[0001] La présente invention est relative à des pièces en aluminium et ses alliages dont
une face au moins présente au moins une région de zones résistant à l'usure.
EXPOSE DU PROBLEME
[0002] L'homme de l'art sait que les pièces en aluminium et ses alliages soumises à des
frottements doivent posséder des caractéristiques technologiques telle que, notamment,
la résistance à l'usure et la tenue au grippage au moins sur leur face "active", c'est-à-dire
celle qui se trouve au contact de la pièce antagoniste. Le plus souvent, ces caractéristiques
ne sont nécessaires qu'en de régions représentant une portion seulement de ladite
face, et en des zones bien localisées desdites régions.
[0003] Ces zones résultent généralement d'un traitement de durcissement superficiel des
pièces obtenues par différents moyens.
ART ANTERIEUR
[0004] C'est ainsi par exemple, que le brevet français 2 371 520 décrit un procédé de traitement
d'une région exposée déterminée d'un article en aluminium ou en un de ses alliages
en présence ou non d'un agent d'alliage, avec un faisceau laser ou un faisceau d'électrons
de forte énergie (au moins 10.000 watts/cm²) et de diamètre compris entre 250 et 1250
µm, de manière à pouvoir chauffer l'article dans une première zone et à le fondre
dans une deuxième zone à l'intérieur de ladite première zone : on crée ainsi une structure
à grains fins au moins dans ladite zone, dans le but, entre autres, d'améliorer la
résistance à l'usure et d'éliminer ou de réduire les déformations résultant du traitement.
[0005] La revendication 24 de ce brevet énonce que "ledit faisceau est déplacé le long de
plusieurs trajets séparés et espacés de manière à affecter des zones formant des régions
espacées sur la surface exposée dudit article".
[0006] De même, le brevet français 2 367 117 revendique "un procédé de traitement d'une
surface métallique de portée d'un composant caractérisé en ce qu'il consiste à ne
traiter thermiquement que des zones de portée pour modifier leurs propriétés métallurgiques
et améliorer leur résistance à l'usure".
[0007] Selon un exemple particulier de ce procédé, le traitement est appliqué à une chemise
de cylindre en fonte durcie par cémentation et consiste à diriger sur cette dernière
un laser émettant un faisceau tel qu'il forme un point d'un diamètre de 3000 µm.
[0008] La demande de brevet japonaise publiée sous le n
o 59 212 572 enseigneégalement un procédé de traitement de durcissement de la surface
intérieure d'un cylindre de moteur à combustion interne au moyen d'un laser dans
lequel le rapport surfacique des zones non traitées aux zones traitées est de préférence
compris entre 10 et 70 % et la dimension des zones traitées est de plusieurs mm.
[0009] Ces documents enseignent donc que des zones aptes au frottement peuvent être obtenues
sur des pièces en traitant thermiquement leur surface de manière à obtenir localement
des zones d'une largeur dépassant 250 µm.
[0010] La demanderesse cherchant à appliquer de tels enseignements, a constaté en effet
qu'on pouvait, certes, obtenir un durcissement localisé aux zones de traitement, mais
que dans le cas de l'aluminium et de ses alliages, ce durcissement s'accompagnait
en cas de fusion localisée, d'une part, d'une déformation de la pièce telle qu'elle
nécessitait un réusinage avant utilisation, d'autre part, parfois de fissurations
et d'amorces de criques de fatigue dues aux constraintes superficielles développées
par les surchauffes locales résultant du traitement.
BUT DE L'INVENTION
[0011] C'est pourquoi, la demanderesse a cherché à mettre au point des pièces en aluminium
et ses alliages dont au moins une face est traitée par effet thermique de fusion de
manière à développer au moins une région de zones résistant à l'usure et aptes au
frottement mais telles qu'elles recèlent très peu de contraintes superficielles susceptibles
de développer des fissurations ou autre dégradation lors de leur utilisation et telles
également qu'elles puissent être utilisées brutes de traitement, c'est-à- dire sans
réusinage, opération onéreuse et délicate sur des parties durcies et qui, par ses
effets thermique et mécanique, peut modifier la structure de la zone traitée et, par
suite, ses caractéristiques tribologiques.
EXPOSE DE L'INVENTION
[0012] Selon l'invention, les pièces en aluminium et ses alliages dont au moins une face
présente en surface au moins une région résistant à l'usure constituée par une répartition
contrôlée de zones durcies par effet de fusion localisée sont caractérisées en ce
que lesdites zones, quelles que soient leur longueur et leur forme, ont une largeur
et une profondeur comprises entre 3 et 150 µm et que la fraction surfacique des zones
pour chaque mm² d'une région est comprise entre 5 et 60 %.
[0013] Ainsi, les faces actives des pièces inventées présentent-elles à leur surface, et
en des régions choisies convenablement en fonction de l'usage qu'on veut en faire,
des zones durcies répondant aux deux caractéristiques suivantes :
- d'une part, une forme plus ou moins allongée, mais une largeur et une profondeur
très faibles comparées aux pièces de l'art antérieur;
- d'autre part, une répartition dine desdites zones, puisque pour chaque mm² de surface
appartenant à une région, elles représentent 5 à 60 % de ladite surface, c'est-à-sire
qu'elles sont espacées les unes des autres par une distance inférieure à 1 mm.
[0014] Outre ces caractéristiques, on a constaté qu'il était intéressant lorsque les zones
s'entrecroisaient de limiter la fraction de surface de recouvrement desdites zones
pour chaque mm² d'une région à 50 % de la surface totale des zones.
[0015] Dans ces conditions, on observe que outre l'augmentation importante de la résistance
à l'usure provoquée par la présence de zones durcies, les contraintes de déformation
provoquées par la fusion-resolidification au niveau des zones étaient beaucoup plus
faibles que celles observées sur des zones de largeur et de profondeur plus importantes
ou recouvrant plus largement la surface ou encore s'entrecroisant de façon plus fré
quente.
[0016] De même, on note que les différences de cotes entre les zones et les espaces interzones
ne dépassent pas 10 µm, ce qui évite donc tout réusinage des pièces avant utilisation.
Autrement dit, le traitement modifie peu le profil géométrique de la pièce traitée
et ne fait intervenir qu'une légère modification de la rugosité.
[0017] Par ailleurs, la présence d'espaces entre les zones améliore notablement l'aptitude
des pièces au frottement en créant en surface et sur une fine échelle une alternance
de zones durcies et d'espaces mous, disposition très efficace généralement en résistance
à l'usure par adhésion, fatigue ou abrasion et efficace également en frottement puisque
les espaces interzones mous constituent des pièges à lubrifiant, voire des pièges
aux débris d'usure.
[0018] Toutefois, dans la fourchette de largeur et de profondeur des zones revendiquées,
on a remarqué qu'il était préférable de s'en tenir aux valeurs comprises entre 10
et 100 µm pour obtenir les meilleurs résultats.
[0019] L'invention en elle-même n'impose :
- ni régularité de forme des zones : dans le cas d'une zone de forme quelconque, la
notion de largeur citée plus haut peut être définie comme étant deux fois la dimension
1/2 qui conduit dans les techniques dites se squelletisation utilisées en analyse
d'image à une disparition de la zone,
- ni une disposition régulière des zones en surface.
[0020] L'invention fait en effet intervenir dans son principe l'idée statistique de réduire
la largeur et la profondeur des zones et de les séparer, la distribution à l'échelle
du mm² et la forme des zones ayant un effet de second ordre par rapport à l'effet
largeur-profondeur et fraction surfacique.
[0021] Toutefois, pour des raisons de commodité de création de ces zones à la surface des
pièces, l'invention englobe également les zones disposées régulièrement à la surface
des pièces sous forme des réseaux périodiques ou quasi périodiques de bandes dont
la largeur et la profondeur sont évidemment comprises entre 3 et 150 µm.
[0022] C'est ainsi que les zones peuvent être disposées sous forme de bandes continues séparées
les unes des autres par une distance comprise entre 20 et 1000 µm, ces bandes ayant
soit une direction quelconque, soit figurant au moins un réseau de bandes parallèles.
Mais ces zones peuvent être également disposées sous forme de bandes discontinues
séparées suivant leur longueur et les unes des autres par une distance comprise entre
20 et 1000 µm; ces bandes ayant comme précédemment soit une direction quelconque,
soit figurant au moins un réseau de bandes parallèles.
[0023] L'invention s'applique en particulier à tout alliage d'aluminium, dont les propriétés
tribologiques sont susceptibles d'être améliorées par un traitement de fusion superficielle.
Elle s'applique également à toutes les pièces où les zones sont constituées par un
alliage d'aluminium fondu avec un élément d'apport ou un composé d'apport tel que
ledit alliage ait de meilleures propriétés tribologiques que l'alliage de base. Cet
élément peut être par exemple du fer ou du nickel.
[0024] Les zones répondant aux caractéristiques de l'invention peuvent être obtenues par
tout procédé permettant de modifier localement par fusion-resolidification la nature
ou la structure de la surface de la pièce sur une faible profondeur et sur une faible
largeur de manière à lui conférer par effet thermique et/ou chimique une meilleure
aptitude au frottement.
[0025] On peut citer notamment l'utilisation de rayonnements de haute énergie tels que les
faisceaux d'électrons et les rayonnements laser convenablement focalisés de manière
à créer par fusion des zones de largeur et de profondeur inférieures à 150 µm.
[0026] L'obtention de bandes axiales, circulaires ou hélicoïdales ou tout autre forme peut
être facilement réalisée en commandant le déplacement relatif de la pièce et du faisceau
par l'intermédiaire d'un microprocesseur.
[0027] Par exemple, avec un faisceau laser argon classique d'une puissance de 18 watts suffisamment
focalisé pour atteindre une densité de puissance supérieure à 1.10⁶ watts/cm², on
a pu réaliser à la surface de pièces en alliage d'aluminium-silicium un réseau à mailles
carrées formé de bandes de largeur 30 µm séparées les unes des autres par une distance
de 100 µm et ceci en exposant les pièces à l'action du faisceau pendant moins de 1.10⁻¹
seconde et en déplaçant le faisceau par rapport à la pièce de manière à lui faire
décrire une série de trajectoires parallèles dans deux directions perpendiculaires.
Mais on peut également utiliser des sources d'énergie capables d'émettre un grand
nombre de faisceaux ce qui permet une réalisation plus pratique du réseau.
[0028] On a ainsi créé à fine échelle un ensemble de zones traitées de faibles dimensions
(largeur < 150 µm) séparées les unes des autres et formé une surface constituée d'un
matériau dur enchâssé dans une matrice plus molle. Les pièces ainsi traitées ne présentaient
qu'une déformation mineure du profil de surface, ceci évitant un réusinage; leur application
à une chemise de moteur en alliage d'aluminium n'a entraîné aucune dégradation par
libération de contraintes et leur comportement tribologique au contact du piston/segment
a été meilleur que celle des chemises dont toute la surface avait été traitée avec
des faisceaux créant des zones de largeur 3000 µm.
[0029] L'invention peut être illustrée à l'aide des dessins ci-joints qui représentent
en ce qui concerne les figures 1, 2 et 3, différentes dispositions de zones réalisées
suivant l'invention sur une région d'une face active d'une pièce tandis que la figure
4 se rapporte à une microphotographie d'une portion de région d'une pièce suivant
l'invention et les figures 5, 6 et 7 à des coupes micrographiques de pièces suivant
l'art antérieur (fig. 5 et 7) et suivant l'invention (fig. 6).
[0030] Plus précisément :
. la figure 1 représente des zones (1) de forme et de largeur quelconques réparties
de façon quelconque mais qui ont toutes une largeur comprise entre 10 et 100 µm et
une fraction surfacique pour chaque mm² de surface comprise entre 5 et 60 %.
. La figure 2 représente des zones disposées régulièrement suivant un réseau à mailles
carrées constitué de bandes (2) d'une largeur de 40 µm espacées les unes des autres
de 360 µm.
. La figure 3 représente des zones ponctuelles (3) d'une dimension de 50 µm espacées
les unes des autres de 100 µm.
. La figure 4 est une microphotographie au grossissement 100 de zones réparties suivant
des bandes de 40 µm de large espacées les unes des autres de 200 µm et s'entrecroisant
à angle droit et qui sont obtenues sur des pièces en alliage d'aluminium du type A-S17U4G
(silicium 17% - cuivre 4% - magnésium < 1% - solde aluminium).
[0031] Les figures 5, 6 et 7 seront commentées dans l'exposé de l'exemple qui suit.
EXEMPLE D'APPLICATION
[0032] Des pièces en A-S5U3 (c'est-à-dire contenant en poids 5 % de silicium, 3 % de cuivre
et le solde en aluminium et impuretés) et en A-S17U4G (17% Si, 4% Cu, < 1% Mg) élaborées
de la même façon ont été partagées en deux lots numérotés 1 et 2 comprenant l'un et
l'autre les deux types d'alliage.
[0033] Le lot 1 a été soumis à un traitement laser pour obtenir des zones suivant l'art
antérieur et le lot 2 à un autre traitement laser pour obtenir des zones suivant l'invention.
[0034] Les conditions de ces traitements sont les suivantes :

[0035] Les constatations suivantes ont été faites :
Du point de vue relief :
. sur le lot 1 (fig. 5) qui représente, vue en coupe et au grossissement 25 une zone
(4), on observe un relief macroscopique s'étandant sur toute la largeur de la zone
et dont l'amplitude atteint 100 µm, ce qui oblige à réusiner la pièce.
. au contraire, sur le lot 2 (fig. 6) qui représente, vue en coupe, et au grossissement
1000 une zone (5), on n'observe aucun relief macroscopique. Seule la microrugosité
est légèrement affectée mais elle ne nécessite aucun réusinage.
[0036] Sur ces figures 5 et 6, on note également un changement radical de structure qui
permet une localisation précise de la zone et la mesure de ses dimensions.
[0037] Sur les 2 lots, on a mesuré une dureté Vickers supérieure à 200 dans la zone et de
80 entre les zones.
[0038] En conséquence, les pièces suivant l'invention et qui possèdent donc des zones de
faible largeur et de faible profondeur présentent un taux de déformation du profil
de surface tel qu'il n'est plus nécessaire de les usiner.
[0039] D'autres pièces du même type ont été préalablement revêtues d'un film de fer par
électrolyse en quantité telle qu'elle permettait après fusion de réaliser en surface
un alliage à 15 % de fer.
[0040] Ces pièces ont été partagées également en 2 lots qui ont subi les mêmes traitements
que ceux décrits plus haut, sauf en ce qui concerne la disposition des zones traitées.
[0041] En effet, la surface des pièces du lot 1 a été traitée suivant des bandes parallèles
unidirectionnelles se chevauchant (lot 1A) ou non (lot 1B) : distance entre bande
2000 µm) alors que celle du lot 2 a été traitée suivant un réseau de bandes parallèles
se croisant à angle droit et distantes les unes des autres de 200 µm.
[0042] L'examen micrographique des surfaces a montré que dans certains cas les zones traitées
des lots 1A et 1B présentaient des fissurations (6)(fig.7) alors que celles du lot
2 (fig.6) en étaient dépourvues.
[0043] Dans une autre série d'essais, on a remplacé le fer par un dépôt galvanique de nickel
de manière à réaliser en surface après fusion un alliage à 10 % de nickel et on a
soumis les pièces des 2 lots à des mesures de frottement-usure au moyen du tribomètre
CAMERON-PLINT.
[0044] Ce tribomètre est constitué par un segment en fonte chromée qui appuie sur la surface
à contrôler et qui est animé d'un mouvement alternatif de façon à simuler approximativement
le frottement qui se produit entre les segments insérés dans le piston et la chemise
d'un moteur à combustion interne.
[0045] Dans le cas présent, la charge d'appui était de 100 N, la température de la pièce
de 100°C, la fréquence du mouvement de 12 Hz et la durée d'essai de 30 mn. La surface
était au préalable lubrifiée avec une huile du type Neutral 150.
[0046] Les pièces du lot 1 se sont dégradées rapidement (détachement de débris de grandes
dimensions > 1 µm de la surface traitée). Il en a été de même du segment en fonte
chromée.
[0047] Quant aux pièces du lot 2, elles n'ont donné lieu à aucune dégradation visible ni
perte de poids mesurable.
[0048] La présente invention trouve son application dans la fabrication de pièces en aluminium
et ses alliages destinées à être soumises à des frottements telles que par exemple
les pièces mécaniques (chemises de moteurs et pistons, sièges de soupapes, tambours
et disques de freins, poulies crantées de transmission, filières, engrenages, coussinets,
portées d'arbres d'entraînement, roulements à billes, etc...) et des pièces électriques
de contact où on combine frottement et passage du courant électrique (connectique,
contact glissant, collecteur de moteur électrique, etc...).
1. Pièces en aluminium et ses alliages dont au moins une face présente en surface
au moins une région résistant à l'usure constituée par une répartition contrôlée
de zones durcies par effet de fusion localisée caractérisées en ce que ces zones,
quelles que soient leur longueur et leur forme, ont une largeur et une profondeur
comprises entre 3 et 150 µm et que la fraction surfacique des zones pour chaque mm²
d'une région est comprise entre 5 et 60 %.
2. Pièces suivant la revendication 1 caractérisées en ce que lorsque les zones s'entrecroisent,
la fraction surfacique de recouvrement desdites zones pour chaque mm² d'une région
est inférieure à 50 % de la surface totale des zones.
3. Pièces selon la revendication 1 caractérisées en ce que les zones ont une largeur
et une profondeur comprises entre 10 et 100 µm.
4. Pièces selon la revendication 1 caractérisées en ce que les zones sont disposées
sous forme de bandes continues de direction quelconque et séparées les unes des autres
par une distance comprise entre 20 et 1000 µm.
5. Pièces selon la revendication 4 caractérisées en ce que les zones sont disposées
sous forme d'au moins un réseau de bandes parallèles.
6. Pièces selon la revendication 1 caractérisées en ce que les zones sont disposées
sous forme de bandes discontinues, de direction quelconque, séparées suivant leur
longueur et les unes des autres par une distance comprise entre 20 et 1000 µm.
7. Pièces selon la revendication 6 caractérisées en ce que les zones sont disposées
sous forme d'au moins un réseau de bandes parallèles.
8. Pièces selon la revendication 1 caractérisées en ce qu'elles sont constituées
par un alliage dont les propriétés tribologiques sont susceptibles d'être améliorées
par un traitement de fusion superficielle.
9. Pièces selon la revendication 1 caractérisées en ce que les zones sont constituées
par un alliage de métal de base avec un élément ou un composé d'apport tel que ledit
alliage ait de meilleures propriétés tribologiques que le métal de base.
10. Pièces selon la revendication 9 caractérisées en ce que le composé d'apport appartient
à la famille du fer, du nickel.
11. Procédé d'obtention de pièces métalliques selon la revendication 1 caractérisé
en ce que l'on applique un rayonnement laser focalisé de manière à créer par fusion
des zones de largeur et de profondeur inférieures à 150 µm.