(19)
(11) EP 0 239 446 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
30.09.1987  Bulletin  1987/40

(21) Numéro de dépôt: 87400408.8

(22) Date de dépôt:  23.02.1987
(51) Int. Cl.4A47B 57/26, F16B 12/20
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES FR GB IT LI

(30) Priorité: 26.02.1986 FR 8603043
22.10.1986 FR 8615017

(71) Demandeur: Mangenot, Jacques
F-06130 Le Plan de Grasse (FR)

(72) Inventeur:
  • Mangenot, Jacques
    F-06130 Le Plan de Grasse (FR)

(74) Mandataire: Hautier, Jean-Louis 
Cabinet Hautier Office Méditerranéen de Brevets d'Invention et de Marques 24 rue Masséna
06000 Nice
06000 Nice (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Dispositif autobloquant


    (57) La présente invention concerne un dispositif auto­bloquant destiné à la fixation d'étagères ou de différents profilés tels que tubes carrés ou ronds.
    Il comporte au minimum deux éléments travaillant en opposition : un élément ajustable (14) constitué d'un profilé en "U" muni d'une vis (20) passant dans une lumière (19) pratiquée dans le support coulissant (21) au bout duquel est monté sur un axe déporté (15) l'organe de serrage (16) qui enserre le patin (22) et un second élément fixe (3) constitué lui aussi d'un profilé en "U" servant de support de pivotement à une pièce mobile (7) par l'intermédiaire d'un axe (8) dont le positionnement a été étudié pour obtenir entre les pièces (3) et (7), en position fermée, un angle aigu (11) permettant une pression sur les patins (1) et (22), et l'obtention d'un blocage efficace de l'étagère (26) ou du profilé sur les montants (35). La pièce mobile (7) reçoit un organe de ser­rage (5) dans lequel est riveté le patin (1) et qui pivote sur un axe déporté (4). A chaque élément (3) et (14) est associée une platine de fixation (25) de forme appropriée, selon l'utilisation, et qui est fixée à chaque extrémité de l'étagère (26) ou du profilé.
    Ce dispositif a l'avantage de ne pas avoir à percer ni à altérer l'aspect des montants verticaux, ce qui permet son utili­sation pour l'insertion d'étagères ou d'accessoires de mobiliers tels que les tringles de penderies, dans un meuble fini, voir de style ou de valeur, en augmentant leur fonction utilitaire.




    Description


    [0001] La présente invention concerne un dispositif auto­bloquant destiné à la fixation d'étagères, comprises entre deux montants verticaux, dont on désire régler la hauteur, la pente ou l'inclinaison à la demande, sans avoir à percer les dits montants ni à altérer leur aspect. Elle peut être également appliquée à toute fixation de panneaux verticaux coincés entre sol et plafond. Associée à des profilés appropriés, elle permet l'insertion d'accessoires de mobiliers tels que les tringles de penderies ou les supports de dossiers suspendus.

    [0002] Traditionnellement la fixation d'étagères entre deux montants verticaux est obtenue, soit simplement à l'aide d'un réseau de trous percés à différentes hauteurs dans lesquels viendront s'insérer des taquets ou des tenons pour supporter la dite étagère, ou à l'aide de crémaillères en bois, métalliques ou autre, servant à recevoir des pièces de diverses formes sur lesquelles l'étagère reposera. Ces méthodes de fixation impli­quent soit un usinage préalable ou à la demande, des montants verticaux, soit l'équipement de ces derniers de crémaillères servant à recevoir les éléments supports des étagères.

    [0003] Ceci présente les inconvénients de non adaptabilité dans le cas de l'usinage à la demande, ou celui de la difficulté technique dans le cas de la modification ajouté à celui de l'aspect inesthétique que l'on retrouve dans les dispositifs à crémaillères.

    [0004] Pour pallier à ces inconvénients, le dispositif, objet de l'invention propose un mode de mise en place très rapide à la hauteur désirée, ou pouvant donner une certaine inclinaison de l'étagère dans le cas d'un présentoir.

    [0005] La constitution des montants verticaux importe peu et le dispositif peut même compenser un certain défaut de parallé­lisme ou de perpendicularité par rapport au fond ou au mur porteur. L'avantage de ne pas avoir à percer ni à altérer l'aspect des mon­tants verticaux fait que l'invention peut trouver son utilisation pour l'insertion d'étagères dans un meuble fini, voire de style ou de valeur permettant d'ajouter ou d'augmenter momentanément la fonction utilitaire sans inconvénient pour le cachet esthétique de celui-ci.

    [0006] Pour obtenir ces avantages, l'invention est constituée d'au moins deux éléments fixés en bout des étagères :

    [0007] Le premier élément est un moyen d'appui ajustable constitué de deux parties dont l'une est fixée sous l'étagère. Elle a pour fonction de maintenir solidement la deuxième partie, dont le rôle est d'assurer une adhérence suffisante entre ce bout de l'étagère et la paroi verticale, grâce à la réalisation en matériau semi rigide présentant l'élasticité nécessaire, mais exerçant une force d'appui suffisante.

    [0008] Le deuxième élément, qui est l'élément principal de l'invention, est un "CLIP" constitué de plusieurs pièces afin d'obtenir un dispositif autobloquant. Il comporte :

    1° Une platine de fixation sous l'étagère, de formes géométriques diverses adaptées aux besoins, dont les dimensions varieront suivant la force nécessaire. Cette platine peut être réalisée en tous métaux ou alliages ou en certaines matières plastiques. Elle reçoit un élément fixe qui est, soit percé de trous pour recevoir un axe sur lequel pivote la pièce mobile, soit muni d'ergots ou de petits axes pour assurer cette fonction.

    2° La seconde pièce, qui est donc pivotante, ressemble au premier élément décrit ci-dessus, mais est pourvue des moyens de pivotement complémentaires à ceux décrits sur l'élément fixe. On obtient ainsi un ensemble fonctionnant comme une charnière mais qui en position fermée, forme un angle aigu entre les deux pièces. Le rôle de cet angle ainsi formé, est déterminant pour réaliser un véritable coincement des deux embouts en matière légèrement souple qui assurent l'adhérence sur les parois verticales du meuble ou entre deux cloisons.



    [0009] Il est évidemment possible d'encastrer, pour des raisons esthétiques, ces éléments dans l'épaisseur de l'étagère à fixer.

    [0010] L'utilisation de ce dispositif peut-être étendue à tous les domaines qui nécessitent un moyen de fixation entre des montants ou des surfaces, sensiblement parallèles, et notamment pour la réalisation de cloisons entre des parois ou murs, les dites cloisons pouvant être coincées entre sol et plafond. Il pourra être utilisé de la même façon pour la réalisation de mobilier et permettre de construire des éléments de décoration.

    [0011] Pour verrouiller le dispositif autobloquant et éviter qu'il ne soit incidemment sollicité dans le sens du déblocage, il est prévu une vis de sécurité. Pour des raisons d'esthétique, il est possible d'y ajouter un cache.

    [0012] Pour une meilleure compréhention de l'invention, il est donné à titre d'exemple, non limitatif, un mode de réalisa­tion se référant aux dessins ci-annexés :

    Figure 1 : vue en coupe d'une étagère sous laquelle sont encastrés l'élément fixe et l'élément ajustable.

    Figure 2 : élément principal de l'ensemble autobloquant vu de dessus et de profil.

    Figure 3 : élément ajustable vu de dessus et de profil.

    Figure 4 : exemple de platines de fixation l'une montée en saillie sur l'étagère, l'autre encastrée dans l'épaisseur de l'étagère.

    Figure 5 : exemple de platines de fixation montées sur une tringle de penderie.



    [0013] La figure 1 représente les éléments (3) et (14) de l'ensemble autobloquant, encastrés sous une étagère (26) montée entre deux montants verticaux (35), ces deux éléments (3) et (14) pouvant indifféremment être placés à chaque extrémité de l'étagère (26).

    [0014] Par ailleurs, pour supporter des charges lourdes, ou dans le cas d'utilisation de fixation pour des grandes surfaces, il est possible d'augmenter le nombre de platines à employer en montant les éléments indentiques du même côté.

    [0015] Les patins (1) et (22) en matériau semi rigide, répondant aux qualités d'élasticité du type caoutchouc, sont insérés dans les pièces de serrage (5) et (16) fixées pour l'une au support coulissant (21) par l'axe (15) et pour l'autre à la pièce mobile (7) par l'axe (4).

    [0016] La figure 2 donne une vue de dessus et de profil de l'élément principal de l'ensemble autobloquant appelé "CLIP". L'ensemble peut être réalisé en tôle d'acier pliée, il est consti­tué par :
    - un élément fixe (3) réalisé dans un profilé en "U" qui sert de support à la pièce mobile (7) pivotant sur l'axe (8). Les rebords latéraux (12) de la pièce mobile (7) présentent un angle sortant (18) nécessaire à l'obtention d'une fermeture com­plète, c'est à dire nettement au-delà du parallélisme classique d'une charnière. L'angle aigu (11) ainsi formé étant accentué par la position excentrée d'un ou des axes (8) pour obtenir un maintien efficace de l'ensemble.
    - La pièce mobile (7) reçoit un organe de serrage (5) qui monté sur un axe déporté (4) constitue déjà un dispositif autobloquant lorsqu'une force d'appui s'exerce de haut en bas. La face transversale (10) de la pièce mobile sert de butée à l'organe de serrage (5).
    - L'organe de serrage (5) est constitué d'un support en U sur lequel est fixé par l'intermédiaire de rivets (2) le patin (1).
    - Dans d'autres modes de réalisation, l'organe de serrage (5) est constitué soit d'une machoire à griffes dont le rôle est de maintenir solidement le patin (1) soit d'un matériau plein comportant une rainure, dans laquelle vient s'in­sérer le patin (1).
    - La vis de sécurité (6) bloque la pièce mobile dans la position fermée.

    [0017] La figure 3 représente une vue de dessous et de profil de l'élément ajustable (14) réalisé dans un profilé en "U" muni d'une vis (20) passant dans une lumière (19) pratiquée dans le support coulissant (21) au bout duquel est monté sur un axe dépor­té (15) l'organe de serrage (16) ce qui permet l'ajustement à la largeur du meuble voulu et son blocage. Les rebords transversaux (17) du support coulissant (21) servent de butée à l'organe de serrage. Le patin (22) est fixé dans l'organe de serrage (16) par les rivets (13)
    - un cache (23) dont les côtés (24) viennent pincer les parois des éléments (3) et (14) permet de dissimuler le dispositif.
    - Les angles arrondis (9) des éléments (3) (7) et (14) évitent de blesser les mains des utilisateurs.
    - Les platines de fixations recevant les éléments fixes et ajustables seront de formes différentes selon l'utilisation du dispositif.

    [0018] La figure 4 donne un exemple de platines (25) de forme arrondie et présentant un rebord (38) usinées sur les éléments (3) et (14) qui offrent la possibilité soit d'être vissées en saillie sur l'étagère (26) par l'intermédiaire des trous (27) soit d'être encastrées dans l'épaisseur de l'étagère (26). La fixation de la platine (25) est alors assurée par le blocage de la vis (28) qui terminée par un axe (29) reçoit la rondelle (30) et agit par coincement entre les parois de l'encastrement et les bords de la platine (32) pour ce mode de fixation un cache (33) de forme ronde comporte des languettes (34)

    [0019] La figure 5 décrit un autre mode de réalisation la platine de fixation (36) en tube carré ou rond prolonge l'une des extrémités des éléments (3) et (14) et vient s'em­boiter dans une tringle de penderie constituée d'un profilé (37) du même type.

    [0020] Le positionnement d'une étagère, d'une cloison verticale ou d'un profilé s'effectue de la façon suivante :
    - On ajuste la position de la pièce (21) alors qu'à l'autre extrémité la pièce mobile (7) est ouverte ; puis on bloque la pièce (21) par la vis (20)
    - On referme le dispositif autobloquant en mettant en appui le patin (1) par fermeture de la pièce mobile (7) la vis (6) servant de sécurité de blocage dans la position fermée du dispositif autobloquant.

    [0021] De conception simple, et d'un prix peu élevé, ce dispositif permet donc de résoudre par un maniement aisé les problèmes de fixation et plus particulièrement celui du montage des étagères.


    Revendications

    1 - Dispositif autobloquant du type clip, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux éléments constitués :
    - pour l'un, par un élément ajustable (14) réalisé dans un profilé en "U" muni d'une vis (20) passant dans une lumière (19) pratiquée dans le support (21) pour permettre le coulissement du dit support en forme de "U" et par la même l'ajustement du patin (22) et le blocage
    - et pour l'autre, par un élément fixe (3) réalisé dans un profilé en "U" servant de support de pivotement à la pièce mobile (7) de même forme, par l'intermédiaire d'un axe (8), dont le positionnement a été étudié pour obtenir entre les pièces (3) et (7), en position fer­mée, un angle aigu (11) ce qui permet d'obtenir par pression sur les patins (1) et (22) un blocage efficace des éléments (3) et (14) sur les montants (35)
     
    2 - Dispositif autobloquant du type clip, selon la revendication 1 caractérisé en ce que la pièce mobile (7) et le support coulis­sant (21) comportent pour l'une un organe de serrage (5) rendu mobile par l'axe déporté (4) et pour l'autre un organe de ser­rage (16) rendu mobile par l'axe déporté (15) l'un et l'autre assurant le maintien des patins (1) et (22) constitués du même matériau semi-rigide.
     
    3 - Dispositif autobloquant du type clip, selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les organes de serrage (5) et (16) sont constitués soit par une machoire à griffes, soit par une rainure dans laquelle les patins (1) et (22) viennent s'insérer, soit par un support en forme de U dans lequel sont rivetés les patins (1) et (22).
     
    4 - Dispositif autobloquant du type clip selon les revendications 1, 2 et 3 caractérisé en ce que les organes de serrage (5) et (16) sont montés sur des axes déportés (4) et (15) ce qui constitue déjà un dispositif autobloquant lorsqu'une force d'appui vient s'exercer de haut en bas.
     
    5 - Dispositif autobloquant du type clip selon la revendication 1, caractérisé en ce que le blocage est obtenu par l'intermédiaire, des rebords latéraux (12) de la pièce mobile lesquels présentant un angle sortant (18) et par l'axe (8) qui a une position excen­trée particulièrement étudiée pour obtenir le maintien efficace de l'ensemble.
     
    6 - Dispositif autobloquant du type clip selon les revendications 1, 2 et 4, caractérisé en ce que la face transversale (10) de la pièce mobile (7) et les rebords transversaux (17) du support coulissant (21) servent de butée aux organes de serrage (5) et (16).
     
    7 - Dispositif autobloquant du type clip selon la revendication 1, caractérisé en ce que le verrouillage est obtenu par la vis de sécurité (6)
     
    8 - Dispositif autobloquant du type clip selon la revendication 1, caractérisé en ce que le cache (33) comporte des languettes (34) qui pincent les parois des éléments (3) et (14).
     
    9 - Dispositif autobloquant du type clip selon la revendication 1, caractérisé en ce que les platines de fixation (25) de forme arrondie associées aux éléments (3) et (14) comportent un rebord (38) munis d'une vis (28) terminée par un axe (29) recevant une rondelle (30) qui agit par coincement entre les parois de l'encastrement et les bords de la platine lors de son blocage.
     




    Dessins
















    Rapport de recherche