(19) |
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(11) |
EP 0 142 404 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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21.06.1989 Bulletin 1989/25 |
(22) |
Date de dépôt: 01.10.1984 |
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(54) |
Perfectionnements apportés aux interrupteurs à porte-contact basculant
Schalter mit schwenkbarem Kontaktträger
Switches with a pivotally supported contact arm
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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AT BE CH DE GB IT LI NL SE |
(30) |
Priorité: |
04.10.1983 FR 8315783
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(43) |
Date de publication de la demande: |
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22.05.1985 Bulletin 1985/21 |
(73) |
Titulaire: HAGER ELECTRO S.A. |
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F-67210 Obernai (FR) |
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(72) |
Inventeur: |
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- Roiatti, Jean-Marie
F-67230 Benfeld (FR)
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(74) |
Mandataire: Lemoine, Michel et al |
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Cabinet Bernasconi et Vigier
13 boulevard des Batignolles 75008 Paris 75008 Paris (FR) |
(56) |
Documents cités: :
EP-A- 0 081 805 US-A- 3 286 067
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DE-C- 643 986
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] L'invention est relative aux interrupteurs comprenant, à l'intérieur d'un boîtier,
au moins un contact mobile qui est maintenu longitudinalement sur un porte-contact
susceptible de basculer entre une position de travail, où il met une zone active du
contact mobile en contact avec une zone active d'un contact fixe sous un effort déterminé
par l'action d'un ressort, et une autre position où il maintient ces deux zones actives
écartées l'une de l'autre, lequel ressort agit en un point d'action sur le contact
mobile de façon à solliciter ce dernier contre le porte-contact en deux points de
réaction qui sont écartés l'un de l'autre sur le contact mobile, l'un de ces points
de réaction étant plus éloigné et l'autre moins éloigné de la zone active que le point
d'action. L'invention concerne plus particulièrement, mais non exclusivement, les
interrupteurs à coupure automatique et plus particulièrement encore les interrupteurs
différentiels.
[0002] Par "zone active" du contact fixe ou mobile, on entend une zone en saillie, ménagée
soit directement par déformation sur le contact considéré, soit plus généralement
sur un élément tel qu'un rivet, rapporté sur ce contact.
[0003] Par "point" soit d'action, soit de réaction, on veut mettre l'accent sur le caractère
local de l'aire par laquelle le ressort agit sur le contact mobile ainsi que de l'aire
par laquelle le porte-contact réagit sur celui-ci sans vouloir bien entendu se limiter
à l'acceptation purement géométrique du terme "point". C'est ainsi que, sous ce terme,
on entend englober par exemple une génératrice perpendiculaire à l'axe de basculement
du porte-contact ou une surface engendrée par une telle génératrice, le long d'une
courbe directrice de faible longueur.
[0004] L'invention a pour but de simplifier la construction de ces interrupteurs, notamment
en faisant remplir une fonction supplémentaire au susdit ressort.
[0005] Pour atteindre ce but, l'interrupteur conforme à l'invention est essentiellement
caractérisé en ce que le ressort est un ressort de compression qui est comprimé entre
le contact mobile et le boîtier et en ce que le contact mobile est maintenu longitudinalement
sur le porte-contact par des moyens indépendants du ressort.
[0006] Dans l'interrupteur défini ci-dessus et ainsi qu'il sera expliqué plus en détail
ci-après, le susdit ressort non seulement exerce de façon connue la pression d'application
des zones actives des contacts l'une contre l'autre en position de travail, mais encore
tend à séparer ces zones actives l'une de l'autre au cours du passage de la position
de travail à la position de repos et à les maintenir écartées l'une de l'autre à la
position de repos.
[0007] L'invention va être maintenant décrite plus en détail à l'aide du dessin annexé qui
en illustre un mode de réalisation préféré.
La figure 1 de ce dessin représente, en élévation schématique, les éléments essentiels
de ce mode de réalisation, en position de travail.
La figure 2 représente les mêmes éléments que la figure 1, en position de repos.
La figure 3 représente les mêmes éléments que la figure 1, en position momentanée
de nettoyage de contacts.
La figure 4 représente une vue de bout du porte-contact avec coupes partielles passant
par l'axe du porte-contact et par son point de réaction.
[0008] L'interrupteur représenté aux figures 1 et 2 comprend un boîtier isolant dont on
n'a représenté qu'un élément de paroi 1. A l'intérieur de ce boîtier, un contact mobile
2, en forme de lame, est monté sur un porte-contact 3, en matière isolante, susceptible
de basculer, autour d'un axe X, entre une position de travail (figure 1) et une position
de repos (figure 2). Dans la position de travail (figure 1), le porte-contact 3 met
une zone active 4 du contact mobile 2 en contact avec une zone active 5 d'un contact
fixe 6, sous une pression déterminée par l'action d'un ressort de compression hélicoïdal
7. Dans la position de repos (figure 2), le porte-contact 3 maintient les deux zones
actives 4, 5 écartées l'une de l'autre. Selon le mode de réalisation représenté, les
zones actives, 4 et 5 sont constituées par des surfaces appartenant respectivement
à un rivet 8, rapporté sur le contact mobile 2, et à un rivet 9, rapporté sur le contact
fixe 6.
[0009] Le contact fixe 6 est assujetti au boîtier par des moyens non représentés. Le porte-contact
3 est monté sur le boîtier, par exemple à l'aide de tourillons 10 engagés dans des
trous correspondants du boîtier, de façon à pouvoir osciller autour de l'axe X.
[0010] Conformément à l'invention, le ressort de compression 7 agit sur le contact mobile
2 en un point P de celui-ci qui est situé sur la même face 11 que la zone active 4
de ce contact mobile 2 de façon à pousser ce dernier contre le porte-contact 3 en
deux points Q et R qui sont écartés l'un de l'autre et situés sur l'autre face 12
du contact mobile 2. On désigne par "point d'action" le point P et par "points de
réaction" les points Q et R. Le point de réaction Q est plus éloigné de la zone active
4 et le point de réaction R moins éloigné de cette zone active 4 que le point d'action
P. En d'autres termes, si l'on néglige l'épaisseur du contact mobile 2, on peut dire
que le point d'action est situé entre les points Q et R.
[0011] De préférence, le point P est constitué par une déformation du contact mobile 2 en
forme de rouleau ou saillie hémicylindrique 15 tandis que les points de réaction Q
et R sont matérialisés respectivement par des saillies hémicylindriques 13 et 14 venues
de moulage avec le porte-contact 3. Comme montré sur les figures, le point d'action
P est situé à peu près à mi-distance des points Q et R, si l'on néglige l'épaisseur
du contact mobile 2.
[0012] Le ressort de compression 7 prend appui, par une extrémité, sur l'élément de paroi
1 et agit par' son autre extrémité sur le rouleau 15. A cet effet, cette autre extrémité
peut être constituée par une spire 16 plus ou moins fermée sur elle-même en anneau.
[0013] Le porte-contact 3 est actionné par des moyens (non montrés) qui l'attaquent par
un trou 17 ménagé à l'une de ses extrémités, l'ensemble étant tel que le porte-contact
3 soit toujours arrêté alternativement aux deux positions de fin de course représentées.
Dans la position de fin de course représentée à la figure 1 (position de travail),
où les deux zones actives 4 et 5 sont au contact l'une de l'autre et où le contact
mobile 2 touche le porte-contact 3 au point de réaction R le moins éloigné de sa zone
active 4, l'ensemble est tel qu'il existe (tout au moins en l'absence d'usure notable
des rivets 8 et 9) une course d'usure "a" entre la face 12 du contact mobile 2 et
le porte-contact 3 au niveau de l'autre point de réaction P, c'est-à-dire au niveau
de la saillie 13.
[0014] De préférence, la lame constituant le contact mobile 2 est contre-coudée, comme représenté
sur les figures, entre deux parties rectilignes à peu près parallèles entre elles,
à savoir une première partie où sont situés les points d'action P et de réaction Q,
R et une deuxième partie où est située la zone active 4, grâce à la présence d'une
partie intermédiaire inclinée 18, de façon à accroître l'espace disponible pour le
logement du ressort 7.
[0015] Enfin, la distance "b" entre le point de réaction R le moins éloigné de la zone active
4 du contact mobile 2 et le point P est de préférence de l'ordre de la moitié de la
distance "c" entre ce même point de réaction R et la susdite zone active 4, ces distances
étant mesurées selon la direction longitudinale du contact mobile 2.
[0016] Par ailleurs, le porte-contact 3 présente, de part et d'autre des extrémités latérales
du bossage formant la zone de réaction R, deux petits bossages 19 orientés vers le
bas et pénétrant à assez faible jeu dans deux encoches latérales 20 pratiquées dans
la première partie rectiligne du contact 2, à faible distance de la partie inclinée
18. On assure de la sorte une liaison solidarisant sensiblement le porte-contact 3
et le contact 2 dans la direction longitudinale du contact mobile 2.
[0017] On obtient ainsi un interrupteur dont le fonctionnement est le suivant. Dans la position
de travail représentée à la figure 1, le ressort 7, en agissant au point d'action
P, tend à faire tourner le contact mobile 2 autour du point de réaction R dans le
sens des aiguilles d'une montre, c'est-à-dire à appliquer la zone active 4 du contact
mobile 2 contre la zone active 5 du contact fixe 6 avec une force qui, en raison du
rapport existant entre les distances "b" et "c", est de l'ordre de la moitié de la
force exercée par le ressort 7 sur le contact mobile 2 au point d'action P. Au niveau
du point de réaction Q, il existe la course d'usure "a".
[0018] Lorsque, partant de la position de travail de la figure 1, on fait basculer le porte-contact
3 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de l'axe X, ceci fait se
soulever la saillie 14 jusqu'à ce que, sous l'action du ressort 7, le contact mobile
2 vienne toucher le porte-contact 3 non seulement au point de réaction R, mais également
au point de réaction Q, les zones actives 4 et 5 étant restées jusqu'ici appuyées
l'une sur l'autre par le ressort 7. A partir de cette position intermédiaire où le
contact mobile 2 est venu toucher le point de réaction Q, le ressort 7 cesse d'exercer
sur le contact mobile 2 un couple tendant à le faire basculer autour du point de réaction
R, dans le sens des aiguilles d'une montre. En effet, en exerçant sa poussée entre
les points de réaction Q et R sur le contact mobile 2, il solidarise celui-ci avec
le porte-contact 3 qui entraîne donc le contact mobile 2 jusqu'à la position de repos
représentée à la figure 2.
[0019] Lorsque, partant de la position de repos représentée à la figure 2, on fait basculer
le porte-contact 3 dans le sens des aiguilles d'une montre, le porte-contact 3 entraîne
avec lui le contact mobile 2 jusqu'à la position intermédiaire susvisée où sa zone
active 4 vient toucher la zone active 5 du contact fixe 6. On se trouve alors dans
la position de la figure 3, sur laquelle on voit que la partie active 4 du contact
mobile 2 vient toucher la zone active 5 du contact fixe 6 dans une position légèrement
inclinée et décalée vers la gauche, comme on le voit sur cette figure. Puis, lors
de la poursuite du mouvement du porte-contact 3, le contact mobile 2, s'écarte du
porte-contact 3 au niveau du point de réaction Q et le ressort 7 exerce sur le contact
mobile 2 un couple croissant qui tend à le faire tourner dans le sens des aiguilles
d'une montre autour du point de réaction R. On se retrouve enfin dans la situation
décrite en référence à la figure 1.
[0020] On note que pendant cette partie finale du basculement, le point de réaction R continue
de descendre, ce qui oblige le contact 2 à se rapprocher de l'horizontale, ce qui
force la partie active 4 du contact mobile 2 à riper sur la zone active 5 du contact
fixe jusqu'à la position finale de la figure 1, provoquant ainsi chaque fois un auto-nettoyage
des zones de contact.
[0021] L'usure des rivets 8 et 9 se traduit simplement par une diminution de la course d'usure
initiale a, sans perturber le fonctionnement de l'interrupteur.
[0022] Comme on le voit, les rivets de contacts 8, 9 sont situés à l'intérieur d'une chambre
de coupure 21 refermée de tous côtés à l'exception d'une ouverture 22 nécessaire pour
le débattement de l'extrémité du contact mobile 2 qui porte le rivet 8. Cette chambre
21 contient des armatures 23 capables de créer un champ magnétique de désionisation
lors de la séparation des rivets de contact 8, 9.
[0023] Conformément à une invention de préférence associée à la combinaison des porte-contact
3, contact mobile 2 et ressort 7, le porte-contact présente, au niveau de l'ouverture
22, une lèvre 24 dont la surface extérieure orientée vers la chambre 21 est cylindrique
circulaire centrée sur l'axe de pivotement X. Cette lèvre 24 détermine avec l'extrémité
25 de la paroi de la chambre 21 un passage très étroit 26 présent quelle que soit
la position du porte-contact 3, ce qui accroît notablement l'isolation électrique
de la chambre 21 et de son contenu par rapport au reste (non vu) de l'interrupteur.
[0024] Il est à noter, qu'outre l'isolation accrue, l'ensemble, agencé conformément à l'invention,
du porte-contact 3, du contact mobile 2 et du ressort 7, apporte un accroissement
important de la rapidité d'ouverture des contacts.
1. Interrupteur comprenant, à l'intérieur d'un boîtier (1), au moins un contact mobile
(2) qui est maintenu longitudinalement sur un porte-contact (3) susceptible de basculer
entre une position de travail, où il met une zone active (4) du contact mobile (2)
en contact avec une zone active (5) d'un contact fixe (6) sous un effort déterminé
par l'action d'un ressort (7), et une autre position où il maintient ces deux zones
actives (4, 5) écartées l'une de l'autre, lequel ressort (7) agit en un point d action
(P) sur le contact mobile (2) de façon à solliciter ce dernier contre le porte-contact
(3) en deux points de réaction (Q, R) qui sont écartés l'un de l'autre sur le contact
mobile (2), l'un (Q) de ces points de réaction étant plus éloigné et l'autre (R) moins
éloigné de la zone active (4) du contact mobile (2) que le point d'action (P), caractérisé
en ce que le ressort (7) est un ressort de compression qui est comprimé entre le contact
mobile (2) et le boîtier (1) et en ce que le contact mobile (2) est maintenu longitudinalement
sur le porte-contact (3) par des moyens (19,20) indépendants du ressort (7).
2. Interrupteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le point d'action
(P) est constitué par une déformation du contact mobile (2) en forme de saillie et
en ce que les points de réaction (Q, R) sont matérialisés respectivement par des saillies
(13, 14) venues de moulage avec le porte-contact (3).
3. Interrupteur selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le point
d'action (P) est situé à peu près à mi-distance des points de réaction (Q, R).
4. Interrupteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce
que, dans la position de travail, il existe une course d'usure (a) entre le contact
mobile (2) et le porte-contact (3), au niveau du point de réaction (Q) le plus éloigné
de la zone active (4) du contact mobile (2).
5. Interrupteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce
que le contact mobile (2) est constitué par une lame contre-coudée entre deux parties
rectilignes à peu près parallèles entre elles, à savoir une première partie où sont
situés les points d'action (P) et de réaction (Q, R) et une deuxième partie où est
située la zone active (4) correspondante, grâce à la présence d'une partie intermédiaire
inclinée (18).
6. Interrupteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce
que la distance (b) entre le point de réaction (R) le moins éloigné de la zone active
(4) du contact mobile (2) et le point d'action (P) est de l'ordre de la moitié de
la distance (c) entre ce même point de réaction (R) et ladite zone active (4).
7. Interrupteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce
que les moyens (19, 20) maintenant le contact mobile (2) sur le porte-contact (3)
sont des moyens à bossages (19) - encoches (20) situés au niveau du point de réaction
(19) le moins éloigné de la zone active (4) du contact mobile (2).
8. Interrupteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce
que l'agencement spatial relatif du porte-contact (3) et du contact mobile (2) provoque,
lors de la partie finale de course entre la position de premier contact physique entre
les zones actives (4, 5) des contacts (2, 6) et la position de travail, un faible
basculement du contact mobile (2) provoquant un ripage auto-nettoyant de la zone active
(4) du contact mobile et la zone active (5) du contact fixe (6).
9. Interrupteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce
que les zones actives de contact (4, 5) sont disposées dans une chambre de coupure
21, et en ce que le porte-contact (3) présente, au niveau de l'ouverture (22) de ladite
chambre, une lèvre cylindrique (24) centrée sur l'axe de pivotement (X) du porte-contact
(3) pour déterminer avec l'extrémité de paroi (25) correspondante de la chambre (21),
un passage étroit (26) présent quelle que soit la position du porte-contact (3).
1. Ein Schalter, der innerhalb eines Gehäuses (1) über mindestens einen beweglichen
Kontakt (2) verfügt, welcher der Länge nach auf einem Kontakthalter (3) gehalten wird,
der zwischen einer Arbeitsstellung, in der er unter einer bestimmten Krafteinwirkung
einer Feder die Kontaktfläche (4) des beweglichen Kontakts mit der Kontaktfläche (5)
eines feststehenden Kontakts (6) in Berührung bringt, und einer anderen Stellung,
in der er die beiden Kontaktflächen (4, 5) getrennt hält, hin- und herkippen kann,
wobei die Feder (7) in einem Druckpunkt (P) auf den beweglichen Kontakt (2) so einwirkt,
daß dieser an zwei Gegendruckpunkten (Q, R), gegen den Kontakthalter (3) gedrückt
wird, wobei die beiden Gegendruckpunkte auf dem beweglichen Kontakt voneinander getrennt
sind, und zwar dergestalt, daß der eine Gegendruckpunkt (Q) weiter und der andere
(R) weniger weit von der Kontaktfläche (4) des beweglichen Kontakts (2) entfernt ist
als der Druckpunkt (P), dadurch gekennzeichnet, daß die Feder (7) eine Schraubendruckfeder
ist, die zwischen dem beweglichen Kontakt (2) und dem Gehäuse (1) zusammengedrückt
wird, und dadurch, daß der bewegliche Kontakt (2) durch von der Feder (7) unabhängige
Vorrichtungen (19, 20) der Länge nach auf dem Kontakthalter (3) gehalten wird.
2. Schalter nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß der Druckpunkt (P) durch
eine Verformung des beweglichen Kontakts (2) in Form einer Erhebung gebildet wird
und dadurch, daß die Gegendruckpunkte (Q, R) jeweils durch die Erhebungen (13, 14)
gebildet werden, welche mit dem Kontakthalter (3) in einem Stück geformt werden.
3. Schalter nach einem der Ansprüche 1 und 2, dadurch gekennzeichnet, daß der Druckpunkt
(P) ungefähr in der Mitte zwischen den Gegendruckpunkten (Q, R) liegt.
4. Schalter nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, daß in der Arbeitsstellung
ein Spiel (a) zwischen dem beweglichen Kontakt (2) und dem Kontaktträger (3) vorhanden
ist, und zwar am Gegendruckpunkt (Q), welcher am weitesten von der Kontaktfläche (4)
des beweglichen Kontakts (2) entfernt ist.
5. Schalter nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, daß der bewegliche
Kontakt (2) aus einer Zunge besteht, die so gekröpft ist, daß die beiden geradlinigen
Teile dieser Zunge, die durch den schrägen Teil (18) verbunden sind, ungefähr parallel
zueinander verlaufen, wobei sich auf dem ersten Teil der Druckpunkt (P) und die Gegendruckpunkte
(Q, R) befinden und auf dem zweiten Teil die entsprechende Kontaktfläche (4).
6. Schalter nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, daß der Abstand
(b) zwischen dem Gegendruckpunkt (R), welcher der Kontaktfläche (4) des beweglichen
Kontakts (2) am nächsten liegt, und dem Druckpunkt (P) halb so groß ist wie der Abstand
(c) zwischen dem Gegendruckpunkt (R) und der Kontaktfläche (4).
7. Schalter nach einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, daß die Vorrichtungen
(19, 20), die den beweglichen Kontakt (2) auf dem Kontakthalter halten, aus Vorsprüngen
(19) und Kerben (20) bestehen, welche sich auf Höhe des Gegendruckpunkts (R) befinden,
der der Kontaktfläche (4) des beweglichen Kontakts (2) am nächsten liegt.
8. Schalter nach einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, daß die räumliche
Anordnung des Kontakthalters (3) und des beweglichen Kontakts (2) zueinander in der
Endphase der Bewegung von der ersten Berührung zwischen den Kontaktflächen (4, 5)
der Kontakte (2, 6) bis zur Arbeitsstellung ein leichtes Kippen des beweglichen Kontakts
(2) verursacht, wodurch die Kontaktfläche (4) des beweglichen Kontakts (2) und die
Kontaktfläche (5) des feststehenden Kontakts (6) mit selbstreinigender Wirkung gegeneinander
reiben.
9. Schalter nach einem der Ansprüche 1 bis 8, dadurch gekennzeichnet, daß die Kontaktflächen
(4, 5) der Kontakte in einer Unterbrecherkammer (21) angeordnet sind und dadurch,
daß der Kontakthalter (3) in Höhe der Öffnung (22) dieser Kammer einen seitlich geschlossenen
zylinderförmigen Vorsprung (24) hat, der konzentrisch zur Drehachse (X) des Kontakthalters
(3) ist und mit der Kante der entsprechenden Gehäusewand (25) der Kammer (21) in jeder
Stellung des Kontakthalters (3) einen schmalen Spalt (26) bildet.
1. A switch comprising, inside a housing (1), at least one movable contact (2) which
is held longitudinally on a contact arm (3) adapted to pivot between a working position
in which it brings an active region (4) of the movable contact (2) into contact with
an active region (5) of a fixed contact (6) with a force determined by the action
of a spring (7), and another position in which it holds these two active regions (4,
5) apart from one another, which spring (7) acts at a point of action (P) on the movable
contact (2) in such a manner as to urge the latter against the contact arm (3) at
two reaction points (Q, R) which are spaced apart from one another on the movable
contact (2), one (Q) of these reaction points being further away and the other (R)
being less far away from the active region (4) of the movable contact (2) than the
point of action (P), characterised in that the spring (7) is a compression spring
which is compressed between the movable contact (2) and the housing (1) and in that
the movable contact (2) is held longitudinally on the contact arm (3) by means (19,
20) which are independent of the spring (7).
2. A switch according to Claim 1, characterised in that the point of action (P) consists
of a deformation of the movable contact (2) in the form of a projection and in that
the reaction points (Q, R) are respectively materialized by projections (13, 14) cast
integral with the contact arm (3).
3. A switch according to one of Claims 1 and 2, characterised in that the point of
action (P) is situated approximately half way between the reaction points (Q, R).
4. A switch according to any one of Claims 1 to 3, characterised in that, in the working
position, there is a wearing distance (a) between the movable contact (2) and the
contact arm (3), at the level of the reaction point (Q) further away from the active
region (4) of the movable contact (2).
5. A switch according to any one of Claims 1 to 4, characterised in that the movable
contact (2) consists of a blade elbowed between two rectilinear portions which are
substantially parallel to one another, namely a first portion where the point of action
(P) and the reaction points (Q, R) are situated and a second portion where the corresponding
active region (4) is situated, due to the presence of an inclined intermediate portion
(18).
6. A switch according to any one of Claims 1 to 6, characterised in that the distance
(b) between the reaction point (R) less far away from the active region (4) of the
movable contact (2) and the point of action (P) is of the order of half the distance
(c) between this same reaction point (R) and said active region (4).
7. A switch according to any one of Claims 1 to 6, characterised in that the means
(19, 20) holding the movable contact (2) on the contact arm (3) are means comprising
projections (19) and recesses (20) situated at the level of the reaction point (R)
less far away from the active region (4) of the movable contact (2).
8. A switch according to any one of Claims 1 to 7, characterised in that the relative
spatial arrangement of the contact arm (3) and of the movable contact (2) causes,
during the final portion of travel between the position of first physical contact
between the active regions (4, 5) of the contacts (2, 6) and the working position,
a slight rocking of the movable contact (2) causing a self-cleaning scraping of the
active region (4) of the movable contact and the active region (5) of the fixed contact
(6).
9. A switch according to any one of Claims 1 to 8, characterised in that the active
contact regions (4, 5) are disposed in a breaking chamber (21) and in that the contact
arm (3) comprises, at the level of the opening (22) of said chamber, a cylindrical
lip (24) centered on the pivotal axis (X) of the contact arm (3) to define, with the
corresponding wall end (25) of the chamber (21), a narrow passage (26) which is present
whatever the position of the contact arm (3).

