[0001] L'invention concerne un dispositif d'échange de chaleur de structure modulaire, destiné
plus particulièrement à réaliser un échange thermique entre plusieurs fluides, notamment
entre deux gaz.
[0002] On connaît les échangeurs de chaleur à tubes et à calandre. Dans ceux-ci, l'un des
fluides participant à l'échange passe dans les tubes, l'autre fluide passe autour
des tubes dans la calandre. La surface d'échange par unité de volume, dite surface
spécifique, qu'il est possible d'obtenir au moyen de tels échangeurs est généralement
li-. mitée du fait que, pour des raisons de réalisation, il est difficile de réduire
le diamètre des tubes et l'écartement entre tubes au-dessous d'une valeur de l'ordre
de 1 cm.
[0003] Les échangeurs à plaques permettent d'obtenir des surfaces spécifiques d'échange
plus importantes. Dans ces échangeurs, les fluides participant à l'échange circulent
de part et d'autre des différentes plaques mais la surface spécifique est également
limitée par la nécessité de ne pas trop réduire l'écartement entre plaques.
[0004] On connaît encore des échangeurs de chaleur constitués d'empilements de feuilles
perforées, juxtaposées de manière à obtenir, par superposition des perforations, des
canaux dont certains peuvent être parcourus par un fluide relativement chaud, d'autres
par un fluide relativement froid, le transfert thermique entre les canaux étant assuré
par conduction à travers le matériau formant au moins une partie desdites feuilles.
[0005] Les échangeurs de chaleur sont le plus souvent constitués de matériaux métalliques.
Dans les cas où une condensation intervient lors de l'échange thermique, comme par
exemple dans le cas de la récupération de chaleur sur fumées de chaudière de chauffage,
ces matériaux présentent l'inconvénient d'être facilement corrodés.
[0006] Dans la demande de brevet EP-A-0099835 tombant sous l'Article 54(3) de la CBE et
correspondant au FR-A-2 530 798, l'organisme demandeur a déjà décrit un dispositif
d'échange thermique à structure modulaire comportant au moins une zone de structure
modulaire essentiellement constituée d'un empilement de treillis encastrables les
uns au-dessus des autres de façon jointive et formés chacun d'un entrecroisement de
deux séries de lamelles assemblées de façon jointive par enfourchement mutuel des
lamelles, parallèles entre elles, de la première série et des lamelles, parallèles
entre elles, de la seconde série, au niveau d'échancrures ménagées sur un des bords
(par exemple supérieur) des lamelles de la première série et sur le bord opposé (par
exemple inférieur) des lamelles de la seconde série, ledit empilement créant des espaces
pour la circulation d'au moins deux fluides en relation d'échange thermique.
[0007] Du fait du mode d'assemblage des lamelles, la zone d'échange était constituées plus
particulièrement de l'empilement alterné de treillis de deux types différents:
- les treillis du premier type étaient tels que les bords inférieurs des lamelles
de la première série et les bords supérieurs des lamelles de la seconde série soient
en saillie sur les faces correspondantes desdits treillis; et
- les treillis du second type étaient tels que les bords supérieurs des lamelles de
la première série et les bords inférieurs des lamelles de la seconde série soient
en retrait sur les faces correspondantes desdits treillis;
-en outre, l'émergence des bords inférieurs (en saillie) des lamelles de la première
série des treillis du premiertype était égale à l'enfoncement des bords supérieurs
(en retrait) des lamelles de la première série des treillis du second type; et
- l'émergence des bords supérieurs (en saillie) des lamelles de la seconde série des
treillis du premier type était égale à l'enfoncement des bords inférieurs (en retrait)
des lamelles de la seconde série des treillis du second type.
[0008] Dans cette demande de brevet, la zone d'échange à structure modulaire pouvait aussi
être essentiellement constituée d'un empilement de séries entrecroisées de lamelles,
assemblées de façon jointive par enfourchement mutuel des lamelles, parallèles entre
elles, d'une série avec les lamelles, parallèles entre elles, de la série consécutive,
au niveau d'échancrures ménagées sur les deux bords de chaque lamelle, en regard les
unes des autres: ledit empilement de séries de lamelles créant des espaces pour la
circulation d'au moins deux fluides en relation d'échange thermique.
[0009] Le dispositif ainsi décrit, réalisé par un assemblage simple d'éléments, permettait
une adaptation aisée aux impératifs géométriques ren-. contrés par l'utilisateur,
en facilitant notamment son insertion dans des systèmes existants. La possibilité
de réaliser ce dispositif à l'aide de matériaux très variés permet aussi de l'adapter
facilement à la nature des fluides impliqués dans l'échange thermique, en particulier
dans les cas où une corrosion est à craindre, par exemple dans les échanges thermiques
avec condensation.
[0010] Le dispositif ainsi décrit présentait en outre une surface spécifique d'échange thermique
élevée.
[0011] Les structures d'échange thermique de la demande antérieure pouvaient servir à réaliser
aussi bien des corps d'échangeurs à deux fluides circulant en courants parallèles
(co-courant ou contre-courant) ou en courants croisés, que les têtes pour l'amenée
et le départ des fluides.
[0012] On a maintenant découvert qu'il était possible de réaliser des dispositifs d'échange
thermique à structure modulaire plus simples, dont la fabrication et l'assemblage
sont plus aisés à réaliser, notamment par des opérations automatisées.
[0013] D'une manière générale, un dispositif d'échange thermique selon l'invention comporte
une zone dans laquelle circulent au moins deux fluides en relation d'échange thermique
et des moyens pour l'amenée et le départ desdits fluides, cette zone de structure
modulaire étant essentiellement constituée par un empilement de treillis assemblés
de façon jointive et constitués chacun de deux séries de cloisons entrecroisées, cet
empilement créant des espaces pour la circulation desdits fluides, chaque treillis
constituant un module étant en outre conçu de telle manière que, sur chacune de ses
faces, les bords des cloisons d'une des deux séries sont, sur au moins une partie
de leur longueur, en saillie par rapport au plan formé par les bords, au moins en
partie en retrait, des cloisons de l'autre série, l'empilement des treillis étant
réalisé en amenant en regard les bords en saillie d'une série de cloisons sur une
des faces d'un treillis quelconque de l'empilement avec les bords en retrait de la
série correspondante de cloisons sur la face opposée du treillis adjacent, la hauteur
d'émergence desdits bords en saillie et la profondeur d'enfoncement desdits bords
en retrait venant en regard dans l'empilement des treillis, étant égales entre elles,
ce dispositif étant caractérisé en ce que chaque treillis est formé d'une seule pièce.
[0014] Chaque treillis est avantageusement réalisé par moulage d'un matériau solidifiable
et en particulier en utilisant un procédé de moulage par injection, notamment si le
matériau utilisé pour la fabrication des treillis est un alliage léger ou un matériau
thermoplastique, ou par simple coulée en moule si ce matériau est thermodurcissable.
[0015] Dans la présente description, le terme de «treillis» désigne une grille, formée d'un
entrecroisement de cloisons pleines d'une première série, parallèles entre elles,
avec des cloisons d'une seconde série pleines ou ajourées, parallèles entre elles.
Si l'on considère le treillis (ou grille) en position horizontale, les deux séries
de cloisons se placent dans deux séries de plans verticaux parallèles entre eux, chaque
plan de l'une des deux séries coupant les plans de l'autre série selon des angles
dièdres d'arrête verticale, égaux entre eux. Ces angles dièdres sont de préférence
de 90°.
[0016] Pour réaliser l'encastrement des divers treillis les uns sur les autres, on met en
jeu selon l'invention, l'empilage alterné de treillis de deux types différents ou
l'empilage de treillis semblables qui seront décrits dans la suite.
[0017] Des exemples de réalisation de l'invention sont illustrés par les figures annexées
où:
- la figure 1 montre en perspective avant leur assemblage deux treillis de types différents
correspondant à un premier mode de réalisation,
- les figures 1 et 3 montrent les cloisons de ces deux treillis en position d'assemblage
en coupe selon le plan Il et selon le plan III respectivement représentés sur la figure
1,
- les figures 4A à 4D sont des vues correspondant à la figure 2 illustrant des cloisons
ajourées par des évidements de différentes formes, à titre d'exemples,
- la figure 5 montre avant leur assemblage deux treillis de types différents correspondant
à un second mode de réalisation,
- les figures 6A et 6B montrent des dispositions possibles pour les canaux parcourus
par les deux fluides,
- la figure 7 et les figures 8A, 8B, 8C montrent la réalisation d'un échangeur de
chaleur formé d'un module central et de deux collecteurs à ses extrémités,
- la figure 9 montre une autre structure de treillis d'échange thermique réalisée
selon l'invention et,
- les figures 9A et 9B montrent, en coupe selon les plans A et B respectivement, les
cloisons de deux treillis du même type, en position d'assemblage.
[0018] Le premier mode de réalisation d'une structure selon l'invention, illustré par les
figures 1, 2, 3 et 4A à 4D peut correspondre à une zone d'échange dans laquelle deux
fluides peuvent circuler en courants croisés.
[0019] Suivant le premier exemple de réalisation illustré sur la figure 1, un treillis de
premier type 1 comporte deux séries de cloisons entrecroisées comprenant une série
de cloisons pleines 3 et une série de cloisons ajourées 4, par exemple de même hauteur,
qui sont disposées à deux niveaux différents.
[0020] Les cloisons ajourées 4 présentent des évidements ou échancrures 4A qui peuvent avoir
une forme quelconque; ils peuvent être circulaires, carrés, rectangulaires, etc...
ils peuvent déboucher, ou non, sur un des bords de la cloison. Ils peuvent aussi consister
en plusieurs évidements disjoints sur chaque cloison dont un ou plusieurs peut déboucher,
ou non, sur un bord ou sur les deux bords de la cloison.
[0021] Sur la figure 1, est également représenté un treillis d'un second type 2, comportant
lui aussi deux séries de cloisons entrecroisées comprenant une série de cloisons pleines
5 et une série de cloisons ajourées 6, par exemple de même hauteur, qui sont disposées
à deux niveaux différents, ces cloisons 5 et 6 ayant même épaisseur et même espacement
que les cloisons 3 et 4 respectivement. Les cloisons 3 d'un premier treillis de type
1 sont adaptées à s'encastrer à leur partie inférieure dans des encoches formées par
les cloisons 6 d'un treillis de type 2 dont les cloisons 5 forment à leur partie inférieure
des encoches recevant les cloisons 4 d'un second treillis de type 1.
[0022] De la même manière que pour le treillis du premier type 1, les évidements ou échancrures
6A des cloisons ajourées 6 du treillis 2 peuvent avoir des formes et des dispositions
variées (fig. 2).
[0023] La structure d'échange thermique selon l'invention est formée d'un empilement alterné
de treillis de type 1 et du type 2, la face inférieure de chaque treillis de type
1 venant s'encastrer (comme il apparaît sur la figure 1) sur la face supérieure d'un
treillis de type 2. De même, la face inférieure de chaque treillis de type 2 doit
pouvoir venir s'encastrer sur la face supérieure d'un treillis de type 1, non représenté
sur la figure 1.
[0024] Pour simplifier le dessin, on n'a en effet représenté à la figure 1 que deux treillis
dont chacun ne comporte qu'un petit nombre de cloisons, mais il est bien entendu qu'un
empilement de treillis constituant une zone d'échange thermique selon l'invention
peut-être constitué d'un grand nombre de treillis superposés d'une dizaine à plusieurs
centaines et que chaque treillis peut comporter un grand nombre de cloisons entrecroisées
(d'une dizaine à plusieurs centaines).
[0025] Sur la figure 1, on a également montré des plaques d'obturation 11 et 12 dont le
rôle sera explicité plus loin.
[0026] Pour réaliser l'encastrement d'un treillis de type 1 sur un treillis de type 2 on
fait correspondre l'émergence des bords (inférieurs) en saillie de la série de cloisons
3 du treillis 1 à l'enfoncement des bords (supérieurs) en creux de la série de cloisons
homologues 5 du treillis 2.
[0027] De même, on fait correspondre l'enfoncement des bords (inférieurs) en creux de la
série de cloisons 6 du treillis 2 à l'émergence des bords (supérieurs) en saillie
de la série de cloisons 4 d'un treillis de type 1 situé au-dessous du treillis de
type 2.
[0028] La figure 2 correspond à une coupe par un plan Il parallèle aux cloisons 4 et 6 des
deux treillis de la figure 1 dans leur position d'assemblage et de même la figure
3 correspond à une coupe par un plan 111 parallèle aux cloisons 3 et 5 des deux treillis
de la figure 1 dans leur position d'assemblage.
[0029] Les figures 4A à 4D correspondent à des coupes analogues à celle de la figure 2,
mais pour d'autres formes des évidements 4A, 6A des cloisons 4 et 6.
[0030] En d'autres termes, les différents treillis empilés s'encastrent les uns dans les
autres et, dans cet encastrement, les parties en saillie (ou en creux) d'une des faces
d'un treillis du premier type viennent en contact avec les parties homologues en creux
(ou en saillie) de la face opposée du treillis du second type.
[0031] Le fait que l'encastrement s'effectue de manière jointive implique que les relations
suivantes soient satisfaites (cf. Fig. 1):

et

e
1 et e
2 étant les hauteurs des parties émergentes des cloisons d'un premier type de treillis,
e
3 et e4 étant les hauteurs des parties en retrait des cloisons d'un second type de
treillis. Cela implique aussi que la somme des hauteurs des cloisons 3 et 5 soit égale
à la somme des hauteurs des cloisons 4 et 6.
[0032] Pour réaliser une zone d'échange thermique ayant la structure définie plus haut,
on superpose donc des treillis en alternant des treillis présentant, sur leurs deux
faces, des bords de cloisons en saillie avec des treillis présentant sur leurs deux
faces, des bords de cloisons en creux, les parties en saillie d'un treillis venant
s'encastrer dans les parties en creux du treillis voisin (inférieur ou supérieur).
On peut ainsi empiler un nombre quelconque de treillis des deux types. Dans un tel
empilement, les cloisons pleines 3 et 5 superposées constituent des cloisons continues
d'une extrémité de l'empilement à l'autre, ces cloisons étant parallèles entre elles.
L'empilement des cloisons ajourées 4 et 6, dont les plans, parallèles entre eux, coupent
les plans constitués par l'empilement des cloisons pleines 3 et 5, par exemple à angle
droit, crée d'une part, des pans de cloison continue, lorsque l'on considère la superposition
des parties pleines desdites cloisons ajourées, et d'autre part, des pans de cloison
ajourée, lorsque l'on considère la superposition des parties ajourées desdites cloisons
ajourées, les pans de cloison continue alternant avec les pans de cloison ajourée,
chaque pan de cloison d'un des deux types étant séparé du pan de cloison voisin de
l'autre type, par une cloison adjacente continue correspondant à la superposition
de cloisons pleines.
[0033] Les cloisons décrites ci-dessus déterminent donc deux sortes d'espaces pour la circulation
des fluides que l'on souhaite mettre en relation d'échange thermique, En effet, toutes
les parois pleines, formées par la supersposition des cloisons pleines, et parallèles
entre elles, séparent des espaces qui, par rapport à l'ensemble de la structure d'échange
(l'empilement de treillis), se présentent comme des tranches. En raison de l'alternance
des pans pleins et des pans ajourés sur les parois formées par superposition des cloisons
ajourées, les tranches définies ci-dessus sont, en alternance, de deux types différents.
Les unes sont subdivisées en canaux, de section par exemple rectangulaire ou carrée,
séparés par des pans pleins; les autres tranches ne sont pas subdivisées en canaux
séparés, du fait que les évidements des pans ajourés constituent autant de passages
d'un canal au canal voisin.
[0034] Les canaux séparés délimités dans les divers espaces (ou tranches) sont en général
parcourus par un premier fluide participant à l'échange thermique. Le fluide circule
alors selon une direction parallèle aux plans des cloisons pleines constituant la
zone d'échange.
[0035] On fait circuler un second fluide dans les espaces (ou tranches) non subdivisés en
canaux séparés. Le fluide peut parcourir chacune de ces tranches de part en part en
empruntant les passages de communication constitués par les évidements qu'il rencontre,
les restes des parties pleines entourant les évidements constituant des ailettes ou
des chicanes. Dans ces tranches, le fluide circule dans une direction globale sensiblement
perpendiculaire aux pans de cloison ajourés et parallèle aux cloisons pleines. Dans
ces conditions. les deux fluides circulent en courants croisés.
[0036] Les extrémités des espaces (ou tranches) parcourus par le second fluide situées sur
les faces de l'empilement destinées à l'entrée et à la sortie du premier fluide sont
obturées par exemple par des plaques terminales (telles que 11 et 12, figure 1) venant
s'emboîter sur le premier (et le dernier) treillis de l'empilement, ces plaques recouvrant
un espace sur deux, les espaces restant ouverts correspondant à l'entrée (ou a la
sortie) dudit premier fluide. Les ouvertures des tranches parcourues par le second
fluide sur les faces de l'empilement destinées à l'entrée et à la sortie dudit second
fluide se trouvent réalisées de facto par les évidements des cloisons ajourées constituant
lesdites faces. Par ailleurs, les parois des canaux extrêmes de chaque espace (on
tranche) parcouru par le premier fluide, aboutissant sur les faces de l'empilement
destinées à l'entrée et à la sortie du second fluide se trouvent obturées de facto
par les parties pleines des cloisons ajourées dont la superposition constitue lesdites
faces. Enfin, les deux faces extrêmes de l'empilement par lesquelles n'entre ou ne
sort aucun des deux fluides, sont elles-mêmes obturées de facto par la continuité
des cloisons formées par la superposition des cloisons pleines extrêmes des divers
treillis de l'empilement.
[0037] La structure d'échangeur de chaleur telle qu'elle a été décrite dans ce qui précède
peut constituer le corps d'échange d'un échangeur destiné à la circulation des deux
fluides en courants croisés, l'un des fluides, par exemple des fumées, parcourant
les canaux séparés du haut vers le bas ou du bas vers le haut et l'autre fluide, par
exemple de l'air à réchauffer, circulant alors d'une face latérale vers la face opposée.
Dans ce cas, les moyens pour l'amenée et le départ des fluides peuvent consister en
des moyens usuels, en particulier en des conduits cylindriques que l'on raccorde de
façon appropriée sur les faces du corps d'échange par lesquelles doit entrer (ou sortir)
chacun des fluides concernés. Ces moyens n'ont pas été illustrés sur la figure 1.
[0038] Un second mode de réalisation de la première structure d'échange thermique selon
l'invention décrite ci-dessus, peut consister essentiellement, comme le premier mode
décrit, en un empilement de treillis (ou grilles) encastrables les uns au-dessus des
autres, et formés chacun de deux séries de cloisons entrecroisées. Mais, à la différence
du premier mode de réalisation décrit, les deux séries de cloisons entrecroisées formant
chacunes des treillis sont constituées, toutes deux, de cloisons pleines. La description
de ce second mode de réalisation sera donc analogue à celle du premier, à condition
de remplacer les cloisons «ajourées» par des cloisons «pleines».
[0039] Ce second mode de réalisation est décrit ci-après en liaison avec les figures 5,
6A et 6B, où la figure 5 montre en perspective deux treillis de types différents.
[0040] Les figures 6A et 6B montrent des dispositions possibles pour les canaux parcourus
par les deux fluides.
[0041] La structure considérée est constituée par empilement alterné d'un nombre quelconque
de treillis tels que 13 et 14. L'encastrement de ces treillis s'effectue de la même
manière que pour le premier mode de réalisation décrit: on fait correspondre les parties
en saillie (ou en creux) d'un treillis par exemple du premier type (tel que 13) avec
les parties en creux (ou en saillie) d'un treillis du second type (tel que 14) situé
au-dessous ou au-dessus dudit treillis du premier type.
[0042] En raison du fait que toutes les cloisons constituant les treillis (du premier ou
du deuxième type) encastrés les uns au-dessus des autres, sont des cloisons pleines,
dans l'empilement de treillis constituant la structure considérée, on ne distinguera
plus les espaces (ou tranches) divisés en canaux séparés et les espaces (ou tranches)
non subdivisés en canaux séparés mais comportant des voies de passage que sont les
évidements des cloisons ajourées. Dans le présent mode de réalisation, l'empilementdes
treillis constitués uniquement de cloisons pleines, ne comprendra que des canaux,
tous séparés les uns des autres par les cloisons pleines résultant de la superposition
des parties pleines des cloisons homologues.
[0043] Cette structure peut constituer le corps d'un échangeur de chaleur dans lequel par
exemple deux fluides circulent en courants parallèles (en co-courants ou à contre-courant).
[0044] La répartition des canaux destinés à la circulation du premier fluide et de ceux
destinés à la circulation du second fluide peut être choisie de telle manière que,
à l'exception des canaux jouxtant les parois extérieures de la zone d'échange, chaque
canal A parcouru par l'un des deux fluides soit contigu à au moins deux canaux B parcourus
par l'autre fluide. Des exemples de telles distributions sont données sur les figures
6A et 6B.
[0045] Lorsque la structure d'échange thermique constituée de canaux parallèles telle que
décrite ci-dessus présente la répartition des circulations de fluides représentée
à la figure 6A, un aspect particulièrement avantageux de l'invention consiste à faire
déboucher la zone d'échange à chacune de ses extrémités sur des têtes d'amenée et
de départ des fluides conçues chacune de façon analogue au premier mode de réalisation
décrit précédemment (circulation à courants croisés).
[0046] Ce mode particulier de réalisation d'un échangeur de chaleur de l'invention est décrit
plus en détail ci-après en liaison avec les figures 7, 8A, 8B et 8C, où la figure
7 représente en perspective un échangeur de chaleur formé d'un corps central et de
deux collecteurs à ses extrémités; et les figures 8A, 8B et 8C montrent schématiquement
plusieurs dispositions relatives possibles pour le corps central et les deux collecteurs.
Tel que représenté sur la figure 7, le dispositif d'échange de chaleur 15 comprend
un corps central 16 et deux collecteurs 17 et 18.
[0047] Le corps central 16 se présente sous la forme d'un parallélépipède à base rectangulaire
ou carrée formé, par l'empilement des treillis qui le constituent, d'un nombre déterminé
de rangées de canaux de section en forme de parallèlo- gramme (par exemple losange,
rectangle ou carré), chaque rangée comprenant un nombre déterminé de canaux.
[0048] Les collecteurs 17 et 18 sont constitués chacun d'un empilement de plusieurs treillis
analogues à ceux de la figure 1, qui comportent des cloisons pleines et des cloisons
ajourées entrecroisées. Les cloisons ajourées comportent des évidements ménagés alternativement
une fois sur deux dans les parties desdites cloisons de la seconde série comprises
entre deux échancrures de la première série avec lesquelles elles forment un angle
dièdre. Un second fluide peut, par exemple, être amené suivant la direction des flèches
19, à travers les évidements des cloisons ajourées affleurant sur la face considérée,
das des espaces (ou tranches) traversant le collecteur 17. Ces espaces sont obturés
sur la face supérieure 23 du collecteur 17 par des plaques telles que 11 (sur la figure
1) qui s'emboitent sur le treillis supérieur, les espaces restant ouverts correspondant
aux rangées de canaux par lesquels le premier fluide sort suivant la flèche 22. Les
espaces parcourus par ledit second fluide sont également obturés sur la face du collecteur
17 opposée à la face d'entrée, par substitution d'une cloison pleine à la cloisons
ajourée extrême de chacun des treillis dont l'empilement constitue ledit collecteur
17, la superposition de ces cloisons pleines constituant une paroi continue 25 (non
visible sur la figure 7). Les espaces parcourus par ledit second fluide sont, à la
jonction du collecteur 17 avec le corps central 16, en communication avec les rangées
de canaux correspondantes, les plaques telles que 12 (représentées à la figure 1)
étant, dans le cas présent, bien entendu omises. Les rangées de canaux du collecteur
17, par lesquels le second fluide sort, sont en communication avec les rangées de
canaux homologues du corps central 16.
[0049] Le collecteur 18 situé par exemple au bas du corps central 16 peut être décrit de
façon analogue. Le second fluide sort par exemple suivant la direction des flèches
20, à travers les évidements des cloisons ajourées affleurent sur la face considérée,
hors des espaces (ou tranches) traversant le collecteur 18 et séparés les uns des
autres par des rangées de canaux par lesquels entre le premier fluide suivant la direction
des flèches 21. Lesdits espaces (ou tranches) sont obturés sur la face inférieure
24 du collecteur 18 par des plaques analogues aux plaques 12 (figure 1), qui s'emboitent
sur le treillis inférieur du collecteur 18, les espaces restant ouverts sur cette
face correspondant aux rangées de canaux par lesquels entre ledit premier fluide.
Les espaces parcourus par ledit second fluide sont également obturés sur la face du
collecteur 18 opposée à la face de sortie, par substitution d'une cloison pleine à
la cloison ajourée extrême de chacun des treillis dont l'empilement constitue le collecteur
18, la superposition de ces cloisons pleines constituant une paroi continue 26. Les
espaces parcourus par ledit second fluide sont, à la jonction du collecteur 18 avec
le corps central 16, en communication avec les rangées de canaux correspondantes,
les plaques telles que 11 (représentées à la figure 1) étant, dans le cas présent,
bien entendu omises. Les rangées de canaux du collecteur 18, par lesquels le premier
fluide entre, sont en communication avec les rangées de canaux homologues du corps
central 16.
[0050] La circulation des deux fluides dans le dispositif représenté à la figure 7 se fait
donc à contre-courant dans le corps central 16. Une circulation des fluides en co-courants
peut être tout aussi bien envisagée.
[0051] Par ailleurs, la disposition relative des faces des collecteurs 17 et 18, par lesquelles
entre ou sort le premier fluide, peut être variée, comme indiqué sur les schémas des
figures 8A, 8B et 8C.
[0052] Il est également possible dans l'invention d'associer deux ou plusieurs dispositifs
analogues à l'échangeur 15 décrit ci-dessus.
[0053] Les échangeurs peuvent être associés en série de manière à allonger le parcours suivi
par l'un des fluides ou par les deux fluides.
[0054] On peut également envisager dans l'invention que la zone d'échange thermique du dispositif
soit essentiellement constituée par l'empilement de treillis identiques, correspondant,
du point de vue de leur géométrie globale, à la superposition de deux treillis de
types différents tels qu'ils ont été définis dans la description qui précède. Ces
treillis, de type unique, constitués d'un entrecroisement de cloisons sont tels que
les bords supérieurs des cloisons d'une des séries sont en saillie sur la face supérieure
du treillis et les bords supérieurs de ces mêmes cloisons sont en retrait sur la face
inférieure du treillis, étant entendu en outre que l'émergence des bords supérieurs
(en saillie) des cloisons de la première série par rapport aux bords supérieurs des
cloisons de la seconde série est égale à l'enfoncement des bords inférieurs (en retrait)
des mêmes cloisons de la première série par rapport aux bords inférieurs des cloisons
de la seconde série.
[0055] Les cloisons de l'une des séries sont pleines et celles de l'autre série peuvent
être pleines (circulation des fluides à courant parallèles) ou ajourées par exemple
un pan sur deux (circulation des fluides à courant croisés).
[0056] Les figures 2, 3 et 4A à 4D peuvent représenter ce mode de réalisation du dispositif
de l'invention (dans la version correspondant à un échange entre fluides circulant
à courants croisés), si l'on considère que chaque figure est une vue non plus de la
superposition de deux treillis de types différents mais d'un treillis unique. Dans
cette perspective, il convient de faire abstraction des solutions de continuité (traits
horizontaux) entre la partie supérieure et la partie inférieure des treillis ainsi
représentés.
[0057] Une seconde structure d'échange thermique selon l'invention est réalisée par empilement
de treillis identiques formés par entrecroisement de cloisons pleines 27 d'une première
série, parallèles entre elles, avec des cloisons 28 d'une seconde série, pleines ou
ajourées, parallèles entre elles. La figure 9 représente en perspective un exemple
d'un tel type de treillis et les figures 9A et 9B montrent en coupe selon les plans
A et B respectivement les cloisons de deux treillis du même type en position d'assemblage.
[0058] Cette seconde structure d'échange thermique consiste en un empilement de treillis
constitués de cloisons entrecroisées, assemblés les uns au-dessus des autres par enfourchement
mutuel de chaque cloison d'une première série (telle que 27, figure 9) d'un treillis
par les cloisons d'une seconde série (telle que 28, figure 9) d'un autre treillis.
Les cloisons des deux séries de chaque treillis, comportent sur leurs bords situés
dans les plans des faces externes du treillis des échancrures (respectivement 30 et
31), destinées, les unes (les échancrures 30 du bord inférieur des cloisons parallèles
entre elles de la première série), à assurer l'assemblage par enfourchement mutuel
avec les échancrures 31 du bord supérieur des cloisons parallèles entre elles de la
seconde série du treillis situé au-dessous, les autres (les échancrures supérieures
31) destinées à assurer l'assemblage des treillis par enfourchement mutuel avec les
échancrures 30 du bord inférieur des cloisons du treillis situé au-dessus. Les plans
des cloisons de la première série coupent les plans des cloisons de la seconde série,
au niveau de leurs échancrures respectives, en formant des angles dièdres d'arrête
verticale (si l'on considère un empilement dans lequel les cloisons sont dans des
plans verticaux), ces angles dièdres égaux entre eux sont de préférence de 90° (l'entrecroisement
des séries de cloisons se fait à angle droit).
[0059] Les échancrures d'un même bord des cloisons de la première série ont la même profondeur
et la même largeur, ladite largeur étant égale ou substantiellement égale à l'épaisseur
des cloisons de la seconde série.
[0060] Dans cette seconde structure d'échange thermique selon l'invention, les cloisons
de la première série (telles que 27) et les cloisons de la seconde série (telles que
28) ont toutes la même hauteur h.
[0061] Par ailleurs, si l'on désigne par p, et p
2 les profondeurs respectives des échancrures 30 et 31 des cloisons 27 et 28 de la
figure 9, par x, la distance du fond des échancrures 30 des cloisons 27 au bord le
plus proche des cloisons 28 et par x
2 la distance du fond des échancrures 31 des cloisons 28 au bord le plus proche des
échancrures des cloisons 27, l'assemblage jointif des treillis les uns sur les autres
suppose que soient satisfaites les relations:


avec

[0062] Ainsi, si Ion choisit, par exemple, pour les cloisons des deux séries une hauteur
h commune de 40 mm, on pourra donner aux cotes p
i, p
2, X
1 et x
2 les valeurs indiquées, à titre d'exemple, dans le tableau suivant:

[0063] On peut assembler les uns au-dessus des autres un nombre quelconque de treillis,
pouvant aller, par exemple, de quelques dizaines à plusieurs centaines.
[0064] Les cloisons de la première série, (telles que 27) sont des cloisons dites «pleines»,
c'est-à-dire ne comportant que les échancrures nécessaires à leur assemblage avec
les cloisons de la seconde série du treillis situé immédiatement au-dessus ou au-dessous.
Les cloisons de la seconde série (telles que 28) peuvent être «pleines», comme les
cloisons 27 ci-dessus de la première série, ou «ajourées», c'est-à-dire comportant
des évidements aménagés alternativement dans une sur deux des parties pleines délimités
par deux cloisons consécutives de la première série avec lesquelles elles forment
un angle dièdre.
[0065] Dans le premier cas (cloisons 28 pleines), la structure d'échange thermique réalisée
par l'assemblage des différents treillis est constituée uniquement de canaux tubulaires
verticaux, de section en forme de parallèlograme (par exemple losange, rectangle,
ou carré), comme déjà décrit plus haut en relation avec la figure 5. Ces canaux peuvent
être alimentés par les fluides participant à l'échange selon la répartition représentée
à la figure 6A ou 6B, la circulation des deux fluides pouvant se faire en co-courant
ou à contre-courant.
[0066] Dans le second cas (cloisons 28 ajourées), la structure réalisée comprend des rangées
de canaux séparés, alternant avec des espaces (ou tranches) dans lesquels les différents
canaux de la même rangée communiquant entre eux par les évidements pratiqués dans
les cloisons dites «ajourées». Une telle structure, équivalente à celle représentée
à la figure 1, permet de réaliser des échanges thermiques entre fluides circulant
à courants croisés.
[0067] Les treillis constituant les différentes structures d'échange thermique selon l'invention
peuvent être réalisés en divers matériaux bons ou moyens conducteurs de la chaleur,
selon les températures des fluides mis en jeu dans l'échange thermique.
[0068] Le matériau peut consister en un matériau thermoplastique tel que du polypropylène,
éventuellement chargé, pour des températures inférieures à 100°C, du polyfluorure
de vinylidène, pour des températures allant par exemple de 100 à 140°C, ou encore
un copolymère éthylène-tétra-fluoro- éthylène chargé, pour des températures allant,
par exemple, de 140 à 190 °C.
[0069] Les treillis peuvent être également constitués de plastiques thermodurcissables,
tels que, par exemple des polyesters ou des résines époxydes.
[0070] Le matériau peut également consister en un métal, un alliage de métaux, du verre,
du ciment ou de la céramique. Il peut encore consister en un matériau composite tel
que, par exemple, une matière plastique chargée de produits pulvérents, granulaires,
filamentaires, tissés ou non tissés, lesdits produits ou charges pouvant consister
eux- mêmes en métaux, alliages, carbone amorphe, graphite, verre, céramique ou encore
sels minéraux.
[0071] Un mode de réalisation avantageux des treillis peut consister en une opération de
moulage ou d'injection du matériau choisi, en particulier lorsque ledit matériau est
un alliage léger ou un matériau thermoplastique ou thermodurcissable.
[0072] On peut aussi réaliser les treillis par frittage de matériaux pulvérulents (métaux,
céramique...).
[0073] En ce qui concerne l'assemblage des dispositifs d'échange thermique ayant les structures
décrites dans l'invention, les treillis peuvent être assemblés par simple encastrement
mécanique de leurs cloisons; ils peuvent aussi être consolidés ou rendus plus étanches
par brasage, étamage, soudure ou collage.
[0074] Les dimensions des dispositifs de l'invention peuvent être très variées: les cloisons
peuvent avoir une longueur de quelques centimètres à plusieurs mètres et une hauteur
de quelques millimètres à plusieurs centimètres, par exemple, On peut utiliser pour
chaque série un nombre de cloisons variable, par exemple d'une dizaine à plusieurs
centaines, et empiler un nombre de treillis variable lui aussi d'une dizaine à plusieurs
centaines.
[0075] La surface d'échange par unité de volume des dispositifs selon l'invention peut être
élevée. Des valeurs moyennes de cette surface sont au voisinage de 150 à 200 m
2 par
m3.
[0076] Enfin, suivant le matériau constitutif de l'échangeur de l'invention sa surface massique
peut se situer aux alentours de 6 à 7 dm
2/kg pour de l'acier et aux alentours de 40 à 50 dm
2/kg pour une matière plastique.
1. Dispositif d'échange thermique comportant au moins une zone dans laquelle circulent
au moins deux fluides en relation d'échange thermique et des moyens pour l'amenée
et le départ desdits fluides, ladite zone de structure modulaire étant essentiellement
constituée par un empilement de treillis assemblés de façon jointive et constitués
chacun de deux séries de cloisons entrecroisées, ledit empilement de treillis créant
des espaces pour la circulation desdits fluides, chaque treillis constituant un module
étant en outre conçu de telle manière que, sur chacune de ses faces, les bords des
cloisons d'une des deux séries sont, sur au moins une partie de leur longueur en saillie
par rapport au plan formé par les bords, au moins en partie en retrait, des cloisons
de l'autre série, l'empilement des treillis étant réalisé en amenant en regard les
bords en saillie d'une série de cloisons sur une des faces d'un treillis quelconque
de l'empilement avec les bords en retrait de la série correspondante de cloisons sur
la face opposée du treillis adjacent, la hauteur d'émergence desdits bords en saillie
et la profondeur d'enfoncement desdits bords en retrait venant en regard dans l'empilement
des treillis, étant égales entre elles, ledit dispositif étant caractérisé en ce que
chaque treillis est formé d'une seule pièce.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque treillis est
réalisé en une seule pièce par moulage d'un matériau solidifiable.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit matériau est un
matériau thermoplastique ou un alliage léger, qui est moulé par injection.
4. Procédé de fabrication selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit matériau
est un matériau thermodurcissable, qui est moulé par coulée.
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ladite zone
est constituée par l'empilement alterné de treillis de deux types différents, les
treillis du premier type (1) étant tels que les bords inférieurs des cloisons (3)
de la première série sont en saillie sur la face inférieure desdits treillis (1) et
les bords supérieurs des cloisons (4) de la seconde série sont en saillie sur la face
supérieure desdits treillis (1), les treillis du second type (2) étant tels que les
bords supérieurs des cloisons (5) de la première série sont en retrait sur la face
supérieure desdits treillis (2) et les bords inférieurs des cloisons (6) de la seconde
série sont en retrait sur la face inférieure desdits treillis (2), l'émergence (e2) des bords inférieurs en saillie des cloisons (3) de la première série des treillis
du premier type (1) étant égale à l'enfoncement (e3) des bords supérieurs en retrait des cloisons (5) de la première série des treillis
du second type (2), et l'émergence (ei) des bords supérieurs en saillie des cloisons (4) de la seconde série des treillis
du premier type (1) étant égale à l'enfoncement (e4) des bords inférieurs en retrait
des cloisons (6) de la seconde série des treillis du second type (2).
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que les cloisons (3) et
(5) de première série des treillis du premier type (1) et des treillis du second type
(2) sont pleines et les cloisons (4) et (6) de seconde série des treillis du premier
type (1) et des treillis du second type (2) sont ajourées par des évidements alternant
avec des parties pleines, la superposition des cloisons pleines, la superposition
des cloisons pleines (3) et (5) d'une part et des parties pleines des cloisons ajourées
(4) et (6) d'autre part, forment des rangées de canaux, séparés entre eux par les
partiess pleines des cloisons ajourées (4) et (6), lesdites rangées de canaux pouvant
être parcourues par un premier fluide, et la superposition des cloisons pleines (3)
et (5) d'une part et des parties ajourées des cloisons ajourées (4) et (6) d'autre
part formant des espaces dans lesquels les canaux communiquent entre eux par les évidements
ménagés dans les cloisons ajourées (4) et (6), lesdits espaces pouvant être parcourus
par un second fluide, lesdits fluides circulant à courants croisés.
7. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que les cloisons (3) et
(5) de première série et de seconde série (4) et (6) des treillis du premier type
(1) et des treillis du second type (2) sont pleines, l'empilement des treillis formant
alors des canaux tous séparés les uns des autres, certains desdits canaux pouvant
être parcourus par un premier fluide, les autres canaux pouvant être parcourus par
un second fluide, lesdits fluides circulant en courants parallèles.
8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ladite zone
est constituée par l'empilement de treillis identiques formés de deux séries de cloisons
entrecroisées, lesdits treillis étant tels que les bords supérieurs des cloisons d'une
des deux séries sont en saillie sur la face supérieure desdits treillis et les bords
inférieurs des cloisons de l'autre série sont en retrait sur la face inférieure desdits
treillis, l'émergence des bords supérieurs des cloisons de la première série par rapport
aux bords supérieurs des cloisons de la seconde série étant égale à l'enfoncement
des bords inférieurs des cloisons de la première série par rapport aux bords inférieurs
des cloisons de la seconde série.
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que les cloisons de la première
série sont des cloisons pleines et les cloisons de la seconde série sont des cloisons
ajourées, comportant des évidements alternant avec des parties pleines, la superposition
des cloisons pleines d'une part et des parties pleines des cloisons ajourées d'autre
part formant des rangées de canaux, séparés entre eux par les parties pleines des
cloisons ajourées, lesdites rangées de canaux pouvant être parcourues par un premier
fluide, et la superposition des cloisons pleines d'une part et des parties ajourées
des cloisons ajourées d'autre part formant des espaces dans lesquels les canaux communiquent
entre eux par les évidements ménagés dans les cloisons ajourées, lesdits espaces pouvant
être parcourus par un second fluide, lesdits fluide-circulant à courants croisés.
10. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que les cloisons des deux
séries sont des cloisons pleines, l'entrecroisement de séries desdites cloisons formant
alors des canaux, tous séparés les uns des autres, certains desdits canaux pouvant
être parcourus par un premier fluide, les autres canaux pouvant être parcourus par
un second fluide, lesdits fluides circulant en courants parallèles.
11. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ladite
zone est constituée par l'empilement de treillis identiques formés de deux séries
de cloisons entrecroisées de même hauteur h, comportant des échancrures (30 et 31
respectivement), chaque cloison d'une première série (27) ayant des échancrures de
profondeur (pi) dont le fond est situé à une distance X1 au-dessous du bord d'une cloison (28) de la seconde série et chaque cloison de la
seconde série (28) ayant des échancrures de profondeur (p2) dont le fond est situé à une distance x2 au-dessus du bord d'une cloison (27) de la première série, de façon que
12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que les cloisons (27)
de la première série sont des cloisons pleines et les cloisons (28) de la seconde
série sont des cloisons ajourées comportant des évidements (33) alternant avec des
parties pleines desdites cloisons, la superposition des cloisons pleines (27) d'une
part et des parties pleines des cloisons ajourées (28) d'autre part formant des rangées
de canaux de section rectangulaire ou carrée, séparés entre eux par les parties pleines
de cloisons ajourées (28) lesdites rangées de canaux pouvant être parcourues par un
premier fluide, et la superposition des cloisons pleines (27) d'une part et des parties
ajourées des cloisons ajourées (28) d'autre part formant des espaces dans lesquels
les canaux communiquent entre eux par les évidements (33) ménagés dans les cloisons
ajourées (28), lesdits espaces pouvant être parcourus par un second fluide, lesdits
fluides circulant à courants croisés.
13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que les cloisons (27)
et (28) des deux séries sont des cloisons pleines, l'entrecroisement de séries desdites
cloisons formant alors des canaux séparés les uns des autres, certains desdits canaux
pouvant être parcourus par un premier fluide, les autres canaux pouvant être parcourus
par un second fluide, lesdits fluides circulant en courants parallèles.
14. Dispositif d'échange thermique selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé
en ce qu'il comprend un corps central (16), dans lequel les deux fluides circulent
en courants parallèles, ledit corps central étant relié, par encastrement à chacune
de ses extrémités, avec une zone d'échange à courants croisés, adaptée pour servir
à l'amenée et au départ desdits fluides.
1. A heat exchange device comprising at least one zone for the circulation of at least
two fluids in heat exchange relationship and input and output means for these fluids,
said zone of modular structure being essentially formed of a stacking of lattices
jointly assembled and each formed of two series of intercrossed walls, said stacking
of lattices forming espaces for the circulation of said fluids, each lattice, which
constitutes a module, further being so designed that, on each face thereof, the edges
of the walls of one of the two series are, at least over a portion of their length,
protruding from the plane formed by the edges, et least partly recessed, of the walls
of the other series, the lattice stacking being achieved by registering the protruding
edges of a series of walls of one face of any lattice of the stacking with the recessed
edges of the corresponding wall series on the opposite face of the adjacent lattice,
the protrusion height of said protuding edges and the recess depth of said recessed
edges registering in the lattice stacking being equal, said device being characterized
in that each lattice is formed in one piece.
2. A device according to claim 1, characterized in that each lattice is made in one
piece by moulding of a solidifiable material.
3. A device according to claim 2, characterized in that said material is a thermoplastic
material or a light alloy, moulded by injection.
4. A device according to claim 2, characterized in that said material is a thermosetting
material, moulded by casting.
5. A device according to one of claims 1 to 4, characterized in that said zone is
formed by alternate stacking of lattices of two different types, the lattices of a
first type (1) being such that the lower edges of the walls (3) of the first series
protrude from the lower face of said lattices (1) and the upper edges of the walls
(4) of the second series protrude from the upper face of said lattices (1), the lattices
of the second type (2) being such that the upper edges of the walls (5) of the first
series are recessed from the upper face of said lattices (2) and the lower edges of
the walls (6) of the second series are recessed from the lower face of said lattices
(2), the protrusion height (e2) of the lower edges of the walls (3) of the first series of lattices of the first
type (1) being equal to the depth (e3) of the recess of upper edges of walls (5) of the first series of lattices of the
second type (2) and the protrusion height (ei) of the upper edges of walls (4) of the second series of lattices of the first type
(1) being equal to the depth (e4) of the recess of the lower edges of walls (6) of the second series of lattices of
the second type (2).
6. A device according to claim 5, characterized in that the walls (3) and (5) respectively
of the first lattice series of the first type (1) and of the lattices of the second
type (2) are solid and the walls (4) and (6) of the second series (2) of the lattices
of the first type (1) and of the lattices of the second type (2) are provided with
recesses alternating with solid parts, the superposition of the solid walls (3) and
(5), on the one hand, and of the solid parts of the recessed walls (4) and (6), on
the other hand, forming rows of channels separated from one another by solid parts
of the recessed walls (4) and (6), said rows of channels being used for circulating
therethrough a first fluid, and the superposition of the solid walls (3) and (5) on
the one hand, and of the recessed parts of the recessed walls (4) and (6) on the other
hand, forming spaces wherein the channels intercommunicate through recesses provided
in the recessed walls (4) and (6), said spaces being used for the circulation of a
second fluid, said fluids circulating cross-currently.
7. A device according to claim 5, characterized in that the walls (3) and (5) of the
first series and (4) and (6) of the second series, respectively of the lattices of
the first type (1) and of the lattices of the second type (2) are solid, the lattice
stacking then resulting in the formation of separate channels, some of which are used
for the circulation of a first fluid and the others for the circulation of a second
fluid, these fluids circulating in parallel currents.
8. A device according to one of claims 1 to 4, characterized in that said zone is
formed by stacking identical lattices consisting of two series of intercrossed walls,
said lattices being such that the upper edges of the walls of one of the two series
protrude from the upper face of said lattices and the lower edges of the walls of
the other series are recessed from the lower face of said lattices, the protrusion
height of the upper edges of the walls of the first series with respect to the upper
edges of the walls of the second series being equal to the depth of the recess of
the lower edges of the walls of the first series with respect to the lower edges of
the walls of the second series.
9. A device according to claim 8, characterized in that the walls of the first series
are solid walls and the walls of the second series are recessed walls, comprising
recesses alternating with solid parts, the superposition of the solid walls, on the
one hand, and of the solid parts of the recessed walls on the other hand, forming
rows of channels, separated from one another by the solid parts of the recessed walls,
said rows of channels being used for the circulation of a first fluid, and the superposition
of the solid walls, on the one hand and of the recessed parts of the recessed walls,
on the other hand, forming spaces wherein the channels intercommunicate through the
recesses of the recessed walls, said spaces being used for the circulation of a second
fluid, said fluids circulating cross-currently.
10. A device according to claim 8, characterized in that the walls of the two series
are solid walls, the intercrossing of said walls series thus forming separate channels,
some of said channels being used for circulating a first fluid and the other channels
for circulating a second fluid, said fluids circulating in parallel currents.
11. A device according to one of claims 1 to 4, characterized in that said zone is
formed by stacking identical lattices of two series of intercrossed walls series of
same height h, comprising recesses (respectively 30 and 31), each wall (27) of a first
series having slots of depth (p
i) whose bottom is at a distance
X1 below the edge of a wall (28) of the second series and each wall of the second series
(28) having slots of depth (p
2) whose bottom is at a distance
X2 above the edge of a wall (27) of the first series, so that
12. A device according to claim 11, characterized in that the walls (27) of the first
series are solid walls and the walls (28) of the second series are recessed walls
whose recesses (33) alternate with the solid parts of said walls, the superposition
of the solid walls (27), on the one hand, and of the solid parts of the recessed walls
(28), on the other hand, forming rows of channels having a rectangular or square cross
section, separated from one another by the solid parts of the recessed walls (28),
said rows of channels being used for circulating a first fluid and the superposition
of solid walls (27), on the one hand, and of recessed parts of the recessed walls
(28), on the other hand, forming spaces wherein the channels intercommunicate through
the recesses (33) of the recessed walls (28), said spaces being used for the circulation
of a second fluid, said fluids circulating cross-currently.
13. A device according to claim 12, characterized in that the walls (27) and (28)
of the two series are solid walls, the intercrossing of said walls series thus forming
separate channels some of which are used to circulate a first fluid, the others to
circulate a second fluid, said fluids circulating in parallel currents.
14. A heat exchange device according to one of claims 1 to 4, characterized in that
it comprises a central body (16) wherein two fluids circulate in parallel currents,
said central body being connected, by fitting, at each end thereof, into a cross-
current heat exchange zone used for the input and output of said fluids.
1. Wärmeaustauscher mit wenigstens einer Zone, in welcher wenigstens zwei Fluide im
Wärmeaustausch zirkulieren und Einrichtungen zum Zuführen und Abführen dieser Fluide,
wobei die Zone modularen Aufbaus im wesentlichen gebildet wird durch eine Stapelung
von Gittern, die aneinander angrenzend zusammengefügt sind und je aus zwei Reihen
sich kreuzender Trennwände gebildet sind, wobei dieser Gitterstapel Räume für die
Zirkulation dieser Fluide bildet und jedes einen Modul bildende Gitter im übrigen
derart ausgelegt ist, dass auf jeder seiner Flächen die Ränder der Trennwände einer
der beiden Reihen auf wenigstens einen Teil ihrer Länge vorspringen gegenüber der
Ebene, welche durch die wenigstens zum Teil rückspringenden Ränder der Trennwände
der anderen Reihe gebildet ist, wobei der Gitterstapel hergestellt wird, indem man
die vorspringenden Ränder einer Reihe von Trennwänden auf einer der Flächen eines
beliebigen Gitters des Stapels mit den rückspringenden Rändern der entsprechenden
Reihe von Trennwänden auf der gegenüberliegenden Seite des benachbarten Gitters aneinander
heranführt, wobei die Austrittshöhe der vorspringenden Ränder und die Eintauchtiefe
dieser rückspringenden Ränder, die im Gitterstapel einander gegenüberzustehen kommen,
untereinander gleich sind, dadurch gekennzeichnet, dass jedes Gitter aus einem einzigen
Stück gebildet ist.
2. Vorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass jedes Gitter aus einem
einzigen Stück durch (Press)-formen eines verfestigbaren Materials hergestellt ist.
3. Vorrichtung nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass dieses Material ein thermoplastisches
Material oder eine Leichtmetallegierung, die spritzgegossen wird, ist.
4. Verfahren zur Herstellung nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass das material
ein hitzehärtbares Material ist, welches durch Vergiessen geformt wird.
5. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass diese
Zone gebildet wird durch einen abwechselnden Stapel aus Gittern zweier unterschiedlicher
Typen, wobei die Gitter des ersten Typs (1) derart sind, dass die unteren Ränder der
Trennwände (3) der ersten Reihe auf der Unterseite dieser Gitter (1) vorspringen und
die oberen Ränder der Trennwände (4) der zweiten Reihe vorspringen auf der Oberseite
dieser Gitter (1), wobei die Gitter des zweiten Typs (2) derart sind, dass die oberen
Ränder der Trennwände (5) der ersten Reihe rückspringend auf die Oberseite dieser
Gitter (2) und die unteren Ränder der Trennwände (6) der zweiten Reihe rückspringend
auf die Unterseite dieser Gitter (2) sind, wobei das Vorspringen (e2) der unteren
vorspringenden Ränder der Trennwände (3) der ersten Reihe der Gitter des ersten Typs
(1) gleich dem Rücksprung (e3) der oberen rückspringenden Ränder der Trennwände (5)
der ersten Reihe der Gitter des zweiten Typs (2) ist und das Vorspringen (e1) der oberen vorstehenden Ränder der Trennwände (4) der zweiten Reihe der Gitter des
ersten Typs (1) gleich dem Rückspringen (e4 der unteren rückversetzten Ränder der Trennwände (6) der zweiten Reihe der Gitter
des zweiten Typs (2) ist.
6. Vorrichtung nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass die Trennwände (3) und
(5) der ersten Reihe der Gitter des ersten Typs (1) und der Gitter des zweiten Typs
(2) vollwandig sind und die Trennwände (4) und (6) der zweiten Reihe der Gitter des
ersten Typs (1) und der Gitter des zweiten Typs (2) von Aussparungen durchbrochen
sind, die mit den vollwandigen Teilen abwechseln, wobei die Übereinanderanordnung
der vollwandigen Trennwände, die Übereinanderanordnung der vollwandigen Trennwände
(3) und (5) einerseits und der vollwandigen Teile der durchbrochenen Trennwände (4)
und (6) andererseits, Reihen von Kanälen bilden, die untereinander durch vollwandige
Teile der durchbrochenen Trennwände (4) und (6) getrennt sind, wobei diese Reihe von
Kanälen von einem ersten Fluid durchströmt werden können und die Übereinanderanordnung
der vollwandigen Trennwände (3) und (5) einerseits und der durchbrochenen Teile der
durchbrochenen Trennwände (4) und (6) andererseits Räume bilden, in welchen die Kanäle
untereinander über Aussparungen in Verbindung stehen, die in den durchbrochenen Trennwänden
(4) und (6) vorgesehen sind, wobei die Räume von einem zweiten Fluid durchströmt werden
können, und diese Fluide in Kreuzströmen zirkulieren.
7. Vorrichtung nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass die Trennwände (3) und
(5) der ersten Reihe und der zweiten Reihe (4) und (6) der Gitter des ersten Typs
(1) sowie der Gitter des zweiten Typs (2) vollwandig sind, wobei die Stapelung der
Gitter dann völlig voneinander getrennte Kanäle bildet und gewisse dieser Kanäle von
einem ersten Fluid durchströmbar sind und die anderen Kanäle von einem zweiten Fluid
durchströmbar sind, wobei die Fluide in parallelen Strömen zirkulieren.
8. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass diese
Zone gebildet wird durch den Stapel identischer Gitter, die aus zwei Reihen sich kreuzender
Trennwände gebildet sind, wobei diese Gitter derart sind, dass die oberen Ränder der
Trennwände einer der beiden Reihen auf=die Oberseite dieser Gitter vorspringend sind
und die unteren Ränder der Trennwände der anderen Reihe zurückspringend auf die Unterseite
dieser Gitter sind, wobei das Vorspringen der oberen Ränder der Trennwände der ersten
Reihe gegenüber den oberen Rändern der Trennwände der zweiten Reihe gleich dem Rückspringen
der unteren Ränder der Trennwände der ersten Reihe, bezogen auf die unteren Ränder
der Trennwände der zweiten Reihe, ist.
9. Vorrichtung nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, dass die Trennwände der ersten
Reihe volle Trennwände und die Trennwände der zweiten Reihe durchbrochene Trennwände
mit Ausnehmungen, die mit den vollen Teilen abwechseln, sind, wobei die Überlagerung
der vollen Trennwände einerseits und der vollen Teile der durchbrochenen Trennwände
andererseits, Reihen von Kanälen bilden, die untereinander durch die vollen Teile
der durchbrochenen Trennwände getrennt sind, wobei diese Reihen von Kanälen von einem
ersten Fluid durchströmt werden können und die Überlagerung der vollen Trennwände
einerseits und der durchbrochenen Teile der durchbrochenen Trennwände andererseits,
Räume bilden, in welchen die Kanäle untereinander über Ausnehmungen in Verbindung
stehen, die in den durchbrochenen Trennwänden ausgespart sind, wobei diese Räume von
einem zweiten Fluid durchströmt werden können und diese Fluide im Kreuzstrom zirkulieren.
10. Vorrichtung nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, dass die Trennwände der beiden
Reihen volle Trennwände sind und die Überkreuzung von Reihen dieser Trennwände dann
Kanäle bilden, welche sämtlich voneinander getrennt sind und gewisse dieser Kanäle
von einem ersten Fluid durchströmt werden können und die anderen Kanäle von einem
zweiten Fluid durchströmt werden können, wobei diese Fluide in Parallelströmen zirkulieren.
11. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass diese
Zone gebildet ist von dem Stapel identischer Gitter, die aus zwei Reihen von sich
kreuzenden Trennwänden der gleichen Höhe h gebildet sind und Ausschnitte (30 bzw.
31) tragen, wobei jede Trennwand einer ersten Reihe (27) Ausschnitte der Tiefe (pi) hat, deren Boden sich unter einer Entfernung xi unterhalb des Randes einer Trennwand (28) der zweiten Reihe befindet und jede Trennwand
der zweiten Reihe (28) Ausschnitte von einer Tiefe (p2) hat, deren Boden sich unter einer Entfernung x2 oberhalb des Randes einer Trennwand (27) der ersten Reihe derart befindet, dass
12. Vorrichtung nach Anspruch 11, dadurch gekennzeichnet, dass die Trennwände (27)
der ersten Reihe volle Trennwände sind und die Trennwände (28) der zweiten Reihe durchbrochene
Trennwände mit Aussparungen (33) sind, welche mit vollen Teilen dieser Trennwände
abwechseln, wobei die Überlagerung der vollen Trennwände (27) einerseits und der vollen
Teile der durchbrochenen Trennwände (28) andererseits, Reihenanordnungen von Kanälen
rechteckigen oder quadratischen Querschnitts bilden, die voneinander durch die vollen
Teile der durchbrochenen Trennwände (28) getrennt sind, wobei diese Reihen von Kanälen
von einem ersten Fluid durchzströmbar sind und die Übereinanderanordnung der vollen
Trennwände (27) einerseits und der durchbrochenen Teile der durchbrochenen Trennwände
(28) andererseits Räume bilden, in welchen die Kanäle untereinander über Ausnehmungen
(33) in Verbindung stehen, welche in den durchbrochenen Trennwänden (28) vorgesehen
sind, wobei diese Räume von einem zweiten Fluid durchströmt werden können und diese
Fluide in Kreuzströmen zirkulieren.
13. Vorrichtung nach Anspruch 12, dadurch gekennzeichnet, dass die Trennwände (27)
und (28) der beiden Reihen volle Trennwände sind und die Überkreuzung von Reihen dieser
Trennwände dann voneinander getrennte Kanäle bilden, wobei gewisse dieser Kanäle von
einem ersten Fluid durchströmbar sind und die anderen Kanäle von einem zweiten Fluid
durchströmt werden können, wobei diese Fluide in Parallelströmen zirkulieren.
14. Wärmeaustauschvorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet,
dass sie einen mittigen Körper (16) umfasst, in welchem die beiden Fluide in Parallelströmen
zirkulieren, wobei der mittige Körper durch Einbau unter Einstecken an jedem seiner
Enden mit einer Kreuzstromwärmeaustauschtzone verbunden ist, die so ausgebildet ist,
dass sie für Zufuhr und Abfuhr dieser Fluide dient.