[0001] La présente invention se rapporte à un appareil d'impression du type à transfert
d'image sans frappe, cet appareil comportant une bande souple pourvue d'une surface
d'enregistrement capable d'être magnétisée ou chargée électriquement.
[0002] On connaît déjà des machines imprimantes rapides qui, en réponse à des signaux reçus
provenant d'une unité de commande, impriment des caractères sur une bande ou sur une
feuille de papier en utilisant la technique dite d'impression sans frappe. Certaines
de ces machines imprimantes comportent un élément d'enregistrement souple constitué
par un ruban ou une courroie sans fin à la surface de laquelle on peut former, par
voie électrostatique ou magnétique, des zones sensibilisées, appelées également images
latentes, qui correspondent aux caractères ou images à imprimer. Ces images latentes
sont ensuite développées, c'est-à-dire rendues visibles, à l'aide d'un révélateur
qui, se présentant habituellement sous la forme d'un produit pulvérulent, est déposé
sur l'élément d'enregistrement, ce révélateur ne restant appliqué que sur les zones
sensibilisées de cet élément pour former une image de poudre. Après quoi, cet élément
d'enregistrement est amené au contact d'un support d'impression, par exemple d'une
faille de papier, afin ce permettre aux particules de révélateur qui se trouvent sur
les zones sensibilisées d'être transférées sur ce support d'impressiion pour y être
définitivement fixées.
[0003] Des machines imprimantes de ce type ont été décrites et illustrées dans plusieurs
brevets, notamment dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique N° 3 076 393,3 142 840,3
3 161 544 et 3 254 626, et dans les brevets français N° 1 513 779 et 2 209 322. L'élément
d'enregistrement souple qui équipe ces machines est monté sur des rouleaux ou des
poulies qui l'entraînement suivant un trajet fermé au cours duquel il passe, successivement,
devant un dispositif d'enregistrement des images latentes, devant un dispositif applicateur
qui dépose des particules de révélateur sur ces images latentes, devant un dispositif
de transfert, qui réalise le transfert de ces particules de révélateur sur un support
d'impression et enfin devant un dispositif d'effacement qui assure l'effacement des
images qui sont passées devant le dispositif de transfert.
[0004] Les machines imprimantes de ce type se répartissent essentiellement en deux catégories
différentes. C'est ainsi que, dans une première catégorie de machines auxquelles appartiennent
les machines imprimantes décrites dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique précités
N° 3 161 544 et 3 142 840, le support d'impression, constitué par une longue bande
de papier, reste constamment appliqué contre l'élément d'enregistrement souple. Etant
donné que dans les machines de cette première catégorie, cet élément d'enregistrement
souple et cette bande de papier sont entraînés simultanément en déplacement de façon
continue à une vitesse assez élevée, c'est-à-dire au moins égale à quelques dizaines
de centimètres à la seconde, ces machines sont capables, lorsqu'elles reçoivent des
données à imprimer envoyées de manière pratiquement continue par une unité de commande,
d'imprimer de longues bandes de papier à une haute cadence d'impression, cette cadence
dépassant en effet, habituellement, 3000 lignes de caractères à la minute. Toutefois,
l'utilisation des machines imprimantes de cette catégorie pour réaliser l'impression
de données envoyées par intermittence par une unité de commande n'est pas envisageable
du fait que, la bande de papier étant entraînée sans interruption à la même vitesse
que l'élément d'enregistrement souple, la quantité de papier qui passerait alors sous
le dispositif de transfert serait hors de proportion avec celle qui serait réellement
nécessaire à cette impression. C'est pourquoi, afin de limiter à une valeur raisonnable
la quantité de papier nécessaire à l'impression de données envoyées de façon intermittente
par une unité de commande, on a réalisé une deuxième catégorie de machines imprimantes
qui ont été décrites par exemple dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique précité
N° 3 076 393 ainsi que dans les brevets français précités N° 1 513 779 et 2 209 322,
et dans lesquelles le support d'impression qui, au cours de son déplacement traverse
un dispositif de transfert dans lequel il se trouve à proximité de l'élément d'enregistrement
souple, est normalement maintenu hors du contact de cet élément et n'est momentanément
appliqué sur celui-ci que lorsque la portion de cet élément qui est revêtue de particules
de révélateur destinées à être transférées sur ce support d'impression, est arrivée
dans le dispositif de transfert. La mise en contact momentanée du support d'impression
et de l'élément d'enregistrement souple est réalisée par une plaque de pression qui,
commandée par un mécanisme à came ou par des électroaimants, applique pendant un bref
instant le support d'impression contre l'élément d'enregistrement, ce dernier reposant
sur une plaque ou une pièce d'appui fixe solidaire de la machine imprimante. Afin
que les particules de révélateur qui ont été déposées sur l'élément d'enregistrement
souple soient transférées en totalité sur le support d'impression et que ce transfert
s'effectue avec tout le soin nécessaire à l'obtention d'une bonne qualité d'impression,
il est indispensable, non seulement que ce support et cet élément soient complètement
immobilisés au moment où ils sont amenés en contact l'un avec l'autre, mais encore
que la plaque de pression soit montée de manière à-ne pas vibrer au moment où elle
assure la mise en contact du support d'impression avec l'élément d'enregistrement.
Pour parvenir à ce résultat, il est donc nécessaire de munir ces machines imprimantes
de deuxième catégorie, d'une part de dispositifs d'embrayage et de freinage suffisamment
efficaces pour communiquer des accélérations et décélérations rapides à l'élément
d'enregistrement, d'autre part de dispositifs d'amortissement capables d'amortir très
rapidement les vibrations engendrées par les chocs répétés de la plaque de pression
sur la plaque d'appui. En outre, ces machines imprimantes exigent que des marques
de repérage soient enregistrées sur l'élément d'enregistrement, ces marques provoquant,
lorsqu'elles passent à proximité d'un organe de détection, le freinage puis l'immobilisation
de l'élément d'enregistrement au moment précis où les données à imprimer enregistrées
sur celui-ci arrivent au niveau du dispositif de transfert. Par ailleurs, dans le
cas où l'élément d'enregistrement souple est fabriqué à partir d'une bande métallique
très mince dont les deux extrémités sont, après flexion de la bande, rapprochées puis
soudées entre elles pour constituer une bande sans fin, il est indispensable de prévoir,
dans la machine, un dispositif de détection qui provoque l'arrêt de l'enregistrement
des informations sur la bande pendant tout le temps où cette zone de soudure défile
devant le dispositif d'enregistrement. On sait en effet par expérience qu'il est pratiquement
impossible de former dans cette zone de soudure des images latentes de caractères
dont les contours sont parfaitement définis. Il en résulte que ces machines imprimantes,
qui réalisent l'impression de données à une cadence inférieure à celle des machines
de première catégorie, se révèlent finalement complexes et coûteuses.
[0005] Bien que l'on ait pu satisfaire la plupart des exigences mentionnées ci-dessus, on
n'a pas réussi cependant à éliminer les vibrations qui se produisent dans l'élément
d'enregistrement souple, soit par suite de l'action de frappe répétée de la plaque
de pression sur la plaque d'appui, soit du fait du déplacement saccadé de cet élément
d'enregistrement. Il est très difficile, dans ces conditions, d'obtenir une bonne
qualité d'impression. En outre, dans ces machines, l'élement d'enregistrement, qui
est entraîné de façon intermittente, est soumis, lors des accélérations et décélérations
brutales, à des frictions importantes occasionnées par les poulies ou les rouleaux
sur lesquels il est monté. Il en résulte alors une usure très rapide qui oblige l'opérateur,
dans le cas d'une utilisation normale de la machine, à remplacer très souvent cet
élément d'enregistrement, ce remplacement devant en effet, être réalisé pratiquement
tous les deux jours.
[0006] La présente invention propose un appareil d'impression sans frappe qui, bien que
réalisant l'impression de données à une cadence voisine de celle des machines imprimantes
de deuxième catégorie mentionnées ci-dessus, remédie à ces inconvénients. En effet,
non seulement l'élément d'enregistrement souple qui équipe cet appareil n'est pas
soumis, au cours de son fonctionnement, à des vibrations susceptibles de nuire à une
bonne qualité d'impression, mais sa disposition particulière, à l'intérieur de l'appareil,
le met à l'abri d'une usure prématurée, ce qui lui permet d'être utilisé pendant très
longtemps.
[0007] Plus précisément, la présente invention concerne un appareil d'impression sans frappe
comprenant au moins un support d'enregistrement souple pourvu d'une surface d'enregistrement
d'images latentes, au moins un dispositif d'enregistrement coopérant avec ce support
d'enregistrement pour former une image latente sur cette surface, au moins un dispositif
applicateur établi pour déposer des particules de révélateur sur cette surface, ces
particules ne restant appliquées que sur cette image latente pour former une image
de poudre, et au moins un dispositif de transfert pour transférer cette image de poudre
sur un support d'impression, ledit appareil d'impression étant caractérisé en ce que
ledit support d'enregistrement souple présente au moins une extrémité fixe par rapport
à la surface d'un élément d'appui stationnaire sur lequel est positionné ledit support
d'impression, ce support d'enregistrement étant maintenu tendu au moins entre ledit
dispositif d'enregistrement et ladite extrémité du support d'enregistrement, et en
ce que, lesdits dispositifs d'enregistrement, applicateur et de transfert étant déplacés
le long de ce support d'enregistrement. Pour former une image de poudre sur celui-ci
et transférer cette image sur le support d'impression, ce dispositif de transfert
est constitué par un presseur qui, au fur et à mesure de son déplacement, assure la
mise en contact de ce support d'enregistrement et de ce support d'impression.
[0008] L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, détails et avantages de celle-ci
apparaîtront mieux dans la description suivante, donnée à titre d'exemple non limitatif,
et en se référant aux dessins annexés sur lesquels:
- La figure 1: est une vue d'ensemble, en perspective, d'un appareil d'impression
établi selon l'invention,
- La figure 2: est une vue schématique, selon une direction indiquée par les flèches
2, et en coupe verticale, suivant un plan longitudinal passant par une ligne indiquée
par ZZ' sur la figure 1, de l'appareil d'impression représente sur la figure 1,
- La figure 3: est une vue en élévation montrant l'arrière de l'appareil d'impression
représenté sur la figure 1, et en particulier la position prise par différentes pièces
constitutives au cours du déplacement aller du chariot,
- La figure 4: est une vue en élévation montrant l'arrière de l'appareil d'impression
représenté sur la figure 1, et en particulier la position prise par différentes pièces
constitutives au cours du déplacement retour du chariot,
- La figure 5: est une vue de côté et en coupe partielle, suivant une direction indiquée
par la flèche 5 sur la figure 1, de l'appareil d'impression représenté sur la figure
1,
- La figure 6: est une vue schématique, en coupe, d'un appareil d'impression conçu
selon une deuxième forme de réalisation,
- La figure 7: est une vue schématique, en coupe, d'un appareil d'impression conçu
selon une troisième forme de réalisation,
- La figure 8: est une vue schématique, en perspective, montrant comment l'appareil
d'impression représenté sur la figure 1 pourrait être adapté pour réaliser une impression
en couleurs sur un support d'impression, et
- Les figures 9A, 9B et 9C: représentent, lorsqu'elles sont assemblées, un schéma
détaillé des circuits utilisés pour commander le fonctionnement de l'appareil d'impression
de la figure 1.
[0009] L'appareil d'impression qui est représenté sur la figure 1 est du type à impression
sans frappe et comprend une plaque d'appui 10 qui, disposée horizontalement, sert
de support à une bande de papier 11 destinée à être imprimée. Cette bande de papier
11 est déplacée par intermittence par un mécanisme d'entraînement de type connu, par
exemple par deux roues à picots 12 et 13 dont les picots viennent s'engager dans des
perforations 14 pratiquées, à intervalles réguliers, le long des deux bords latéraux
de la bande 11, ces deux roues 12 et 13 étant solidaires d'un même arbre d'entraînement
15 entraîné en rotation par un moteur électrique (non représenté). On considérera
que le sens de déplacement de la bande de papier 11 est celui qui, sur la figure 1,
est indiqué par la flèche D. Afin d'être maintenue tendue au cours de son passage
sur la plaque d'appui 10, la bande de papier 11 est engagée entre deux rouleaux de
friction 16 et 17 dont l'un 16 est accouplé à un frein permanent 18 et dont l'autre
17 est sollicité en pression vers le rouleau 16 par des ressorts de type connu qui
n'ont pas été représentés sur la figure 1 pour des raisons évidentes de simplification.
Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 1 et 5, les roues à picots 12 et 13 et les
rouleaux 16 et 17 sont positionnés de telle manière que la portion de la bande de
papier 11 qui est comprise entre ces roues et ces rouleaux se trouve en contact avec
une plaquette mince 19 qui, fixée sur la plaque d'appui 10, est constituée d'un matériau
élastique tel que, par exemple, le caoutchouc naturel ou la matière synthétique souple
désignée habituellement sous le nom d'élastomère. Le rôle de la plaquette 19 est d'assurer,
par son élasticité, une bonne qualité de contact entre la bande de papier 11 et un
sport d'enregistrement souple 20 appliqué temporairement sur cette bande d'une manière
qui sera indiquée plus loin.
[0010] La figure 1 montre encore que la plaque d'appui 10 est de forme rectangulaire et
est disposée de telle façon que sa longueur est perpendiculaire à la direction D de
déplacement de la bande de papier 11. Cette plaque d'appui 10 est pourvue, le long
de ses petits côtés, de deux montants 30 et 31 servant de support à deux tiges horizontales
de guidage 32 et 33 dont il sera question plus loin, ces tiges étant placées entre
les montants 30, 31 et disposées parallèlement à la longueur de la plaque d'appui
10.
[0011] Le support d'enregistrement souple 20 qui équipe l'appareil d'impression représenté
sur la figure 1 est destiné, dans l'exemple décrit, à permettre la formation, par
voie magnétique, d'images latentes dont la forme correspond à celle des caractères
à imprimer. Dans l'exemple de réalisation illustré par la figure 1, ce support d'enregistrement
se présente sous la forme d'une bande métallique souple constituée d'un matériau magnétique
de haute coercivité. C'est ainsi que, dans l'exemple décrit, cette bande est formée
d'un alliage fer-cobalt-vanadium qui, vendu par la Société Métalimphy sous le nom
de "AFK 584" (marque déposée), présente un cycle d'hystérésis pratiquement rectangulaire
et un champ coercitif H
e de l'ordre de 380 oersteds (soit environ 30.240 ampères-tours par mètre).
[0012] Par ailleurs, cette bande a une épaisseur comprise entre 10 et 80 um, ce sorte qu'elle
se révèle particulièrement souple, tout en conservant cependant une grande résistance
à l'usure au cours de son utilisation. Il faut cependant signaler que le type de matériau
qui constitue cette bande n'est pas exclusif de la présente invention et que l'on
pourrait utiliser, pour la fabrication de cette bande, tout autre type de matériau
souple susceptible d'être magnétisé, puis démagnétisé, tel que, par exemple, du caoutchouc
dans lequel des particules magnétiques sont incorporées, ou encore une matière plastique
souple du genre de celle connue sous le nom de "KAPTON" (marque déposée), la bande
réalisée en carte matière plastique étant revêtue, sur l'une de ses faces, d'une couche
d'oxyde magnétique. Il y a lieu d'indiquer par ailleurs que le support d'enregistrement
20 peut être réalisé, non seulement en un matériau souple pouvant être magnétisé,
puis démagnétisé, mais également en une matière diélectrique souple sur laquelle des
charges électriques peuvent être formées, cette manière diélectrique pouvant être
constituée, par exemple, par une matière plastique du type de celle qui est vendue
commercialement sous le nom de "nylon" (marque déposée).
[0013] Le support d'enregistrement 20 qui, ainsi qu'on l'a mentionné ci-dessus, est constitué
d'un matériau permettant la formation d'images latentes, soit par voie magnétique,
soit par voie électrostatique, selon la nature de ce matériau, se présente, dans tous
les cas, sous la forme d'une bande souple, pourvue de deux extrémités 21 et 24 dont
l'une, 21, est engagée entre deux barrettes de maintien 22 et 23 serrées l'une contre
l'autre et fixées sur la plaque d'appui 10, le long du montant 30, au moyen de vis,
ces deux barrettes de maintien 22 et 23 constituant ainsi un élément d'attache qui
permet à l'extrémité 21 de la bande d'enregistrement 20 de rester fixée à proximité
immédiate de la plaque d'appui 10. Dans la forme de réalisation illustrée par la figure
1, la bande d'enregistrement 20 traverse un bloc d'impression 28 qui sera décrit plus
loin et est engagée, à son autre extrémité 24, entre deux autres barrettes de maintien
25 et 26 serrées l'une contre l'autre à l'aide de vis. L'ensemble ainsi constitué
par ces deux barrettes 25 et 26 est maintenu attaché au montant 31 et un niveau supérieur
à celui des barrettes 22 et 23 grace à un dispositif de tension qui, constitué par
des ressorts 27 dans l'exemple de réalisation illustré par la figure 1, permet à la
bande d'enregistrement 20 d'être maintenue légèrement sous tension au-dessus de la
bande de papier 11, transversalement à celle-ci.
[0014] La figure 1 montre encore que le bloc d'impression 28 est articulé autour d'un axe
horizontal 34 fixé sur un chariot 35 qui peut coulisser sur les tiges de guidage 32
et 33 dont on a parlé plus haut, ces tiges s'étendant au-dessus de la bande d'enregistrement
20 et permettant ainsi au bloc d'impression 28 de se déplacer le long de cette bande.
Le châriot 35 est solidaire d'une chaîne d'entraînement 36 qui, comme le montrent
les figures 2 et 4, passe sur des poulies de renvoi 37, 38, 39 et 40, ainsi que sur
une roue dentée d'entraînement 41 solidaire de l'arbre d'un moteur électrique 42 (figure
2). La tension de la chaîne d'entraînement 36 est assurée par un galet de tension
43 sollicité par un ressort 44 de la manière indiquée sur la figure 2. Dans ces conditions,
on peut, en excitant convenablement le moteur électrique 42, provoquer le déplacement
du chariot 35 et du bloc d'impression 28, soit en direction du montant 30, soit en
direction du montant 31, ce déplacement étant limité par deux butées constituées par
des contacts électriques 46 et 47 (figures 2 et 4). Lorsque l'ensemble constitué par
le chariot 35 et le bloc d'impression 28 est entraîné en direction du montant 31,
c'est-à-dire dans le sens qui est indiqué par la flèche A sur la figure 4, l'arrêt
du mouvement est provoqué par le contact électrique 46 qui, solidaire du montant 31,
est disposé sur le trajet suivi par le bloc d'impression 28, et est actionné par ce
bloc au moment où celui-ci arrive à proximité du montant 31. De même, lorsque l'ensemble
formé par le chariot 35 et le bloc d'impression 28 est entraîné en direction du montant
30, c'est-à-dire ans le sens qui est indiqué par la flèche R sur les figures 2 et
3, l'arrêt du mouvement est provoqué par le contact électrique 47 qui, solidaire du
montant 30, est disposé sur le trajet du bloc d'impression 28, et est actionné par
ce bloc au moment où celui-ci arrive à proximité du montant 30.
[0015] Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 2 et 5, le bloc d'impression 28 est constitué,
d'une part de deux flasques latéraux 48 et 49 disposés verticalement, parallèlement
à la longueur de la plaque d'appui 10, ces flasques étant fixés, à leur partie supérieure,
sur une pièce massive horizontale 50 interposée entre ces flasques 48 et 49, d'autre
part d'une plaque 51 faisant face au montant 31 et d'une plaque 52 faisant face au
montant 30, tous ces éléments étant assemblés les uns aux autres de manière à former
un boîtier. La pièce massive 50 est traversée, dans sa partie proche de la plaque
51, par l'axe d'articulation 34 dont on a parlé plus haut. Dans ces conditions, le
boîtier, sous l'action de son poids, est sollicité à pivoter autour de l'axe 34 jusqu'à
ce que son centre de gravité, situé à un niveau inférieur et à gauche de l'axe 34
sur le dessin de la figure 2, arrive au-dessous de cet axe. Ce boîtier est cependant
retenu par un rouleau presseur 53, qui disposé à l'intérieur du boîtier et monté libre
sur un axe 54 fixé entre les flasques latéraux 48 et 49, à proximité du bord inférieur
de ceux-ci et de la plaque 52, vient reposer sur la bande d'enregistrement 20. Il
faut signaler à cet effet que; ainsi qu'on peut le comprendre en regardant les figures
1 et 2, la bande d'enregistrement 20 dont l'extrémité 21 est fixée à proximité de
la surface de la plaque d'appui 10, passe sous le rouleau presseur 53, puis sur une
plaque fixe de guidage 55 logée à l'intérieur du boîtier, et ressort du bloc d'impression
28 par une ouverture 56 pratiquée dans la plaque 51, cette plaque de guidage 54 et
cette ouverture 55 étant situées pratiquement au même niveau que les barrettes 25
et 26 et les ressorts 27 qui exercent une, traction sur l'extrémité 24 de cette bande
d'enregistrement. Les ressorts 27 sont choisis de manière que la tension à laquelle
est soumise la bande d'enregistrement 20 ait la plus faible valeur possible, mais
soit cependant suffisante pour que cette bande présente toujours, au cours du fonctionnement
de l'appareil, trois portions pratiquement planes, ces portions étant constituées
par les parties de la bande 20 qui sont comprises, respectivement, entre l'extrémité
21 et le rouleau presseur 53, entre le rouleau presseur 53 et la plaque de guidage
55, et entre la plaque de guidage 55 et l'extrémité 24 de la bande. On verra en effet
plus loin qu'une bonne qualité d'impression ne peut être obtenue que si la bande d'enregistrement
20 est correctement tendue.
[0016] Afin de permettre la formation, sur la bande d'enregistrement 20, des images latentes
nécessaires à l'impression de la bande de papier 11, l'appareil d'impression qui est
représenté sur la figure 1 est pourvu d'un dispositif d'enregistrement 57 d'images
latentes qui, comme le montre la figure 2, est logé à l'intérieur du boîtier constituant
le bloc d'impression 28. Dans l'exemple décrit où la bande d'enregistrement 20 est
formée d'un matériau capable d'être magnétisé, ce dispositif d'enregistrement 57 est
constitué d'un module comprenant une pluralité de têtes d'enregistrement magnétique
dont l'une, 58, est visible sur la figure 2. On n'insistera pas ici sur la constitution
de ces têtes pour la raison qu'elles sont de type connu. On indiquera simplement que,
dans l'exemple de réalisation illustré par la figure 2, ces têtes sont du type de
celles qui ont été accessoirrement décrites dans le brevet des Etats-Unis d'Amerique
N° 2 840 440, chacune de ces têtes comprenant un noyau métallique, en forme de U,
sur lequel est bobiné un enroulement, ce noyau présentant, à l'une de ses extrémités,
un pôle d'enregistrement, et, à son autre extrémité, un pôle de fermeture de flux
magnétique, ces deux pôles étant disposés à proximité immédiate, voire même au contact
de l'une des faces de la bande d'enregistrement 20. Un shunt magnétique 59, placé
à proximité de l'autre face de cette bande et à l'aplomb des pôles de chaque tête
assure la fermeture du flux magnétique qui est engendré par cette tête lorsque l'enroulement
de cette tête est parcouru par un courant électrique. Lorsque le bloc d'impression
28 est entraîne en déplacement le long de la bande d'enregistrement 20, les instants
d'excitation des têtes magnétiques sont établis, de manière connue, de façon à obtenir
sur la surface de cette bande 20 des zones magnétisées pratiquement ponctuelles, l'ensemble
de ces zones magnétisées constituant des images magnétiques latentes dont la forme
correspond à celle des caractères à imprimer.
[0017] Comme on peut le voir sur la figure 2, l'appareil d'impression comporte également
un dispositif applicateur 60 qui est logé à l'intérieur du boîtier constituant le
bloc d'impression 28 et qui permet d'appliquer sur la face inférieure de la bande
d'enregistrement 20 des particules d'un révélateur pulvérulent contenu dans un réservoir
61 disposé au-dessous de cette bande. Dans l'exemple de réalisation illustré par la
figure 2, ce dispositif applicateur 60 comprend, de façon connue dans l'état de la
technique, d'une part un cylindre magnétique rotatif 62 qui prélève des particules
de révélateur se trouvant dans le réservoir 61 pour les amener au voisinage de la
face inférieure de la bande 20, d'autre part un déflecteur fixe 63 qui est interposé
entre le cylindre magnétique 62 et la bande d'enregistrement 20 pour recueillir les
particules transportées par ce cylindre 62 et les appliquer sur la face inférieure
de cette bande. Les particules de révélateur qui sont ainsi appliquées sur la bande
20 n'adhèrent, en principe, que sur les zones magnétisées qui ont été formées sur
cette bande. Cependant, afin d'éliminer les particules de révélateur qui ont adhéré
ailleurs que sur les zones magnétisées de la bande, ainsi que celles qui se trouvent
en surnombre sur ces zones, le bloc d'impression 28 est pourvu encore d'un dispositif
de retouche 64 qui, disposé à proximité de la bande 20, recueille les particules de
révélateur en excès pour les ramener dans le réservoir 61. Le transfert, sur la bande
de papier 11, des particules de révélateur qui subsistent alors sur la bande d'enregistrement
20 est assuré par le rouleau presseur 53 qui, comme on le verra plus loin, applique
cette bande 20 sur la bande de papier 11. Les particules résiduelles de révélateur
qui, lorsque ce transfert est réalisé, se trouvent encore sur la bande d'enregistrement
20 sont alors enlevées au moyen d'un dispositif de nettoyage constitué, dans l'exemple
décrit, par une raclette 65 qui, disposée au-dessus du réservoir 61, est appliquée
en permanence contre la face inférieure de la bande 20. Enfin, un dispositif d'effacement
66, de type connu, monté à l'intérieur du boîtier, entre la plaque 51 et le dispositif
d'enregistrement 57, et en contact avec la bande d'enregistrement 20, provoque, lorsqu'il
est excité par un courant électrique alternatif, la démagnétisation des portions de
cette bande qui défilent devant lui.
[0018] Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 5, la bande de papier 11 qui, au cours de
son passage sous la bande d'enregistrement 20, a été revêtue par les particules de
révélateur qui ont été transférées de cette bande 20 sur cette bande de papier 11,
traverse une station de fixation, ou four 80, dans laquelle un élément chauffant provoque
la fusion de la resine consituant ces particules, ce qui assure la fixation permanente
du révélateur sur la bande de papier.
[0019] Les impulsions de courant électrique nécessaires à l'excitation sélective des têtes
d'enregistrement magnétique qui font partie du dispositif d'enregistrement 57 proviennent
d'une source de signaux de commande 67 qui, comme le montre la figure 5, est connectée
au bloc d'impression 28 par l'intermédiaire d'un câble flexible 68. On considèrera
que cette source de signaux 67 est elle-même reliée, par l'intermédiaire d'un câble
flexible 69, à une unité centrale dont il sera question plus loin. Il y a lieu d'indiquer
que la source de signaux 67 n'envoie d'impulsions de courant aux têtes magnétiques
que lorsqu'elle reçoit elle-même des signaux électriques émis, sous forme d'impulsions
électriques, par un générateur de signaux de synchronisation, ce générateur étant
constitué dans l'exemple décrit, comme on peut le voir sur les figures 1 et 5, d'une
part d'une réglette codeuse 70 maintenue par des montants solidaires de la plaque
d'appui 10, cette réglette étant disposée parallèlement aux tiges de guidage 32 et
33, à proximité du bloc d'impression 28, et étant pourvue, sur sa portion située à
l'aplomb de la bande de papier 11, de traits ou de fentes régulièrement espacées,
d'autre part d'un détecteur 71 de type connu qui, fixé sur le bloc d'impression 28,
à l'aplomb de la réglette 70, engendre une impulsion électrique chaque fois qu'il
passe, au cours du déplacement du bloc d'impression, devant l'un des traits (ou fentes)
de cette réglette.
[0020] A l'état initial, le bloc d'impression 28 occupe une position de repos dans laquelle
la plaque 52 de ce bloc est appliquée contre le contact électrique 47 et maintient
ainsi ce contact enfoncé. Sur la figure 3, on a représenté en traits discontinus l'une
des positions qu'occupe le bloc d'impression 28 lorsque celui-ci, entraîné en . déplacement
dans le sens indiqué par la flèche A, a quitté sa position de repos, mais se trouve
encore à proximité de cette position de repos. On peut voir alors que, tant que le
bloc d'impression se trouve en position de repos ou à proximité de cette position
de rapos, l'extrémité du bloc qui porte le rouleau presseur 53 reste soulevée, ce
soulèvement étant dû au fait que les ressorts 27 exercent sur la bande d'enregistrement
20 une tension suffisante pour maintenir cette bande hors du contact de la plaquette
mince 19 qui recouvre la plaque d'appui 10, ce qui oblige le rouleau presseur 53 qui
repose sur cette bande à rester à une faible distance de la surface de cette plaquette
19. Afin de permettre à ce rouleau presseur 53 de venir appliquer la bande d'enregistrement
20, d'abord sur la plaquette 19, puis sur la bande de papier 11 qui est placée sur
cette plaquette, l'appareil d'impression est pourvu d'un mécanisme d'actionnement
100 qui, comme on peut le voir sur la figure 3, comprend un levier 72 dont l'une des
extrémités est articulée autour d'un axe 73 fixé sur le flasque latéral 48. Tant que
le bloc d'impression 28 se trouve dans sa position de repos ou à proximité de cette
position, ce levier 72 reste normalement maintenu en position verticale, en appui
contre une butée 74 fixée sur le flasque 48, au-dessus de l'axe 73, sous l'action
exercée par un ressort de traction 75.
[0021] Le levier 72 porte à son extrémité supérieure un galet 76 qui, lorsque le bloc d'impression
28 est entraîné, à partir de sa position de repos, dans le sens indiqué par la flèche
A, finit par venir au contact d'un rail horizontal fixe 77 disposé sur son trajet,
ce rail, qui fait partie du mécanisme d'actionnement 100, s'étendant au-dessus de
la plaque d'appui, parallèlement aux tiges de guidage 32 et 33, comme le montrent
les figures 3 et 5. A partir de ce moment là, par suite du déplacement du bloc d'impression
dans le sens de la flèche A, le galet 76, venant en butée contre l'extrémité du rail
77, oblige le levier 72 à s'écarter de la butée 74, ce qui a pour effet de tendre
davantage le ressort 75 et d'abaisse le galet 76. Dans ces conditions au fur et à
mesure du déplacement du bloc d'impression 28, à partir de sa position de repos, le
galet 76 finit par rouler sur une rampe inclinée 78 prévue à l'extrémité droite du
rail 77 (figure 3) et dirigée du haut vers le bas, puis sur le bord inférieur de ce
rail. Cependant, le levier 72, soumis à l'action du ressort 75, tend à reprendre sa
position verticale initiale et sollicite ainsi vers le bas l'extrémité du bloc d'impression
qui porte le rouleau presseur 53. Il en résulte que le rouleau 53 qui est ainsi sollicité
vers le bas vient alors appliquer la bande d'enregistrement 20, d'abord sur la surface
de la plaquette élastique 19, puis sur la bande de papier 11 qui est positionnée sur
cette plaquette. Cette application se poursuit jusqu'au moment où le galet 76, parvenu
à l'extrémité gauche du rail 77 (figure 4), est libéré et permet au levier 72 de revenir,
sous l'action du ressort 75, en position verticale contre la butée 74. A ce moment-là,
le rouleau presseur 53 cesse d'appliquer la bande d'enregistrement 20 sur la plaquette
élastique 19. Le mouvement du bloc d'impression 28 suivant la direction de la flèche
A se poursuit cependant jusqu'à ce que la plaque 51 de ce bloc vienne enfoncer le
contact électrique 46. Ainsi qu'on le verra plus loin, l'enfoncement du contact 46
a pour effet d'inverser le mouvement du bloc d'impression 28, de sorte que clui-ci,
après s'être arrêté un court instant, se déplace maintenant en sens inverse, c'est-à-dire
dans la direction qui, sur la figure 4, est indiquée par la flèche R. Au cours de
ce mouvement, le galet 76 finit par venir au contact d'une rampe inclinée 79 qui,
dirigée de bas en haut, est formée à l'extrémité gauche du rail 77. Mais, étant donné
que le levier 72 est maintenant retenu par la butée 74 et ne peut donc plus s'incliner,
le galet 76 est contraint, au fur et à mesure du deplacement du bloc d'impression
28, de rouler d'abord sur la rampe inclinée 79, puis sur le bord supérieur du rail
77, de sorte que l'extrémité de ce bloc qui supporte le rouleau presseur 53 est obligée
de se soulever, ce qui permet à la bande d'enregistrement 20 d'être maintenue hors
du contact de la bande de papier 11. La bande de papier 11 peut alors être déplacée
par les roues à picots 12 et 13. Lorsque le galet 76 roule sur le bord supérieur du
rail 77, la distance qui sépare le rouleau presseur 53 de la plaquette élastique 19
est légèrement supérieure à celle qui sépare ce même rouleau de cette plaquette lorsque
le bloc d'impression 28 se trouve en position de repos ou à proximité de cette position.
Dans ces conditions, lorsque le galet 76 arrivé à l'extrémité droite du rail 77 (figure
3), l'extrémité du bloc d'impression qui supporte le rouleau presseur 53 retombe légèrement
pour reprendre la position illustrée en traits interrompus sur la figure 3, le mouvement
du bloc d'impression, dans la direction de la flèche R, se poursuivant ensuite jusqu'à
ce que le contact 47 se trouve à nouveau enfoncé par la plaque 52 de ce bloc.
[0022] Le mécanisme d'actionnement 100 qui permet au rouleau presseur 53 de venir appliquer
la bande d'enregistrement 20 sur la plaquette 19 et la bande de papier 11, uniquement
lorsque le chariot 35 est entraîné dans le sens de la flèche A, est, dans l'exemple
décrit, un dispositif purement mécanique constitué par le levier 72, l'axe 73, la
butée 74, le ressort de traction 75, le galet 76 et le rail 77, tous ces éléments
étant disposés, comme le montrent les figures 3, 4 et 5, de manière à fonctionner
dans les conditions indiquées en détail ci-dessus. Il faut cependant signaler que
le mode de réalisation de ce mécanisme d'actionnement n'est pas exclusif de l'invention
et que l'on pourrait utiliser, pour commander le mouvement du rouleau presseur 53,
tout autre mécanisme d'actionnement équivalent, tel que, par exemple, un mécanisme
d'actionnement de type électromécanique.
[0023] Les figures 9A, 9B et 9C représentent, lorsqu'elles sont assemblées, un schéma de
principe des circuits de commande utilisés pour commander l'appareil d'impression
que l'on vient de décrire. Ces circuits comprennent, d'une part des circuits logiques
qui ont été représentés sur les figures 9A et 9B, d'autre part des circuits électriques
qui, représentés sur la figure 9C, sont reliés à ces circuits logiques et sont destinés,
plus particulièrement, à commander l'excitation électrique du moteur 42. Le schéma
électrique de la figure 9C est d'ailleurs un schéma de principe qui, dans le mode
de réalisation illustré par cette figure, comporte des contacts à commande manuelle
et à relais prévus pour être utilisés dans des conditions qui vont être décrites.
Sur cette figure 9C, chaque contact de relais est désigné par la même référence que
celle du bobinage qui le commande, mais précédée de la lettre C. Un contact, normalement
fermé quand la bobine du relais qui le commande n'est pas excitée, est représenté
sur cette figure par un triangle noir. Les relais représentés sur la figure 9C sont
normalement alimentés par du courant continu pris entre deux bornes + 48V et - 48V.
[0024] La borne - 48V étant mise à la masse, les circuits électriques représentés sur la
figure 9C comprennent une bobine de relais B05 dont l'une des bornes est connectée
à la masse et dont l'autre borne est reliée à la borne + 48V par l'intermédiaire de
deux contacts de relais CB04 et CB05 montés en série, le contact CB04 étant normalement
fermé, tandis que le contact CB05, qui est commandé par la bobine B05, est normalement
ouvert. Cette autre borne de la bobine B05 est connectée, par l'intermédiaire du contact
46 en position non enfoncée, à la lame de contact mobile d'un contact inverseur CB06,
et, par l'intermédiaire du contact 46 en position enfoncée, au contact travail de
ce contact inverseur. Deux bobines de relais B02 et B06 sont montées en parallèle
entre ce même contact travail et la masse. Un condensateur C, dont l'une des bornes
est reliée, à la masse, est connecté par son autre borne et par l'intermédiaire d'une
résistance R, à ce même contact travail, tandis qu'une diode D2, branchée en dérivation
aux bornes de cette résistance R, permet de charger rapidement ce condensateur C lorsque
les contacts CB04 et CB05 sont fermés et que le contact 46 est enfoncé. Les circuits
électriques représentés sur la figure 9C comprennent encore une bobine de relais B04
dont l'une des bornes est connectée à la masse et dont l'autre borne est reliée au
contact travail de l'inverseur CB06 par l'intermédiaire du contact 47 en position
enfoncée. Ces circuits électriques comprennent également une bobine de relais B01
dont l'une des bornes est connectée à la masse et dont l'autre borne est connectée
au contact repos de l'inverseur CB06,
[0025] Le moteur électrique 42 qui entraîne le chariot 35 et le bloc d'impression 28 est
un moteur dans lequel l'inversion du sens de rotation est obtenue de manière connue
selon le type de moteur utilisé. On considèrera que, dans l'exemple décrit et illustré
par la figure 9C, ce moteur est du type à courant alternatif et comporte deux enroulements
inducteurs M1 et M2 bobinés en opposition de façon que, lorsque l'un des enroulements
est excité, le moteur 42 tourne dans un sens, tandis que, lorsque l'autre enroulement
est excité, ce moteur tourne en sens inverse. Les deux enroulements M1 et M2 peuvent
être alimentés en courant alternatif monophasé 220 volts fourni par deux bornes 220
MN, par l'intermédiaire de deux contacts interrupteurs CB01 et CB02 commandés, respectivement,
par les deux bobines de relais B01 et B02.
[0026] Les circuits logiques qui ont été représentés sur les figures 9A et 9B comprennent
une batterie de n registres à décalage, désignés par RD1, RD2,...,RDn, chacun de ces
registres étant associé respectivement à chacune des n têtes d'enregistrement magnétique
du dispositif d'enregistrement 57. Chacun de ces registres comporte p positions d'emmagasinage
J1, J2,..., Jp établies pour contenir chacune un chiffre binaire, dit bit d'information,
susceptible de provoquer, d'une manière qui sera expliquée plus loin, l'excitation
de l'enroulement de la tête d'enregistrement qui est associée à ce registre, cette
excitation entraînant, ainsi qu'on l'a indiqué plus haut, la formation d'une zone
magnétisée pratiquement ponctuelle, dénommée point magnétisé, sur la surface de la
bande d'enregistrement 20. A cet effet, ces registres à décalage sont pourvus chacun
d'une sortie, chacune de ces sorties étant connectée respectivement à chacun des n
enroulements A1, A2,...,. An des n têtes d'enregistrement magnétique. Ainsi, chaque
fois qu'un chiffre binaire "1" est extrait d'un registre à décalage, ce chiffre binaire
est envoyé, sous forme d'une impulsion électrique, à l'enroulement associé à ce registre,
ce qui provoque l'apparition d'un point magnétisé sur la bande d'enregistrement 20.
Il faut signaler ici que, dans l'exemple décrit, le dispositif d'enregistrement qui
équipe l'appareil représenté sur la figure 1 est destiné à l'enregistrement puis à
l'impression simultanée de dix lignes de caractères, ces lignes étant perpendiculaires
à la direction D de déplacement de la bande de papier 11, chacun de ces caractères
étant constitué d'un ensemble de points situés à l'intérieur d'une matrice comprenant
m lignes de points et q colonnes, chaque caractère étant séparé de son voisin par
un espace de j colonnes. Etant donné alors que chaque caractère s'étend sur q colonnes,
le nombre p de positions d'emmagasinage de chacun des registres RD1, RD2,..., RDn
est donc tel que l'on ait:

k étant le nombre maximum de caractères qui peuvent être imprimés sur une même ligne
de caractères sur la bande de papier 11. D'autre part, étant donné que le dispositif
d'enregistrement 57 est destiné à l'enregistrement, puis à' l'impression simultanée
de dix lignes de caractères, le nombre n des registres à décalage RD1, RD2,..., RDn
est tel que l'on ait:

[0027] Dans ces conditions, les n registres à décalage RD1, RD2,..., RDn sont répartis en
dix groupes de registres, chacun de ces groupes comportant m registres à décalage.
Dans l'exemple décrit, les valeurs de m, q, j et k ont été choisies égales, respectivement,
à 7, 5, 3 et 80. Dans ce cas, le dispositif de commande qui est représenté sur les
figures 9A, 9B et 9C comporte dix groupes de sept registres à décalage, soit au total
soixante- dix registres, chacun de ces registres comprenant 640 positions d'emmagasinage,
chacune de ces positions d'emmagasinage étant capable de contenir un chiffre binaire,
dit bit d'information, qui est alors soit le chiffre "0", soit le chiffre "1".
[0028] Les bits d'informations qui sont destinés à être enregistrés dans les p positions
des registres à décalage proviennent d'un générateur debits d'informations GBI qui
est connecté, par l'intermédiaire d'un ensemble de conducteurs désigné par la référence
générale K, à l'unité centrale UC du système de traitement de l'information auquel
appartient l'appareil d'impression. Les bits d'informations qui, comme on le verra
plus loin, sont engendrés par ce générateur GB1 sont envoyés, au moyen d'un ensemble
de m conducteurs B1, B2,..., Bm branchés sur les sorties de ce générateur, vers un
ensemble de portes P1, P2,..., P10, chacune de ces dix portes étant associée respectivement
à chacun des dix groupes de registres à décalage. Ainsi la porte P1 est associée au
premier groupe de registres, ce groupe comprenant m registres à décalage, soit dans
l'exemple décrit où m = 7, las registres RD1, RD2, RD3, RD4, RDS, RD6 et RD7. De même,
la porte P2 est associée au deuxième groupe de régistres à décalage, et ainsi de suite...
Les dix portes P1, P2,..., P10 sont rendues sélectivement passantes au moyen de tensions
électriques positives qui, délivrées sélectivement sur les dix sorties d'un commutateur
de sélection CSP, sont appliquées respectivement à chacune de ces portes par l'intermédiaire
de l'un de dix conducteurs G1, G2,..., G10. Le commutateur de sélection CSP est établi
de telle sorte qu'il ne délivre de tension positive que sur l'un seulement de ces
dix conducteurs. Ce commutateur de sélection CSP est relié à l'unité centrale UC par
l'intermédiaire de deux conducteurs PR et PZ et il est conçu de manière que, chaque
fois que l'unité centrale UC envoie une impulsion électrique sur le conducteur PR,
la tension positive qui, jusque là, était présente sur l'un des dix conducteurs G1
à G10 disparaît, tandis qu'une tension positive apparaît sur le conducteur suivant,
ces conducteurs se succèdant dans l'ordre allant de G1 à G10. Ainsi, par exemple,
si, au moment où l'unité centrale envoie une impulsion sur le conducteur PR, le conducteur
qui est porté à une tension positive est le conducteur G1, cette impulsion a pour
effet de faire disparaître cette tension positive sur ce conducteur G1, tandis qu'une
tension positive apparaît alors sur le conducteur G2. Le commutateur de sélection
CSP est également établi de telle sorte que, chaque fois qu'il reçoit de l'unité centrale
UC une impulsion transmise par l'intermédiaire du conducteur PZ, il délivre une tension
positive uniquement sur le conducteur G1. Ce commutateur de sélection CSP ne sera
pas décrit davantage pour la raison qu'il est de structure connue. On considérera
que, dans l'exemple décrit, ce commutateur est constitué d'une chaîne de balayage
analogue à celle qui a été accessoirement décrite et représentée dans le brevet français
N° 2 442 335. Les tensions électriques délivrées sur les conducteurs G1 à G10 sont
appliquées, non seulement aux portes P1 à P10, mais également à un ensemble de dix
circuits de commande C1, C2,..., C10, de type connu, analogues à ceux qui ont été
décrits et représentés notamment dans les brevets français N° 1 342 787 et 1 387 085.
On rappellera simplement ici que chacun de ces circuits de commande comporte deux
entrées dont l'une, marquée d'un point sur les figures, est une entrée conditionnée
sur laquelle sont appliquées des impulsions électriques à transmettre, et dont l'autre
est une entrée de conditionnement sur laquelle une tension électrique est appliquée.
On rappelle également que chaque circuit de commande ne transmet une impulsion appliquée
à son entrée conditionnée que si son entrée de conditionnement se trouve à un potentiel
positif. Les figures 9A et 9B entrent que les entrées conditionnées des circuits de
commande C1, C2,..., C10 sont reliées au générateur de bits d'informations GBI par
l'intermédiaire d'un élément de retard R1 dont il sera question plus loin, et que
les entrées de conditionnement de ces circuits C1, C2,..., C10 sont connectées chacune
respectivement à chacun des conducteurs G1, G2,..., G10. La sortie du circuit de commande
C1 est connectée, par l'intermédiaire de m circuits "OU" U1, U2,..., Um, aux entrées
des registres qui constituent le premier groupe de registres à décalage. De même,
la sortie du circuit C2 est connectée, par l'intermédiaire de m autres circuits "OU"
(non représentés sur les figures), aux entrées des registres qui constituent le deuxième
groupe ce registres à décalage, et ainsi de suite.
[0029] Etant donné que l'un seulement des conducteurs G1 à G10 se trouve porté à une tension
positive, l'un seulement des circuits de commande C1 à C10 et l'une seulement des
portes P1 à P10 sont rendus simultanément passants. Dans ces conditions, les bits
d'information qui, envoyés par le générateur GBI, sur les conducteurs BI à Bm, sont
appliqués simultanément sur toutes les portes P1 à P10 ne sont transmis que par l'une
seulement de ces portes et envoyés vers le groupe de registres qui est associé à cette
porte, ce qui permet à ces bits d'information d'être enregistrés dans ce groupe de
registres.
[0030] Afin de bien faire comprendre le fonctionnement de l'ensemble qui vient d'être décrit,
on va maintenant indiquer les opérations qui se déroulent et qui permettent aux bits
d'information délivrés par le générateur GBI d'être enregistrés dans les dix groupes
de registres. Ces opérations débutent par l'envoi, vers le commutateur de sélection
CSP, d'une impulsion délivrée par l'unité centrale UC et transmise par l'intermédiaire
du conducteur PZ, cette impulsion ayant pour effet, ainsi qu'on l'a indiqué plus haut,
de porter le conducteur G1 à un potentiel positif. Dans ces conditions, la porte P1
et le circuit de commande C1 sont rendus simultanément passants. L'unité centrale
UC envoie ensuite au générateur GBI, par l'intermédiaire des conducteurs K, une combinaison
codée binaire représentative d'un caractère à imprimer. En réponse à la réception
de cette combinaison codée et d'une impulsion de démarrage envoyée ensuite par l'unité
centrale UC, par l'intermédiaire d'un conducteur F, le générateur délivre, sur les
conducteurs B1, B2,..., Bm, q groupes de m chiffres binaires (soit, dans l'exemple
décrit, cinq groupes de sept chiffres binaires). Il est utile de signaler à ce sujet
que le générateur GBI a une structure analogue à celle qui a été accessoirement décrite
dans le brevet français N° 2 395 148. Chaque fois qu'un groupe de m chiffres binaires
est envoyé par le générateur GBI sur les conducteurs B1, B2,..., Bm, ce groupe, appliqué
simultanément sur toutes les portes P1 à P10, n'est transmis que par la porte P1,
de sorte qu'il vient s'enregistrer dans les positions J1 respectives du premier groupe
de registres à décalage, ce groupe comprenant, dans l'exemple décrit, les registres
RD1, RD2,..., R7. Par ailleurs, chaque fois que le générateur GBI envoie sur les conducteurs
B1, B2,..., Bm, un groupe de m chiffres binaires, ce générateur envoie simultanément
une impulsion à l'entrée de l'élément de retard R1. Cette impulsion, convenablement
retardée par cet élément R1, est ensuite appliquée sur les entrées conditionnées des
circuits de commande C1 à C10. Cependant, parmi ces circuits, seul le circuit C1 est
passant. En conséquence, cette impulsion retardée n'est transmise que par le circuit
C1 et appliquée, par l'intermédiaire de m circuits "OU" U1, U2,..., Um, aux entrées
des registres à décalage du premier groupe, ce qui provoque le décalaqe, d'une position
vers la droite, de tous les chiffres binaires enregistrés dans ces registres. De ce
fait, les m chiffres binaires enregistrés dans les positions J1 de ces registres viennent
s'enregistrer dans les positions J2 de ces mêmes registres, les m chiffres binaires
enregistrés dans les positions J2 de ces registres viennent s'enregistrer dans les
positions J3 de ces registres, et ainsi de suite. Le retard de l'élément de retard
R1 est établi de manière que, lorsque le générateur envoie simultanément, d'une part
un groupe de m chiffres binaires qui, transmis par la porte P1, vient s'enregistrer
dans les positions J1 de ces registres, d'autre part une impulsion vers l'entrée de
l'élément R1, l'impulsion retardée qui est destinée à provoquer le décalage n'apparaît
à la sortie de l'élément Rl que lorsque l'enregistrement de ces m chiffres binaires
dans ces positions J1 est termine. Toutefois, ce décalage se produit avait que le
générateur GBI n'envoie sur les conducteurs B1, B2,..., Bm le groupe de m chiffres
binaires suivant. L'enregistrement, dans le premier groupe de registres à décalage,
des q groupes de chiffres binaires délivrés par le générateur GBI s'effectue de la
manière qui vien d'être décrite. Après quoi, le générateur GBI envoie à l'élément
R1 j impulsions successives, ce qui a pour effet de décaler de j positions vers la
droite les chiffres binaires déjà enregistrés dans le premier groupe de registres
à décalage, ces chiffres constituant, par leur disposition, l'image du premier caractère,
ce décalage de j positions, permettant ainsi de ménager l'espace nécessaire entre
l'image de ce premier caractère et celle du caractère suivant.
[0031] En définitive, on voit que, chaque fois que l'unité centrale UC envoie sur les conducteurs
K une combinaison codée binaire représentative d'un caractère à imprimer, et envoie
ensuite une impulsion de démarrage sur le conducteur F, le générateur GBI répond en
envoyant, d'une part un groupe de m chiffres binaires sur les conducteurs B1, B2,...,
Bm, ces chiffres étant transmis par la porte P1 pour être enregistrés dans le premier
groupe de registres, d'autre part une impulsion à l'élément R1 afin de provoquer les
décalages nécessaires dans ces registres, ces opérations d'envoi étant répétées q
fois de suite par le générateur GBI, lequel, lorsque ces q opérations sont terminées,
envoie alors j impulsions successives à l'élément R1 afin d'assurer, dans les registres
à décalage, les espacements nécessaires entre les images des caractères.
[0032] Lorsque toutes les combinaisons codées représentatives des caractères à imprimer
sur la première ligne ont été envoyées par l'unité centrale UC sur les conducteurs
K, cette unité centrale envoie alors une impulsion au commutateur de sélection CSP,
par l'intermédiaire du conducteur PR. Cette impulsion a pour effet, ainsi qu'on l'a
signalé plus haut, de faire disparaître la tension positive sur le conducteur G1 et
de porter le conducteur G2 à un potentiel positif. Dans ces conditions, la porte P2
et le circuit de commande C2 sont rendus simultanément passants, tandis que la porte
P1 et le circuit de commande C1 deviennent non passants. L'unité centrale UC envoie
ensuite successivement au générateur GBI les combinaisons codées binaires représentatives
des caractères à imprimer sur la deuxième ligne, l'envoi de chacune de ces combinaisons
étant immédiatement suivie par l'envoi, vers ce générateur GBI, d'une impulsion de
démarrage transmise par l'intermédiaire du conducteur F. En réponse à la réception
de ces combinaisons codées, le générateur GBI délivre des groupes de chiffres binaires
qui, appliqués sur les portes P1 à P10, ne sont transmis que par la porte P2 et viennent
alors s'enregistrer dans le deuxième groupe de registres à décalage, ce groupe comprenant,
dans l'exemple décrit, les registres RDB, RD9,..., RD14.
[0033] Lorsque le garnissage de ce deuxième groupe de registres à décalage est terminé,
l'unité centrale UC envoie une impulsion au commutateur CSP, par l'intermédiaire du
conducteur PR, ce qui rend maintenant passants la porte P3 et le circuit de commande
C3 et permet de garnir le troisième groupe de registres à décalage (c'est-à-dire,
dans l'exemple décrit, les registres RD15, RD16,..., RD21), d'une manière analogue
à celle décrite ci-dessus. Les opérations de garnissage des autres groupes de registres
à décalage qui se déroulent ensuite sont similaires à celles qui ont été exposées
en détail ci-dessus et, pour cette raison, on n'insistera pas davantage sur ces opérations.
[0034] Lorsque le garnissage des dix groupes de registres à décalage est terminé, l'unité
centrale UC envoie une impulsion sur un conducteur CDC, cette impulsion étant destinée
à declencher, comme on va le voir, l'entraînement du chariot 35 et du bloc d'impression
28 qui est articulé sur ce chariot. A cet effet, cette impulsion est, comme le montrent
les figures 9A, 9B et 9C, appliquée, par l'intermédiaire d'une diode D1, à la bobine
de relais B05. Le relais B05, qui est ainsi excité par cette impulsion pendant un
court instant, ferme son contact CB05 et établit pour lui-même un circuit de maintien
du fait qu'un courant continu circule alors, à partir du + 48 Volts, par l'intermédiaire
du contact CB04 normalement fermé et du contact fermé CB05. Le relais B05 reste ainsi
excité, aussi longtemps que le contact CB04 reste fermé. Par ailleurs, du fait que,
comme on l'a indiqué plus haut, le bloc d'impression 28 occupe initialement une position
de repos dans laquelle le contact 47 est maintenu enfoncé et dans laquelle, par conséquent,
le contact 46 est non enfoncé, un courant continu circule, à partir de + 48 volts,
par l'intermédiaire des contacts fermés CB04 et CB05, du contact 46 non enfoncé et
d'un contact inverseur CB06 au repos, et vient exciter le relais B01. En outre, un
circuit de commande C11, dont l'entrée de conditionnement est branchée en dérivation
sur le relais B01, comme le montrent les figures 9B et 9C, est rendu passant. Le relais
B01, excité, ferme son contact CB01 et permet alors d'alimenter l'enroulement M2 en
courant alternatif monophasé fourni par les bornes 220MN. Dans ces conditions, le
moteur 42 tourne et entraîne le chariot 35 et le bloc d'impression 28 dans le sens
indiqué par la flèche A sur les figures. Par suite de ce mouvement, le bloc d'impression
28 quitte sa position de repos et libère ainsi le contact 47 qui remonte. Peu après,
le rouleau presseur 53, vient, ainsi qu'on l'a vu plus haut, appliquer la bande d'enregistrement
20 sur la plaquette élastique 19. Au cours de l'entraînement du bloc d'impression
28, le détecteur 71 qui est fixé sur ce bloc se déplace le long de la réglette codeuse
70 et délivre une impulsion chaque fois qu'il passe devant l'un des traits (ou fentes)
de cette réglette. Les impulsions délivrées successivement par le détecteur 71 sont,
comme le montre la figurre 9B, appliquées sur l'entrée conditionnée du circuit de
commande C11. Du fait que ce circuit C11 est passant, ces impulsions sont transmises
par ce circuit et appliquées, par l'intermédiaire des circuits "OU" U1, U2,..., Un,
aux entrées des registres à décalage RD1, RD2,..., RDn, chaque impulsion ainsi appliquée
provoquant alors le décalage, d'une position vers la droite, des chiffres binaires
contenus dans ces dix groupes de registres. Si, à l'instant où une impulsion est appliquée
à l'entrée de l'un quelconque de ces registres, la dernière position Jp de ce registre
(c'est-à-dire celle située le plus à droite sur la figure 9B) contient un chiffre
binaire "1", ce chiffre binaire "1", par suite du décalage ainsi provoqué, se trouve
extrait de ce registre sous la forme d'une impulsion qui, appliquée à l'enroulement
de la tête associée à ce registre, a pour effet de faire apparaître un point magnétisé
sur la surface de la bande d'enregistrement 20. On comprend ainsi que, au fur et à
mesure du déplacement du chariot 35 et du bloc d'impression 28, les n enroulements
A1, A2,..., An des têtes d'enregistrement magnétique sont sélectivement excités, de
sorte que les images latentes magnétiques nécessaires à l'impression des dix lignes
de caractères viennent s'enregistrer sur la bande 20 au cours du déplacement de ces
têtes. Au fur et à mesure que le bloc d'impression 28 se déplace ces images latentes
sont revêtues d'une couche de révélateur pulvérulent et forment alors des images de
poudre qui sont transférées sur la bande de papier 11 au moment où elles se trouvent
appliquées sur cette bande 11 sous l'action du rouleau presseur 53.
[0035] Le déplacement du chariot 35 et du bloc d'impression 28, dans le sens de la flèche
A, se poursuit ainsi jusqu'au moment où ce bloc vient enfoncer le contact 46. A ce
moment-là, un courant continue circule, comme on le voit sur 13 figure 9C, à partir
du + 48 Volts, par l'intermédiaire des contacts fermés CB04 et CB05 et du contact
46 enfoncé, et vient exciter les deux relais B02 et B06. Ce même courant continu vient
charger le condensateur C, à travers la diode D2. En outre, ce courant continu est
appliqué à l'entrée d'un amplificateur-dériveur AD, de type connu, qui est établi
de manière à délivrer une seule impulsion électrique à sa sortie chaque fois que son
entrée se trouve portée à un potentiel positif. L'impulsion qui est ainsi délivrée
par cet amplificateur-dériveur est alors appliquée à l'entrée d'un dispositif de commande
DAP qui, en réponse à cette impulsion, déclenche avec un léger retard, l'avancement
de la bande de papier 11 d'une longueur correspondant à la partie qui a été imprimée,
ce qui permet à une partie vierge de cette bande de venir se placer au-dessous de
la bande d'enregistrement 20. Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 9A, 9B, et
9C, l'impulsion qui est délivrée par l'amplificateur dériveur AD est également envoyée
à l'unité centrale UC, par l'intermédiaire d'un conducteur FIP, cette impulsion constituant
un signal qui permet d'avertir l'unité centrale UC de la fin du déplacement du chariot
35 et du bloc d'impression 28 dans le sens de la flèche A. L'unité centrale UC peut
alors, dès qu'elle reçoit cette impulsion, commander toutes les opérations permettant
de regarnir les dix groupes de registres à décalage, ce regarnissage étant nécessaire
pour l'impression de dix autres lignes de caractères. On n'insistera pas ici sur ces
opérations pour la raison qu'elles sont analogues à celles qui ont déjà été décrites
plus haut.
[0036] Ainsi qu'on, l'a signalé ci-desus, l'enfoncement du contract 40 par le bloc d'impression
28 a pour effet d'exciter les relais B02 et B06, de sorte que le relais B06, excité,
bascule son contact CB06 en position de travail. L'enfoncement de ce contact 46 a
également pour effet de couper l'alimentation du relais B01 et de rendre non passant
le circuit de commande C11. Le relais B01, désexcité, ouvre alors son contact CB01,
de sorte que l'enroulement M2 du moteur 42 cesse d'être alimenté en courant alternatif.
Cependant, le relais B02, qui est maintenant excité, ferme son contact CB02 et permet
ainsi à l'enroulement M1 d'être alimenté par le courant alternatif fourni par les
bornes 220 MN. Dans ces conditions, le moteur 42 se met à tourner en sens inverse
et entraîne alors le chariot 35 et le bloc d'impression 28 dans le sens indiqué par
la flèche R sur les figures. Du fait de cet entraînement, le bloc d'impression 28
revient vers sa position de repos et libère donc le contact 46 qui remonte. Ainsi
qu'on peut le voir sur la figure 9C, un courant continu circule alors, à partir du
+ 48 Volts, par l'intermédiaire des contacts fermés CB04 et CB05, du contact 46 non
enfoncé et du contact inverseur CB06 en position de travail et continue ainsi d'exciter
les relais B02 et B06. Il y a lieu de remarquer que, au moment où le contact 46 remonte,
le circuit électrique qui, à partir du + 48 Volts, permet d'exciter les relais B02
et B06, est coupé pendant un intervalle de temps très court qui correspond au passage
de la position enfoncée du contact 46 à la position non enfoncée de ce contact. Toutefois,
pendant cet intervalle de temps, l'excitation des relais B02 et B06 est maintenue
par la décharge, à travers la résistance R, du condensateur C qui est branché en parallèle
sur ces relais B02 et B06. Dans ces conditions, le contact inverseur CB06 ne peut
pas basculer en position de repos lorsque le contact 46 remonte en position non enfoncée.
Il faut également remarquer que la décharge du condensateur C évite que l'entrée de
l'amplificateur dériveur AD ne se trouve momentanément hors tension, de sorte qu'aucune
impulsion n'est envoyée par cet amplificateur-dériveur au moment où le contact 46
revient en position non enfoncée.
[0037] Il faut rappeler que, lorsque le bloc d'impression 28 se déplace, dans le sens de
la flèche R, pour revenir en position de repos, le rouleau presseur 53 cesse d'appliquer
la bande d'enregistrement 20 sur la bande de papier 11, de sorte que l'avancement
de la bande de papier dont on avait parlé un peu plus haut est commandé par le dispositif
de commande DAP au moment où ce bloc d'impression retourne vers sa position de repos.
Le déplacement du chariot 35 et du bloc d'impression 28 se poursuit ainsi jusqu'au
moment où ce bloc, atteignant sa position de repos, enfonce à nouveau le contact 47.
A ce moment-là, comme le montre la figure 9C, un courant continu circule, à partir
du + 48 Volts, par l'intermédiaire des contacts fermés CB04 et CB05, du contact 46
non enfoncé, du contact inverseur CB06 en position de travail et du contact 47 enfoncé,
et vient d'exciter le relais B04. Le relais B04, excité, ouvre alors son contact CB04
et coupe ainsi l'excitation des relais B05, B02, B06 et B04. Le relais B05, désexcité,
ouvre son contact CB05. Le relais B02, désexcité, ouvre son contact CB02, coupant
ainsi l'excitation en courant alternatif de l'enroulement M1 du moteur 42. Dans ces
conditions, le moteur 42 s'arrête. Le relais B06, désexcité, bascule son contact CB06
en position de repos. Enfin le relais B04, désexcité, ferme son contact CB04. Cependant,
du fait que le contact CB05 est maintenant ouvert, aucun des relais B01, B02, B04,
B05 et B06 ne peut être excité, de sorte que les circuits électriques représentés
sur la figure 9C se retrouvent dans l'état où ils étaient au départ.
[0038] On peut encore remarquer, en examinant les figures 9A, 9B et 9C, que, lorsque le
bloc d'impression 29 atteint sa position de repos en enfonce à nouveau le contact
47, le courant continu qui vient alors exciter le relais B04 est envoyé en outre à
l'unité centrale UC, par l'intermédiaire d'un conducteur FDC. Ce courant constitue
ainsi un signal qui sert à avertir l'unité centrale UC que le bloc d'impression 28
est revenu en position de repos. L'unité centrale UC peut alors, lorsqu'elle a, d'une
part, reçu ce signal et qu'elle a, d'autre part, terminé les opérations de garnissage
des registres RD1, RD2,..., RDn, envoyer sur le conducteur CDC une nouvelle impulsion
afin de déclencher l'impression de dix autres lignes de caractères sur la bande de
papier 11.
[0039] Il est utile de signaler que, dans l'exemple de réalisation qui vient d'être décrit,
la vitesse moyenne de déplacement du chariot 35 et du bloc d'impression 28 est d'environ
un mètre à la seconde et que la longueur du trajet accompli par ce bloc d'impression
pour aller du contact 47 au contact 46 est de l'ordre de trente centimètres. Dans
ces conditions, le bloc d'impression 28 et le chariot 35 effectuent un aller et retour
en six cents millisecondes environ. Etant donné que, au cours de cet intervalle de
temps, dix lignes de caractères sont imprimées sur la bande de papier 11, il en résulte
que l'appareil d'impression que l'on vient de décrire est capable de réaliser l'impression
de caractères à une cadence voisine de 1000 lignes de caractères à la minute. Une
telle cadence d'impression qui convient parfaitement lorsque les caractères à imprimer
sont envoyés par l'unité centrale UC à un rythme relativement peu élevé, c'est-à-dire
ne dépassant pas environ 1000 caractères par seconde, peut cependant se révéler insuffisante
lorsque ce rythme devient plus élevé et atteint, par exemple, 1500 caractères par
seconde. On peut néammoins remédier à cet inconvénient de différentes manières: Un
premier moyen consiste à modifier l'appareil d'impression qui vient d'être décrit
afin de lui permettre d'être utilisé en coopération avec une bande d'enregistrement
20 dont la largeur est supérieure à celle de la bande qui équipe l'appareil que l'on
vient de décrire.
[0040] Il est utile d'indiquer ici que, pour l'impression simultanée de dix lignes de caractères,
la bande d'enregistrement 20 a une largeur pratiquement égale à six centimètres. Un
deuxième moyen, qui a été représenté schématiquement sur la figure 8, consiste à monter
dans l'appareil d'impression deux bandes d'enregistrement 20 et 120, placées parallèlement
l'une à l'autre, et deux blocs d'impression 28 et 128 se déplaçant chacun respectivement
le long de chacune des deux bandes 20 et 120, ces deux blocs, de structure analogue
à celle du bloc d'impression représenté sur la figure 2, étant rendus solidaires l'un
de l'autre au moyen d'une pièce de liaison 134 qui peut être avantageusement constituée
par un axe assurant l'articulation des blocs d'impression 28 et 128 sur un même chariot
35 (non représenté sur la figure 8). Le mode de réalisation qui est illustré sur la
figure 8 se révèle d'ailleurs d'autant plus intéressant qu'il se prête à l'impression
de caractères de couleurs différentes sur la bande de papier 11, la teinte du révélateur
contenu dans le bloc d'impression 28 pouvant en effet ne pas être la même que celle
du révélateur contenu dans le bloc d'impression 128.
[0041] L'appareil d'impression qui est représenté en coupe sur la figure 7 illustre un troisième
moyen qui permet d'augmenter la cadence d'impression, tout en n'utilisant qu'une seule
bande d'enregistrement 20 de même largeur que celle qui équipe l'appareil représenté
sur la figure 1. Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 7, cet appareil est constitué
d'un boîtier unique solidaire l'un chariot 35 qui peut coulisser sur des tiges de
guidage 32 et 33, ces tiges, dont l'une seulement 32 est visible sur la vue en coupe
de la figure 7, étant similaires à celles montrées sur la figure 1. A l'intérieur
du boîtier sont montés des dispositifs qui sont analogues à ceux représentés sur la
figure 2, et qui, pour cette raison, ont été désignés par les mêmes références su
les figures 2 et 7. C'est ainsi que l'on retrouve, sur la figure 7, le dispositif
57 d'enregistrement d'images latentes sur la bande d'enregistrement 20, le dispositif
applicateur 60 qui permet de déposer sur ces images le révélateur pulvérulent contenu
dans le réservoir 61, le dispositif de retouche 64 destiné à éliminer les particules
de révélateur en excès, le dispositif de transfert constitué par le rouleau presseur
53, le dispositif de nettoyage constitué par la raclette 65, et le dispositif d'effacement
66. A l'intérieur du boîtier sont également montés un second dispositif applicateur
160, un second dispositif de retouche 164, un second dispositif de transfert constitué
par un rouleau presseur 153, un second dispositif de nettoyage constitué par une raclette
165, et un second dispositif d'effacement 166. On peut voir, sur la figure 7, que
les dispositifs qui remplissent des fonctions analogues, tels que les deux dispositifs
applicateurs 60 et 160 par exemple, occupent des positions symétriques par rapport
à un axe de symétrie vertical XX'. Un mécanisme d'actionnement en deux parties 100
et 101 commande les rouleaux presseurs 53 et 153 afin de leur permettre de venir appliquer,
à tour de rôle, la bande d'enregistrement 20 sur la plaquette 19 et la bande de papier
11. A cet effet, le rouleau presseur 53 est, comme le montre la figure 7, monté libre
sur un axe fixé à l'extrémité d'un levier 82 articulé, à son autre extrémité, autour
d'un axe 83 solidaire du boîtier. De même, le rouleau presseur 153 est monté libre
sur un axe fixé à l'extrémité d'un levier 182 articulé, à son autre extrémité, autour
d'un axe 183 solidaire du boîtier. Un galet 85, supporté par le levier 82, permet,
en roulant sur le bord supérieur ou sur le bord inférieur d'un rail 86, de soulever
ou d'abaisser le levier 82 et de maintenir ainsi le rouleau presseur 53 écarté de
la plaquette élastique 19 ou, au contraire, sollicité vers le bas pour appliquer la
bande d'enregistrement 20 sur cette plaquette. De même, un galet 185, supporté par
le levier 182, permet, en roulant sur le bord supérieur ou sur le bord inférieur d'un
rail 186, de soulever ou d'abaisser le levier 182 et de maintenir ainsi le rouleau
presseur 153 écarté de la plaquette 19 ou, au contraire, sollicité vers le bas pour
appliquer la bande d'enregistrement 20 sur cette plaquette. Le boîtier se trouvant,
comme le montre la figure 7, au repos dans sa position extrême gauche, c'est-à-dire
à proximité du montant 30, on comprend alors que, lorsque ce boîtier est entraîné
par le chariot 35 dans la direction indiquée par la flèche A, le galet 185 vient,
au cours de ce déplacement, au contact de la face supérieure d'une rampe 187 inclinée
vers le haut qui, articulée à l'extrémité gauche du rail 186 et reposant normalement
sur le bord supérieur d'une glissière 192, comme le montre la figure, oblige le galet
185 à venir rouler sur le bord supérieur du rail 186, de sorte que le levier 182 est
amené dans la position indiquée en traits mixtes et maintient aussi le rouleau 153
éloigné de la plaquette 19. Au contraire, au cours de ce même déplacement, le galet
85 vient comme le montre la figure, au contact dela face inférieure d'une rampe 88
inclinée vers le bas qui, articulée à l'extrémité gauche du rail 86 et appliquée normalement
contre une butée 89 sous l'action d'un ressort de traction 90, oblige le galet 85
à venir rouler sur le bord inférieur du rail 86, de sorte que le levier 82 fait descendre
le rouleau 53 pour lui permettre d'appliquer la bande 20 sur la plaquette 19. Lorsque
le boîtier arrive à proximité de sa position extrême droite, le galet 85 soulève une
rampe inclinée qui, analogue à la rampe 137, est articulée à l'extrémité droite du
rail 86. Cette rampe retombe aussitôt que le galet 85 est passé au-dessous d'elle
et oblige ainsi ce galet, lorsque le boîtier est déplacé en sens inverse, c'est-à-dire
dans le sens de la flèche R, à venir rouler sur le bord supérieur du rail 86, de sorte
que le rouleau 53 est maintenu éloigné de la plaquette. Lorsque, continuant son déplacement
dans le sens de la flèche R, le boîtier est sur le point d'atteindre sa position extrême
gauche, ce galet 85 vient abaisser la rampe 88 et passe ainsi entre cette rampe 88
et la butée 89. Dès que ce passage est terminé, la rampe 88 remonte et reprend ainsi
sa position normale contre la butée 89. De même, une rampe inclinée qui analogue à
la rampe 88, est articulée à l'extrémité droite du rail 186, permet au galet 185,
lorsque le boîtier est déplacé dans le sens de la flèche R, de venir rouler sur le
bord inférieur de ce rail 186, de sorte que la bande 20 se trouve alors appliquée
sur la plaquette 19 par le rouleau presseur 153. Il y a lieu d'indiquer que, lorsque
le boîtier est déplacé dans le sens de la flèche A, le dispositif d'effacement 166
reste inactif et les cylindres des dispositifs 160 et 164 sont bloqués en rotation
par des moyens connus (non représentés), tandis que le dispositif d'effacement 66
est rendu actif. Dans ces conditions, les anciennes images latentes qui subsistaient
sur la bande d'enregistrement 20 se trouvent effacées au moment où elles passent devant
le dispositif 66, ce qui permet au dispositif d'enregistrement 57 d'enregistrer de
nouvelles images latentes sur cette bande, ces nouvelles images latentes donnant lieu
à leur tour à de nouvelles images de poudre. Par ailleurs, au cours de ce même déplacement,
la bande 20 est, ainsi qu'on l'a vu plus haut, appliquée sur la plaquette 19 par le
rouleau presseur 53, ce rouleau se trouvant, par rapport au sens de déplacement A,
en amont du dispositif d'enregistrement 57. Du fait de cette application, ces nouvelles
images de poudre se trouvent transférées sur la bande de papier 11 qui est positionnée
sur la plaquette 19. De même, lorsque le boîtier est déplacé dans le sens de la flèche
R, le dispositif d'effacement 66 est rendu inactif et les cylindres des dispositifs
60 et 54 sont bloqués en rotation par des moyens connus (non représentés), tandis
que le dispositif d'effacement 166 est rendu actif. Dans ces conditions, les images
latentes qui, au cours de ce déplacement, sont enregistrées par le dispositif 57,
donnent lieu à des images de poudre. Du fait que, au cours de ce déplacement, la bande
20 est appliquée sur la plaquette 19 par le rouleau presseur 153, ces images de poudre
sont, à leur tour, transférées sur la bande de papier 11. On voit, dans ces conditions,
que la bande de papier 11 subit une impression au cours de chacun des déplacements
du boîtier. Naturellement, cette bande 11 est déplacée chaque fois que le boîtier
est parvenu à l'une ou l'autre des deux extrémités de son trajet, ce qui évite aux
parties déjà imprimées de cette bande d'être soumises à une autre impression. On peut
observer, par ailleurs, que, lorsque le boîtier se déplace dans le sens de la flèche
R, le rouleau presseur qui applique la bande 20 sur la plaquette 19 est le rouleau
presseur 153, c'est-à-dire celui qui, par rapport à ce sens de déplacement R, se trouve
en amont du dispositif d'enregistrement 57.
[0042] La bande d'enregistrement 20 peut être maintenue sous une tension faible par des
moyens autres que ceux qui ont été illustrés sur la figure 1. C'est ainsi que, dans
l'exemple de réalisation qui est montré sur la figure 6, la bande 20 est maintenue
tendue par un tambour tendeur 81 qui est logé à l'intérieur du boîtier. La bande 20,
dont l'extrémité 24 est attachée à ce tambour, est, comme le montre la figure, enroulée
partiellement autour de ce tambour, la tension de cette bande étant assurée par des
moyens connus, tel qu'un ressort spirale par exemple, qui sollicitent le tambour en
rotation dans un sens T tel que la bande 20 tend à s'enrouler sur ce tambour.
[0043] Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de mise en oeuvre décrits
et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. Au contraire, elle comprend
tous les moyens constituant des équivalents techniques de ceux décrits et illustrés,
considérés isolément ou en combinaison, et mis en oeuvre dans le cadre des revendications
qui suivent.
1. Anschlaglose Druckmaschine mit wenigstens einem biegsamen Aufzeichnungsträger (20),
der mit einer Oberfläche zum Aufzeichnen von latenten Bildern versehen ist, mit wenigstens
einer Aufzeichnungsvorrichtung (57), die mit diesem Aufzeichnungsträger zusammenarbeitet,
um ein latentes Bild auf dieser Oberfläche zu bilden, mit wenigstens einer Auftragvorrichtung
(60), die zum Auftragen von Entwicklerteilchen auf dieser Oberfläche eingerichtet
ist, wobei diese Teilchen nur auf diesem latenten Bild haften, damit sie ein Pulverbild
bilden, und mit wenigstens einer Übertragungsvorrichtung (53), um dieses Pulverbild
auf einen Druckträger (11) zu übertragen, wobei die genannte Druckmaschine dadurch
gekennzeichnet ist, daß der genannte biegsame Aufzeichnungsträger (20) wenigstens
ein Ende (21) aufweist, das in Bezug auf die Oberfläche eines ortsfesten Stützelementes
(10) fest steht, auf welchem der genannte Druckträger (11) positioniert ist, wobei
dieser Aufzeichnungsträger (20) zwischen wenigstens der genannten Aufzeichnungsvorrichtung
(57) und dem genannten Ende (21) des Aufzeichnungsträgers gespannt gehalten ist, und
dadurch gekennzeichnet, daß die genannten Aufzeichnungs- (57), Auftrag- (60) und Übertragvorrichtungen
(53) entlang diesem Aufzeichnungsträger (20) verlagert werden, um auf diesem ein Pulverbild
zu bilden und um dieses Bild auf den Druckträger (11) zu übertragen, wobei diese Übertragungsvorrichtung
aus einer Andruckvorrichtung (53) besteht, die die Berührung dieses Aufzeichnungsträgers
(20) mit dem Druckträger (11) ihrer Verlagerung entsprechend gewährleistet.
2. Druckmaschine nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die genannten Aufzeichnungs-
(57), Auftrag- (60) und Übertragungsvorrichtungen (53) in dem selben, einen Druckblock
(28) bildenden Komplex untergebracht sind, wobei dieser Block entlang einer zu der
Oberfläche des Abstützelementes (10) parallelen Richtung (A, R) verlagert wird.
3. Druckmaschine nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß der Druckblock (28)
derart eingerichtet ist, daß er entlang dem Aufzeichnungsträger (20) gemäß einer geradlinigen,
durch zwei Anschläge (46 und 47) begrenzten Strecke verlagert wird, wobei er eine
Betätigungsvorrichtung (100) umfaßt, die so eingerichtet ist, daß sie einerseits der
Andruckvorrichtung (53) ermöglicht, den Aufzeichnungsträger (20) gegen den Druckträger
(11) anzudrücken, wenn der genannte Druckblock in einem der genannten Strecke entsprechenden
Sinn bewegt wird, und andererseits diese Andruckvorrichtung daran hindert, den Aufzeichnungsträger
gegen den Druckträger anzudrücken, wenn dieser Block im umgekehrten Sinn bewegt wird.
4. Druckmaschine nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß die Aufzeichnungsvorrichtung
(57) n Aufzeichnungselemente (58) enthält, welche über elektrische Impulse gesteuert
werden und wovon jedes dazu eingerichtet ist, damit es auf dem Aufzeichnungsträger
(20) einen sensibilisierten Punkt als Bestandteil eines latenten Bildes auf diese
Impulse ansprechend erzeugt, wobei die sensibilisierten Punkte dieses Bildes enstprechend
einer Matrix aus n Linien und p Spalten angeordnet sind, wobei diese Druckmaschine
ferner umfaßt:
- eine Gruppe von n Schieberegistern (RD1, RD2,..., RDn), die je einem der genannten
n Aufzeichnungselemente zugeordnet sind, wobei jedes Register p Speicherpositionen
(J1, J2, ... Jp) umfaßt, wovon jede derart eingerichtet ist, daß sie ein zur Steuerung
der Bildung eines sensibilisierten Punktes notwendiges Informationsbit vorübergehend
enthält,
- einen Informationsbitgenerator (GBI), der mit den Eingängen dieser Register verbunden
ist, um bei Ansteuerung Bitkombinationen auszugeben, die dazu bestimmt sind, in den
genannten Speicherpositionen aufgezeichnet zu werden,
- eine Quelle (71) der Steuersignale, die mit den Eingängen dieser Register verbunden
ist, um an sie bei der Verlagerung des Druckblocks (28) Signale abzugeben, welche
Position für Position die Extraktion der in diesen Registern enthaltenen Informationsbits
verursacht, wobei die derart extrahierten Bits als elektrische Impulse an die Aufzeichnungselemente
(58) ausgesendet werden,
- und Freigabemittel (C1) umfaßt, die zwischen der genannten Signalquelle (71) und
den genannten Registern angeordnet und derart eingerichtet sind, daß sie die Übertragung
der durch die genannte Quelle (71) abgegebenen Signale zu diesen Registern nur erlauben,
wenn der Druckblock (28) in dem Sinn bewegt wird, der es der Andruckvorrichtung (53)
ermöglicht, den Aufzeichnungsträger (20) gegen den Druckträger (11) aufzudrücken.
5. Druckmaschine nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, daß der
Aufzeichungsträger (20) durch wenigstens eine Zugfeder (27) gespannt gehalten wird,
die zwischen dem anderen Ende (24) dieses Aufzeichnungsträgers (20) und einem festen
Teil (31) angeordnet ist, das mit dem Abstützelement (10) der Maschine verbunden ist.
6. Druckmaschine nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, daß der
Aufzeichnungsträger (20) über eine Spanntrommel (81) gespannt gehalten wird, um welche
herum dieser Aufzeichnungsträger nach Befestigung des anderen Endes (24) dieses Aufzeichnungsträgers
(20) teilweise gewunden ist.
7. Druckmaschine nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß der Druckblock (28)
zwei Andruckvorrichtungen (53 und 153) enthält, welche beidseitig von der Aufzeichnungsvorrichtung
(57) angeordnet sind, und daß der Druckblock (28) dazu eingerichtet ist, daß er entlang
dem Aufzeichnungsträger (20) gemäß einer durch zwei Anschläge (46 und 47) begrenzten
geradlinigen Strecke verlagert wird, wobei sie ferner eine Betätigungseinrichtung
(100, 101) umfaßt, die einerseits nur einer der beiden Andruckvorrichtungen es erlaubt,
den Aufzeichnungsträger (20) gegen den Druckträger (11) auf zudrücken, wenn der genannte
Druckblock in dem einen Sinne entlang der genannten Strecke mitbewegt wird, und um
anderererseits der anderen Andruckvorrichtungen zu erlauben, diesen Aufzeichnungsträger
gegen den Druckträger nur dann anzudrücken, wenn dieser Block in dem umgekehrten Sinn
bewegt wird, wobei die diesen Druck ausübende Andruckvorrichtung diejenige ist, die
in Bezug auf den Bewegungssinn des Druckblocks vor der Aufzeichnungsvorrichtung (57)
liegt.
8. Druckmaschine nach einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, daß der
Aufzeichnungsträger (20) aus einem Magnetband besteht.
9. Druckmaschine nach einem der Ansprüche 1 bis 8, dadurch gekennzeichnet, daß der
Punkt, wo das feste Ende (21) des Aufzeichnungsträgers (20) befestigt ist, sich in
der Nähe der Oberfläche des Abstützelementes (10) befindet.