussi un dispositif de fermeture comprenant un boîtier fixé sur la porte par des organes accessibles de l'extérieur et qui peut donc être aisément démonté. Sur ce boîtier est articulé un levier ou une poignée de manoeuvre qui agit directement sur le pène et qui fait très largement saillie par rapport au boîtier.

    [0007] L'invention a donc pour but de réaliser un dispositif de fermeture de porte, du type défini ci-­dessus et qui soit d'un encombrement faible en épaisseur, ne puisse pas être démonté ou violé facilement, et permette néanmoins d'obtenir des coûts de fabrication réduits.

    [0008] A cet effet, un tel dispositif est caracté­risé en ce que l'ensemble de poignée et de pène co­ prend une contreplaque fixée sur la porte et un boîtier fixé sur cette contreplaque, et la recouvrant en masquant les organes de fixation de cette plaque sur la porte, ce boîtier comportant deux parois latérales reliées, à une extrémité, par une première paroi d'extrémité et par une paroi frontale en arrière de laquelle se trouve le pène, et à leur extrémité opposée par une deuxième paroi d'extrémité, la poignée comprenant une palette articulée en un point intermédiaire de sa longueur autour d'un axe logé entièrement à l'intérieur du boîtier, cette palette délimitant une partie de manoeuvre disposée au voisinage de ladite deuxième paroi d'extrémité du boîtier et complétant le volume délimité par les parois latérales, la paroi frontale et la deuxième paroi d'extrémité du boîtier.

    [0009] Suivant d'autres caractéristiques :
    - le boîtier est fixé sur la contre-plaque par des organes de fixation qui ne sont accessibles qu'à partir de la face interne de la porte et lorsque cette dernière est ouverte ;
    - la contre-plaque fait saillie sur le chant de la porte et des organes de fixation du boîtier sur la contre-plaque sont disposés dans les parties du boîtier et de la contre-plaque qui font saillie sur le chant de la porte
    - La poignée est articulée sur le boîtier autour d'un axe parallèle à l'axe d'articulation du pène sur ce même boîtier, un levier étant articulé sur le boîtier autour du même axe que la poignée, ce le­vier comportant une première branche coopérant avec la face interne de la poignée et une deuxième branche reliée par au moins une biellette au pène.
    - Le levier comporte une troisième branche qui peut être actionnée par un organe de manoeuvre accessible par la face interne de la porte.
    - Il est prévu une serrure portée par la poignée.
    - La serrure comprend un corps fixé sur la face interne de la poignée et un barillet pouvant tourner par rapport au corps, lorsqu'il est actionné par une clé, ce barillet étant solidaire d'un paneton, ce paneton étant agencé pour coopérer avec un organe de verrouillage de la poignée, pour placer cet organe de verrouillage, soit dans une position active dans laquelle il se trouve en face d'une pièce solidaire du boîtier, soit dans une position effacée dans laquelle il est dégagé de ladite pièce.

    [0010] L'invention va être décrite plus en détail ci-dessous en se référant aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple et sur lesquels :

    - la Fig.1 est une vue en coupe longitudi­nale avec arrachement d'un dispositif de fermeture suivant l'invention ;

    - la Fig.2 est une vue de face d'une partie de ce dispositif ;

    - la Fig.3 est une vue en coupe suivant la ligne 3-3 de la Fig. 1 ;

    - la Fig.4 est une vue en coupe suivant la ligne 4-4 de cette même Fig.1 ;

    - la Fig.5 est une vue de détail représen­tant la face arrière de la poignée et le mécanisme de serrure fixé sur cette poignée ;

    - la Fig.6 est une vue en coupe suivant la ligne 6-6 de la Fig.5 ; et

    - les Fig.7 et 8 sont deux vues illustrant respectivement deux positions de mécanisme de ver­rouillage.



    [0011] Le dispositif de fermeture représenté aux dessins est destiné à équiper une porte P montée pi­votante sur un dormant D, autour d'un axe vertical non représenté.

    [0012] Sur ce dormant est fixé un ensemble de gâche 10, comportant un boîtier 11 et des moyens de fixation classiques qui n'ont pas à être décrits en détail. Dans ce boîtier est montée une gâche proprement dite 12 constituée ici par un manchon cylindrique 13 porté par une tige 14 elle-même fixée entre deux montants 15 solidaires du boîtier. Cette tige formant gâche est disposée verticalement, parallèlement au bord vertical du dormant et à l'axe de pivotement de la porte.

    [0013] Le dispositif est complété par un bloc 20 de poignée et de pène porté par le battant de la porte. Ce bloc comprend tout d'abord une contreplaque 21 fixée sur la face externe de la porte et dont une par­tie 22 fait saillie sur le chant de la porte. Cette contreplaque est fixée par des vis (non représentées).

    [0014] Un boîtier proprement dit 24 est fixé sur cette contreplaque, par exemple au moyen de deux vis 25 disposées dans la partie 22 de la plaque. Il est également fixé au voisinage du bord opposé 23 de la plaque, au droit d'une ouverture 26 ménagée dans cette dernière et dans l'épaisseur de la porte, et qui est destinée à permettre le passage d'un organe de ma­noeuvre que l'on décrira plus en détail ci-après.

    [0015] Ce boîtier 24 recouvre entièrement la contre-plaque 21 et en particulier les vis de fixation de cette dernière sur la porte. Il comprend deux parois latérales 27 et 28 reliées à leur partie de gauche en considérant les Figs. 1 et 2 par une paroi frontale 29 et par une paroi d'extrémité 30. A leurs autres extrémités, les deux parois latérales 27, 28 sont reliées par une deuxième paroi d'extrémité 31 constituant également une embase appliquée contre la surface de la porte et qui délimite un espace auto­risant l'accès à la poignée, comme cela va être décrit ci-dessous. Cette embase comporte également un fût 32 fileté intérieurement et qui constitue notamment un point d'ancrage.

    [0016] Dans la partie du boîtier qui fait saillie latéralement par rapport au chant de la porte est articulé un pène 40 ayant la forme d'un crochet muni d'une rampe 41 permettant son enclenchement sur la gâche lors de la fermeture de la porte. Ce pène est articulé autour d'un axe 42 et il est sollicité par au moins un ressort 43 vers sa position de fermeture. Ce ressort est enroulé autour de l'axe 42 et prend appui par une première branche 44 sur un deuxième axe 45 solidaire du pène et, par l'extrémité de son autre branche 46, sur la poignée proprement dite 50. Comme cela est visible sur la Fig.4, le pène est en fait double et constitué par deux pièces identiques reliées par une entretoise constituant l'axe 45.

    [0017] La poignée proprement dite a, vue en éléva­tion sur la Fig.2, la forme d'une palette rectangu­liaire et s'engage avec un faible jeu dans le volume délimité par les faces latérales 27, 28, la face frontale 29 et la paroi ou embase 31 du boîtier. Cette poignée comporte sur sa face interne une nervure 51 destinée à venir en appui contre une surface com­plémentaire 31ª de l'embase du boîtier ainsi qu'une partie de manoeuvre 52 disposée à son extrémité proche de l'embase 31. Elle comporte de plus sur sa face dirigée vers l'intérieur du boîtier deux bossages 53 constituant une chape et par lesquels elle est arti­culée sur une tige cylindrique 54 entièrement logée à l'intérieur du boîtier et portée entre les deux faces latérales 27, 28 de ce boîtier.

    [0018] Autour de cette même tige d'axe vertical est articulé un levier 60 à trois branches. La première branche 61 est en appui contre la face interne de la poignée, dans une zone 55 de cette dernière disposée par rapport aux bossages 53, à l'opposé de la partie de manoeuvre 52.

    [0019] La deuxième branche 62 est articulée au moyen d'un axe 63 sur une biellette 64 qui est ici constituée par une biellette double formée de deux éléments de forme coudée qui peuvent être reliés dans une partie intermédiaire par une entretoise 65 et dont les extrémités opposées 66 sont articulées sur le pène, autour de l'axe 45.

    [0020] La troisième branche 67 du levier 60 est disposée en face des orifices ménagés dans le fût 32 de l'embase, dans la contreplaque 28 et dans la porte P. Cette troisième branche est destinée à coopérer avec une tige 70 qui est réalisée de préférence en un matériau thermiquement isolant et qui est montée coulissante dans un guide 71 qui assure simultanément la fixation de l'embase 31 sur la contreplaque 21. Cette tige peut être actionnée à partir de la face interne de la porte, au moyen d'un poussoir 72 re­couvert par un capot souple 73 et sollicité vers l'extérieur par un ressort 74.

    [0021] Ce dispositif est complété par un mécanisme de verrouillage à serrure permettant de bloquer la poignée en position de fermeture, c'est-à-dire dans la position représentée à la Fig.5. Ce mécanisme est dé­crit plus en détail aux Fig.5 à 8.

    [0022] Cette serrure 80 est portée par la poignée 50. Dans l'exemple représenté, il s'agit d'une serrure classique à barillet dite "à profil européen", comprenant un corps 81 fixé sur la poignée au moyen de deux colonnettes 82, d'une barrette 83 et de vis 84. Le barillet 85 monté rotatif par rapport au corps de la serrure est solidaire d'un paneton 86 qui, lorsque la clé 87 est engagée dans le barillet et que cette clé est actionnée, peut-être entraîné sur un angle de 360°, la clé ne pouvant ètre engagée dans la serrure et dégagée de cette serrure que dans une seule position. Le corps de la serrure comporte une partie cylindrique 88 autour de laquelle est monté rotatif un secteur métallique 89 entourant cette partie cylindrique sur un angle supérieur à 180°, de façon à ne pas pouvoir s'en échapper latéralement. Ce secteur comporte un bossage 90 qui, en position de fermeture de la serrure vient se placer entre la face interne de la poignée et une pièce de butée 91 portée par la contreplaque. De plus, ce secteur porte un doigt 92 qui est en saillie axiale de façon à pouvoir se trouver sur le trajet du paneton 86. Une plaquette 93 solidaire du corps de la serrure comporte une échancrure 94 dans laquelle passe le doigt 92, les deux extrémités de cette échancrure constituant deux butées qui limitent la course angulaire du secteur 89.

    [0023] Le fonctionnement d'un tel dispositif est le suivant :
    Il est tout d'abord important de noter que les mouvements du pène 40 sont libres même si la poignée est bloquée au moyen de la serrure, du fait du débattement possible du levier 60. La porte peut donc être fermée simplement en la poussant vers le dormant, même si la serrure est verrouillée. Le pène s'enclen­che sur la gâche fixe et la porte est en position de fermeture. Si la serrure est en position de verrouil­lage, le paneton 86 et la pièce de blocage 89 en forme de secteur occupent la position représentée sur les Fig.5 et 7. La poignée ne peut alors être actionnée puisqu'elle vient en butée contre le bossage 90 qui est lui-même en appui contre la colonnette 91.

    [0024] Toutefois, même dans cette position ver­rouillée de la poignée, la porte peut être ouverte à partir de l'intérieur de la pièce ou de l'entrepôt. Il suffit pour cela d'exercer une pression sur le pous­soir 72 , ce qui provoque le déplacement de la tige 70 et l'actionnement du levier 60 dans un sens tel que la biellette 64 et le pène 40 sont actionnés dans le sens de l'ouverture (Fig.1).

    [0025] Pour déverrouiller la poignée, l'utilisateur engage la clé dans la serrure et la fait tourner dans le sens contraire de celui des aiguilles d'une montre en considérant la Fig.2 ou la Fig.7. Le paneton 86 se déplace alors jusqu'à ce que sa face 86ª vienne en contact avec le doigt 92 et entraîne le secteur 89 jusqu'à la position de dégagement de la clé (Fig.8). Le bossage 90 est alors dégagé de la colonnette 91 et la poignée peut être actionnée normalement par l'uti­lisateur qui la tire vers lui dans le sens qui provo­que l'ouverture de la porte.

    [0026] Lors de cet actionnement, la poignée tourne autour de son axe d'articulation 54 et agit par sa face interne sur la branche 61 du levier. Ce dernier est donc entraîne dans le sens des aiguilles d'une montre en considérant la Fig.2, ce qui provoque l'ac­tionnement du pène 40 par l'intermédiaire des biellet­tes 64.

    [0027] Pour verrouiller à nouveau la poignée, l'u­tilisateur actionne la serrure dans le sens des a­ guilles d'une montre en considérant la Fig. 1 ou la Fig.8. Le paneton 86 tourne sur un angle voisin de 330° environ jusqu'à ce que sa face 86b vienne en contact avec le doigt 92 porté par le secteur 89. Ce dernier est alors entraîné sur un angle tel que le bossage 90 vient au droit de la colonnette 91 et empêche donc l'actionnement de la poignée.

    [0028] Un tel dispositif présente des avantages importants : tout d'abord il est inviolable car aucune des vis de fixation, tant de la contre-plaque sur la porte que du boîtier sur la contre-plaque, n'est accessible de l'extérieur.

    [0029] Il présente un encombrement en épaisseur très faible et aucune partie ne risque d'être accro­chée, contrairement à ce qui se produit dans les dispositifs antérieurs.

    [0030] Le dispositif de verrouillage est particu­lièrement simple et efficace et n'empêche pas pour autant la manoeuvre d'ouverture pour un utilisateur disposé à l'intérieur de l'enceinte. On ajoutera que ce mécanisme est particulièrement robuste et de cons­truction simple, de sorte que l'ensemble peut avoir un prix de revient relativement faible.


    Revendications

    1. Dispositif de fermeture pour une porte (P) montée pivotante sur un dormant (D), comprenant un ensemble de gâche (10) fixé sur le dormant, un ensem­ble de poignée et de pène (20) porté par le battant de la porte et comprenant un boîtier (24) fixé sur la fa­ce externe du battant et faisant saillie sur le chant de la porte, une poignée proprement dite (50) articu­lée sur ce boîtier autour d'un axe parallèle à l'axe de pivotement de la porte, un pène (40) également articulé sur le boîtier autour d'un axe parallèle à l'axe de pivotement de la porte et situé dans ladite partie en saillie, ce pène étant adapté pour coopérer avec la gâche fixe, la poignée comportant une partie (52) de manoeuvre par l'utilisateur et une partie d'actionnement destinée à provoquer le dégagement du pène hors de la gâche lors de la manoeuvre de la poignée, caractérisé en ce que l'ensemble de poignée et de pène comprend une contreplaque (21) fixée sur la porte et un boîtier (24) fixé sur cette contreplaque et la recouvrant en masquant les organes de fixation de cette plaque sur la porte, ce boîtier comportant deux parois latérales (27,28) reliées, à une extrémité, par une première paroi d'extrémité (30) et par une paroi frontale (29) en arrière de laquelle se trouve le pène, et à leur extrémité opposée par une deuxième paroi d'extrémité (31), la poignée (50) comprenant une palette articulée en un point intermédiaire de sa longueur autour d'un axe logé entièrement à l'intérieur du boîtier, cette palette délimitant une partie de manoeuvre disposée au voisinage de ladite deuxième paroi d'extrémité (31) du boîtier et complétant le volume délimité par les parois latérales (27,28), la paroi frontale (29) et la deuxième paroi d'extrémité (31) du boîtier.
     
    2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le boîtier (24) est fixé sur la contre-plaque (21) par des organes de fixation (25,71) qui ne sont accessibles qu'à partir de la face interne de la porte et lorsque cette dernière est ouverte.
     
    3. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la contre-plaque (21) fait saillie (en 22) sur le chant de la porte et des organes de fixation (25) du boîtier sur la contre-plaque sont disposés dans les parties du boîtier et de la contre-plaque qui font saillie sur le chant de la porte.
     
    4. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la poignée est articulée sur le boîtier autour d'un axe (54) parallèle à l'axe d'articulation (42) du pène sur ce même boîtier, et un levier (60) est articulé sur le boîtier autour du même axe (54) que la poignée, ce levier comportant une première branche (61) coopérant avec la face interne (55) de la poignée et une deuxième branche (62) reliée par au moins une biellette (64) au pène (40).
     
    5. Dispositif suivant la revendication 4, caractérisé en ce que le levier (50) comporte une troisième branche (67) qui peut être actionnée par un organe de manoeuvre (70, 72, 73) accessible par la face interne de la porte.
     
    6. Dispositif suivant la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comporte un organe de fixation (71) du boîtier (24) sur la contre-plaque (21), qui entoure ledit organe de manoeuvre (70).
     
    7. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, muni d'une serrure adaptée pour verrouiller la poignée en position de fermeture, caractérisé en ce que ladite serrure (80) est portée par la poignée (50).
     
    8. Dispositif suivant la revendication 7, caractérisé en ce que la serrure (80) comprend un corps (81) fixé sur la face interne de la poignée et un barillet (85) pouvant tourner par rapport au corps (81), lorsqu'il est actionné par une clé (87), ce barillet étant solidaire d'un paneton (86), ce paneton (86) étant agencé pour coopérer avec un organe (89, 90,92) de verrouillage de la poignée, pour placer cet organe de verrouillage, soit dans une position active dans laquelle il se trouve en face d'une pièce (91) solidaire du boîtier, soit dans une position effacée dans laquelle il est dégagé de ladite pièce.
     
    9. Dispositif suivant la revendication 8, caractérisé en ce que le corps (81) de la serrure comporte une partie cylindrique (88), et en ce que l'organe de verrouillage comprend une pièce (89) entourant ladite partie cylindrique (88) sur un angle supérieur à 180° et pouvant tourner par rapport à elle, cette pièce comportant, d'une part, un bossage (90) destiné à coopérer avec la pièce (91) solidaire du boîtier et, d'autre part, un doigt (92) destiné à coopérer avec le paneton (86).
     
    10. Dispositif suivant la revendication 9, caractérisé en ce qu'il est prévu une plaquette (93), solidaire du corps (81) de la serrure, cette plaquette comportant au moins une échancrure (94) dans laquelle passe le doigt (92), les deux extrémités de cette échancrure constituant deux butées qui limitent la course angulaire de la pièce (89).
     
    11. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 9 et 10, caractérisé en ce que le bos­sage (90) s'étend latéralement par rapport à la pièce (89) qui a, dans l'ensemble, la forme d'un secteur annulaire, et en ce que le doigt (92) s'étend axiale­ment à partir de l'une des faces d'extrémité de cette pièce (89).
     
    12. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 8 à 11, caractérisé en ce que la clé et le barillet tournent sur un angle de 360° , et en ce que le paneton (86) coopère avec le doigt (92), res­pectivement par ses deux faces (86ª et 86b) dans la dernière partie de son mouvement de rotation sur 360°.
     




    Dessins



















    Rapport de recherche